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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 12:43

http://www.temoignages.re/souleveme...

Soulèvement populaire à Mayotte : Jeunes Réunionnais, refusez de tirer sur les jeunes Mahorais.

mardi 11 octobre 2011

Ils étaient nombreux ceux qui ont salué positivement les révoltes des jeunes en Tunisie, Egypte, Yémen, Syrie… Parmi eux, il y avait le Président de la République française, Nicolas Sarkozy, qui poussa le soutien aux manifestants libyens jusqu’à utiliser les forces armées françaises contre le pouvoir en place. De manière générique, ils appellent cette effervescence populaire « le printemps arabe ». Cet encouragement n’est pas sans répercussion.

Les jeunes de Mayotte manifestent depuis 2 semaines contre la vie chère et pour plus d’emplois. Ils dénoncent les circuits de distribution des marchandises qui conduisent à l’affichage des prix exorbitants. Ils comparent les prix par rapport à La Réunion et en France. Ils demandent la transparence sur les prix et le versement de revenus sociaux pour permettre à la population de faire face aux besoins quotidiens.

Le gouvernement et Nicolas Sarkozy sont pris au piège de leur propre jeu médiatique. Maintenant, ils ont commencé par dénoncer les manifestants et ils ont envoyé les forces de répressions pour mâter les rebelles. Les moyens militaires sont venus de France et de La Réunion. L’Histoire se répète : La Réunion est utilisée comme base de fournitures de moyens militaires à l’encontre des jeunes Mahorais. Cela nous ramène à 1947, lorsque notre île a servi de réservoir militaire et de support logistique pour écraser une manifestation malgache qui s’est conclue par 100.000 morts et 5000 arrestations. Certains manifestants furent même condamnés à mort.

Le gouvernement aura beaucoup de mal à expliquer qu’on dépense des centaines de millions pour accompagner la révolte dans les pays arabes et qu’on réprime celle de Mayotte. Il est urgent de donner satisfaction aux manifestants dont les revendications sont tout à fait légitimes. La Réunion ne doit pas servir de base arrière à la répression. Les jeunes Réunionnais ne doivent pas être utilisés pour tirer sur les jeunes Mahorais et servir des intérêts réactionnaires de Nicolas Sarkozy, un Président de la République totalement inconséquent.

J.B.

http://www.temoignages.re/situation-explosive-a-mayotte,52486.html

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La situation s’est tendue hier en fin de matinée à proximité de la commune de Chirongui.

(...)

Sur tous les carrefours de la route menant à Majicavo, gendarmes et policiers avaient pris position. « Regardez, ils sont là à nous guetter comme si on était des voleurs ou des assassins. On a juste faim. Si la France ne peut pas comprendre cela, c’est très triste » s’insurge Monsieur Mohamed. La soixantaine déjà très largement entamée, il marche en tête du cortège, en s’appuyant sur une canne.

La grande surface était en fait fermée. Certains manifestants ont symboliquement brûlé quelques poubelles avant de reprendre le chemin inverse en direction de Mamoudzou. Les grévistes, qui tôt ce lundi matin ont fait fermer les rares commerces et bureaux du centre-ville ouverts, ne semblent pas sentir la fatigue. « Vous savez, lorsque l’on est sûr d’avoir raison, cela vous donne des ailes », explique Fatouma, une mère de famille.

En début d’après-midi, alors que la tension semblait retomber, la situation s’est de nouveau tendue. Les manifestants ont enflammé une barricade dans le quartier de Kaweni, à l’entrée de Mamoudzou. Les gardes mobiles ont commencé à les repousser en tirant des grenades lacrymogènes. Quelques galets ont alors volé. Deux hommes qui se trouvaient en bordure du cortège des manifestants ont été interpellés de manière très musclée par les gendarmes. Une jeune femme qui cherchait à regagner son domicile, fortement incommodée par les gaz, a fait un malaise en pleine rue. « Vous êtes des assassins », a-t-elle crié aux gendarmes.

Peu de temps après, alors que les manifestants étaient repoussés jusqu’à la place du marché où ils se réunissent maintenant tous les jours depuis 3 semaines, de nouvelles grenades ont été tirées par les forces de l’ordre. La tension était alors à son comble.

Les derniers heurts ont eu lieu à la tombée de la nuit dans le centre-ville de Mamoudzou. Les policiers ont voulu interpeller deux jeunes garçons soupçonnés d’avoir jeté des pierres en leur direction. Les grévistes ont essayé de s’interposer. Les forces de l’ordre ont une nouvelle fois, tiré des lacrymogènes.

En début de soirée, les manifestants et les forces de l’ordre poursuivaient leur face à face tendu. « Nous ne lâcherons rien tant que nous n’aurons pas satisfaction. Demain, les gens seront encore plus énervés, les choses vont être pires qu’aujourd’hui » prévient un manifestant.

À noter que la réunion de concertation de ce lundi matin entre le préfet, Thomas Degos, et l’intersyndicale n’a rien donné. « Nous sommes déçus même si nous ne nous attendions pas à grand-chose. Le préfet a juste pris note une nouvelle fois de nos revendications. Il n’y a rien eu de plus » a commenté Salim Nahouda, secrétaire général de la CGT Mayotte, à l’issue de la rencontre avec le représentant de l’État. « Il faut absolument que l’État admette que les Mahorais en ont plus qu’assez d’être traité comme ils le sont », a ajouté le syndicaliste. Élargissant son propos, il ajoutait : « Le problème ne se limite pas à faire baisser le prix des ailes de poulet. C’est un véritable changement de société que nous voulons. Nous en avons assez d’un système dominant en place, nous voulons être les maîtres de notre propre développement. Les Mahorais doivent être maîtres chez eux ».

Un discours qui est sans doute un tournant dans le mouvement revendicatif des Mahorais contre la vie chère.

Mahdia Benhamla à Mayotte pour www.ipreunion.com

"Continuons à faire pression sur les grandes surfaces. Qu’aucun ne réussisse à ouvrir ses portes. En cas de disette, on se nourrira à l’ancienne". Cela reviendrait à consommer des noix de cocos, des bananes, du manioc, du fruit à pain, des tomates... "


Vie chère - Mayotte à l’heure d’un choix de société
François Macone

http://www.mayottehebdo.com/201110109604/vie-chere


13 ème jour de grève sous haute tension à Mayotte
http://www.linfo.re/-Societe-/13-em...

Lundi 10 octobre 2011

Ce lundi, les grévistes entrent dans leur troisième semaine de mobilisation contre la vie chère. La situation reste extrêmement tendue. La circulation reste très compliquée sur l’île, où les employés travaillant sur la barge entre Petite Terre et Grande Terre n’ont toujours pas repris le travail.

Ce matin, le rendez-vous a été donné pour une nouvelle manifestation après l’échec des négociations samedi. Mais une rumeur circulant sur le fait que des immigrés d’origine comorienne devait être régularisé a modifié le programme de la manifestation. Les grévistes se sont retrouvés devant les grilles de la préfecture, demandant la fermeture du service régularisation. "C’est irrespectueux !" estime cette manifestante. Des doléances bien éloignées des revendications initiales portant sur le coût de la vie. Mais en ce 13 ème jour de grève, d’autres éléments, signes d’un profond malaise social, brouillent le débat.

Bloqués par les forces de l’ordre, les manifestants ont fini par se disperser. Les magasins ouverts sont pillés. Pour l’Intersyndicale, les commerçants ouvrant leurs portes sont "irresponsables". Parlant d’une même voix, les syndicats ont également appelé à poursuivre la grève jusqu’à jeudi, estimant que le préfet Thomas Degos cherche à gagner du temps. Ils ont également appelé les chefs d’entreprise à donner des jours de chômage technique ou de congés annuels pour qu’ils se joignent au mouvement. Manifestants, leaders syndicaux et politiques pointent quant à eux du doigt la forte présence policière qui ne ferait qu’amplifier les tensions.

(...)

Source : http://mayotte.la1ere.fr/infos/actu...

"En première ligne des affrontements, de jeunes Comoriens, arrivés illégalement sur l’île et dont les parents ont été reconduits à la frontière. Livrés à eux-mêmes, complètement exclus de la société, ils laissent éclater leur frustration lors des manifestations."

Dernière minute ! (13h20 heure de Paris)

Entre 400 à 500 personnes manifestent actuellement à Kaweni. Elles ont été repoussées par les forces de l’ordre. Une partie de la foule se dirige vers le tribunal pour aller assister à la comparution immédiate de manifestants arrêtés la semaine dernière, alors qu’une autre partie a pris la direction de Mamoudzou.


http://lci.tf1.fr/economie/conjonct...

La tension à Mayotte, qui a abouti à un quasi-blocage des deux îles (Petite-Terre et Grande-Terre) composant le 101e département français, dure depuis deux semaines déjà. Sans signe annonciateur d’une sortie de crise. Les barrages érigés sur les principaux axes ont été levés, la circulation est de nouveau possible, mais les forces de l’ordre doivent faire la chasse aux blocages ponctuels qui réapparaissent çà et là ; et surtout, les commerces restent pour la plupart fermés. Pour le préfet Thomas Degos, joint par TF1 News, qui multiplie les rencontres entre, d’une part, les délégués du collectif représentant les protestataires, et d’autre part, les membres du Medef, de la grande distribution et des chambres consulaires, ce lundi marque une nette décrue dans les violences. "Malgré quelques échauffourées du côté de Kaweni avec, non pas des manifestants, mais des éléments extérieurs qui voulaient entrer dans la zone commerciale".

La semaine dernière, les journées de jeudi et vendredi avaient été marquées par des jets de cocktails Molotov sur les forces de l’ordre et par deux blessés parmi les manifestants. "L’un est hors de danger et doit subir des examens à la Réunion", raconte le préfet ; "l’autre - un jeune garçon, et non une fillette, comme ce qui avait été dit - a été gravement blessé à l’oeil par le tir de flashball d’un gendarme qui voulait se dégager alors qu’il avait été encerclé par la foule avec deux collègues, et qui vient d’être mis en examen." Des internautes qui avaient joint TF1 News depuis Mayotte évoquaient des pillages de supermarchés, des commerces fermés sous la menace de représailles, des familles bloquées chez elles sans pouvoir s’approvisionner. L’un d’eux n’hésitait pas à parler de "chasse aux Blancs".

(...)


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