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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
15 décembre 2007 6 15 /12 /décembre /2007 19:45
http://www.ecolo.org/photos/npp/Angra-braz00.jpg
Le réacteur nucléaire EPR (1) qui doit voir le jour en France à Flamanville, en Normandie, intéresse les Italiens. En effet, dans le cadre d’un accord intergouvernemental, franco/italien, la société ENEL, l’équivalent de EDF en France, vient d’acquérir 12,5 % des parts du prochain réacteur nucléaire français. Parallèlement à cette opération, un programme de renforcement des interconnexions électriques entre la France et l’Italie a également été signé entre les sociétés RTE et TERNA, respectivement gestionnaires des réseaux électriques français et italiens.

Si pour le ministre de l’écologie, Jean-Louis Borloo, il s’agit d’un '…grand pas en avant pour la politique énergétique de nos deux pays', on peut s’étonner de la vente de 12,5 % à un autre pays de l’électricité produite par le futur EPR. En effet, officiellement, jusqu’à présent, la nécessité de construire ce réacteur de 3e génération reposait sur le fait de répondre à la demande croissante du marché national et, surtout, d’anticiper le vieillissement du parc nucléaire français avec les fermetures de réacteurs à venir.

Aujourd’hui, l’EPR est donc en partie repositionné comme un réacteur visant aussi à assurer l’approvisionnement d’au moins un autre marché. Est-ce un accord ponctuel, ou est-ce le signe d’un positionnement de la France comme producteur d’électricité 'propre', en matière de CO2, des pays riverains que sont l’Italie, l’Allemagne, la Suisse, la Grande-Bretagne, lesquels se sont prononcés contre le développement ou le renouvellement de leur parc nucléaire (à l’exception de la Grande Bretagne).

Par ailleurs, comme le note, non sans une certaine forme d’humour le réseau Sortir du nucléaire, l’italien ENEL, en prenant 12,5 % des parts du réacteur EPR, recevra-t-il 12,5 % des déchets radioactifs ?
1- Si aucun problème technique ne vient ralentir le calendrier initialement prévu, à l’inverse de ce qui se passe en Finlande, la mise en service du premier réacteur EPR français devrait intervenir en 2012.
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8 décembre 2007 6 08 /12 /décembre /2007 09:47
le 30 novembre, comme le collectif le laboratoire et le collectif usager du transport publique
 ont posté sur le blog du Laboratoire, nous ajoutons des éléments au dossier du Lyon Turin
de  la page du courrier des lecteurs  du journal l'écologiste  octobre décembre . Monsieur  François lépine  répond  sur la question du Lyon turin ferroviaire  site www.ltf -sas;com
 d'autre part des amis des italiens ont été présent en soutien à la manifestation de Nice
L'association APSAB
 des textes ont été publiés sur un forum lien ici
 Ce dossier mérite  la mobilisation de tous.
 Aujourd'hui que s'annonce la grève des cheminots du 13 décembre pour les  retraites;

Non à la cogestion par  certains  organismes de lutte















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Promo des trois jours de Venaus

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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 09:30

Novatech 2007 à Lyon : gestion des eaux urbaines par temps de pluie

radio labo cherche à comprendre et refuse la fatalité!!!
Un tiers des espèces de poissons d'eau douce menacé d'extinction en Europe

 "le développement de la néotechnologie n'est en rien une fatalité"

" pour leur dernier repas, les condamnés à mort sont libres de choisir s'ils veulent des haricots servis avec du sucre ou avec du vinaigre"      Gustave   Anders

Selon une nouvelle étude scientifique publiée au sein de l'ouvrage ''Handbook of european freshwater fishes'', 200 des 522 espèces européennes de poissons d'eau douce sont menacées d'extinction, et 12 sont déjà éteintes, d'après les critères de la Liste rouge des espèces menacées de l'Union mondiale pour la nature (UICN). C'est donc plus d'un tiers des espèces de poissons d'eau douce qui serait concerné, leurs écosystèmes étant en passe d'être détruits, a indiqué l'UICN. Le degré de menace est beaucoup plus élevé que pour les oiseaux ou les mammifères d'Europe, a ajouté l'Union mondiale pour la nature dans un communiqué.

D'après les scientifiques suisse Maurice Kottelat et allemand Jörg Freyhof, auteurs de l'étude, la croissance démographique et le développement de l'industrie et de l'agriculture depuis 100 ans seraient à l'origine du risque d'extinction des poissons d'eau douce d'Europe. Selon le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE), ces facteurs ont entraîné la destruction de près de 60 % des zones humides d'Europe et le déclin des espèces d'eau douce à un rythme accéléré, a précisé l'UICN. Ces espèces sont un élément important de notre patrimoine et jouent un rôle vital dans les écosystèmes d'eau douce dont nous dépendons, par exemple pour l'épuration de l'eau et la maîtrise des inondations. Beaucoup peuvent être sauvées par des mesures relativement simples. Nous n'avons besoin pour cela que de la volonté publique et politique, a déclaré William Darwall, responsable du Programme pour les espèces de l'UICN.

D'après l'Union mondiale pour la nature, le prélèvement d'eau particulièrement important dans les régions sèches de la Méditerranée constitue la menace la plus grave. Les grands barrages ont également eu des incidences majeures sur les espèces halieutiques des grands fleuves et ont entraîné des extinctions locales de nombreuses espèces migratrices. De même que la gestion inadaptée des pêcheries (sur-pêche, introduction d'espèces exotiques et de leurs maladies) représente une menace d'extinction élevée. Les régions les plus à risque sont le cours inférieur du Danube, du Dniestr, du Dniepr, de la Volga et de l'Oural, la péninsule des Balkans et le sud-ouest de l'Espagne, a observé l'UICN.


Parmi les espèces menacées en Europe, figurent les anguilles dont le nombre est en chute libre et représente depuis 2000 entre 1 et 5% des niveaux pré-1980. Rappelons qu'en 2007, l'Union européenne a adopté une législation prévoyant des mesures de restauration des populations d'anguilles européennes et la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) a inscrit l'anguille à l'Annexe II. Le jarabugo dans le sud-ouest de l'Espagne et au Portugal qui a vu sa population diminuer de plus de 50% depuis 10 ans, se trouve aussi parmi les espèces les plus menacées d'Europe.

Selon l'UICN, des mesures doivent être prises afin de réduire la pollution, préserver les zones humides, et limiter les prélèvements d'eau des rivières. Il n'est pas trop tard pour sauver ces espèces si les gouvernements de l'Europe et l'Union européenne prennent des mesures dès maintenant. La négligence est la plus grave menace pour la faune ichtyologique européenne, ont souligné Maurice Kottelat et Jörg Freyhof. La conservation des poissons devrait être gérée de la même manière que celle des oiseaux et des mammifères, par des agences dédiées spécifiquement à la conservation et non comme une ressource exploitable, par des agences en charge de l'agriculture, ont expliqué les auteurs de l'étude.

R. BOUGHRIET

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13 novembre 2007 2 13 /11 /novembre /2007 09:48
le collectif le laboratoire dénonce toute cette hypocrisie soit disante écolo. L'écologie meilleur défenseur du capital, les écologistes ont montré leur vraie visage au Grenelle de l'écologie, ceux ci n'ont pas dit un mot contre le nucléaire. Pour eux, comme pour Boorloo et Juppé le nucléaire lutte contre la destruction de la couche d'OZONE.  La science citoyenne n'est pas indépendante du capitalisme, celle ci donne la caution scientifique pour la destruction des habitants et les cancers dû au nucléaire. A la lecture du Dauphiné du 13 novembre on se réjouie les scientifiques ont trouvé  un champignon merveilleux pour détruire la pollution de l'usine AZF de Toulouse. En plus on peut créer les nouveaux métiers avec la musique rock branchée, métier du bois  ( cercueil)pour les ceux qui votent  dans la bonne conscience

12 novembre 2007

Paris, France - Aujourd’hui, à l’occasion de l’ouverture de la réunion du Groupement d’experts intergouvernemental sur le changement climatique (Giec), dans la Cité des Sciences et des Arts de Valence (Espagne), quinze activistes de Greenpeace ont accroché à la structure du bâtiment trois banderoles, d’une surface totale de 400 m2, portant le message : « Warning : save the climate now » (« Attention, c’est maintenant qu’il faut sauver le climat »). Les experts du Giec, élu Prix Nobel de la Paix 2007 avec Al Gore, se réunissent cette semaine pour se mettre d’accord sur la synthèse des trois chapitres rendus publics depuis janvier - évaluation scientifique du phénomène du réchauffement, conséquences et solutions possibles - et rendre public, le 17 novembre, leur rapport, le quatrième et le plus important de tous. Greenpeace a le statut d’observateur au sein du Giec et a une délégation présente à la réunion.

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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 19:45
Ci dessous le texte actuellement distribué  dans les cars se dirigeant vers Marseille le 10 novembre pour la manifestation
Addictions - les étudiants et leur portable


"Celui qui veut penser a un cerveau, celui qui veut comprendre connaît le langage de la vie. Les cadavres vivants comprennent uniquement la langue de l'argent, le langage du pouvoir et des lois. A tous ceux-là, je ne peux que dire:
Considérant que vous n 'écoutez que les canons
Que vous ne comprenez d'autres langages
Nous préférons retourner les canons contre vous."
Marco Camenisch   


Nucléocrates, nous nous opposons à l'adoration et au culte de l'énergie en particulier de l’énergie nucléaire, qu'elle soit de type fusion ou fission.


Nous exigeons l'arrêt immédiat du nucléaire civil et militaire :


Ceci pour nous éviter  l'illusion d' une sortie  prochaine ou progressive du Nucléaire.
    Les conclusions du Grenelle de l'environnement sont claires, le fait que le nucléaire était hors de discussion nous montre que l'industrie française a d'ores et déjà des projets de développement.
    En développant à un rythme d'escargot les énergies autres que nucléaire, les politiciens nucléocrates démontrent un refus de la sortie du nucléaire (tout comme un fumeur blablatant sur sa future envie d'arrêter de fumer) car l'état est dépendant, intoxiqué au nucléaire.
    Deux exemples frappants de cette non volonté de sortir de cette source énergétique :
    - La construction de l'usine d'enrichissement d'uranium Georges Besse II,  située dans le Tricastin et  financée en partie par le conseil général de la Drôme.
    -  L'usine de Romans, actuellement en cours de rénovation et dans laquelle Areva investit 100 millions d'Euros pour l'installation de trois nouveaux fours qui serviront à fabriquer du combustible  nucléaire pour la prochaine centrale EPR.
     Le projet de la centrale de recherche ITER de Cadarache apporte un élément de doute supplémentaire quant à l'arrêt prochain du nucléaire.

Afin de  pouvoir garantir l’utopie, car une société libre, autonome et autogérée ne peut pas exister avec le nucléaire.





ITER, un saut technologique et économique..... Comment résister?

 Comme l’industrie des centrales nucléaires il y a quelques dizaines d’années,  l'industrie de la fusion  constitue un secteur de production nouveau, assurant d'énormes débouchés à la grande industrie concentrée.
    Encore une fois, tout est limpide, ITER ne produira pas d'énergie, ce pas technologique est en fait une fuite en avant, on ne sait pas trop ou on va, mais en attendant on franchit un nouveau pas vers une existence de plus en plus artificielle; tout en assurant aux sociétés multinationales qui contrôlent ce business des profits exorbitants.
    Comme a dit Chirac en 2006, ITER c'est un: "projet scientifique qui est aussi le fruit d'une collaboration internationale exemplaire[...]sous l'égide de L'Agence Internationale de l'Énergie Atomique: AIEA".
    Puisqu’il en est ainsi, pourquoi le réseau sortir du nucléaire appelle-t-il seulement à une manifestation nationale?
     Et pourquoi si loin du site ?

Les expertises techniques qui excluent les populations non initiées ne facilitent que la gestion du risque. Reprenons les exemples de l'usine du Tricastin et de celle de Romans. La présence de la CRIIRAD dans la Drôme a  suscité des réflexions,  toutefois, lors du débat public en Rhône Alpes du 1er septembre au  22 octobre 2004, personne n'a pu impulser des manifestations quelconques en ce qui concerne la nouvelle usine d'enrichissement d'uranium Georges Besse II. D'autre part, l'information  des habitants  de la ville de Romans n'a pas empêché l'installation des nouveaux fours à la FBFC.
     En conclusion, les "débats publics" menés par les experts étatiques et les "conférences débats" menées par les experts associatifs , n'ont jamais freinés l'implantation de nouvelles usines du nucléaire.
    Et pour cause ces "débats" ont comme résultat de déposséder les populations concernées de toute maîtrise sur le sujet.
     Comment donc arrêter ce monstre en devenir?

Du combat anti-super phénix de Malville, on peut tirer la conclusion que ce n'est pas une manifestation de type  gandhien qui arrivera à stopper ce projet monstrueux. Nous ne faisons pas non plus confiance aux partis politiques qui ont montré leur perméabilité dans la basse Normandie quant à l'EPR et dans la région Rhône Alpes par rapport aux lobbies industriels (Georges Besse II, usine FBFC... ).
    Nul ne peut prévoir l’avenir, mais force est de constater que les résistances antinucléaires articulées à une lutte sociale sont les seules à avoir fait reculer les bureaucrates du lobby énergétique.
      Est-ce qu’une résistance de masse du style Chooz ou Plogoff  y parviendrait ?
De la Prévention du risque au contrôle des populations.

“ Nous devons apprendre aux gens à vivre avec la radiation, surtout aux enfants et aux jeunes. [...] Chacun doit prendre en charge son propre destin. L'objectif de l'état est d'aider à celà. ” Comité Tchernobyl, organisme d'état  biélorusse.    

       Depuis 30 ans bien des choses ont changées, en particulier dans le domaine de la gestion des risques et du contrôle des populations.
    Il est dangereux de diffuser le discours du risque, car celui-ci  peut être intériorisé, et le risque est d'autant mieux accepté par ceux qui y sont exposés qu’ils ont l'impression d'avoir choisi de le prendre.
Ainsi les psychologues rétribués  par le lobby nucléaires ont inventé un nouvel outil : le Système d’Alerte des Populations en Phase Réflexe (SAPPRE); la population de Pierrelatte et Saint Paul Trois Châteaux en constitue le cobaye et le témoin tout en ayant le sentiment de pouvoir le contrôler, de pouvoir le maîtriser elle même.
    L'illusion de la maîtrise chiffrée donne des repères rassurants aux locaux  qui subissent les désagréments, (le compte rendu donne même le nombre d'appel non décrochés : 20%). La catastrophe doit pénétrer le quotidien. La population devient actrice, elle fait partie intégrante du spectacle, cette orchestration irréelle la met ainsi à distance d'un danger qui est lui bien réel.
    Dans le cadre du dispositif SAPPRE, de bons citoyens sont soigneusement choisis et formatés par le maire et la préfecture; leurs rôles est de donner les consignes, rassurer et aider le dispositif en cas d'alertes ou de catastrophes. Ils deviennent ainsi les plus fidèles propagandistes pro nucléaires.
    Ainsi, le contrôle des populations de Drôme Ardèche et la mainmise politique des nucléocrates sur ce département permet la construction des futures usines de Romans et de Tricastin et donc la densification du nucléaire.
    Ces dispositifs de prévention du risque ont de multiples avantages, ils permettent de contrôler au plus près les populations locales, de prévenir toutes contestations, tout en assurant la propagande et l'extension du nucléaire.


Le nucléaire : moteur de la révolution technologique.
   
    Le CEA qui a été un des moteurs de la deuxième révolution industrielle à la française a su tirer partie des richesses et des savoirs accumulés au cours de cette période pour être en "pôle position" de la troisième révolution industrielle.
    Par 3eme révolution industrielle, nous parlons de la révolution technologique initié par le développement du PC (personal computer), et qui a pleinement pris son envol avec la téléphonie mobile, l'Internet, les nanotechnologies, la biométrie, etc... et plus tard ITER
    Cette révolution technologique se caractérise par une "industrialisation de l'individu", le but étant de convaincre l'individu de la nécessité absolu de recourir à la technologie pour mener à bien son existence quotidienne.
    Le CEA, à travers son labo du LETI, a mené les recherches sur les nanotechnologies, industrie de pointe du contrôle de l'individu. Il serait absurde de séparer le combat contre les nanotechnologies du combat contre le nucléaire, ces nouvelles techniques participant du même combat contre l'individu.


Le nucléaire : un outil des systèmes totalitaires

Le nucléaire , depuis toujours contrôlé par le pouvoir militaire, est une des pierres angulaires des pouvoirs totalitaires, les autres parts étant entre autres les nanotechnologies, la prison et les enfermements, le travail, etc...

Tant qu'on se sortira pas de l'enfermement mental, de la soumission volontaire à la machine, au monde industriel , tant qu'on ne cessera pas de prétendre qu'on va aménager la catastrophe inéluctable, les chercheurs de la révolution technologique asservis aux systèmes totalitaires continueront leurs combats contre l'individu, pour l'asservissement et la sécurisation de l'ensemble de la société.


    Face au rouleau compresseur des industries militaro- nucléaires, et dans le contexte de conflits internationaux sur fond de nucléaire iranien, il est plus que temps de retrouver des pratique de luttes collectives.

Pour nous contacter:
wwwtopseveso.over-blog.com
Drôme- Ardèche
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8 novembre 2007 4 08 /11 /novembre /2007 14:13
Image:Cruas-3.jpg




Accident à la centrale Cruas- Meysse à l'échelle 1 mercredi 7  novembre
L'échauffement d'un matelas de plomb  dans le bâtiment nucléaire  de la tranche II. Le personnel qui se trouvait dans le bâtiment a été temporairement évacué. La catastrophe doit pénétrer le quotidien. La population devient actrice, elle fait partie intégrante du spectacle, cette orchestration irréelle la met ainsi à distance d'un danger qui est lui bien réel.



Cette nouvelle usine s'inscrit dans la continuité de l'usine actuelle. De capacité semblable à l'actuelle, il est prévu qu'elle soit implantée sur le site du Tricastin sans en modifier la clôture existante, dans la vallée du Rhône, entre la Drôme et le Vaucluse.
Le périmètre de cette plateforme industrielle, unique en Europe, s'étend sur les communes de Pierrelatte, Saint-Paul-Trois-Châteaux et Bollène.  implantations envisagées
Sortir du nucléaire appelle à manifester  contre le chantier de Georges Besse IIh
Le rendez vous est prévu  vendredi 9 novembre à  8h45 à Pierrelatte  direction saint paul trois chateau  puis Orange
et une conférence doit avoir lieu à 20h à Sérignant du Comtat pour faire le point sur le nucléaire dans le sud est de la France.
A la sortie  sud d'Orange.

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7 novembre 2007 3 07 /11 /novembre /2007 08:46
Sébastien Briat, Bichon le coeur sur la main, assassiné par la société 
 
Le 7 novembre 2004, Sébastien, 22 ans, est mort à Avricourt, en Lorraine, renversé par la locomotive d’un convoi de déchets nucléaires partant vers l’Allemagne. La mort de ce jeune plein d’ardeur ne doit pas passer pour lettre morte. L’appel de Sébastien à refuser l’industrie nucléaire et ses déchets éternels dangereux pour les générations futures doit être entendu.

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Train de déchets nucléaires de la COGEMA parti de Valognes (Manche) le 6 novembre 2004
Bichon est mort pour ses convictions

Quelques semaines auparavant il s’était décidé avec plusieurs d’entre nous à agir pour rendre publique la vulnérabilité d’un tel convoi. Le fait qu’il soit mort ne doit pas faire oublier que cette action était non violente, réfléchie et volontaire.

Contrairement à ce que ce drame peut laisser transparaître, en aucun cas notre acte était irresponsable et désespéré. Notre engagement est le fruit de convictions profondes quant au danger certain et réel que représente le nucléaire depuis trop longtemps. Cette action était parfaitement planifiée, collectivement, incluant des repérages précis des lieux, et en respectant des procédures d’arrêt éprouvées. Nous avions longuement envisagé toutes les possibilités y compris un non arrêt du convoi. Placés en sortie de courbe, nous pouvions être amenés à quitter les rails très rapidement, du fait d’une visibilité réduite. Nous étions quatre couchés sur les voies ayant chacun un bras passé de part et d’autre d’un tube d’acier glissé sous le rail extérieur de la voie permettant ainsi un départ d’urgence plus rapide. En aucun cas nous n’étions cadenassés et nous avions la possibilité de nous dégager rapidement de ces tubes.

Malheureusement l’équipe chargée de stopper le train 1500m en amont n’a pas pu agir. L’hélicoptère de surveillance précédent en permanence le convoi était absent, « partit se ravitailler en kérosène » ; or cette équipe comptait essentiellement sur sa présence qui signalait l’arrivée du train. Enfin, conformément à ce qui était convenu les stoppeurs ont renoncé à arrêter le convoi car il était accompagné de véhicules de gendarmerie le précédent à vive allure sur le chemin les séparant de la voie.

Le convoi est donc arrivé à « 98 km/h » selon le procureur n’ayant pu être arrêté par les militants ni averti par l’hélicoptère. Ces multiples causes réunies nous mettaient en danger. De ce fait, les personnes couchées sur les rails n’ont bénéficié que de très peu de temps pour s’apercevoir que le train n’avait pas été stoppé et par conséquent n’avait pas réduit son allure. Nous nous étions entraînés à une évacuation d’urgence de l’ordre de quelques secondes. Sébastien à été percuté alors qu’il quittait les rails, et en aucun cas, son bras n’est resté bloqué à l’intérieur du tube. La vitesse de l’événement nous a dépassé et personne parmi nous n’a eu le temps de lui venir en aide.

Avant que cela n’arrive, nous sommes restés dix heures de suite cachés en lisière de bois à trente mètres de la voie, gelés et ankylosés par le froid. Durant cette attente, nous n’avons pas été détecté par le dispositif de sécurité, ni les guetteurs postés à une quinzaine de kilomètres du lieu du blocage et chargés de nous prévenir de l’arrivée du train, ni les stoppeurs chargés de l’arrêter, ni les bloqueurs qui avaient préalablement installé les deux tubes sous le rail aux environs de cinq heures du matin. Il est clair que la part de responsabilité de chaque protagoniste doit être établie. Y compris la nôtre.

Pour l’heure nous sommes face à l’un des pires moments de notre existence. Malgré ce que beaucoup de personnes peuvent penser nous avions des raisons certaines d’être là. En premier lieu la sauvegarde de la planète, dont nous assistons au déclin d’années en années, mais également le rejet de cet État monolithique refusant toute remise en question. Nous n’avons pas décidé d’arrêter ce train par immaturité ou par goût de l’aventure, mais parce que dans ce pays, il faut en arriver là pour qu’une question de fond, enfin, entre dans le magasin de porcelaine.

Sébastien est mort par accident, il ne l’a pas choisi, personne ne l’a souhaité. Il n’est pas mort au volant en rentrant ivre de discothèque, mais en agissant pour faire entendre ses convictions. Et c’est sans conteste pour cela que son décès ne sera jamais, pour nous, un fait divers.

Face à une situation où nous étions si perdus, nous n’imaginions pas recevoir tant de soutien. Nous remercions particulièrement amis et parents, de nombreuses associations, mais également les milliers d’anonymes allemands et français ayant organisé des manifestations et des commémorations en sa mémoire. L’ampleur de la solidarité nous dépasse autant qu’elle nous touche. Le plus important, nous semble de pleurer un frère et de soutenir sa famille et non d’instrumentaliser son image. Bichon était certes à la recherche d’un monde moins fou, mais avant tout un jeune homme rempli de joie de vivre, d’énergie et amoureux des gens. Ce texte n’est ni une confession, ni une agression, nous voulons seulement par celui-ci rétablir la vérité des faits.

Ses compagnes et compagnons de route

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L’appel de Sébastien pour préserver notre planète doit être entendu
"l'influence croissante des appareils sur la vie quotidienne( l'automobile, la télévision, l'ordinateur, telophoneportable) qui  modélent les comportements; l'individu qui a cessé depuis d'être  longtemps indivisible , le monde se transforme en déchets et l'humanité en clientèle" .
L'optimisme béant    du" faire avec", un terme glaçant qui appartient au social fascisme, autant qu 'Auswitch qui a ouvert cette révélation que l'homme , à l'ére de l'industrie de masse , fabrique ausi industriellement  des cadavres par millions .
C'est pour celà que l'équipe du blog topseveso nous demandons
que vous descendiez manifester à Marseille contre  ITERle 10 novembre vous pouvez prendre le bus pour 25 euros en tel au
04 78 85 88 78
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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 10:22

Dromois Ardéchois anti nucléaire nous ne pouvons admettre le financement de cette centrale par le conseil général de la Drome, avec la complicité des verts et  de beaucoup de monde qu'y reçoivent la manne financière du lobby nucléaire .  Les installation d'éoliennes dans la Drôme et l'Ardèche ce n'est pas un écran de fumée suffisant .  Veuillez nous écrire au C/OLaboratoire 8 place St jean  Valence ; coordination contre le nucléaire

Drôme Ardèche.

Nous nous sommes procurés la pub AREVA sur le sujet en téléphonant à COGEMA-Pierrelatte, une somptueuse plaquette, ainsi que le « Dossier du maître d'ouvrage » ces deux documents étant destinés au débat public.
Ce que nous avons appris, entre autres, sur l'enrichissement par laser qui nous fut présenté en 1995 comme une solution d'avenir pour la matière première que serait l'uranium appauvri a, comme on dit, « retenu toute notre attention ». Lors du dépôt du dossier d'enquête publique, le laser était « la » solution retenue qui permettrait de reprendre les 199 900 tonnes d'UA pour les ré-enrichir, tout cela afin de convaincre les élus et la population qu'il s'agissait bien d'un entreposage et non d'un stockage, que cet UA serait enlevé pour être enrichi au bout d'une vingtaine d'années voire moins, voulant prouver par là que cet UA n'est pas un déchet. Or voilà la chose abandonnée, bien qu'elle ait « fait la preuve de sa capacité théorique à enrichir l'uranium, son utilisation industrielle se heurtant à des coûts rédhibitoires... » ? Comme quoi les prévisions à court terme dans le nucléaire sont aussi fiables que la météo du lundi pour le week-end...

La surprise de la centrifugation (procédé adopté pour Georges Besse II) c'est l'économie d'énergie qui est annoncée pour une capacité annuelle nominale voisine de celle de la diffusion gazeuse. La capacité de production est évaluée en unités dites UTS, « unité de travail de séparation* », 10 millions d'UTS pour Eurodif et 7,5 à 11 millions d'UTS pour Gorges Besse II. (D'après Wise-Paris** en 2001 Eurodif a produit 2 165 tonnes d'UF6 enrichi à partir de 18 194 tonnes d'UF6 naturel fourni par Comurhex-Pierrelatte. D'après la documentation AREVA la production de 1 kg d'uranium enrichi à partir de 8 kg d'uranium naturel correspond à 5 UTS et un réacteur de 900 MW consomme annuellement 100 000 UTS.)

Eurodif utilise 3 réacteurs du Tricastin à pleine puissance et on peut faire pareil avec seulement 50 MW ! On voit que le gaspillage n'est pas l'exclusivité des ménages ! Pourquoi avoir choisi la diffusion gazeuse alors que le procédé par centrifugation est aussi ancien ?

Le calendrier prévisionnel semble avoir quelque retard. Début 2005 devait voir l'attribution du « Permis de construire » et le début des enquêtes publiques DAC (décret d'autorisation de création de l'installation nucléaire de base INB) et DARPE (demande d'arrêté de rejet et de prélèvement d'eau). La DRIRE nous a confirmé en juin 2005 que les dossiers d'enquête publique n'étaient toujours pas arrivés dans ses services.
Ce retard est-il dû au fait que des études de sûreté concernant le risque de sismicité, le risque de criticité et le risque de chute d'avion ont été demandées par l'autorité de sûreté nucléaire (ASN) ? Ces études sont-elles terminées et ont-elles donné satisfaction à l'ASN ?

Le débat public : qu'en dire, sinon que la Commission Nationale de Débat public ayant décidé que l'organisation du débat public serait confiée au maître d'ouvrage, AREVA ( ! ) on peut lire qu'une « commission de pilotage composée de quatre membres indépendants du groupe AREVA, est chargée d'animer le débat public ». Pas d'autres indices nous permettant de mieux cerner « l'indépendance » de ces quatre membres... Mais il y a bien longtemps que nous avons appris qu'en matière de nucléaire, tout n'est qu'une affaire de croyance, qu'il s'agisse de transparence, d'information objective, d'infaillibilité des concepteurs ou de celle des exploitants, des enseignements du « retour d'expérience » après incidents ou accidents.
Pour en savoir plus : www.debatpublic-gbesse2.org

Au fond notre critique porte sur ce qui ne figure pas au projet de débat public et qui devrait impérativement en faire partie, à savoir :
- que deviennent les déchets de l'enrichissement, où sont-ils censés aller ? Les réunions publiques ayant été organisées dans les communes situées aux alentours du site nucléaire du Tricastin, le débat contradictoire n'a pas été accessible aux habitants du Limousin. Cette carence du dossier sera passée inaperçue alors que 7 kg d'UA sont produits par kg d'uranium enrichi !
- Où entreposer l'uranium appauvri ? Sur place ? Sur quelque site minier propriété de COGEMA ?
- Où iront les tonneaux de fluorine provenant de la défluoration de l'U appauvri et qui contiennent de l'uranium ? Sur quelle décharge publique ? (A notre connaissance la réaction de l'association ASPCV*** qui s'oppose à la mise en décharge de ce type de déchets a été la seule réaction locale à ce jour). Les enquêtes publiques concernant les ICPE (installations classées pour la protection de l'environnement) prévoient, dans le cas de porcheries ou de poulaillers industriels, les conditions de stockage ou d'évacuation des lisiers, des fientes etc. Les autorisations sollicitées pour les rejets et prélèvements de la nouvelle INB d'enrichissement Georges Besse II ne concernent que l'eau, nous avons donc quelques sujets d'inquiétudes quant au devenir de l'UA et de la fluorine dopeé à l'uranium pour ne citer que ceux là !
Nous attendrons les dossiers des enquêtes publiques et ferons critiques et observations sur les cahiers d'enquête mais ce faisant nous savons d'expérience que nous alimenterons une procédure « consultative » qui se veut nécessaire et « démocratique » alors que les jeux sont faits et que les conclusions et avis défavorables tant de la population, des élus et de la commission d'enquête peuvent être ignorés par le Préfet. C'est bien ce qui est arrivé en Limousin en 1995 pour l'entreposage d'uranium appauvri à Bessines sur Gartempe. (Tandis qu'à Pierrelatte la population n'a pas été désavouée, ni la commission d'enquête. Il s'agissait, il est vrai, de la régularisation d'une installation existante mais saturée).
S'il s'agit de sortie ou d'abandon du nucléaire, le dossier Georges Besse II nous semble stratégiquement au moins aussi bien placé que celui de l'EPR. En effet la production d'uranium enrichi alimente notre parc nucléaire et l'exportation. Mais on nous fait remarquer que l'EPR est plus mobilisateur. Pourquoi, alors que Georges Besse II, plus sûrement encore qu'un EPR à Flamanville et l'autre en Finlande, signifie la relance incontestable du nucléaire ? D'ailleurs une dépêche AFP de fin mai annonce que les commis voyageurs du nucléaire français vont aller démarcher Khadafi en Lybie ! Un client de plus pour Georges Besse II !!!
Pour finir, reprenons le dossier du Maître d'ouvrage AREVA et son calendrier prévisionnel :
- Fin 2007... Première production de l'usine Georges Besse II
- Vers 2020.. Fin des opérations de démantèlement d'Eurodif.

A quand la sortie crédible du nucléaire prônée par ceux qui prétendent qu'une sortie immédiate avec les moyens existants (comprenant le thermique classique) ne serait pas réaliste ?

CLADE (Collectif Limousin Antidéchets),
6, rue Porte Panet Limoges 87000.


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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 07:47

A 7 du matin le 27 septembre 3 pullman amènent 30000 signatures contre
le TGV Lyon Turin. Ces cars sont parti de Busselone.Ces signatures
représentent 33 communes.
Les No Tav donneront une conférence de presse à l'assemblée dans l'aprèsmidi
donneront aussi les signatures aux parlementaires européens pour dire leur refus des subventions européennes pour ces grands travaux. On peut noter que le mouvement No Tav utilisent tous les moyens pour affirmer
non au TGV ni maintenant ni jamais
. Tous ces renseignements peut être

chargé sur
http://www.infoaut.org/news.php?id=612
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18 septembre 2007 2 18 /09 /septembre /2007 08:52
Les irradiés du nucléaire, le traitement par irradiation n'est pas anodin. Dans les accidents récents les traitements médicaux montrent la virulence des soins.


Le 10-13 septembre 1987 à Goiânia (Brésil), la dispersion d’une source médicale de chlorure de césium 137, abandonnée en 1985 dans une clinique désaffectée, a eu des conséquences très graves.

Le barillet de l’appareil d’irradiation, contenant la source radioactive, a été récupéré par deux ferrailleurs pères de famille qui l’ont rapporté chez eux. Les premiers signes d’irradiation globale et localisée, vomissements et diarrhées, sont apparus dès le lendemain chez ces deux ferrailleurs, suivis rapidement d’érythème des mains, d’autres membres des deux familles ont aussi souffert de troubles identiques. Ces ennuis de santé n’ont pas empêché les « bricoleurs » de cisailler le barillet, ce qui a entraîné la libération de la poudre de césium. Les troubles présentés par les deux chefs de famille ne faisant qu’empirer, ces derniers ont consulté un médecin qui a diagnostiqué une pathologie tropicale.

(JPEG)

Cinq jours après la « récupération » de la source (18 septembre), les premiers fragments ont été vendus à des ferrailleurs. La dispersion de la source de césium 137 dans l’environnement immédiat des habitations a entraîné des troubles digestifs chez les membres de nombreuses familles. Les enfants ont été particulièrement atteints, car, après avoir constaté la luminescence du produit, ils l’ont utilisé pour leurs jeux et pour baliser les allées.

Le 23 septembre, une personne a été hospitalisée pour brûlures. L’origine radiologique de l’accident a alors été évoquée, mais réfutée par le médecin, qui a maintenu son diagnostic d’origine. Ce n’est que quinze jours après l’arrivée de la source au foyer familial (28 septembre) que des mesures de débit de dose ont été pratiquées, par un prospecteur de pétrole qui possédait le matériel nécessaire. Le technicien a d’abord cru à une défaillance de son matériel quand l’aiguille de son appareil s’est immédiatement bloquée en butée, dès qu’il a été à proximité des maisons ou des personnes... un deuxième appareil a confirmé la fiabilité de la première mesure.

L’alerte a finalement été donnée dans la nuit du 29 au 30 septembre, deux semaines après la « récupération » de la source. Le stade de football de la ville (un million d’habitants) a été réquisitionné afin de procéder au tri des personnes.

(JPEG)

Six personnes ont été immédiatement évacués sur Rio de Janeiro, suivis par quatre autres le 3 octobre. A la mi-octobre, vingt personnes étaient hospitalisées, dont quatorze à Rio de Janeiro et six à Goiânia. Parmi ces vingt personnes, dix avaient reçu des doses comprises entre 300 et 700 rad et huit présentaient des signes graves d’un syndrome aigu d’irradiation (ce sont des doses du "genre" Hiroshima !). Les traitements n’ont pas pu empêcher le décès de quatre personnes, pour lesquelles les doses reçues ont été évaluées entre 450 et 600 rad (voir : "Les effets du nucléaire sur le vivant" sur : http://www.dissident-media.org/infonucleaire/effets_vivant.html).

En outre, vingt-huit personnes ont souffert de brûlures, avec des lésions graves pour une dizaine d’entre eux, nécessitant des greffes et des amputations.

La dispersion considérable de la poudre de césium a causé des contaminations internes (voies d’entrée cutanée et digestive) dont certaines correspondent à des doses très élevées. Pour effectuer les mesures des quantités de césium incorporées par chaque personnes, il a fallu construire un appareillage spécial, à cause de la saturation des appareils classiques destinés à la mesure de faibles quantités de radionucléides. Cette construction a pris un mois entier. En avril 1988, six cents personnes avaient été mesurées, parmi lesquelles quatre-vingt-sept avaient des charges corporelles de césium 137 correspondant chez trente adultes à des doses comprises entre 1 et 100 rad, et chez les enfants à des doses souvent supérieures (un enfant de six ans avait une dose engagée de 400 rad).

Une première décontamination de l’environnement, qui a nécessité la destruction de maisons, n’a été achevée qu’après trois semaines de travaux, elle a nécessité le contrôle des maisons à un kilomètre à la ronde des lieux de l’accident et de 2 000 km de routes. D’octobre à décembre 1987, le bilan global a montré que quatre-vingt-cinq maisons étaient aussi contaminées, nécessitant l’évacuation de deux cents personnes. La ville et ses environs n’ont été considérés assainis "de façon acceptable" qu’en mars 1988. Les travaux d’assainissement ont généré d’énormes quantités de déchets, plus ou moins radioactifs, en raison d’un tri insuffisant. Un site d’entreposage a été créé à une trentaine de kilomètres de la ville, dans lequel 3 500 m3 de déchets ont été déposés, constitués de 12 500 fûts et 1 500 conteneurs. L’activité totale récupérée a été estimée à environ 85 % de la source.

Plus de dix ans ont été nécessaires pour que les autorités puissent trouver une solution de stockage définitif acceptable par les populations locales et régionales. L’impact de l’accident fut très lourd, et l’économie de toute la région a été affectée.

Aux 4 décès rapides combien doit-on rajouter au bout de 20 ans de morts par leucémies ou par cancers chez ces plus de 1000 victimes contaminées ?

Lire :
-  La revue de Presse sur Goiânia : http://www.dissident-media.org/...

-  Près de 600 "accidents radiologiques" ont été répertoriés dans le monde depuis 1945 conduisant à 180 décès (rapides), consécutifs à un syndrome aigu d’irradiation (et donc à bien plus de morts avec les cancers, leucémies...), voir : http://www.dissident-media.org/..., les photos des brûlures liées à une forte radioactivité sont particulièrement parlantes pour comprendre les souffrances dans lesquelles meurent les irradiés...

http://www.dissident-media.org/infonucleaire


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