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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
30 décembre 2006 6 30 /12 /décembre /2006 09:39

PRÈS de vingt ans que nos camarades d’Action Directe sont enferméEs dans les geôles de l’État (22 ans pour Régis) ! Deux décennies durant lesquelles les raisons de leur engagement et de leur action ont pu être vérifiées : ici et ailleurs, l’horizon capitaliste présenté comme “indépassable” n’a fait que gagner en arrogance et en violence. D’un côté, ce système inhumain renforce l’exploitation en sapant l’une après l’autre les conquêtes sociales des travailleurs, de l’autre, il met la planète à feu et à sang pou r perpétuer et étendre sa domination sur les peuples.

Mais partout aussi grandit l’opposition au diktat du capital. La jeunesse des quartiers populaires, tout d’abord, qui s’est révoltée il y a moins d’un an, et contre laquelle l’état d’urgence a été décrété - comme aux heures les plus dures de la guerre coloniale. La jeunesse, encore, unie avec les travailleurs, durant cette longue lutte du printemps contre le CPE, contre l’embauche au rabais et les emplois jetables : refus de la précarité au service des patrons, refus de “leur” paix sociale !

Les mois qui viennent - nous n’en doutons pas - vont être ceux d’autres affrontements tout aussi décisifs : contre la privatisation de l’énergie, essentielle pour la vie de chacun ; pour que chaque famille puisse vivre dans un logement décent ; contre la chasse aux enfants étrangers et pour la régularisation de tous les sans-papiers...

Au Proche-Orient, l’impérialisme poursuit sa guerre en Irak, incitant à la guerre civile et permettant à Halliburton et compagnie d’amasser de fantastiques profits ; l’Afghanistan est devenu un théâtre de guerre de l’OTAN, où les troupes françaises contribuent éminemment à l’”axe du bien” ; la récente agression militaire d’Israël au Liban, avec l’indéfectible caution des puissances étatsunienne et européennes se prolonge par l’installation dans le pays agressé de “soldats de la paix” sous commandement français. Et la Palestine demeure un rêve pour son peuple martyrisé, affamé, emprisonné, qui subit jour après jour la mort et les destructions semées par l’État sioniste.

Là-bas comme ici, sous prétexte de “lutte contre le terrorisme”, c’est la résistance des peuples qu’il faut briser.

Et, du fond de leur prison, c’est cette résistance qu’expriment et que saluent les communistes révolutionnaires d’Action Directe. Leurs voix s’unissent aux nôtres pour manifester leur solidarité avec le peuple libanais, avec le peuple palestinien, pour dénoncer les manœuvres des puissances impérialistes, pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah...

C’est parce qu’ils refusent de se renier que ces camarades restent prisonniers. C’est parce qu’ils continuent à lutter que l’État tente de les garder en son pouvoir. Et c’est parce que l’exigence de leur libération s’inscrit de plus en plus dans nos luttes quotidiennes que l’”État de droit” durcit sa législation et met en œuvre de nouvelles mesures d’exception contre eux.

Élevons encore notre vigilance face à la répression qui se renforce, mobilisons plus largement et avec plus de force pour exiger la libération des militantEs d’Action Directe, et ne faisons confiance qu’à nos luttes !

Nlpf !


Accueil du site > Bulletins > NLPF-10 Sep 2006 > Éditorial - Nlpf10
     

 
Pétition
 
Les prisonniers d’Action Directe ont terminé la peine de sûreté de leur condamnation à perpétuité. Pour nous, leur peine est accomplie. Quoi que nous pensions de leurs activités passées, nous demandons leur libération dans les plus brefs délais.

Signez la pétition


 

Collectif NLPF c/o LPJ, 58, rue Gay-Lussac, 75005 Paris
Contact : ouaibprolo
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29 décembre 2006 5 29 /12 /décembre /2006 10:31
texte pris dans le comité de solidarité du puple basque
Inaki ne zsupporte pas le ontage judiciaire qui l'ont condamné de 13 ans de plus de prison pour deux articles de presse. La paranoia du pouvoir sont entrain d'enterrer le dialogue entamé u pays basque. Comme d'habitude la paranoia , maladie issus de la psychose c'est le tombeau de la relation à l'autre l'isolement du pouvoir conbduit à tel mécanisme
25 EME JOUR DE GREVE DE LA FAIM D’IÑAKI DE JUANA
Enregistré dans : Non classé — cspb @ 1:39

Iñaki de Juana Chaos en grève de la faim illimitée depuis le 07 novembre après une première grève de 67 jours il y a quelques semaines, et après avoir accompli sa peine complète de 20 ans. Condamné à 12 ans et 7 mois pour deux articles d'opinion !

inakiaskatu16.jpg

inakihospitalizado3.jpg

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29 décembre 2006 5 29 /12 /décembre /2006 09:43
Pays basque : pour le dialogue et la négociation


Le processus de résolution du conflit qui se déroule en Pays basque a pour objectif de créer des bases démocratiques visant à dépasser la confrontation, en réunissant toutes les options politiques de la société basque autour de deux tables de négociation : une, celle des partis politiques, syndicats et organisations sociales et dont l’objectif est de parvenir à un accord commun. L’autre, rassemblant ETA et les Gouvernements espagnol et français, pour promouvoir la démilitarisation du conflit et solutionner la situation des prisonnier(e)s politiques basques.


En mars 2006, ETA a rendu public un cessez-le-feu. Les autorités espagnoles et françaises doivent faire un pas décidé pour la paix.


Une atmosphère d’espoir existe au sein du peuple basque. Le dépassement du conflit est possible. Pour le progrès des négociations, il est nécessaire que toutes et tous participent à la lutte pour une solution démocratique pour les droits du peuple basque.

Pour ces raisons, nous, signataires du présent texte, lançons un appel aux États français et espagnol afin qu’ils s’impliquent dans le processus de dialogue et de négociation, acceptant que ce soit l’ensemble des citoyennes et citoyens basques qui décident de leur propre futur.
vous pouvez signer cette pétition sur cspb.unblog.fr ou sur http://www.spbl-paris.org
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28 décembre 2006 4 28 /12 /décembre /2006 05:39
 
image de gens qui ne supportent pas que les femmes ont repris la part du ciel qui leur appartient
autonomie face à la culture nataliste  en ce temps de cette fête immonde nataliste
de la pire espèce
dans ce blog nous pouvons laisser ce coinde la propagande réactinaire absent
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24 décembre 2006 7 24 /12 /décembre /2006 18:27
nous ne sommes pas solidaire de la misère, mais dans la vigueur avec laquelle les hommes et les femmes nela supportent pas
January_Jan11GuantanamoBayArrivalProc.jpgmeeting de protestation àguantanamo gantanamo
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23 décembre 2006 6 23 /12 /décembre /2006 23:56
 propos de la manif silencieuse à nantes dimanche 18 décembre à 15  
heures,
du lieu de l'embarquement de Taoufik par les flics (cours des 50 otages)
jusqu'au canal St-Félix (gare sortie sud de Nantes - vous y passez quand
vous venez en cj à nantes...), il n'y a pas grand chose à dire.

Mais tout de même 500 mêtres, à travers un quartier mortibus, sans
bistrots, où on se demande ce qu'un mec bourré en java serait venu
chercher
au lieu de rester en centre ville... s'il n'y avait pas été emmené...
fort
obligeamment d'ailleurs, par des fonctionnaires préssés de terminer leur
service en dégrisant un ivrogne par un baptème chrétien primitif, sans
passer par la main courante du commissariat...

Pour la participation à la manif, peu de monde, environ 400 personnes
essentiellement la communauté tunisienne nantaise. Peu de militant-e-s
connues (Gasprom, humanos,...et trois camarades proches de l'OCL). Au
démarrage du cortège, quelques allah ouakbar! vite réprimés par des
chuts
massifs.
Une pancarte malheureuse: "Taoufik, un jour la vérité fera surface!"...
La femme de taoufik et Collard, accompagnés de journaleux,..
Les flics de service qui règlent la circulation...en s'emmerdant
ostensiblement

Bon, de l'anecdote, alors qu'une affaire pareille, avec le
retentissement
médiatique que cela a eu, aurait dû à mon avis déclencher la venue de
tous
les concitoyens branchés d'internet ou du secteur... qui voteront
Ségolène
contre le fascisme... D'ailleurs nos amis antifas brillaient
également par
leur absence (ils n'avaient pas pu apposer leur sigle à l'appel...
probablement).

Bref, à part la communauté qui pleurait sur un sort menaçant qui lui est
promis dans l'indifférence génrale, à l'ouest la mer est bien plate,
mauvais
jour pour le surf...

"le sable des pavés n'a plus la mer à boire,
ça sent la marée calme au fond des amphis troublés,
des portes de secours donnent sur les étoiles
il suffit de pousser un peu plus, il suffit de pousser"...
Gérald
(avec l'aide de Léo)



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21 décembre 2006 4 21 /12 /décembre /2006 18:22

ASKATASUNA
14 Bourgneuf Karrika 64100 Baiona/
14 Rue Bourgneuf 64100 Bayonne
Tel / Fax : 00 33 5 59 59 01 84
askatasuna.eh@free.fr

TERRIBLES CONDAMNATIONS À PARIS, NOUVEAUX PAS DANS LA RÉPRESSION

Voilà la réponse de la France à la soif de démocratie d'Euskal Herria

La 14ème section anti-terroriste de Paris a rendu son verdict dans le
procès des avocats Unai Errea et Itziar Larraz, et des prisonniers
politiques basques Lorentxa Beyrie, Ainhoa Mujika, Josetxo Otegi et
Aintzane Orkolaga, à qui les deux avocats sont accusés d'avoir passé
des documents de façon frauduleuse. Nous le voyons une fois encore
aujourd'hui: cet appareil judiciaire spécial est un véritable tribunal
de guerre contre les citoyens basques.

En ce qui concerne les deux avocats, Unai Errea a été condamné à 4 ans
de prison et Itziar Larraz à 3 ans. Tous deux ont été arrêtés
immédiatement après l'énoncé du verdict, et sont incarcérés. Ils sont
condamnés également à 10 d'interdiction d'exercer leur métier et à
l'interdiction définitive du territoire français. Nous disons que ce
procès est une mascarade dont le véritable but est d'entraver le plus
possible le droit à la défense des prisonniers politiques basques.
C'est une nouvelle attaque au Collectif. Après la dispersion
meurtrière, après le rallongement arbitraire des condamnations jusqu'à
la perpétuité (Iñaki de Juana en est à son 43ème jour de grève de la
faim, dans un état très grave, et trois autres prisonniers de l'État
espagnol ont rejoint son mouvement ces derniers jours: Sebas Prieto,
Gorka Martinez et Jon Garmendia), après la privation de soins et de
droits, après le durcissement des conditions de détention, ce sont ses
avocats qu'on emprisonne. Jusqu'où iront les deux États qui combattent
Euskal Herria avec tant d'acharnement? Et croient-ils vraiment qu'il
leur suffira ensuite de quelques petits retours en arrière pour nous
donner l'illusion de grands pas politiques?

Quant aux quatre prisonniers, ils sont tous condamnés à 5 ans de prison
et à l'interdiction définitive du territoire français sous l'accusation
d'être restés en relation avec ETA. Différents points sont à souligner
dans ce procès surréaliste. Tout d'abord, de tels faits relèvent
habituellement d'une procédure administrative interne à la prison, et
non d'une procédure judiciaire. C'est une première, et cela montre la
volonté des autorités française de s'aligner sur l'Espagne dans la
recherche du moindre prétexte pour maintenir les prisonniers basques le
plus longtemps possible derrière les barreaux. Ainsi, et dans la mesure
où chacun de ces prisonniers a été et/ou sera lourdement condamné dans
d'autres dossiers, il devient évident que ces condamnations obéissent à
une volonté politique de frapper ces militants le plus durement
possible. (Voir le procès dernier procès parisien en date, lors duquel
14 militants basques ont reçu de très lourdes peines, certains pour la
troisième fois!). Mais il y a là une autre attaque grave et inédite.
Pour la première fois, l'interdiction définitive du territoire français
est appliquée à une militante basque de nationalité française (Lorentxa
Beyrie, originaire de Kanbo). Ce nouveau pas dans la répression a
toutes les raisons de nous inquiéter: il s'agit d'un nouveau mode
d'agression, qui consiste, après avoir alourdi le plus possible la
peine d'un militant, à l'empêcher tout simplement de rentrer chez lui.
Nous le redisons: c'est le chemin opposé à une résolution démocratique
du conflit, c'est le chemin opposé à la justice et à la démocratie tout
court. C'est une provocation évidente.

C'est également la 14ème section qui examinera en appel demain 21
décembre la demande de libération conditionnelle de Filipe Bidart. La
décision ne devrait être connue qu'au cours du mois de janvier, mais
nous ne faisons aucune illusion à son sujet: elle est déjà prise, et
elle est politique.

La situation est très grave. Askatasuna dénonce avec force l'attitude
de l'État français, qui est en train de faire preuve d'une cruauté sans
nom, mais aussi d'une terrifiante bêtise politique. Nous exigeons des
gouvernements français et espagnols qu'ils mettent un terme à cette
stratégie de guerre et à toute la souffrance qu'elle est en train de
générer. Ça suffit! Nous demandons le démantèlement immédiat de la
14ème section anti-terroriste et de sa jumelle madrilène appelée
Audience Nationale, l'abandon de toutes les législations spéciales, et
le respect de nos droits!

Nous adressons également un message aux partis politiques et à tous les
agents sociaux: seules des conditions démocratiques nous permettront
d'avancer dans un véritable processus et pour cela, nous les appelons à
prendre part à tous les rassemblements qui seront organisés dans les
jours prochains. Parmi ceux-ci, nous appelons à participer au
rassemblement organisé par le Comité Filipe Aska aujourd'hui à 19h
devant la maison d'Alliot-Marie de St-Jean-de-Luz, à ceux qui auront
lieu vendredi dans différents villages et quartiers en dénonciation de
la terrible situation d'Iñaki et des 160 prisonniers politiques basques
qui sont maintenus derrière les barreaux bien qu'ils aient fini leur
peine et aux manifestations de solidarité qui seront organisées dans
les jours prochains envers les avocats du Collectif.


Rectificatif :
Contrairement à ce que nous venons d'indiquer dans un communiqué, la
prisonnière politique basque de nationalité française Lorentxa Beyrie
n'a pas été condamné à l'interdiction définitive du terriroire
français, ce que nous dénoncions comme une grande première dans la
répression. Toutes nos excuses pour cette information erronée. Toutes
les autres condamnations sont confirmées.




******
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21 décembre 2006 4 21 /12 /décembre /2006 10:41


note :texte trouvé sur le site apa;online;free;fr

ce texte a été écrit à l'époque de la grande vague de perquisition contre le CRAc, ce texte permet sortirdu climat nuseabond de ce côté ci , débat qui se limite à la critique venant de personnes bien longtemps sont rangées dans le camp du réformisme et cherchant plus la continuation de l'exploitation et la domination comme rapport à l'autre

mais bien plus un processus historique, une catastrophe de l’époque, le fruit d’une explosion des contradictions internes à une organisation sociale en déclin.

"Le communisme est le mouvement réel qui abolit l’état des choses présentes", comme on dit.

C’est à l’intérieur de ce mouvement que les individus et les groupes s’efforcent de l’accélérer, d’y participer, cherchent à donner de la force et de la conscience aux forces sociales destinées à sa réalisation, au dépassement de la société, à la réalisation de la communauté humaine. A cet effort tend Porfido, à son petit niveau, comme les compagnons du CRAC.

Aucune dissociation donc, également parce qu’en réalité il y a bien peu de quoi se dissocier. Dans la mise en examen concernée, il n’y a carrément rien. Les uniques choses qui sont reprochées aux mis en examens, d’après les actes [juridiques], se sont des assemblées publiques, des présentations de livres, des réunions.

Du reste, il semblerait absurde, mais évidemment pas aux yeux des carabiniers et du procureur, de construire une association subversive avec son beau site internet, ses journaux, une adresse publique, etc. Mais de toute façon...

Ce qui est agité dans ces actes [juridiques] c’est une analogie présumée avec les positions des "groupes subversifs ouvertement auteurs d’actes de violence et de terrorisme, dont les Brigades Rouges parti combattant...". Ce qui est certain mais c’est tout est que les compagnons du CRAC, suite à l’homicide de Marco Biaggi, ont publiquement refusé de "se joindre au concert de voix des gens qui, par opportunisme et infamie, font un concours pour être "les plus éloignés", "les plus démocrates", "les meilleurs opposants des BR-PCC".

Et vu que cette mise en examen, même indirectement, sur quelque mode nous met également en cause, nous confessons sans pudeur que nous n’avons pas versé une larme pour la mort de celui qui a passé sa propre vie au service de l’exploitation de classe. C’est peut-être parce que nous serions des extrémistes sans c ?ur. Ou peut-être parce que nous versons déjà suffisamment de larmes tous les jours pour les victimes de cette exploitation, pour tous les jeunes assassinés dans les rues par les balles de la police,, pour tous les prolétaires morts au travail ou reclus et torturés dans les prisons de la patrie ; pour ne pas parler de tous les bombardés, affamés, malades dans le reste du monde, et envoyés par le fond [les réfugiés arrivent le plus souvent en Italie en bateau] et déportés lorsqu’ils cherchent à fuir du sort que le capitalisme leur a réservé chez eux.

De toute façon, si d’un côté cette mise en examen est si démentielle qu’elle prête à sourire, d’un autre elle est préoccupante comme indice du climat dont elle est issue. Nous ne faisons pas ici référence, ou du moins pas exclusivement, à la répression par rapport au "mouvement", mais à la recrudescence générale de la répression au niveau mondial. Mettre en cause le gouvernement de droite est uniquement une tentative niaise de renversement cause-effet.

Le climat de guerre infinie pénètre violemment toute la vie sociale, et aussi dans les métropoles de la "forteresse occidentale". La guerre internationale au terrorisme se traduit par l’attaque de tout espace de liberté et d’autonomie sur toute la planète, où les frontières, blindées pour les immigrés, n’existent plus pour les soldats et les policiers ; les Etats remparts des "libertés démocratiques" construisent candidement des lager [camps de rétention pour immigrés], appliquent une torture systématique sur leurs prisonniers, piétinent les traités internationaux, etc. A la tête de la police américaine en Irak on intronise celui qui a combattu la criminalité dans les rues de New York, le bras droit de Rudolph Giuliani, héros de la "tolérance zéro" ; ainsi ceux qui ont dirigé les tabassages dans les rues de Gênes au cours du G8 étaient les mêmes carabiniers qui avaient menés les massacres en Somalie, pour bien se rappeler comme la séparation entre temps de guerre et temps de pais est toujours moindre ; la "zone de guerre" est désormais l’entièreté de la vie sociale. L’administration de l’ordre capitaliste se résout toujours plus en une guerre civile quotidienne, une guerre permanente contre les hommes pour le maintien forcé de la paix marchande.

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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 09:44
 émission de radio rediffusé mercredi 12h15 13h
-prisonniers
-oaxaca
-que fait la police ?à nante et à grigny
aujourd'hui à 13h à beauvais
l'équipe du journal l'envoléé
passe en procés

soutien total ,
aujourd"hui 5 prisonniers longue peine et prisonniers maladesviendront témoigner
c'est pas parce que nous n'avons pas pu organiser une soirée de soutien à valence durant le moi de novembre comme à st etienne
soutien total à l'envolé,
jeudi soir21 dec après la projection du film 1984 au laboratoire anrchiste,  nous ferons le point de la situation merci de venir nombreux,
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 09:10
Plus de 3500 salariés et jeunes ont perdu leur emploi ou en sont exclus
à cause du STIC et de JUDEX

Contre la dérive sécuritaire, les discriminations à l’emploi

Défendons les libertés individuelles et collectives

Appel des organisations CGT, UGICT-CGT, CFDT, CFTC, SUD Aérien, La Ligue
des droits de l’Homme, le MRAP, RESF

Les organisations syndicales CGT, UGICT-CGT, CFDT, CFTC, SUD Aérien, la
Ligue des droits de l’Homme, le MRAP et RESF se sont réunis le
29/11/2006 à Bobigny afin d’évoquer le problème de l’accès à l’emploi
des salariés de la plate-forme et des départements limitrophes. En deux
ans, plus de 3500 salariés et jeunes ont perdu leur emploi ou en sont
exclus dans l’une des principales zones d’activité de l’île-de-France.

L’utilisation sans limites ni contrôle des fichiers de police

Il leur est reproché « un passé de délinquants » ou de présenter « un
danger significatif pour la sûreté aéroportuaire » par le préfet de la
Seine-Saint-Denis qui leur refuse leur titre d’accès en zone réservé.
Ces décisions préfectorales s’appuient sur les fichiers de police (STIC
et Judex) qui ont été dénoncés à de nombreuses reprises par la CNIL
(Commission nationale Informatique & liberté). Celle-ci a interpellé le
gouvernement sur les risques graves et réels d’exclusion ou d’injustice
sociale. Elle a exprimé « sa vive préoccupation au sujet des conditions
dans lesquelles ces fichiers sont actuellement utilisé dans le cadre des
enquêtes administratives » pour l’accès aux zones réservés.
Dernièrement, dans un rapport commandé par Nicolas Sarkozy,
l’observatoire national de la délinquance (OND) a émis des
recommandations « pour renforcer les garanties individuelles, afin que
les informations non actualisées et inexactes soient écartées des
fichiers et ne risquent plus de nuire à l’employabilité des personnes. »

Des mesures injustes et discriminatoires

Malgré ces recommandations et bien que condamné à plusieurs reprises par
la justice administrative, le préfet poursuit ses atteintes aux libertés
et à l’emploi des jeunes et des salariés :

* Des salariés de confession musulmane ont perdu leur titre
d’accès et leur emploi au motif qu’ils « n’ont pas apporté la
preuve d’un comportement insusceptible de porter atteinte à la
sûreté aéroportuaire » ;

* Un salarié ayant eu des relations homosexuelles a été contraint
de suivre une thérapie (!) pour tenter de récupérer son titre
d’accès en zone réservée ;

* Des jeunes interpellés par la BAC pour consommation de cannabis
se sont vus contraints de passer des analyses d’urine et de sang
pour ne pas perdre leur emploi ;

* Et au non de l’ordre moral invoqué par le préfet, les salariés
sont menacés de perdre leur emploi ou en sont exclus suite à des
plaintes pour conflits conjugaux ou de voisinage, infractions au
Code de la route ou impôts impayés, etc…


Au prétexte de la sûreté aéroportuaire, une dérive sécuritaire !

Ces mesures, prises au nom de la sûreté, visent en réalité à placer les
salariés sous contrôle :

* elles privent ou excluent de l’emploi des milliers de salariés,
notamment les jeunes des banlieues ;
* elles cherchent à limiter l’action collective sur les problèmes
bien réels des statuts précaires, des salaires et des conditions
de travail ;

Mais elles s’inscrivent aussi dans une dérive sécuritaire qui touche
tous les secteurs de la vie sociale, porte atteinte aux libertés
individuelles et collectives et contribue encore plus à discriminer
certaines catégories de salariés et à criminaliser les mouvements
sociaux.

Ensemble pour combattre ces lois sécuritaires et faire entendre nos
exigences de démocratie, d’égalité, de respect et de droit à l’emploi,
nous appelons les salariés, les chômeurs et les citoyens à participer

le jeudi 14 dé
cembre à 10H30 sur le parvis de la gare RER de Roissy 1
(coté taxis)

Source : http://www.mrap.fr/communiques/derive

venez nombreux on compte sur la présence le plus de gens




jeudi soirprojection à 20h au laboratoire 8 place st jean

1984 en film résurgence des thèories fascistes ( de merde)
peace and rage
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Agenda

    dimanche 30 juin

15h à 16 h

accueil de familles de prionnier-e-s

discussion , infos et peites recettes

pour les proches de détenu(E)s...

- aides juridique

-participation à l'émission de radio Mega

du 22 juillet