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  • : Le blog du laboratoire anarchiste est un blog actif a propos de l'actualité sociale
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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
18 décembre 2006 1 18 /12 /décembre /2006 11:32

En un an et demi, le nombre de chômeurs recensés à diminué d’à peine 334 OOO personnes.

334 000 sur 2 129 000, pour les seuls inscrits à l’ANPE et travaillant moins de 78 heures par mois.

Pour obtenir ce résultat, finalement peu significatif, ce gouvernement a radié à tour de bras et continue allègrement.

Depuis quelques mois, on désinscrit et on refuse l’accès aux services de l’emploi à tous ceux qui ont travaillé plus de 78 heures par mois : c’est à dire non seulement une bonne part des travailleurs à temps partiel mais aussi tous ceux qui sont en CDD ou en intérim (31 pour cent des offres de l’ANPE) et qui souhaiteraient continuer à avoir un soutien de l’ANPE pour un trouver un emploi plus stable ou plus conforme à leur formation et à leurs souhaits.

Jean Louis Borloo le dit lui même « La stabilisation du chômage s’appuie sur la bonne tenue sectorielle des services à la personne et de la construction, sur la montée en charge prévue des contrats du plan de cohésion sociale et sur le maintien de la mobilisation du service public de l’emploi. »

La bonne tenue des services à la personne et de la construction ?

Effectivement, avec des conditions de travail exécrables, des aides publiques de plus en plus nombreuses pour les employeurs et la contrainte sur les chômeurs pour les forcer à accepter des sous emplois dans ces secteurs en tension, du côté patronat, on pourrait difficilement se porter mieux.

La montée en charge des contrats du plan de cohésion sociale ?

Effectivement le tiers des embauches se sont faites en contrat aidé ces derniers mois, des contrats à temps partiels, d’une durée moyenne de neuf mois et qui ne seront pas reconduits quand les subventions aux employeurs (jusqu’à 90 pour cent du salaire) s’arrêteront. Des contrats en grande partie utilisées par le secteur public, des collectivités territoriales aux écoles, pour satisfaire des besoins existants en main d’œuvre à très bon marché.

La mobilisation du service public de l’emploi ?

Hormis dans les secteurs en tension, les formations ne sont plus financées, les aides à la mobilité sont réduites, l’indemnisation réduite un peu plus à chaque convention Unedic. La « mobilisation » se résume à des pressions sans cesse accrues sur les précaires, qui se traduit d’une part par la montée des radiations d’autre part par des contraintes pour accepter n’importe quel emploi, ou pire du travail gratuit (EMT et autres stages non rémunérés en entreprise).

Cette année les précaires ont payé très cher la préparation de la campagne électorale des ministres qui se sont offerts des milliers de pages de publicité avec cette prétendue baisse du chômage, et ce n’est pas la misérable reconduction d’une prime de Noëll non revalorisée pour quelques-uns d’entre nous qui va compenser tous les droits perdus.

Le 4 décembre, AC ! sera reçu par le cabinet Borloo et lui fera remonter un peu de la rage des précaires qui par dizaines nous ont transmis en quelques jours leurs coups de colère à lui destinés.

Ni chômage de masse, ni plein emploi précaire, nous voulons vivr
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18 décembre 2006 1 18 /12 /décembre /2006 10:49
Citoyen: membre d'unétat, considérédu point de vue de ses devoirs, et de ses droits civils. relatif à la citoyeneté et au condition de son exercise;
civique:propre au bon citoyen, sens civique, dévouement à la collectivité
définition tiré du dictionaire larousse
samedi sur le marché de alence à quelques milliers d'exemplaires ont été distribué le journal de la région rhones Alpes
a toutes les pages , la promotion du mot citoyen et , initiative citoyenne, initiatives participatives des citoyens , prenons le dictionaire pour décortiquer ce langage,
de nombreux compagnons et compagnes ont été interpellé assez vivement par dex citoyens

pour faire la promotion des élections, pour tout les lecteurs je préfère chercher les définition du dictionaire pour chercher ( à quelle mission ils répondent pour agresser les personnes ,
interrogeons nous d'où ils parlent)  cette interrogation fait suite à tout le débat sur le débat autour de la loie de la prévention de la délinquance;
la semaine dernière nous avons fait toutes l'émission de radio
, écoutez ce soir en streaming à 18h15 et à 19h
rediffusion le mercredi de 12h15
 l'émission du lundi est faites en direct il est possible de téléphoner au 04 75 44 16 15 pour donner des infos et votre point de vue sur radio mega
http:::radio- mega.com
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14 décembre 2006 4 14 /12 /décembre /2006 22:22

  lien sur la revue quasimodo, nous y sommes libre d'être une pensée indépendante, libre de pensé , de construire dans lalutte contre cette société pourri
            
        
          .
        
Charles Benqué
Raphaël De Gubernatis
Frédéric Baillette
Serge Hefez
Michel Foucault
 
          
          
          
        
            []
         
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13 décembre 2006 3 13 /12 /décembre /2006 15:32
Emeutes à Montfermeil: "il y avait préméditation", selon Sarkozy
Photo
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GAGNY (AFP) - Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a estimé mardi soir à Gagny que les événements survenus la nuit précédente à Montfermeil, où 7 policiers ont été blessés au cours d'affrontements avec des jeunes, relevaient de la "préméditation".

Des échauffourées avaient opposé à Montfermeil les forces de l'ordre à une centaine de jeunes cagoulés, dont certains ont caillassé le domicile du maire, auteur en avril d'un arrêté anti-bandes. Les violences ont repris dans la nuit de mardi à mercredi, avec quatre policiers légèrement blessés, une dizaine de voitures brûlées et cinq personnes interpellées, dont le jeune rescapé du transformateur de Clichy-sous-Bois, à Montfermeil et Clichy-sous-Bois (Seine-saint-Denis). "Plus de 100 voyous vous ont pris à partie, cagoulés et armés", a lancé le ministre aux policiers, rassemblés au commissariat de Gagny. "Face à une telle détermination, on ne peut nier l'évidence: il y avait préméditation", a-t-il assuré. Et de soutenir que "quand on prend le soin de se cacher le visage et de s'armer, nous ne sommes pas face à une révolte spontanée, (mais) à des voyous, qui n'ont qu'un seul but: faire le plus de dégâts et le plus de blessés possible". Si, selon les élus de gauche de Montfermeil, c'est l'interpellation "très musclée" d'une mère de famille, lors d'une perquisition policière à la cité des Bosquets, qui serait à l'origine de ces affrontements, M. Sarkozy y a vu une autre cause: "en luttant contre la délinquance, on a dérangé des voyous". Il a également indiqué que, selon lui, caillasser l'hôtel de ville et le domicile du maire, Xavier Lemoine, relevait d'une vengeance de la part de certains des émeutiers. Le maire "a participé à la mise en fuite des délinquants" lors de l'agression récente d'un chauffeur de bus. "Cette attitude courageuse a fortement déplu à certains voyous de la cité des Bosquets qui ont profité des événements", a-t-il relevé. "Ce serait facile d'avoir la paix, d'obtenir le calme dans les cités: il suffit de laisser les voyous vivre de leurs trafics", a ajouté le ministre, évoquant l'"attitude de passivité adoptée par le passé" et qu'il a qualifiée de "lâcheté". Il a promis le contraire: "Je ne laisserai pas mettre la pagaille, nulle part sur le territoire de la République" et "vous devez continuer à lutter contre la délinquance, on va mettre le paquet", a-t-il lancé aux policiers, parce que "les Français demandent la sécurité, les voyous doivent être punis". Assurer la sécurité, mais pas n'importe comment, a poursuivi le ministre de l'Intérieur, exhortant policiers et gendarmes à user d'une "force légitime, proportionnée", à être "respectueux des gens que vous contrôlez et à bannir toute familiarité". Il a enfin annoncé "des initiatives dans les jours qui viennent pour que la question des mineurs soit posée devant la société française". "Si tant se laissent aller à la violence, c'est qu'ils ont le sentiment de l'impunité, et l'impunité, c'est de la complicité", a-t-il conclu.

 
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10 décembre 2006 7 10 /12 /décembre /2006 19:40

A faire circuler le plus possible
Alain passe en procès le mercredi 13 décembre à 14h au tribunal de Grenoble pour refus de prise d'ADN.


Alain est chopé pour avoir déboulonné une plaque de la place Thiers à Grenoble
Malheureusement devant son refus de donner son ADN, le proc de Grenoble demande une sanction.


Un acte de rébellion conduit désormais au prélèvement de l'empreinte génétique, y compris lorsque la culpabilité du gardé à vue n'est pas déclarée. Force est de constater que les commissariats de police oeuvrent à constituer jour après jour cette immense base de donnés génétique ( voir le tract « Le téléthon pourquoi faire? »,distribué hier à Valence). Quelques scientifiques commencent à être conscients de cette fabuleuse et à la fois effrayante base de données, et de toutes les dérives bio-déterministes ou racistes qu'elle pourrait favoriser.


Créé par un décret n°87-249 du 8 avril 1987 puis élargi en 2003 aux traces relevées sur les lieux d'infractions, le FAED traite les empreintes digitales ou palmaires relevées sur des lieux d'infraction et appartenant à des personnes non identifiées, mises en cause dans une procédure pénale.
En 2004, le fichier FAED contenait environ 1 850 000 fiches correspondant à 222 500 000 identités et alias, 155 000 traces.


Jeudi 7 décembre, à la mediathéque de Valence, le juge des enfants soulignait que de nombreux jeunes subissent ce fichages et surtout que celui-ci permet la traçabilité des jeunes ( comme une marchandise). Et, dans la salle de conférence, tous les citoyens acquiesçaient. Relevons encore la possible collaboration des Communautés de communes du sud Drôme dans le suivi des fichiers, financé par la région Rhône-Alpes.

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7 décembre 2006 4 07 /12 /décembre /2006 17:42
nous remercions une artiste plasticienne, jamais vaincu , pas dégouter ce mmilieu d'artiste prout prout


http://s93.photobucket.com/albums/l61/kitshette_2006/?action=view&current=1162050481.pbw
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5 décembre 2006 2 05 /12 /décembre /2006 14:53


Inscrit le: 02 Aoû 2006
Messages: 35
Localisation: aix en pce

 MessagePosté le: Jeu Nov 30, 2006 11:54 pm    Sujet du message: Avignon ( tracts) Répondre en citant Back to top

merci de pouvoir diffusé
Fiers et Libres !

Manifeste d’une génération enragée

Trop de problèmes dans notre société durent depuis tant d’années qu’ils ne suscitent

même plus l’indignation d’une grande partie des gens. Ils persistent et se banalisent

comme si le niveau d’exigence pour la société que nous voulons était en chute libre.

Ça n’est pas notre cas !

Beaucoup de choses nous révoltent. Pourtant nous

croyons que les choses peuvent aller mieux demain.

Et pour cela nous sommes déterminés à agir ici et

maintenant !

Et nous n’avons pas attendu aujourd’hui pour le faire.


Nous, on ne vote pas car utiliser son droit de vote

c’est prendre le risque de le voir dévoyé. On débat, on

s’engage, on prend des initiatives, on se mobilise.

Nous savons très bien que l’aliénation ne se combat pas avec des moyens aliénés. C’est pour cela que nous refusons de nous impliquer dans toute logique de réforme de l’enseignement. Nous le spectacle de la solidarité ça nous fait rire et nous sommes prêts à défoncer ces connards de bourgeois qui s’engagent dans des actions dites « solidaires » à l’échelle locale ou internationale dans des associations humanitaires ou de soutien scolaire dans les quartiers en difficulté, ou encore de promotion du commerce équitable : la solidarité ne peut exister au sein du capital.

Nous croyons à la Politique. Non comme technique de la gestion du désastre, mais comme constitution de la force du dépassement des possibles.

Il n’est pas acceptable que notre génération continue à croire aux « horizons citoyens ».

Les responsables politiques ne sont pas les seuls en cause. La société civile et les institutions

sont aussi à détruire. Que répondre à ceux qui réalisent ce tour de

force permanent qui consiste à croire en la réforme, alors qu’ils cogèrent

le système tout en le dénonçant, sinon que toute contestation partielle rejoint la fonction répressive du vieux monde. Dans le milieu étudiant par exemple c’est le cas de

l’Unef, qui est incapable depuis plus de 100 ans de faire autre chose que de dénoncer des juifs en période d’occupation.

Et puis, que penser de cette crétine de Virginie, qui, depuis qu’elle a vu la dernière chiasse de Godard, déclame à qui veut l’entendre :

« En plus ils veulent nous faire croire qu’il n’y a rien à faire de plus ou de différent de ce

qu’ils font eux-mêmes. Nous sommes jeunes et nous en avons marre de tous ceux qui

passent leur temps à nous vendre du malaise au kilo, de tous ceux qui renforcent ainsi

les impuissances au lieu de les combattre. »

Ces constats accablants ne nous conduisent pas à la branlette citoyenniste. Bien au contraire !

Je suis l’homme providentiel, un peine-à-jouir qui se branle dans l’éternel sacrifice du présent cyclique, le rédempteur du spectacle et de la valeur d’usage.


Or, que disent ces niais de militants ? :

« Nous combattons le repli sur soi, l’ignorance, la peur

de l’autre qui s’installe, l’utilisation des

malaises par les extrêmes. Nous nous engageons,

nous nous mobilisons, nous voulons prendre notre

place en toute liberté. »

:Cette liberté qu’ils veulent défendre de toute cette excitation grand-guignolesque, c’est d’abord de pouvoir rester fidèle à leur asservissement vis à vis de l’édifice capitaliste.

En voici la preuve :

« Cette liberté c’est aussi refuser d’être catalogués, d’être stigmatisés. A écouter certains

se lamenter, nous ne serions qu’une génération de consommateurs passifs ! On est

capables de regarder TF1 sans courir ensuite acheter notre dose de la nouvelle marque

de boisson gazeuse qui passait à la pub. On ne se complait pas dans la dépendance et on

refuse de se soumettre à ces carcans qui ne nous correspondent pas. Qu’on ne vienne

pas nous faire le coup des discours-compassion, des discours plaintifs : nous n’avons pas

vocation à être une « génération sacrifiée ». »

Voici la définitive et exemplaire affirmation de leur complaisance adipeuse à l’aliénation.

-en voici un autre, qui n’est pas autrement plus vilain dans les moulures de sa pensée-virtuose-Vivre libre c’est aussi écarter durablement les extrêmes qui sont un frein à la reconquête

de l’Alsace et la Lorraine. L’Histoire nous a appris qu’il n’y a de liberté de penser qu’hors du capital.

Nous avons aussi récemment éprouvé que l’histoire, si elle ne se répète jamais, elle

a la fâcheuse tendance à être enseignée par des crétins, devenus professeurs pour avoir échoué à l’examen d’entrée à la police municipale. Des « gardes-champêtres de la crypte », comme disait Debord.

Vivre libre c’est pouvoir faire des choix, c’est les assumer, les défendre, en particulier

quand ils mettent en question notre avenir : Bonduelle ou Ecoprix ? Quick ou Mc Do ? Amadou ou Mariam ?

Contrairement à nos parents nous n’avons plus la garantie d’être déjà morts. Il n’est pas question pour nous de contempler passivement le spectacle d’un avenir créé de toutes pièces par le temps-marchandise: chômage structurel, crise du

logement, dettes des systèmes sociaux, réchauffement de la planète, terrorisme du capital...Si nous

ne faisons rien pour changer les choses, quelles sont les perspectives de long terme pour

notre génération ?

Vivre libre, c’est rester vigilant, c’est refuser de céder à la facilité et aux explications

simplistes. Nous avons la passion de découvrir, d’apprendre et de comprendre la complexité

du monde dans lequel nous vivons parce que c’est la condition pour le changer.

Etre libres c’est être et rester dérangeants,

notamment quand il faut bousculer les situations et

les ordres établis qui maintiennent et confortent les

inégalités.

Notre société à besoin d’être détruite.

Foutons le feu à notre fac, à notre quartier, à notre

entreprise, où nous nous engageons pour faire vivre

dans les faits nos valeurs de liberté, de justice et de

solidarité, nous nous engageons pour bâtir au

présent le monde que nous voulons !

Julie Coudry, porte parole de la Cé
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5 décembre 2006 2 05 /12 /décembre /2006 14:50
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tract distribué en fac sur aix
cél
 MessagePosté le: Jeu Nov 30, 2006 11:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant Back to top

Permanences d’accueil et de renseignement pour les étudiants-salariés tous les mardis de 17h30 à 19h30 dans le local de l’UNEF (salle 0E22) à l’Université d’Avignon







Tu es étudiant – salarié, et tu te poses des

questions sur ton job, sur tes droits, sur ta paye…

Nous pouvons t’aider !!!


Les étudiants ont été, dans la kermesse organisée contre le CPE et la LEC (Loi sur l’Egalité des Chances), des moutons très obéissants et ont aidé avec fougue et brio le gouvernement à faire passer en douce ses lois nazillones.


Ils ont permis, avec les reichs syndicaux, politiques et associatifs, de porter sur le devant de la scène des starlettes insipides telles que Bruno Julliard (UNEF) et Julie Coudry (Confédération Etudiante).


Ils ont montré que l’action collective est une illusion, alors qu’un salarié isolé victime des attaques patronales n’avait qu’à mieux travailler à l’école au lieu de venir pleurnicher dans les jupes des syndicats.


Au lendemain du CPE, la CGT et l’UNEF (avec l’UNL et l’IRA) ont souhaité dans une déclaration d’engagements communs et dans le respect des directives gouvernementales et de l’aliénation de chacun, de donner une suite à leur travail de dératisation estudiantine.


Certains ont pu s’étonner de voir les étudian
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4 décembre 2006 1 04 /12 /décembre /2006 09:32

Détruire le capitalisme et l’Etat ou les consolider

« Je ne suis vraiment libre que lorsque tous les êtres humains qui m’entourent, hommes et femmes, sont également libres. La liberté d’autrui, loin d’être une limite ou la négation de ma liberté, en est au contraire la condition nécessaire et la confirmation. Je ne deviens libre vraiment que par la liberté d’autres, de sorte que plus nombreux sont les hommes libres qui m’entourent et plus profonde et plus large est leur liberté, et plus étendue, plus profonde et plus large devient ma liberté »
Michel Bakounine, notes du manuscrit qui fut nommé après sa mort Dieu et l’Etat, 1882

Ces deux réalités — destructions et pillages, martyrologie du corps — ont cohabité, même si les seconds n’ont pu parfois s’empêcher de collaborer avec la police. Les syndicats étaient également venus avec leurs troupes, mais leur discours nationaliste bien rôdé n’a pu empêcher qu’une partie des prolétaires affiliés à leur gang n’aille se jeter dans la bataille.



La question de la « mondialisation », du « néo-libéralisme » et autres euphémismes pour qualifier le capitalisme et ses mutations ne nous intéresse pas non plus. Mondialisé depuis bien longtemps (1), ce dernier et l’Etat qui l’accompagne nécessairement nous écrasent chaque jour d’avantage et tendent non seulement à contrôler mais aussi à supprimer toute vie sur terre. Il ne s’agit pas là de nostalgie quelconque sur un état antérieur mythique mais bien de la question fondamentale de la vie, soit la réappropriation de soi totale par chaque individu et l’expression absolue de subjectivités qui ne prennent corps que dans l’échange. S’il est bien entendu que la libération individuelle effective de tous/toutes ne peut qu’être collective, il s’agit aussi dès à présent de s’attaquer au capitalisme et à l’Etat sans attendre de tout le monde s’y mette, en souhaitant comme Vaneigem il y a 30 ans que « le primat de la vie sur la survie sera le mouvement historique qui défera l’histoire » (2). Cette question est bien au cœur de notre lutte puisque si l’ennemi — la bourgeoisie — est bien identifiée, tout comme le système qui la produit — le capitalisme —, nous souhaitons interroger à l’occasion des grandes journées d’affrontement type Seattle la manière employée pour leur porter des coups. Car, sous peine de consolider ce que nous avons toujours l’impertinence de vouloir détruire, c’est notre désir de liberté qui doit s’exprimer à cette occasion comme en mille autres plus quotidiennes.

La liberté comme ennemie de la séparation se trouve d’évidence présente lors de ces affrontements. Lorsqu’elle ne se dissout pas dans un mouvement de troupeau qui lui fait perdre toute autonomie, c’est au contraire la force collective qui — par le jeu des affinités, y compris spontanées — lui permet de dépasser des séparations quotidiennes comme l’atomisation, l’impuissance, les hiérarchies (bien souvent implicites), la division du travail ou l’absence d’imagination. La griserie de ces moments, porte ouverte aux expressions concrètes du rapport de force qui s’établit, permet alors à la liberté de se matérialiser sous forme de désirs en actes à la fois négatifs (détruire tout ce qui peut l’être) et positifs, vers le dépassement des séparations. Mais ceci ne prend tout son sens, à savoir des attaques contre le capitalisme, que si une nouvelle séparation ne s’opère pas entre ces « grands moments » et le reste du temps. La liberté n’étant pas divisible, l’enfermer entre d’une part un quotidien dominé par l’impuissance ou la résignation et d’autre part des éruptions radicales et collectives, revient bien plus à consolider l’adversaire qu’à ouvrir des brèches. En effet, même dans le cadre d’un système dont on ne saurait briser seul les limites qu’en s’autodétruisant, la liberté qui peut trouver une expression plus complète bien que toujours partielle lors de ces affrontements, devient vite, de fait, un artifice si elle ne constitue à ces occasions un prolongement de luttes au quotidien. Cette critique se traduit dans plusieurs articles de cette brochure par celles des « révolutionnaires professionnels », « spécialistes » ou « activistes » / « militants ».

Ainsi, même si le rapport de force est bien moindre, c’est pourtant à partir de la survie de chaque individu qu’il s’agit non seulement de résister et de lutter mais aussi d’affirmer cette liberté, ses désirs, ses rêves et cette soif d’absolu qui ne saurait être limitée. Il ne s’agit pas d’attendre qu’un nombre suffisant de personnes se réunisse pour la matérialiser mais au contraire qu’elle plonge ses racines dans ce qui constitue chacunE, qui peut être du salariat ou de la débrouille, de la masturbation solitaire ou des fusions éphémères, de la location ou du squat, ... Il s’agit non seulement de la matérialiser à l’intérieur de sa survie (vols, sabotages, expropriations, pillages, amours, utopies, vandalisme, séquestrations, grèves, insultes, saccages, complots, incendies, écrits...) sans se leurrer sur les murs et les recoins de la prison sociale, mais surtout de partir de soi pour développer des affinités et des luttes avec d’autres individus et non pas se contenter d’une posture d’individu atomisé qui se chercherait dans les hypothétiques « mouvements sociaux », partis, syndicats, groupes et sectes diverses.

Si la question de la liberté comme absence de séparations pose la question du prolongement entre le quotidien et ces affrontements collectifs ponctuels et radicaux, et celle de l’accomplissement individuel par rapport au groupe, qui s’impose alors comme une entité supérieure et forcément autoritaire plutôt que comme l’association toujours vivante entre des individus ; la question de la liberté par rapport à l’aliénation nous semble de la même façon conditionnée au système qui la produit. Répétons-le encore une fois, il n’existe pas d’alternative dans ce monde, nous en sommes tous/toutes prisonnierEs et toute tentative de rompre partiellement avec lui ne fera que le renforcer si elle n’arrive pas à dépasser ses propres limites, dont la moindre n’est pas celle de ses aspects justement partiels. A ce titre, on ne va pas pour autant se résigner à ne filer régulièrement que des coups de griffes sur la main du maître qui caresse comme il frappe, pas plus qu’on ne va s’empêcher d’améliorer notre survie, ce qui passe d’ailleurs par des luttes contre lui. Et si, lorsqu’il s’agit de briser les séparations, la démarche volontariste et profondément humaine consiste à avancer chaque fois que cela est possible vers plus de liberté, en matière d’aliénation il en va de même.

La lutte elle-même tend en effet à créer de nouvelles séparations tout comme elle produit sa propre aliénation. Si en novembre/décembre 1995 en france, l’une des forces du « mouvement » fut le sentiment collectif d’une force (le fameux « tous ensemble ! ») et par là l’ouverture vers le champ des possibles, lorsque le masque qui cachait l’hétérogénéité du « mouvement » est tombé avec l’arrêt des grèves par la satisfaction partielle de revendications, les parties qui souhaitaient le continuer s’en sont retrouvées nues. Car on ne se bat pas ni par délégation, ni parce qu’on se retrouve « ensemble » mais bien parce que l’on a, individuellement et collectivement — sur un lieu de travail par exemple — des exigences qui, à un moment et pour dix mille raisons qui font l’histoire de la lutte des classes, doivent être satisfaites, sous peine de régresser encore plus. On était certes « ensemble », mais en laissant le « mouvement » se baser sur l’arrêt des transports collectifs, on se condamnait par avance à subir sa fin dès le début de toute reprise du travail dans ce secteur. Aujourd’hui, l’euphorie du « plus rien ne sera comme avant » s’est progressivement diluée dans la routine antérieure de l’exploitation et de la domination, avec en plus un ennemi qui — lui — s’est adapté et en a tiré des leçons pour mieux nous écraser.

L’aliénation, littéralement être rendu étranger à soi [entfremdung], fut claire dans ce « mouvement » par l’illusion d’un collectif aux intérêts pourtant contradictoires (qui n’a d’ailleurs trouvé sa synthèse que dans l’opposition à un bien vague « libéralisme ») qui a produit un effet de suivisme plutôt que de profiter de cette situation pour augmenter un rapport de forces dans notre quotidien, soit une convergence des luttes et pas des seules revendications. Elle l’est aussi au sein du « mouvement anti-mondialisation » qui reproduit des séparations autant qu’il détruit des marchandises. On peut par exemple penser à la division entre acteurs/trices et soutiens (avocats, porte-paroles, intellectuels bourdivins, « journaflics indépendants » comme Indymedia), acteurs/trices et spectateurs/ices (on peut penser aux populations locales ou du quartier), acteurs/ices et consommateurs/ices (en fonction des motivations). Mais il est vrai également que ce phénomène est propre à toute lutte et que leur succès est conditionné à leur propre dépassement. De même, il n’y a pas de « centre exclusif de résistance » ou de « subversion » et le mépris affiché par certains spécialistes de l’affrontement contre les « gens ordinaires » fait fi des luttes quotidienne invisibles au travail comme dans les quartiers, au niveau individuel bien souvent, et parfois collectif.

L’ensemble de ce qui précède, comme une sorte d’introduction à ce qui pousse nombre de cœurs à vif à s’engager sur le chemin de la destruction au gré des rapports de force, pose bien sûr aussi d’autres questions que la séparation, bien que celle-ci nous semble importante puisqu’elle contient toute la problématique de l’action et donc d’une partie de la vie, avec des prolongements comme ceux que l’Etat ne manquera pas de nommer « terrorisme » si le « mouvement » s’amplifie. La violence est de celles-là, tout comme la question du prolétariat.

Une des critiques, contenue dans les textes de cette brochure, concerne en effet ces affrontements comme étant le fait d’individus qui viennent là pour se faire plaisir, choisissant cette lutte à ce moment comme on choisirait une marchandise en supermarché en fonction de ses qualités supposées : y-aura-t-il du monde, connaît-on d’autres groupes prêts à s’affronter, quelqu’unE veut-il/elle écrire un texte pour justifier idéologiquement notre présence, faut que je déplace mes rendez-vous prévus, au fait c’est quoi le thème, ... ? Ces individus seraient détachés de tous les autres et migreraient au gré des rendez-vous que leur proposent les marionnettes en costard, ne choisissant ni les lieux, ni les moments, s’attachant aussi de fait à la publicité qui est faite avant. Ainsi, il y avait avant le sommet des chefs d’Etat de Nice en décembre 2000 dans le même coin, quelques semaines plus tôt, un sommet euro-méditerranée dont l’objectif était d’assurer à l’Europe de vastes zones dociles à sa périphérie, mais il est passé inaperçu, bien que tout aussi « important ». Cette médiatisation est notamment le fait des gauchistes qui choisissent de « mobiliser » en fonction de leur logique interne (comme avec les tentatives de trains gratuits), les anarchistes et radicaux se plaçant à chaque fois à la remorque de ces derniers, soit pour jouer la mouche du coche, soit même en servant directement leurs intérêts (sous forme d’épouvantail du type « si vous ne nous écoutez pas, voilà ce qui arrive »). Les « militants anti-mondialisation » seraient ainsi comme ces jeunes bourgeois branchés qui se baladent au fil des rave party à travers tout le pays, la différence résidant dans le type de plaisir recherché, entre des hormones synthétiques ou naturelles.

Bien entendu, derrière tout cela, c’est la question de l’appartenance de classe qui est posée, avec derrière la vision du « prolétaire authentique » enchaîné à son usine ou enfermé dans son immeuble, à tourner en rond à force de ne pas trouver un acheteur de sa force de travail. Mais le prolétariat est divers, et certainement pas définissable par le seul critère du salariat garanti. Cette vision oublie volontairement que la pratique du salariat est elle-même souvent intermittente pour beaucoup et qu’à moins d’être allocataires (bourse d’étude, subsides étatiques, pension alimentaire,...), ce qui n’en fait pas des riches pour autant, les différents systèmes de débrouille comme les vols ou les trafics peuvent facilement être assimilés à du salariat. La richesse supposée résiderait alors seulement dans celle de la disposition de temps, mais le fait d’être au chômage n’exclut pourtant pas soudainement l’individu du prolétariat ! De même, on peut très bien se situer au sein du prolétariat, vu en tant de produit d’un rapport social (chaque individu a les mêmes intérêts au sein d’une classe et est, dans l’autre

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3 décembre 2006 7 03 /12 /décembre /2006 22:25
LICE PARTOUT JUSTICE NULLE PART !

Le 6 décembre, cela fera 20 ans que Malik Ousekine, s’est fait tuer à
coups de matraque par les voltigeurs ; ce corps de police fut dissout
par la suite et remplacé par la gôche par les Brigades Anti Criminalité,
tristement célèbres.

Aussi bien dans certaines manifestations anti-CPE que dans les
banlieues, la police est violente et méprisante, en particulier la
B.A.C. (brigade anti-criminelle).

Entre 1986 et 2002, 196 jeunes ont été tués par la police.

Il y a 10 ans, les gardes mobiles et de C.R.S. brisaient les portes de
l’église Saint-Bernard à coups de hache pour mettre en rétention les
300 sans papiers (hommes, femmes et enfants) qui s’y étaient réfugiés.
Ziad et Buna sont morts électrocutés dans un transformateur d’EDF à
Clichy sous Bois. Ils étaient poursuivis par la police, alors qu’ils
jouaient au foot avec des amis.
Depuis que N. Sarkosy est au pouvoir, le taux de violences policières ne
fait qu’augmenter.
Malgré tous ces actes de barbaries, les policiers ont des armes de plus
en plus dangereuses comme les tazers (ils ont déjà tué plus d’une
centaine de personnes aux USA), flashball, pistolets, etc.
Malheureusement, ces exactions policières ne sont pas récentes. Le 17
octobre 1961 la police a tué des centaines d’Algériens, sous la
responsabilité de Papon (fonctionnaire zélé du gouvernement de Vichy qui
participa à la déportation des personnes vers les camps d’extermination
mis en place par le régime nazi) et de De Gaule. Ce 17 octobre reste le
fait le plus marquant de la répression qu’ont subi les personnes
militant pour l’indépendance de l’Algérie sur le territoire français.
L’Etat aurait voulu faire passer dans les oubliettes de l’histoire cette
tragédie, mais c’était sans compter avec une partie des jeunes issus de
l’immigration qui ont lutté pour garder la mémoire.

PAS DE JUSTICE PAS DE PAIX !
La plupart des policiers auteur de ces crimes ne sont condamnés qu’à des
peines de sursis et si ils ne sont pas acquittés. Par exemple, des
policiers se sont « assis » sur un Ethiopien sans papier dans l’avion
car il refusait d’être « déporté ». Il est mort étouffé. Ils ont été
condamnés à 6 mois avec sursis. Par contre, beaucoup de personnes ayant
brûlé des voitures pendant les émeutes de novembre de 2005 (et sans
qu’il y ait de victimes à déplorer) se sont vues infliger des peines de
prison ferme de plusieurs mois. Il en va de même par rapport à la
répression des manifestants anti CPE.

Pour demander justice à l’égard de toutes les personnes
victimes de « bavures » policières
Pour exiger la dissolution de la BAC
RASSEMBLEMENT PLACE JEAN JAURES 6 DECEMBRE 18 H 30

CSDASP 37
DAL TOURS
Comité d’Action Lycéen 37 : 0698865521


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