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  • : Le blog du laboratoire anarchiste est un blog actif a propos de l'actualité sociale
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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
15 décembre 2007 6 15 /12 /décembre /2007 17:56


Centre Européen des Nouvelles Technologies.


Le 1er mars  2007 la Communauté de Communes Privas Rhône et Vallées a signé avec Monsieur Le Préfet de l’Ardèche et Monsieur Christian ESTROSI, ministre délégué à l’aménagement du territoire, la convention encadrant la labellisation au dispositif « Pôle d’excellencece rurale » du dossier Traditions et nouvelles technologies dans la vallée de l’Ouvèze.

Avec cette signature, l’Etat affiche clairement sa volonté d’aider à la réalisation de ce projet et apporte sa contribution à hauteur de 155 000 € d’aides.


Suite aux différentes réunions de concertation avec les services de l’Etat, à la réunion publique du vendredi 6 juillet 2007, où nous avions présenté le futur PLU de la commune en indiquant trois zones assez peu précises pour l’implantation du futur village.

A St julien st Alban  un pôle d'accueil des entreprises du centre européen  de nouvelles technologies.

Ce village symbolisera la vie ardéchoise traditionnelle associée à la réussite d’aujourd’hui
(activités à distance de périmètre mondial que permettent les NTIC). Les NTIC sont pas à confondre avec les TIC qui sont des  nouvelles technologies . Voici ce qu'en dit a commission européenne
ASPECTS ETHIQUES DES IMPLANTS TIC DANS LE CORPS HUMAIN

L’avis du groupe d’éthique des sciences et des
nouvelles technologies
auprès de la commission européenne adopté le 16 mars
2005.

http://ec.europa.eu/european_group_ethics/docs/avis20_fr.pdf



Par sa configuration en village médiéval, il sera aussi un exemple d’économie d’espace et de qualité de vie : en effet, au lieu que les maisons soient implantées à distance les unes des
autres, consommant beaucoup d’espace comme on le voit aujourd’hui, là, les maisons seront
concentrées et desservies par des ruelles.

Dans le village, les visiteurs découvriront la « maison ardéchoise du développement durable », un exemple de :
- création d’énergie renouvelable
- récupération et recyclage de l’eau
- biothermie, climatisation naturelle .

Et à  Flaviac  un centre de recherche et applications industrielles de matériaux souples innovants D'aprés  le dauphiné libéré du 13 Décembre ; "inventer le fil intelligent de demain".

En effet ces nouvelles technologies envahissent la vallée de L 'Ouvéze  . Nous espèrons de nouveaux  opposants plus efficaces que ceux qui  ont sévi cette été à  St julien St Alban  contre l'implantation du centre européen et surtout contre la spéculation forcené dans cette partie de l'Ardèche.


 C'est en effet à relier aux efforts qu'on entrepris les Nanos technologies à s'implanter dans la  région  Rhones Alpes. Ces nano technologies  qui ont été combattu par les opposants de Minatec voir site Piéces et Main d' Oeuvre


On nous pardonnera de ne pas attendre l’achèvement du programme pour en critiquer tant les objectifs, que les premiers acquis.

Ce texte constitue la suite et la fin de la "Minime introduction aux nanotechnologies" publiée par Pièces et Main d’Œuvre en mars 2006, et par les Editions de L’Esprit Frappeur en juin 2006 dans le recueil "Nanotechnologies/Maxiservitude" (à commander auprès de l’éditeur, au 01 40 09 69 69 et 01 40 09 69 81).

(Pour lire le texte intégral, cliquez sur l’icône ci-dessous.)


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13 décembre 2007 4 13 /12 /décembre /2007 14:10




Nous publions ce courrier qui circule sur une liste locale pour montrer l'aveuglement des écolos.  Mais  le nucléaire combat le changement climatique. Sarkozy  et la région rhone Alpe déclare que le nucléaire  ( énergie durable) combat le changement climatique.
vendredi 14 à 20h au Laboratoire débat 
"société nucléaire=fascisme mou= un monde nouveau de merde

courrier:
Bonjour,
Je viens de signer une pétition pour essayer de sauver
 les négociations sur le
climat qui ont lieu à Bali en ce moment. J'ai pensé que
cela pourrait t'intéresser.

Il s'agit des plus importantes discussions depuis des
années. Un accord était
presque atteint : il prévoyait un engagement sur la
réduction des émissions de gaz à
effet de serre jusqu'en 2020, mesure indispensable, selon
les experts, pour éviter
la catastrophe. L'accord permettait également à la Chine
et aux pays émergents de
rejoindre le processus. Mais finalement, les Etats-Unis,
 le Canada et le Japon ont
décidé de rejeter l'idée même de ces réductions d'émissions.


Ne laissons pas ces trois pays dicter leur loi en refusant
cette réelle solution au
problème du climat!

Nous ne pouvons pas manquer l'occasion qu'offre
le sommet de Bali de se diriger vers
une vraie politique en faveur du climat.

Afin que nos voix soient entendues, notre pétition sera
remise directement aux
délégués du sommet, présentée lors de manifestations, et
 publiée dans le Jakarta
Post, en Asie.

Mais, pour être efficaces, nous devons agir rapidement
et étendre notre action :
clique sur le lien pour ajouter ton nom à la liste des
signataires :

http://www.avaaz.org/fr/bali_emergency/98.php?CLICK_TF_TRACK

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13 décembre 2007 4 13 /12 /décembre /2007 08:11

eusko gudariak kantatzen



La programmation des chanteurs basques dimanche 16  décembre au petit théâtre de valence est une injure à la résistance ouvrière et paysanne , alors que la répression tombe sur la gauche basque ( ceux qui résistent à l'exploitation ), injure faite par le ramassis de bourges ( l'une est liée à un  avocat d'affaires, l'autre au plus grand laboratoire pharmaceutique valentinois, elle même épouse du président de l'ordre des médecins et d'autres du même tonneau)  qui tiennent la mairie de Valence.  A cette occasion les journalistes du quotidien local  peut être ils se  rappellerons qu'ils sont des journalistes ( objectif - informatif ) , nous en serions fort surpris.   Internationalistes, ça nous empêche pas de respecter la langue Basque. Lien vers le comité de solidarité


Quiconque est impliqué dans un processus de changement est témoin du rôle joué par les médias dans la lutte politique : parfois alliés à la cause populaire, mais le plus souvent ennemis avoués de celle-ci :
agitation permanente contre l'Unité Populaire au Chili, instigation au coup d'État au Venezuela bolivarien, justification du terrorisme impérialiste contre l'Iraq, couverture du génocide sioniste contre le peuple palestinien... Les études critiques effectuées sur le rôle des médias en tant qu'agents de contre-insurrection et de diffusion de l'idéologie réactionnaire sont sur ce point révélatrices.


Les baillons de l'impérialisme espagnol

Il n'est donc pas étonnant que les médias tiennent également leur rôle
dans le conflit basque : la majeure partie d'entre eux se déclarent
opposés à nos revendications et tentent de renforcer les thèses de la
droite et du centralisme espagnol. Certains médias non alignés sur ce
front sont victimes de l'intolérance impérialiste de Madrid. L'État
espagnol bâillonne les voix empêcheuses de tourner en rond.

C'est grâce à l'initiative populaire que le projet d'information ayant
donné vie au quotidien Egin et à la station de radio Egin Irratia a pu
voir le jour. C'était une initiative unique en son genre : "la voix des
sans-voix", des milliers de travailleurs qui avaient apporté leur
argent étaient les actionnaires de l'entreprise. Lors d'une grève des
dockers, les seuls camions qui furent chargés étaient ceux qui
transportaient les bobines de papier pour qu'Egin puisse paraître le
lendemain. Et dès la fermeture du journal par le pouvoir en place,
c'est Euskadi Information, une nouvelle publication de quatre pages,
qui reprenait le flambeau dès le lendemain, preuve que le peuple ne
voulait pas renoncer à son projet d'information.

La "triste alliance" entre les partis basques tenants des pactes et
Madrid avait fonctionné. Le Gouvernement basque et ses multiples
succursales avaient boycotté Egin, aucune annonce institutionnelle n'y
étant publiée, ce qui plaçait les lecteurs du journal en situation de
désavantage grave, cette discrimination étant menée avec des fonds
publics. Comme le projet allait de l'avant, le PNB a commencé à
criminaliser le journal ; un Conseiller de l'Intérieur corrosif avait
préparé le terrain en associant le journal et les actions armées de
l'ETA en ces termes : "chaque matin, quelques grammes de gomma 2 sont
vendues avec l'Egin". La voie de la criminalisation était ouverte. En
1994, la police basque avait pratiqué une fouille minutieuse des locaux
du journal, fournissant ainsi à l'État la piste de ce qu'il devait
faire et qu'il a fait. Le 15 juillet 1998, le juge Garzón, du Tribunal
National espagnol, ordonne la fermeture préventive du quotidien Egin et
de la radio Egin Irratia. La Garde Civile occupe tous les locaux
d'Egin, et saisit des pièces essentielles des rotatives empêchant par
là toute utilisation. Les deux médias sont ensuite placés sous la
tutelle judiciaire de l'État qui n'a rien fait pour préserver leur
intégrité. D'ailleurs, l'administrateur nommé pour l'occasion, cité
comme témoin du procès 18/98 a reconnu expressément qu'il avait laissé
mourir cette initiative d'information populaire qui avait fêté ses 20
printemps. Lorsque, des années plus tard, on a pu entrer de nouveau
dans les locaux, le spectacle était désolant : les installations et
équipements, de grande qualité en leur temps, étaient détruits et
dépourvus de toute valeur. La droite espagnole avait atteint son
objectif : par une mesure judiciaire arbitraire, elle avait réussi à
détruire un espace de liberté et un point de comparaison.

Ce ne fut pas le seul coup de boutoir : en août 1998, Pepe Rey, chef de
la section d'investigation d'Egin était arrêté. Après avoir été remis
en liberté provisoire, le journaliste est de nouveau arrêté en 1999.
Après sa sortie de prison, il lance un nouveau projet de presse
d'investigation sous la forme d'une revue intitulée Ardi Beltza (brebis
noire). Au cours de sa brève existence, cette publication a donné à
connaître de nombreux cas de corruption. En 2001, Ardi Beltza,
subissant le même sort qu'Egin, est fermée sur mandat du Tribunal
National.

Le 20 février 2003, le Tribunal National décrète la fermeture
préventive du journal Euskaldunon Egunkaria, publié intégralement en
langue basque. Ses responsables sont torturés et emprisonnés.

Le cas Egin, inclus dans le dossier 18/98, a été jugé. Les inculpés
viennent d'être, de nouveau, incarcérés : selon les renseignements
filtrés car non officiels, leur travail d'information leur vaudrait des
peines de prison ferme allant de 4 à 19 ans. Et loin d'être un
cauchemar dont on se réveille au lever du soleil, il s'agit bien de la
cruelle réalité imposée aux basques par l'État espagnol.


Le point de vue des juristes internationaux

Au cours des premiers jours de novembre, une réflexion menée par des
juristes internationaux lors d'une rencontre autour du thème "Les
médias et le conflit" a eu lieu, analysant la réalité de l'Euskal
Herria. D'éminents juristes allemands, espagnols, nord-américains et
neerlandais y ont participé.

Voici quelques-unes des conclusions du rapport final de la rencontre :

· La liberté d'expression constitue la pierre angulaire d'une société
démocratique ; le droit à recevoir toute information, et à connaître
l'expression de la pensée d'autrui constitue une partie essentielle du
droit et de la liberté d'expression, sans que le droit à la liberté
d'expression ne soit un droit absolu.

· Les experts rappellent que le Tribunal Constitutionnel considère
qu'une mesure de fermeture provisoire de médias de diffusion, dans les
cas présumés de terrorisme, entraîne une limitation de droits reconnus
ou une suspension de ceux-ci.

· La fermeture d'Egin, Egin Irratia et Euskaldunon Egunkaria violent
les articles 10 et 15 de la Convention Européenne des Droits de
l'Homme, de par leur caractère disproportionné parce qu'il existe des
mesures moins pesantes, et parce que ces décisions se traduisent, dans
la pratique, par la dissolution de médias, indépendamment du résultat
des procédures pénales dans le cadre desquelles la mesure a été
adoptée.

· La fermeture de médias viole la Constitution espagnole parce cette
mesure entraîne, dans la pratique, la suspension du droit fondamental
de liberté de la presse. Un droit ne pouvant être suspendu que dans les
seuls cas d'État d'exception ou de siège (art. 55.1 de la
Constitution).

· Si les éléments précédents n'étaient pas suffisants, il convient de
souligner le manque de couverture constitutionnelle en application de
l'art. 129.2 du Code pénal espagnol relatif à la suspension d'activités
et à la fermeture des entreprises de presse.

· Les experts aboutissent à la conclusion que, lors de l'action
judiciaire contre Egin, Egin Irratia et Euskaldunon Egunkaria, les
critères juridiques de base établis par le Tribunal Européen des Droits
Humains n'ont pas été respectés.


Une flamme vivante

Le bâillon espagnol n'a pas réussi à couvrir la voix de la rue. Egin a
été tué et l'on a vu naître Gara, autre agent d'information doté de la
volonté de servir la cause populaire. Euskaldunon Egunkaria a été fermé
et l'on a vu naître Berria, nouveau journal entièrement en langue
basque. Egin Irratia a été réduite au silence, et un réseau de radios
au service de la liberté d'expression voit le jour.


Euskal Herria, décembre 2007.

www.askapena.org
info@askapena.org

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12 décembre 2007 3 12 /12 /décembre /2007 08:54
   La Vitta    agente che picchia

12 jours déjà que la grève de la faim des prisonniers de longues peines a commencé de partout en italie pour plus d'information : association Pantagruel Onlus , via A . Turati 20, 50134 Firenze
www.informacarcere.it.
Ace sujet douloureux:"La perpétuité, une peine hérité de la dictature"Ici, à Palmi (Reggio-Calabria), on s'active et on a fait parvenir notre témoignage à diverse personnalités politiques. il y aurait beaucoup à dire sur ma situation carcérale , mais pour ne pas la faire longue, je dirais seulement que je suis enfermé depuis près de vingt-trois ans; j'ai été arrété en septembre 1984 , je ne suis jamais sorti , et même avec les différentes libérations conditionnelles, confusion de peines et autres, je dépasse largement les trente ans.
I. Asero
et en France les conditions carcérales misent en accusation par le CPT européen voir  le blog le http://mandrin.blogspirit.com
 et la persécution continue contre Georges Ibrahim Abdallah
enfermé depuis 1984 vbous pouvez visiter son blog , il doit passer en jugement le 20 décembre pour sa libération
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12 décembre 2007 3 12 /12 /décembre /2007 08:40
Samedi 15 décembre 2007 à 15h à La Gryffe.

" Courageux, certes, mais jamais jusqu’à la témérité, nos penseurs aiment à se présenter, non pour ce qu’ils sont, car ils n’assument pas complètement cette réalité, mais comme des rebelles. Des briseurs de tabous.

Ils pensent du côté du manche, et dorment, en fidèles chiens de garde, en travers de la porte qui protège les puissants, mais se revendiquent, on va le voir, de l’iconoclasme : ainsi le moindre valet de la pensée dominante peut-il, au prix de minuscules manipulations, se poser en maquisard…

Pour ce faire, « on » vide les mots de leur sens, on les tord, on leur fait dire autre chose que ce qu’ils dis(ai)ent communément – et ce faisant, on tord aussi, on tord surtout, car c’est bien sur la finalité de ce jeu dangereux, la réalité : jusqu’à la nier, purement et simplement. Et on pose éventuellement les jalons d’une pensée politicienne : le sarkozysme… »

Pendant des mois, Sébastien Fontenelle, journaliste et pamphlétaire, auteur d’"Impunités françaises" et d’"Un juge au-dessus des lois", a analysé les textes et propos des « intellectuels de cour », en s’arrêtant plus particulièrement sur Alain Finkielkraut, véritable figure de proue d’un courant qui s’attache à salir et à détruire toute pensée progressiste. Voyage au coeur de l’idéologie dominante. Ad nauseam".

Sébastien Fontenelle, journaliste anime le blog "Vive le feu " où il critique impitoyablement les figurants, acteurs et metteurs en scène du sarkozysme réellement existant.

Librairie libertaire La Gryffe, 5 rue Sébastien Gryphe 69007 LYON, France.
Téléphone/ fax : 04 78 61 02 25
Courriel : librairie@lagryffe.net
Site Web : www.lagryffe.net

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11 décembre 2007 2 11 /12 /décembre /2007 17:28
UNE banderolle qui pourrait être visible mercredi 12 décembre 2007 à 17h30 sur les boulevards et après devant la préfecture
 
 
 
United black sheep
dans les rues
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11 décembre 2007 2 11 /12 /décembre /2007 09:47
 Nous passons ce texte de discussion sur le blog car nous espérons une réflexion autonome lycéenne localement  Camille , Briffault , Loubet , les trois sources; allez !!! avec vos neuronnes
      Bientôt l’autonomie des collèges et des lycées ?
<http://jourdanenlutte.blogspot.com/2007/12/bientt-
lautonomie-des-collges-et-des.html>


La loi « Libertés et Responsabilité s des Universités » (LRU), votée le
10 août 2007, sous couvert de conférer la sacro-sainte Autonomie aux
Universités, prépare en réalité le démantèlement du service public
d’enseignement supérieur. On sait l’ampleur du mouvement qu’elle a
suscité et qui réclame son abrogation.

Pendant ce temps, une commission se réunit dans les salons dorés de la
République : la commission Pochard. Que prépare-t-elle ? Rien de moins
que l’« autonomie » des établissements scolaires.

Officiellement, la commission est chargée de réfléchir sur le métier
d’enseignant. Plus exactement, dans la lettre de mission
<http://www.education.gouv.fr/pid495/commission-sur-evolution-metier-
enseignant.html>
<http://www.education.gouv.fr/pid495/commission-sur-evolution
-metier-enseignant.html>envoyée

le 20
septembre 2007 à Marcel Pochard, Conseiller d’Etat, Xavier Darcos explique :
« Le Président de la République et le Premier Ministre m’ont demandé,
dans la lettre de mission qu’ils m’ont adressée, de mener le chantier de
la redéfinition de la condition enseignante et d’entreprendre une large
concertation avec l’ensemble des acteurs de la communauté éducative et
notamment, des représentants du monde enseignant. Ce processus, qui doit
s’achever au printemps, se déroulera en deux temps : l’élaboration d’un
état des lieux argumenté, sous formes d’un Livre Vert, puis celui de la
proposition du gouvernement et de la négociation, sur le fondement d’un
Livre Blanc ».
Mis à part les talents chromatiques cachés de Xavier Darcos, avouons que
cela ne nous apprend pas grand-chose. Pour en savoir plus, mieux vaut
directement lire la lettre de mission
<http://www.elysee.fr/elysee/root/bank/print/79113.htm> envoyée le 5
juillet 2007 par
Nicolas Sarkozy et François Fillon à Xavier Darcos. En effet, les
conclusions d’une commission
ministérielle se trouvent souvent dans la lettre qui en est à l’origine…

Nous allons voir qu’elle suit une logique en tous points identiques à
celle mise en œuvre pour la LRU. Tout d’abord les deux premiers
paragraphes sont communs à toutes les lettres de missions destinées aux
différents ministres, y compris à Valérie Pécresse. Le résultat de
l’élection présidentielle y est en quelque sorte présenté comme un
référendum anticipé sur toutes les réformes présentes et à venir.
Ensuite, le constat est semblable : l’échec en licence est remplacé par
« les 20 % des élèves [qui] sortent du système scolaire sans
qualification ». Dans les deux lettres, une prétendue « bataille
mondiale de l’intelligence » risquerait d’être perdue si tant pour nos
établissements scolaires que pour nos Universités, l’objectif de gagner
des places dans les tout puissants « classements internationaux »
n’était pas rempli. Enfin, quelques citations nous montrent que les
modalités sont les mêmes :

- autonomie : « vous donnerez d'abord à tous les établissements plus de
souplesse et d'autonomie, en particulier dans le domaine budgétaire,
pour leur permettre de mettre en œuvre, sous le contrôle bien sûr de
l'autorité académique, un projet pédagogique qui leur soit propre »

- « orientation active » et mission d’insertion professionnelle : nous
estimons que tous les élèves, dès la classe de cinquième, devraient
suivre un parcours de découverte des différents métiers. Ce sera le rôle
d'un nouveau service public de l'orientation, que vous mettrez en place,
que d'organiser ce parcours et de donner à chaque famille et à chaque
élève des informations pertinentes, fondées sur des évaluations précises
et publiques, sur les différentes filières de l'enseignement supérieur
et de l'enseignement technique et professionnel. La réussite scolaire,
c'est que chaque enfant puisse s'orienter dans une voie qui corresponde
à ses projets personnels, à ses talents, aux besoins du marché du travail

- chantage de l’évaluation : « Vous garantirez la liberté pédagogique
des enseignants, en contrepartie de quoi vous les évaluerez plus
régulièrement sur la base des progrès et des résultats de leurs élèves.
», « une évaluation régulière des enseignants sur la base des progrès et
des résultats de leurs élèves, et non pas sur les méthodes qu'ils
utilisent », « une évaluation en profondeur des établissements, qui sera
disponible pour les familles ; enfin, une évaluation indépendante et
régulière de l'ensemble de notre système éducatif, afin que l'autorité
politique puisse en permanence prendre les décisions nécessaires pour
garantir la qualité de l'école et sa capacité à répondre aux obligations
et aux attentes du monde contemporain »

- mise à mort des concours nationaux (CAPES, AGREG) et des statuts
associés : « La formation des enseignants devra durer cinq ans et sera
reconnue par un diplôme de niveau master »

- employer moins d’enseignants pour (peut-être) les payer plus, en
individualisant les carrières : « Nous voulons également que la
rémunération des enseignants corresponde mieux à l'importance de leur
rôle pour la nation, à court terme en permettant aux enseignants qui
veulent travailler plus pour gagner plus de le faire, à moyen terme en
conciliant mieux l'évolution des effectifs et l'évolution des
rémunérations. Nous souhaitons que le mérite soit reconnu, tant au
niveau individuel que collectif. C'est possible tout en étant objectif.
Il nous semble naturel que chaque enseignant puisse maîtriser, par son
travail, l'évolution de sa carrière et de ses revenus en s'investissant
comme il le souhaite dans son métier principal et dans des activités
complémentaires. Les obligations de service des enseignants devront
tenir compte de cette nouvelle liberté qui leur est offerte. », «
l'engagement présidentiel d'embaucher un fonctionnaire pour deux partant
à la retraite »

Il y a aussi des mesures plus spécifiques à l’enseignement scolaire, par
exemple une sorte d’« enseigner moins pour apprendre plus » : le projet
« pose la question de l'ampleur actuelle des programmes scolaires et de
la surcharge horaire imposée aux enfants, dont les journées de travail
sont parfois plus longues que celles de leurs parents. De fait, les
enfants français ont des emplois du temps plus lourds que leurs
homologues étrangers sans que cela se traduise par un niveau scolaire
général sensiblement supérieur. Vous ouvrirez donc une réflexion sur la
manière de réduire le volume horaire imposé aux enfants tout en
valorisant les activités collectives et d'ouverture, et sans renoncer à
nos exigences essentielles »

Pour être honnête, reconnaissons que les membres de la commission
peuvent avoir d’autres idées. Qui sont-ils ? Parmi eux, on trouve, entre
autres, un ancien premier ministre d’une autre majorité, deux
professeurs de l’Enseignement Supérieur et deux directeurs de recherche.
Comme membre de l’Education Nationale, seul un inspecteur général est
présent ; c’est normal, pour demander leur avis aux professeurs, la
grande concertation suffira… En revanche siègent deux éminents experts :
Foucauld Lestienne, directeur délégué des ressources humaines et des
relations sociales du groupe La Poste, et Philippe Manière, directeur
général de l'Institut Montaigne, présentateur de l'émission « les grands
débats du mardi » sur B.F.M., éditorialiste au mensuel « Enjeux-Les
Echos ». Justement, l'Institut Montaigne, qui se définit comme un «
think tank indépendant », a publié en novembre 2001 un rapport intitulé
« Vers des établissements scolaires autonomes »
<http://www.institutmontaigne.org/vers-des-etablissement-scolaires
-autonomes-134.html>.

<http://www.institut%20montaigne.%20org/vers-%20des-etablissemen
%20t-scolaires-%20autonomes-%20134.html>
On peut y lire :
« Nous proposons de donner aux établissements publics ou privés, qui en
feront la demande, les moyens de la plus large autonomie possible sans
que pour autant l'éducation cesse d'être nationale :
- Que soit reconnue au chef d'établissement la possibilité d'orienter la
politique de son école - dans le cadre du projet d'établissement - et
d'avoir une réelle capacité de choix pour organiser les enseignements.
- Que l'enseignant puisse faire le choix de l'établissement auquel il
souhaite collaborer en fonction des orientations pédagogiques de celui-ci.
- Qu'il y ait entre le chef d'établissement et l'enseignant un acte de
cooptation et d'embauche, rompant avec la routine aveugle des carrières
au barème.
- Que, dans un monde complexe et mouvant, l'initiative laissée aux
établissements offre aux élèves une diversité de formations. »
ou encore :
- « Donner aux chefs d’établissement la possibilité de recruter leurs
collaborateurs après appel de candidature ou candidatures spontanées,
dans la mesure où les candidats sont habilités.
- Donner aux enseignants, d’abord mus par le goût de transmettre une
culture, la possibilité de recevoir en des lieux divers une formation
permanente qualifiante.
- Donner à des personnes compétentes engagées dans d’autres professions
la possibilité d’être habilitées à enseigner.
- Accorder aux établissements une totale autonomie financière, en
particulier dans la gestion de la masse salariale.
- Constituer des conseils d’administration et conseils stratégiques qui
assistent la direction dans sa tâche et lient l’école à son
environnement social, économique et culturel.
- Introduire dans les établissements une culture de l’évaluation et de
la transparence. »

On voit que la LRU et la future réforme des établissements scolaires
s’inscrivent dans la même logique : appliquer des recettes manageriales
en déréglementant le « marché du travail » des personnels, préparer le
désengagement de l’Etat et mettre en concurrence les établissements.

N’attendons pas les conclusions de la commission Pochard ! Dès
maintenant, appelons nos collègues de l’enseignement scolaire et leurs
organisations à rejoindre le mouvement contre la LRU !

Frédéric Caupin
Maître de Conférences à l’Ecole Normale Supérieure

extrait de :


Jourdan en Lutte - Normale Sup / EHESS / EEP

http://jourdanenlutte.blogspot.com/
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9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 12:33
Le collectif Solidarité prisonnier de Valence et des environs communique , plus de 200 personnes tournent autour de la prison dSt paul et St joseph  un membre du collectif a été présent à cette manifestation et plus de 20 exemplaires du journal l'envolée a été vendu au cours de cette manifestation. Marqué d'une très grande sérénité et nous  remercions faiteslalumière@no-log.org et on s'est promis de se retrouver à Lyon les jours qui suivent. Nous publions le communiqué paru   en Français  à la suite de l'action  de solidarité  effectué à Paris mardi 5 décembre

Un dossier d'information sur la grève de la faim des prisonniers en Italie vient de sortir à Bruxelles. Nous espérons que ce dossier provisoire peut servir... Vous pouvez le télécharger ici: http://www.cemab.be/

Abolir la condamnation à perpétuité est possible, détruire la prison est nécessaire !
LE PREMIER DÉCEMBRE 2007, des centaines de condamnés à perpétuité et des milliers d'autres prisonniers en Italie ont commencé une grève de la faim collective, à l'initiative de l'association Pantagruel. Leur revendication commune est l'abolition de « l'ergastolo », la réclusion à perpétuité. Certains ont annoncé qu'ils veulent aller jusqu'au bout (c'est à dire, mourir de faim) pour obtenir cette revendication.

Il y a des questions à poser à propos de la méthode (la grève de la faim) et à propos du caractère revendicatif de la protestation. Comme il est clair dans plusieurs lettres des grèvistes de la faim, ni la prison en tant que telle, ni le principe de la punition sont explicitement remis en question. Des critiques et des réflexions ne sont pas à négliger et ne peuvent qu'être des contributions nécessaires à la protestation, dans une perspective de la lutte et du désir de la destruction de toute forme de prison, d'exploitation et d'autorité. Les textes de discussion de l'assemblée anticarcérale des compagnons italiens nous semblent dès lors des bons points de départ.

Ce dossier rassemble quelques contributions des prisonniers et tente d'offrir des amorçes à la discussion à travers les textes des compagnons anarchistes et anti-autoritaires.

[Tiré de l'Introduction du Dossier d'information]

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9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 10:31
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 Le collectif le laboratoire est un lieu de réflexion  nous diffusons ce texte pour faire sortir de la léthargie intellectuel, certains soutiens des invisibles, qui se contentent de diffuser des textes de réflexions ancestraux. Les 4 axes de travail du réseau ont été mis en pratique au Laboratoire et nous sommes soucieux de l'appliquer au niveau local.


De nombreux militants pour le droit des étrangers ont vu dans la médiatisation du camp de sangatte au cours de l'année 2000, une magistrale illustration de l'absurdité  des politiques

migratoires européennes. Les effets des entraves à la circulation des personnes  et du refus d'accueillir  les migrants et les réfugiés éclataient au grand jour. D'ordinaire invisibles car dispersés tout le long des frontières ou cantonnés dans des lieux tenus cachés, ils devenaient soudain  visibles de par leur concentration dans  ce seul (non)-lieu où ils étaient  tolérés.
Très vite , il est apparu que le camp de Sangatte, loinb d'être une exception , n'était qu'un rouage dans les mécanismes d'une Europe pratiquant à grande échelle la mise à l'écart des étrangers.
Le travail du réseau   
s'articule autour de 4 axes
1) Rassembler des informations sur une réalité difficile à saisir , du fait d'une certaine volonté de dissimulation , mais aussi de l'échelle géographique du phénomène
2) nommer une réalité multiforme qui ne saurait  se réduire à l'image classique du camp entouré de barbelés.
3) faire connaitre l'Europe des camps et les mobilisations qui s'y opposent en utilisant  les moyens
tous les moyens de diffusion à notre disposition .
4) Agir à l'échelle européenne pour mobiliser contre " l'Europe des camps " en favorisant les échanges entre des groupes aux pratiques  et objectifs  multiples, mais qui peuvent ponctuellement agir ensemble ou côte à côte
contact
adresse : Migreurope. C/O GISTI, 3 villa MARCéS, 75011 PARIS-FRANCE
http:// www. migreurop.org.
 
A mercredi 12 décembre au rassemblement  de l'ASTIV à 17h30 devant la porte neuve.
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9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 08:09
http://www.lapanse.com/pages/images/pubs/pub_du_jour/girbaud_cene_a_tribute_to_women_site.jpg

Autopsie d'un montage: le Téléthon
La mise en spectacle de maladies rare, sur le mode du Téléthon, où le rôle de l'hérdité semble important permet aux généticiens de déployer leur écran de fumée. Mais lorsque Daniel Cohen, le mécano en chef du Généthon , s'exprime dans capital ( mai 1996), il décrit son activité sans détour:
"identifierles gènes qui conditionnent les maladies(...)qui tuent entre 50 et 60 ans (...)Les maladies sur lesquelles je travaille touchent beaucoup de gens
solvables et ont un fort impact économique"
Où sont passées les myopathies? L'essentiel  est ailleurs . Il s'agit de généraliser la conception réductionniste de la vie et de la maladie. Pour lui, "toutes les maladies ont un bruit de fond génétique"
bien que" le rôle des génes de susceptibilité à telle ou telle maladie ne se révèle qu'en fonction du mode de vie et d'autres facteurs"
Pauvres maladies ! Ils n'ont vraiment pas de chance : des mutations hasardeuses dans leur arbre généalogique les ont prédestinés à être sensibles aux influences de l'environnement.
Voilà comment dans leur monde à l'envers, les généticiens escamotent l'essentiel , ou le considèrent comme annexe:
les conditions de vie destructrices  qui sont les nôtres  aujourd'hui nous prédisposent à nombre de maladie, et même à des mutations dangereuses , bien plus que notre héritage  génétique. Avec l'industrialisation du monde , les maladies se multiplient : d'anciennes pandémies reviennet au galop, comme la tuberculose; de nouvelles apparaissent , comme le sida. Le cancer est en expansion rapide, en particulier  à cause de l'accumulation de facteursmutagénes, des pesticides aux radiations nucléaires. fait symptomatiques: le projet Génome humain est né dans le département américain de l'Energie, responsabledu programme nucléaire des Etats Unis, dans le cade d'études sur l'identification des séquelles génétiques dues à l'irradiation après Hiroshima et Nagasaki. Dans  cette oeuvre de progrés , l'idustrie  pharmaco-médicale apporte sa pierre : ses "dommages collatéraux " , parfois mortels, que causent la consommation de ses marchandises et la pollution planétaire que crée leur production . Sur le terrain social mortifère qu'elle contribue à ravager , elle va même se refaire la santé. Après nous avoir gavés d'antibiotiques  à en crever , elle nous met en garde contre leur "surconsommation".
Ce court extrait de tract est issue d'une publication d'un texte paru en 2003 publié par l'association contre le nucléaire et son monde  . Ce texte a été distribué vendredi 7 et 8 Décembre;
Un autre texte est visible sur un autre blog issus de la mouvance du  laboratoireTopseveso
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