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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 07:27
note: l'appel à la manif de jeudi
ASSEZ DE VIOLENCES POLICIERES !

Nous avons tous été choqués par les images vidéo montrant la brutalité de la police
sur les 2 jeunes étudiants de Mont Saint Aignan le mardi 3 avril :
· coups de pieds et coups de poings dans le visage -
utilisation de chiens -
strangulation - gaz lacrymogènes - menottes dans le dos -
· 3 équipes de la Police Nationale et une de la Police Municipale présentes

Images incontestables, qui parlent d'elles-mêmes et ceci quel
qu'ait été le contexte qui a précédé.
Comportement inacceptable, illégal, contraire au respect de la
déontologie à laquelle est tenue la Police Nationale.


Des violences physiques et verbales à caractère raciste,
inacceptables !!!

Même, à considérer que ce sont les jeunes qui ont commencé à insulter
 les policiers
(ce qui reste à prouver), rien ne justifie de la part de la police
des propos racistes et une telle violence.

Une intervention citoyenne

Sans le courage de Romain, filmant les faits depuis sa fenêtre et
qui a retransmis la vidéo à FR3, sans cet acte citoyen ,
 sans doute n'aurions-nous jamais rien su decette extrême violence
 de la police, ce soir là.

Le commissariat Brisout de Barneville, pris en flagrant délit
de récidive !


Nous n'avons pas la mémoire courte et cette violence raciste
d'aujourd'hui n'est pas sans nous rappeler des faits encore plus
graves,commis par des policiers à l'intérieur même du commissariat
 en mai 1985 à l'encontre de mineurs (15 et 17 ans)
et de jeunes majeurs des Hauts de Rouen ( violences et humiliations)
Nous n'oublions pas, non plus, les arrestations quotidiennes, musclées tant au
Château Blanc que sur les Hauts de Rouen.

Une politique sarkozyste criminelle

La politique du chiffre et la culture du résultat imposées par Nicolas Sarkozy,
ex-ministre de l'Intérieur, porte la responsabilité dans la dégradation des
relations entre les citoyens et la police.

Rappelons ce qu'écrit Gil-Robles, commissaire aux droits de l'Homme
au conseil de l'Europe dans son rapport de novembre 2006, sur
 le respect effectif des droits de l'Homme en France :
 « Le nombre de plaintes (contre la police) déposées devant la
CNDS a ainsi augmenté de 34% entre 2003 et 2004 et de 25% en 2005
.près de 50% des brutalités ont eu lieu la nuit,
lors d'une interpellation sur la voie publique ou
lors de la garde à vue.
 On constate que les plaignants sont très majoritairement des français d'origine étrangère
et des ressortissants étrangers.» (...)
 « Or, il semble qu'à l'heure actuelle ce soit plutôt un sentiment
d'impunité qui domine chez les policiers.
Ainsi peu de cas de violences policières aboutissent à une
condamnation proportionnelle aux faits incriminés . »

Nous demandons des sanctions exemplaires contre
les policiers coupables de ces exactions.

Contre la HAINE, la XENOPHOBIE et le RACISME

pour le RESPECT des INDIVIDUS, en toute circonstance


T
emoignage d'une citoyenne de 40 ans -
presente tout au long de la manifestation rouennaise contre les "violences policieres" -
.

Peut-etre environ 250 à 300 etudiantes et étudiants, elus, syndicalistes et nombreux militants se sont reunis sur la place du Palais de Justice de Rouen pour denoncer les "violences" commise sur deux étudiants la nuit du mardi 3 avril 2007 à Mont Saint Aignan.

La manifestation demarre et prend la rue du Gros horloge, la place du vieux marche puis se dirige vers le boulevard des belges.

Quelques drapeaux en debut de cortege, les gens sont tranquilles... La remontee se fait sans heurts vers la place cauchoise, puis s'engage dans la rue lecanuet.

Et au niveau de la rue de fontenelle des individus rejoignent les etudiants.

Ils sont  cagoulés ou masqués (des mêmes masques que ceux utilises par les jeunes stagiaires qui dénonçaient les conditions de travail non rémunérées (visage blanc sans expression) ! ! ? ?).

Ces individus a la corpulence caracteristique d'homme de plus de 25/30 ans debouchent de la rue de fontenelle devant moi et au niveau de travaux sur la voirie, des barrieres en fer sont lancees loin jusqu'au milieu de la rue lecanuet.... des plots en ciment déplacés... Puis tout le long de la rue lecanuet, les containers sont tombes les uns apres les autres, deux projectiles ressemblant a deux pierres ont ete lances a une distance tres impressionnante dans l'axe de la rue quelques dizaines de metres devant les premiers manifestants a hauteur du square Verdrel.

Puis plus loin quelques oeufs ont ete lances sur une vitrine de meubles de grand luxe... puis apres la traversee de la place de la mairie la manifestation s'engage dans la rue de la republique et une vitrine de compagnie d'assurance est tombee.

Et le feu a ete mis a un container aussitot eteint.

Avant cela la manifestation s'est éparpillee pour une bonne moitie en diverses directions et nombreux sont ceux qui n'avancent plus et stationnent sur les trottoirs de la rue de la republique et de la place de la mairie plus haut. Le reste de la manifestation arrive en bas de la rue de la république rapidement je n'ai pas eu le temps de voir ce qui s'est passe.

Arrivée apres, j'ai constate que les vitrines du siege local de l'UMP pres de la place de la halle aux toiles étaient toutes tombees et un container poubelle fumait. Les journalistes sont presents, nombreux ,depuis le debut de la manifestation (presse écrite et audiovisuelle).

Un cordon de CRS charge place de la halle aux toiles pendant qu'une dizaine de camions de police descendent la rue de la republique. Les policiers de la bac sont presents au nombre d'une quinzaine de personnes et 4 voitures...

Les pompiers arrivent pour éteindre une petite fumee sur le sol d'une pile de papiers d'un container vidé.

Mais revenue rue Jeanne d'Arc au lieu du debut de la manifestation (alors que j'entends qu'ils viennent de charger rue pietonne du gros-horloge) deux cordons de CRS chargent et tappent des jeunes personnes à terre. Et une autre assise sur un parapet. Puis un jeune est emmene au milieu des policiers, alors que ses camarades nous disent : "il n'a absolument rien fait !". Puis ajoute : "c'est notre ami, il a 16 ans". Le jeune en question est menotte, il est blanc aux cheveux blonds et porte des rastas coiffé au carré. Les gens de part et d'autre de la rue du gros horloge, alors qu'il descend au milieu de CRS l'applaudissent. Puis il est monte dans une camionnette vitree. J'ai pu voir son visage de profil. Ses camarades me precisent qu'il buvait juste une bierre. (Un arrêté municipal interdit de consommer de l'alcool sur la voie publique semble-t-il que rive droite !).

Les CRS re-chargent et nous nous retrouvons dans une petite rue au-dessus de l'ecole catherine graindor et deux jeunes sont "neutralises" par la bac (10 policiers en jean basket sans bandeau signalant qui ils sont) au bout de cette rue dans un tournant. Il s'agit d'un jeune blanc d'environ 17 ans et d'un jeune noir d'environ 16 ans. Le camion arrive et ils montent menotes dans le camion.

En remontant la rue Jeanne d'Arc, je remarque un journaliste cameraman qui filme la rue. Puis le passage de 15 camions de police qui redescendent toute la rue jeanne d'arc. Un dernier camion qui s'est attarde plus haut démarre en trombe pour rejoindre le cordon de CRS descendu beaucoup plus bas dans la rue, et une femme policiere cote passager fait de grands gestes par la fenêtre. Elle se fait huer par les derniers manifestants.

Je discute avec un elu et nous nous interrogeons sur l'identite des personnes masquees et cagoulees. Nous avons deux avis differents.

Je temoigne ici d'autant plus que le mouvement militant auquel je participe reclame la dissolution de la BAC sans pour autant nier le fait qu'une democratie doit avoir differents corps de fonctionnaires de police.

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5 avril 2007 4 05 /04 /avril /2007 08:43
Salut,

J'ai posté sur Google-Vidéos un reportage de 2004 sur les victimes de
violences policières :

http://video.google.fr/videoplay?docid=783801588159439186&hl=fr

Bon courage à tous,
Nino




Reseau RESISTONS ENSEMBLE
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5 avril 2007 4 05 /04 /avril /2007 08:12
le 5 avril 1971

Le Mouvement de libération de la femme (MLF) a vu le jour en 1969. Ce groupe d’activistes féministes s’appuie sur la vie privée pour mettre en exergue l’inégalité des conditions féminines et masculines. Il remet ainsi en question les rapports entre les sexes. Ses membres enchaînent les coups d’éclat en déposant sous l’Arc de triomphe des couronnes « À la femme du soldat inconnu » ou en écrivant qu’« Un homme sur deux est une femme ». (...)

Le manifeste des 343 salopes

En 1971, Simone de Beauvoir a rédigé un texte paru dans les colonnes du Nouvel Observateur, au travers duquel 343 femmes disaient haut et fort qu’elles avaient eu recours à l’avortement. C’était « le manifeste des 343 salopes », signé par de nombreuses personnalités, dont Catherine Deneuve, Marguerite Duras, Jeanne Moreau, Agnès Varda... Le texte disait ceci : « Un million de femmes se font avorter chaque année en France. Elles le font dans des conditions dangereuses, en raison de la clandestinité à laquelle elles sont condamnées, alors que cette opération, pratiquée sous contrôle médical, est des plus simples. On fait silence sur ces millions de femmes. Je déclare que je suis l’une d’elles. Je déclare avoir avorté. De même que nous réclamons le libre accès aux moyens anticonceptionnels, nous réclamons l’avortement libre ».

Les femmes prennent leur destinée en main, qu’on se le dise.

Peu de temps après, naissait le mouvement pour la libération de l’avortement et de la contraception : le MLAC.

- un web pour s’informer sur la contraception, l’avortement (...) : le Mouvement du Planning Familial

 

- illustrations tirées d’Antipatriarcat.org.


 


 

Valence

Centre de planification
1 place Mirabel Chambaud
26000 Valence
tel 04 75 56 03 09

fax 04 75 42 66 40
mfpf-drome@wanadoo.fr
Accueil
lundi 13h à 16h30.
Mardi 16h à 18h30.
Mercredi 13h30 à 17h30.
Vendredi 9h à 12h.
Deuxième samedi du mois 9h à 12h.

Permanence régionale téléphonique d'information IVG région Rhône-Alpes :
du lundi au vendredi de 12h à 18h et répondeur en dehors de ces horaires.
tel. : 04 78 89 50 61 ou
N° AZUR 0810 810 714

Dieulefit

Lieu d'information
14 rue Malautier
26220 Dieulefit
tel 04 75 46 39 33
fax 04 75 46 37 18
Accueil
Lundi au vendredi sur rendez-vous.

Permanence régionale téléphonique d'information IVG région Rhône-Alpes :
du lundi au vendredi de 12h à 18h et répondeur en dehors de ces horaires.

tel. : 04 78 89 50 61 ou
N° AZUR 0810 810 714

Nyons

Centre de planification
31 place de la libération
26110 Nyons
tel 04 75 26 43 26
fax 04 75 26 31 46
mfpfnyons@wanadoo.fr
Accueil
Lundi, mercredi, samedi de 10h à 12h15.
Jeudi de 10h à 13 h.

Permanence régionale téléphonique d'information IVG région Rhône-Alpes :
du lundi au vendredi de 12h à 18h et répondeur en dehors de ces horaires.
tel. : 04 78 89 50 61 ou

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5 avril 2007 4 05 /04 /avril /2007 07:30
La Loi Sarkozy sur la délinquance va museler le journalisme citoyen

Validation de la loi Sarkozy contre la délinquance par le conseil constitutionnel
La prohibition de la diffusion de vidéos violentes sur internet porte une grave atteinte à la liberté d’expression et d’information

Le conseil constitutionnel a validé la Loi Sarkozy sur la délinquance ce samedi 3 mars.

Cette loi comporte un article prohibant, à hauteur de cinq ans de prison et en dehors de tout lien avec le ou les auteurs de violences, la diffusion de vidéos démontrant ces violences -comme par exemple des violences policières- sur internet par tout citoyen qui ne serait pas journaliste professionnel. Cela fait de la France le pays occidental le plus attentatoire à la liberté d’expression et d’information, en particulier sur internet.

La Ligue dénonce l’absence quasi-totale d’information claire et exhaustive des français par les grands médias descendants sur cet article présenté au public comme devant permettre de lutter contre le “happy slapping”.

La Ligue constate que même le Forum des Droits sur Internet a manqué à sa mission d’information du public, en n’expliquant pas aux internautes la signification réelle du texte, et demande de ce fait la démission de sa Présidente, pour avoir ainsi parachevé la décrédibilisation de la seule autorité de (co)régulation du net qui pouvait être initialement conceptuellement acceptable.

Ce texte qui porte une atteinte extrêmement grave à la liberté d’expression et d’information ainsi qu’au journalisme citoyen sur internet, a été mis en place au moment où le gouvernement essaie d’imposer par décret une commission de déontologie du net et une labellisation des sites d’information, qui viennent à l’évidence compléter ce qui ne peut apparaître que comme un dispositif coordonné de contrôle de la diffusion de l’information sur internet

Pour la Ligue Odebi, cette loi anti-démocratique n’est fondamentalement pas respectable. Elle démontre par ailleurs soit l’ignorance de ses auteurs, soit leur volonté d’instaurer bientôt un régime sécuritaire sans précédent en occident : Les vidéos seront de toutes façons diffusées à l’étranger, et seul le filtrage aux frontières pourrait empêcher leur diffusion en France. D’autre part, l’identification des uploaders nécessiterait l’instauration d’une surveillance totalitaire du net. Donc de deux choses l’une : soit cette loi ne sera pas respectée, soit il faudra l’imposer par des méthodes sécuritaires que les démocraties ne peuvent utiliser.

La Ligue appelle donc tous les internautes pour qui compte la liberté d’expression et d’information à en tirer toutes les conséquences dès le premier tour de l’élection présidentielle.

Les internautes, en particulier tous ceux qui se sont battus contre la LEN, ou le DADvSI, doivent savoir qu’avec ou sans les anciens mass-médias descendants, ils peuvent empêcher les ennemis des droits et libertés numériques de passer le premier tour.

Communiqué Ligue ODEBI 05-03-2007 [1]

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28 mars 2007 3 28 /03 /mars /2007 12:57
note:
je passe ce message sur la question des prisonniers Basque et j'en profites de passer une réclame, le groupe de Valence
cnt-ait_ valence@no-log.org le syndicat de valence met sa boite à lettre à disposition pour les familles pour pouvoir préparer l'émission de radio ainsi que des actions ponctuelles( on a reçu le journal l'envolée du mois de Mars,  penser à votre commande, nous rappelons que les prisonniers ont droit le journal gratuit et nous pouvons envoyer des brochures gratuites à la maison d'arrêt pour les prisonnières et les prisonniers qui le désirent.

Cinq Démos seront devant le tribunal de Bayonne

Le 29 décembre 2005, cinq Démos mettaient en scène un accident de
voiture devant la Sous-préfecture de Bayonne. Par cette action, ils
souhaitaient dénoncer les conséquences dramatiques que l'éloignement
des prisonniers politiques basques entraîne pour leurs familles : 29
accidents de la route pour la seule année 2005 et plus de 16 morts ces
15 dernières années.

Les cinq militants seront jugés vendredi prochain à 9 heures du matin.
En juillet 2006, le procureur de Bayonne leur proposait une
"composition pénale" qu’ils ont refusée. "Il espérait ainsi éviter le
jugement public de militants qui réclamaient pacifiquement
l'application de la loi. Nous assumons notre action et nous voulons
affirmer publiquement que la France doit rapprocher les prisonniers
politiques basques" soulignent-ils à la veille du procès. Ils risquent
un retrait de permis, une amende et même de la prison.

"Si la justice nous condamne, quel sera le message qu'elle adressera à
la société ? Lorsque nous demandons une consultation populaire
démocratique, on nous la refuse. Lorsque nous demandons sans violence
l’application de la loi, on nous condamne. Lorsque nous menons des
actions symboliques pour faire entendre nos revendications, on nous
condamne. Est-il dérisoire d’espérer ou de souhaiter un peu de justice
et de paix sociale pour ce pays ?" s’interrogent les cinq accusés. Les
Démos estiment qu’il est temps que la France fasse un pas vers la
résolution du conflit dont souffre le Pays Basque. "Cela fait un an
qu’ETA a annoncé une trêve. En réponse, l'Etat français a mené une
politique uniquement répressive faite d’arrestations, d’expulsions"
remarquent-ils.

Jean-Baptiste Bidart père de Filipe Bidart récemment libéré, viendra
témoigner à la barre sur les conséquences pour les familles de
l’éloignement carcéral. Gabi Mouesca, président de l’Observatoire
International des Prisons, fera une lecture politique et technique sur
la question.

Les Démos souhaitent qu’un grand nombre de personnes viennent porter
leur soutien vendredi au Tribunal de Bayonne.


Source : Le Journal du Pays Basque (2007-03-28)
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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 21:36
G8 2007, Heiligendamm, Allemagne

Le G8 2007 se tiendra dans la petite station balnéaire de Heiligendamm (environ 300 résidents annuels), située sur la Mer Baltique à une trentaine de kilomètres de Rostock. Les dates de ce G8  sont   connues. Il semblerait que le sommet se tienne toutefois plus tôt dans l’année que les autres fois (est-ce à dire mai juin comme à Evian ?).
Quelques premières rencontres de préparation du contre-sommet ont eu lieu (la majorité des participantes-ts venaient des réseaux Dissent ! et Peoples’ Global Action) : Hambourg (automne 2005), Berlin et Leipzig (début 2006). La prochaine réunion a lieu à Berlin lors de la 29ème BuKo Conference (Federal Coordination for Internationalism : www.buko.info), entre le 25 et le 28 mai 2006.
Les évènements prévus sont ceux habituels : campements alternatifs, contre-sommet, manifestation unitaire, évènements culturels... Les organisatrices-teurs visent une présence de 100 000 personnes



v
oila l'adresse du blog du scalp lyon ou tu trouvera les infos que tu
cherches ainsi que les liens des sites allemands et une vidéo sur les
préparatifs repessifs pour le G8 de juin (en allemand mais les
dessins/croquis et bouts de films sont tres explicites)
http://scalp-69.blogspot.com/
certainEs devraient s'y rendre

Le capitalisme c'est la guerre
La guerre est un Ètat permanent de la sociÈtÈ, presque tous les
domaines de la vie sociale sont soumis ý la logique de la militarisation. Les lobbys militaro-industriels se servent du prÈtexte
du terrorisme pour intensifier la guerre mondiale contre les pauvres, les exploitÈ-e-s et toute forme de rÈsistance ý líordre capitaliste.
Dés à présent préparons l'anti G8
choisissons des rendez vous et pour se coordoner pour nous organiser, anti autoritaire et ceux qui font la phrase: la liberté d'autrui est la condition de ma liberté
 
boite mail provisoire

lelaboratoire@no-log.org
salutations pour tous

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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 08:15

les photos des interpellations de la manif de dimanche anti le pen après-midi et du brouhaha policier.(paru dans indymediatoulouse)

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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 05:41
A 18h15 sur 92.2 radio labo: sexe,  orgasme, masturbation, ma sexualité m'appartient, tel à l'émission 0475441615
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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 07:17

Sous le Haut Marrainage de Solitude, héroïne de la révolte des esclaves guadeloupéens contre le rétablissement de l’esclavage par Napoléon, de Jamila Bouhired, révolutionnaire algérienne et de nos mères immigrées.

Le discours dominant et hypocrite, néocolonial et paternaliste sur l’émancipation des femmes indigènes est une violence que nous n’acceptons plus ! Le collectif des féministes indigènessamedi 31 mars à 15h30 à la librairie Terre des Livres 86, rue de Marseille Lyon 7e. organise une réunion publique le

Personnalités politiques, intellectuel-le-s, féministes, représentants institutionnels... en France, se penchent avec humanisme et compassion sur le sort des femmes issues de l’immigration post-coloniale que NOUS sommes.

Ils nous encouragent à nous émanciper, à nous défaire de notre état de nature, ou, pour les plus évoluées d’entre nous, de notre état de sous-culture. Ils nous protégent contre nos maris, nos pères et nos frères supposés culturellement violents, violeurs et voileurs. Ils sont les boucliers sans lesquels nous sommes vouées à demeurer soumises, mariées de force à des brutes, excisées..., et peut-être même lapidées. De leur vigilance zélée dépend notre libération. Ils parlent en notre nom. Pour notre bien...

Messieurs-Dames, le Collectif des Féministes Indigènes a le plaisir de vous annoncer la fin de la comédie. Il vous prie de ravaler vos larmes et de remballer vos bons sentiments.

Ce discours néocolonial et paternaliste est une VIOLENCE que nous n’acceptons plus.

Nous refusons la dépossession et l’instrumentalisation de nos luttes.

Nous refusons catégoriquement que des personnes non concernées par des discriminations racistes et sexistes parlent en notre nom. Comme nous refusons le discours stigmatisant et essentialisant des femmes issues de l’immigration, qui prêtent leurs voix au discours dominant, structurellement raciste et opportunément féministe. Parler à notre place, c’est nous spolier de nos vies, nous déposséder de nos parcours et de notre vision du monde. C’est aussi saboter nos luttes quotidiennes. Nous ne sommes pas dupes de cette instrumentalisation qui fait de nous des victimes idéales.

Les discours dominants à la fois racistes et sexistes confisquent notre parole, réduisent notre complexité, nient nos résistances. Ces procédés s’enracinent dans les systèmes esclavagistes et coloniaux qui, déjà, contraignaient les femmes à une double expropriation de leur corps (à la fois, force de travail et objet sexuel). Nos mères, loin des stéréotypes du féminisme blanc, ont toujours su résister. Nous résistons.

Notre démarche est féministe, spécifiquement indigène…

Nous, en tant que femmes vivant en France, héritons des acquis des luttes des féministes françaises. Mais en tant que femmes racialisées, nous remettons en question les diktats de l’universalisme blanc et masculin et du féminisme blanc qui dénient toutes autres visions du monde ou vécus. Le féminisme occidental n’a pas le monopole de la résistance à la domination masculine.

Nous refusons les présupposés idéologiques selon lesquels le féminisme serait incompatible avec la foi religieuse, notamment en portant et défendant la parole féministe des femmes croyantes. Nous assumons et revendiquons nos identités plurielles, aux contours variables faites aussi de contradictions et d’imperfections.

Nous refusons l’injonction à la déloyauté envers les nôtres avec tous les sacrifices que cela suppose : rupture familiale, guerre et concurrence des sexes, mise à distance de nos cultures chaque jour mises en accusation.

Nous interpellons nos communautés et l’ensemble de la société. Nous dénonçons et nous nous battons contre les systèmes d’oppression. Nous ne voulons pas "conscientiser" les femmes issues de l’immigration, dont nous sommes, ni les juger sur des critères "d’émancipation" subjectifs. Chaque femme est en droit de choisir son mode de vie en continuité, en composition ou en rupture avec sa culture, sa tradition ou sa religion.

Nous revendiquons l’autonomie de nos luttes et de nos trajectoires.

…et anti-impérialiste

Nous exigeons désormais des mouvements politiques occidentaux qui pensent les rapports Nord/Sud qu’ils cessent d’ignorer les conséquences de l’impérialisme et du libéralisme dans le maintien et le renforcement des systèmes patriarcaux. Nous considérerons désormais comme anti-féministe toute solidarité avec les femmes du sud qui n’intègre pas le rapport étroit entre patriarcat et impérialisme.

Nous exigeons une égalité réelle

Dans notre société, racisme et sexisme sont intimement imbriqués. Nous subissons des oppressions de classe, de genre et de néo-indigénat qui se renforcent mutuellement . Notre parole est seule légitime pour faire état de la réalité de ces oppressions croisées. Cette parole est radicalement anti-raciste et anti-sexiste. Nous n’établissons pas de priorité entre ces luttes intrinsèquement liées. Nous dénonçons catégoriquement toutes les violences sexistes et racistes que nous subissons quelles qu’elles soient et d’où qu’elles viennent. Nous ne tairons pas notre combat féministe sous prétexte que la lutte anti-raciste est prioritaire. De la même façon nous ne tairons pas notre combat anti-raciste pour servir de relais, au nom d’un pseudo-féminisme à la diabolisation des noir-e-s, des arabes, des musulman-e-s et d’autres populations stigmatisées racialement.

Nous refusons d’être l’enjeu de la concurrence et de la bataille que se livrent le patriarcat des dominés et celui des dominants.

Par conséquent, nous nous inscrivons dans ce féminisme paradoxal afin de ne plus jamais être le cheval de Troie de la suprématie blanche ou les traîtresses à l’ordre communautaire.

C’est à ce prix que l’on pourra se battre contre les représentations coloniales, indigénisantes et folklorisantes des femmes noires, arabes et musulmanes, véhiculées dans les discours dominants, les politiques publiques et les espaces médiatiques. C’est ainsi que l’on pourra casser les stéréotypes de la beurette, de la maman-nourricière et infantilisée, de la musulmane manipulée ou de l’africaine exotique.

Dans une société "francepaysdesdroitsdel’homme", structurellement inégalitaire et patriarcale, NOUS, descendantes de colonisé-e-s et d’immigré-e-s lançons un appel aux femmes et aux féministes qui s’estiment victimes de violences sexistes et racistes à nous rejoindre en vue de contribuer à l’émergence et à la construction d’une parole FEMINISTE POLITIQUE, égalitaire et autonome qui interpelle l’ensemble de la société française dans sa gestion des questions concernant les femmes venues ou vivant dans les pays du sud.

LIBRAIRIE TERRE DES LIVRES - 86 Rue de Marseille 69007 LYON
TEL 04-78-72-84-22
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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 06:50
Les Tanneries ne se laisseront pas expulser !

Après 10 ans d’existence, l’espace autogéré est menacé par le méga pôle médical privé décidé en secret par la Mairie de Dijon.
Sans consultation publique et dans la discrètion qui caractérise la
période électorale sur les dossiers chauds, la mairie PS de Dijon prend
des décisions qui pourraient mener à la fin de l’Espace Autogéré des
Tanneries, lieu autonome d’activités culturelles, sociales et politiques
ouvert en 1997. Mais nous n’entendons pas les laisser faire !



Suite à cinq ans de luttes contre l’expulsion et quelques années de status quo, nous annonçons donc aujourd’hui la reprise officielle des actions et manifestations en soutien aux Tanneries.

Nous savions dès le départ que malgré la convention d’occupation
gratuite obtenue en 2002, il nous faudrait garder une vigilance
permanente. Après diverses rumeurs un peu plus insistantes que
d’habitude sur des projets nous menaçant, nous avons contacté la Mairie
début mars pour connaître la vérité. Malgré des demandes répétées par
téléphone et par courrier, nous n’avons reçu aucune réponse. Il y a deux
jours, nous avons pourtant su de source sûre, mais encore officieuse,
que les services concernés de la municipalité avaient fait une
proposition par écrit à la Générale de Santé. Ceci en vue d’octroyer à
celle-ci l’ensemble de terrains dont nous occuppons une parcelle afin
qu’elle y construise son méga-pôle de clinique privée de dix hectares
pour 2009.

Alors que les services publics de santé sont mis en péril par les
stratégies néo-libérales de privatisation en vigueur en Europe, la
mairie de Dijon favorise-t-elle à son tour l’instauration d’une médecine
à deux vitesses ? Veut-elle contribuer aux stratégies de monopole et de
conquête de la plus grosse multinationale européenne de santé privée
(1,741 milliards d’euros de chiffre d’affaire en 2006, contrôlé par des
fonds de pension et à 10% par Vivendi) en lui offrant un terrain public
proche du centre-ville et en quasi vis à vis de l’hôpital public ? La
Générale de Santé préfère ainsi profiter de l’aubaine municipale pour
fermer ses cliniques de proximité plutôt que de les remettre aux normes.

Malgré sa propagande pour la dite « démocratie participative », la
Mairie n’a consulté ni nous ni aucune autre personne du quartier avant
de conclure des tractations qui non seulement menacent notre espace mais
décident aussi de l’avenir d’un morceau de la ville.

Pourquoi soutenir les Tanneries haut et fort... ?

La politique de la ville met déjà en danger le cinéma indépendant
Eldorado et l’espace d’activité squatté « le Toboggan ». Si elle
planifie avec ce projet la disparition des Tanneries, elle s’engage
ainsi avec le Parti Socialiste, aux yeux de tous, dans le sens d’une
France sécuritaire, aseptisée et privée de ses lieux de résistance,
d’expérimentation et de culture populaire.

En effet, les Tanneries, c’est une salle de spectacle, un collectif
d’habitation, un espace d’informatique populaire, de développement des
logiciels libres et de maintenance de serveurs indépendants, une zone de
gratuité, un espace mécanique et vélo, des locaux de répétition et de
sérigraphie, une salle de réunion, un potager, un centre de diffusion et
de création de presse alternative, un centre d’aide juridique et
pratique aux occupants sans droits ni titre, une bibliothèque, des
chantiers d’auto-construction écologique, des dizaines
d’associations/collectifs/réseaux locaux et internationaux qui viennent
y organiser des soirées, actions, ateliers et échanges de savoirs, des
réunions et des projets....

Là où les lieux culturels publics tournent avec d’énormes subventions et
les privés à base de commerce et de sponsors, il y a aux Tanneries des
centaines de personnes qui chaque semaine viennent faire vivre une
culture indépendante et participer à des activités accesibles
gratuitement ou sur la base de participations aux frais. Pour garantir
sa liberté, le lieu a toujours fonctionné sans subventions, ni
salarié-e-s.

Dans un pays où les structures autogérées sont quasi systématiquement
réprimées et donc précaires, les Tanneries est un des trop rares
exemples de projet qui ait pu s’inscrire dans le long terme. Il est, à
ce titre devenu un espace ressource et un maillon important d’une scène
culturelle et militante autonome en Europe.

Les Tanneries portent la mise en pratique d’une vision sociale et les
outil pour se confronter à ses idées. Nous cherchons à éclater les
barrières entre la « vie personnelle » et le « monde politique », à nous
organiser sur des bases formelles horizontales plutôt qu’autoritaires et
pyramidales. Nous voulons construire nous-même et changer nos vies, ici
et maintenant, plutôt que d’attendre le grand soir. Nous remettons en
cause les logiques marchandes et l’accumulation de bien pour prôner la
propriété d’usage et les échanges solidaires. Nous croyons toujours
qu’il est possible d’oeuvrer en direction d’une société qui ne soit pas
fondée comme elle l’est actuellement sur les rapports de profits et de
domination, sur le racisme, le sexisme et l’homophobie.

Les Tanneries ne se vivent pas comme une gentille alternative parallèle
qui se construirait en ne bousculant pas trop les pouvoirs en place : un
zoo folklorique censé faire la preuve de la bienveillance démocratique
de nos dirigeants. Si nous sommes là, c’est pour faire évoluer la
société et lutter !

Les Tanneries ne se fantasment pas comme « en dehors » de cette société
mais comme un processus qui se construit à tâtons sans prêt-à-porter
idéologique... Mais à contrario de la norme cynique du monde
politico-médiatique, nous ne cesserons pas de nous battre pour prouver
qu’il est possible de remettre en cause la logique capitaliste. Nous
désirerons toujours plus que les beaux discours électoraux de changement
qui n’essaiment que du vent. Avec le temps, les Tanneries ont, à ce
titre, apporté la preuve précieuse qu’il était non-seulement réaliste
mais pertinent de s’auto-organiser sans les institutions, qu’il ne
s’agissait pas d’une utopie délirante de jeunes idéalistes destinés plus
tard à retourner leur veste.

Les Tanneries, comme tous ces lieux construits envers les normes les
environnant, constituent un espace unique, fruit des rêves, des
complicités, des rencontres, de la combativité de tant de gens. Son
histoire est celle de plusieurs générations, ses murs en reflètent les
joies et les colères, les rages et les passions, les aventures et les
émotions...

Notre projet ne peut être déplacé ni dépecé. Il doit demeurer dans le
quartier...


Quel que soit le projet d’aménagement du quartier, nous lutterons pour
qu’y demeure ce que nous avons construit ici pendant dix ans : nos
bâtiments et notre projet dans sa globalité. Ce n’est pas sorcier, vu la
taille de l’espace disponible. Il est évident qu’avec une volonté
politique en ce sens, des solutions techniques adéquates seront
trouvées.

C’est grâce au soutien populaire et à une succession de pressions et
d’actions de rue diversifiées pendant cinq ans, que les Tanneries ont
acquis leur maintien dans les lieux. Quatre ans plus tard, nous sommes
tout prêt à recommencer à défendre cet espace et à reconstruire un
mouvement de résistance fortifié par tous les contacts, expériences et
complicités acquises avec le temps. Les Tanneries, bien que solidement
implantées localement, sont aussi portées par une large communauté, dont les affinités n’ont que faire des frontières, qui peut se mobiliser tant
par des actions de soutien à travers le monde que par une convergence
pour défendre physiquement le lieu contre l’expulsion. Espérons que
résonneront à temps dans la tête des dirigeants dijonnais, les longues
journées et nuits de manifestations radicales qui ont immobilisé il y a
quelques semaines la capitale danoise et les multiples offensives à
travers l’europe en faveur de nos ami-e-s d’Ungdomshuset. Au même titre
qu’eux, notre lutte est une lutte globale pour que demeurent et se
multiplient des espaces autogérés et des foyers de subversion en Europe.

Nous gagnerons avec toutes les petites et grandes initiatives de
protestation de chacun-e d’entre vous. Nous encourageons tout type
d’actions de solidarité. A minima, vous pouvez dès maintenant écrire à
la Mairie de dijon pour lui exprimer votre volonté que les Tanneries
perdurent là où elles sont. Si vous voulez être prévenus d’actions et de
manifs de soutiens concernant les tanneries, envoyez votre mail ou
numéro de portable à tanneries@squat.net

Dijon, le 24 mars 2007

ON RESTERA... PARCE QU’ON A LA RAGE !

Espace autogéré des Tanneries 17 bvd. de Chicago – 21 000 Dijon - 03 80
66 64 81 - www.squat.net/tanneries

vs

Mairie de Dijon ― à l’attention de M. le Maire François Rebsamen ― 21000
Dijon Standard - 03 80 74 51 51 / francois-rebsamen@ville-dijon.fr

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