Nous tenons à rappeler que cette série d'articles sont issus d'une enquête journalistique
refusée par différent journaux français .
Résumé du chapitre précédent, Francesco Fonti collaborateur de police ( repenti)depuis 1994
Francesco Fonti, ancien membre de la ‘Ndranghetta, la mafia calabraise, aurait fait couler ces bateaux.Selon les Llyods , compagnie d'assurance en 30 ans 25 bateaux coulés dans les eaux italiennes ( soit la méditerranée principalement)
Le substitut du procureur de la Reggio Calabria Francesco Neri lance sur les traces des navires disparus un groupe d’enquêteurs de la gendarmerie, de la police financière. La marine est aussi impliquée en la personne du capitaine de corvette Natale de Grazia. Le pool étudie les trajectoires des navires, estime la durée de leur voyage et la compare avec la réalité, compare encore les cargaisons déclarées et les cargaisons assurées. Et quelque chose n’est pas claire. Le pool poursuit les recherches, conduit des interrogatoires et des entretiens. Justement le 12 décembre 1995, l’équipe fait route pour la Spézia afin d’entendre de nouveaux témoignages. Mais, Natale de Grazia n’arrivera jamais au nord de l’Italie. Cet homme de 38 ans, en pleine forme physique, meurt d’un arrêt cardiaque et circulatoire. Aucune contre-autopsie ne sera autorisée. La mort du fer de lance de cette enquête sur le trafic des déchets toxiques et radioactifs donnera un coup d’arrêt au processus. L’enquête sera ensuite ballottée de procureur en procureur.
D’autres morts jalonnent la route des « navires des poisons », loin des côtes italiennes cette fois, en Afrique. Ilaria Alpi, journaliste de la Rai et son opérateur, Miran Hrovatin, enquêtaient sur les trafics internationaux de déchets et d’armes. Le 20 mars 1994 ils sont tués à Mogadiscio, Somalie. Un coupable est trouvé et condamné, mais les commanditaires du double meurtre restent dans l’ombre. Ilaria Alpi venait de quitter Moussa Bogor, sultan de Bosaso, qu’elle avait interviewé pendant plusieurs heures. Les films de cette interview arriveront tronqués à la rédaction de la Rai à Rome. Arriveront aussi de longs plans de la route Garoe-Bosaso. Bosaso, dont le port fait face au golfe d’Aden terrain d’actions de pirates. Pourquoi Miran Hrovatin a-t il filmé cette route ? Quels véhicules y circulaient? Que transportaient-ils ? Les fragments de film gardent les mystères de cette route construite grâce aux fonds italiens de la coopération. La coopération italienne a aussi offert de nombreux bateaux. Des bateaux qui souvent transportaient des armes. Ilaria Alpi avait interviewé des membres d’équipage d’un de ces bateaux. Un autre film morcelé.
Flash back. Fin des années 80, Somalie. Le régime de Siad Barre entre en crise et l’attention des trafiquants se
pose sur ce pays, proie facile pour un échange de mauvais procédés : la possibilité d’enterrer les déchets contre de l’argent ou des armes.
Verra t'on apparaitre dans cette enquête Silvio Berlusconi, frère numéro 1 816 de la loge antirépublicaine et putschiste P2 ?
Il avait donné le nom: le Cunsky et l’endroit où le bateau gisa avait donné le nom: le Cunsky et l’endroit où le bateau gisa né le nom: le Cunsky et l’endroit où le bateau gisa