note: lelundi 26 fevrier à france inter Besancenot parle de Reynolds, mais pour s'étonner que le maire de Valence n'était pas là à empécher la sortie des camions de l'usine, j'ai cru mal comprendre, la lutte des employéEs et des ouvriers contre la fermeture de leur lieu de travail. Il me semble que la lutte contre le déménagement de l'entreprise est l'affaire des actifs de l'entreprise ( rappelons la lutte des ouvriers de Monetel grange les Valence, d'assemblée générale, de défilé à l'intérieur de l'usine et par des études de marché, ils ont combattu la logique capitaliste de fermeture d'un site jugé par les actionaires non rentable, à l'heure actuelle cette entreprise existe encore...) dans une lutte dans une entreprise les salariés combattent avec des alliés et en quoi le maire de Valence est un allié de la classe ouvrière de reynolds et même le député Labaume. Cette intervention de Besancenot est populisme et électoraliste et très dangereuse pour la crédibilité du combat , mis à part qu'il parle de Valence ( est ce une ville à vendre) poster vos commentaires. l'article ci dessous est tiré du blog de cliquer dessus
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Quand les délocalisations créent de l'emploi en France...
J'ai fourni dans Les nouvelles géographies du capitalisme quelques chiffres relatifs à ce dernier point. J'ai complété un peu sur le blog avec des données 2003 sur l'Europe. J'actualise ici grâce aux documents disponibles de la Banque de France :
Le premier pays "non développé" attirant des IDE français est la Pologne. Elle pèse 1% de l'ensemble des IDE français. Suit le Brésil, avec 1% également. La Chine est assez loin derrière, avec moins de 0,5% de l'ensemble. Les 10 premiers pays de destinations, tous des pays industrialisés, pèsent plus de 80% de l'ensemble.
D'autres tableaux/calculs montrent que 60,5% des IDE français vont dans l'UE à 15 fin 2004, 28,4% dans les autres pays industrialisés et seulement 2,2% dans les PECO10 (8,5% dans le reste du monde). Difficile de croire après ça à un déménagement massif de l'activité économique localisée en France vers les pays en développement.
Est-ce nécessairement une bonne chose? Pas si sûr :
* une bonne part des IDE à l'étranger ne vise pas à rationnaliser le processus productif, mais à accéder à une nouvelle demande. Le faible engagement des entreprises françaises en Chine par exemple peut être considéré comme pénalisant, s'il empêche de prendre position sur un marché aux perspectives prometteuses,
* et ce surtout si on garde en tête le résultat qui commence à émerger de certaines études récentes (accès limité pour certaines études) : les entreprises qui s'engagent à l'étranger crééent plus d'emplois dans leur pays d'origine que les entreprises ne s'engageant pas à l'étranger.