Le 5 novembre il ya eu un débat au conseil municipal qui a vu se déchainer la droite du capital.
Nous vivons dans le systhème capitaliste et cette droite outrancière va chercher son argumentation dans les vieux
tiroirs du populisme de droite.
La municipalité actuelle (la gauche du capital ) souhaite construire des logements sociaux, la demande existe, notamment chez les jeunes qui démarrent
dans la vie et qui ont besoin d'être soutenus. N'oublions pas que ces catégories sociales sont en situation d'évolution, qu'ils sont les consommateurs de demain et qu'ils rajeuniront,
redynamiseront la ville à terme.
La droite du capital locale préfère "construire" des résidences privées qui peinent un peu à se vendre aujourd'hui, à des personnes qui en ont les moyens, donc plutôt d'âge avancé.
La ville doit être ouverte à tous donc il semble équilibré d'une part de continuer à proposer des logements privés car la demande va repartir à la hausse, une fois le stock
actuel écoulé, et d'autre part de proposer en même temps une offre locative aidée en ville pour les jeunes, les étudiants, les salariés à revenus faibles à moyens. Voilà ce que la
majorité actuelle propose. A mes yeux c'est un schéma bien plus complet et cohérent que ce que propose la droite qui ne favorise qu'un seul type de construction destiné aux catégories les
plus favorisées. La droite ne souhaite pas voir d'autres catégories s'installer en ville car elle craint pour son avenir électoral, bien évidemment.
Je remarque aussi que si l'on ne fait rien dans 10 ans, la proportion de personnes âgées de plus de 60 ans à Valence sera une des plus importantes de la région. Je sais que cette
population est plutôt favorable à l'UMP mais elle n'est pas gage de dynamisme. Si l'on continue sur ce chemin, le vieillissement et la perte d'attractivité, de dynamisme donc (car Valence ne se
trouve pas sur la Côte d'Azur), guettent la ville.
De plus, phénomène qui n'inquiéte pas les élus de droite, on s'aperçoit que Valence n'attire pas d'habitants, que les jeunes couples, les cadres, les professions
intellectuelles, scientifiques, artistiques et culturelles ne s'y installent pas assez. Le solde migratoire de la ville est négatif sur la période 2001-2006 et la ville n'a pas connu un gain de
population important ou au moins égal proportionnellement à d'autres villes du quart sud-est.
Voici l'évolution de la population Valentinoise depuis 1975.
On voit que la Ville est redevenue attrayante et qu'au lieu de perdre des habitants, elle en gagne depuis 1990.
68 604 |
66 356 |
63 437 |
64 260 |
65 263 |
Et ce alors que la période était plus favorable économiquement. Personne n'en parle car cela a l'air d'être tabou à Valence mais je ne connais pas
de ville prospère qui ne voit pas sa population augmenter par l'accueil de nouveaux habitants. La politique menée par la droite n'a pas eu d'effet sur la démographie de la ville.
. Au moins la gauche désire voir la ville bouger et se régénèrer et la politique de la nouvelle municipalité essaie de contredire le déclin démographique. Personnellement
je l'invite à ne pas baisser les bras, à poursuivre sur cette voie et à ne pas laisser la droite raconter des carottes aux Valentinois.
La mairie de gauche souhaite privilégier la mixité sociale. C'est une politique plus ouverte et qui n'est en rien dogmatique. La droite locale préfère, on dirait, isoler les pauvres
dans un seul endroit, certes en leur offrant l'opportunité de se rendre acquéreurs de leur logement. Mais qui a envie de s'acheter un appart à Fontbarl ? Tant que ce quartier, pour
le prendre en exemple, n'est pas ouvert sur la ville, qu'il n'est pas rénové personne ne souhaitera s'y installer. La droite a un réflexe politique négatif de fermeture et d'isolement
qui n'est pas à la hauteur des enjeux de la ville. La vision de la droite est limitée et ne propose pas d'alternative au déclin démographique : c'est la politique de l'autruche.
Toujours sur le sujet des logements sociaux, les élus de l'opposition font semblant d'ignorer qu'il existe déjà des logements sociaux disséminés dans toute la ville dont personne ne parle
car ils ne créent aucun problème particulier dans les quartiers concernés. Ces logements n'ont en rien destructuré la morphologie sociologique de ces quartiers. J'en tire la
conclusion qu'il n'y a pas de danger à conduire cette politique de "dissémination" comme vous dîtes, dans la mesure où elle favorisera la cohésion sociale, qu'elle permettra au contraire de
réguler les tensions au lieu de les accentuer. Cette politique présentera aussi l'avantage au passage de soutenir l'activité dans le BTP.
Les 41 logements de l'avenue victor Hugo permettra au moins de terminer ces immeubles en construction
Il y a bien évidemment des enjeux politiques et électoraux.
L'ancienne majorité préfère conserver en état ce qui n'a pas réellement fonctionné, et ce même si la zone franche est un succès. La frilosité et le manque d'ouverture de la droite sont
dangereuses pour l'avenir de la ville.
Pour moi, le débat est là .. Tout le reste ne sont que de vaines polémiques un peu déplacées venant de ceux qui, en deux mandatures n'ont rien construit , il faut le noter, aucun logement social
et qui n'ont pas, d'ordinaire, pour philosophie de prendre la défense des plus défavorisés.