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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
21 août 2008 4 21 /08 /août /2008 16:48

Le Maire d'une ville nucléarisée pris en flagrant délit de mensonge. Quoi d'extraordinaire ?

Pour ce successeur de  Georges Filloud   député maire PS qui en 1978 manifestait en tête de manif  avec les antinucléaires contre l'implantation de la  centrale de Cruas; alors que dans sa ville luttait d'arrache pied pour l'implantation de la FBFC  contre les Squateurs et le PSU local  et d'autres alternatifs qu'on retrouve aujourd'hui autour de Bertholet (maire actuel de Romans

Il n'y a AUCUN DANGER:la nappe phréatique est à 30 mêtres prétend BERTHOLET

- Le maire de Romans-sur-Isère tente de rassurer

LYON, 18 juillet2008 (Reuters) - Henri Bertholet, le maire de Romans-sur-Isère, où a été déclarée vendredi une fuite dans un site nucléaire, a tenté vendredi de rassurer la population de cette commune de 33.800 habitants, gagnée par l'inquiétude.

"Depuis ce matin, nous recevons beaucoup d'appels téléphoniques de personnes qui veulent savoir s'ils peuvent continuer à boire l'eau", a-t-il dit à Reuters.
"Après l'incident de Tricastin, nous sommes dans une situation particulière et les gens sont inquiets. Nous les rassurons en leur disant qu'il n'y a aucun danger, qu'il peuvent continuer à consommer l'eau", a-t-il ajouté.
Selon lui, l'incident n'a pas d'incidence sur l'environnement. Il s'appuie sur les informations transmises par l'Autorité de sûreté nucléaire et l'exploitant, qui veut faire classer l'incident au degré 1 de l'échelle internationale, juste au-dessus du plus faible.
"Cette fuite est sans danger car elle reste à l'intérieur de l'enceinte de l'entreprise. La nappe phréatique qui se trouve à 30 mètres au-dessous n'est pas atteinte. Il n'y a donc pas d'impact sur l'environnement", a estimé le Maire de Romans Mensonge du Maire ( celui -là même qui a permis que la FCFB rejette jusqu'en 2000 les effluents radio actifs dans les égouts de la ville); La preuve est donnée par ce texte de L'Autorité Sécurité N.ucléaire ( 2004 )


Romans sur Isère (Drôme) Usine FBFC Romans --> -->
Fuite d'acide nitrique au voisinage d'une pompe de transfert relié à un réservoir de stockage
Le mercredi 14 juillet 2004, vers 5 h 30 du matin, une fuite d'acide nitrique est détectée, au voisinage d'une pompe de transfert reliée à un réservoir de stockage, dans l'usine FBFC de Romans. Selon l'exploitant, cette fuite résultait de la défaillance d'un joint d'étanchéité situé à l'aval de la pompe.
L'exploitant a immédiatement isolé la pompe, par fermeture des vannes amont et aval, puis a rincé à l'eau le sol bétonné où se trouvait la pompe ce qui a eu pour effet d'entraîner de l'acide sur le sol naturel situé à proximité de celle-ci.
Le 15 juillet 2004, un décaissage du sol a été réalisé pour enlever les terres souillées sur une profondeur de trente centimètres, profondeur au-delà de laquelle un contrôle a montré que la terre était exempte d'acidité. Les terres collectées ont été stockées à l'abri en attente d'un traitement approprié.
L'exploitant précise que la coupe lithologique du site montre que la nappe phréatique se situe à 18 m de profondeur et qu'une couche imperméable de plus de 10 m d'épaisseur se trouve au-dessus de cette nappe.
Le 21 juillet 2004, l'Autorité de sûreté nucléaire a procédé à une visite de l'installation concernée et il a été constaté que la fuite avait bien pour origine la défaillance du joint d'étanchéité placé à l'aval de la pompe concernée.

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17 août 2008 7 17 /08 /août /2008 09:30

On a vu les images à la télé des hotels vides et les campings se vidant des touristes . Est ce que les Romanais  sont privés de Neuronne?

Deux nouveaux forages privés bollénois viennent d'être classés à risques suite aux dernières analyses effectuées dans le cadre du plan de surveillance mis en place par l'ASN depuis l'incident du 7 juillet à la Socatri.
Vendredi soir, les Bollénois Roger Eymard et Gilles Millon qui résident route de Lapalud ont en effet reçu la visite des gendarmes leur portant un courrier de la préfecture.
À l'instar de leur voisin Pascal Reynaud (notre édition du 5 août) qui avait reçu la même lettre quelques jours auparavant, ils sont vivement incités « à ne pas utiliser l'eau de leur forage pour les usages alimentaires (boisson, préparation culinaire, brossage des dents). » Même raison : les teneurs en uranium de leur eau dépassent « depuis plus d'une semaine la valeur guide recommandée par l'Organisation mondiale de la santé de 15 microgrammes par litre ». Elles oscilleraient entre 15 et 16 microgrammes d'uranium par litre d'eau.
Comme le rappelait Marc Champion de l'ASN de Lyon, interrogé sur le cas du forage de Pascal Reynaud : « à ces seuils là, l'eau est tout à fait potable et sans danger pour la sant黹 : il s'agit d'une simple « mesure de précaution prise par les pouvoirs publics » qui répond au plan de surveillance mis en place par l'Autorité de sûreté nucléaire, mais qui ne remet pas en cause l'arrêté du 22 juillet portant levée des interdictions sur la consommation d'eau.

"Dommage seulement qu'il ait fallu attendre un mois"

Il reste que pour Roger Eymard et Gilles Millon, l'approvisionnement par citerne en eau de la ville continue. Une situation difficile à vivre au quotidien qui a fait réagir Areva. «Voyant qu'on en était réduit à vivre dans des conditions plutôt rudimentaires, Areva nous a fait installer hier des surpresseurs afin que nous puissions avoir l'eau dans la maison. Ça nous change la vie. Depuis un mois, on était obligés de se laver dans la douche de notre camping-car approvisionné avec l'eau de la citerne de la ville», raconte Roger Eymard. Et d'ajouter : «On ne peut pas dire qu'Areva ne prend pas ses responsabilités. Dommage seulement qu'il ait fallu attendre un mois !»

¹pour la Criirad, «la norme admise de 15 microgrammes par litre par l'OMS signifie qu'au-dessus le risque existe».


Paru dans l'édition 84A du 10/08/2008 (81406)
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11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 10:20


L'équipe de l'été du  blog le Laboratoire  communique ces renseignements fort utiles

pour la mobilisation contre la poubelle nucléaire que représente cette usine au portes du quartier de la Monnaie de Romans.


 

Event et Départ du Collecteur Spécial des effluents du site nucléaire d'AREVA

 

Analyse, reportage et contrôle in situ à la station d'épuration
et ailleurs . . .

Le site nucléaire d’AREVA de Romans sur Isère se compose de deux Installations Nucléaires de Base appelées en abréviation INB.

-  L’INB désignée sous la nomenclature n°63 est exploitée par la Compagnie pour l’Etude et la Réalisation de Combustibles Atomiques (CERCA) qui est une filiale du groupe AREVA.
La  CERCA est spécialisée dans la fabrication d’éléments de combustibles pour les réacteurs nucléaires avec un  taux d’enrichissement en uranium 235 qui peut atteindre 93,5%.

-  L’INB désignée sous la nomenclature n°98 est exploitée par la société Franco Belge de Fabrication de Combustible (FBFC), l’installation est spécialisée dans la fabrication de combustibles nucléaires destinés aux réacteurs nucléaires à eau sous pression du type des centrales nucléaires Françaises avec un  taux d’enrichissement en uranium 235 d’environ 5%.

Ces deux entités possèdent des autorisations réglementaires de rejets radioactifs et chimiques sous forme gazeuse ou liquide.
Il existe pour le site nucléaire d’AREVA de Romans sur Isère un certain nombre de dispositions d’alertes tel que le Plan Particulier d’Intervention (PPI), Plan d'Urgence Interne (PUI) et de contrôles, ainsi que diverses commissions départementales et locales avec au sommet de la pyramide l’Autorité de Sûreté Nucléaire. 
Néanmoins en ce qui concerne le site d’AREVA de Romans sur Isère, la Commission Locale d’Environnement appelée CLE qui est chargée notamment d’apporter des améliorations concernant la sûreté du site nucléaire ne s’est plus réunie depuis décembre 2006.
Suivant la loi du 13 juin 2006 sa substitution par la Commission Locale d’Information appelée CLI aurait du avoir lieu sur décision du Conseil Général de la Drôme, force est de constater que la CLI est toujours inexistante à ce jour.

Concernant l’évènement dit de la fuite radioactive de la CERCA découverte le 17 juillet 2007, les "investigations" en cours démontrent divers dysfonctionnements structurels directement inhérents à la sûreté intérieure et extérieure au site.
Il est d’ailleurs regrettable (à notre connaissance) que ceux-ci n’aient pas été mis en exergue par la CLE ou la CLI. Si les plans de sûreté et d’alerte concernant une contamination radioactive aérienne sur zone ont fait l’objet de toutes les attentions, des anomalies apparaissent en cas de rejets accidentels d’effluents radioactifs liquides, ce qui est l’évidence suite aux constatations de l’incident de ce 17 juillet 2008.

(idem événement SOCATRI = effluents uranifères)


Etude succincte des rejets liquides "normaux" et accidentels "possibles"
du site nucléaire d’AREVA de Romans sur Isère.

- Types de rejets liquides :
A1, A2, A3 - 3 types de rejets liquides normaux existent in situ.
B - 1 type de rejet liquide accidentel possible devrait être soumis à un contrôle ultime.
C - 1 type de rejet liquide accidentel possible devrait être immédiatement analysé pour évitement ou correctif.

A1 - Les eaux contaminées par des effluents radioactifs ou chimiques sont en principe évacuées vers une station de traitement physico chimique de récupération des matières en suspension.
Les effluents résiduels  radioactifs et chimiques réglementaires sont envoyés via un collecteur spécial directement dans l’Isère en aval du barrage de Pizançon, rive droite sous les piles du pont des Allobroges à Romans sur Isère.

Pour l’année 2006, suivant les données du gestionnaire du site nucléaire, les volumes d’effluents rejetés sont :
- Masse volumique globale d’effluents rejetés: 12 447 M³/an soit en moyenne 34 101 Lt/j.
- Activité radioactive Alpha de ces effluents due aux isotopes de l’uranium : 0,37GBq soit 370 Méga Becquerel.

- Masse globale d’uranium rejetée par ces effluents : 3,12 Kg/an soit en moyenne 8, 54 Gr/j.
- Masse globale de fluor rejetée par ces effluents : 50 Kg/an soit en moyenne de 136,98 Gr/j.
- Masse globale d’Azote rejetée par ces effluents : 10,37 Tonnes soit en moyenne 28,42 Kg/j.
- Masse globale de matières en suspension rejetée par ces effluents : 545 Kg/an soit en moyenne de 1,49 Kg/j.

A2 – Les eaux usées dites domestiques sont évacuées dans le réseau de collecte de la ville de Romans pour aboutir à la nouvelle station intercommunale d’épuration.

A3 – En l’absence de tout cours d’eau dans le site nucléaire et malgré un exutoire sur le collecteur spécial avec un bassin de rétention, les eaux pluviales sont elles aussi évacuées dans le réseau de collecte de la ville de Romans pour aboutir à la nouvelle station intercommunale d’épuration.


B - Un rejet liquide accidentel (défaillance) issu de la station de traitement physico chimique de récupération des matières en suspensions est un scénario possible, en conséquence indépendamment des contrôles et alertes in situ,  un contrôle d’alerte ultime (station automatique) devrait avoir lieu au final du collecteur spécial sous le pont des Allobroges à Romans sur Isère.

C – Le scénario de l’évènement du 17 juillet :

Dans la nuit du jeudi 17 au 18 juillet 2008 la FBFC filiale du groupe AREVA informe l’Autorité de Sûreté Nucléaire de la découverte d’une rupture d’une canalisation en PVC située dans une goulotte en béton elle-même fuyarde par sept évacuations, l’ensemble étant recouvert de dalles en béton non étanches.

Cette canalisation fuyarde sert au transfert d’effluents radioactifs ayant un dosage de 2 mg par litre d’uranium artificiel enrichi à 50 % de l'atelier de recyclage de l’entité CERCA vers la station de traitement des effluents.
Il est constaté physiquement que les boues répandues ont physiquement une longueur de plus de 25 mètres sur 25 à 50 cm de haut.

Calculs volumiques et massiques :
- la masse d'uranium artificiel présente contenue dans ce seul dépôt statique s'élève en T instantané environ à 12 Gr (25x0,5x05x1000x0,002).
Le quantitatif global du volume massique d'uranium artificiel étant un rapport du Volume sur Temps. S'il est confirmé que le volume des effluents transféré par la canalisation fuyarde s'élève environ à 50 M³/an, il sera relativement facile de calculer la masse d'uranium artificiel perdue par rapport au temps avec deux migrations possibles, soit dans le sous-sol ou dans un ruissellement avec comme véhiculeur les eaux pluviales.

A ce jour le seul élément manquant afin d'estimer la masse globale d'uranium artificiel perdue est le chiffrage du débit de la fuite.
En tout état de cause en fonction des chiffres communiqués, si l'on considère l'hypothèse saugrenue mais révélatrice d'une fuite totale de 100% du transit des effluents par la canalisation de transfert de la CERCA à la station de traitement le chiffrage maximum s'établit sur une période de 11 ans à :
50 M³/an x 11 ans x 1000 ( en litres) x 0,002 soit 1 100 Gr sur la période considérée !!!

En conséquence les chiffres immédiatement annoncés des rejets de 200 à 700 grammes d’uranium, n’ont évidemment aucune valeur en soit et peuvent même être considérés comme totalement fantaisistes, voire de la désinformation pour rassurer.
(Dossier en cours, voire procédure envisagée).


Dans la nuit 3 inspecteurs de l’ASN se rendent immédiatement sur les lieux et relèvent que :

- Le rupture de cette canalisation daterait, selon l’exploitant, de plusieurs années,
la date de 1997 est plausible.

-  Suivant le communiqué de l’ASN en date 18 juillet 2008 :
" - l'exploitant a pris des mesures correctives destinées à protéger la zone contre les éventuelles intempéries.»
Ce qui signifie en d’autres termes que le lieu de l’événement où se situe la rupture de la canalisation est à l’extérieur, en conséquences soumis aux intempéries. 
Sans aller réaliser les relevés pluviométriques, il est légitime de se poser la question de la finalité depuis plusieurs années des eaux pluviales (ruissellement) in situ qui n’ont pas migré dans le sous-sol (dilution).

 
 

 

 

Le paragraphe précédent A3 apporte une réponse partielle possible :  
"les eaux pluviales sont elles aussi évacuées dans le réseau de collecte de la ville de Romans pour aboutir à la nouvelle station intercommunale d’épuration".


En conséquence un déplacement de contrôle réalisé à la station intercommunale d’épuration à l’arrivée de l’émissaire général de collecte a révélé un signal supérieur au bruit de fond.
Un contrôle surfacique sur les boues va être réalisé pour confirmation.

.

 

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10 août 2008 7 10 /08 /août /2008 12:25
Camp d'été anarchiste dans le jura du 6 au 17 août 2008
Rencontre libertaire avec des ateliers, discussions, projections, débats, bouffe...

Viens partager, apprendre des/aux autres.
Si tu veux organiser quelque chose ce serait bien d’y inscrire dans la rubrique "workshop" du site ou sinon directement sur place.

Appel pour le 4ième Camp anarchiste en suisse du 6. - 17.8.2008

Vivre sans rapports de domination

Les expériences faites dans le cadre d’autres camps et rencontres libertaires ont montré toute l’importance d’un lieu où des personnes puissent se retrouver régulièrement pour allier théories et pratiques anarchistes et passer ensemble un moment de convivialité. Il est clair pour nous qu’un camp limité dans le temps ressemble à une île où l’on se retire. Mais c’est justement aussi ce qui nous permet de créer un espace de liberté par-delà des contraintes de la normalité sociale quotidienne et qui nous permet de mettre en pratique nos idées d’une vie sociale sans domination et de les développer. Le "ACamp" offre la possibilité de réfléchir sur et d’expérimenter la vie que nous voulons vivre. Au-delà des luttes quotidiennes contre les autorités de toutes sortes, contre le harcèlement sexiste ou identitaire et autres désagréments malheureusement courants dans cette société. Mais il s’agit également de reconnaître et de dépasser ces rapports de domination dans notre propre pratique quotidienne.

Le consensus de base est que l’absence de domination est incompatible avec les comportements sexistes et racistes. Les discriminations de toutes sortes ne doivent pas être tolérées et les personnes qui ne partagent pas cette position sont priées de rester chez elles. Nous sommes conscientEs que le "A-Camp" ne représente qu’une forme relative de l’absence de domination, parce que nous (re)produisons touTEs les mécanismes de domination de cette société. Nous partons du principe que touTEs les participantEs s’impliquent activement dans le déroulement du camp quand ils/elles constatent chez eux/elles-mêmes ou d’autres de tels comportements. Que touTEs s’engagent ensemble pour que notre vie commune soit la plus libre possible de toute domination. Il doit être possible en tout temps de se confronter aux rapports de domination et à leurs conséquences.

Animer ensemble un camp ne signifie pas s’immerger de manière acritique dans un "sentiment d’appartenance au milieu". Il est important de montrer les contradictions et d’exprimer des critiques, pour que nous puissions apprendre les unEs des autres et remettre en question nos comportements.
Les conflits sont OK ! Néanmoins, les rapports entre nous dans le cadre de ce camp anarchiste doivent être empreints de solidarité et de respect mutuels, ce qui implique d’accepter qu’il existe différentes opinions et approches.


Diversité auto-organisée 1 - L’organisation

Le groupe de préparation n’existe que jusqu’à ce que le camp commence. Dès cet instant, tout dépend de l’ensemble des participantEs au camp : le fonctionnement quotidien, le caractère plus ou moins plaisant ou jusqu’à quel point nous parvenons à réaliser nos utopies.

Nous nous occupons bel et bien de la préparation en cherchant un emplacement, en faisant de la pub et en essayant de réunir les infrastructures nécessaires, mais sans personnes qui assurent le montage et le démontage du camp, son organisation ou celle de la cuisine. Sans personnes qui s’occupent d’assurer le ravitaillement, qui font la cuisine, qui s’occupent des rangements, de l’accompagnement des enfants etc. rien ne va !

Cette année, le camps débutera un mercredi, afin qu’il y ait suffisamment de temps pour le montage du camps. Vers la fin du camp, il y aura aussi une discussion sur la préparation et le bilan du camp. C’est aussi à ce moment là que devrait se constituer l’équipe du A camp 2009.

Nous sommes conscientEs de la hiérarchie de savoir liée à un tel groupe de préparation et essayons pendant le camp de transmettre les informations de la manière la plus transparente possible, pour que, nous l’espérons, des structures définies en commun prennent le relais.

Comme nous espérons rencontrer au camp de nombreuses personnes parlant d’autres langues, nous voulons autant que possible que les réunions, les informations et les discussions soient multilingues. Nous aurons donc certainement besoin de personnes capables d’assurer des traductions.

Diversité auto-organisée 1 - Les ateliers et la culture

En dehors du fait de vivre ensemble et du partage de connaissances pendant le camp, nous considérons les ateliers et autres présentations comme des aspects centraux du camp. Certains sont en préparation ou déjà organisés.
Vous en trouvez une liste actualisée sur notre site : interro_liens_callback - Nous souhaitons que beaucoup de campeurs/euses proposent des ateliers d’après leur(s) intérêt(s). Cela peut aussi bien être annoncé par le site (remplir simplement le formulaire) précité qu’être mis sur pied spontanément pendant le camp lui-même.

L’offre d’ateliers peut donc être aussi multiple et diverse que les intérêts des participantEs : On peut imaginer des ateliers de construction de chiottes à compost, d’ascension d’arbres, de rédaction d’un journal, de réalisation d’émissions de radio ou de théâtre de rue, tout comme des discussions sur des thèmes allant de l’anarchosyndicalisme, de l’antimilitarisme, des bases de l’anarchisme, du travail, de la vie en commune, de la pédagogie/ antipédagogie, jusqu’à l’anarchie des genres, donc antisexisme, intersexualité, critique de la RRC (relation romantique de couple). Finalement, tout dépend de ce que vous allez faire et préparer, donc annoncez-vous nombreux/euses pour nous parler des choses que vous voulez faire. La diversité du A-Camp ne peut naître que si les personnes qui travaillent chez eux/elles pratiquement ou théoriquement sur un thème quelconque, préparent et mettent sur pied un atelier. Nous souhaitons également un riche programme culturel. Si vous faites de la musique, que vous jouez du cabaret ou du théâtre ou que vous voulez animer une soirée, faites-nous signe. Le terrain offre également de la place pour jouer et danser, amenez le matériel nécessaire.

Mise en réseau avec d’autres

Afin de poursuivre la résistance contre la domination et l’exploitation dans le monde entier et de faire le lien avec les contenus du A-Camp, nous voulons tenter de mettre le camp en réseau avec des luttes politiques concrètes. C’est pourquoi il serait bien que des personnes participant à ces luttes présentent au camp leurs derniers développements et leurs projets/perspectives . Faites donc jouer vos contacts avec d’autres camps ou caravanes libertaires, aux militantEs et organisations d’autres pays, pour que la participation au A-Camp soit en même temps un pas vers une mise en réseau pour la suite.

Notre site : www.acamp.ch.vu
Email : acamp[AT]arachnia.ch

Vous trouverez plus d’infos pratiques dans la rubrique "Infos générales du camps"
ACBs (Allgemeine Camp Bestimmungen).

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10 août 2008 7 10 /08 /août /2008 08:47


Sur l'archipel de La Maddalena, entre Sardaigne et Corse, à côté de la base nucléaire US en voie de renouvellement de Santo Stefano, devrait bientôt être établi l'un des centres d'instruction des commandos

D'après les infos d'ici

Nous vous invitons à consulter ces quelques articles :
"Deux études de la Criirad ont mis en évidence des pollutions "
Une première étude a été réalisée par le laboratoire de la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité), à la demande de l'association environnementale Aire, à partir de prélèvements effectués en juillet et août 2000. Cette étude s'est faite avec le soutien financier du conseil général de l'Isère, et des communes de Roussillon, Péage-de-Roussillon, Saint-Maurice-l'Exil, Salaise-sur-Sanne, Les Roches-de-Condrieu, Condrieu, Saint-Appolinard et Sablons. Elle portait sur le contrôle de la radioactivité des sédiments et plantes aquatiques du Rhône, en amont et en aval du CNPE (Centre nucléaire de production d'électricité) de Saint-Alban / Saint-Maurice. Elle a mis en évidence une "pollution par l'uranium au droit du site chimique des Roches-de-Condrieu", la "présence de césium 137 et cobalt 60 dans les sédiments du Rhône", l'"impact des rejets radioactifs liquides de la centrale Saint-Alban dans les plantes aquatiques", et la "présence chronique d'iode 131 dans les plantes aquatiques".

La population accetpent silencieusement la pénétration de la radio activité dans le corps  sans leur consentement? C'est un viol.

En avril 2004, une deuxième étude de la Criirad a été rendue. Réalisée toujours à la demande de l'association Aire, elle a été financée cette fois-ci avec le soutien du conseil régional Rhône-Alpes, le conseil général de l'Isère et les communes de Salaise-sur-Sanne, Roussillon, Péage-de-Roussillon, Condrieu, Saint-Maurice-l'Exil et Saint-Appolinard. Il s'agit d'une étude préliminaire de l'impact des rejets de tritium et carbone 14 du CNPE de Saint-Alban / Saint-Maurice réalisée sur le terrain entre mai et septembre 2003. Dans ses conclusions et recommandations, la Criirad a souligné l'"importance du tritium et du carbone 14", et ses "incertitudes sur les conséquences sanitaires de l'incorporation du tritium et du carbone 14", des "lacunes concernant l'auto-surveillance d'EDF", des "lacunes concernant les suivis radioécologiques effectués par l'IPSN" (devenu IRSN, Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire). Elle a également recommandé "une diminution des rejets radioactifs".
Des études qui apportent de l'eau au moulin de Jean Pertuis : «Si ces études n'avaient pas eu lieu nous n'aurions jamais connu la pollution par l'uranium au site des Roches (pollution résorbée maintenant), commente-t-il, la Criirad recherchant la radioactivité quelque soit son origine. Ces rapports ont été remis à EDF qui n'a jamais apporté de réponse. Aujourd'hui encore, nous ne connaissons pas les réponses d'EDF aux recommandations de la Criirad

Vous pouvez également connaitre laréaction de l'association VIVRE.
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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 07:12
Siège de l'AIEA, Vienne, Autriche
Siège de l'AIEA, Vienne, Autriche


VIENNE (AFP) - Une légère fuite de plutonium a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche dans un laboratoire de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Seibersdorf, près de Vienne, sans faire de victimes, a annoncé dimanche l'agence onusienne.

"Un surcroît de pression dans un échantillon a conduit à une contamination au plutonium d'un salle de stockage (dimanche) vers 00H30 GMT. Personne ne se trouvait dans le laboratoire à cette heure", a indiqué l'AIEA dans un communiqué.

La fuite a déclenché une alarme automatique par le biais du système de surveillance de l'aération des lieux, selon le communiqué de l'AIEA.

"Tout indique qu'il n'y a pas eu de fuite radioactive dans l'environnement", a ajouté l'AIEA grâce aux filtres du système de ventilation.

L'AIEA va néanmoins procéder à une enquête et des prélèvements autour de la zone contaminée, qui a été scellée.

Un porte-parole de l'AIEA Ayhan Evrensel a exclu dimanche soir "la participation d'un tiers" dont l'entrée dans le laboratoire aurait fait éclater l'échantillon, celui-ci étant conservé dans une armoire sécurisée.

Ni les personnes ni l'environnement n'ont subi d'irradiation, a assuré le porte-parole du ministère autrichien de l'environnement, Daniel Kapp, selon lequel cet incident "n'a pas mis en danger la population" car "les radiations sont restées dans la zone de sécurité" du centre de l'AIEA.

Aucune hausse de la radioactivité n'a été relevée par les centres de mesure autrichiens, a ajouté le porte-parole.

Le laboratoire de Seibersdorf traite des échantillons prélevés lors des missions de surveillance de l'AIEA à travers le monde, en Syrie par exemple dernièrement sur un site nucléaire présumé détruit en septembre par l'aviation israélienne.

Construit dans les années 1970, le site ne correspond pas aux normes de sécurité de l'ONU, selon le directeur de l'AIEA Mohammed ElBaradeï. En novembre dernier, il avait réclamé une rallonge de 27,2 millions d'euros aux Etats membres pour moderniser le laboratoire. A l'époque, M. ElBaradeï avait parlé "d'un risque toujours plus grand" qu'un élément du laboratoire, dont le système de ventilation destiné à atténuer les fuites d'air radioactif, tombe en panne.

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29 juillet 2008 2 29 /07 /juillet /2008 07:19

 


  • Lire l'interview d'Annie THEBAUD-MONY, sociologue et directrice de recherche à l'INSERM, publiée par L'Express.fr le 25 juillet 2008 : "Avec les employés des centrales, on joue avec le feu." et j'ajoute cette notion avec les populations on joue avec le feu
  • LA GESTION POST-ACCIDENTELLE D’UNE URGENCE RADIOLOGIQUE SUR UNE DE NOS INSTALLATIONS :
    QUELQUES REMARQUES SUR TCHERNOBYL ET LE « RETOUR D’EXPÉRIENCE » 1986-1991.
    La possibilité d’un accident nucléaire grave en France dont près de 80% de l’électricité est produite par 58 réacteurs à
    eau pressurisée (PWR) n’est pas une lubie des antinucléaires, les officiels l’admettent depuis longtemps même si ce
    n’est guère répercuté par les médias. Des scénarios de gestion existent depuis quelques années pour la phase
    d’urgence (confinement, prise d’iode stable, évacuation) avec constitution de stocks d’iode stable et exercices de
    crise dans les localités proches des réacteurs. Ce qui est nouveau c’est la mise en oeuvre de l’élaboration concrète,
    pour des territoires dont le sol serait durablement contaminé après la fin des rejets radioactifs, d’une stratégie de gestion
    post-accidentelle y compris à long terme. Il est nouveau d’envisager en France que si la contamination d’une
    zone est importante elle peut nécessiter le relogement temporaire, voire définitif, des habitants.
    On a désormais des informations sur l’avancement de ce programme de gestion post-accidentelle, dit CODIRPA, et
    l’esquisse de la doctrine qui le sous-tend.
    Le « long terme » c’est ce que vivent depuis 1990 les habitants des zones les plus contaminées de Biélorussie,
    Russie et Ukraine. Pour ceux qui veulent tirer les leçons de la gestion soviétique, les premières années après l’explosion
    du réacteur sont déterminantes en ce qui concerne le long terme. Or une réécriture de l’histoire est faite par
    les consultants de l’Autorité de Sûreté Nucléaire chargés du « retour d’expérience » de cette gestion postaccidentelle
    pour la période 1986-1991. Il me paraît nécessaire de souligner des erreurs et omissions importantes
    pour la compréhension des événements de cette période extrêmement complexe.

 


Le Dauphiné Libéré rapporte :
"Hier en milieu d'après-midi, d'importants moyens en sapeurs-pompiers de l'Isère et de la Loire ont convergé sur le site de la centrale nucléaire de Saint-Alban/Saint-Maurice : un feu venait de se déclarer sur l'alternateur de l'unité de production n°1.
Sur place, les secours ont constaté un échauffement sur cet alternateur situé à l'extérieur de la zone nucléaire. Des reconnaissances ont été effectuées afin de déterminer l'origine de cet incident. Les sapeurs-pompiers ont quitté le site vers 19h 30.
S'il s'est produit à l'extérieur de la zone nucléaire, cet incident n'est pas anodin car il n'est pas le premier du genre. En effet, le 10 juin dernier, une alerte automatique sur un alternateur avait contraint cette même unité n°1 à stopper sa production. Depuis, elle était à l'arrêt. Ces incidents surviennent alors que l'unité n°1 a été inspectée de fond en comble lors de la récente visite décennale, de juillet à décembre 2007, par l'Autorité de sûreté nucléaire. Début 2008, après six mois de contrôle, de vérifications et de maintenance, cette unité avait été jugée "apte" à reprendre son activité.
Aujourd'hui, les analyses devraient se poursuivre afin de déterminer l'origine de ce nouvel incident, et évaluer la durée des réparations. Pas d'inquiétude cependant pour les responsables de la centrale, qui précisent que le redémarrage de l'unité n°1 ne devrait être retardé que de quelques jours à la suite de cet incident.
Pour rappel, la tranche 2, actuellement en visite décennale, est aussi à l'arrêt. La production d'électricité est donc pour l'instant nulle."

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27 juillet 2008 7 27 /07 /juillet /2008 01:06

Fessenheim_pollution

Mise en service en 1977 sous le nom de "centrale atomique", cette installation à eau pressurisée de deux tranches de 900 mégawatts "fonctionne en toute sécurité" et son état est actuellement "globalement satisfaisant", certifient l'exploitant EDF et ses tutelles, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et la Drire, représentant régional du ministère de l'Industrie.

19/6/2008 - Un agent de sécurité de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) a récemment trouvé, lors d'une ronde de surveillance, que la porte du local de stockage des sources radioactives n'était pas fermée à clé, indique jeudi la direction de la centrale. La porte a été immédiatement fermée à double-tour, tandis qu'un contrôle de l'intégrité des cadenas et un inventaire des sources en présence "n'ont mis en évidence aucun écart", ajoute la direction dans sa brochure Sit'infos. Cet "événement de radioprotection" a été déclaré au niveau 0, en dessous de l'échelle graduée de 1 à 7 des incidents recensés, ajoute-t-elle. Entrée en service en 1977, la centrale de Fessenheim est la plus ancienne du parc nucléaire français. En mai dernier, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait relevé des progrès dans la gestion de la centrale, tout en soulignant que le site devait encore s'améliorer en "rigueur d'exploitation".

25/7/2008

Le réacteur numéro 2 de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) a été mis à l'arrêt dans la nuit de vendredi à samedi à la suite d'une légère fuite dans une zone non nucléaire de l'installation”, a annoncé samedi un porte-parole.

Il s'agissait de "réparer une légère fuite sur une soupape d'un réservoir d'air comprimé", a précisé la direction de la centrale.

Le réacteur devrait rester coupé du réseau pendant "quelques jours", son arrêt allant être "mis à profit pour réaliser d'autres opérations de maintenance sur l'unité de production", a-t-on ajouté de même source.

conclusion provisoire 

L'industrie nucléaire ne peut plus prétendre qu'une catastrophe de grande ampleur n'est pas possible chez nous, donc pour continuer à vendre des centrales il faut prétendre que les conséquences  d'un accident nucléaire sont gérables. C'est pourquoi les conséquences de Tchernobyl, toujours terribles 22 ans après, sont infiniment minimisées; c'est  pourquoi des savants dociles se mettent avec sang froid à envisager le sacrifice d'un territoire pour plusieurs siècles, voire des millénaires
Les Rhénans vont-ils servir de  cobayes pour voir jusqu'où on peut jouer avec le feu nucléaire ?
Nous attendons des précisions sur la fuite gravissime dans le circuit primaire de refroidissement du réacteur ce lundi 18 février  à 21h30. D'ores et déjà nous interpellons une fois de plus l'Autorité de Sûreté Nucléaire et tous les services de l'Etat chargé de la sécurité des populations : nous vous conjurons de prendre  vos responsabilités  en décidant l'arrêt de Fessenheim car désormais l'accident majeur  est non seulement possible mais il est prévisible. EDF et AREVA n'arrêterons pas d'eux mêmes la course vers le néant. C'est à vous au nom des habitants de nos régions de mettre un terme à ce jeu démentiel de roulette russe.

 

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25 juillet 2008 5 25 /07 /juillet /2008 00:12



"Dans ce pays et dans cette époque où les médias et l'opinion publique , par sondages interposés , tiennent lieu de vie sociale , seule l'apparence compte. La fin du monopole nucléariste ave l'accréditation d'autorités indépendantes pour une gestion efficace du nucléaire s'annonce comme un passionant feuilleton "
phrase tiré du "temps des déchets "écrit en Mars 1991 par l'Association contre le Nucléaire et son monde
le communiqué de la CRIIRAD que le blog Topseveso
  donne un exemple/
Avec la phrase cidessous commence  un texte de l'ACN disponible sur demande au Laboratoire avec  remboursement pour les frais de port
Après avoir conduit , à marche forcée , l'humanité entière dans une situation où les conditions de la survie biologique sont de plus en plus menacées, les tenants du pouvoir et leurs serviteurs zélé- )parmieux , les idéologues du progrés à n'importe  quel prix - nous imposent maintenant leur parade à la dégradation qu'ils ont eux même provoquée.
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24 juillet 2008 4 24 /07 /juillet /2008 08:09

Video sur la visite citoyeniste de l'usine FB FC


http://web2.next-up.org/email.php?id=173&cv=fkcVGBOwQOMAkmsE1mMl
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