Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : le blog lelaboratoire
  • : Le blog du laboratoire anarchiste est un blog actif a propos de l'actualité sociale
  • Contact

Pour nous contacter

Le laboratoire Anarchiste
8 Place st Jean
26000 Valence

envoyer vos suggestion

sur:

new:c.l-v@hotmail.fr

rappel envoie aucun message à

le laboratoire@no-log.org


 


Bibliothéque  de prêt

infokiosques
le mercredi de  16h30 - 19h

Accueil/infos SIAD-AIT
vendredi toutes les deux semaines

de  17h30à19h

Emission radio Labo
sur radio Mega
99.2FM
lundi en direct
18h15 - 19h
rediffusion:
jeudi de 9h à  9h 45
http://radio-mega.com
04 75 44 16 15

Recherche

Texte Libre

La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

Archives

le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
7 mars 2008 5 07 /03 /mars /2008 15:26
Dans cette ville que chaque parti politique s'apprête de se déchirer , héberge le pôle de traçabilité , batiment post moderne en taule. Les candidats en lice ont tous voté pour ce pôle et même la candidate écolo réclame pour ne être en reste un master de traçabilité pour l'université de Valence pour la prochaine rentrée scolaire. La nouvelle économie
qui siégera à Rovaltain s'est déjà installée au plateau de Lautagne.  Le contrôle social
se multiplie et les play mobils jouent leur rôle de figurants  du Guignol démocratique. Un débat s'impose dans un lieu en dehors des partis ( léninistes entre autre,)
Des autres débats  pour arrêter d'employer à tord à travers le terme décroissance.
Sortir de l'écologisme est devenue impératif.
Le sabotage comme sortie de l'économie . De multiples questions en suspend pour critiquer l'économie , qu'elle soit ancienne ou nouvelle qui détruise inexorablement .
La sur-organisation de notre vie quotidienne, dans l’invention de
ses temps de « travail » comme de ses moments de « temps libres », a
ainsi accouché d’une formidable Mégamachine sociale qui non seulement
génère des inégalités et des injustices criantes, mais est aussi devenue
largement incontrôlable, si ce n’est par sa sur-organisation écolocybernétique
qui ne peut que pousser toujours plus loin sa démesure.in bulletincritique de la machine travail planétaire



Il y a deux ans, le professeur Sandy Pentland du MIT a fourni une centaine de téléphones à ses étudiants, des téléphones équipés d’un logiciel permettant à l’équipe du professeur Pentland d’étudier les interactions entre leurs possesseurs. Le professeur Pentland et son assistant, Nathan Eagle, ont ainsi développé un modèle de réseau social plus précis et plus nuancé que ceux construits à partir d’interviews. Leur étude (.pdf) leur a permis de modéliser, à partir de nos comportements téléphoniques, la qualité de nos relations sociales et même d’apporter des résultats de modélisations plus personnels, comme la mesure de notre satisfaction au travail.


Real Time RomeL’analyse des données issues de nos téléphones mobiles ouvre de nouveaux champs d’études, dont celui de la “fouille de la réalité” (reality mining), comme l’explique le professeur Pentland dans un passionnant entretien accordé à la Technology Review. Ces données ne vont pas servir seulement à tracer nos interactions sociales, mais nous aideront demain à mieux gérer et concevoir notre environnement, à mieux comprendre les flux qui le parcourent. A l’exemple de l’expérience Real Time Rome qui permettait de cartographier les flux de personnes dans la ville de Rome via les mobiles de ses habitants. Sur le même principe, PathIntelligence qu’évoquait récemment TechCrunch permet d’analyser, via les signaux des téléphones mobiles, les déplacements des clients dans des espaces commerciaux. Et ce ne sont là que les premiers balbutiements des possibilités qu’offre l’amas de données collectives que nous allons être capables d’accumuler.

Ce type de données, révélées par les capteurs qui se multiplient autour de nous, ne va cesser de croître, comme l’expliquait Adam Greenfield cette semaine à la conférence “Les matières du Design” à Minatec. Les capteurs, les nouvelles technologies, créent d’autant plus de surveillance que “l’informatique se dissout dans le comportement”. Face à cet internet des choses, où nos objets sociaux sont capteurs, la traçabilité des individus atteint un stade nouveau, un seuil qui doit nous questionner.

Un pas plus loin dans la traçabilité
“La fouille de la réalité c’est permettre à l’infrastructure technologique de connaître des informations sur votre vie sociale”, explique Sandy Pentland. Nos téléphones savent qui nous sommes. Avec Facebook, ils peuvent savoir quels rapports nous entretenons avec notre réseau social et, selon le statut de chacun de nos “amis”, peuvent par exemple leur fournir des moyens différents de nous joindre. “La fouille de la réalité consiste à faire attention à nos actions en ligne et utiliser cette information pour nous aider à établir des politiques de confidentialités conformes à nos interactions.” Nos téléphones sont déjà des capteurs de notre environnement : le protocole Bluetooth peut être une passerelle pour enregistrer, tracer et comprendre nos interactions avec les autres et en dessiner les relations. L’iPhone possède un accéléromètre qui permet de savoir si nous sommes assis ou en marche. Tous les téléphones disposent de microphones par le biais desquels on pourrait analyser le ton de notre voix, ou certaines caractéristiques de notre comportement (savoir si nous interrompons les gens, etc.)… Ces données peuvent par exemple nous dire quel rôle les gens jouent dans un groupe. “C’est certainement de la psychologie de bazar et les gens concernés savent déjà cela, mais jusqu’à présent nous étions incapables de le mesurer, à une telle échelle”, souligne Sandy Pentland. Ce qui est certain, c’est que la fouille de la réalité va permettre de voir des choses d’une manière inédite : en cas de menace épidémiologique par exemple, nous pourrions surveiller les mouvements de population pour mieux prévenir un problème sanitaire majeur, voire identifier les gens qui ne se déplacent plus dans une zone infectieuse et sont donc présumés malades.

Demain, comme le rappelle le professeur Pentland, ces données vont avoir des applications très immédiates, pour la gestion de nos communications par exemple, qui pourront se fonder sur nos relations réelles. Mais également dans le domaine de la santé où nous pourrons surveiller et faire surveiller notre état de santé… Nous n’échapperons certainement pas à l’informatique omniprésente ni à la fouille de la réalité. Tout au mieux peut-on édicter des règles avant qu’il ne soit trop tard, pour essayer de limiter les multiples débordements qui ne vont pas manquer.

Répondre par un respect plus grand de la vie privée
Mais comment préserver la vie privée dans un monde où les téléphones sont constamment en train de rendre compte de notre vie, de nos déplacements ? “Nous avons certainement besoin d’en débattre et d’établir un nouveau pacte pour la vie privée - pour qu’on puisse utiliser ces données sans en abuser”, clame le professeur Pentland. Adam Greenfield ne dit pas autre chose en proposant ses 5 principes éthiques sur lesquels devraient se bâtir les systèmes pervasifs. Pour autant, est-ce suffisant ?

Si demain la fouille de la réalité devient possible, il faut que celle-ci soit strictement encadrée afin de garantir, bien plus qu’elle ne le fait aujourd’hui, la protection des utilisateurs. Et ceci suppose au moins que les services, les applications, les autorités n’aient jamais accès aux données d’identification. Alors qu’elles sont accessibles d’un clic, alors que la technologie permet avec toujours plus de facilité tous les croisements possibles et inimaginables, ne faut-il pas envisager que ces croisements soient rendus impossibles ?

Cela signifie certainement qu’il va falloir prendre des mesures plus radicales pour protéger l’intimité, pour décorréler les données personnelles (celles qui permettent de nous identifier clairement) de ce panoptique généralisé. C’est en cela peut-être qu’il faut entendre les critiques récentes à l’encontre de la CNIL. Contrairement à ce que nous sommes en train de faire, la nouvelle puissance de ces données nécessite certainement plus encore de renforcer et protéger l’anonymat et l’intimité des utilisateurs.

Cela signifie que ces informations accessibles d’un clic doivent être encore plus coupées de celles qui permettent de nous identifier. Qu’elles ne peuvent et ne devraient pas être accessibles sur simple décision de police, mais bien uniquement sur décision de justice et dans un cadre légal qui ne doit pas en simplifier l’accès, au contraire. Que les procédures d’anonymisation devraient être normales, systématiques, voire obligatoires. Contrairement à ce que nous sommes en train de faire, il va certainement falloir réaffirmer plus avant la protection de nos données personnelles, leur inviolabilité : plutôt que de laisser leur pervasivité affleurer.

Dans un monde de données ambiantes, la tentation de tout savoir devient presque irrésistible. Pourtant, face aux résistances sociales et psychologiques que cela ne va pas manquer d’introduire, il s’agit bien d’en comprendre l’essence et non pas de les minorer. En s’insinuant dans des transactions dont elle était absente, l’intelligence ambiante va bouleverser notre rapport à notre environnement et à l’information qui émane de nous même. Pour y répondre, il va certainement falloir offrir toujours plus de garanties à l’individu et décider d’un vrai bond en avant dans la protection de l’intimité. En échange de la collecte des données collectives que l’informatique omniprésente va libérer, nous ne pouvons pas céder nos données personnelles. Au contraire.

Hubert Guillaud

Source (avec des commentaires) : http://www.internetactu.net/?p=7509
Partager cet article
Repost0
6 mars 2008 4 06 /03 /mars /2008 07:51
Inauguration de l’expo Nano à la Cité des Sciences :
le groupe Oblomoff gâche (encore) la fête
A l’occasion de l’inauguration de l’exposition « Nanotechnologies » à la Cité des Sciences et de l’Industrie, chercheurs, industriels et acteurs politiques se sont réunis lundi 19 et mardi 20 mars pour « débattre » des enjeux et des risques des nanotechnologies. La tribune rectangulaire faisant office de «
table ronde » se composait presque entièrement d’apologistes de cette nouvelle vague industrielle imposée et de professionnels de l’acception sociale des nouvelles technologies.

Dans le climat d’attente fiévreuse précédant l’arrivée du ministre délégué à l’Industrie, François Loos, les dernières heures de la séance de conclusion furent ubuesques. « Il ne nous reste plus qu’un quart d’heure pour les libertés individuelles » lance le médiateur au micro, tandis que Philippe Lemoine, de la CNIL, concède que l’étiquetage des produits nano n’est concrètement pas faisable, mais que les consommateurs devraient pouvoir télécharger directement des informations sur les produits grâce à leurs téléphones portables (sic !).
Commence ensuite la dernière session, fallacieusement intitulée « débat public » : les invités officiels rendent leurs conclusions sur l’état de l’opinion, les 200 spectateurs ne sont pas autorisés à intervenir. Séance d’autocongratulation et de paternalisme : « nous avons été surpris de voir que le public pouvait avoir des opinions éclairées » note Marc Lipinski, vice- président de la région Ile de France. « Il a fallu laisser de côté les propositions trop radicales consistant à se demander s’il ne fallait pas tout arrêter », note Jean Caune, vice-président de l’Agglomération grenobloise, « d’ailleurs, c’est impossible, puisque les recherches scientifiques et industrielles sont déjà plus que lancées. » Merci de cette confirmation : c’est la raison pour laquelle les opposants avaient boycotté ces débats citoyens, lancés à Paris et à Grenoble depuis 2005 suite à l’occupation du chantier de Minatec, à Grenoble.

Arrivée du ministre, entrée des journalistes et des vigiles.
Chacun ajuste sa cravate - plus de temps pour faire intervenir le public, tant pis. François Loos s’avance à la tribune…et un membre du groupe Oblomoff prononce la déclaration suivante :

« Monsieur le nano-ministre,
Mesdames, messieurs leurs sous-fifres,

A l’heure où les méfaits engendrés par la croissance économique sont flagrants,

A l’heure où les candidats à la présidentielle rivalisent en génuflexions devant la technoscience, censée pallier un désastre écologique et humain qu’elle n’a jamais cessé d’engendrer,

Après nous avoir fourgué le nucléaire, les pesticides, l’amiante, les ondes électro-magnétiques, les biotechnologies (OGM et consorts),

Après avoir organisé autant de débats pseudo-démocratiques qu’il y a de chercheurs-collabos mobilisables,

Après avoir tout misé sur la poltronnerie et la malhonnêteté des journalistes pour vanter une camelote à laquelle vous n’entendez rien, si ce n’est le cliquetis de la machine à sous,

 

Sachez que nous sommes toujours plus nombreux à refuser la poursuite du Développement économique et de la Recherche, mots d’ordre creux d’un futur sans avenir.

Sachez que ce consensus factice, coûteusement entretenu au prix de nos vies, trahit sans équivoque la débandade pitoyable de technocrates désaffectés.

Sachez que vous ne représentez rien. »

Au même moment, une large banderole est déployée devant la tribune : « Le futur triomphe, mais nous n’avons pas d’avenir ».
Huées, insultes ou interrogations. Beau gâchis en tous cas : les petits-fours auront un goût un peu âcre.


Présentation :
http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/college/v2/html/2006_2007/cycles/cycle_252.htm
Partager cet article
Repost0
1 mars 2008 6 01 /03 /mars /2008 23:23

Du 18 au 29 février 2008, quelques individus anarchistes révolutionnaires en tant que prisonniers dispersés au niveau international et en tant que prisonniers révolutionnaires en lutte permanente contre toute prison et répression, isolement, torture, perpétuité, pour la libérations des individus malades, etc… nous conduisons cette initiative collective et ouverte de lutte que personnellement je porterai en avant avec une grève de la faim durant l’initiative. Depuis les camps d’Etat de l’Allemagne, le compagnon Thomas Meyer-Falk m’a fait parvenir une adhésion solidaire en ne jeûnant pas parce qu’il ne partage pas la méthode de la grève de la faim. L’initiative commune entre les prisonniers a été et est encore discutée d’une manière toujours plus étendue, mais en particulier, entre Gabriel et José en Germoney et Rafa dans le nouveau « Stammheim » d’Espagne qui ont fait grève pour l’abolition de la perpétuité en Italie le 1er, 2 et 3 décembre 2007, puis du 14 au 17 décembre 2007 (Symposium contre l’isolement à Bruxelles) entre Joaquin Garcés des « six de Barcelone » (accusés d’un jet d’un vase de fleur sur la tête d’un flic) qui participa aussi à l’initiative du 14 au 17 décembre 2007, entre Diego, compagnon prisonnier à Avellaneda, Argentine, membre de l’athénée Jacinta Fortunata et collaborateur de la revue LIBERTAD avec 13 années pour assaut à main armée avec arme de guerre contre une villa d’un oligarque connu en Espagne et Argentine, et entre le soussigné. Des infos définitives sur les participations sont ou seront données plus tard. Malheureusement pour la période de superposition de difficultés techniques et de santé, je réussis seulement à diffuser ce court texte et seulement peu après le début du mouvement. Je réitère la solidarité avec la lutte contre la perpétuité en Italie, moment de forte autonomie et de participation solidaire de tellement de personnes à l’intérieur et en-dehors et d’expériences qui, au-delà de toutes contradictions et différences a donné et saura donner encore des fruits en continuité et donnera de l’élan à la lutte contre la prison et ce qui existe qui la rend nécessaire.

Toujours une lutte commune, dedans et dehors, toujours mieux organisé/es !

Je rappelle que la situation des compagnons Gabriel et José n’a pas changé depuis notre lutte collective du 16 au 29 septembre 2007 contre l’isolement et l’anéantissement auxquels ils sont soumis par l’Etat allemand. Je fais appel au mouvement révolutionnaire allemand et international en général à suspendre le silence diffus et complice avec l’Etat. Nier la solidarité (par charité, toujours critique) aux compagnes et aux compagnons touché/es par la répression bourgeoise légitime leur torture et la tentative de les anéantir !

Encore la solidarité avec les gens et avec les prisonniers et prisonnières politiques mapuches en lutte pour leur survie comme peuple, pour la terre et la liberté. Parmi eux, Patricia TRONCOSO à mener avec succès une grève de la faim de 110 jours grâce à sa détermination et une mobilisation internationale conséquente et massive ! Patricia Troncoso et ses frères et sœurs en lutte, comme les compagnes et compagnons de Turquie contre le F-Typ et tant d’autres situations, nous enseignent combien est forte la méthode de lutte par la grève de la faim déterminée, avec des objectifs et des modalités bien calibrés entre eux et/ou un prolongement peut développer pour la mobilisation dedans et dehors jusqu’à franchir le mur du silence et obtenir des succès dans une lutte qui, dans son cadre général comme lute de libération, est tout de même une question de vie ou de mort, comme nous le rappelle le meurtre le 3 janvier par des troupes fascistes (gendarmes) de l’Etat chilien, du jeune militant Mapuche Matias Catrileo, tué durant une occupation de terrain. Le recours toujours plus répandu et massif à la torture contre les compagnes et compagnons militants et des secteurs entiers populaires/politiques en Espane, où aux « vieilles » méthodes s’ajoutent le neuf, type Guantanamo, rappellent tous ls FIES, E-Typ, art. 41 bis, les articles associatifs, les politiques d’asile avec des emprisonnements et des extraditions, le méga holocauste technologique quotidien perpétré par la civilisation et le progrès…

Solidarité avec les compagnes et les compagnons du « Fuori Luogo » de Bologne, confronté/es à une des persécutions répressives néo-fascistes les plus disproportionnées contre le mouvement anarchiste et généralement le dissensus radical en Italie.

Solidarité avec la grève de la faim des compagnons révolutionnaires communistes arrêtés le 12/12/07 en Italie et qui commencèrent une grève de la faim contre l’isolement, forme de persécution politiques, le 12/12/08.

Un salut solidaire à la manifestation qui aura lieu à Enzisheim, France, en solidarité et pour la libération du compagnon de AD Georges Cipriani et pour la libération de toutes et tous les prisonniers emprisonnés/es pour motif politique.

Contre le terrorisme d’Etat et du capital, solidarité révolutionnaire (par charité, toujours critique et autocritique…), au-delà de toutes les différences de tendance, contre la répression !

Contre toute forme d’Etat et de guerre impérialiste, d’exploitation, d’oppression, répression, pour la liberté, Lutte permanente !
marco camenisch, lager de mort Regensdorf, Zurigo, Suisse, 10 février
2008

Marco le 1 Mars déclare sa solidarité avec Georges et solidarité aussi pour la d
éclaration lu devant la prison Ensisheim.  Cette grève de la faim a reçu la solidarité en Uruguay d' où les anarchistes ont envoyé un message de solidarité  en attaquant à la bombe  l'institut GOETHE.

Partager cet article
Repost0
26 février 2008 2 26 /02 /février /2008 13:04
Une  campagne contre la biométrie  comme moyen identification
Campagne contre la biometrie Depassons les bornes ! - France 
12 mars au 12 avril 2008
Une campagne nationale contre le fichage biométrique, dans les
établissements
scolaires et ailleurs, vient donc de se lancer. Vous trouverez ci-dessous un
texte
explicatif sur les objectifs et modalités de cette campagne. Une version
mise en
page de ce texte, ainsi que des modèles de tracts et affiches sont
disponibles sur le site http://panoptique.boum.org. Nous vous invitons à
relayer cette information largement.
Comme nous sommes aussi concernés dans la lutte contre les fichages,
nous relayons l'information .
- la prise de l'ADN dans les prisons sont souvent l'occasion pour le
personnel pénitentiaire de provoquer les prisonnières et les prisonniers.
Valence ville symbole de la traçabilité et il suffit de visiter le
pôle de traçabilité.http://www.poletracabilite.com .

En conséquence le collectif solidarité de Valence nous associons à la campagne
contre le fichage. Nouvelle forme d'enfermement.
Mais il est tout aussi pertinent de
s'attaquer à d'autres espaces où s'implante la biométrie : immeubles,
entreprises,
bars et restos, lieux de diffusion d'objets high-tech (disques durs et
ordinateurs
portables par exemple), piscines... Et puis, évidemment, à toutes les
entreprises
qui la vendent (vous trouverez de nombreux détails sur le blog d'un grand
amateur
de biométrie
:
http://pagesperso-orange.fr/fingerchip/biometrics/biometrie_en_france.htm.

à fait exhaustif mais une bonne base).
Partager cet article
Repost0
25 février 2008 1 25 /02 /février /2008 21:01

Je publie cette article  à la suite  de la publication de la nouvelle publié sur le journal  local de publicité des nucléocrates:
"Areva  vient de lancer l'étude d'un nouveau projet, suceptible d'être finalisé sur le site du Tricastin . de nouvelles instalations dites URT2 pourraient prendre le relais des ateliers  de conversion de l'uranium issu des opérations de traitement . L'étude pourrait déboucher sur la réalisation  d'un projet qui se situerait à l'aval de la filière pour assurer le recyclage de l'uranium traité à la Hague. La capacité de cette unité avoisinerait les 10000 tonnes par an ."  Serait 'il un projet lié à la filière d' ITER?
Lors du dernier grenelle de l'écologie la question du nucléaire n'a pas été abordée . Le développement durable passe par le Nucléaire

L'énergie nucléaire est rationnellement condamnée : faiblesse des ressources en uranium (un peu plus de 1% des réserves d'énergies fossiles), risque de catastrophes significatif et leurs conséquences inacceptables (santé des populations, effondrement de l'économie et du social, mise en place de sociétés militaro-policières pour gérer les crises post-accidentelles), utopie de la surgénération, absence de solution pour les déchets, inefficacité de la transmutation, coûts de nouveaux investissements incompatibles avec le développement de l'économie libérale dominante par ailleurs énergétivore, en électricité notamment. Et pourtant, en cette année du nouveau siècle, les communiqués d'agences de presse se succèdent à un rythme effréné sur la possibilité de lancer de nouveaux projets dans le monde (Japon, Corée Nord et Sud, Taïwan, Russie, Finlande, Ukraine, Europe centrale, États-Unis, Turquie... France.

La cohérence, la rationalité, tendraient à induire un développement de l'énergie quantitativement la plus abondante, le charbon (73% des réserves fossiles*, soit de 20 à 60 fois supérieure** aux capacités de l'uranium) ; le pétrole avec 6% des réserves et des tensions d'approvisionnement, le gaz naturel avec 9%, n'étant stratégiquement pas des solutions d'avenir sur le long terme. La technologie ayant quand même fait quelques progrès depuis Zola, on peut aujourd'hui extraire ce combustible à moindre risque et le brûler à peu près proprement. La grande diversité géographique des mines de charbon, ainsi que les faibles coûts d'investissements pour la construction des chaudières, comparé au nucléaire ou aux coûts prohibitifs des renouvelables comme l'éolien et le photovoltaïque, tendent aussi à favoriser ce combustible de risque conséquemment moindre que l'uranium.

Les contradicteurs

Là, nous avons déjà nombre de contradicteurs franco-français qui argumentent sur l'indépendance énergétique et la silicose des mineurs. Nous leur conseillons de réviser leurs discours, les réserves uranifères de l'hexagone étant proches de zéro, 54 des 58 réacteurs de l'EDF-Framatome sont issus d'une technologie fournie par l'américain Westinghouse, le niveau d'emprunts sur les marchés extérieurs et intérieurs pour l'investissement atomique pesant encore lourdement sur l'économie nationale ; quant à la santé des mineurs d'uranium et des riverains des verses et stériles, elle est et sera gravement dégradée pour de très longues durées par le radium, le radon et leurs descendants radioactifs. Les beaux discours des gestionnaires nationalistes et franchouillard ne tiennent donc pas la route.
L'autre catégorie de redoutables contradicteurs à laquelle nous sommes confrontés depuis un peu plus d'une décennie est constituée des divers courants propagandistes du discours sur l'augmentation de l'effet de serre et les dérèglements climatiques dus à l'usage de combustibles fossiles, dont les scientifiques, politiques et écologistes nous serinent les oreilles. Il nous faut donc examiner de plus près le problème de l'effet de serre et les arguments de ceux qui nous prédisent une méga catastrophe climatique avant la fin du siècle débutant.

L'utilisation de combustibles fossiles, c'est au pire 4 à 5% de la part globale de l'effet de serre actuel

Les versions des années 90 s'accordaient à donner au gaz carbonique 50% de la responsabilité de l'effet de serre, 15% au méthane, 12% au protoxyde d'azote, 15% à la vapeur d'eau et 8% pour les autres sources, principalement les fréons et ozone d'origines récentes. Donc, haro sur le grand responsable, le CO2. Accusé numéro 1 : les combustibles fossiles ; le discours passe très bien auprès des populations sensibilisées aux problèmes de l'environnement. Manipulation ?

On néglige de dire que le CO2 n'est pas toxique, contrairement au monoxyde de carbone, qu'il y en a toujours eu, qu'il est indispensable à la croissance des végétaux qui l'absorbent par photosynthèse pour se développer, qu'en conséquence il est indispensable à la vie, à toutes formes de vies sur cette planète. Sa concentration à augmenté au rythme de 0,63 partie par million volume (ppmv) par an du début du siècle aux années 80, avec un ralentissement à 0,3 ppmv par an à la fin du siècle, et il semble que l'on s'oriente vers une stabilisation autour de 360 ppmv contre 300 ppmv au début du siècle. Au siècle précédent le taux de CO2 dans l'atmosphère avait déjà augmenté de 15 ppmv (voir graphiques ci-dessous extrait de CEA, Informations utiles 1999 page 36).

Mais cette augmentation est aussi due à la déforestation, à la mortalité du plancton végétal induite par l'intensification des ultraviolets du fait de la dégradation de la couche d'ozone stratosphérique sous l'action des fréons ; ces diverses causes d'évolution du taux de CO2 dans l'atmosphère sont d'ampleur sensiblement égale à l'usage des combustibles fossiles dont on peut évaluer l'impact global sur l'augmentation des gaz à effet de serre à environ 4 à 5%. Dans le même temps, le méthane à plus que doublé en passant de 0,8 à 1,7 ppmv, soit 8% d'augmentation de l'effet de serre ; principaux coupables, l'agriculture et l'élevage intensifs, la déforestation. Le protoxyde d'azote (N2O) est passé de 0,275 à 0,305 ppmv et l'effet de serre d'une seule molécule est estimée à l'égal de 310 molécules de CO2 ; là encore les principaux coupables sont l'agriculture et l'élevage intensifs.

La part globale d'effet de gaz à effet de serre qui n'étaient pas là il y a un siècle c'est 20% dont un petit quart dû aux combustibles fossiles, pour une augmentation globale de la température moyenne de l'atmosphère terrestre de 0,5°C ; c'est pourtant ces combustibles qui sont désignés quasiment comme l'unique coupable par les médias et les écologistes. Le pompon revient dans ce domaine à L'Écologiste dans leur récente publication de l'hiver 2001 ; la version française de la très célèbre revue écologiste et scientifique anglaise nous informe des derniers éléments de la recherche dans ce domaine et nous annonce qu'en fait 70% de l'effet de serre serait dû à la vapeur d'eau ; deux articles plus loin dans cette même publication on octroie 15 à 18% de l'effet de serre au méthane et 12% au protoxyde d'azote, ce qui n'empêche pas les auteurs de conclure au dérèglement climatique induit par les combustibles fossiles.
Objectivement, un programme efficace de lutte contre l'évolution de l'effet de serre passerait d'abord par la réduction des principales causes, l'agriculture et l'élevage intensif, la déforestation, les fréons. Mais non, on nous propose de réduire la combustion des fossiles par des écotaxes et les énergies renouvelables pour les uns, le développement du nucléaire pour les autres.

Source : CEA / LSCE

Le parc nucléaire mondial permet au mieux d'éviter 0,3% d'effet de serre, le parc nucléaire français environ 0,06%.
Soyons sérieux, le parc nucléaire mondial actuel équivaut en production annuelle à 7%** des combustibles fossiles, dont 1,2% pour la France qui produit un sixième du nucléaire planétaire. Les combustibles fossiles étant responsables de 5% de l'effet de serre, l'énergie atomique permettrait en fin de compte d'en éviter 7%, soit 0,35% (7% de 5%) (0,06% pour la part française). Ceci à la condition d'accepter le taux de conversion des kWh nucléaires en équivalence pétrole en vigueur dans les pays nucléarisés de l'OCDE de 222 grammes de pétrole par kWh***, alors qu'en système international ou pour la conversion des kWh hydroélectriques l'équivalence n'est que de 85,6 grammes de pétrole. Sur cette base, le nucléaire n'éviterait plus que 3 fois moins d'effet de serre, soit 0,16% pour le nucléaire mondial et 0,02% pour le parc EDF ; et les réserves potentielles d'uranium ne permettent pas d'envisager une amélioration de ces possibilités.
Quant aux énergies renouvelables, elles ne pourront satisfaire qu'une faible partie des consommations et de façon aléatoire, pas au moment où on en a besoin ; leurs coûts restant par ailleurs dissuasifs (0,55 F le kWh éolien hors transport et distribution, 3 F le kWh photovoltaïque.
Les écotaxes sur les combustibles fossiles pour limiter les consommations et les émissions vont surtout priver les pauvres de l'accès à l'énergie pour leurs besoins essentiels.

Une nouvelle science de la manipulation est née ! appelons la "psycho-météorologie"

Nos propagandistes du dérèglement climatique par les combustibles ont joué de la corde sensible avec un effet maximum sur l'esprit du bon peuple désinformé : la météo. Les événements climatiques des deux dernières décennies sont arrivés à point pour influencer les populations. Le passé a pourtant connu pareilles variations, un peu moins fréquentes qu'actuellement ; il y a quelques siècles les températures étaient tellement basses que les climatologues ont désigné cette période sous le nom de "petit âge glaciaire" ; à l'inverse, dans la première moitié du dix septième siècle, les hivers étaient assez chauds pour récolter des fraises à Noël dans le Nord de l'Europe. Ces variations importantes d'une durée de plusieurs décennies sont dues essentiellement aux écarts de l'activité solaire. L'information est cependant donnée pour ceux qui savent la comprendre : à chaque événement climatique important, les médias nous disent que "la dernière fois c'était en telle année" c'est donc que ne vivons pas une période d'aléas climatiques exceptionnelle !

Le numéro 2 de l'édition française de L'Écologiste, citant les travaux de James Lovelock et Bob Charlson, nous informe des effets des noyaux de condensations nuageuses induits par l'anhydride sulfureux (dioxyde de sulfure dans le texte) issu de la décomposition de certaines espèce de phytoplanctons, ainsi que des hydrocarbonates émis par les forêts. Avec la déforestation d'origine humaine et la destruction du plancton par les UV consécutif à la réduction de la couche d'ozone stratosphérique, ces molécules qui favorisent les formations nuageuses ne sont plus émises en quantité suffisante. La pluie ne tombe plus là où on l'attendait, provoquant des sécheresses, et elle retombe alors massivement ailleurs, provoquant de fortes dépressions, tempêtes, inondations.

La question est maintenant de savoir pourquoi les médias, les scientifiques, les écologistes, tentent de nous effrayer avec d'éventuelles possibilités de catastrophes climatiques, dues à l'utilisation de combustibles fossiles. Les discours sur les variations climatiques sont issus essentiellement des pays industrialisés, anglo-saxons en particulier, qui tentent d'imposer au reste de la planète une réduction des consommations énergétiques qu'ils sont les premiers à ne pas respecter. Bush II vient d'ailleurs d'annoncer le renoncement des États-Unis à réglementer les émissions de CO2 (AFP, 14 mars 2001).
On sait aujourd'hui que ces pays ont favorisé la guerre du Golfe puis montré aux saoudiens des photos satellites truquées afin d'obtenir leur accord pour héberger une importante force militaire US sur leur territoire. Le principal but de la guerre du golfe était en fait de permettre le maintien d'une force militaire occidentale permanente dans cette région du monde qui recèle plus de la moitié des réserves connues du pétrole de la planète.
Alors, ce discours absurde sur la dégradation climatique dont on limite la responsabilité aux seuls combustibles fossiles, ne serait-il, à l'instar de la guerre du Golfe, des photos satellites truquées et de l'embargo pétrolier contre l'Irak, qu'une arme économique, géopolitique et géostratégique ?

Celui qui possède l'énergie dispose du pouvoir, la guerre finale pour le pouvoir et l'énergie a commencé. Elle se fera au détriment des pauvres, non seulement des pays du tiers-monde, mais aussi des populations à modestes revenus des pays industrialisés ; la guerre des classes par l'énergie au détriment des plus faibles et du plus grand nombre pour satisfaire les délires paranoïaques d'une petite minorité de privilégiés. Le tout étant orchestré avec la collaboration naïve des écologistes, qui n'ont pas encore compris à quel point ils servaient les intérêts du lobby nucléariste. Avec leur discours antinucléaire tout aussi incohérent que non crédible et inefficace, ils ont réussi à anéantir en quelques années un quart de siècle de dures luttes contre cette fausse solution énergétique, quantitativement minoritaire, porteuse d'un risque considérable et sans aucune solution scientifique acceptable pour ses déchets. L'écologie peut devenir finalement une arme redoutable contre les pauvres au profit des privilégiés ? La stupidité humaine possède cet aspect profond et insondable qui ne cesse de nous désarmer.

Claude Boyer,
lettre d'information n° 86 janvier-mars 2001,
du Comité Stop Nogent-sur-Seine.

* Réserves ultimes d'énergies fossiles : charbon et lignite 3400 Gtep (milliards de tonnes d'équivalent pétrole), pétrole conventionnel 295 Gtep, gaz naturel 420 Gtep, bruts lourds et schistes bitumineux 525 Gtep, source Epure, octobre 99, EDF division recherche et développement. En comparaison l'uranium c'est 167 Gtep source CEA Informations utiles 1999.

** 617 millions de tonnes d'équivalent pétrole de kWh nucléaire contre 8509 Mtep d'énergie primaire "commerciale" d'après CEA Mémento sur l'énergie 1999. Avec 400 térawattheure d'électricité nucléaire brute EDF comparé au 2400 TWh de production nucléaire mondiale selon CEA Elecnuc - Les centrales nucléaires dans le monde, la France produit un sixième de l'électricité nucléaire.

*** Selon le CEA, publication citée ci-dessus, 1 kWh hydroélectrique est dit PCI (pouvoir calorifique inférieur), soit 85,7 grammes de pétrole (aussi pour le système international), 1 kWh nucléaire est dit PCS (pouvoir calorifique supérieur) en vaudrait 222 grammes de pétrole (aussi pour les pays nucléarisés de l'OCDE).

Lire :

- "Des fraises à Noël à Liège en 1116 et des figuiers à Cologne vers 1200...", La Recherche n°321, juin 1999, en PDF.
Partager cet article
Repost0
22 février 2008 5 22 /02 /février /2008 09:16
ci dessous compte rendu d'une action de prpagande d'ATAC 26-07

jeudi 21 février 2008 (14h51) :
Blocage de la centrale de Cruas, soutien aux grèvistes de la faim

Ci-dessous le compte-rendu de l'action de blocage de la centrale de
Cruas par un membre du comité de soutien. Mais auparavant, quelques
infos pour résumer le problème :

Lors d'un changement de sous-traitant entre boîtes qui interviennent
sur le site nucléaire de Cruas-Meysse (suite à des appels d'offres
réguliers qui précarisent la situation des travailleurs non-EDF du
site), un certain nombre de salariés n'a pas été repris. Jetés comme
des kleenex !

La lutte a permis de faire reculer la boîte, ESSOR (du groupe
Freyssinet-Vinci), le dossier est arrivé sur le bureau de Borloo,
mais deux salariés restent quand même sur le carreau : un
syndicaliste CGT animateur des luttes dans la première boîte (la
CIME), et une salariée qui a joué un rôle déterminant dans la bagarre
pour le réemploi de ses collègues.

Par solidarité avec leurs 2 camarades, 9 salariés (dont 8 finalement
réembauchés et 1 des licenciés) se sont mis en grève de la faim
depuis maintenant 9 jours afin de refuser ce règlement de compte anti-
syndical et que tous soient réembauchés par ESSOR.



A Cruas, ce jeudi matin, nous (le comité de soutien) étions en nombre
suffisant pour nous lancer dans l'action de blocage de la centrale.
Les 9 grévistes de la faim se sont installés sur des chaises,
emmitouflés dans des couvertures devant les portes, et nous nous
sommes disposés autour pour distribuer des tracts et dire aux
salariés qu'il fallait qu'ils restent avec nous. Un seul a forcé le
barrage, c'était un cadre qui s'est fait copieusement insulté et
sifflé. Nous avons laissé entrer ceux qui faisaient partie de
l'astreinte, leur passage avait été prévu et organisé. L'ensemble des
salariés du site, solidaires, sont restés massés devant l'entrée.

Vers 8h, il y a eu afflux de nombreux manifestants (350 à 450
personnes) et notamment des élus de la région (les maires des
communes de Cruas, Meysse, Ancône, Baix, St Jean le Centenier, St
Bauzile, ainsi que François Jacquart, conseiller régional).

Les gendarmes, arrivés dès 6h du matin, ne sont intervenus que pour
régler la circulation. Un huissier est venu tard dans la matinée
constater le blocage, mais il n'y a eu aucun relevé d'identité. Le
directeur des RG a fait lui aussi son petit tour. Les dirigeants de
la centrale se terraient. Deux sont sortis en fin de matinée et se
sont rendus dans un local extérieur à la centrale elle-même. On
ignore à cette heure s'ils ont reçu la délégation d'élus qui les
attendait.

Il faut espérer que cette action réussie porte ses fruits. Cette
lutte est difficile, et le moral connaît des hauts et des bas : les 9
grévistes de la faim sont toujours très déterminés et très unis, mais
contrairement à ce qui était espéré et explicitement réclamé, la fédé
CGT Mines-Energie n'a pas appelé à une grève nationale de soutien sur
tous les sites nucléaires aujourd'hui et pour l'instant aucun date
n'est en vue.

Vers 11h30, le comité de soutien, en accord avec les grèvistes de la
faim, a proposé la levée du blocage. A ce moment, les salariés
d'Essor nous ont dit qu'ils prenaient le relais.


commentaires:
Attac comme pour les OGM répend le pacifisme  dans les luttes sociales.
A Cruas  une lutte  sociale de maintient d'emploi  avec comme mode d'action la grève de la faim (victimisation) est soutenue par les soeurs sociales ( Attac).
alors que la relance du programme nucléaire .
1)Par exemple on apprend dans le quotidien local  que la centrale
Georges besse 2 va bientôt  être installé les centrifugeuses.
2) on apprend d'autre part que Enrichment Technologie Compagny s'installe  dans le Tricastin, ça c'est la privatisation du nucléaire .
3) Les colpoteurs de la soumission volontaire continuent leur travail pour l'etat  capitaliste
Partager cet article
Repost0
15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 06:09

Terre de l'économie de marchés


http://www.terra-economica.info/IMG/jpg/00020_P4.jpg



Un grand titre barre la 3eme page du Dauphiné libérée le 14 fevrier 2007 . Petite introduction; Rovaltain est situé dans la zone qui jouxte la Gare TGV . Auparavant la région Rhône Alpes a déjà installé un hotel de bureau : L'INEEED  ( cheval de troie de la nouvelle économie écolos) dans la zone proche de la gare TGV

Le futur de la Drome est là!!!
A Rovaltain ECOTOXITRON
 Qu'est ce que c'est que ça disait le clown du cirque Zavata il y a de nombreuses années?
Nous préférons de parler d'un  clown et de ses propos  face au vomi verbal qui se déverse sur l'équipe du collectif Laboratoire.
Lisons courageusement le communiqué de presse.
ECOTOXITRON
Equipement  unique au monde . Il sera constitué d'un hall expérimental de 3000m2.composé d'écosysthème sous cloche de 2700 m2 de Laboratoire et 300 m2 de bureaux . Les toxiques  seront introduit dans l'air, l'eau ou les sols reconstitués.
L'animalerie
Elle sera composée de 600 m2 de zones contrôlées,de 700m2 de zones sans confinement , de 17 00 m2 de Laboratoires et de 200m2 de bureaux . Il n'en existe aucune de ce type en France. Elle sera dotée de moyens d'études d'animaux de laboratoires à sang chaud et froid.

Didier Guillaume président  communique:

"Ce projet s'inscrit comme une réponse concrète  au Grenelle de l'environement" .

Le monde industriel est présent également avec 4 poles de compétivités ( biopole: vaccins Minalogic : nanotechnologies , Axelera: chimie, trimatec : nucléaire )

Des moyens
 Le projet est porté par une volonté politique au-delà des clivages ; Cela donne des engagements financiers: 15 millions  d'euros pour la région , 15 millions d'euros  pour le département , 3,5 millions  d'euros pour Rovaltain, 3 millions pour l'Europe . Pour un projet qui tournera autour de 65,6 millions d'euros.
 Le reste par emprunt .

Ce projet, c'est le premier pas de la Drome dans le monde du futur . journaliste Brice d'hayon

information complémentaire : la Région  Rhône Alpes a nommé  Didier Jouve, vice- président du  conseil régional vert pour cordonner le Tout c'est à  dire l'INEED et Rovaltain. il ya quelque semaines une candidat verte au municipale de Valence a réclamé  pour  l'université de Valence la création d' un master de Traçabilité (RFID, Biometrie, puce électronique, TIC).

information compémentaire:Le pôle fonctionnera avec une équipe de résidente , chercheurs, ingénieurs  techniciens , un hotel à projets  capable d'accueillir des équipes de recherche ou des industriels. Il développera avec les universités de Lyon I et de Grenoble I, des formations initiales , Masters ou Doctorat et des formations continues pour doter l'industrie française d'experts..

Communiqué du collectif du Laboratoire:
 Voici, voilà quelques informations . nous publierons tout textes critiques sur ce projet de l'"après Grenelle". envoyer les textes au Laboratoire 8 place St jean  Valence
Partager cet article
Repost0
11 février 2008 1 11 /02 /février /2008 11:26

Depuis trois mois déjà que le SII ( syndicat interco de l'Isère ) réuni en assemblée  a

lancé un appel à la résistance concernant le personnel hospitalier en publiant le texte

suivant dans le journal de la CNT AIT : extrait: suivre le lien


http://topseveso.over-blog.com/article-13291890.html


A Valence le cloisonnement sectaire est tel que les simples revendication humaines

restent remisées dans les placards à balai

 

Le 14.01.08, lors des voeux du Ministère de la Santé, Thierry Amouroux, le
 Président du SNPI CFE-CGC a offert son bracelet d’identification à Roselyne
 Bachelot. La relation soignant-soigné c’est poser les problèmes éthiques là où
 une technostructure ne voit que des procédures techniques sécuritaires. Voici le
 courrier joint au bracelet :

Madame la Ministre


La direction de l’hôpital Saint Louis de l’AP-HP souhaite généraliser l’identification des


malades par des bracelets d’identité. Alors que l’on parle d’humanisation des hôpitaux,


du droit des malades, de la dignité des personnes hospitalisées, nous sommes


particulièrement choqués par une telle démarche, aussi nous sollicitons votre soutien.


Certes, cela peut être acceptable, au cas par cas, pour des personnes incapables de


décliner leur identité (nourrissons, déments), sachant qu’il ne peut y avoir de catégorie


particulière (une personne sénile ou un malade mental qui connait son nom n’a pas à subir


ce genre d’humiliation), mais que des décisions d’équipe sur une personne donnée.


Mais lorsqu’une personne hospitalisée est capable de décliner son identité, lui demander


de "s’étiquetter" revient à la nier en tant que personne, à lui faire quitter sa qualité de


"sujet, objet de soins", pour en faire un "objet des soins". Agir ainsi pose de réels


problèmes éthiques, et va à l’encontre de la démarche soignante.

.
Un bracelet d’identification n’est pas un objet neutre, car il renvoi à l’imaginaire du


marquage, variable selon l’histoire personnelle : le bracelet du prisonnier ou du délinquant


sexuel, renforcé par le fait que l’hôpital comporte lui aussi des caractéristiques


d’enfermement et de soumission à un personnel en uniforme (ne dit on pas toujours la


surveillante en parlant du cadre infirmier ?). Une personne a ainsi demandé à l’infirmière


si on l’obligeait à porter ce bracelet parce qu’elle était séropositive. la chosification est


renforcée par le fait que l’étiquette informatisée collée sur le bracelet comporte un


numéro d’identification et un code barre. Lors d’une réunion d’information dans la


cafétéria de Saint Louis, le cadre supérieur chargé du projet a même indiqué qu’à terme


on passerait le lecteur de code barre sur la poche de sang ou de chimiothérapie, puis sur


le bras du malade afin de lire l’étiquette du bracelet pour vérifier la compatibilité ! Peut on


imaginer que traiter ainsi une personne hospitalisée comme un objet de consommation ne


modifie pas la relation soignant /soigné ?


a) L’animalisation, un malade ayant ainsi indiqué à l’infirmière qu’il n’était pas un chien, et


qu’il était hors de question qu’on lui mette un collier avec son nom


.
b)Le marquage des camps de concentration Ce n’est qu’une anecdote, mais pour


l’infirmière qui rencontrait ce patient pour la première fois, cela a altéré durablement le


rapport de confiance, car une gêne s’était installée entre eux., particulièrement sensible,


dans la mesure où l’hôpital Saint Louis se trouve entre Belleville et le Sentier

.
Une jeune infirmière ne se posait pas de problème par rapport au bracelet : elle


lle appliquait la consigne de la direction. Jusqu’au jour où le vieil homme hospitalisé à qui


e demandait de mettre ce bracelet, avec son étiquette à code barre, l’a regardé, à


remonté sa manche, et lui a dit « Mademoiselle, je n’ai pas besoin de votre bracelet


et, j’ai déjà un numéro d’identification de tatoué ». Face à cet ancien déporté, elle a vécu


un grand moment de solitude. Elle n’a jamais pu reprendre en charge ce patient, car


quelque chose était brisé dans la relation soignant/soigné. Et pour elle, ce bracelet n’est


plus une simple procédure de sécurisation.


A travers ce cas concret d’éthique clinique, chacun peut constater que la technique


modifie la relation de soins. Même en dehors de l’aspect stigmatisant, le bracelet, induit


 un rapport de docilité, de contrôle, de soumission, qui va à l’encontre des valeurs du


soin. En mettant un bracelet, un patient ne peut plus être dans un rapport égalitaire avec


le soignant.


Qui plus est, c’est l’infirmière que l’on instrumente pour imposer ce bracelet, alors qu’au


contraire l’infirmière est là pour défendre la valeur et la dignité humaine du malade au sein


de l’univers hospitalier, en rappelant qu’il est en lui-même une fin, c’est-à-dire une


personne que l’on doit respecter, et non une simple chose (organe, pathologie), dont on


peut disposer. De part sa vision globale et ses capacités relationnelles, l’infirmière permet


au malade de conserver son humanité

.
Déjà en 2000, dans sa grande sagesse, le Directeur Général de l’époque avait préféré


retirer un tel projet, suite aux réactions des infirmières qui refusaient de mettre une


étiquette avec numéro et code barre au poignet des personnes hospitalisées, et à la


 condamnation des groupes de réflexion de l’Espace Ethique AP-HP

.

Aussi, conformément aux recommandations élaborées par les groupes de réflexion de

l’espace

Partager cet article
Repost0
7 février 2008 4 07 /02 /février /2008 23:22
Belgique : Il a été incendié un édifice de l'institut  de recherche
 Biotechnologie  médicale de l'université Hasselt dans la ville de Diepenbeek. Une inscription ALF  a été retrouvé sur un bâtiment à côté  des batiments incendiés

ci dessous images reprises de la TV.

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2008 4 31 /01 /janvier /2008 22:01

L'image “http://net-science.irsn.org/net-science/liblocal/images/images_DSR/pierrelatte2004_DEI_IRSN-R28-171.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.


On a trouvé tout çà :

I) Le 30 janvier, au centre de l'Epervière à Valence, la Criirad organise une

projection débat : exploitation des mines d'uranium au Niger par Areva



« En présence d'Almoustapha Alhacen, président de l'association nigérienne AGHIR IN MAN qui viendra, malgré les pressions, décrire les conditions d'exploitation des mines d'uranium dans son pays.

C'est pour alimenter nos centrales nucléaires que l'uranium est extrait à moindres coûts au Niger. Notre responsabilité est engagée. Ne fermons pas les yeux. »s

Interventions: Bruno Chareyron, responsable du laboratoire CRIIRAD, Xavier Renou, administrateur du réseau sortir du nucléaire, Cécile Chamberland étudiante ayant réalisé un stage au Niger.

Ce jour là donc, la soirée est organisée par la Criirad.





II)Voilà l'invitation du 31 janvier

INVITATION A UNE CONFÉRENCE DE PRESSE EXCEPTIONNELLE
à l’occasion de la venue en France d’Almoustapha ALHACEN, président de l’ONG nigérienne Aghir in Man.

Thème : “La France nucléaire et l’uranium du Niger”

Jeudi 31 janvier 2008 - 14h00
au Réseau "Sortir du nucléaire"
9, rue Dumenge 69004 Lyon
(à 500 m du métro Croix-Rousse)

Nous vous invitons à venir prendre connaissance des témoignages édifiants d’Almoustapha ALHACEN, de Bruno CHAREYRON et de Xavier RENOU.

Depuis 2001, tout l’uranium nécessaire au fonctionnement des réacteurs nucléaires français est importé, principalement du Niger. Mais dans quelles conditions s’effectue l’extraction de ce minerai ? A quel prix pour la santé des travailleurs et de la population, pour l’environnement et pour l’eau potable ? La France nucléaire n’est-elle pas menacée de pénurie d’uranium ? Le nucléaire n’est-il pas finalement une source d’énergie aussi menacée que le pétrole ou le gaz ?

Intervenants :
- Almoustapha ALHACEN, président de l’ONG nigérienne Aghir in Man (photo ci-dessus). Almoustapha ALHACEN, président d’Aghir in man, et par ailleurs salarié d’Areva, prend des risques pour venir nous informer. Son témoignage est de la plus grande importance, surtout en cette période de tensions sur la question de l’uranium.
- Bruno CHAREYRON, ingénieur, responsable du laboratoire scientifique de la CRIIRAD.
- Xavier RENOU, administrateur et porte parole du Réseau ''Sortir du nucléaire''.

JPEG - 12.8 ko



II) Voilà l'invitation du Mardi 5 février à 20h à la maison du Tourisme , réunion organisée par http://survie-isere.org


La face cachée des prises électriques : l’Uranium au Niger

5 février 2008

Lieu: Maison du Tourisme

14 rue de la République, Grenoble. Arrêt de tram "Hubert Dubedout, Maison du Tourisme" (lignes A et B)

Conférence- Projection le mardi 5 février à 20h, Maison du Tourisme (1er étage, escalier extérieur). Prix libre.

Roland Desbordes, président de la Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité (CRIIRAD)

Le nucléaire, une énergie propre ? En entendant ça, on pense souvent au devenir des déchets nucléaires.

Et en amont des centrales ? Le Niger est le premier fournisseur d’uranium pour la France, et ce n’est peut-être pas un hasard si la société nationale française Areva s’est récemment retrouvée au centre des accusations formulées par l’Etat nigérien contre la France, soupçonnée de soutenir les mouvements rebelles touaregs (tiens mais au fait, Elf, c’était pas une société nationale, aussi ??)
Quant aux conditions sociales et environnementales d’extraction d’uranium...

La CRIIRAD, unique contre-pouvoir face au lobby nucléaire en France, va vous faire regarder vos prises électriques différemment.

Cette conférence avait initialement été programmée le mercredi 5 décembre à 18 h au campus, dans le cadre de la quinzaine contre le pillage des matières premières africaines. Elle avait du être reportée en raison du blocage de l’université par le mouvement social étudiant.



La CRIIRAD , le Réseau sortir du Nucléaire et l'association Survie se font de la pub sur la situation dramatique des peuples du Niger. Aucun élément avancé sur la politique pro nucléaire d'AREVA qui assassinent des millions de personnes et qui font la richesse des villages nucléaires en France.

Voici ce dont  ils auraient pu parler ;de la présence de L'IRSN  sur les lieux  de Pierrelatte  et sazone

extrait du programme de recherche effectué depuis 2005

Présentation générale

Alpha-Risk, projet de recherche du 6ème PCRD est coordonné par le Laboratoire d’épidémiologie de l’IRSN (LEPID). Il a débuté en juillet 2005 pour 3 ans. Il compte 18 partenaires spécialistes de diverses disciplines (épidémiologie, dosimétrie, statistiques et modélisation) de 9 pays.

Le but de ce programme est d’améliorer la quantification des risques de cancer ou de maladies non cancéreuses associés aux expositions multiples externes ou internes (U, Pu, radon et ses descendants) en tenant compte de la nature des radionucléides et de la dose à l’organe. Il permettra de préciser les effets sanitaires pour des expositions chroniques faibles et étalées dans le temps. En particulier, l’analyse conjointe des données d’études européennes, chinoises et nord-américaines conduira à une meilleure estimation du risque de cancer du poumon attribuable aux descendants du radon dans l'habitat, en absence et en présence du tabagisme.

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents

Agenda

    dimanche 30 juin

15h à 16 h

accueil de familles de prionnier-e-s

discussion , infos et peites recettes

pour les proches de détenu(E)s...

- aides juridique

-participation à l'émission de radio Mega

du 22 juillet