Newroz prend sa source dans une légende kurde de libération. Il y a 2.600 ans, les Kurdes étaient opprimés par un tyran nommé Dahuk, qui avait une excroissance sur chaque épaule qui le faisaient horriblement souffrir. Ses médecins lui prescrivirent d’appliquer le cerveau de jeunes kurdes sur chacune. Le bourreau chargé de les tuer les prit en pitié et, chaque jour, n’en sacrifiait qu’un tandis qu’il laissait l’autre s’enfuir dans les montagnes. Un jour, Kawa le forgeron, dont tous les enfants avaient été sacrifiés, rejoignit les jeunes dans la montagne et organisa la révolte. Il tua lui-même le tyran et, pour avertir le peuple, mit le feu à son tablier qu’il brandit dans le ciel.
Après la création de la République de Turquie en 1923, les festivités de Newroz ont été officiellement interdites par la législation. Les Kurdes se sont mis à le célébrer clandestinement, dans les montagnes, loin des villes ou chez eux.Suite à l’émergence du mouvement de libération nationale, ces festivités sont réellement devenues le symbole de la résistance de tout le peuple