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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 12:36
Adresse aux psycho trucmuche qui vont se réunir le 20 mai à Valence pour colloquer sur " la violence à l'adolescence"
"Taisez vous, ne dites pas celà, vous me feriez bondir de ma peau tout écorché"


La parole du père de Julien entendu sur france culture(les pieds sur terre) m'a défénitivement écorché au travers  des fils d'acier du social dominant

Ce qui me fait vivre passionément et me boulverse encore, c'est l'antinomie essentiel, la querelle antique entre le plus grand nombre  qui délégue son autorité et ceux qui tâchent à préserver leur liberté d'examen:

BRAQUONS L’EXISTANT

Nous n’attendons plus rien de cette société. Ce qu’elle nous impose nous dégoûte ; ce qu’elle nous offre ne nous intéresse pas. Nous ne voulons plus succomber à la routine du travail pour gagner quelques miettes en échange de notre obéissance ; nous ne voulons plus avoir comme seuls rêves ce que la télévision nous montre.

Ils nous ont déjà tués des milliers de fois. A l’école, où ils nous ont inculqué que suivre le troupeau est mieux que de créer obstinément son propre chemin. Au travail, où les rythmes de la production et les exigences de l’argent étouffent le battement de nos cœurs qui aspirent à la liberté. A la maison, où les antidépresseurs et la tradition familiale nous noient dans l’habitude de la résignation. En prison ou centre fermé, où la société nous confirme que nous sommes indésirables. A l’église, la mosquée ou la synagogue, où la promesse d’un paradis en échange d’une morale autoritaire fait oublier que c’est que dans le présent que nous vivons. Cette société aime la mort et refoule la vie.

Cette société tient tout le monde en laisse; la seule différence, c’est la longueur. Nous ne sommes pas de ceux qui se battent pour un collier moins serré, un salaire plus élevé, une police moins brutale, des politiciens et des patrons plus soucieux et honnêtes. Nous voulons simplement ce que tout être tenu en laisse devrait avoir à cœur : nous voulons la couper, foutre le feu à la cage, écraser tous ceux qui nous tiennent ou voudraient nous tenir en laisse.

Ce déchaînement de la passion pour la vie n’est pas un grand moment final à attendre patiemment ; il est quotidien et s’intensifie à mesure qu’il incite et se diffuse. Peut-être est-il parfois confus, ne sachant pas toujours où frapper pour briser les chaînes de l’esclavage et de l’adhésion, mais il est vivant. La révolte, ce cri de vie contre une société de morts, s’exprime des milliers de couleurs d’un arc-en-ciel : des attaques contre les polices qui quadrillent les rues aux atteintes à la sacro-sainte propriété, des sabotages de structures de la domination comme les banques, les intérims, les supermarchés, les institutions en tout genre aux refus clairs et nets de se laisser contrôler, humilier, enrégimenter.

La révolte ne relève pas du simple dégoût, mais parle aussi de joie. La joie d’affirmer que malgré tout, nous sommes vivants. Que malgré l’aliénation régnante, nos chemins de révolte se croisent encore et que les possibilités de tisser des liens de complicité ne sont jamais entièrement anéanties.

Dans la fureur de l’action, nous forgeons, petit à petit, nos rêves d’un monde sans maîtres et sans esclaves. L’attaque est nécessaire car elle crée des fissures, mais ce sont les désirs qui sapent l’édifice social.

Que souffle le vent de la liberté.

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