Ce soir assemblée ouverte
du Laboratoire
à partir de 17 h 30
Quel avenir pour nous ?
venez nombreux!!!!!!!
Le Laboratoire anarchiste ni centre social, ni think thang,
comme Maximilien Rubel a démontré en traduisant MARX
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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad
Les enfants de l’hôpital de Gomel* (juin 2001)
Les enfants cardiaques
Hôpital de Gomel. Nous suivons Galina Bandajevskaya, qui nous accompagne dans une salle où sa collègue travaille avec un groupe d’une vingtaine d’enfants malades. Ils acceptent de nous répondre pendant la pause de la conversation collective avec le médecin. La doctoresse s’adresse à une fillette de 7-8 ans en apparence.
- Oletchka, raconte-nous, comment te sens-tu ?
La petite sourit, heureuse de parler avec des visiteurs étrangers. Elle est assise, les pieds joints, les mains jointes sur ses genoux, un ruban blanc dans les cheveux. Elle a de grands yeux.
La petite fille (fièrement). - Je suis malade depuis l’âge de 7 ans.
Q. - Quel âge as-tu maintenant ?
- Déjà 14 ans... (Son sourire disparaît. Je ne croyais pas avoir touché un point si sensible.)
- De quoi souffres-tu ?
- Collagénose systémique.
Un mal qui attaque la protéine fibreuse de la substance intercellulaire du tissu conjonctif et les cartilages. Le système de défense immunitaire, qui devrait défendre l’organisme contre les virus, les bactéries et les cellules cancéreuses, se "trompe" de cible et attaque les cellules ou les tissus de l’enfant. Ces maladies auto-immunes, y compris le diabète sucré grave de l’enfant, ont beaucoup augmenté dans les territoires contaminés.
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Le garçon attaque sur les derniers mots de la doctoresse. Il s’adresse à nous, les visiteurs.
- J’ai une tension élevée. J’ai mal à la tête quand la tension est élevée. En 1998, j’ai eu un ictus, une hémiplégie et j’ai été hospitalisé pendant trois mois.
- Qu’as-tu eu, suite à cet ictus ?
- J’avais un kyste dans la partie frontale de la tête. Je l’ai encore. J’ai eu une paralysie de la jambe gauche, du bras gauche et ici, de la partie gauche du visage. Des crampes à la jambe gauche.
- Et toi, qu’est-ce que tu nous racontes ? (Elle s’adresse à son voisin, un garçon aux yeux cernés de noir.)
- Je suis arrivé à l’hôpital avec une polyarthrite de la main droite. Il y a trois semaines. Ma main était gonflée. Puis j’avais mal au pied, je ne pouvais plus appuyer le pied. Le coeur aussi me fait mal. J’ai déjà eu trois infarctus.., des crises cardiaques.
- Trois crises ?
- Oui, et en plus une gastrite.
- Quand as-tu eu ces crises ?
- J’étais petit, j’étais encore à l’école primaire.
- Quel âge as-tu ?
- 12 ans.
Un adolescent, l’air timide, assis près de la fenêtre. - A l’âge de 3 mois on m’a découvert un souffle au coeur. Je viens toujours ici. J’y viens régulièrement pour les examens. Le coeur me fait mal, mais je peux jouer au football.
- Tu t’essouffles ?
- Non, j’ai seulement mal au coeur quand je cours beaucoup.
Une petite fille, vêtue d’une jolie robe rouge s’assied parmi les autres.
- Et toi ?
La petite fille en rouge. - Moi aussi, ils m’ont trouvé un souffle au coeur. Avant je n’avais aucune douleur... (La doctoresse la regarde avec sympathie.)
- Cette petite souffre d’altérations du rythme cardiaque. Elle doit suivre des traitements.
- Ce n’est pas normal qu’ils aient ces maladies d’adultes ?
- Non, certainement. On peut dire que la notion d’âge d’apparition de ces maladies a beaucoup changé. Beaucoup de ce qui auparavant ne touchait que les adultes se retrouve maintenant chez les enfants. (Elle fait signe à un garçon d’avancer.) Ce garçon a une grave malformation cardiaque congénitale. C’est certain qu’un tel enfant aura besoin d’un traitement sérieux, d’une intervention chirurgicale. (Le garçon aux yeux bleus, le front plissé, la regarde sans comprendre la gravité de ce qu’elle vient de dire). D’où viens-tu ?
- J’habite à Stradubka, province de Loev.
- C’est loin de Gomel ? (Son frère qui est à ses côtés, lui aussi atteint d’une anomalie cardiaque, répond à sa place).
Le frère. - 50 km à peu près de Gomel.
- C’est un territoire partiellement contaminé. Là-bas aussi ils ont leurs problèmes...
- Mesurez-vous les enfants au moyen de spectromètres, pour vérifier si leur organisme est contaminé ?
- Notre hôpital n’a pas cette possibilité, alors que pour les enfants qui vivent dans les territoires sous contrôle sévère, il y a des laboratoires mobiles et les enfants sont mesurés. Mais toutes nos régions n’entrent pas dans cette catégorie.
Les enfants sortent. La doctoresse va vers un garçon assis tout seul dans un coin, le regarde avec tendresse, lui prend la main et l’accompagne dehors...
* Oletchka est morte quelque mois après cette rencontre.
** La province de Gomel est contaminée de 1 à 5 curies par km2 (soit de 37 000 à 185 000 Bq/m2), mais il y a des territoires proches qui se trouvent a plus de 15, voir plus de 40 curies.
Wladimir Tchertkoff,
"Le Crime de Tchernobyl - Le goulag nucléaire", avril 2006.
Le 25 mars 2006, jour du carnaval de Lavaur dans le Tarn, un char dénonçant le futur établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) participe au cortège. Il rappelle à chacun, que des enfants seront enfermés, dès 2007, derrière les hauts murs de la prison. Faussant compagnie au reste du carnaval, quelques 200 personnes se rendent devant les remparts de la honte. Relayant les paroles par des actes, certains occasionnent quelques dégâts materiels au chantier. Les manifestants rejoignent ensuite les carnavaliers. Une prison symbolique est brûlée en place publique dans le brasier de monsieur Carnaval, sous les applaudissements de la foule. Ces événements rendent un peu plus visible la prison de Lavaur.
Dès le lendemain, la presse se déchaîne, elle a trouvé ses casseurs, ceux désignés par le son de cloche du maire Carayon, ce Lavaurien. Mais de quelle casse parle-t-on, des quelques carreaux brisés ou des souffrances de ces mômes dont les vies sont broyées derrière les barreaux ?
Depuis plus de deux ans, des voix s'élèvent contre ces prisons pour enfants. A l'occasion du carnaval, la population s'interroge sur les EPM et sur leur bien fondé. Les médias locaux détournent l'attention sur la casse et occultent le débat de fond sur l'enfermement des enfants dont le principe est d'emprisonner pour éduquer. La rumeur publique reproche aux manifestants de venir de l'extérieur pour se mêler des affaires de la commune. Comme si cette prison était réservée aux seuls enfants de Lavaur et ne concernait pas tous ceux du grand Sud-Ouest à qui elle est effectivement destinée. Comme si cet EPM n'était pas inclus dans un programme national qui prévoit 13 200 places de prison supplémentaires dont 420 places pour mineurs dans 7 établissements de ce type. Comme si ce débat sur l'enfermement et l'opposition à ces nouvelles constructions ne concernait pas l'ensemble de la population.
L'Etat engraisse les entrepreneurs privés qu'il paye pour construire et gérer les nouveaux établissements pénitentiaires. Il remplit les cellules en abaissant l'âge d'emprisonnement, en alourdissant la longueur des peines et en criminalisant des actes de la vie courante : rassemblement dans les halls d'immeubles, bagarres dans les cours de récréation, incivilités... Les enfants feraient peur, surtout ceux des classes défavorisées. La solution du gouvernement est de les enfermer. Il nous paraît plus urgent de transformer cette société génératrice d'inégalités et de pauvreté. Construire des prisons pour enrayer la misère, c'est comme construire des cimetières pour arrêter une épidémie.
L'EPM de Lavaur, des murs intouchables ? La Bastille serait-elle la seule forteresse qui puisse être détruite avec l'assentiment des citoyens ?
Collectif régional contre les prisons pour enfants.
NDLC :Il est question ici de la région de Toulouse, nous dans la région on a de quoi à s'occuper.
N'est ce pas, CEF, CER,Prison pour mineurs et pour adultes. Sarko le dit et une parti d'hexagonaux le croit, "il suffit de licencier les emmerdeurs pour les foutre dehors de ce pays. S'ils sont pas content ils n'ont qu'à aller ailleurs. Voilà le mécanisme dans leurs cervelles de malades, et en plus il faudrait les respecter" La dernière campagne était sur la sécurité maintenant, c'est l'exclusion, bientôt on arrive aux camps pour tous. Réveillez vous et luttons pied à pied ensemble.
Il y en a qui en font leurs métiers et ils zosent s'appeler éducateurs et assistantes sociales
on était tous pour se la couler douce. | ||||
" Le sens de la viE " | ||||
TRACT VILLEPIN A LA SORBONNE MARDI
APPEL A TOUTES LES ASSEMBLEES GENERALES
Le gouvernement sera à la Sorbonne mardi. Nous aussi.
En compagnie de quatre ministres, Villepin lance, ce mardi 25 avril à
14h30, à la Sorbonne, la Commission Université / Emploi. Encore une
Commission, pour discuter des problèmes des étudiant-e-s et des
universités. Mais les problèmes sont connus, ils ont maintes fois été
répétés, ils dépassent la simple condition étudiante. Dès lors, nous
n'avons plus rien à discuter.
De toutes façons, Villepin ne vient pas pour nous : il vient pour les
appareils photos, les cameras, le spectacle.
Quel beau retour à la Sorbonne, le symbole des universités
françaises ! Le grand général pénètre fièrement en terrain reconquis,
entouré de ses quatre fidèles ministres. Les médias, en rang,
éjaculent de bonheur.
Mais celles-eux d'entre nous qui ne demandaient que le retrait du CPE
seront là. Car ce grand spectacle de clowns masque mal le mépris
affiché par le gouvernement durant ces deux mois. Le fard du Premier
ministre, auto-revendiqué différent de Sarkozy, a fondu : nous
n'avons pas oublié les coups de matraque, ni l'évacuation violente de
la Sorbonne. Encore moins qu'à 26 ans, avec le CNE, nous serons quand
même licencié-e-s sans motifs.
Celles-eux d'entre nous qui ne se contentaient pas du retrait du CPE
seront également là. Car nous avons toujours la rage. Pour beaucoup,
rien ne sera plus comme avant. Et nous n'oublions pas tou-te-s celles-
eux derrière les barreaux.
NOUS AVONS TOUT COMPRIS, ET NOUS SERONS LA. TOUTES LES AG. EN COMMUN.
A LA SORBONNE, MARDI 25 AVRIL A 13H.
dimanche 30 juin
15h à 16 h
accueil de familles de prionnier-e-s
discussion , infos et peites recettes
pour les proches de détenu(E)s...
- aides juridique
-participation à l'émission de radio Mega
du 22 juillet