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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 04:55

Tous les renseignements laissés après le passage de Dissents. le 7 Marsau Laboratoire
http://www.box.net/shared/btz0fh7z4f
Les chefs d’Etats, les bureaucrates et les militaires de l’Organisation Transatlantique Nord vont se rencontrer à Strasbourg et à Baden Baden en Allemagne les 3 et 4 avril prochains. Ce sera l’occasion pour les 60 ans de l’organisation militaire de mettre en place des décisions qui vont peser sur les conflits militaires en cours ou à venir. Mais ce sera aussi l’occasion en Europe d’un rassemblement important de celles et ceux qui depuis plus dix ans se rassemblent lors de tels sommet pour manifester. Altermondialistes, anti-globalisation, anti-capitalistes, anti-impérialistes, tous les termes qui qualifient, celles et ceux qui croient encore que ces rendez-vous sont des moments importants de la contestation.

L’OTAN, le coup de poing des intérêts américains

En avril 2008, la France et l’Allemagne annonçaient qu’ils allaient conjointement organiser le prochain sommet à Strasbourg et à Kehl. Le sommet qui se déroulait à Bucarest en Roumanie a été un tournant dans la politique américaine de l’OTAN. Les Etats-Unis de Bush venait pour la première fois de soutenir la mise en place d’une armée européenne. Dans un contexte qui lui était favorable avec une France gouvernée par Sarkozy, dont tout le monde connaît sa position « atlantiste » (très proche des intérêts américains) et avec le besoin américain d’un renfort en Afghanistan, l’idée d’une armée européenne, plus connu sous le nom diplomatique d’une « Europe de la défense » connaissait des intérêts convergents. Evidement derrière le soutien états-uniens, il faut entendre le soutien anglais, véritable cheval de Troie des intérêts américains dans les enjeux capitalistes de la construction européenne, qui jusqu’à présent torpillait cette « construction de l’Europe de la Défense » ainsi que tous les projets économiques qui pouvaient aller à l’encontre des intérêts américains.
Lors de ce sommet en Roumanie, la France annonçait un renforcement de 700 soldats en Afghanistan ainsi que la prise en charge du commandement de la région centre afghane dont dépend Kaboul. Cette responsabilité sera marquée quelques mois plus tard par la perte sur le terrain des dix soldats français à 50 km de la capitale.
Idéologiquement à ce moment-là, ce virage est surtout une rupture de la diplomatie historique française (diplomatie de l’équilibre prenant en compte des facteurs contrariants) et un alignement sur la vision des Etats-Unis de Bush (axe du bien et du mal). Mais les enjeux se trouvent plus profondément ancrées que le cadre feutré de la discussion idéologique. Il s’agit évidemment de préserver et d’accroître les intérêts de chacun.
Les européens (France et Allemagne principalement) ne bénéficient pas des parts du gâteau que les américains s’offrent -douloureusement- dans leurs opérations au Moyen Orient. Il risquent même d’être privée des susucres qui pourraient jaillirent des prochaines « conquêtes ». En interne, la construction européenne, avec tous ses avantages (diplomatiques, économiques) se trouve bloquée par tous les alliés proclamés des Etats-Unis (Grande Bretagne, Pologne, Hongrie, Tchéquie etc.). Ainsi, le cadre de l’Otan se trouve être le bon lieu de la réconciliation. C’est connu, de bonnes guerres ça soude les amitiés ! Surtout que les intérêts de tous ces pays (la France en premier) se souviennent de la très bonne expérience de la guerre en Serbie. Sous couvert d’une guerre « humanitaire », l’Otan avait sorti la Serbie de la sphère russe pour la faire entrer sous influence européenne. La France avait participé avec des bombardements intensifs sur toutes les infrastructures d’ingénieries lourdes (notamment les ponts) et cela avait permis la reconstruction de ces ponts par Bouygues. C’est cela aussi la guerre des capitaliste : détruire pour mieux reconstruire.
Cela peut surprendre mais l’opération « force alliée » en 1999 qui avait connu un nom tout révélateur en 1999, en bombardant la Serbie est toujours d’une grande actualité. C’était la première fois que l’Otan en tant que tel agissait de son propre chef, de manière unilatérale, faisant fis notamment du désaccord des Nations Unis. Quoi que puissent en penser les « humanitaires », la guerre avait essentiellement pour but de grignoter l’espace d’influence russe. On se souvient même que l’Otan avait même bombardé l’ambassade chinoise puisque la Chine, comme la Russie, s’opposait évidemment à cet accroissement hégémonique de l’influence occidentale menée par les Etats-Unis. Le soutien de l’Europe à la « révolution orange » en Ukraine en novembre 2004 et le soutient arrogant des Etats-Unis à Saakachvili depuis la « révolution des roses » en 2003 découlent de la même logique : contrer une Russie, qui retrouve maintenant des prérogatives de grosses puissantes, notamment avec un prix élevé de l’énergie (gaz et pétrole) qui lui est favorable puisqu’il en est un des principaux producteurs. Les conflits en Géorgie cet été, ainsi que « l’affaire du gaz » en Ukraine cet hiver doivent être analysés sous cet angle. Et ce qui attise les antagonismes est la volonté notamment américaine d’intégrer l’Ukraine et la Géorgie dans l’Otan. C’est ce qu’a préparé, il y a un an le sommet de l’Otan à Bucarest et qui devrait être ratifié à Strasbourg, en grande pompe, pour le 60ième anniversaire de cette organisation des guerres.

Ce qui devait se faire se fera finalement ou pas

Mais l’officialisation de la crise économique est passée par là et avec elle le grand sauveur Obama, qui a toute les caractéristiques pour redonner une légitimité à ces chefs d’orchestre de la misère. Aussi la Russie (et même la Chine) ne sont plus les cibles de la refonte du nouvel ordre. Le coup de force -gagnant- de la Russie cet été en Géorgie et la modification des enjeux principaux liés à cette crise économique ne rendent pas certain l’intégration de l’Ukraine et de la Géorgie dans l’Otan. En ces temps difficiles, entre chefs d’orchestre, il s’agit plus de se serrer les coudes. Mais, en période de crise économique, les guerres sont aussi là pour faire passer les pilules sociales. Elles renforcent aussi les unités nationales et permettent la relance de l’économie. Alors ! Où trouver des guerres à mener ?
Obama l’a annoncé clairement pendant sa campagne, si les Etats-Unis quittent militairement l’Irak, c’est pour mieux se concentrer en Afghanistan. Il ne s’agit quand même pas de laisser place nette aux intérêts russes ! Depuis 1979, les américains y ont tout fait ; jusqu’a en organiser les formes religieuses pour contrer l’Armée Rouge, avec les conséquences mondiales que l’on connaît.
Nous avions écrit dans un article de Courant Alternatif (1) après l’assassinat de Benazir Bhutto au Pakistan, l’influence dans la campagne présidentielle américaine d’alors du vieux démocrate Brzezinski, qui passe pour être le stratège du bourbier afghan qui aurait précipité l’effondrement de l’URSS. D’après lui, les américains devraient renouer avec une politique de soutien aux mollahs iraniens, afghans et pakistanais. L’enjeux serait de faire exploser les Etats irakiens et pakistanais en plusieurs états, différents idéologiquement et culturellement afin de soutenir au coup par coup comme au cas par cas, leurs intérêts. L’arrivée des Clinton et de toute l’administration historique démocrate aux affaires étrangères permet de comprendre quel sens les USA entendent faire de leur retrait de l’Irak, ainsi que le traitement de la question du Pakistan pendant le sommet de l’Otan à Strasbourg. Obama s’est lui-même engagé à venir à Strasbourg pour soutenir ces nouvelles visées.
Pour la France de Sarkozy, les enjeux seront d’officialiser la construction de cette « Europe de la Défense », afin de renouer avec l’Allemagne de Merckel en vue d’un projet « commun ». Mais, ce sera aussi l’occasion de faire le grand écart en soutenant la construction de l’Union Méditerranéenne dans ce grand concert militaire. Il s’agira de valoriser cette Union qui fâche l’Allemagne (qui s’en sent exclue), en y faisant valoir, par ce biais, un rapprochement avec Israël que l’Otan a toujours soutenu. Il s’agira également de faire passer le goulot notamment aux pays arabes de cette union méditerranéenne. Quelques semaines après les massacres sur Gaza, les docteurs Folamour ne manquent pas d’adrénaline !
Pour l’Allemagne, il s’agira par ce biais de réintégrer militairement ce grand concert. La question de l’intervention de l’armée allemande sur un sol étranger reste en Allemagne un sujet de débat virulant, plus de 60 ans après la fin de la seconde guerre mondiale. L’envoie en Afghanistan de la Bundeswehr avait provoqué de vives polémiques. En co-organisant avec la France ce sommet, l’Allemagne cherchera à jouer un rôle pour faire défendre ses intérêts économiques particuliers.

Le contre sommet à Strasbourg

Localement, déjà du côté allemand en 2002 et en 2006, la ville de Munich avait connu des conférences de l’Otan qui avaient suscité de vives manifestations. La ville de Strasbourg avait connu en été 2002, l’organisation d’un campement du réseau international No Border qui avait été l’occasion, un an après les manifestations de Gênes, de sortir de la logique du contre sommet et de prendre l’initiative de réunir une force de convergence et de contestation. De plus, la logique du contre sommet est largement intégrée dans nos mouvances depuis au moins Seattle en 1998.
Une coordination anti-Otan s’est mise en place en automne. Nous avons publié le mois précédent dans nos colonnes l’appel de la coordination. Si au début, les « organisé-e-s » des chapelles libertaires avaient un peu de mal à s’ouvrir plus largement, les initiatives et les discussions prennent l’ampleur que l’occasion mérite. Des militant-e-s de l’OCL y participent pleinement. Il s’agit dans cette coordination de pouvoir répondre à l’attente de la mouvance dite « radicale » avec des points de vue révolutionnaires en lien avec les mouvements sociaux. Plus largement, la coordination militent dans le réseau Dissent (www.dissent.fr) qui s’active uniquement lorsqu’il y a des sommets et des contre sommets.
Les mélodies de la cérémonie des sommets et contre-sommets sont maintenant bien connues. A côté d’une coordination « radicale » se trouve un collectif « modéré ». Pour cette occasion, le collectif anti-Otan regroupe les partis de gauche, les centrales syndicales et les affiliés (Attac, verts, NPA, PCF, FSU).
Les deux regroupements négocient actuellement en vue d’obtenir l’autorisation d’un tracé correct pour une manifestation le 4 avril et un terrain afin d’accueillir des campeurs courageux (on ne se sait jamais quel temps il peut faire en Alsace en Avril : on déjà vu les maillots mais le plus souvent c’est les moufles !) ! Mais, quand on veut ! On ne regarde pas le thermomètre !
De toute façon, d’autres initiatives seront prises en dehors des regroupements officiels. C’est cela aussi la mélodie des contre-sommets.
Aussi, nous verrons surgir toutes les structures nécessaires et habituelles : des groupes médicaux, une équipe légale, des mandatés de la presse, des inconnus et des connus, etc., etc.

Pourquoi encore faire des contre-sommets ?

En dehors des initiatives, ce sera l’occasion de faire des rencontres internationales (et même locales) intéressantes. La période politique et sociale que nous vivons ne manque pas d’intérêt pour cela. Les évènements en Grèce, en Italie, en Islande, en Espagne, en France intéressent plein de monde. Ces initiatives permettent ainsi de se rencontrer et de tisser des liens qui servent toujours à celles et ceux, qui en colère contre ce monde, cherchent à le changer.
Pour nous localement, c’est l’occasion de faire un boulot militant qui a un objectif et qui regroupe des personnes qui n’avaient pas toujours l’habitude de militer ensemble.
Et puis, même s’il y a celles et ceux qui ont déjà vécu des moments comme celui-là depuis que la ritournelle a pris forme, il y a toujours des personnes qui ne les ont pas vécus et qui ont envie de se nourrir du meilleur qui puisse sortir. Les mouvements sociaux de ces dernières années ont souvent été composés par des franges de la jeunesse qui n’ont pas tous connu le contre-sommet de Prague (premier véritable contre-sommet européen après Seattle) en 2000, il y a 8 ans.
Pour les grincheuses et grincheux qui se lassent à juste titre des évènements programmés, on pourra quand même souligner que ces moments où l’on parle politique sont quand même plus intéressants que le quotidien que l’on subit et que l’on tente d’oublier.

Pourquoi faire toujours des contre-sommets ?

En même temps, nous devons aussi rester sérieux dans nos affaires. Ces rendez-vous sont des rendez-vous annoncés où le rôle des chats et des souris émeutières est bien connu et le casting est déjà distribué. Nous ne sommes plus dans la fin des années 90, où les effets de surprise avaient réussi à annuler les sommets, et où le véritable engouement de la participation massive de chacun-e était valorisé par la surenchère d’intelligence que les petits groupes arrivaient à mener. A Strasbourg, la forteresse sera au mieux encerclée. Il serait surprenant, vu le dispositif policier et militaire, qu’elle soit assiégée. Croire le contraire, c’est comme penser que le père noël est communiste et qu’il distribue les mêmes cadeaux pour tout le monde ! On peut croire que cet activisme servira à renforcer les rapports de force, mais il ne faudrait pas penser non plus que l’activisme soit une fin politique en soi. On le voit en ce moment, où les soubassements grondent et où la colère est palpable, ce ne sera pas de belles photos insurrectionnelles qui nous permettrons de commencer à faire basculer ce monde. C’est malheureusement plus compliqué que cela.
Et puis, arriverons-nous à sortir du discours politique de la répression et de l’anti-répression de ces moments-là ? En réprimant, l’Etat sait qu’il concentre le discours politique uniquement sur l’anti-répression. De notre côté, nous savons que la factualité ne manque pas pour montrer en quoi les gestionnaires du capitalisme de gauche comme de droite sont prêts à tout pour maintenir l’équilibre.

Les enjeux de ce contre-sommet à Strasbourg

Avec l’officialisation de la crise économique, le modèle capitaliste comme voie unique s’est effondré. Les contre-sommets (notamment ceux du FMI, du G8 et de l’Union européenne) avaient été les lieux qui avaient exprimé un anticapitalisme assumé. Souvenons-nous des expressions cache-sexe qui étaient utilisées précédemment : néolibéralisme, loi de l’argent. Un des gains de ces mouvements a été d’avoir remis de la visibilité à la pieuvre. Il y aura donc bien à ce rendez-vous une légitimité renforcée qui lui donnera peut être l’occasion de réajuster le tir sur nos luttes à venir.
Notre actualité avec les insurrections en Grèce, en Islande, en Italie, en Espagne va se cristalliser dans l’atmosphère strasbourgeoise. On a jamais eu autant raison d’être en colère depuis bien longtemps. Qui sait ce que la patate chaude peut donner. On a vu les derniers mouvements sociaux déborder régulièrement les partis et les digues violentes qui enserrent la contestation. Si le fleuve de la contestation pouvait débuter en inondant les plaines du Bade-Wurtenberg et alsacienne, ce serait l’occasion d’un nouveau départ. Bref, du 1 au 4 avril, il y a Strasbourg un rendez-vous. Manqué ou pas, il restera un rendez-vous ! Où en seront-nous dans nos différents mouvements ? Il semble qu’heureusement quelques semaines avant, beaucoup de choses pourront encore se passer et feront que politiquement il soit plus intéressant d’agir « chez soi ». Ce qui fait que nous en tant que StrasbourgeoisEs, nous savons où nous serons : dans les rues bien connues de notre ville ou dans les alentours
 !

Des militantEs StrasbourgeoisES contre l’Otan

Mercredi 11 à 18 heure au Laboratoire préparation d'atelier pour les villages autogérés

Quelques liens sur la préparation du contre sommet :

 


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13 février 2009 5 13 /02 /février /2009 08:07



 le nucléaire recrute énormément en ce moment"voici le titre choisi par la rédaction de la "propagande locale"

Les  Charognards du Nucléaire profite de la situation , chomage misère," il ya du travail pour 60 ans" .

communiqué de la Criirad

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) vient d’informer les médias de la mise en demeure qu’elle a adressée le 13 novembre 2008 au directeur de la centrale EDF de Cruas-Meysse.
La CRIIRAD a pris connaissance des documents de l’ASN et publie ci-dessous un premier niveau de réaction. Une analyse en profondeur nécessite plus de temps pour obtenir les documents et informations nécessaires auprès de l’exploitant et des autorités.

Les dysfonctionnements mis en évidence à Cruas-Meysse sont présentés par l’Autorité de Sûreté Nucléaire – autorité en charge du contrôle des installations nucléaires – comme particulièrement graves.
Selon l’ASN, ils concernent en effet un « risque d’explosion » susceptible, en outre, « d’endommager des éléments essentiels au maintien de la sûreté ou de conduire à une rupture du confinement ». La mise en demeure publiée par l’ASN signale des canalisations mal entretenues, oxydées et corrodées alors qu’elles servent au transport des fluides explosifs, dénonce l’absence de contrôles périodiques permettant de vérifier leur état et d’identifier les défauts d’étanchéité, précise que ces canalisations ne figurent pas sur les plans mis à disposition des services d’incendie (1) … Tout ceci en violation d’une réglementation datant de 1999 (2).
Dans ces conditions,
1. Comment se fait-il que l’ASN ait accordé, en 1999, un délai de 6 ans ( !?) à EDF pour se mettre en conformité avec les prescriptions de cet arrêté ?
2. Comment se fait-il qu’à l’issue d’un délai aussi long, l’ASN se soit apparemment contentée d’un courrier d’EDF indiquant qu’à une exception près (mais qui ne concernait pas le risque d’explosion) l’ensemble des actions de mise en conformité étaient réalisées et qu’elle ait encore attendu 2 ans et 7 mois pour effectuer une inspection destinée à vérifier si les déclarations d’EDF étaient étayées et la mise en conformité effective ?
3. Comment se fait-il que l’inspection des 25 et 26 septembre n’ait pas donné lieu à injonction, qu’il ait fallu une seconde inspection le 24 octobre, puis encore 3 semaines pour qu’une mise en demeure soit adressée à l’exploitant, soit au total un délai supplémentaire d’un mois et demi ?
4. Et comment se fait-il que la mise en demeure du 13 novembre accorde encore à EDF un délai de 3 mois pour se mettre en conformité… avec des prescriptions qui datent de 1999 ?
5. Et comment se fait-il que l’obligation de veiller à l’étanchéité de canalisations transportant des matières radioactives, corrosives, inflammables ou explosives ne date que de 1999 ? Est-ce que cette obligation n’existait pas dès la mise en service des 4 réacteurs de Cruas-Meysse en 1984 – 1985 ? Si elle existait, cela veut dire qu’EDF fonctionne depuis plus de 23 ans sans contrôler correctement ce paramètre clef et sans que les autorités de contrôle ne s’en émeuvent. Si ce n’est pas le cas et qu’il a fallu attendre 1999, soit 15 ans après le démarrage, pour que ces contrôles basiques mais essentiels soient obligatoires, c’est véritablement scandaleux. On ne sait laquelle de ces 2 options est la plus préoccupante.
Une fois encore, les constats de terrain laissent entrevoir un fonctionnement du parc électronucléaire français très éloigné des discours publicitaires des exploitants et d’une technologie « high tech » soumise à des contrôles draconiens : des canalisations corrodées, des défauts de surveillance et de signalisation… on ne peut que s’interroger sur le sens qu’a l’exploitant de ses responsabilités. Comment se fait-il qu’il néglige des contrôles aussi déterminants pour la sûreté de son installation ?
De toute évidence, au moins 3 autres centrales nucléaires sont concernées : Le Blayais en Gironde, Civaux dans la Vienne et Golfech en Tarn-et-Garonne. Pour les autres installations nucléaires, on est dans l’expectative : sont-elles absentes de la liste car le risque « explosion » y est correctement géré … ou parce que leur conformité aux prescriptions de 1999 n’a pas encore été contrôlée ?
Compte tenu des conséquences majeures d’un accident nucléaire, avant tout sur le plan sanitaire mais également environnemental, agricole, touristique et économique, des dysfonctionnements aussi graves devraient faire l’objet d’une enquête approfondie portant sur la gestion de l’exploitant mais également sur la fiabilité de l’encadrement réglementaire. Il faudrait s’interroger sur la place centrale accordée à l’auto-surveillance, sur les passerelles aménagées entre exploitants d’activités à risques et contrôleurs, sur les arbitrages entre rentabilité et sûreté ... Malheureusement, la loi du 13 juin 2006 a organisé la quasi impunité de l’ASN. Quant à l’exploitant, les délais successifs de mise en conformité en disent long sur la « rigueur » des contrôles auxquels il est soumis. La loi a par ailleurs strictement limité, et depuis longtemps, sa responsabilité en cas d’accident. C’est la population qui en supportera, et sur tous les plans, les conséquences. Elle a donc intérêt à être exigeante et à demander des comptes sur la façon dont les activités nucléaires sont gérées et contrôlées.
(1) Des incendies se produisent régulièrement sur les sites nucléaires. Le fait que les services de secours ignorent la localisation de canalisations susceptibles d’exploser et d’aggraver considérablement la situation, laisse présager le pire en cas de problème. Il s’agit pourtant là du B. A. BA de la gestion des sites à risque.
(2) Arrêté du 31 décembre 1999 fixant la réglementation technique générale destinée à prévenir et limiter les nuisances et les risques externes de l’exploitation des installations nucléaires de base.

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 08:16

http://navysite.de/ssn/images/ssn711acc2.jpg



http://mos
tlywater.org/fr_le_mouvement_antinucleaire_en_france_totalement_echoue?

Dans cette région vivant sous anesthésie Nucléaire , voici un post qui appelle à la polémique.

Quand le programme électronucléaire de la France a été rendu public en 1974 avec le rapport d'Ornano  http://www.dissident-media.org/infonucleaire/rapport_ornano.pdf il y a eu des mouvements « antinucléaires » mais aucun, à l'exception d'Erdeven  http://www.ainfos.ca/07/mar/ainfos00206.html n'était contre cette électronucléarisation massive, mais seulement contre la construction d'une centrale chez eux. Ces mouvements locaux, y compris lorsqu'ils entraînaient la participation massive d'antinucléaires extérieurs comme à Plogoff  http://www.dissident-media.org/infonucleaire/Plogoff.pdf n'ont rien changé au programme nucléariste de l'état. S'il y a eu échec de l'antinucléaire ce n'est pas parce qu'il n'a pas pu empêcher l'industrie de se lancer à fond dans le nucléaire, mais parce qu'il n'a pas développé dans l'opinion publique une réaction de défense contre cette industrie.

Pourquoi ? C'est la question et les réponses à cette question qui me paraissent importantes en ce moment où rien ne semble possible pour arrêter ou même ralentir la nucléarisation de la France comme le montrent la construction de la nouvelle usine d'enrichissement d'uranium par centrifugation (Georges Besse II  http://www.dissident-media.org/infonucleaire/107_george_besse.html ) visant à remplacer Eurodif et celle du réacteur EPR  http://www.dissident-media.org/infonucleaire/epr_danger.html à Flamanville  http://www.dissident-media.org/infonucleaire/lancement_epr_flamen.html

Il me semble important de rappeler que le programme d'Ornano qui accélérait le processus d'électronucléarisation a pris prétexte de la crise pétrolière de 1973  http://www.dissident-media.org/infonucleaire/electronuc_france.html pour lancer un programme qui avait été minutieusement mijoté depuis bien des années (voir les exploits de la Commission Péon, commission pour la Production d'Électricité d'Origine Nucléaire, créée en 1950). Cette commission devait convaincre les industriels français à investir dans les travaux nucléaires sans avoir aucun risque financier en cas de désastre nucléaire nucleaire_sans_assurance.html L'activité de cette commission Péon [1] dont on trouve maintes traces dans le Journal Officiel n'a intéressé aucun mouvement antinucléaire.

Dès les années 1970 le problème majeur qui a préoccupé le mouvement était de savoir s'il devait être totalement indépendant de la politique ou s'il ne devait être qu'un appui aux quelques individus antinucléaires largement minoritaires dans les syndicats (CFDT) ou les partis (PS). Mais ce qui est plus significatif c'est d'examiner l'argumentaire antinucléaire des années 70. Dans chaque numéro de la Gueule Ouverte, une référence pour les antinucléaires, il y avait une page entière de Reiser sur le solaire, le vent.

Globalement l'essentiel n'était pas le désastre possible d'un accident nucléaire qui avait pourtant été bien analysé aux Etats-Unis en février 1957 par des scientifiques de Brookhaven dans le rapport WASH 740  http://www.dissident-media.org/infonucleaire/wash740.html et qui donnait une vue d'ensemble de l'ampleur de la catastrophe assez voisine de Tchernobyl  http://www.dissident-media.org/infonucleaire/special_tcherno.html [2].

Jusqu'en 1979 (accident de Three Mile Island aux Etats-Unis  http://www.dissident-media.org/infonucleaire/tmi_25.html ) parler d'un désastre nucléaire dans une réunion antinucléaire des Amis de la Terre, du PSU, de la CFDT ou autres, était très mal vu, on se faisait traiter de catastrophiste et accuser violemment de rendre le mouvement « incrédible ». Vu de maintenant on ne comprend plus du tout l'argumentation dite « antinucléaire » de cette époque. La radicalisation antinucléaire était évidemment totalement incompatible avec les alliances écolo-gico-politicardes qui étaient à la mode. Les partis politiques et les syndicats étant en totalité pronucléaires, une alliance avec eux impliquait une certaine souplesse.

L'échec de l'antinucléaire en France ce n'est pas d'avoir été incapable de bloquer la nucléarisation mais de ne pas avoir développé dans la population la conscience des dangers inacceptables de l'énergie nucléaire qui aurait permis de la bloquer.

Quand on examine les raisons développées par les « antinucléaires » pour la critiquer on s'aperçoit qu'elles n'avaient rien de bien convaincant. Remplacer l'électricité nucléaire par du vent, du soleil, arguments majeurs de la stratégie antinucléaire, revenait à dire à des gens sensés que les solutions proposées pour arrêter le nucléaire n'étaient pas crédibles.
Lorsque, avec Tchernobyl le désastre nucléaire a enfin été pris en compte le résultat n'a pas été celui escompté « il faut arrêter le nucléaire » mais une sorte de fatalisme « il n'y a pas de solution, on n'a pas le choix » puisque la solution de l'électricité à partir des combustibles fossiles a été écartée, le charbon diabolisé  http://www.dissident-media.org/infonucleaire/lib_charb_sortie.html et encore plus lorsque l'effet de serre  http://www.dissident-media.org/infonucleaire/escr_disc.html a été mis sur le devant de la scène.

Il n'y a pas eu, de la part des écologistes patentés, une approche pragmatique applicable au cas français pour une sortie d'urgence. Comment produit-on donc majoritairement l'électricité en Allemagne  http://www.dissident-media.org/infonucleaire/96_97_donnes.html et dans tous les autres pays du globe ?
Les publications écologistes évitent soigneusement d'utiliser les mots charbon et fioul, le gaz a meilleure presse mais ce n'est que depuis peu qu'il se développe en France. On trouve maintenant des tas de publications écologistes, antinucléaires (?) qui décrivent d'une façon précise toutes les conséquences d'un désastre possible et envisageable (voire, envisagé) et qui se terminent par un programme de solutions totalement irrationnelles comme de proposer des centrales à charbon qui ne produisent pas de gaz carbonique ! (Il n'est même pas fait état de la possibilité de le « séquestrer »).

Il y a quelques années, dans une interview sur France-Culture, le responsable nucléaire de Greenpeace-France, Jean-Luc Thierry, attribuait l'échec du mouvement antinucléaire français au fait qu'il n'avait pas produit du « rêve ». C'est évident que si le mouvement a totalement échoué c'est parce qu'il n'a produit que du rêve. Ce n'est pas qu'avec du rêve qu'on va convaincre les gens. En définitive il m'apparaît clairement que l'échec du mouvement antinucléaire est finalement le résultat de l'argumentation développée par les militants « antinucléaires ». Ils ont été plus efficaces que les nucléocrates pour convaincre la population que la sortie du nucléaire était impossible. Il faudra en tenir compte pour les responsabiliser s'il y a un désastre.

Roger Belbéoch, mai 2008,
extrait de La lettre d'information n°117
 http://www.dissident-media.org/stop_nogent/Lettre_CSN_117.pdf
du Comité Stop Nogent
 http://www.dissident-media.org/stop_nogent

[1] Philippe Simonnot, "Les nucléocrates", Ed. Presses universitaires de Grenoble, 1978.
[2] R. Belbéoch, "Un peu d'histoire ça ne fait pas de mal", La Gazette Nucléaire n°213/214, mai 2004
.
 
     
 
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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 08:12
http://borghesio.typepad.fr/borghesio/images/2008/05/05/smokestackscoal01.jpg

Ce texte a été distribué à des ingénieurs lors de la fête de la science à Paris
.Texte diffusé par une quinzaine de personnes lors de la Fête de la Science 2008, le dimanche 23 novembre devant les locaux des nucléocrates de l’IRSN.  qui sont bien gardés de communiquer ce texte  à des  journalistes. Amis lecteurs voici ce texte  qui peut  être diffusé massivement , à Cruas et à A Saint Paul trois chateaux et Romans autour de l'usine .  Bienvenue dans les poubelles nucléaires

IRSN
institut de rationalisation du saccage Nucléaire




Tu es face à l’IRSN. Tu es chez l’assistante sociale du nucléaire, celle qui cogère sa merde et met du vernis sur ses brèches. Pour cette journée, elle a rapiécé ses dossiers mités afin de te faire connaître les « secrets du nouveau
réacteur EPR, la gestion des déchets, la surveillance de la radioactivité dans l’environnement, l’utilisation des rayonnements ionisants sur l’homme, l’organisation nationale en situation de catastrophe nucléaire »...
Tes oreilles s’ouvriront et tu n’entendras pas, tes yeux regarderont et tu ne verras pas. Non, tu ne seras pas instruit des conséquences de la construction de nouveaux réacteurs EPR, de la mise en place d’autoroutes d’électricité,
de ces lignes à haute tension et de toutes les nuisances qui vont avec.
Non, tu n’auras pas connaissance de la routinedu désastre qui voit se multiplier quotidiennement ce que ces autruches du nucléaire qualifient
par euphémisme d’« incident ». Tu ne verras pas que Tricastin n’est qu’un exemple parmi beaucoup d’autres qui ne font pas l’objet
d’un tapage médiatique. Non, tu ne sauras pas que derrière la catastrophe
qui s’envisage désormais « sérieusement », c’est un quadrillage et une gestion militaire qui t’attendent. La propagande de l’IRSN préfèrera
te faire croire que ses camions équipés pour mesurer la contamination interne et la distribution de pastilles d’iode, font de ta « santé » la
première préoccupation. Non, tu n’entendras pas que des déchets enfouis
sous tes pieds ne sont qu’une manière temporaire d’enterrer un problème qui lui, dure des milliers d’années. On ne te parlera jamais de fuite en avant de technocrates ravis d’avoir « solutionné », avec des chimères de fond
de paillasse, l’aberration d’un développement industriel et des besoins énergétiques qu’il implique.
Non, tu ne verras pas reposer le problème d’un monde dont il faut toujours un peu plus s’accommoder sous couvert de « moins pire ».
L’IRSN et ses experts l’acceptent et veulent te le faire accepter. Parce que dans leur esprit, l’hypothèse d’une catastrophe où, comme
en Biélorussie, la vie deviendra une stratégie permanente pour éviter d’être trop contaminé représente un « moindre mal ». Parce que dans leur esprit, l’hypothèse déjà bien actuelle d’un monde qui continue son accomplissement
de déchetterie mondialisée se conçoit aussi comme un « moindre mal ». Qu’importe si maintenant l’intoxication et l’empoisonnement
viennent de choses aussi simples que boire, manger, respirer, se baigner, profiter
des choses de la vie, il suffit de les interdire ou de trouver un juteux protocole industriel pour circonscrire le problème. Non, tu ne verras pas que l’IRSN bouffe dans la même gamelle que ceux qu’elle est censée contrôler. Tu n’entendras jamais l’IRSN conclure qu’il faut abandonner le nucléaire au vue de ses risques et de la dépossession qu’il induit sur nos vies. Que d’enrobage, que de trompe l’oeil, que d’ateliers, que d’animations tes yeux vont absorber.
Que de présentations de guides de survie, que de savants calculs de dose admissible, que de pinaillage autour des probabilités du risque,
que de discours prétendument responsables tes oreilles vont entendre.
On te leurrera, leur mascarade recouvrira d’un voile opaque l’aberration du nucléaire et du monde qui va avec. Je veux briser cette vitrine.
Te dire que la nouvelle stratégie de communication « transparente » de ces statisticiens de la mort durable et leur mise en scène d’une
gestion efficace ne sont qu’un miroir aux alouettes.
Te crier que l’IRSN participe à faire accepter le nucléaire en limitant la perception négative que tu pourrais en avoir.
Te faire voir que l’IRSN gère comme des épiphénomènes les bavures d’une industrie qui est nécessairement mortifère. Te souffler à l’oreille que ces nucléocrates ont choisi pour toi une vie assistée de tout un
tas de dispositifs militaires et scientifiques, de mises aux normes et de mises au pas, dans lequel la liberté, l’autonomie individuelle, la joie de vivre seront de plus en plus éteintes. Te montrer que derrière leur batterie d’experts,
de laboratoires et de règlements se cachent l’ineptie et l’aberration d’un monstre qui n’est pas uniquement dangereux pour des milliers d’années, mais qui rend aussi indispensables ses experts, ses laboratoires et ses règlements.
Le suc de leur tromperie est ainsi parvenu à les rendre nécessaires. Rien n’est plus envisageable sans eux. Jamais le monde tel qu’il- est-et-qu’il-ne-faut-surtout-pas-renverser n’avait trouvé de meilleur garant. A cause de cette marmite bouillante que représente le nucléaire, cette batterie d’experts, de laboratoires et de règlements tient le possible en otage. Un possible figé qui, à part connaître l’empoisonnement de cette planète, verra à peu près toujours les mêmes
en haut et les autres en bas, les mêmes qui « savent » et les autres qui suivent.
Ce que ces nucléocrates craignent réellement, ce n’est pas le désastre en cours et à venir, ce ne sont pas non plus les appels de leurs sbires citoyennistes à une « meilleure » gestion, tous parlent encore la langue du mal nécessaire.
Ce qu’ils ont à redouter, c’est la remise en cause de leur Diktat.
Il nous reste encore le choix de partager le refus du nucléaire et du monde qui va avec. Des cobayes du laboratoire mondialisé

Des cobayes du Laboratoire Mondialisé.




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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 08:54

Sarkozy : "Les mots ont un sens"

Bienvenue dans la poubelle des mondes:

C'est plutôt la routine du désastre qui suit son cours
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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 04:40
Urgent :c'est une information, n'oublié pas ami lecteur , le réseau sortir du nucléaire  roule souvent (' manifs nationale)   pour les élections, il faut bien rendre crédible les élections européennes qui s'annoncent.

 
URGENT - Scandale de très grande
ampleur dans le nucléaire français
 
- Défaillance généralisée des mesures de rejets radioactifs dans l’environnement :
les laboratoires
de toutes les centrales nucléaires EDF ont perdu leurs agréments !


 
Les laboratoires de toutes les centrales nucléaires françaises, censés faire en continu des mesures autour des installations en question, sont défaillants : leurs agréments sont actuellement suspendus ou refusés par le biais de quatre Décisions de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), datées du 16 décembre 2008.
 
On ne peut d’ailleurs qu’être stupéfait du silence total de l’ASN à propos de ses propres décisions qui, de par leur importance, méritent au contraire la plus grande publicité. Et ce d’autant que des questions graves se posent. Les autorités françaises doivent y répondre de toute urgence e
- alors que les laboratoires des centrales nucléaires EDF ne sont plus agréés, qui réalise actuellement les mesures exigées par les arrêtés autorisant EDF à exploiter ces centrales ? Si ces mesures ne sont pas faites, les centrales doivent être immédiatement arrêtées.
 

- quelles sont précisément les défaillances des laboratoires des centrales nucléaires EDF, et depuis quand ces défaillances existent-elles ?
 

- quelle peut être l’ampleur des rejets effectués depuis des années par les centrales nucléaires au-delà des limites légales (qui, pourtant, sont déjà fort laxistes) ?
 

- comment les citoyens peuvent-ils faire confiance aux "responsables" d’une industrie aussi dangereuses et qui s’avèrent incapables de mesurer leurs rejets radioactifs opérés l’environnement ?
A bon je croyais , la CRIIRAD surveillait  tapi dans l'ombre .
 
Une fois de plus, l’industrie nucléaire montre qu’elle est très loin d’être irréprochable alors que les conséquences et les risques qu’elle fait peser sur l’environnement et la santé des populations sont incommensurables et incomparables à tous les autres. Il est plus que temps de sortir du nucléaire.
 

 
LISTE DES REFUS ET SUSPENSIONS D’AGREMENTS :
 


Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 840 associations
Communiqué du lundi 12 janvier 2009 Contact : 06.64.100.333
 
 
Liste des suspensions et refus d’agréments des
laboratoires des centrales nucléaires françaises
 
 
 
1) Refus d’agrément pour les mesures de l’indice d’activité bêta global des eaux
 
Toutes les centrales nucléaires françaises ( !), y compris l’ex-surgénérateur Superphénix (toujours en cours de démantèlement à Creys-Malville) :
 
Belleville (Cher), Blayais (Gironde), Cattenom (Moselle), Bugey (Ain), Civaux (Vienne), Chinon (Indre-et Loire), Chooz (Ardennes), Cruas (Ardèche), Dampierre en Burly (Loiret), Fessenheim (Haut-Rhin), Flamanville (Manche), Golfech (Tarn-et-Garonne), Gravelines (Nord), Nogent-sur-Seine (Aube), Paluel (Seine-Maritime), Penly (Seine-Maritime), Saint Alban (Isère), Saint Laurent (Loir-et-Cher), Tricastin (Drôme), ainsi que Creys-Malville (Isère)
 
 
2) Refus d’agrément pour les mesures de l’activité du tritium dans les eaux
 
Toutes les centrales nucléaires françaises ( !), y compris l’ex-surgénérateur Superphénix :
 
Belleville (Cher), Blayais (Gironde), Cattenom (Moselle), Bugey (Ain), Civaux (Vienne), Chinon (Indre-et Loire), Chooz (Ardennes), Cruas (Ardèche), Dampierre en Burly (Loiret), Fessenheim (Haut-Rhin), Flamanville (Manche), Golfech (Tarn-et-Garonne), Gravelines (Nord), Nogent-sur-Seine (Aube), Paluel (Seine-Maritime), Penly (Seine-Maritime), Saint Alban (Isère), Saint Laurent (Loir-et-Cher), Tricastin (Drôme), ainsi que Creys-Malville (Isère)
 
 
3) Refus d’agrément pour les mesures de l’activité du tritium dans l’air
 
Belleville (Cher), Blayais (Gironde), Cattenom (Moselle), Civaux (Vienne), Chinon (Indre-et Loire), Cruas (Ardèche), Flamanville (Manche), Golfech (Tarn-et-Garonne), Gravelines (Nord), Nogent-sur-Seine (Aube), Paluel (Seine-Maritime), Penly (Seine-Maritime), Saint Alban (Isère), Saint Laurent (Loir-et-Cher), Tricastin (Drôme), ainsi que Creys-Malville (Isère).
 
Seules les centrales de Bugey (Ain), Chooz (Ardennes), Dampierre en Burly (Loiret) et Fessenheim (Haut-Rhin) échappent à la sanction sur ce critère.
 
 
4) Suspension et refus d’agrément pour les mesures de l’indice d’activité bêta global des aérosols sur filtre
 
Toutes les centrales nucléaires sont concernées :
 

- Suspension d’agrément  : Belleville (Cher), Blayais (Gironde), Cattenom (Moselle), Chinon (Indre-et Loire), Chooz (Ardennes), Cruas (Ardèche), Dampierre en Burly (Loiret), Fessenheim (Haut-Rhin), Flamanville (Manche), Golfech (Tarn-et-Garonne), Gravelines (Nord), Nogent-sur-Seine (Aube), Paluel (Seine-Maritime), Penly (Seine-Maritime), Saint Alban (Isère), Saint Laurent (Loir-et-Cher), Tricastin (Drôme).

- Refus d’agrément  : Bugey (Ain), Civaux (Vienne) et Creys-Malville (Isère).
 
 
 
Liens vers les quatre décisions de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) :
 
Attention : par une recherche appropriée, on peut trouver ces Décisions sur le site web de l’ASN. Mais... encore faut-il être au courant de leur existence. Or, aucune annonce ne figure sur la page d’accueil du site web, et aucune information n’a été faite par l’ASN qui semble vouloir garder confidentielles ces informations pourtant si sensibles. C’est une forme de "transparence invisible" : les informations sont disponibles... mais personne n’en a connaissance.
 
 
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20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 09:50
trouvé  dans Bellaciao

Depuis de longs mois le spectacle des spécialistes de la "gestion de crise" se relaie à Pierrelatte

Inondation du site nucléaire du Tricastin : "Sortir du nucléaire" demande d’urgence des mesures de radioactivité indépendantes

Dans la nuit de dimanche à lundi, un plan d’urgence interne a été déclanché sur le site nucléaire du Tricastin, du fait de l’inondation des installations nucléaires SOCATRI-AREVA et BCOT-EDF.

Cette alerte est due à la montée des eaux de la Gaffière, le fameux cours d’eau qui traverse le site du Tricastin, et qui a été contaminé à plusieurs reprises ces dernières semaines - et particulièrement du fait de la grave fuite d’uranium de début juillet.

Les exploitants AREVA et EDF prétendent qu’aucune contamination n’est ressortie du site, mais l’expérience a montré que leurs discours étaient très peu fiables. Il est donc nécessaire que des mesures soient faites dès ce mardi par des organismes indépendants, par exemple la Criirad, ou des laboratoires étrangers. C’est au ministère de l’écologie de contacter au plus vite de tels organismes.

De façon générale, alors que le site nucléaire du Tricastin existe depuis près de 50 ans, il est stupéfiant que les exploitants soient surpris par la montée des eaux de la Gaffière. C’est une nouvelle démonstration de l’incompétence et de l’irresponsabilité de l’industrie nucléaire, et de l’impuissance des organismes de sûreté (ASN, IRSN). Ces organismes passent le plus clair de leur temps à "démontrer" que la sûreté des installations nucléaires est assurée, mais ils sont régulièrement démentis par les faits.

De toute évidence, il va y avoir tôt ou tard en France un accident grave, voire une catastrophe nucléaire. Pour l’éviter, il faut au plus vite mettre en oeuvre un plan de sortie du nucléaire, accompagné de mesures très ambitieuses en faveur des économies d’énergie et du développement des énergies renouvelables.

Aujourd'hui dans le dauphiné libérée , la réponse de la préfecture.

"Pour la seconde année, EDF-Tricastin organisait jeudi sa journée sûreté nucléaire à la centrale. Un événement qui a réuni l'ensemble des services autour de cet « enjeu crucial ».
L'intérêt de cette rencontre entre les différents métiers de l'électricien est d'améliorer la sûreté par l'échange d'idées ou des expériences vécues. Et cette contribution des services passe par la formation des personnels, la conduite du réacteur, l'uniformisation de la signalétique, l'entraînement en simulateur, l'évaluation des compétences et si par exception un incident survenait, « l'analyse des ses causes afin qu'il ne se reproduise pas ».
En fin de matinée, le nouveau préfet de la Drôme Francois-Xavier Ceccaldi a effectué une visite des installations, accompagné du sous-préfet de Nyons, des maires de Pierrelatte, Saint-Paul-Trois-Châteaux, Bourg-Saint-Andéol et Lapalud (84). Ils ont été accueillis par le directeur du CNPE Alain Peckre, qui leur a présenté chaque service individuellement".

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18 décembre 2008 4 18 /12 /décembre /2008 05:20
Nous avons le regret de vous annoncer que la Star ne viendra pas ce jeudi 18
pour partager une petite causette autour de ce tract
Yves Cochet ne sera pas présent jeudi 18 décembre pour la soirée organisée
par l’AIIRE à Romans, avec la participation des Verts
Nous avons été prévenus il y a quelques jours seulement : il doit être
vendredi matin très tôt à Paris

La soirée, "fin du pétrole, crise financière et décroissance" est, en
principe, maintenue, 20 heures, salle Charles Michels, Romans, mais sans
lui.




Lyon est bien au coeur de la première région nucléarisée du Monde : une centaine de litres d’huile s’est échappée de la centrale du Bugey et a pollué un peu plus le Rhône.

C’est le soir du mercredi 19 novembre que cela a été constaté par les autorités. Un important dispositif a alors été mis en place pour éviter que cette huile dangereuse ne pollue la nappe phréatique et la zone de captage des eaux potables de l’agglomération lyonnaise. Pour ne pas attirer cette huile industrielle dans la zone de captage, l’approvisionnement en eau potable a dû être divisée par trois. Des traces étaient encore visibles sur les bords du Rhône dans la traversée de Lyon quelques heures après.

Que ce serait-il passé si un "incident" plus grave avait eu lieu ? Ne peut-on pas affirmer que le nucléaire est une énergie qui fait courir beaucoup trop de risques à la population ? D’autant plus, après les "incidents" nucléaires à répétition qui se sont enchaînés cet été : Tricastin, Romans, St Alban, Pierrelatte, Bollène... et le 13 novembre dernier à Cruas-Meysse...

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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 19:17

Ce tract a circulé sur Romans et Valence le  samedi 13 décembre, dupliquez  le pour  la riposte à la propagande nucléaire.

Aujourd'hui

Citoyens Cobayes, demain Victimes Volontaires ?



Jusqu'à Tchernobyl, l'état français a toujours cherché à nier ou minimiser le risque qu'un accident nucléaire grave. Mais maintenant que la possibilité d'une catastrophe ne peut plus être niée, l'état cherche à faire croire qu'il « maîtrise » la situation. Pour cela, on organise des exercices de crises, des simulations, comme dans un centre de recherche sauf qu'ici le centre de recherche n'est pas délimité par quatre murs : il s'agit au contraire de notre quartier, de notre ville, de notre région,etc... Et les cobayes ne sont plus ces sympathiques rongeurs dans une cage métallique, mais nous-mêmes, observés, auscultés, étudiés, confinés dans la grande « cage en verre » que constitue cette société.


De même depuis quelques temps -et notamment depuis cet été particulièrement chaud pour la filière nucléaire- il n'est plus possible de dissimuler les nombreux incidents et accidents (fuites, irradiations, etc) qui composent le quotidien de l'industrie atomique en France et dans le monde.

Le lobby nucléaire, Areva en tête, a donc décidé de recentrer sa propagande sur la communication autour des accidents, de façon à faire oublier le problème fondamental qui leur a donné naissance, c'est-à-dire l'existence même de l'industrie atomique. La fausse contestation citoyenne livre alors bataille en se focalisant exclusivement sur l'incident médiatisé, critiquant pêle-mêle les versions officielles, les doses, les échelles de mesure, les effets. L'ordre dominant, jamais remis en cause, se maintient sans difficultés puisque c'est vers son défenseur, l'état, que les citoyens finissent toujours par se tourner.


Il ne s'agit pas ici de minimiser la gravité des incidents survenus cet été : lorsqu'une centaine de travailleurs sont irradiés au-delà des normes, il s'agit d'un crime, et quand plusieurs dizaines de kilos d'uranium sont relâchés dans des canaux d'irrigations, il y a bien une contamination grave.

Mais la catastrophe la plus importante, c'est le nucléaire en tant que tel. Tous les jours, il y a des fuites de matières radioactives ; tous les jours, il y a des travailleurs irradiés. Tous les jours, l'atome nous fait crever à petit feu parce qu'il renforce la société hiérarchisée, centralisée, policée, qui a rendu possible la folie atomique.


Aujourd'hui les nucléocrates, les politiques , les sociologues, et d'autres experts en tout et rien s'intéressent de près à la cohabitation entre les usines nucléaires et les populations locales et l'intégration de l'un avec l'autre. En particulier en cas de crise, lorsque l'état a pour priorité le confinement des populations, pour éviter toute explosion qui remettrait en cause sa domination.

Le délire du contrôle total, impossible avec un réacteur nucléaire, s'est simplement reporté sur les êtres humains qui vivent à coté. Contre eux, au moins, la police, la justice et l'armée peuvent intervenir efficacement ...


Nous sommes bien sûr victimes de ce monde mortifère. Et ceux qui le construisent, le protègent ou l'agrandissent sont nos bourreaux et doivent être considérés comme nos pires ennemis. Mais notre passivité, notre résignation, sont les piliers de cette société inhumaine.


Les moyens de lutter sont innombrables, le tout c'est de s'y mettre !



 

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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 08:43

Ayant publié la nouvelle de l'attentat qui a frappé le coprpriétaire de l'entreprise qui effectuait des travaux pour le chantier du TGV .


Declaration de l'Assemblée contre le TGV


L'Assemblée contre le TGV, depuis la perspective de ses 15 ans de lutte contre le projet de Train à Grande Vitesse, tient à faire connaître les réflexions suivantes:

- L'opposition au TGV doit être la plus ample, la plus populaire et la plus participative possible. Les outils adéquats pour parvenir à la paralysie de cette infrastructure sont l' information véridique sur les impacts du projet, la désobéissance civile, l'action directe et la mobilisation massive.


- La critique du TGV est aussi une critique du système social qui l'impulse. S'opposer au TGV signifie prendre conscience des graves dommages écologiques et sociaux du développement. Face à la mobilité imposée et au gaspillage de l'énergie et des ressources, nous défendons l'autonomie et la proximité ; face à lautoritarisme et à la hiérarchie, l'autoorganisation et l'assemblée qui débat et décide.


- Il n'existe pas de violence comparable à celle qu'exercent les Etats et le capitalisme sur la nature et les êtres humains dans leur vie quotidienne. Morts causées par les guerres, par les contaminations, par les accidents de travail, par les voitures-cercueils ; misère salariée, chômage ; corps de police, prisons, etc., ne sont que quelques-unes des formes de la violence, "diffuse" ou non, que nous supportons au quotidien. Les travaux du TGV auront déjà coûté la vie à un ouvrier roumain, dans le village de Luko, le 14 juillet.


Pour toutes ces raisons, suite à la mort d'Inazio Uria, copropriétaire d'une entreprise constructrice du TGV, causée par ETA à Azpeitia le 3 décembre de cette année, l'Assemblée contre le TGV expose ce qui suit :

- Nous exigeons d'ETA qu'elle n'intervienne pas dans ce conflit. Cela ne signifie en aucun cas que nous soutenons en quoi que ce soit la politique "antiterroriste" de l'Etat espagnol mais que nous voulons étendre la réflexion sur les moyens légitimes de lutte pour empêcher qu'on nous impose le TGV et pour préserver l'autonomie du mouvement d'opposition.

- Nous accusons les partis politiques et les entreprises promoteurs du TGV d'avoir appliqué une politique des faits accomplis par laquelle ils essaient d'imposer ce projet en utilisant tous les moyens possibles : occultation des impacts destructeurs du TGV sur les plans social et écologique, intoxication informative et harcèlement policier à l'encontre des opposant-es à l'infrastructure, militarisation des chantiers, propagande mensongère et refus total de prendre en compte les consultations populaires et les multiples formes d'expressions hostiles au TGV.

Que nul ne se serve de cette mort pour appuyer la construction de ce projet dont nous continuons à exiger la paralysie totale.


- De la même manière, nous accusons les médias d'avoir d'abord déprécié cette lutte, puis d' avoir tergiversé à son sujet jusqu'à ce que se soit produite la mort d'Inazio Uria ; ils se sont alors excités pour des intérêts charognards où l'intoxication médiatique se soumet à une campagne de discrédit et de criminalisation de l'opposition au TGV

- Enfin, nous réaffirmons que nous revendiquons des méthodes de lutte adéquates contre le Train à Grande Vitesse et contre les valeurs que représente cette infrastructure, - la plus dévastatrice qui ait jamais été projetée dans notre pays-, à savoir la conscientisation, la mobilisation, la désobéissance, l'action directe ; et nous appelons la population basque et tous les secteurs opposés au TGV à s'impliquer activement dans la lutte quotidienne jusqu'à l'obtention de la paralysie définitive du projet. Parce que c'est possible, nous y arriverons.


Assemblée contre le TGV, 10 décembre 2008

Declaration de l'Assemblée contre le TGV
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