Les français participeront aussi à l’achat des terrains

Les réservations pour acheter une parcelle de terrain à Venaus sont terminées depuis presque une semaine et maintenant on fait les comptes. « Environ 1400/ 1500 formulaires sont arrivés –explique Alberto Perino. Nous sommes en train de vérifier les documents mais nous nous attendons déjà à renouveler le succès de cette vente des parcelles de terrain à Chimonte ». Parmi les acheteurs, on trouve aussi un groupe d’ habitants de Lanslebourg, l’unique pays français à avoir dit « Non » au projet Lyon-Turin.

L’acte d’achat et de vente des terrains aura lieu dimanche 15 juin à Venaus, où se poursuit le rassemblement du mouvement et où l’habituel accueil chaleureux se prépare. Pour faciliter les opérations, les jours précédents il était possible de souscrire une procuration collective.

Entre temps, la polémique liée à la réinsertion du Lyon-Turin dans les prochains objectifs nationaux s’est calmée. La possibilité a été proposée par le sous-secrétaire au Développement Economique Ugo Martinat, au cours de l’inauguration de la 8^ème édition d’Expo-ferroviaire. Hier, le ministre des Infrastructures et des Transports, Altero Matteoli, a expliqué que le gouvernement n’a pris aucune décision à ce sujet et que Martinat a exprimé une opinion personnelle. Le ministre a répété sa volonté de rencontrer le président de l’Observatoire Mario Virano, pour ensuite aller à Turin et rencontrer toutes les composantes de la table ronde technique qui, à moins d’une prolongation, concluera ses travaux le 30 juin.

Matteoli cherche à trouver un accord et réaliser l’ouvrage. Son auspice est qu’il puisse y avoir, tout en distinguant les rôles, un accord avec le Pd (ndt :parti démocratique- tendance gauche ps). Une position répétée mardi au cours de la rencontre avec le ministre ombre des Démocratiques. Et hier Andrea Martella, au cours de l’entretien à Ecotv, a expliqué que « cette ligne à Grande Vitesse est considérée par nous comme une œuvre fondamentale qui doit être réalisée avec le consensus maximum des populations, entrant dans une logique de développement en terme de valeur ajoutée pour les aires géographiques intéressées »

train nucléaire

Article paru dans l'édition du Monde du 22.05.08

Une cargaison de matières nucléaires britanniques a été déchargée à Cherbourg dans la nuit du 20 au 21 mai

Au téléphone, le porte-parole d'Areva est mal à l'aise : "En ce qui concerne la mise en œuvre du transport maritime, je ne peux vous l'indiquer, par ordre de nos autorités, qui nous imposent la confidentialité.

– Mais à qui le Mox produit, à partir de ce plutonium, est-il destiné ?

– Je ne peux pas nommer les clients, ce sont des éléments commerciaux non publics.

– Et quelle quantité de plutonium est-elle transportée ?

– Je ne peux pas vous le dire, pour la même raison commerciale."

Areva ne veut rien dire à propos de l'Atlantic Osprey, navire parti du port anglais de Workington, samedi 17 mai, et arrivé, mercredi 21 mai à 2 heures du matin, à Cherbourg. Au ministère de l'écologie, le conseiller de Jean-Louis Borloo chargé des questions de l'énergie avoue qu'il "n'est pas plus au courant que ça" [du transport]. L'Autorité de sûreté nucléaire explique quant à elle que son rôle se limite à s'assurer que le plutonium sera manipulé de manière sûre, mais qu'elle n'en sait pas plus. Le Haut-Comité pour la transparence et l'information nucléaire abordera la question… en juin.

Si l'industrie et le gouvernement voulaient montrer que le nucléaire est secret et dangereux, ils ne s'y prendraient pas autrement. Il a fallu que Greenpeace et l'association anglaise Core enquêtent pour que l'on apprenne que la Grande-Bretagne et la France organisaient, entre Sellafield et La Hague, des transports secrets de plutonium – une des matières les plus toxiques au monde.

Ainsi sait-on que les compagnies Sellafield Limited et Areva ont convenu d'acheminer à La Hague du plutonium anglais, afin qu'il soit expédié à Cadarache pour être transformé en Mox, un combustible nucléaire mélangeant plutonium et uranium.

Dans un premier temps, 1,3 tonne de plutonium est concernée, soit 4 à 5 transports. L'Atlantic Osprey, arrivé à Cherbourg mercredi, acheminait environ 360 kg de plutonium. "Celui-ci est contenu dans des récipients de type Safkeg, d'une capacité de 18 kg, explique Yannick Rousselet, de Greenpeace. Ils sont placés par dix dans un conteneur d'une longueur de vingt pieds, lui-même posé sur le plateau d'un camion. Deux camions ont débarqué [dans la nuit du 20 au 21 mai]." L'Atlantic Osprey est un simple ferry, construit en 1986 ; alors que des vaisseaux spécialement conçus pour le transport de matières nucléaires, le Pacific Pintail et le Pacific Teal, sont disponibles. A la différence de ceux-ci, il n'est pas armé, ne comprend qu'une simple coque et un seul moteur. Cela pourrait faciliter une attaque terroriste, comme l'ont souligné des parlementaires britanniques quand l'affaire a émergé, en mars.

De surcroît, "ces navettes de plutonium à travers le rail maritime le plus fréquenté du monde sont dangereuses, dit Jacky Bonnemains, de Robin des bois. En 1984, un ferry chargé d'uranium, le Montlouis, avait coulé dans la Manche".

Il semble que le plutonium acheminé vienne compenser du plutonium français utilisé par Areva pour fabriquer du Mox pour le compte de Sellafield Limited. En effet, celle-ci est incapable de remplir ses obligations contractuelles : son usine de Mox, basée à Sellafield, n'a jamais fonctionné correctement.

Le 22 février, le ministre britannique de l'énergie, Malcolm Wicks, a reconnu devant la Chambre des communes qu'en cinq ans elle n'avait produit que 5,2 tonnes de Mox, alors que sa capacité nominale est de 120tonnes par an. Comme la compagnie avait signé des contrats avec des clients étrangers, elle s'est trouvée dans l'incapacité de les satisfaire et Areva a sous-traité une partie de ses contrats, notamment pour la compagnie allemande E.ON.

Mais combien de Mox Areva compte-t-elle produire pour le compte de Sellafield Ltd? Celle-ci a accumulé vingt tonnes de plutonium en attente de moxage. "Les compagnies pourraient avoir prévu un transfert total vers la France", dit M. Rousselet. Areva a explicitement proposé au gouvernement britannique de traiter les déchets de ce pays en France. "Si Thorp [l'usine de retraitement située à Sellafield] devait fermer, des solutions existeraient en France pour retraiter les matériaux britanniques", indiquait la compagnie, le 1er octobre 2007, dans sa réponse à la consultation publique menée par Londres.

Sans débat ni information, Areva, qui voudrait construire des réacteurs nucléaires outre-Manche et est candidate à la gestion de Sellafield, engage la France de plus en plus nettement dans la gestion des déchets nucléaires anglais. La société a aussi accepté de traiter 235tonnes de combustibles usés italiens. "Est-ce l'intérêt de la France de gérer les déchets nucléaires européens?, interroge Mycle Schneider, consultant indépendant. L'intérêt public n'est pas forcément le même que celui des compagnies."

Hervé Kempf

A l'occasion de la commémoration de l'anniversaire de Tchernobyl,le réseau

 sortir du nucléaire, vous invite à manifester masqués (masque vendus sur

 place à 1 E)

samedi à 14 H rv sur le parking devant la centrale vous pouvez trouver 

toutes les infos sur le site http://www.chernobyl-day.org/



Le collectif topseveso appel à manifester aussi  sans masque 

et sans  pacification aucune  et  avec rage .
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Halte à la “tyrannie du CO2″

Selon les pronucléaires, le seul critère valable pour évaluer une énergie serait les émissions de CO2. Cela favorise le nucléaire, qui en émet relativement peu (c’est d’ailleurs de moins en moins vrai car les opérations d’extraction de l’uranium émettent des quantités grandissantes de CO2). Mais il n’y a aucune raison de se plier à ce diktat : une énergie doit être évaluée sur un ensemble de critères : risques de catastrophe, rejets dans l’environnement, production de déchets (radioactifs ou autres), créations d’emplois, décentralisation, démocratie. Ce qui est certain, c’est que l’éolien est une énergie propre et renouvelable, et que le nucléaire est une énergie sale et non renouvelable.

commentaire d'une page d'information du Dauphiné

Un titre

Tricastin

les abords dangereux de la centrale ?

Une page de Publicité pour la CRII-RAD et son sérieux mis en évidence:

 «  la CRII-RAD procéde plusieurs fois par an à des relevés en bordure du site du Tricastin »

• .I)Alors que les conséquences du nucléaire sur la santé font toujours débat dans la lignée des résultats de 2002 transmis à la commission d'information des grands équipement énergétique du Tricastin(Cigeet),
•  a) il nous suffit de rappeler les propos tenu par Monique Sené , présidente du GSIEN ( groupe des scientifiques pour l'information sur l'énergie nucléaire créé en 1975)lors   d'une émission de télévision: «   de son  rôle de poil à gratter » de l'industrie nucléaire .

b)''Comme on peut le constater tous les jours, l'occupation des têtes par la propagande nucléariste est un véritable travail de Sisyphe qui occupe à plein temps les multiples officines de la désinformation nucléariste'' (ACNM)

II) Une phrase en évidence dans la page du Dauphiné

''Tous les moyens afin que les rayonnements soient aussi bas que raisonnablement possible ''

 a)Pour nous rassurer 30 agents de l'Autorité de Sureté Nucléaire ( ASN) pour la région, l'indépendance de cet organisme est mis en évidence dans l'article, cette notion d'indépendance est contesté par la CRII-RAD. C'est dans un contexte de pacification active de la société, où l'apparence même de contre-pouvoirs s'est dissoute , que le lobby nucléariste a fourbi ses armes et occupé le terrain .En conclusion provisoire

En organisant l'invisibilité de la catastrophe, les nucléariste inventent une nouvelle forme de négationisme pour occuper le terrain médiatique.

C'est dans ce sens là que nous voyons les deux pages du quotidien local.

Ancrer dans les esprits l'idée de la nécessité que l'ultime recours face à un tel danger:

les rayonnements Gamma sont les plus puissants [...]Bruno Chareyron dit « ils  peuvent à la longue induire dans une faible proportion une augmentation du taux de cancer »