Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : le blog lelaboratoire
  • : Le blog du laboratoire anarchiste est un blog actif a propos de l'actualité sociale
  • Contact

Pour nous contacter

Le laboratoire Anarchiste
8 Place st Jean
26000 Valence

envoyer vos suggestion

sur:

new:c.l-v@hotmail.fr

rappel envoie aucun message à

le laboratoire@no-log.org


 


Bibliothéque  de prêt

infokiosques
le mercredi de  16h30 - 19h

Accueil/infos SIAD-AIT
vendredi toutes les deux semaines

de  17h30à19h

Emission radio Labo
sur radio Mega
99.2FM
lundi en direct
18h15 - 19h
rediffusion:
jeudi de 9h à  9h 45
http://radio-mega.com
04 75 44 16 15

Recherche

Texte Libre

La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

Archives

le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
7 mars 2007 3 07 /03 /mars /2007 16:33

note: tout d'abord nous annonçons que malheureusement les copains et les copines du squat
 de l'insoleuse ont été expulsé ce matin voir ci dessous les infos.


d'après ce que je sais, les flics ont débarqué ce matin à 8h avec un
serrurier et ont virer les gens, sans vouloir montrer le papier qui
soi-disant les y autorisait (au dernières nouvelles y'a pas eu de procès
donc pas de décision de justice motivant l'expulsion).

pas d'arrestation, les copains copines ont pu récupérer une partie de
leurs affaires, mais il reste encore des trucs...

pour les gens de rebellyon : est-ce que çe serait pas bien de mettre un
fil d'info là-dessus, au cas où il y ait des choses organisées dans la
journée, pour informer un maximum de gens ? (évidemment faudrait aussi
voir ça avec les habitant-es).



> Aparament l'Insoleuse vient d'etre expulsé...
> j'ai pas plus d'info, je sais pas si ils ont embarqué du monde ou si
> tout les copains s'en sont tiré.






n pavé dans l’urne, CDr téléchargeable - 14 morceaux punk consacrés aux élections et au vote

(JPEG) A l’approche d’un nouveau tour de manége présidentiel il nous a semblé pertinent de rassembler quelques morceaux et quelques textes de groupes de punks francophones sur le thème du vote et des éléctions. Les choses sont très simples : nous sommes contre la délégation de pouvoir et nous n’acceptons aucun compromis avec les pourris qui nous gouvernent.
Dans ce dossier .zip à télécharger (70 mega) vous trouverez 14 morceaux à graver, un livret A5 à imprimer et une pochette a assembler pour mettre le CD dedans. Bonne écoute et bonne lecture !

DEKONTROL MENTAL (politiquement punk) FOETUS PARTY (les ruffians) RENE BINAME (quelques mots sur le cirque électoral) PEKATRALATAK (no vote - nouvelle version) URBAN BLIGHT (ça se saurait) BRIGITTE BOP (votez pour moi) HEXAZONE (désobéissance civile) GRAYHOUND (politikverdrossenheit) URBAN BLIGHT (nouveaux clowns) KOCHISE (vote) WAQ (combat) AFFLICTION (à cours d’explosif) LA SOCIETE A MAUVAISE HALEINE (allez voter) ESCAPE (moutons)

Partager cet article
Repost0
17 février 2007 6 17 /02 /février /2007 21:37
A Vicenza corteo senza paura
In 200mila contro la base Usa
dal nostro inviato ANDREA DI NICOLA
cette journée est un fier démenti contre les démons qui remplissent les journauxet qui ne supportent pas l'idée de l'année historique  1977 pour l'autonomie ouvrière, qui de montages en montages médiatique accusent des soit disantes nouvelle Brigades rouges.
Soutin à Alfredo et Amirilli et soutien à tous en ce qui concerne ce montage judiciaire
<B>A Vicenza corteo senza paura<br>In 200mila contro la base Usa </B>
Partager cet article
Repost0
16 février 2007 5 16 /02 /février /2007 10:24
DE L'ORDURE

Tandis que Val et Joffrin, soutenus par Bayrou, Hollande et Sarkozy, se
serraient
les coudes contre
les hordes islamistes, Libé ouvrait un nouveau front contre un autre péril
civilisationnel : l'anarchiste
grec.

On se serait contenté de ricaner en survolant ce monstre hybride et
stérile qu'a
constitué le Charlibé du 8 février, entièrement consacré à
l'auto-célébration de la
« liberté de la presse » et surtout de leur immense et talentueux
courage face à
l'obscurantisme mahométan. D'autant mieux que le duo Joffrin-Val est
soutenu et
protégé par le ministre de l'Intérieur, celui là-même qui a fait
interdire un livre
sur sa femme et limoger le directeur de Paris-Match. Dans ce havre de
liberté et de
tolérance, un article particulièrement crapuleux attire l'attention.
Titre : « Un
bastion anarchiste au coeur d'Athènes », par Nicolas Verdan. On y décrit
l'occupation de l'École polytechnique d'Athènes depuis vingt-cinq jours
par « une
poignée d'anarchistes autoproclamés ( ?) ». Lorsqu'il évoque
l'équipement précaire
de ces dangereux libertaires, avec leurs « pansements de fortune pour
les camarades
« tabassés » par les flics », l'enquêteur sous-entend à coup de
guillemets que la
police grecque subit calomnies et exagérations lorsque sont dénoncés ses
violences,
ses gazages et ses emprisonnements abusifs.
Pour sa défense, le plumitif n'a pas l'air à l'aise dans cette ambiance où,
scandaleusement, rien n'est à
sa place : « Un ampli bricolé diffuse du punk dans les escaliers. Le vin
blanc
circule dans des bouteilles de
Coca. Les yeux sont injectés, les visages défaits. » Il faut dire que
ces jeunes
anars grecs sont
bagarreurs et vindicatifs : « Voitures incendiées, policiers bombardés
de cocktails
Molotov, banques
attaquées, les faits d'armes de ces anarchistes sont tellement nombreux
que les
Grecs y prêtent à peine
attention ». Et pas aimables avec la presse, même de gauche et objective :
« Discours appris par coeur,
refus de parler d'un projet social, rejet des « mass média » , la
discussion tourne
court. » Le discours
appris par coeur, le reporter connaît bien. En fait de projet social, le
sien est au
pouvoir. Des
« mass-médias », il est un des tâcherons et cracheurs de fiel. Quant aux
fins de
non-recevoir de ces gens
qu'il méprise, il eut été sans doute plus logique qu'ils lui rotent tout
de suite
leur rezina à la gueule... par principe de précaution.

Dans cet article, les causes de l'occupation sont à peine évoquées. Or
il s'agit
d'une protestation de
solidarité en faveur de Tarasio Zadorozni, Gerasimos Kyriakopoulos et Kostas
Kachadouras, arrêtés le 6 mai
2006 lors de la manifestation du Forum Social Européen contre la guerre
et qui,
toujours emprisonnés, mènent une grève de la faim (sauf Kachadouras),
dans de
terribles conditions d'isolement, depuis décembre
2006. Le fait que l'État grec applique avec un zèle particulier les
orientations de
l'anti-terrorisme
global post-11 septembre et cherche à criminaliser la contestation grâce
à tout un
arsenal législatif
d'exception n'aura pas marqué l'esprit policier du journaliste de Libé.
Pas un mot
non plus sur la
répression de la manif du 13 janvier où les flics grecs ont attaqué la
foule à
moto, façon voltigeurs.
La suspicion, la délation à peine voilée et les falsifications confèrent
à cet
article une affiliation
à la pire presse de caniveau, du genre Minute à propos de la Sorbonne en
mai 68.

En effet, ce journaliste ne s'embarrasse pas de circonspection pour
confondre les
occupants de l'école
polytechnique avec le groupe armé qui a commis un attentat contre
l'ambassade des
USA le 12 janvier :
« Pourtant ni le gouvernement ni les médias ne font de lien »
déplore-t-il. Alors
que lui, il sait ! Alors,
que fait la police ? D'ailleurs, un journaliste de la télé locale dont
l'anonymat
gêne moins que celui des
jeunes anars - esprit de corps oblige - se montre encore plus
catégorique : « Les
organisations
terroristes recrutent parmi ces anarchistes. » Une colonne plus loin : «
les jeunes
qui se battent contre
la police sont des recrues potentielles pour les organisations terroristes »
confirme l'universitaire
Maria Bossi, spécialiste en terrorisme, que l'on doit donc croire sur
parole. Et
comme il est toujours
possible d'ajouter encore un peu d'amalgame à l'infamie, le dessinateur
fayot Riss
illustre
l'article avec la caricature d'un jeune émeutier visant l'ambassade US
avec un
lance-pierre ; une bulle
dévoile ses pensées secrètes : « Un jour, je me payerai un avion... »
Et l'on voit
apparaître dans son
rêve la célèbre scène des Twin-Towers. L'affaire est dans le sac, on
tient les
coupables ! En route pour
Guantanamo !
Partager cet article
Repost0
8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 16:11

A Canal Sud, 40 rue Alfred-Duméril - 31400 Toulouse (quartier St-Michel), l’émission “Bruits de Tôles” sera consacrée aux longues peines et à la perpétuité.

Micro ouvert sur la solidarité avec les prisonniers d’Action directe entre 12 heures et 20 heures, témoignages, messages de soutien…

canalsud 92.2 fm

Intervention possible par téléphone au 05.61.53.36.95

ou

canalsud.net sur Internet

Samedi 10 février 2007

A La Mounède : concert de soutien à partir de 18 heures, avec :

"Jim murple memorial”, "La fraction", "Medef inna Babylone", "Let me die alone", "Calavera".

(paf 10 euros)

Partager cet article
Repost0
8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 04:19
Mort à la démocratie

« Mort à la démocratie » : ce slogan, tagué sur les murs de l'École des hautes études en sciences sociales de Paris (EHESS) durant le mouvement contre le CPE, a été pris par la majorité des médias comme la preuve de la folie irresponsable de ceux qui occupaient les lieux. C'était toucher là à un tabou. La démocratie, comme le capitalisme d'ailleurs, est devenue l'horizon indépassable de notre époque. Tout discours qui tendrait à la remettre en cause est disqualifié d'avance : on ne veut tout simplement même plus l'entendre.

La démocratie, pourtant, a surtout fait jusqu'à présent la preuve de son échec. Le monde qu'elle domine est toujours un monde de soumission, de privations et de pauvreté. Le droit de vote est censé assumer à lui seul l'expression de la volonté populaire : mais croit-on encore que quoi que ce soit puisse changer grâce à des élections ?

Léon de Mattis http://www.voteren2007.com/

Partager cet article
Repost0
8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 04:08

Genève, fin des années 90.
Le bar de la Tour.
Un mur de Sagres.
Tard dans la nuit après la transe sourde de chez Brigitte ou n'importe quelle autre soirée en ville, il y avait toujours, au désespoir de certains voisins, un lieu où la vie continuait et permettait de s'assurer un mal de crâne pour le lendemain.

C'était le genre de lieux où on pouvait attendre qu'il se passe quelque chose d'incroyable. Il y avait trop de vie. Autant dire que l'Etat y a mis fin, aidé par une baignoire qui, traversant le plancher, envoya un prétexte qui était alors à la mode de lancer contre les squats: insalubrité.
L'immeuble fut vidé. Pendant toute l'année que l'immeuble resta plus ou moins inhabité, investi par les rats et quelques humains nomades, une fuite d'eau arrosa généreusement poutres, murs et planchers. La verrière de la cage d'escaliers cassée, la plupart des vitres manquantes, l'immeuble ne se remettrait pas du prochain hiver.

La propriétaire ne faisant rien pour remédier à la situation, l'Etat lui retira la propriété de cet immeuble, qui tomba dans les mains de la BCG. Mais la banque "publique" ne fit rien de plus, se montra un propriétaire aussi indigne que les précédents.
C'est là que survînt la nouvelle occupation de la Tour. Un 2 décembre. Plus de 100 personnes déblayant, descendant des centaines de kilos de déchets, coupant la fuite d'eau, bâchant la verrière, puis les jours suivants, dératisant, remplaçant la multitude de vitres cassées, parfois les cadres de fenêtre entiers, éliminant toute une colonne de salles de bains, sortant les baignoires et démolissant murs et sols à la masse. Les poutres étaient tellement pourries qu'on pouvait y enfoncer les mains. Cet espace vertical de quatre étages ouvert, de nouvelles poutres remplacèrent les anciennes, et bientôt aussi de nouveaux planchers.
C'était 2001. En 2002, l'infokiosque, après de nombreux chantiers populaires redevenait une bibliothèque, vidéothèque, salle de conférences, salon de thé et de jeux.

La Tour devenait petit à petit tout cela :
salle de concerts, local d'enregistrement, local de répétition pour groupes de musique, infokiosque, crèche, friperie, salle de sport et de répétition de théâtre, sleeping, labo photo, atelier dessin, atelier de reliure, habitat collectif.
La question de la propriété ne se pose plus. Le lieu a rencontré ses habitants. Longtemps jouet d'enfants capricieux cette maison se met à vivre sa propre vie.

Mais voilà qu'un entrepreneur nous achète, nous et notre lieu de vie, et aimerait disposer de nous. Jeter ce dont il n'a pas besoin, nos projets, nos vies, la maison vivante, habitée, et fabriquer du logement standard, certifié neutre et inanimé, pour en faire de l'argent. Il en parle comme ça: "Ici, j'ai de l'argent qui dort." Et nous, des enfants. Mais nous, nous ne dormons plus. Les yeux ouverts, nous veillons, pour pas nous laisser surprendre, pour avertir nos amis. Nous ne nous laisserons pas faire...

--------------

Concert de soutien à prix libre, des RENE BINAME, le lundi 12 février 2007 à 22H, au squat de la Tour à Genève...

Les punks libertaires de Wallonie sont de retour en Suisse ; ce 12 février, ils révolutionneront pour soutenir le squat de la Tour!

Votre bonne humeur, vos voix et autres soutiens sont les bienvenues pour accompagner les Binam' et se solidariser avec la Tour en résistance... mais laissez SVP vos chiens devant la TV!

InterTour

Partager cet article
Repost0
7 février 2007 3 07 /02 /février /2007 22:23
Prisonnier basque en grève de la faim en danger
La détermination du détenu basque José Ignacio de Juana Chaos à poursuivre une grève la faim entamée en novembre pour réclamer sa libération représente un casse-tête pour les médecins chargés de le maintenir en vie. Parallèlement, le collectif des prisonniers basques a annoncé trois semaines de mobilisation dans les prisons pour demander "une amnistie" pour les détenus de l'ETA et réclamer le droit "à l'autodétermination" pour le Pays Basque (nord), a indiqué le comité de soutien des prisonniers basques Askatasuna.

Les médecins de l'hôpital public de Madrid 12 de Octubre ont demandé à l'Audience nationale, la principale instance pénale espagnole en charge des questions relatives à l'ETA, des clarifications sur un jugement du 25 janvier dans lequel le tribunal avait décidé de maintenir en détention cet ex-membre de l'ETA mais parallèlement demandé aux médecins de le maintenir en vie.

Une photo publiée en même temps qu'une interview concédée par le prisonnier au quotidien britannique The Times, montre de Juana Chaos décharné, avec une sonde dans le nez, et maintenu sur un lit d'hôpital par des bracelets aux poignets et chevilles.

Dans cet entretien, le prisonnier qui a purgé une peine de 20 ans de réclusion pour 25 assassinats, puis qui a été condamné à une peine supplémentaire de 12 ans de prison pour la publication de lettres dans le journal indépendantiste basque Gara, a appelé le gouvernement espagnol à reprendre les négociations de paix avec l'ETA.

El Mundo explique mardi que les médecins en charge du détenu basque, ont demandé aux juges de l'Audience de préciser leur injonction du 25 janvier, en particulier d'indiquer s'ils devaient simplement maintenir en vie le prisonnier ou bien aussi lui "éviter des lésions irréversibles".

Ils ont également questionné par écrit les juges pour savoir s'ils pouvaient employer la force pour maintenir la sonde gastrique en cas de rébellion du gréviste de la faim.

Les juges ont répondu aux médecins qu'ils devaient assurer non seulement la vie mais aussi "l'intégrité physique du patient" et qu'ils pouvaient user de la "force publique" pour obliger de Juana à suivre les traitements qui le maintiennent en vie, selon le journal.

Parallèlement, le collectif des prisonniers basques a annoncé trois semaines de mobilisation dans les prisons pour demander "une amnistie" pour les détenus de l'ETA et réclamer le droit "à l'autodétermination" pour le Pays Basque (nord), a indiqué le comité de soutien des prisonniers basques Askatasuna.

Le collectif qui regroupe une grande partie des quelques 700 prisonniers basques détenus en Espagne et en France, appelle ses membres à ne pas sortir de leur cellule durant une semaine, puis à mener une semaine d'information sur la question basque et, lors de la troisième semaine, à refuser toute communication avec l'extérieur.

le mardi 6 février 2007 à 14h18
Partager cet article
Repost0
7 février 2007 3 07 /02 /février /2007 17:17
Procès en appel d'Antoine vendredi 9 février 13h30 TGI de Paris
par les cheveux - 19.1 ko
par les cheveux
Le mouvement lycéen, vous vous souvenez ? Et sa répression, savez-vous qu'elle continue ? Dans les bureaux des juges d'instruction, dans les salles d'audience, la "justice" joue un drôle de rôle, le même que celui de la police lors de ce mouvement, enterrer une révolte, faire peur aux soi-disant "coupables" et autres "responsables", coupables de quoi sinon de rester ferme sur leur convictions, de demander que justice leur soit faite.

Il était juste, alors, en avril 2005, de retirer un projet, la loi Fillon, qui avait permis à une fraction de la jeunesse de se mettre en mouvement, d'élaborer des formes de luttes allant au-delà des défilés syndicaux classiques.

Quand, après le vote de la loi au parlement, le 21 mars 2005, certain-e-s ont, malgré le retraits des syndicats lycéens de l'ordre (UNL et FIDL), continué la lutte, pour obtenir non de simples négociations mais le retrait du projet, les politiques, les médias les ont vite appelé les "irréductibles", les "radicaux".

Alors que les participants de la coordination lycéenne et étudiante voyaient ces nouveaux éptithètes, s'étaler sur les écrans, les ondes et dans les articles des journaux, une perception nouvelle de la réalité s'est élaborée.

Sur les cendres de l'espoir de la reconnaissance médiatique, de la légitimité sous contrôle des manifestations, ont poussé nombres d'initiatives (occupations de lycées et de bâtiments administratifs, interpellations de responsables politiques) qui ont relancé le mouvement, lui donnant une nouvelle coloration, plus radicale, plus conforme aux aspirations des lycéen-ne-s et de tous ceux qui ont participé alors au mouvement.

Le 13 avril 2005, la coordination nationale des lycéens et étudiants appelle à une manifestation centrale à Paris tandis que plusieurs centaines de lycées sont toujours bloqués.

Ce jour-là, sans banderolles ni mégaphones, ce sont plus d'un miller de personnes qui défilent. Il fait froid mais le coeur y est plus que jamais : chacun a appris durant les dernières semaines à compter sur ses proches, sur les copains et les copines rencontré-e-s au cours des blocages ; chacun sent la puissance qui pourrait émerger d'un mouvement dont les espoirs vont au-delà des simples revendications syndicales. Certain-e-s parlent d'autogérer leurs lycées, d'autres questionnent le système scolaire lui-même ; Tous enragent en tout cas de ne pas être entendu-e-s, de voir ce qui se cache derrière le visage tranquille et "ouvert" de notre sacro-sainte démocratie.

Le 21 mars, jour du vote du texte, est aussi le jour à partir duquel va commencer véritablement la répression du mouvement. Il n'est pas un jour depuis sans que l'on apprenne que tel-le-s lycéens ont été gazé, que des policiers sont intervenus pour "libérer" un lycée du blocage de ces élèves.

Le 13 avril, plus de vingt jours plus tard, chacun est exténué, mais la peur, la réticence face à certaines actions auparavant jugées trop radicale ou trop "hors des clous", s'est peu à peu effacée.

Le 13 avril, c'est la joie d'être ensemble, forts et sans étiquette qui domine, et le parcours, dicté par les autorités, ne plaît à personne : être sage est la meilleure façon de se faire marcher dessus. Nombreux sont ceux qui alors ont envie de faire dévier la manifestation, d'aller faire un petit bonjour au ministre, de faire un petit tour à la Sorbonne, histoire de montrer sa détermination au prince.

L'une de de ces déviations déverse le flot de lycéens et d'étudiant sur une rue adjacente au boulevard Saint-Germain ; toute la manifestation suit, ce que la juge appelera au premier procès d'Antoine, ce "diverticule" qui n'était en réalité que le nouveau chemin emprunté par la manifestation.

C'est au bout de cette rue que les manifestants sont stoppés net, par la force des lacrymogènes et les coups de matraque ; c'est à ce moment-là qu'Antoine est interpellé.

On l'accuse de violences, d'outrage et de rébellion contre deux agents des forces de l'ordre, ceux-là mêmes qui ont réalisé son arrestation plus que musclée. On l'accuse pour justifier la violence d'alors, on l'accuse parce qu'il s'agit désormais d'instaurer la peur dans les rangs juvéniles gagnés par la solidarité et la détermination. On l'accuse parce qu'il faut bien attraper quelqu'un afin de refroidir les autres. "Qu'est-ce qu'on lui met ?" "La totale !" répondra le chef des policiers a deux pas du fourgon où se trouve Antoine.

Son premier procès a été l'occasion de voir se déployer une série d'inventions, de mensonges : on invente qu'on aurait cherché à l'interpeller depuis une bonne dizaine de minutes suite à son comportement violent, on annonce qu'il a été attrapé dans une autre rue que celle où s'est déroulée réellement son interpellation. Bref, certains diront, rien que du banal : les policiers inventent une situation, des ordres qui les disculpent, une situation qui les légitiment, ils assomment l'accusés de différents motifs d'inculpations en espérant le faire plier, pour qu'il assume finalement quelque chose qu'il n'a pas fait.

Comme toujours aussi, c'est la parole de la police contre la sienne, la parole du détenteur de l'autorité face à celle de celui qu'elle opprime et condamne d'avance.

Antoine avait été condamné le 6 octobre 2005 à trois mois de prison avec sursis et 1400 euros d'amendes (700 euros pour chaque policiers) [1]. Il a fait appel de cette décision parce qu'il espère pouvoir prouver son innocence, mais sait bien que cela sera difficile... Il vous appelle à venir le soutenir ce vendredi à 13h00 à la 11e Cour d'appel du tribunal de grande instance de Paris (métro cité).

Ce procès est la suite d'une longue série et est loin d'être le dernier. Rappelons qu'un juge d'instruction continue de plancher sur l'occupation d'une annexe du ministère de l'éducation nationale le 21 avril 2005. Lors de cette occupation, toutes les personnes présentes avaient été interpellées (près de 180 personnes ), la plupart avaient passé la nuit en garde-à-vue. Ce sont bientôt 17 personnes qui vont comparaître dans cette affaire pour dégradations, violences, etc. Là encore, il s'agit de faire peur, de stigmatiser la violence des lycéen-ne-s et des autres participants aux mouvements et d'opérer ainsi un véritable renversement : ceux qui insultent, frappent, humilient et restent sourds sont les participants aux mouvements sociaux, non ceux qui les répriment et fournissent de fausses rumeurs.

Des photos de l'arrestation d'Antoine :

Témoignage de David professeur de lycée professionnel accusé dans le cadre de l'occupation de l'annexe sur le site de soutien à Roland Veuillet lui-même aujourd'hui en grève de la faim

Pour soutenir les victimes de la répression :

Infos : http://coordlyceenne.free.fr/

Partager cet article
Repost0
7 février 2007 3 07 /02 /février /2007 06:28
En l'honneur de  l'anarcho cycliste
’était la vélorution de janvier 2007

Rien ne peut arrêter la vélorution. Pour cette première vélorution de l’an 2007, et malgré le froid à nouveau au rendez-vous, c’est une soixantaine de cyclistes qui ont fait entendre leurs chants, slogans et sonnettes dans les rues de Lyon.

(JPG)

Comme pour démontrer que le vélo est accessible à tout le monde, il y a avait dans le cortège jeunes et moins jeunes, enfants et adultes,...

(JPG)

Un petit parcours dans la ville pour exprimer notre bonne humeur, notre joie de rouler à vélo et d’être ensemble.

(JPG)

Un beau moyen de transport individuel qui reste ouvert vers la ville, vers le monde, vers les autres.

(JPG)

Et puis le vélo c’est si simple que l’on peut l’adapter à ses besoins. Un triporteur pour transporter les amis, un vélo à étage pour voir la ville de haut et snober les 4X4, des vélos couchés pour aller vite, des velo’v pour ceux qui n’ont pas de deux roues, des remorques pour transporter du matériel, des vélos décorés pour rendre jalouses les bagnoles uniformisées.

(JPG)

Du monde dans les rues en ce samedi pour nous entendre, nous voir, nous applaudir, nous encourager ou.... nous klaxonner.

(JPG)

Faire du vélo, c’est bon pour la santé, et aussi pour celle des autres !

(JPG)
Partager cet article
Repost0
6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 07:25

Petersburg de rue, Russie - des fascistes ne sont suspectés pour être responsables d'une attentat à la bombe chronométrée pour coïncider avec le groupe local de Food No bomb partageant dimanche. Une bombe à retardement cachée à l'intérieur d'une stalle de fleur a éclaté dans la place de Vladimirskaya, où FNB partage la nourriture avec le sans-abri et d'autres personnes affamées chaque semaine. Le dispositif a éclaté chez 4:20 P.M. quand le groupe est programmé pour être là. Puisque le groupe était en retard et parce que l'explosion  personne n'a été blessé.

Le 14 janvier Ivan Elin, un activiste d'anarchiste et membre du chapitre local de FNB, a été attaqué et poignardé approximativement 20 fois par les fascistes néo-nazis. En septembre 2005 des anarchistes Timur Kacharava et maximum « Zgibov » Zgibai ont été attaqués et poignardés par des néo-nazis. Kacharava a été tué et Zgibai a été hospitalisé.

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents

Agenda

    dimanche 30 juin

15h à 16 h

accueil de familles de prionnier-e-s

discussion , infos et peites recettes

pour les proches de détenu(E)s...

- aides juridique

-participation à l'émission de radio Mega

du 22 juillet