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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 10:08

Le totalitarisme économisciste n’est plus en mesure de gérer une société


d’êtres humains.

L’économie a définitivement divorcé de l’humain, c’est pourquoi  la guerre civile devient la condition nécessaire à lagestion finale de son agression criminelle contre la vie et la nature.

Celui qui pense obsessionnellement à l’apocalypse accepte en réalité la thèse du système spectaculaire qui banalise et généralise l’état d’exception comme la condition normale de la société. En réalité,les guerres sont toujours barbares, seule la révolution sociale est civilisée.L’humanisation du monde ne passe pas par la guerre civile  et c’est

seulement en anticipant le moment où nous larguerons les amarres que cet absurde conflit entre prolétarisés sera évitable. Il n’y a pas de temps à perdre, il faut s’acheminer  sans retard vers une autonomie croissante,

mais on ne prépare pas le départ en prophétisant l’inéluctable approche de  la catastrophe. Le seul intérêt de la dénonciation de la catastrophe imminente est dans ce qui est mis en œuvre pour l’éviter. 

Il est malheureusement plus facile et rentable, dans l’économie des rôles et de la misérable consolation qu’ils nous concèdent, de faire référence à la totalité abstraite du mythe et à la macabre, rassurante et obtuse

opposition physique à un ennemi totémique décrit comme une armée à laquelle se confronter militairement, dans l’abstraction virtuelle de discours vide de joie de souffle et de sperme. 

Joie subjective dans un semblable  horreur individuelle et collective ?

Voici dénoncé l’horrible péché de présomption  de la pensée Vanegeim !

Honte et scandale, crime et châtiment ! En avant compagnons, le grand parti… 

Pour tomber dans l’abîme nous n’avons pas besoin d’aide,[ .......] Quand on meure, dans tous les cas, on meure seul. 

Ce qui vaut pour l’instinct de mort est valable pour le réflexe de vie : ont peut en parler sans fin, mais les deux tendances ont de bonnes raisons d’exister. L’accumulation variable du contexte social, caractériel et émotionnel de chacun et de tous fait en sorte qu’une des deux impulsions se manifeste ponctuellement, entre le vécu et le non vécu,

comme dominante. Du moment que la mort est  indubitablement mieux cotée en bourse que la vie, la réponse consciente  de nôtre JE aux sensations qui nous traversent et conditionnent nôtre caractère est un

élément fondamental de la théorie qui se vérifie dans le faire, quoique contradictoire, et encore plus dans le dire, quoique cohérent. C’est dans ce grand chaudron émotionnel que surgira ou se bloquera définitivement, dans son devenir boiteux, l’être social de l’homme avec sa volonté de vivre. 

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 13:42
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Lu sur PMO .  On publie ce texte car SYLVIA et COSTA et BILLY  se sont fait arrêter pour transport d'explosifs, d'après l'accusation ceux  -ci étaient  destinés à faire un  attentat contre IBM Zurick . Solidarité avec SYLvia et Costa et Billy( lire)

texte de PMO:

 

Un matin, dans Le Monde, une pleine page d’IBM "pour une planète plus intelligente". Puis de multiples placards au fil des mois, des journaux et magazines, développent ce slogan en longs textes programmatiques par thèmes - la ville, les transports, l’entreprise, la santé, etc.- et vous vous rendez à l’évidence : IBM fait campagne pour un projet techno-étatique global.

Si vous avez quelques réflexes, un peu de curiosité, de sensibilité à la question, vous tâchez de comprendre ; vous remontez la trace d’International Business Machines. Éventuellement vous redécouvrez une vérité énoncée en 1943, lorsque IBM collaborait de toute son ardeur et de toute son expertise à la "solution finale" : "L’ensemble des citoyens du monde est sous la coupe d’un monstre international." Mais encore ?

IBM, à l’origine de l’essor des nanotechnologies grâce à l’invention, en 1972, du microscope à effet tunnel dans ses laboratoires de Zürich, travaille maintenant à la numérisation du monde grâce aux puces, capteurs et connexions rendus possibles par ces mêmes nanotechnologies. Un projet de pilotage du monde-machine (cybernétique), qui complète celui de l’homme-machine sous implants électroniques. Bref IBM travaille à la société de contrainte.

Si la police est l’organisation rationnelle de l’ordre public, et la guerre un acte de violence pour imposer notre volonté à autrui, cette rationalisation et cette violence fusionnent et culminent dans la technologie, par d’autres moyens. Le nanomonde, ou techno-totalitarisme, est l’une de ces vérités qui ne peuvent se regarder en face. Peut-être parce que ceux qui s’estiment au fait, militants, journalistes, scientifiques, croient aussi n’y rien pouvoir ; et donc ils parlent d’autre chose pour s’étourdir, faire diversion et sauver la face.

Habitant Grenoble, nous n’avons pas ce loisir. C’est ici, en ce moment, que le Musée Dauphinois présente une exposition luxueuse et retorse, à la gloire de Vaucanson et de l’homme-machine, "augmenté". C’est ici qu’IBM s’est implanté en 1967, dans les locaux de l’Institut de Mathématiques Appliquées (IMAG) et s’acoquine aujourd’hui avec le Commissariat à l’Énergie Atomique, dans le plan Nano 2012. C’est Michel Destot, maire de Grenoble, ancien ingénieur au CEA, qui contribue au projet d’IBM de "planète intelligente" et fait l’apologie de la cité-machine de Singapour. Ce papier était en cours de rédaction quand nous avons appris l’arrestation en Suisse de trois anarchistes accusés d’avoir voulu faire sauter un laboratoire d’IBM, à Zürich. Nous ignorons leurs motifs et le détail des accusations, mais une chose reste sûre à nos yeux : quels qu’ils soient, ces révoltés ne se sont pas trompé de cible.

(Pour lire le texte intégral, cliquer sur l’icône ci-dessous.)


IBM société de contrainte
Version prête à circuler
254.8 ko

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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 07:51

«Le corps de Jon Anza est bien celui qui était conservé depuis le mois de mai 2009 à la morgue de Toulouse. L'identification formelle de Jon Anza a été établie jeudi soir grâce à ses empreintes digitales, confirmant les fortes présomptions que nous avions» a annoncé hier la procureure de Bayonne, Anne Kayanakis, dans une salle du Palais de Justice, bondée de journalistes. En majorité venus d'Outre-Bidassoa.

Accompagnée de Patrick Léonard, chef de l'antenne de la PJ de Bayonne, resté pratiquement silencieux durant toute la conférence de presse, la procureure visiblement tendue a précisé à maintes reprises que «cela n'avait pas fonctionné et qu'une enquête serait diligentée pour déterminer pourquoi la circulaire de recherches et les demandes de réquisition effectuées dans les hôpitaux et notamment, celui de Purpan ont été négatives.» En clair, selon la procureure, lorsque la PJ demanda aux hôpitaux si un patient correspondait au signalement de Jon Anza, la réponse fut non.

Rappel des faits et chronologie

Anne Kayanakis a indiqué que le 29 avril 2009 vers minuit, Boulevard Strasbourg à Toulouse, «des policiers municipaux observent un homme penché sur une jardinière et qui est inconscient. Un massage cardiaque lui est prodigué par les Pompiers et le Samu avisés. L'homme reprendra connaissance, mais ne retrouvera plus sa conscience. Il sera orienté vers l'Hôpital Purpan, sans traces de violences apparentes sur le corps. Une main courante sera établie par les services de polices. L'homme non identifié est présenté comme mesurant 1M70, 40-45 ans de forte corpulence.»

La procureure qui dans un premier temps avait indiqué que l'homme qui n'avait pas de papiers d'identité était en possession de 500 euros et d'un billet aller-retour Bayonne-Toulouse dira dans un deuxième temps que la présence du billet de train n'apparaît pas dans la main courante. Cette personne toujours non identifiée décède le 11 mai et sera transportée à la morgue de l'Hôpital Purpan. Dix mois plus tard, continue la procureure, c'est-à-dire avant-hier, «une secrétaire de l'Institut Médico légal de Rangueil avise un collègue et ami policier, avec qui elle a l'habitude de travailler, du fait qu'un cadavre non identifié est à la morgue de l'Hôpital Purpan depuis plusieurs mois. Le policier a vu lebillet de train , Bayonne-Toulouse dans les affaires du mort. Il a essayé de savoir dans quelles conditions, il avait été acheté. Il contactera le commissariat de Bayonne qui a aussitôt réagi.»

La suite est connue, il s'agit donc de Jon Anza disparu depuis le 18 avril 2009, hospitalisé le 29 avril et décédé le 11 mai, selon la version officielle. On sait que sa compagne, n'ayant pas de nouvelles, appellera l'Hôpital Purpan le 24 avril et la famille porte plainte pour disparition inquiétante le 15 mai. La PJ est saisie le 18 mai et le 4 juin appelle l'ensemble des hôpitaux, dont Purpan, pour savoir si une personne non identifiée et correspondant aux caractéristiques de Jon Anza aurait séjourné dans leurs murs. Réponse négative. «Nous sommes contrariés que cela n'ait pas fonctionné. Que voulez-vous que je dise à cela ?» a lancé la procureure.

Poursuite de l'enquête

Aujourd'hui, la plainte pour disparition inquiétante s'arrête, «mais l'enquête continue, car nous allons essayer de déterminer au mieux les causes de son décès» a affirmé la procureure. La question centrale aujourd'hui est de savoir ce qui s'est passé entre le 18 avril, date du départ de Jon Anza de Bayonne vers Toulouse, et le 29 avril, date de son supposé malaise à Toulouse. ETA avait indiqué dans une note rendue publique après sa disparition, que Jon Anza avait un rendez-vous à Toulouse pour remettre une somme d'argent à cette même organisation. Un rendez-vous auquel il n'apparaîtra pas. ETA ajoutait dans cette note que derrière cette disparition «se trouvaient les forces de polices.»Hormis le fait de confirmer, ou de remettre en question la véracité de la version officielle qui comporte une cascade de dysfonctionnements, les questions demeurent. Entre autres, où séjourna Jon Anza du 18 au 29 avril ? Qu'est devenue la forte somme d'argent qu'il transportait et quelles rencontres a-t-il faites ?

De nombreuses zones d'ombres

Plusieurs graves dysfonctionnements semblent caractériser cette version officielle. A commencer par la procédure de signalement des personnes non identifiées à l'Hôpital qui obéit à un protocole précis. «Les établissements de santé sont tenus de signaler à la police les personnes non identifiées dont la disparition présente un caractère inquiétant» précise la procédure. Ce qui correspondait au cas de Jon Anza, qui de surcroît apparaissait dans le fichier des personnes disparues de la police nationale. A la question de savoir quand l'Hôpital avait signalé aux services de polices la présence d'une personne non identifiée, et si une éventuelle demande d'identification avait été effectuée, la procureure a répondu ne pas savoir et que des vérifications étaient en cours.

Par ailleurs, au vu des événements, la procureure écarte totalement la thèse défendue par le ministre de l'intérieur espagnol Alfredo Perez Rubalcaba qui déclarait «que Jon Anza avait disparu avec l'argent qu'il devait remettre à ETA». L'autopsie du corps de Jon Anza aura lieu lundi à Toulouse. La famille du militant basque souhaitait la présence d'un médecin de confiance. Réponse de la procureure : «en matière pénale, les autopsies sont faites par des experts assermentés qui n'ont pas vocation à travailler sous la présence d'un tiers.»

L'enquête permettra-t-elle de connaître la vérité ? «Je n'ai pas de raison particulière de confier l'enquête à un juge d'instruction» déclare la procureure en charge de cette nouvelle enquête. Enquête, dont l'attente est à la mesure des nombreuses zones d'ombres et incohérences, contenues dans ce dossier.

 

Un long silence a précédé l'identification

A la fin de la journée, hier, la famille et les proches étaient aussi perplexes que la Procureure de Bayonne Anne Kayanakis. Ils ont néanmoins réussi à ce qu'une personne voit le corps qui demeurait ces derniers temps, à la morgue Les Oliviers Rangueil de Toulouse.

Arrivés le matin accompagnés de membres du Collectif «Où est Jon ?» à l'Hôpital Purpan, il était 17 h 30 lorsqu'un des proches de la famille a pu identifier les restes de Jon Anza, qui étaient d'ailleurs «très abîmés», comme le précise Askatasuna. En revanche, il n'a pas pu voir les vêtements qu'il portait puisqu'ils étaient «entre les mains de la police».

Le refus et le silence. C'est face à cela que s'est trouvé ce groupe de personnes qui avait fait 300 km pour connaître la vérité sur la découverte soudaine de ce corps, après quasiment un an d'attente et d'enquête sans recueillir une once d'information. Ayant insisté pendant toute la journée pour pouvoir voir le corps et avoir quelques informations, en début d'après-midi, la colère des personnes qui avaient fait le déplacement était évidente. «Il semble évident que le manque de transparence qui a entouré toute l'enquête judiciaire depuis le début continue en ce qui concerne le protocole d'identification du corps, ce que nous dénonçons avec force», affirmait Askatasuna dans un mail.

Dehors, l'impression était la même pour les journalistes réunis devant l'hôpital. «Pour toute question, on nous renvoyait vers la procureure de Bayonne», explique une consoeur du quotidien Gara, «car le cas est maintenant classé comme dans les affaires médico-légales». Elle a tout de même pu parler avec une agent du service de communication qui, sans qu'on le lui demande, «s'efforçait d'écarter les services de l'hôpital de toute responsabilité». Elle lui a affirmé que les cadavres peuvent passer des années à la morgue, si personnes ne les réclament.

Si les journalistes réunis par la procureure à Bayonne avaient parcouru des kilomètres, puisque la grande majorité était envoyée par les médias madrilènes, dans la capitale occitane, le sujet n'a pas eu énormément d'échos. Les deux quotidiens locaux contactés par Le Journal du Pays Basque semblaient apprendre la découverte du corps de Jon Anza par ce biais. Curieusement, l'information a plus d'intérêt pour les journalistes qui travaillent à 800 km de-là et même à 450 kilomètres du Pays Basque.

 

ANALYSE par Goizeder TABERNA

Les questions demeurent

Incrédules. Les journalistes réunis au troisième étage du Tribunal de Bayonne, hier, sont ressortis de la conférence de presse accordée par la Procureure Anne Kayanakis avec un certain scepticisme visible dans le visage de certains, perceptible dans les propos tenus par d’autres. Habitués pourtant au système judiciaire espagnol, d’aucuns sont restés déconcertés par le récit que venait longuement de détailler la Procureure. Elle a répondu à toutes les questions, ou du moins, à celles auxquelles elle a pu répondre, car elle en avait pratiquement autant que la trentaine de journalistes qu’elle avait en face. Sa principale certitude est le constat d’échec d’un mode opératoire qui a souffert de nombreux maillons faibles. La police municipale de Toulouse, le Samu, le commissariat qui a réalisé la main courante, les médecins qui ont constaté la mort de J. Anza, l’administration de l’hôpital, les responsables et les agents de la morgue… à tous ces niveaux les questions demeurent. Elles s’accroissent lorsqu’on observe l’absence d’informations sur la période située entre le 18 avril et le 29 avril. Le corps de Jon Anza a bien été retrouvé, mais il faudra encore beaucoup de réponses pour que sa famille accède à la justice, à la dignité.

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 08:47
Aujourd’hui mercredi 24 février 2010, un rendez-vous pour une action contre la tyrannie technologique avait été donné à 10 heures place du Châtelet. Cette action intervenait le lendemain de la fin de la campagne de promotion et d’acceptation des nanos initiée en octobre par la CNDP. À cette occasion, plus de 200 opposant-e-s au nanomonde et à la tyrannie technologique en général (OGM, biométrie, nucléaire, vidéosurveillance…) s’étaient réuni-e-s pour un vrai débat public à la CIP à Paris 

Ce matin 80 personnes se sont donc rassemblées place du Châtelet. Un camion de police était déjà présent, et quelques flics en civil. Vers 10h30, nous prenons le métro en groupe pour nous rendre vers notre premier objectif : le siège de l’entreprise «I&E consultant», spécialiste en «stratégie d’opinion», et embauchée par le ministère de l’Écologie pour épauler la CNDP dans sa campagne pro-nanos

Des flics en civil nous suivent plus ou moins discrètement dans les couloirs du métro. Arrivés à la station «Bonne Nouvelle», nous sommes accueillis par six camions de la police nationale. Deux camions nous dépassent avec les gyrophares, et prennent position devant I&E. Qu’à cela ne tienne, ce ne sont pas les objectifs qui manquent. Retour au métro pour de nouvelles aventures.

Le plan B, c’est Thalès, une boîte spécialisée dans les systèmes informatiques militaires et de sécurité. C’est l’entreprise qui vient de mettre au point le système Hypervisor. Nous sortons cette fois à la station Anatole France, et nous nous dirigeons au pas de course vers les bureaux de Thalès. Cette fois, la police est prise de cours, et nous entrons dans le hall de l’entreprise.


Un vigile tente de nous empêcher de rentrer. Parmi les dernières personnes du groupe, deux se font attraper par le vigile et un employé zélé de Thalès qui s’est senti obligé de lui prêter main forte. Un flic en civil qui nous avait suivi depuis le début intervient pour les aider. Des personnes reviennent en arrière et parviennent à faire rentrer nos amis.

Nous investissons le hall — des employés s’empressent de mettre en lieu sûr les maquettes de drônes et de chars qui le décorent… On nous dit aussi que «c’est dommage vous n’êtes pas venus la bonne semaine», tous les directeurs sont au ski, du PDG Luc Vigneron au directeur «éthique et responsabilité des entreprises»…

Une banderole est déployée devant l'entrée : «Ta laisse électronique, une usine à fric». Sous les slogans et chants «Flics, chercheurs ou militaires qu’est-ce qu’on ferait pas pour un salaire», «Ordre, croissance, sécurité», «Ta Laisse électronique, Tyrannie technologique»… les employé-e-s de Ta Laisse partent déjeuner bien tôt, nous évitant pour la plupart au maximum. Après avoir diffusé de nombreux tracts (voir ci-joint), l’action s’est conclue par un départ en cortège dans Neuilly jusqu’au métro.

Nous avons saboté la campagne de promotion de la CNDP, et nous n’en resterons pas là !


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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 08:49
"La méfiance à l'égard des nanotechnologies est très justifiées.

"Miniaturisation des armes nucléaires menant à leur banalisation"
Pour tout un tas de raisons géopolitiques, les pays détenteurs de l'arme nucléaire aujourd'hui sont bien embétés car ils n'ont rien à gagner à la nucléarisation croissante du monde, en particulier de pays incontrolables.

Quand au FELIN, vous avez l'air de croire qu'il s'agit d'un appareil mutant ... liaisons intégrées, ca veut dire que les systemes de communication sont intégrés dans l'équipement : les soldats peuvent parler à distance et le chef de section a un écran et un gps pour localiser chacun de ses hommes en temps réel sur une carte intelligente.

Pour se méfier efficacement des dangers de la science et de l'industrie, il faut, je pense, s'y intéressé de manière objective, pas en y cherchant à tout prix ce que l'on souhaite y voir !"

On a reçu ceci sur le blog du Laboratoire , comme Valence est placé dans le sillon alpin , de nombreuses PME se  sont  tourné vers ce secteur industriel , la critique  peut être très virulente
 Les nanotechnologies sont employés sur le champ de bataille   et il ya lors de la dernière guerre de Gaza
lire sur PMO

Pour comprendre ce que signifie l’inégalité technologique, il est loisible à ceux qui ont manqué la conquête de l’Amérique (1492) ou du Far West (XIXe siècle), de contempler les trois semaines de guerre écoulées à Gaza. Mille morts d’un côté, une dizaine de l’autre. Dieu est avec les bataillons technologiques. Au temps pour les champions de la "guerre asymétrique". Mais comment appeler "guerre" ce qui n’est qu’une opération de police, dans la tradition des massacres sociaux et coloniaux. Israël a le pouvoir technologique, et l’on se moque d’être hué depuis des décennies par toute la planète, dans la rue ou à la tribune de l’ONU, lorsque l’on dispose du gourdin technologique.

Qui plus est, ce gourdin, grâce à la collaboration de chercheurs américains, français, grenoblois, toulousains, emploie les dernières percées des nanotechnologies. Comme leur main droite ignore ce que fait leur main gauche, cela n’empêche pas ces mêmes chercheurs de manifester contre l’État d’Israël, qu’ils contribuent à armer, et pour les populations de Gaza, qu’ils contribuent à massacrer. Les technosciences sont neutres, n’est-ce pas ? Tout dépend de leur usage, et les chercheurs vendraient leurs services au Hamas, si le Hamas avait de quoi les payer.

C’en est au point d’inconscience qu’une manifestation du Comité Jaffa Toulouse proteste ce lundi 19 janvier 2009 contre la tenue d’un séminaire franco-israélien sur les nanotechnologies à Toulouse, sans dire un mot des nanotechnologies et de la guerre que celles-ci mènent chaque jour au vivant. Dans leurs applications militaires, comme à Gaza, ou civiles (RFID, homme-machine, société de contrainte), les technologies profitent toujours au pouvoir dans sa lutte contre les sans-pouvoirs. La ligne de front n’est pas sur les frontières mais aux grilles des laboratoires.

(Pour lire le texte intégral, cliquer sur l’icône ci-dessous).

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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 08:34

Les RFID envahissent notre vie, la société de Parano est de plus en plus présente,à l'occasion d'une nouvelle attaque de la vie intime

Voici ce qu'en dit wikipédia sur cette petite puce , rappelons nous,développé au pôle national de traçabilité de Valence .

L'abréviation RFID signifie « Radio Frequency IDentification », en français, « Identification par Radio Fréquence ». Cette technologie permet d’identifier un objet, d’en suivre le cheminement et d’en connaître les caractéristiques à distance grâce à une étiquette émettant des ondes radio, attachée ou incorporée à l’objet. La technologie RFID permet la lecture des étiquettes même sans ligne de vue directe et peut traverser de fines couches de matériaux (peinture, neige, etc.).

L’étiquette radiofréquence (transpondeur, étiquette RFID), est composée d’une puce (en anglais « chip ») reliée à une antenne, encapsulées dans un support (RFID Tag ou RFID Label). Elle est lue par un lecteur qui capte et transmet l’information.

étiquette RFID

On distingue 3 catégories d’étiquettes RFID :

  • Les étiquettes en lecture seule, non modifiables,

  • Les étiquettes « écriture une fois, lecture multiple »,

  • Les étiquettes en « lecture réécriture ».

Par ailleurs, il existe deux grandes familles d'étiquettes RFID :

  • Les étiquettes actives, reliées à une source d'énergie embarqué (pile, batterie, etc.). Les étiquettes actives possèdent une meilleure portée mais à un coût plus élevé et avec une durée de vie restreinte,

  • Les étiquettes passives, utilisant l'énergie propagée à courte distance par le signal radio de l'émetteur. Ces étiquettes à moindre coût sont généralement plus petites et possèdent une durée de vie quasi-illimitée. En contrepartie, elles nécessitent une quantité d'énergie non négligeable de la part du lecteur pour pouvoir fonctionner.

Etudiantes  et étudiants cobayes:

A l'occasion de la prochaine rentrée académique, 300 étudiants de l'université de Nice-Sophia Antipolis se verront remettre à fin de test des cartes d'étudiants virtuelles installées sur leur téléphone portable. L'initiative est destinée à promouvoir les technologies RFID et NFC. Ces cartes sans contact leur permettront d'accéder au campus, aux transports en commun ou encore aux services de restauration.

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30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 08:49
http://altaide.typepad.com/jacques_froissant_altade/images/rfid.jpg

Nous publions ce lien non seulement par plaisir mais en  suivant  cette réflexion :
"la révolte  n'est plus uniquement une activité négative, la marque d'une opposition irréductible , mais elle ne trouve  qu'encore rarement des possibilités de concrétisation   qui iraient  dans le sens de la création  de nouveaux rapports sociaux" individu révolte et terrorisme  chez nautilus

Loin de l'esprit  des systèmes policiers  qui ont commencé à mettre en place  dans la population  des gens succeptibles  de lancer , au premier signal , les rumeurs  qui pourront lui convenir . silencieusement astucieusement servi des par des bobos , sous couvert des " gens succeptibles de lancer"  qui travaillent sur le net  et dans le réel dans les réseaux équitables. Avenue Laffumas un grand batiment  nargue les démocrates valentinois
: Pôle de traçabilité



Un grand pas vers la « traçabilité » humaine : Un œil interne pour Big Brother”

http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article35
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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 11:33

Le ministère de la santé "débloque ": Le projet d'arr^été  de fermeture des blocs opératoires pratiquant moins de 1500 actes annuels  cette année le ministère prévoit 182 fermetures en plus 

deux dans notre région   qui dépende de L'ARS ( Agences Régionales  de Santé): soit  Gap - Sisteron, et Die. et aussi une atteinte  contre l'interruption volontaire de grossesse infos trouvé ici


La loi Bachelot "Hôpital Santé Territoire" accèlère la logique de rentabilité à l’hôpital.

Elle impose aux établissements hospitaliers restructurations, fusions, regroupements... Son objectif : diminuer les dépenses à tout prix, travailler plus avec moins de personnel...

Cette politique signifie le démantèlement des structures qui pratiquent les interruptions volontaires de grossesse. Rien n’a été fait pour le maintien de cette activité malgré les affirmations des pouvoirs publics.

Il s’agit d’une atteinte grave à l’obligation d’organiser l’offre de soin en matière d’avortement à l’hôpital public, une remise en cause de la qualité des soins. Délais d’attente importants, refus de la prise en charge en particulier des mineures et des étrangères sans papiers, quota d’IVG, sectorisation et fermetures de structures sont la traduction concrète de cette politique pour les usagères.

Ce processus de dégradation répond autant à des objectifs idéologiques qu’économiques. C’est la liberté des femmes de décider d’avoir ou non des enfants qui est remise en cause.

Parce que l’avortement est un droit humain fondamental, nous demandons le maintien des structures existantes et l’ouverture de nouveaux lieux dédiés à l’avortement, pour une véritable égalité d’accès pour toutes par une offre de proximité partout en France.

Signez la pétition !

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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 11:24

Sommes-nous résignés à la surveillance permanente, ubiquitaire et sournoise ? À être tracés dans nos achats, nos déplacements, nos activités, nos contacts - dans les moindres aspects de notre vie sociale et quotidienne ? Acceptons-nous une vie sous contrôle électronique via les puces communiquant par radio, les mini-capteurs, les systèmes biométriques, les caméras « intelligentes », les implants sous-cutanés, les poussières de surveillance, les objets espions ?

Voilà pour quoi le collectif le Laboratoire  nous sommes contre ces  chercheurs assassassins  ( qui préparent la guerre du futur)

http://www.coccinelle-poitiers.fr/wp-content/uploads/2008/03/voyage-fantastique.jpg

Les nanotechnologies et armes du futur



Dans l’indifférence la plus absolue des populations, militaires, politiques et industriels privés ou d’Etat développent des projets d’armes particulièrement inquiétants : miniaturisation des armes atomiques conduisant à leur banalisation, intégration de l’homme aux systèmes d’armement, (projet FELIN : Fantassin à Liaison Intégrée), textiles intelligents, drône « libellule »…

Au coeur de ce meilleur des mondes guerrier possible, on retrouve sans surprise le pôle MINATEC de Grenoble, financé en grande partie par le ministère de la Défense.

Le ministère, par le biais de la DGA (Direction Générale de l’Armement) oriente ainsi la recherche dite civile, soutient « un tissu industriel de hautes technologies » et devient un acteur essentiel du développement industriel dans les secteur du textile ou de la micro électronique par exemple.

Ainsi, derrière la soit-disant recherche civile se cachent des recherches et des technologies communes (micro-puces, micro drônes de surveillance, drônes de combat) à visées sécuritaires (« de nombreux programmes de recherche menés aujourd’hui par la Défense contribuent donc à la sécurité »), policières (programme interministériel permettant d’assurer « la continuité entre les besoins de protection de la population, des forces de sécurité ou des forces armées contre le terrorisme NRBC », les plans VIGIPIRATE et l’état d’urgence de novembre 2005 en étant un exemple concret ») et militaires.

 

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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 18:42

Depuis l'action non violente pour occuper le pôle traçabilité de Valence , la mobilisation rebondit de ville en ville contre ce débat bidonné digne de Vichy des années  1942.

C'est Hortefeux qui est content  pour renvoyer l'ascenseur à Carignon  ( l'ex maire de

Grenoble). Celui ci avait  tenu la seviette  de Brice Hortefeux.

voir indymedia.grenoble


"Le grand public est au centre de notre mission", proclame la Commission particulière du débat public Nanotechnologies sur son site. Et Bergougnoux, son président, d’espérer dans Le Monde, le jour du lancement de sa campagne d’acceptabilité, la participation de 10 000 à 12 000 personnes aux pseudo-débats – soit une moyenne de 590 à 700 participants par ville.

Les compte-rendus des sept premières réunions, établis par la CNDP elle-même, nous informent que seules 200 à 300 personnes se déplacent en moyenne, soit moins de la moitié que prévu. Un échec pour la CNDP ? Certes non. En réalité, l’organisation de ces réunions bidon écarte minutieusement le "grand public" pour réserver le prétendu débat aux experts et contre-experts du nanomonde.

A Strasbourg, Toulouse, Orléans, Bordeaux, Lille, Clermont-Ferrand, Besançon et Grenoble, nul n’a vu d’affiches sur les murs, ni reçu de tract dans sa boîte aux lettres. A chaque étape le même refrain chez les habitants interrogés : personne n’est au courant. Ce n’est certes pas faute de budget – deux millions d’euros pour cette campagne de promotion – si la CNDP néglige la plus élémentaire information de la population.

Au contraire son agence de manipulations publiques, I&E Consultants, envoie-t-elle en masse des invitations insistantes aux universités, laboratoires, instituts de recherche. A Grenoble les chercheurs de l’Université Joseph-Fourier (scientifique) et des instituts de sciences dures du CNRS ont ainsi reçu des mails les incitant à bourrer la salle pour soutenir la tribune et riposter à d’éventuelles manifestations d’opposition. I&E invite également les associations environnementalistes ou de consommateurs à étaler leur contre-expertise pour un échange démocratique sur les taux de nano-pollution admissibles. Ainsi s’assure-t-on le respect de la consigne délivrée par Jean-Louis Borloo dans le film d’introduction aux réunions : "Notre façon de vivre va être bouleversée par ces nanotechnologies, la question c’est pas d’être pour ou contre" (sic).

Résumons : 250 personnes dans la salle. Les premiers rangs réservés aux représentants des sept ministères maîtres d’ouvrage. Des intervenants officiels disséminés dans le public. Les invités issus des labos, de la Chambre de commerce, des boîtes locales ; et des citoyens spécialistes délégués par leurs associations. Combien d’anonymes du "grand public" dans ces débats bidon ? Leur présence est si peu souhaitée que d’honorables représentants de ceci-cela ont pu s’offusquer de la distribution par des contestataires sans appartenance, de tracts "sans signature d’association". La CNDP quant à elle le déclare tout de go : "Nous ne sommes pas intéressés par les slogans et les déclarations anonymes". D’autant moins que la commission, tout en invitant le public à "éclairer les décisions du gouvernement", a établi à l’avance la liste des 147 questions susceptibles d’être soulevées en réunion, ainsi que les thèmes à exclure du débat (la biologie synthétique, le transhumanisme, les sciences cognitives – bref, l’homme-machine dans le monde-machine). Cette liste a été rendue publique par Pièces et Main d’œuvre sur les sites www.piecesetmaindoeuvre.com et www.nanomonde.org.

A Besançon, le dispositif anti-public est monté d’un cran sécuritaire. Les participants, accueillis par un triple contrôle de vigiles, furent priés, une fois à l’intérieur, de signer un engagement à ne pas "perturber le débat".

A Grenoble, c’est dans un bunker que le grand public est invité à s’exprimer en toute liberté. Police partout, vigiles privés en nombre renforcé ont été convoqués pour le show dans la capitale des nanos, à Alpexpo. La sécurité, nous dira l’honnête Bergougnoux, est l’affaire du responsable de la salle ; la CNDP ne touchant pas à ces basses œuvres. Ça tombe bien, le patron d’Alpexpo est un expert en la matière. Guy Chanal, également patron du Palais des Sports et de la course cycliste des "Six Jours de Grenoble", est réputé pour sa poigne qui lui vaut une réputation de "cow-boy" parmi ses employés. Son expertise en maintien de l’ordre fait de lui depuis 2007 le conseiller technique auprès du préfet de l’Isère en matière de grands rassemblements, "en liaison avec le chef du service interministériel de défense et de protection civile" (prefecture.isere.fr). Nous voilà rassurés.

Tel qu’il est, avec ses multiples trucages et manipulations, ce pseudo-débat de la CNDP ne peut se dérouler autrement, puisque précisément il est destiné à simuler un exercice de démocratie impossible. Les opposants au nanomonde ayant dénoncé cette mascarade organisée trois ans après l’inauguration de Minatec à Grenoble, il ne restait à la CNDP qu’à ramasser les gestionnaires des nuisances pour servir de marionnettes dans ses numéros de ventriloques.

Il est notoire que les seuls débats publics sur les nanotechnologies depuis 2003 ont eu lieu à l’initiative obstinée des opposants et que celui de la CNDP n’existerait pas s’il ne s’agissait d’enfouir ces manifestations critiques. Du reste, serions-nous seuls contre tous à clamer notre opposition au nanomonde, que nous persisterions.

Une chose est sûre : OGM, déchets nucléaires, ITER ou nanotechnologies, l’hostilité croît vis-à-vis de la "démocratie technique", des sociologues de l’acceptabilité et des organisateurs de la fausse concertation qui mettent en œuvre la devise de leurs collègues de France Telecom : "Faire participer, c’est faire accepter". Pas plus que les OGM ou le nucléaire, les nanotechnologies ne se gèrent. Face au nanomonde nous ne pouvons nous satisfaire de règlements à la marge. Voilà pourquoi nous ne participerons pas au débat bidon de la CNDP à Grenoble le 1er décembre.

Pièces et Main d’œuvre

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