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  • : Le blog du laboratoire anarchiste est un blog actif a propos de l'actualité sociale
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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
8 janvier 2007 1 08 /01 /janvier /2007 09:52

note dans l'ensemble du pays on fait mine de s'étonner des agissements des personnes qui utilisent la misère pour faire carrière, et que dire des personnes qui ont envoyé la jeunesse se désespérer encore plus dans les bra s dans telle asso, il y a eu des messages fleurant bon les misérabilistes catho


ne sais trop quoi en penser. cela me semble si médiatisé... tous les politiciens semblent dire : ""oui, nous sommes avec eux, nous aussi on est gentils, on veut donner des maisons aux gens".. mais si l’on prend sarko par exemple, il est le premier à ne pas respecter la loi sur les 20% de logements sociaux.. et quant aux autres représentants politiques ; je trouve cela étrange que l’action menée par les enf. de don quichotte leur apparaisse comme une révélation.. c’est un peu louche. d’autant plus qu’ils n’y a pas ou peu (de ce que j’ai pu lire), de critique de la précarisation générale, ou encore de réflexion sur l’inégalité des revenus qui concerne d’ailleurs ces mêmes politiciens et leurs copains.. bref, on assistera, peut être, de la part du gouvernement au don d’une certaine enveloppe ; et hop, ça sera oublié et le gouvernement aura fait sa ba, et on continuera à expulser, à chasser les sans papier..à faire des contrats précaires..


Les enfants de don quichotte

Oui moi le truc qui me pose probléme c’est que je crois fondamentalement à l’autonomie des luttes. C’est à dire que se doit être les personnes concernées aux premiers plans qui doivent agir. Et là ce qui me pose prbléme c’est que l’initiative est lancé et "géré" par des "bien logé-e-s". Du coup on assite à des choses un peu ahurissante, comme à Rouen les personnes qui ont lancé un campement des enfant de don quichotte puis au bout de qq jours ont partie et on vouluee que ce la s’arréte les SDF ne le voyait pas comme cela et on reprit le flambeau, mais du coup les enfant de don quichotte ne soutienne plus l’initiative. Alors que selon c’est la plus intéressante. De plus sur Lille la présence du DAL me fait plus que peur... rappellons nous la gréve de la faim boulevard de strasbourg en 2004 ( ??), le rôle du DAL dans les condition de celle ci, les négociations plus que pourrites... Ensuite politiquement c’est plutôt marrant de voir que le matin même de l’ouverture du camp dans la même rue la CUDL (Pierre Mauroy -PS) a tenté de faire expulsé un squat. Je rappelle que le PS soutien cette action pour les bien logé... Je rappelle que la mairie de Lille a fait expulsé un squat à l’entré de l’hiver rue de Colmar, alors qu’il est prévu les travaux dans ce batiment que à l’été prochain : le maquis même pas mort


Je trouve cette opération absolument lamentable

que quelques associations telles le DAL et AC !, aient ignoré volontairement les autres associations Lilloises luttant pour le droit au logement en dit long sur la médiatisation et la "récupération" de ce genre d’initiative.

La politique spectacle n’est pas faire une action revendicative politique, mais se faire un "coup de pub" à bon compte sur les dos des plus faibles

La politique spectacle, c’est de permettre aux politicarts de s’en tirer avec les honneurs, d’étouffer sous un talon de fer le droit de vivre.

La politique spectacle, c’est aussi voir que l’on va installer des "barrières" prêtées par la Mairie de Lille, "déplorer" et s’étonner qu’il puisse y avoir des problèmes d’accoolisation (voir les déclarations dans les journaux) .
Tant qu’on y est, il faudrait demander un Mur, des barbelés, des miradors ! Ces "comédiens" ignorent-ils, que les pauvres, ça pue quelquefois de la gueule et des pieds ?

La politique spectacle : la comédie finie, on a bien rigolé ?


- Plus de 7 millions de salariés perçoivent un salaire inférieur à 722 € par mois et se trouvent dans l’incapacité de se nourrir, de se loger ou de s’habiller décemment de même que leur famille.

- 200.000 à 600.000 sans abri suivant les sources

- 3 millions à 4 millions de mal logés

- près de 2.000 euros par mois payés par le SAMU social pour héberger une famille à l’hôtel faute de logement stable

30 à 40 morts de froid chaque année en France, dans la grande indifférence des gouvernements successifs.

Cynisme :

- Ségolène Royal nous promet la construction de 120.000 logements sociaux ( voir la définition : c’est à mourir de rire !) par an. A ce rythme, dans quarante ans, on parlera toujours de mal logés, de SDF, de l’hécatombe hivernale.

marchands de mort : il y a toujours des sous !

- quel est le coût unitaire du Rafale ? 89 millions d’euros !
- coût du porte avion Charles de Gaulle ? 3,1 milliards d’Euro
- coût prévisionnel du futur porte avions (nu) : 2 milliards d’euros
- coût unitaire d’un missile M51 : 120 millions d’euros

"Il y a quelques semaines, lors du vote de la loi de finance 2007, le Parlement votait les crédits alloués à l’hébergement d’urgence et d’insertion. Avec 173,5 millions d’euros, ces crédits étaient tout simplement inférieurs de plus de 150 millions d’euros à la dépense consommée en 2005", rappelle de son côté le directeur général de France Terre d’Asile, Pierre Henry, en critiquant cette "sous-évaluation régulière" des besoins

- Catherine Vautrin annonçait 90 millions d’Euros supplémentaires (les promesses....) pour les SDF : de qui se moque-t-on ?

- un Rafale coûte à l’unité 89 millions d’Euros ; ajoutez quelques missiles qui l’équipent, on dépasse largement le chiffre de notre Tartuffe !

- en conclusion : pour tuer, on trouve toujours de l’argent

BALAYONS CES CRIMINELS...

DES C

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7 janvier 2007 7 07 /01 /janvier /2007 23:45
: Halte au chantage à la repentance, libération sans condition.

Tel était le principal mot d' ordre du rassemblement de ce jeudi devant le siège de l' administration pénitenciaire, rue du Renard à Paris.

 20 ans de prison, 20 ans de résistance.
 Libération des militants-tes d' Action Directe
Jeudi 4 décembre après observation de la Charte - 107.2 ko
Jeudi 4 décembre après observation de la Charte

Certes, il y avait peu de monde mais l' appel est clair :

Rassemblement de solidarité avec les militantEs d'Action directe.

Jeudi 4 janvier 2007 de 18h à 19h devant la direction de l'Administration pénitentiaire (carrefour rue de la Verrerie-rue du Renard, métro Hôtel-de-Ville)

1987-2007 : Les militants d'Action Directe résistent toujours, après vingt ans de prison.

1987-2007 : Ils sont aujourd'hui tous libérables, ayant accompli leurs peines incompressibles.

1987-2007 : Vingt années pendant lesquelles - après avoir été jugés par des tribunaux d'exception - ils ont subi des conditions d'incarcération particulièrement dures.

1987-2007 : L'État s'acharne à exiger d'eux qu'ils se « repentent », à défaut de quoi ils continueront à subir les lois d' exception.

Février 1987-février 2007 : Nous ferons de ce mois de février un mois de mobilisation et d'actions pour dire notre refus du chantage « reniement contre libération », pour arracher les militants révolutionnaire à la machine à détruire et pour imposer la libération des militants-tes d' Action Directe. Et en souvenir de notre camarade Joëlle Aubron.

Mur des Fusillés  hommage à Joelle Aubron après respect de la Charte - 138.2 ko
Mur des Fusillés hommage à Joelle Aubron après respect de la Charte

La lutte pour leur libération doit devenir l' affaire de tous-tes !

 Pour initier les mobilisations du mois anniversaire de février 2007.
 Pour dire notre refus du chantage "reniement contre libération".
 Pour arrêter la machine à détruire et arracher les militants-tes d'Action Directe à l'enfermement.  Toutes et tous au rassemblement de protestation et de solidarité ! le jeudi 4 janvier 2007 de 18h à 19h devant la direction de l'Administration pénitentiaire (carrefour rue de la Verrerie-rue du Renard, métro Hôtel-de-Ville)

Février 1987-février 2007 : Amplifions la mobilisation pour la libération de Nathalie Ménigon, Georges Cipriani, Jean-Marc Rouillan et Régis Schleiher

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6 janvier 2007 6 06 /01 /janvier /2007 20:10

note la condamnation renvoie les discours de classe des dirigeants du gouvernement actuel à son niveau de fourberie

Comme ce blog a l'air interresser les inculpeurs je laisse seul les faits bruts


Extrait du bulletin du collectif solidarité migrants de l'OISE

8 mois ferme pour avoir cherché un abri dans une chaufferie ! Il faudrait demander au crétin de service de Sarko. Klarsfeld de demander une libération conditionnelle, avec obligatoirement un logement.

L'état de nécessité dans le monde du Cac 40,la réponse est immédiate, brutale, provocatrice ; on enferme : 8 mois pour une nuit dans une chaufferie ! il faudrait un peu mettre les projecteurs dans les sous sols de palais "de justice", sur ces jugements iniques de la misère que l'on enferme et criminalise. Cela devient urgent dans la médiatisation actuelle, les journalistes et TV st.à la recherche Du moindre interview, et sujet à vendre.

 Autre réaction beauvaisienne... Lisa à l'Observateur de Beauvais (journal de la presse du pouvoir et de l'argent locale ) :

"Pas de doute : je décerne le chardon à...L'Observateur ou, plutôt, à la plume trempée dans le fiel des auteurs d'entrefilets méprisants pour les SDF

(édition du 15/12)." Au sujet d'un homme ayant forcé la porte de la chaufferie d'une école maternelle dans la nuit du 12 au 13 décembre et condamné à passer 8 mois en prison : "Il pourra toujours se consoler en se disant qu'il est nourri et logé pour l'hiver." Plus loin, à propos d'un homme ayant uriné au milieu de la Poste, qui comparaîtra le 19/01 au tribunal : "en espérant que les toilettes du tribunal soient bien en état de marche ce jour-là."

A l'heure où un Français sur 2 déclare avoir peur de devenir SDF, alors que nous célébrons des fêtes qui devraient être l'occasion de plus de solidarité et d'humanité, ce singulier manque de compassion, de générosité et d'empathie souligne un fait cruel : pour certains, les sans toit ne sont guère des hommes, des femmes ou des enfants. Ce sigle, SDF, contribue à les déshumaniser un peu plus, rappelant d'autres sigles : EDF, SNCF...des entités sans visage.

A l'heure où Madame le Maire ferme l'asile de nuit de Beauvais, rappelons-nous l'existence de nos frères en humanité et oeuvrons à une société plus solidaire.

le samedi 6 janvier 2007 à 15h18
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5 janvier 2007 5 05 /01 /janvier /2007 14:10
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5 janvier 2007 5 05 /01 /janvier /2007 09:42

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5 janvier 2007 5 05 /01 /janvier /2007 09:12
t ouais, ainsi, vous n'tes pas sans savoir que ce dessine
un Grenelle des Logements 2007 sur la base d'un Droit au
Logement Opposable. Gche plurielle et UMP l'unisson pour
des accords nationaux.

- Acte 1 -
- Vladimir : Un droit au logement opposable.... Opposable
quoi ? Au droit la Proprit ?
- Estragon : Heu.... Hum !.... Ah ben non alors ! La
proprit est couverte par des lois divines et immuables !
- Vladimir : Ah bon ?!
- Estragon : Oui les 10 commandements de l'ancien et du
nouveau testament.
- Vladimir : 10 ! comme au foot ?
- Estragon : Oui, le 11ime c'est le gardien.
- Vladimir : Et c'est quoi les commandements qui sont
concerns dans ce cas prsent
- Estragon : Le septime commandement est le suivant : Tu
ne voleras pas . C'est ce qui est crit dans la plupart des
Bibles quelque soit la religion. Dans la Bible "La Bonne
Nouvelle" il est mme crit ceci : Ne prends personne sa
libert et sa proprit. .

Traitons ensemble les deux derniers commandements car leurs
contenus sont trs proches l'un de l'autre. Dans la Bible
Scoffield qui est une version luthrienne de la Bible, le
neuvime commandement est formul ainsi : N'envie pas
ton prochain sa maison et le dixime : N'envie ton
prochain ni sa femme, ni son serviteur, ni sa servante, ni
ses boeufs, ni son ne, ni rien qui ne lui appartienne.
Dans la version corrige en 1984 de la Bible de Luther, le
neuvime commandement est peu prs semblable : Tu ne
convoiteras pas la maison de ton prochain et le dixime
commandement : Tu ne convoiteras ni la femme, ni le
serviteur, ni la servante, ni les boeufs, ni l'ne, ni rien
de ce qui appartient ton prochain.

Dans la Bible "La Bonne Nouvelle" le neuvime et le dixime
commandement sont runis en un seul : N'essaie pas de
t'approprier ce qui appartient autrui, ni sa femme, ni ses
esclaves, ni ses boeufs ou ses nes, ni rien de ce qui lui
appartient.

- Vladimir : Mais moi, qu'est-ce qui m'appartient vraiment ?

- Estragon : Ben tu t'appartiens toi mme c'est dj une
grande libert.
- Vladimir : Oui effectivement, je vois a. Et Godot, il
vient quand ?
- Estragon : J'en sais rien, j'attends comme toi et avec
toi.
- Vladimir : Alors quoi ce Droit au logement sera t'il
opposable ?
- Estragon : Ben aux logements sociaux, je prsume. Voir au
droit l'hbergement prenne et durable.
- Vladimir : prenne et durable, tiens comme nous, on est
prenne et durable.
- Estragon :Oui enfin nous, on est plutt flexible et
corvable.
- Vladimir : Oui mais on est librement flexible et
corvable.
- Estragon : Et alors ?...
- Vladimir : Et alors, j'en sais rien, on verra bien, il
faut attendre Godot.
- Estragon : On va encore se faire avoir ?
- Vladimir : Etre ou avoir tel est l'ternelle question.
- Estragon : Eternelle, mais on ne va pas attendre Godot
ternellement, tout de mme ?
- Vladimir : Pourquoi pas ? T'es libre non ?
- Estragon : Au fait, le droit au logement existait dj,
non ?
- Vladimir : Bien sr, c'est mme crit au JO. C'est la Loi
n89-462 du 6 juillet 1989, modifie par Loi n2002-73 du 17
janvier 2002 art.158, et consolid par une version du16
juillet 2006.
- Estragon : Et elle disait quoi cette loi ?
- Vladimir : un truc du genre : " Le droit au logement est
un droit fondamental ; il s'exerce dans le cadre des lois
qui le rgissent. L'exercice de ce droit implique la libert
de choix pour toute personne de son mode d'habitation grce
au maintien et au dveloppement d'un secteur locatif et d'un
secteur d'accession la proprit ouverts toutes les
catgories sociales..." Le reste de cette loi est
consultable ici
- Estragon : Tu t'y connais en loi ?
- Vladimir : Autant que toi dans les commandements divins
- Estragon : C'tait quoi le problme alors ?
- Vladimir : Ben rien, seulement jusqu' prsent, ce droit
n'tait pas OPPOSABLE, maintenant il va l'tre...
- Estragon : Mais OPPOSABLE quoi ???
- Vladimir : C'est ce que je t'ai demand, maintenant tu me
retourne la question.

Vladimir et Estragon jouent aussi souvent au jeu du Ni OUI,
ni NON... Le 29 Mai 2006 pourtant, les deux compres ont
perdu sans rien n'y comprendre.

- Estragon : Godot aura la rponse, c'est pour cela qu'il
faut l'attendre.
- Vladimir : Peut tre est-il dj pass ?
- Estragon : Peut tre ?
- Vladimir : Il faut attendre pour en tre certain.
- Estragon : Au fait, c'tait quoi le problme alors de la
loi de 1989 ?
- Vladimir : Rien, seulement jusqu' prsent, les droits de
cette loi n'taient pas OPPOSABLE, maintenant ils vont
l'tre...
- Estragon : Mais OPPOSABLE quoi ???
- Vladimir : : Opposable d'autres droits en vigueur,
videment ! et d'autres lois en application.
- Estragon : Hummmm... Ben on a le temps d'attendre alors ?
- Vladimir : Ben oui, on peut bien, dans ce cas, attendre
Godot.
- Estragon : Oui c'est l toute l'astuce d'une annonce
officielle, c'est de faire attendre qu'une nouvelle loi
entre en application...
- Vladimir : Un peu comme la gratuit des transports pour
les chmeurs et prcaires (sous conditions de ressources ?)
d'IdF annonc par Mr Huchon lors des dernires rgionales...
Certains attendent toujours l'application de cette promesse,
comme tant d'autres.
- Estragon : Tu crois qu'il attendait Godot, lui aussi ?
- Vladimir : J'en sais rien ? Et si on s'tait tromp de
salle d'attente ?
- Estragon : Mais non. Godot ne serait pas pass voir
Huchon.
- Vladimir : Pourquoi pas ?
- Estragon : Parce qu'il doit passer nous voir Nous.
- Vladimir : Oui mais quand ?
- Estragon : Par contre, T'abuses un peu l, les transports
taient gratuits toute la nuit du 31/12 de 17h00 jusqu'au
01/01/2007 12h00.
- Vladimir : Godot a donc d pass par l ?
- Estragon : ... sans commentaire
- Vladimir : Manque de bol, je me suis fait contrler
12h01, c'est con a, non ?
- Estragon : Oui c'est con, mais c'est la loi - dura lex,
sed lex !
- Vladimir : Et c'est pas opposable a ?
- Estragon : J'en sais rien, tu t'es oppos toi ?
- Vladimir : non mais j'ai contest le PV.
- Estragon : A qui ? Godot ? c'est effectivement contestable
?!
- Vladimir : ben oui, c'est une logique de droit : si ce
n'est pas opposable, alors, c'est contestable.
- Estragon : Alors pourquoi ne pas faire un droit au
logement contestable ?
- Vladimir : Parce que les contestaires protestent et les
protestataires contestent.
- Estragon : Logique.
- Vladimir : Je ne sais pas, il faudra demander Godot.
- Estragon : Lorsqu'il viendra, car pour le moment, on
attend.

________________________________________
Epilogue gouvernemental

Dominique de Villepin a crit:
Aujourd'hui, la demande du Prsident de la Rpublique,
le gouvernement souhaite mettre en place dans les meilleurs
dlais un droit au logement opposable.

J'ai pris l'initiative il y a six mois de demander Xavier
Emmanuelli un rapport sur le logement des personnes les plus
dfavorises et sur l'exprimentation d'un droit au logement
opposable. Je me rjouis de le recevoir aujourd'hui : c'est
un rapport trs riche sur lequel le gouvernement veut
s'appuyer. () La mise en place d'un principe aussi
important ne pourra videmment se faire du jour au
lendemain. Nous procderons en 2 tapes :

La premire tape, c'est la formalisation juridique du
principe et la dtermination de la personne morale garante
du droit au logement opposable. Je viens de remettre
Xavier Emmanuelli un projet de texte pour qu'il l'examine
dans le cadre du Haut comit pour le logement des personnes
dfavorises. Ce projet prvoit que l'Etat sera garant du
respect du droit opposable au logement. Cette solution ()
vite de faire peser sur les collectivits locales une
charge nouvelle qui nous aurait conduit de nouveaux
transferts de charges. Je souhaite que le Haut comit rende
son avis dans les 8 jours, afin que le projet de loi puisse
tre prsent au conseil des ministres du 17 janvier. Une
fois la loi adopte, le droit au logement opposable pourra
tre mis en uvre ds la fin de l'anne 2008 pour les
personnes qui sont dans les situation les plus difficiles,
notamment les sans domicile fixe, mais aussi les
travailleurs pauvres et les femmes isoles avec enfants,
comme le recommande Xavier Emmanuelli. Fin 2008, c'est le
temps ncessaire pour nous assurer que toutes les personnes
concernes bnficieront bien d'un logement digne, qu'il
s'agisse d'une place en maison de relais ou d'un logement
autonome.

La deuxime tape peut tre fixe au 1er janvier 2012 : le
droit au logement opposable concernera alors toutes les
personnes ou toutes les familles loges dans des habitations
insalubres ou indignes. Il devrait par consquent permettre
de garantir chacun dans notre pays un logement dcent.


Et maintenant Vladimir et Estragon rentrez chez vous !

- Vladimir : On ne peux pas, on attend Godot
- Estragon : Oui, c'est vrai, nous attendons Godot, puis en
plus c'est chez nous ici non ?
- Vladimir : Ah bon ?! On a un chez nous qui nous appartient
librement ?
- Estragon :
Je sais pas, Godot nous le dira lorsqu'il
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4 janvier 2007 4 04 /01 /janvier /2007 14:20

Voilà quelques années déjà que l’on voit fleurir sur les murs des grands centres urbains du Chili et d’Argentine ainsi que de certaines capitales d’autres pays, des graffitis ayant pour consignes la libération des « prisonniers politiques mapuche[1] ». Régulièrement, les rues de Santiago et celles du chef-lieu de la région de l’Araucanie, Temuco, sont envahies par des centaines, voire des milliers, de manifestants armés de cornes et tambours traditionnels réclamant « terre, justice et liberté pour le peuple Mapuche ! ». Circule sur internet, en format mp3, la chanson du groupe de jeunes mapuche vivant à Santiago, Wechekeche ñi Trawun, scandant « Liberté pour les Mapuche en lutte »…

Dans un ouvrage collectif d’intellectuels mapuches, au titre provocateur de ¡…Escucha winka... ! [2] et publié par LOM, l’une des maisons d’édition les plus prestigieuses du Chili, Sergio Caniuqueo, historien, rappelle que « les prisons d’Angol et Traiguen, hier comme aujourd’hui, continuent à être les centres de concentration des prisonniers politiques mapuche ». Où que l’on soit, il est difficile de ne pas entendre parler des Mapuche, peuple autochtone du cône sud de l’Amérique latine, dont certains dirigeants et membres de communautés sont emprisonnés dans les geôles du sud du Chili, depuis plusieurs années, pour avoir réclamé leurs « terres ancestrales ».

Malgré un certain prestige obtenu au niveau international grâce à l’accession au pouvoir d’une « présidente socialiste » et surtout à ses résultats économiques enviés par les pays voisins, le Chili est convulsionné de part et d’autre par la contestation de différents secteurs de la population – étudiants, lycéens, mineurs, fonctionnaires – tandis que les indices d’inégalité sociale ne cessent d’augmenter. Confronté à la résurgence d’un mouvement autonomiste mapuche aux revendications non seulement foncières, mais également civiques, le Chili éprouve des difficultés à régler sa « dette historique » avec ses peuples originaires.

La plupart des pays qui ont connu ce type de situation d’émancipation postcoloniale sont passés par une étape de « judiciarisation » des demandes des peuples autochtones, consistant en quelque sorte en la réappropriation de l’arme du colonisateur par les colonisés : la loi. Ce processus de « judiciarisation » se caractérise en effet par l’utilisation, voire la réinvention, des différents dispositifs, instruments et stratégies juridiques de la part des autochtones pour obtenir leur droit : c’est ainsi que, par exemple, le Canada a dû restituer des terres aux descendants des Premières Nations qui avaient fait valoir devant les tribunaux nationaux et internationaux des traités signés entre la Couronne britannique et leurs ancêtres, il y a plus de deux siècles.

Dans le cas du Chili, on a pu observer ces dernières années une tendance inverse qui a consisté, en guise de réponse aux demandes indigènes croissantes, à leur nier tout droit politique et à « criminaliser » les différentes manifestations de protestation menées par les communautés et organisations mapuche. La force de la loi, placée sous la tutelle du sacro-saint État de droit, du maintien de l’ordre et du bon « fonctionnement des institutions », a ainsi été utilisée depuis le retour à la démocratie (1990) pour faire face à des demandes dont on s’aperçoit aujourd’hui qu’elles auraient mérité d’être prises au sérieux et traitées politiquement, car elles concernent non seulement les différents groupes autochtones, mais également le peuple chilien dans son ensemble.

S’il est certain que l’appellation de « prisonniers politiques mapuche » est récente – l’apparition de cette dénomination datant, semble-t-il, de 1999 – la violence d’État envers les Mapuche, qu’elle soit symbolique ou physique, et leur emprisonnement arbitraire sont des phénomènes plus anciens. Il suffit de consulter la foisonnante littérature scientifique existant sur l’histoire du Chili et des Mapuche pour constater que la « question indigène » a souvent été abordée en termes de « problème » ou de « conflit », et traitée plus « par la force que par la raison »[3]. L’historien Gabriel Salazar, qui a reçu récemment le prix national d’histoire, résume très bien, dans une réflexion sur les « racines de la violence au Chili », cette relation ambiguë qui s’est instaurée dans les mentalités des chiliens :

L’armée « victorieuse » qui a vaincu les Péruviens par deux fois, qui n’a pas combattu les Argentins et qui a eu des difficultés avec les Espagnols, a été extrêmement « victorieuse » dans son effort pour, comme le disent les historiens classiques, « pacifier » l’Araucanie. Qu’est-ce que signifie « pacifier l’Araucanie » ? Expulser 80% de la population indigène vers le sud ou de l’autre côté de la Cordillère, leur prendre 85% de leurs terres et décimer la population dans des proportions qui n’ont jamais été calculées – car c’est le massacre le plus grand de l’histoire du Chili –, et aujourd’hui le problème mapuche est défini, pour le dire rapidement, comme policier ou même comme de sécurité intérieure. (…) Habituellement les relations avec les peuples indigènes dans ce pays ont été médiatisées par les guerres, et les guerres sont les évènements pratiques, catégoriques, brutaux, qui ont existé. (…) Toute la culture indigène, tout le passé indigène, toute l’identité ancestrale de cette terre, tout ce qui surgit de la culture de la terre nous l’avons situé de l’autre côté de la Frontera, la frontière guerrière du Bio-Bio. Nous ne l’avons pas intégré à notre mémoire comme une partie de notre identité. [4]

L’utilisation réitérée et arbitraire de la Loi antiterroriste – créée sous la dictature de Pinochet afin de réprimer la dissidence –, contre des membres et des dirigeants de communautés, en plein « retour à la démocratie », a permis à un grand nombre de Mapuche de prendre conscience du caractère politique de la violence à laquelle ils étaient soumis. S’il est certain que ce contexte répressif, de lutte contre le terrorisme, est lié à des conjonctures nationales, continentales voire internationales, on doit cependant constater que les Mapuche étaient qualifiés et jugés comme des terroristes avant septembre 2001, ce dernier événement n’ayant fait que renforcer l’impunité dont bénéficiait l’État chilien pour (mal)traiter ceux qu’il considérait comme des « terroristes ».

Parmi les raisons de ce durcissement de la politique répressive de l’État chilien envers le mouvement autonomiste mapuche, il faut aussi tenir compte du fait que ce dernier a opéré depuis le début des années 90, et plus radicalement à partir de 1997, un virage considérable non seulement dans ses revendications, mais également dans ses modes d’actions, résolument plus agressifs. L’échec des politiques publiques et notamment le mépris et l’inapplicabilité de la Loi indigène, la relégation des Mapuche dans la couche la plus pauvre de la population chilienne, le scandale de la construction de la centrale hydroélectrique de Ralco en plein territoire mapuche-pehuenche [5] sont autant de motifs de contestation. C’est en agissant « là où ça fait mal » – c’est-à-dire, en s’attaquant aux exploitations des grandes entreprises forestières, aux grands domaines agricoles aux mains de riches propriétaires cumulant pouvoirs politiques et économiques ou encore aux grands projets promus par l’État chilien et des multinationales – et en ayant recours à des modes de mobilisations sensationnalistes que les Mapuche ont ainsi fait résurgence sur la scène publique et politique chilienne, non sans faire les frais de la violence d’État.

Un rapide décompte estime à plus de 350 personnes, principalement d’origine mapuche, le nombre d’arrestations lors des manifestations mapuche ces 5 dernières années, la plupart ayant été condamnées à des peines allant de la simple prison avec sursis, ou encore l’interdiction de participer à toute manifestation durant l’année pour des délits mineurs tels que « vol de terres » ou « désordre sur la voie publique », jusqu’à des emprisonnements fermes de 10 ans pour des accusations de « terrorisme ». Dans ces différents cas, la Loi antiterroriste (18.234) et celle de sécurité intérieure de l’État (12.927) ont été invoquées une dizaine de fois [6].

La criminalisation passe aussi par la multiplication des interventions policières dans les communautés, se soldant par un grand nombre de blessés, d’enfants maltraités aujourd’hui encore traumatisés, et par la mort d’un jeune Mapuche, Alex Lemun, assassiné en toute impunité par la police chilienne en novembre 2002, lors d’une récupération pacifique de terres. Le phénomène de criminalisation ne s’arrête pas à ces opérations policières tout aussi spectaculaires qu’elles soient, mais se caractérise également par des opérations d’espionnage de dirigeants, d’infiltrations des organisations ainsi que de vols mystérieux d’ordinateurs dans leurs locaux. Cette nouvelle étape de la criminalisation a également été marquée par l’entrée en scène de groupes paramilitaires et de gardes forestiers, scénario que l’on pensait réservé à d’autres temps. Ces derniers sont soupçonnés aujourd’hui d’être les auteurs d’auto-attentats, afin de disqualifier et de faire accuser les dirigeants des communautés les moins dociles, tout en touchant l’argent de l’assurance des plantations incendiées.

Enfin, la criminalisation de la demande territoriale mapuche peut être plus subtile en s’en prenant non seulement aux dirigeants mapuche et à leurs familles mais aussi à tous ceux susceptibles de les soutenir : un avocat a vu son téléphone mis sur écoute, tandis qu’une autre a été accusée d’avoir trop favorisé les personnes qu’elle défendait… Quant au programme de Droit indigène de l’Université de la Frontera de Temuco, il a dû abandonner l’un de ses axes de recherche concernant l’étude de la question de la criminalisation territoriale mapuche [7], sur demande de la direction de l’université soucieuse de ne pas contrarier ses principaux bailleurs de fonds, constitués notamment d’entreprises forestières.

Différents rapports d’organismes internationaux de protection des droits humains et des peuples autochtones (Amnesty International, la Fédération internationale des Droits de l’Homme, le rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme et des libertés fondamentales des populations autochtones à l’ONU, Human Rights Watch…) ont fait part de leurs préoccupations face à la situation, obligeant le gouvernement de Ricardo Lagos (2001-2005) puis de Michelle Bachelet à prendre des mesures favorisant les peuples indigènes au Chili.

C’est ainsi qu’un vaste programme de « développement intégral », financé par un prêt contracté auprès de la Banque interaméricaine de développement (BID), a été mis en œuvre au sein de plus de 700 communautés indigènes au Chili, sans pourtant régler les demandes territoriales et politiques, principales sources des conflits actuels. Les dirigeants les plus réticents vis-à-vis de cette politique paternaliste sont souvent ceux qui ont été accusés et emprisonnés, produisant une division symbolique entre le « bon indien » consommateur des politiques de gouvernamentalité néolibérales promues par l’État et les organismes internationaux, et le « mauvais indien », le terroriste, délinquant, mettant en péril non seulement l’État de droit mais également le développement
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2 janvier 2007 2 02 /01 /janvier /2007 10:42





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30 décembre 2006 6 30 /12 /décembre /2006 21:50


Citation : DÉMOCRATIE
CHOIX POUR SERVIR
Plus un système social est plus participatoire, davantage le total sa commande
est parce que l'individu s'identifie avec son rôle dans
système. En d'autres termes, une structure démocratique est la plus efficace
manière pourtant développé pour intégrer des individus dans un social
système, pour leur faire l'estimer qu'ils sont essentiellement une pièce d'une machine sociale.
Rébellions partielles, sous forme de questions « radicales « , qui emploient
les méthodes démocratiques ou exigent plus de justice, égalité ou
la participation aux processus démocratiques deviennent lubrifiant pour
mécanisme de commande sociale.
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30 décembre 2006 6 30 /12 /décembre /2006 10:14

TAZ : Zone Autonome Temporaire
auteur-e: Hakim Bey
publié le 25 novembre
format(s) (PDF,1 Mo) (HTML)

Quelques documents d’information sur les ERIS
auteur-e: Collectif
publié le 21 novembre
format(s) (PDF,1.5 Mo)
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