Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : le blog lelaboratoire
  • : Le blog du laboratoire anarchiste est un blog actif a propos de l'actualité sociale
  • Contact

Pour nous contacter

Le laboratoire Anarchiste
8 Place st Jean
26000 Valence

envoyer vos suggestion

sur:

new:c.l-v@hotmail.fr

rappel envoie aucun message à

le laboratoire@no-log.org


 


Bibliothéque  de prêt

infokiosques
le mercredi de  16h30 - 19h

Accueil/infos SIAD-AIT
vendredi toutes les deux semaines

de  17h30à19h

Emission radio Labo
sur radio Mega
99.2FM
lundi en direct
18h15 - 19h
rediffusion:
jeudi de 9h à  9h 45
http://radio-mega.com
04 75 44 16 15

Recherche

Texte Libre

La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

Archives

le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 18:45

 

Pour expliquer un peu plus la situation je mets en ligne les deux rapportssoit: fondation Abbé Pierre et  celui de l'observatoire samu social  . on a participé à une journée sur le logement à valence le 12 /05/11.Pour nous C'est ce capi­tal en sym­biose avec les nou­vel­les formes de l'État (réseau, ges­tion­naire du social, par­te­naire) qui assure l'unité de cette société dans ce que nous appe­lons un pro­ces­sus de tota­li­sa­tion du capi­tal. L'arti­fi­cia­li­sa­tion de la vie par la génétique vue comme per­fec­tion­ne­ment des espèces est le pen­dant de la fic­ti­vi­sa­tion dans l'écono­mie et la finance. Elle pro­duit une vérita­ble révolu­tion anthro­po­lo­gi­que dans le sens où la sub­jec­ti­vité des indi­vi­dus est main­te­nant intérieu­re­ment déterminée. Par exem­ple, les besoins sont aujourd'hui pro­duits, ce que le jeune Marx ne pou­vait anti­ci­per en avançant l'idée de leur caractère illi­mité . Mais tout cela ne peut se dévelop­per que parce que la tech­ni­que est deve­nue la base de toute objec­ti­va­tion de l'acti­vité à tra­vers une idéologie matérialisée. Et la « société capi­ta­lisée » s'est incor­porée ce système tech­ni­que33. Elle fonc­tionne en « temps réel » comme nous le rap­pelle son cons­tant dis­cours et elle est inca­pa­ble de penser ses besoins en dehors de cette acti­vité techno-scien­ti­fi­que qui semble pour­tant n'avoir pour but que sa repro­duc­tion accélérée. Elle est donc aussi auto-référen­tielle que l'acti­vité boursière ! Elle ne fait que tenter de résoudre les problèmes qu'elle crée, mais sans s'inter­ro­ger sur le sens ou la fina­lité de son dévelop­pe­ment. Tout l'appa­reillage « super­struc­tu­rel » qui avait accom­pagné ce qui a été appelé communément « la société indus­trielle », avait permis de dis­tin­guer jus­te­ment formes et système. Ainsi, cer­tains dis­tinguèrent État et société civile (Hegel et Marx), d'autres, vie privée et vie poli­ti­que (H. Arendt), d'autres encore société démocra­ti­que et système capi­ta­liste (Castoriadis). Attardons-nous un peu sur cette dernière différen­cia­tion : « Un régime ne se définit pas essen­tiel­le­ment par son écono­mie mais par la théorie poli­ti­que : les régimes capi­ta­lis­tes sont des oli­gar­chies mais si on parle des sociétés occi­den­ta­les on ne peut pas dire qu'elles sont pure­ment capi­ta­lis­tes sinon elles seraient tota­li­tai­res in Temps critiques 2008 lien


Selon le rapport 2011 de la fondation Abbé Pierre sur le mal-logement, la France compte 3,6 millions de personnes non ou très mal-logées. 133.000 personnes sont sans domicile fixe, et, en janvier dernier, 33.000 personnes dormaient dans un endroit non-prévu pour l’habitation. Directeur des études à la fondation, Christophe Robert évoque une «explosion de la zone grise du logement», tous ces lieux habités alors qu’ils ne devraient pas l’être. Depuis dix ans, caves et parkings deviennent des «amortisseurs de crise», de nouveaux «logements» pour les sans-abri.

Conséquence de la crise et de l’explosion du coût du logement, de nouveaux publics ont d’ailleurs émergé. Familles monoparentales et/ou d’origine immigrée, femmes victimes de violences conjugales, jeunes exclus et retraités pauvres sont désormais les plus à même d’avoir recours à un hébergement d’urgence. Sans compter qu’en dix ans, les expulsions locatives ont augmenté de 50 à 100%, selon Christophe Robert.

Les chiffres de l’Observatoire du Samu social parlent d’eux-mêmes: en 2010, le nombre de personnes membres de familles hébergées en urgence (11.200) dépassait le nombre de personnes isolées (10.300). Aujourd’hui, «55% des demandes proviennent de familles monoparentales», détaille Emmanuelle Guyavarach, directrice de l’Observatoire. «On est loin de l’image du sans-abri, homme seul et isolé âgé de 35 à 45 ans. Dès 2005, les demandes de familles à la rue ont explosé. Le souci, c’est qu’on ne les voit pas


COMMUNIQUE Paris le 22 juillet 2011

Apparu assez de promesses, des actes ! 7e jour au “camp des sans logis ”, square Boucicaut métro sèvres babylone Familles et personnes à la rue = violence sociale ! Marche SAMEDI 23 juillet, RV à partir de 14H , Passerelle Léopold Senghor (métro Solférino) A l’appel d’associations et organisations et du collectif “URGENCE, UN TOIT !” Une délégation du square Boucicaut est reçue à 11h ce matin par le ministère du Logement La démission de Xavier Emmanuelli, conjuguées à la mobilisation des associations institutionnelles, des salariés du SAMU social de Paris, des sans logis et mal logés du DAL et du CDSL, ont obligé Benoist Apparu à monter au créneau. Il n’a fait aucune annonce nouvelle, et garde le cap, c’est à dire les mesure d’austérité en matière d’hébergement, et le développement annoncé depuis 2009 du SOLIBAIL. 5000 solibail étaient annoncés pour 2010, aujourd’hui, il n’y en a actuellement que 1500, et Apparu a fixé l’objectif en fin d’année à 4000, soit 20% de moins. L’été commence mal, mais ce n’est rien au regard de ce que vivent les familles avec enfants, les personnes vulnérables, le plus souvent à bas revenus, et celles qui sont déjà dans la rue et ont commencé à mourir à petit feu ! Les faits sont incontestables : - Il y a baisse du nombre de place hôtelière, c’est ce que dit la circulaire du préfet envoyée au SAMU social de Paris, le 26 avril : il commande de ne plus prendre de nouvelle personne, sauf si deux autres quittent l’hôtel (comme pour les fonctionnaires) et de n’accorder des nuités qu’à titre exceptionnel, c’est à dire pour une seule nuit. - Le 115 est saturé ! c’est ce que dit un SMS envoyé lundi par la Préfecture de région au DAL, pour expliquer qu’il n’y a pas de place pour accueillir 4 familles avec enfants et 3 femmes seules à la rue. - Aujourd’hui, l’urgence sociale n’est plus assurée, et tout l’été, le nombre de personnes à la rue va augmenter si l’Etat ne met pas en place des moyens supplémentaires d’hébergement. La crise du logement s’est aggravée, le nombre d’expulsions à augmenté, les loyers, les charges dans le parc privé sont devenus inaccessibles au ménages modestes. En dehors des HLM saturés de demandeurs, de la loi de réquisition , du SOLIBAIL et de l’hébergement hôtelier, tous contingentés par la collectivité publique, quelle solution existe ? Les marchands de sommeil, la rue, les bidonvilles.... Mais aussi la baisse des loyers et la taxation de la spéculation immobilière et foncière. Nous demandons un plan d’urgence et le respect et l’application des lois :

* L’hébergement inconditionnel décent, adapté et durable de toute personne à la rue, * Le relogement des prioritaires DALO, dans les délais, et un programme de rattrapage sur 6 mois pour les 20 000 prioritaire DALO non relogés en ile de France, laissés pour compte par l’Etat et le Gouvernement, dont les 300 familles du square Boucicaut * Un grand plan de mise à disposition ou réquisition de logements et bureaux vacants appartenant aux grands propriétaires publics et privés, pour tenir ces objectif à moindre coût et dans des délais rapides. * L’arrêt des expulsions sans relogement, la réalisation massive de logements sociaux accessibles, la baise des loyers et des charges. ________________________________

COMMUNIQUé du 20 juillet :

5e jour au “camp des sans logis ” au square Boucicaut

Familles et personnes vulnérables à la rue = violence sociale ! Pour quelques dizaines de millions d’euros d’économie, le Gouvernement a décidé d’abandonner à la violence et la brutalité de la rue, ou des marchands de sommeil, des milliers de familles, de femmes, de personnes invalides, de personnes vulnérables, sans considération pour l’obligation qui lui incombe d’accueillir sans condition préalable toute familles et personne à la rue. A l’heure où les expulsions locatives battent leur plein, où la crise du logement, s’étend, cette décision du Gouvernement qui commence à rendre ses effets néfastes, est meurtrière : la rue tue en quelques années. Putôt que d’appliquer les lois, telles que l’obligation d’accueil des sans toit, le relogement des prioritaires DALO, ou la loi de réquisition, et de mettrte en place les moyens financiers adéquats, le gouvernement stigmatise et avantage les plus riches. Depuis samedi, le DAL, avec le soutien notamment des salariés du SAMU social, a installé un “camp des sans logis et des DALOs” dans le square Boucicaut, à Sèvre Babylone (sous le Bon marché). Environ 150 familles sans logis, à la rue, hébergées précairement ou en instance d’expulsion campent chaque jour, et se relaient malgré la pluie. Toujours en attente d’un rendez vous avec Benoist Apparu, les familles demandent leur relogement conformément aux lois de République. 8 familles totalement à la rue, dont 5 avec enfants (parmi lesquelles 2 mères isolées), et 3 femmes seules, dorment depuis plusieurs nuits dans les bureaux du DAL, faute de solution d’hébergement durable permettant d’aller au travail et dans l’attente d’un relogement. Dans la journée, elles rejoignent le camp des sans logis installé chaque jour de 11h à 21h. Ce soir à 18h, Mrg gaillot, la Fondation Abbé Pierre, et les travailleurs sociaux du 115 se joindront au rassemblement quotidien, suivi d’un repas solidaire. Les sans logis du Comité des Sans Logis (CDSL) ont rejoint le campement.

Rassemblement de solidarité chaque soir à 18h, sur place. Pour :

* le respect de l’obligation d’accueil inconditionnel de toute personnes à la rue, et les financement nécessaires * le relogement des prioritaires DALO, dans les délais fixés par la Loi * L’application de la loi de réquisition * L’arrêt des expulsions sans relogement * La réalisation massive de logements sociaux

Un toit c’est la Loi !

Partager cet article
Repost0

commentaires

Articles RÉCents

Agenda

    dimanche 30 juin

15h à 16 h

accueil de familles de prionnier-e-s

discussion , infos et peites recettes

pour les proches de détenu(E)s...

- aides juridique

-participation à l'émission de radio Mega

du 22 juillet