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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 11:42

 le site nucléaire du Tricastin est au coeur d'une nouvelle affaire grave : un accident peut se produire à chaque instant et en particulier lorsque EDF va tenter de récupérer deux barres de combustibles suspendues accidentellement, depuis le 8 septembre, au-dessus du coeur du réacteur n°2

communiqué du 10 octobre:

Les deux "tubes" d'uranium suspendus dans la cuve du réacteur n°2 de la centrale depuis maintenant plus d'un mois vont le rester encore deux semaines . Suite à un défaut de conception d'un élément du processus d'intervention, il doit être recréé et à nouveau testé.

Réacteur n°3 : une vanne défaillante
Un défaut sur une vanne dans l'unité de production n°3 a rendu indisponible l'une des pompes du réacteur. Aucune conséquence pour l'installation ni pour l'environnement dit EDF. L'évènement a été classé niveau 1 par l'ASN.

Réacteur n°4 : l'ASN sanctionne
Le réacteur n°4 de la centrale du Tricastin a fait l'objet d'une opération de maintenance le 6 septembre. À cette occasion, une vanne de purge chargée d'apporter de l'eau dans le circuit de refroidissement a été ouverte « de manière non conforme ». Un événement qui n'a eu « aucun impact sur la sûreté des installations ». EDF a été sanctionné vendredi dernier par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) en raison du délai « de quelques heures » qu'il a fallu à l'électricien pour détecter cet écart. L'évènement a été classé niveau 1 sur l'échelle Ines.
.

Le schéma ci-dessous, issu du site web de l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), décrit la situation.

 

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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 09:01
Merci au jura libertaire


Samedi 25 octobre, manifestation contre le nucléaire à Tricastin
. Le collectif anti-nucléaire 84 (composé de membres des Verts, de Greenpeace, LCR, Sortir du nucléaire, de citoyens et  la FA) organise une «Marche pour la vie» (contre le nucléaire) de Tricastin à Bollène (allez simple), rendez-vous à 14 heures devant la centrale.
Nous appelons à rejoindre cette manifestation (rencard en queue de cortège) pour y faire entendre un autre son de cloche : Contre le nucléaire et son monde c’est-à-dire Contre le capitalisme !
Quelques AvignonaisES

Le nucléaire c’est capital

Les «incidents» nucléaires à répétition, notamment au Tricastin, font la une des médias depuis cet été. Il y a peu, cela occupait tout au plus quatre lignes au fond d
un quotidien local. Ce type d«incidents» (niveau 0 ou 1) ne sest pourtant pas multiplié, puisquon en relève plus de 80 chaque année. On peut donc sinterroger sur cette nouvelle stratégie médiatique de lindustrie nucléaire quon nous présente comme celle de la «transparence», qui suscite des réactions dont les autorités sétonnent :
«Si a chaque fois que nous sommes transparents, nous provoquons des craintes, il y a un problème.» (Anne Lauvergeon, Libération du 19/07/08)
«Le revers de la transparence, cest le risque de psychose.» (Jean-Pierre Lambertin, maire de Lapalud et vice président du conseil de région, Le Dauphiné Libéré du 18/07/08)
Dans la perspective des nucléocrates, il est logique que les craintes et inquiétudes des populations soient qualifiées de psychose et quelles deviennent le centre du problème (et non pas les Kg duranium perdus dans la nature). Ils montrent comment ils gèrent la situation : en colmatant les brèches, en mettant les fautifs à lamende, en indemnisant les riverains, et en exprimant leurs «regrets pour toutes les inquiétudes posées».

Cette «transparence» a pour effet de banaliser les accidents nucléaires par un flot d
informations. On peut même supposer que cela en est lobjectif, quil sagit de connaître les limites, de savoir jusquoù peut aller le mécontentement. Et sur ce sujet, les autorités peuvent être rassurées : les populations locales (les cobayes ?) se sont contentées, jusquà présent, de demander des indemnisations.

Pas d
inquiétude, cest démocratique ! La démocratie est là pour rassurer, détourner lattention, nous faire croire que nous participons à un jeu dont nous navons pas fixé les règles. Et quimporte si avant, tout était plus opaque que transparent. L’État (gouvernements de droite et de gauche) a certes imposé le choix et la poursuite du programme nucléaire, et pas selon ses critères «démocratiques», mais en ce qui concerne les accidents, il se targue pour linstant dêtre «transparent et démocratique».

On peut encore aller plus loin : en Biélorussie, ce sont les populations qui n
ont pas été évacuées qui gèrent leur mort lente. Sur les conseils dexperts, elles font elles-mêmes les analyses de radioactivité et tentent de suivre tout un programme de gestes quotidiens pour ne pas trop sexposer aux radiations. Ainsi, les autorités peuvent affirmer que si les habitants développent un cancer, cest uniquement parce quils ne respectent pas ces indications. Cest une façon «démocratique» dautogérer son cancer (ce qui devrait réjouir les partisans de lautogestion). On ne sera pas surpris dapprendre que des experts français sont sur place, prennent des notes et tirent des enseignements…

La démocratie n
est peut-être pas parfaite mais elle protège au moins nos libertés, non ? En plus, elle nous préserve du fascisme ! Pourtant cette belle démocratie a souvent montré par le passé quelle peut décider de seffacer discrètement pour devenir bien plus autoritaire. Il est fort probable quen cas daccident majeur, l’État norganisera pas de réunions avec les différentes instances citoyennes afin de gérer le problème. Cest larmée qui prendra les choses en main. Si Tricastin nous pète à la gueule, ce sont les militaires qui seront chargés dévacuer ou de parquer les millions dhabitants de la vallée du Rhône (à l’image du traitement réservé à la population de la Nouvelle Orléans lors de louragan Katrina).

Le nucléaire au moins révèle la démocratie telle qu
elle est : une farce qui nous donne lillusion que nous décidons, alors que ce sont en réalité quelques élus et dirigeants (parfois après consultation de militants professionnels et/ou de la population, et seulement en cas daccidents minimes). La démocratie est le mode le plus adapté actuellement à la gestion du capital et donc du nucléaire.

C
est à ce jeu de dupes que participent nombre d’associations citoyennistes, ces tocards, qui ne parlent pas de larrêt du nucléaire, et qui se contentent de demander une meilleure gestion et des contrôles plus rigoureux. Sans parler de ceux qui veulent un nucléaire «100% public, donc moins radioactif !»… Que dire enfin de ceux qui sérigent en lobby antinucléaire pour faire pression sur les élus (qui profitent du nucléaire), ou sur l’État, et renforcent ainsi son rôle de gestionnaire pseudo-bienveillant…

Si l
industrie nucléaire a le vent en poupe, cest quelle est la plus adaptée pour produire lénergie dont ce monde capitaliste a besoin ; quimporte sa nocivité ou ses dangers (radiations, déchets, cancers, etc.). Elle nest que lextrême caricature dun système industriel qui produit sans cesse des nuisances (agro-alimentaire, amiante, cancer toujours, etc.). Le nucléaire ne disparaîtra donc que si une nouvelle énergie économiquement plus intéressante est à même de la remplacer… ou si un mouvement de protestation de grande ampleur ayant pour base les populations locales, entre en conflit direct avec l’État sans chercher à négocier ni à le convaincre, mais le considère pour ce quil est : un ennemi, un péril pour notre existence même. Cest se leurrer que de vouloir lutter contre le nucléaire sans se débarrasser de la société et du système économique qui le font exister. Comme le disait l
autre : «Toute contestation partielle rejoint la fonction répressive du vieux monde.»

À bas le nucléaire
À bas le capitalisme
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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 13:45
Un cadre de l'équipe de Direction de St Alban a fait une tentative de
suicide sur le site (prise de médicaments et ouverture des veines) après
avoir envoyé à tous les agents du site un email sans ambigüité :
"Rebellez-vous ! Sinon le grand foutage de gueule continuera. Croyez en
vous. Vous méritez mieux. Moi je n'ai plus la force. Je ne supporte plus
qu'on ne nous tolère aucune faiblesse par ceux qui s'en permette tant
sans aucune culpabilité. Assez d'être le mauvais objet."
Nous avons rencontré la Direction du site ainsi que Bret de la DPN. Un
CHSCT extraordinaire s'est tenu.
La Direction porte l'entière responsabilité de cette situation. La CGT
l'a alerté depuis plus de 18 mois, le personnel a fait grève en juin
2007 pour dénoncer la souffrance au travail. La médecine du travail a
également attiré l'attention au travers du rapport des médecins au CE.
Une réunion du personnel est programmée demain matin.



Konkurssi
Hardcore / Punk Hardcore / Punk
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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 14:28
  merci à A info

Pendant des dizaines d’années, l’institution scolaire, t’a rabâché : «N’aies pas peur, t’occupes de rien, tout va bien, tout ira bien, y en a qui pensent pour toi et qui assurent pour toi, ils te font visiter la ferme des crocodiles et aussi  la serre  de
Cruas.» Mais le monde est de plus en plus invivable. L’industrie nous empoisonne et nous tue à petit feu, comme le montre la multiplication des accidents dans les installations nucléaires au Tricastin et Romans, ponctués de catastrophes qui nous exterminent en gros et en détail, comme celle de Tchernobyl, il y a vingt ans. Le désastre est tel qu’il est devenu impossible de le cacher.

Voilà pourquoi, dans l’Éducation nationale aussi, le ton change. Au nom du «développement durable» et de «l’écoresponsabilité», on t’explique désormais que nous sommes tous dans la même galère et que nous devons tous être solidaires aux bancs de rames pour que la galère ne coule pas. Dans les établissements scolaires, le ministère de l’Éducation va donc généraliser les Plans particuliers de mise en sûreté (PPMS) et les opérations de simulation de catastrophe dès la rentrée. Il veut effectuer davantage d’exercices de confinement car, en cas de pépin l’une des premières mesures des PPMS, c’est de cloîtrer les élèves dans les classes, d’interdire aux parents de venir les chercher et d’obéir sans broncher aux ordres de l’autorité.

Pas besoin de réfléchir longtemps pour comprendre que les mesures d’urgence de l’État ne protégent personne des retombées dangereuses, des quotidiennes ou des «exceptionnelles» qui durent des décennies, des siècles, parfois des millénaires dans le cas du nucléaire, et se foutent des «confinements», des «périmètres de sécurité» et autres «mises en sûreté» locales et momentanées. Comme le nuage de Tchernobyl qui a tourné pendant des années, sans tenir compte des frontières, autour de la planète, semant la désolation derrière lui. Si, demain, la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, située à 80 kilomètres en amont de Paris pète, même les rats auront peu de chance de s’en tirer indemnes.

En réalité, avec les devoirs et les simulations sur la «gestion des risques», l’institution scolaire compte t’inculquer tes devoirs de citoyen : penser et parler lorsque l’autorité t’y autorise, croire ce qu’elle affirme, se méfier des individus, y compris des proches qui n’avalent pas le discours officiel, dénoncer les inconnus, présentés comme des dangers potentiels pour ta sécurité, pour celle de l’État comme «terroristes». Elle t’apprend, par la peur et par la contrainte, à accepter et à gérer la société de merde et ses poubelles que l’État et les industriels produisent depuis longtemps et qu’ils veulent maintenir le plus longtemps possible, même au prix des pires catastrophes. Ils veulent t’accoutumer à survivre dans des milieux mortifères. Et par leurs mesures de protection en cas de désastre, ils te prennent en otage, comme d’ailleurs ta famille et tes amis.

N’oublie jamais que le seul risque que le capitaine de la galère redoute en cas de tempête, c’est la mutinerie, le risque que des galériens n’acceptent pas ses mesures de contrainte, se rencontrent, s’entendent et se révoltent ensemble contre lui, contre le monde d’esclavagistes qu’il protège.


Des électrons libres.


Quelques préconisations du ministère de l’Éducation, en 2007, en cas d’accident majeur, sur les rapports entre la hiérarchie scolaire et les familles, les journalistes…
— Rappeler qu’il ne faut pas venir chercher les enfants.
— Recevoir avec prudence les informations personnelles souvent subjectives.
— Indiquer la radio qui relaie les informations objectives données par le préfet.
— Informer en respectant les instructions du préfet.
— Avoir des relations avec la presse en conformité avec les consignes du préfet.
— Signaler les incidents aux autorités.
— Le préfet a autorité pour réquisitionner biens et personnes, pour informer : le chef d’établissement est placé sous son autorité.
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13 septembre 2008 6 13 /09 /septembre /2008 19:21

A cette occasion, M. Perben a souligné à propos du Lyon-Turin « qu’il ne s’agissait plus d’un projet mais d’une réalité qui commence ». La descenderie de La Praz constitue le 3ème chantier engagé en Savoie par Lyon Turin Ferroviaire.





La Commission européenne a autorisé le 10 septembre la prolongation des aides françaises et italiennes au projet expérimental d'autoroute ferroviaire entre Aiton et Orbassano sur l'axe Lyon-Turin.

Ce régime est une prolongation de l'aide autorisée par l'UE le 12 décembre 2003. Suivant la décision, la France et l'Italie pourront chacune accorder une subvention d'environ 22 millions d'euros afin de ''soutenir économiquement'' le service d'autoroute ferroviaire entre Aiton et Orbassano pendant la période d'expérimentation 2007-2009, précise la Commission.

Les gouvernements français et italien ont décidé en 2003 d'engager l'expérimentation de l'autoroute ferroviaire entre Aiton en Savoie et Orbassano (périphérie de Turin) qui permet d'acheminer à travers les Alpes les transports routiers sur des trains, sur une distance de 175 kilomètres.

Ce système offre une alternative valable au franchissement des obstacles naturels, tels que les Alpes. De plus, elle permet de réduire la congestion des routes, l'impact sur l'environnement et elle encourage également le transport combiné, contribuant ainsi aux objectifs d'une politique européenne de transport durable, souligne la Commission.
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9 septembre 2008 2 09 /09 /septembre /2008 13:39

Nouvel incident au Tricastin, possibilité de fuites radioactives


Un incident a eu lieu lundi à 10 h 30 pendant un arrêt de tranche à la centrale nucléaire exploitée par EDF au Tricastin, située sur la commune de Saint-Paul-Trois-Châteaux dans la Drôme, a fait savoir l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

"Ce matin, lors des opérations de déchargement du combustible prévues dans le cadre de l'arrêt de l'unité de production nº 2, une position anormale de deux assemblages combustibles a été détectée, empêchant la poursuite de la manoeuvre", a reconnu EDF. L'ASN a expliqué dans son communiqué que le coeur du réacteur nucléaire était composé de 157 assemblages combustibles comportant chacun 264 crayons qui contiennent le combustible nucléaire. "Les réacteurs doivent être arrêtés périodiquement et déchargés pour procéder au renouvellement du combustible. Lors de cette opération, le couvercle de la cuve du réacteur et les structures internes supérieures de maintien sont retirés pour pouvoir accéder aux assemblages combustibles et pouvoir les remplacer."

Dans la centrale de Tricastin, lors de cette opération, "deux assemblages combustibles sont restés accrochés aux structures internes supérieures au cours des opérations d'enlèvement", obligeant l'exploitant à interrompre ces opérations "conformément aux règles d'exploitation du réacteur". Les deux assemblages restés coincés sont actuellement "sous eau dans la cuve".

L'incident pourrait entraîner une légère fuite de radioactivité dans l'environnement, aux conséquences "extrêmement faibles", a souligné mardi l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). "Dans l'hypothèse de la chute des deux assemblages entraînant leur rupture complète, l'examen réalisé par l'IRSN à la demande de l'ASN montre que les conséquences radiologiques à l'extérieur du site seraient extrêmement faibles et très inférieures aux valeurs nécessitant des actions de protection de la population et de l'environnement", affirme l'IRSN avant de détailler : "Le risque encouru est la chute d'un ou des deux assemblages sur le coeur s'ils venaient à se décrocher." Cela entraînerait le "relâchement de produits de fission dans l'eau de la piscine du bâtiment réacteur, puis dans l'atmosphère de l'enceinte de confinement et une fraction de la radioactivité pourrait être rejetée dans l'environnement".

EDF propose de classer l'incident au niveau 1 sur 7

 Àu Tricastin, on est en phase d'investigations et les experts sont sur place pour élaborer la meilleure stratégie pour sortir les assemblages combustibles", a précisé mardi matin la direction d'EDF jointe par téléphone à Paris. "On ne sait pas encore quelle stratégie va être adoptée et le bâtiment réacteur a été fermé par précaution", a précisé la porte-parole d'EDF, ajoutant : "On ne sait pas combien de temps ça va prendre. À Nogent, le chantier avait duré 20 jours."

Selon le fournisseur d'électricité, "cet événement n'a aucune incidence sur l'environnement et la sûreté des installations". L'entreprise a donc proposé au gendarme du nucléaire de le classer au niveau 1 sur une échelle qui va de 0 à 7.
Tricastin encore et toujours:
C'est pas l'élection Sénatorialle de Jean david Abel  ( candidat vert)dans le Nyonsais qui favorisera la  sécurisation  ( annonce de  sa canditature   sur le  Dauphiné du 8 septembre).
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7 septembre 2008 7 07 /09 /septembre /2008 14:11


samedi matin , les deux militants antinucléaire chercha  l'aide d'autres militants antinucléaires du département  pour dénoncer les scandaleuse implations FBFC, CERCA,  etTriga international à moins de 600 métres d'une cité HLM , et un quartier populaire ( la Monnaie), les élus locaux depuis de nombreuses années  font  abstraction les énormes dangers  de telles Usines , dont l'une d'entre elle fabrique du Mox


 Notre avenir et celui de nos enfants est en danger.

 

Dans la nuit du jeudi 17 au 18 juillet 2008, la FBFC, filiale du groupe AREVA, informe l’Autorité de Sûreté Nucléaire de la découverte de la rupture d'une canalisation en PVC située dans une goulotte en béton elle-même fuyarde par sept évacuations, l’ensemble étant recouvert de dalles en béton non étanches.

Cette canalisation fuyarde sert au transfert d’effluents radioactifs ayant un dosage de 2 mg par litre d’uranium artificiel enrichi à 50 % de l'atelier de recyclage de l’entité CERCA vers la station de traitement des effluents.

 

  • Il est constaté que les boues répandues ont une longueur de plus de 25 mètres sur 25 à 50 cm de haut. En conséquence, les chiffres annoncés de rejets de 200 à 700 grammes d’uranium, n’ont évidemment aucune valeur en soi et peuvent même être considérés comme fantaisistes, voir de la désinformation pour rassurer.

  • Par ailleurs, un haut responsable de la radioprotection avait déjà noté que les rejets de produits fluorés posaient problèmes, en particulier lorsque les filtres n'étaient pas remplacés à temps.
    Il est intéressant de se rappeler que le fluor a été le premier polluant à empoisonner les travailleurs du nucléaire t donc à susciter leur méfiance, avant même la radioactivité !

  • Les rejets liquides et gazeux de l'usine ne peuvent être analysés que par l'usine elle-même (pas de contrôle indépendant), et comme il n'y a pas de suivi permanent des rejets, on est en droit de douter des informations « officielles » fournies...

  • Comme l'usine a une importance stratégique pour la filière nucléaire française et qu'en plus elle travaille beaucoup pour l'armée, il est évident que la santé des riverains est une préoccupation secondaire par rapport à la production et la bonne marche de l'installation.

 

Depuis des années que ça dure comme ça, on n'entend parler que de maladies graves, cancers, maladies cardio-vasculaires qui ont pour cause des usines nucléaires comme celle-là.

 

Nous, habitants de la région romanaise et autour, il faut qu'on fasse quelque chose contre ce mépris de notre vie, une manifestation, un blocage...

Ce serait bien de se rencontrer pour en discuter le samedi matin au marché de la Monnaie, ou ailleurs, et d'avancer ensemble !

 

signature: des habitants de la région Romanaise

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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 08:31

Centrale nucléaire de Marcoule (Gard)



Areva un empire dont l'ambition déclarée est de produire à court terme 1/3 des réacteurs de la planéte.

Areva NC, (nuclear cycle) anciennement  Cogema, a été créé en 1976 pour se spécialiser  dans les activités liées  au cycle de l'uranium . L'entreprise publique opère dans l'exploitation des mines, la production  et l'enrichissement  des combustibles nucléaires, le traitement  et le recyclage  des combustibles usés, l'assainissement  et le démentelement des installations périmées.

Aujourd'hui Rance Drome Ardèche après les différents incidents survenus cette été a fait la communication pour la multinationale Areva , nous avons  lu dans le n°264  de l'IRE des Chênaies  quelques faits qui contredisent la propagande  de la patronne d'Areva :
" En amont et en Aval , sur les sites miniers  et les centres de stockage et de gestions  des déchets, le bilan donne froid dans le dos.
Areva a abandonné la plupart des 20 concessions  bretonnes  (rosglas...),les sites de bois noir, St Pierre du cantal , Bellezane , Crouzille, Soulaines, Brennilis, etc....sans procéder à l'assainissement des lieux . Total: la pollution des cours d'eau, des nappes, des sols par des décharges plus ou moins sauvages continue d'empoisonner indéfinitivement les milieux  de vie. Ailleurs  ce sont les stockages défectueux  dans des carrières, des galeries, des puits  d'extraction qui ont un impact encore incalculable  sur la santé .
A Lodève pour économiser le coût d'une décontamination, le groupe  a enterré purement et simplement l'usine .
Deux exemples  édifiants  du cynisme ambiant . L'un en France  à Malvesi  ( Aude), l'autre en Afrique ( au Niger et au Gabon ). A l'usine  de raffinage  et de conversion  d'uranium de Malvesi, la Comurhex, filiale à 100% d'Areva, a perdu  à plusieurs reprises le contrôle  de la situation :explosions en 1979, déraillement  de wagons de vidange en 2001, rupture  des digues  dans les bassins de Lagunage en 2004 ( lâcher  de 15.000 m3 de résidus  uraniféres , de radium  et autres isotopes). En 2006 , inondations  et déversements de 60.000 m3d'eaux  et de boues  sédimentaires contenant  la gamme complète  des matériaux  hautements radioactifs, Uranium 234, 235, 236, 238, Thorium 234, plutonium , etc .... On a résolu le problème par des pompages  et des rejets  dans le canal de Tauran
; En 2007 , fuite  d'une trentaine  de kilos d'uranium  d'un container en provenance du Niger.

Trois ou quatre procés  assortis d'indemnisations ( leucémies, etc ...) après, Arva traîne toujours les pieds pour une bonification drastique des lieux . La fin justifie toutes les exactions.
Au Niger, et au Gabon plusieurs missions , dont celle de sherpa/Criirad ont révélé le scandale des mines d'extraction de l'uranium: une catastrophe écologique et humanitaire...'

 pour se procurer la totalité de l'article: écrire à Radio Zinzine info F-o4300 LIMANS
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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 01:07

GI défilant a sur les champs elysée
Arch of Triumph - 1944

Le lundi 18 aout les Afghans fêtent l'anniversaire de l'indépendance face aux Britanniques, il y a 89 ans

Depuis plus de trois ans après l’opération Enduring Freedom, au terme de laquelle les Etats-Unis et une coalition internationale renversèrent le régime des Taliban en décembre 2001, les problèmes d’insécurité et de stabilité demeurent aigus en Afghanistan.
- Pour lutter contre ces problèmes, 19 « Equipes provinciales de reconstruction » (EPR) opèrent dans différentes régions. Il s’agit de structures militaro-civiles régionales, formées de personnel américain et international.
- Bien que composées à 90 % de personnel militaire, ces EPR interviennent énormément dans les domaines de l’aide au développement et de l’aide humanitaire. Le financement des EPR a ainsi permis la réhabilitation ou la construction de plus de 400 écoles, 600 puits et 170 cliniques.

Tableau : structure type d’une EPR de la coalition

- Les gouvernements américain et britannique conçoivent ouvertement leur aide humanitaire comme un instrument de combat contre le terrorisme. L’exemple de l’EPR de Mazar-i-Sharif montre que l’aide dans la région a été conditionnée à la collaboration des populations à la lutte contre les groupes armés, et qu’elle est réalisée sans coordination avec les organisations humanitaires.
- Cette politique se répercute également sur la qualité de l’aide apportée et crée une confusion, dans l’esprit des populations, entre le travail des organisations non gouvernementales et les EPR, essentiellement militaires.
- Les ONG sont ainsi devenues la cible de mouvements radicaux, qui ont assassiné 37 travailleurs humanitaires depuis début 2003.
- En conséquence, les ONG demandent une redéfinition claire du mandat et du rôle des EPR, qui doivent, selon elles, recentrer leur action sur la stabilisation et la sécurité. Elles souhaitent également que soit instaurée une collaboration plus étroite avec le gouvernement et les autorités.

Ces chiffres soeront  à relativiser  la france est  en temps  de guerre décidé par l'ONU .

-1.600 militaires français sont présents dans le pays, affectés à l'Isaf, dans la capitale Kaboul et sa région.

-280 militaires effectuent des missions d'instruction pour l'Armée nationale afghane (ANA).

-170 militaires de l'armée de l'air sont présents sur la base de l'Otan de Kandahar

Matériel

- Rafales et Mirage 2000D qui apportent un soutien aérien aux soldats de la coalition internationale aux prises avec les talibans.

- Trois navires, le BCR (bâtiment de commandement et de ravitaillement) Marne, la frégate Guépratte et l'aviso Commandant Bouan, qui participent dans l'océan Indien aux opérations maritimes.

En comptant les personnels engagés hors d'Afghanistan, mais dans des missions en relation avec ce théâtre, le
dispositif français comporte "plus de 3000 militaires

En août 2008, on compte environ 2 500 à 3 000 avec une présence de chasseurs de l'armée de l'air française et de l'aviation navale.

Voilà un bref tableau de la situation dans laquelle la bourgeoisie française a placé ce pays( l'afghanistan) pour  servir l'Otan ( que l'armée Française a intégrée récemment avec la volonté de Sarkozy)

Qu'est-ce que l'OTAN ?

L'OTAN ( organisation du traité de l'atlantique nord, composé des principaux  pays occidentaux : Canada, Etats unis , France , Grande Bretagne, Italie, Bénélux, Portugal, etc...

a été créé pendant la période  dite de guerre froide. Etendu en 1952  à la Grèce  et à la Turquie, et en 1955 à la RFA , elle correspondait au  pendant au pacte deVarsovie  (1955)
à une défense collective des pays occidentaux   sous la tutelle des Etats Unis  et de sa puissance nucléaire.

Politique de la bourgeoisie française vis à vis de l'OTAN

Avec l'arrivée  au pouvoir en 58 du général de Gaulle , la France prit  des distances face à l'organisation militaire  de l'OTAN tout en restant membre de l'alliance atlantique.

Après mai 1968  et le départ  de De Gaulle  en 69 , la bourgeoisie française , ou tout au moins une partie , commença à remettre en cause  cette défense '' tous azimuths''. L'arrivée  au pouvoir de Giscard , lié aux multinationales  à capitaux US

 a encore accentué le rapprochement  de la France avec l'OTAN, mais il n'a pas franchi le pas qu'à accompli Sarkozy .Giscard représentant des comités des forges ( nucléaire) et
Sarkozy a besoin de se placer sous le giron US pour vendre  mondialement ces centrales
nucléaires.
La lutte contre l'OTAN , abandonnée  elle aussi par les Gauchistes , fait partie intégrante
du combat antimilitariste.


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23 août 2008 6 23 /08 /août /2008 09:45

Une petite fuite d'uranium a été détectée jeudi sur une canalisation des réseaux d'effluents de la société Comurhex, filiale d'Areva, à Pierrelatte (Drôme), a indiqué l'entreprise vendredi 22 aout  dans un communiqué/.

La fuite a été détectée sur une canalisation enterrée, qui n'était normalement plus utilisée. Mais lors de travaux de modernisation de ce réseau, les ouvriers se sont aperçus qu'un clapet anti-retour défectueux avait laissé passer de manière occasionnelle des échantillons sortant d'un laboratoire d'analyse et qui devaient aller vers une station de retraitement, a expliqué à l'AFP un porte-parole d'Areva.

"Compte tenu du débit faible et très irrégulier de celle-ci, la quantité de matière concernée ne peut-être que mineure", détaille le communiqué.

En se basant sur la concentration moyenne en uranium des échantillons et sur l'importance de la fuite, la Comurhex estime qu'environ 250 grammes d'uranium par an ont pu pénétrer dans le sol environnant la canalisation défectueuse.

"L'Autorité de sûreté nucléaire a été informée. Une expertise est en cours pour déterminer l'impact éventuel sur l'environnement", conclut le communiqué.

Comurhex Pierrelatte est spécialisée dans la transformation de l'uranium nécessaire au fonctionnement du parc nucléaire. Le site produit de l'hexafluorure d'uranium, indispensable aux procédés d'enrichissements. ( comurex Pierrelatte c'est la même chaine de fabrication

pour les combustibles Radio actif que celle de la FBFC .


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Agenda

    dimanche 30 juin

15h à 16 h

accueil de familles de prionnier-e-s

discussion , infos et peites recettes

pour les proches de détenu(E)s...

- aides juridique

-participation à l'émission de radio Mega

du 22 juillet