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le blog du laboratoire anarchiste

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15 juillet 2008 2 15 /07 /juillet /2008 20:09
Texte du trac d'appel du rassemblement devant la préfecture:

Suite aux fuites d'uranium dans les locaux de la Socatri sur le site nucléaire de Tricastin le lundi 07 juillet, il est plus qu'urgent de réagir collectivement. Un rassemblement aura lieu le vendredi 18 juillet à 08h30 devant la préfecture de Valence dans la Drôme., là où élus locaux, députés, sénateurs, dirigeants du CEA et d'AREVA, associations locales, etc se sont donnés RDV pour faire le point...TRICASTIN .Nous ferons ce qui est nécessaire

De ''l'anomalie'' au cauchemar nucléaire !

Il est nécessaire de réagir suite aux fuites « accidentelles » d'uranium qui se sont produites sur le site nucléaire de Tricastin à Bollène le lundi 08 juillet dans les installations de la Socatri, filiale d'AREVA.
Nous serions bien naïfs de considérer ces fuites comme « accidentelles ». Dans un communiqué adressé à l'AFP le mercredi 09 juillet, la CRIIRAD (Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité) dénonce « une répétition des fuites à Tricastin au niveau des canalisations de rejet (avril et août 2007), des cuves de rétention (octobre 2007) et de la station de traitement de rejet (novembre 2007) ».
Elle souligne aussi « des violations répétées et très importantes des limites de produits radioactifs dans l'atmosphère par la Socatri, les rejets de tritium dépassant la limite d'un facteur 5 et les rejets de carbone 14 d'un facteur 42 » !
Même l'ASN (Agence de sûreté nucléaire) s'en mêle tout en minimisant les chiffres et en niant les conséquences sur l'environnement et les personnes. Ainsi, on a pu lire dans le Midi Libre du vendredi 11 juillet : « du fait de son ancienneté, la canalisation qui évacue les effluents liquides de Socatri a fait l'objet de fuites répétées en 2007; les effluents liquides en sortant de la station de traitement présentent régulièrement des écarts aux seuils de rejets chimiques; la Socatri avait dépassé de 5 % sa limite annuelle de rejet en carbone 14 gazeux en 2007... ».

Mais pour l'ASN, « tous ces écarts n'ont pas de conséquences sur les personnes et l'environnement », même si, contradictoirement, elle « considère qu'ils ne sont pas acceptables et demande à la Socatri plus de rigueur dans le respect de ses autorisations de rejets chimiques et radiologiques »... Si ces écarts ne sont pas acceptables, en quoi n'auraient-ils aucune conséquence sur les personnes et l'environnement ?..
Ainsi l'ASN a gentillement recommandé à la Socatri « de remplacer la canalisation au plus vite et d'assurer d'ici là une surveillance renforcée ; de mettre en service en 2008 une nouvelle station de traitement;
d'améliorer le processus de surveillance du rejet de carbone 14 afin d'anticiper l'atteinte de la limite autorisée »...
Le lundi 07 juillet, rien de tout cela n'avait été effectué par la Socatri. Au lieu d'imposer la fermeture de Tricastin pour sécuriser réellement le lieu, l'ASN a laissé faire en se contentant de formuler des recommandations de politesse à l'adresse de la Socatri, bafouant le « principe de précaution » dont les services de l'Etat sont pourtant si friands, mettant gravement en danger l'environnement et la vie des gens, contrairement à ce qu'en disent l'ASN et la Socatri qui ne jurent, au mieux, que par « le respect des seuils autorisés », comme si nous pouvions tolérer une dose létale minimum de produits chimiques et radioactifs dans l'eau du bain !

Aujourd'hui, l'ASN a beau jeu d'imposer à la Socatri la suspension d'une de ses deux stations de traitement à Tricastin. Question de crédibilité certainement, surtout « qu'une cuve fuyait toujours dans un bassin de rétention non étanche » le jeudi 11 juillet selon une dépêche de l'AFP Lyon.
Mais « don't panic ! » scandaient en coeur les responsables de la ''sûreté nucléaire''. Selon la dépêche AFP du mardi 08 juillet, « cet ''incident'' a été déclaré niveau 1 par l'exploitant en liaison avec l'autorité de ''sûreté nucléaire'', c'est à dire au bas de l'échelle des incidents nucléaires qui va de 0 à 7 », osait déclarer Catherine Dalverny, directrice de communication pour le site nucléaire de Tricastin.
Toujours dans la même stratégie de minimisation des faits, dans le Midi Libre du 09 juillet, le responsable de communication de Socatri Gilles Salgas déclarait qu'il était « inutile de sortir les calculettes. L'uranium se dilue facilement, des mesures de précaution ont été prises, rien d'anormal n'a été relevé sur les nappes phréatiques ». Et la préfecture du Vaucluse d'enfoncer le clou : « D'autres analyses seront réalisées, afin de lever les interdictions au plus vite » !

Pourtant le premier adjoint au maire de Lapalud Guy Soulavie déclarait dans le Midi Libre du jeudi 10 juillet avoir « lui-même travaillé sur le site, et qu'on sait que la pénétration de l'uranium dans les nappes phréatiques est extrêment lente »... Soulavie aurait-il vécu des circonstances similaires demeurées cachées au temps où il travaillait sur le site de Tricastin ? Ou peut-être des essais grandeur nature, comme les essais nucléaires français dans l'océan Pacifique ou ailleurs ?
Mais bon, « inutile de sortir les calculettes » pour reprendre Salgas. Mercredi 09 juillet cependant, d'après un article de Christophe Israël paru dans le Journal Du Dimanche de la même date, « il était impossible de savoir quelle quantité précise d'effluents uranifères s'était réellement déversée dans les rivières voisines.
De 30 m3 mardi soir, le volume a été revu à la baisse mercredi matin, un porte-parole de Socatri parlant de 6,25 m3... un autre de 18 m3 en fin de matinée... Chaque litre de liquide répandu contenant 12 grammes d'uranium pur par litre, le ''seuil normal autorisé'' ne devant pas dépasser 1 mg par litre, le volume total atteindrait tout de même 224 kg d'uranium dans l'environnement (360 kg selon l'AFP...). Rassurante , la préfecture du Vaucluse précise que ''seulement'' 74 kg se seraient écoulées dans les rivières, 150 étant restés sur le site de la société »...
Tout en sachant « qu'une cuve fuyait toujours dans un bassin de rétention non étanche » le jeudi 10, soit
trois jours après le drame, d'après les déclarations de l'ASN communiquées à l'AFP Lyon.
« Comment cela est-ce possible se demande judicieusement le journaliste du JDD ? Une précision qu'il est difficile de ne pas questionner avoue-t-il, alors même que l'ASN déclare de son côté ne pas pouvoir répondre précisément à la question de la quantité »...
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commentaires

M
ce rassemblement est appelé par qui?surement par le collectif du laboratoire
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