Le communiqué de la CNt 86 est doublement une honte :
- Il ne parle que de provocation
- il ne met l'accent que sur "son" militant qui est "innocent".
Les militants de la cnt 86 se rangent dans le camp du contrôl social. (avec ce communiqué)un associé du Laboratoire ( membre du collectif solidarité prisonnier de valence)
"Samedi 10 octobre un certain nombre d’individus ont instrumentalisé une initiative publique dite « anti-carcérale », prévue autour d’une manifestation et d’une soirée débat-concert. Ils ont imposé dans l’après-midi du 10, des formes spectaculaires de violence dans les rues de Poitiers.
Dans la soirée la police est intervenue au « 23 », espace culturel alternatif, où devaient se tenir débats et concerts, procédant à un contrôle d’identité mais aussi à l’arrestation de Samuel, militant de la CNT : Simple spectateur de la manifestation dans l’après-midi, comme d’autres militants d’autres organisations poitevines ayant pignon sur rue.
Lundi, Samuel et d’autres sont passés en comparution immédiate devant le tribunal de Poitiers. Dans l’intervalle le ministre de l’intérieur a demandé que la « justice sanctionne et durement ». On peut s’étonner, sur la base de la séparation des pouvoirs en démocratie, qu’un ministre de l’intérieur fasse pression sur des juges pour autre chose que rendre justice sur des bases sereines, en s’appuyant sur des faits.
Pour Samuel nous savons que ce jeune homme de 20 ans n’a en rien participé aux événements de l’après-midi, il en est sans doute de même pour d’autres condamnés dont il apparait très clairement qu’il s’agit de boucs émissaires.
Notre syndicat, qui se bat sur le terrain économique et social, condamne toute forme de violence autoritaire, qu’il s’agisse de la politique du bâton ou de la matraque. Notre syndicat apporte tout son soutien à Samuel et ses proches."
UL CNT Poitiers
Le mardi 13 octobre 2009