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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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6 décembre 2006 3 06 /12 /décembre /2006 10:44
c'est possible de diffuser l'info contre le systhème carcéral meutrier
nous pouvons lire cmme article, nous rappelons que toutes lespersonnes incarcérépeuvent recevoir gratuitement le journal l'envolèe
des prisonniers portent lainte contre une société eurest qui distribue de la bouffe avarié en prison a prix fort comme toute la cantinesociété eurest qui profite sur le dos des prisonniers

come le journal l'envolée nou s'insurgeons contre ces gagnes petits de la misère sociale l'Oip et consort tellement content de participer à la mascrade actuelle qui sait faire une chose enfermer,
"qui me prouvait l'existence de la justicesuprême, chansons, c'est leur métierst là ces gens!!!A de dire des messes et de dire des sermons, allons donc à d'autres.emilr nougier  autobiographie
ainsi va l'enfermement justifié parntous les citoyenistes de tout poil
voyez vou l'acharnement de tuer toute contestation de tout le systhème carcéral
comme cel ils obtiennent leur billet d'entrée à la prison allez voir de plus prêt la misère contempler le chatiment , ecoeurement devant tels attitudes de qquelques salopards masqué derrière la pitié je vous crache à la gueule citoyens imbus de vos bon droit
pour justifier l'enfermement des serviteurs zélés combien d'asso se précipitent derrière la justice à netoyer les bouss qui s'appellent jugement au nom du peuple;
depuis des années des prionniers meurent lentement derrière les barreaux et passent les partis au pouvoir , tout simplement ils se maintiennent en place grace a ce lieu
faux culs faux derchdiffuser  dans tous les mails citoyens que vous bombarder tousvos réseauxl'infos de la manif du  decembre envoyer vos commentaires lien en bas de la page
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6 décembre 2006 3 06 /12 /décembre /2006 10:38
en 1974 les prisonniers se révoltant détruiser la prison St paul pierrpar pierre, nou assiston le spectacle merveilleux dans un polard écrit par jean claude de la librairie urubuvalence
en 1974Grande manifestation pour la septième année à Lyon lancée au départ par les familles de ceux qui sont morts en prison, souvent de façon suspecte. Face à l’impunité, il est important de ne pas passer sous silence l’extrême douleur de ces familles et de leur proches. Nous exigeons la vérité de la part de l’administration pénitentiaire et des autorités judiciaires. N’oublions pas, en ce jour de fête à Lyon, tous ceux qui croupissent en prison de façon totalement inhumaine. C’est intolérable !
Rendez-vous le vendredi 8 décembre
à 18 heures
Place BELLECOUR à LYON
(sortie métro face rue Victor Hugo)
pour aller ensemble se rassembler
autour des PRISONS St Paul et St Joseph
  • Combien de personnes sont mortes en cellule, au mitard, en garde à vue, de façon suspecte, dissimulée ?
  • Combien l’impunité règne pour les matons, les flics, les gendarmes ?
  • Combien de proches, de familles traumatisées ?
  • Combien en prison de jeunes, d’habitants des quartiers populaires, de précaires, de personnes poussées à bout par le système actuel ?

Le 8 décembre à Lyon, c’est la fête des lumières. C’est l’occasion que tout le monde soit dans la rue. Profitons-en pour aller crier notre solidarité avec les détenus des prisons lyonnaises, et d’ailleurs. Crier parce que les ondes sonores ont cet avantage de traverser les murs. Et aussi scander notre hostilité à l’égard de l’administration pénitentiaire, et de la prison en général.

Cela fait des années que Saint-Paul et Saint-Joseph explosent... 300 % d’occupation dans les cellules, dit-on. La justice prononce des peines de plus en plus lourdes pour les précaires. La part des peines de prison était un peu supérieure à 10 % des sanctions en 1985-1994, elle avoisine aujourd’hui les 20 %. On prononce beaucoup moins de libérations conditionnelles qu’avant. La durée de l’emprisonnement prononcée devient de plus en plus longue. Les condamnations en comparutions immédiates sont édifiantes : huit mois de prison ferme pour une barrette de cannabis, huit mois de prison ferme pour un soi-disant outrage et rébellion, huit mois de prison ferme pour défaut de carte de séjour...

Emprisonner, séquestrer les plus faibles, les précaires... c’est inacceptable. C’est détestable.

REFUSONS LA SOCIÉTÉ CARCÉRALE !

Et, en plus la prison tue !

Un suicide ou une mort suspecte tous les trois jours en prison, c’est-à-dire 7 fois plus qu’en milieu libre...

Au lieu de dissimuler bien souvent la cause de la mort en prison, nous exigeons la vérité de la part de l’administration pénitentiaire et des autorités judiciaires afin que toute la lumière soit faite pour chaque décès suspect. Et beaucoup de suicides sont dûs aux conditions d’incarcération et à l’injustice.

La prison tue, humilie, détruit. La prison fait partie d’un système archaïque et ne résout aucun problème de la société.

REFUSONS TOUTES LES PRISONS
VENEZ DIRE QUE NOUS NE LES OUBLIONS PAS
Contact : faiteslalumiere(Arobase)no-log,org
note diffusons ce texte ou peu être un autre dans les quartiers de valence de romans
Forumce message est trouvé sur rebellyon
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6 décembre 2006 3 06 /12 /décembre /2006 09:39
 
  Nadie se fue est un documentaire copyleft proposé par le collectif sur-le-champ d'autodiffusion de films libres.
 
     
  Nadie se fue est un film de 1h30 tourné en Argentine en 2003. Il fait le point sur le mouvement désormais célèbre qui a pris son essor à partir des émeutes de décembre 2001. Le film donne la parole à de nombreux "résistants" notamment des ouvriers qui ont récupéré leurs usines pour en faire des coopératives ou des entreprises sous contrôle ouvrier. En outre, ce film analyse profondément le mouvement et en laisse entrevoir les perspectives d'espoir et ses limites.

Le film est téléchargeable sur  http://www.sur-le-champ.org/nadiesefue.htm
ou visible directement sur google video à cette adresse :
 http://video.google.fr/videoplay?docid=5445615195627738493&q=sur-le-champ

Pour ceux qui veulent organiser des projections, il est possible de demander un DVD en écrivant à  nadiesefue@sur-le-champ.org


« Nadie se fue », littéralement « personne n’est parti », est un voyage au pays du libéralisme déchu, en Argentine, deux ans après la crise économique et les émeutes spectaculaires des 19 et 20 décembre 2001 qui virent la population descendre dans la rue au cri de « qu’ils s’en aillent tous », sous-entendus patrons véreux, hommes politiques corrompus, juges, militaires, etc.

Le bilan de ces deux journées d’émeutes ne s’est pas seulement soldé par une quarantaine de morts du côté du peuple et par la démission du président de la nation. On avait comme l’impression que la trahison était si grande que rien ne serait plus jamais comme avant, que le coup du libéralisme économique, on ne pourrait jamais plus le refaire, ici en Argentine, du moins. De fait, si l’économie de marché a très vite repris ses droits dans le pays, les journées et les mois qui ont suivi ces évènements ont accessoirement vu l’émergence de luttes sociales particulièrement intenses et innovantes.

Dans les quartiers, des solidarités se sont construites et des centaines d’ « assemblées populaires » ont été créées, avec pour mode de fonctionnement l’horizontalité dans la prise des décisions. Beaucoup de travailleurs ont récupéré les entreprises, qui les avaient précédemment licenciées, pour en reprendre la production, sous contrôle ouvrier ou sous forme de coopératives améliorées.

Le film ne s’attarde pas sur les raisons qui ont mené le pays à la faillite (privatisations, corruption, endettement…) mais sur ceux qui se sont organisés face à la situation dans un pays en crise où la résignation et l’individualisme priment. Les discours se croisent, souvent plein de combativité, d’enthousiasme et d’inventivité mais aussi de contradictions.

Petit à petit, alors que le pays revient au calme et les citoyens aux urnes, le mouvement social s’institutionnalise. Des représentants de l’Etat commencent à s’intéresser aux branches les plus dociles pendant que ceux qui se maintiennent dans la radicalité sont condamnés à la marginalisation. On pressent que ceux qui détiennent le pouvoir ne seront pas inquiétés par ce mouvement social et qu’ils parviendront sans difficulté à expurger ce qu’il peut contenir de subversif et de prometteur. Mais, finalement, ce qui importe le plus, c’est qu’une fois encore, dans des lieux plus ou moins grands et sur un temps plus ou moins long, on aura su dire « non » et s’organiser conséquemment, ensemble. Ce sont ces moments-là qui sont intenses, ceux-là mêmes qu’on n’oublie jamais.

Avec :

Carissa, Mario et Ana de la coopérative IMPA (métallurgie)
Paola et Javier de l’assemblée populaire de Haedo.
Teo et kike du centre social « las Malvinas ».
Natcho et Fabio du MNER (Mouvement National des Entreprises Récupérées).
Placio et Candido de la coopérative Chilavert, imprimerie.
Eva, Gladys et Paula de l’hôtel récupéré Bauen.
Delicia, ouvrière de l’usine Brukman.
Fabio, Gustavo et Paco, ouvriers de l’usine de céramique Zanon.


Contact :  nadiesefue@sur-le-champ.org

 
     
 
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6 décembre 2006 3 06 /12 /décembre /2006 09:36
  Samir Khaloucha vit depuis un an en suisse après avoir vécu de nombreuses années en france.
Enfermé au centre de rétention, il fait un communiqué et un appel aux soutiens de l'extérieur
 
     
  communiqué samir K, (et il n'a pas d'autre nom, svp) en grève de la faim
au centre de rétention à Lyon appel aux soutiens de l'extérieur



"Lyon le 28 novembre 2006, au centre de rétention administrative, BP 106,
69125 Lyon aéroport de St Exupéry.
Moi, Samir Kahloucha, suis au centre depuis 3 jours (le 26 novembre au
matin). Le 28 novembre au matin, ils m'ont emmené au tribunal de Lyon, le
juge a prolongé la détention de 15jours. A 12H 35 aujourd'hui, je commence
à faire la grève de la faim.
La situation au centre est dure. Il y a des familles d'origines
différentes, des enfants de 2 à 8 ans.
Ils disent que ce n'est pas une prison mais ils t'enferment dans une
chambre de 6 m² à 4 personnes de 10H du soir à 8H du matin.
Des expulsions et des arrivées tous les jours.
Les caméras sont plus nombreuses que les prisonniers. Ils te mettent la
pression de jour et de nuit. C'est pire que la prison parce qu'au centre
de rétention tu sais pas ce qui t'attends. En plus, à côté de l'aéroport,
le bruit des avions toutes les 2 mn, t'arrives pas à dormir.
Par exemple, moi, ils me menacent, si ils retrouvent pas de quel pays je
suis, ils me disent qu'ils vont me mettre en prison après le centre. Le
juge parle de 3 ans de prison, et ici au centre, ils disent 3 mois. En
plus, ils parlent toute la journée avec des micros, le son est trop fort.
Et ils t'appellent. Quand tu vas voir pourquoi, ils te disent:"alors il
est où ton passeport? ou on va te mettre en prison"
Les téléphones sont tous sous écoute avec des traducteurs sur place.

Maintenant que je fais la grève de la faim, je sais qu'ils vont me faire
chier.
Je demande seulement du soutien pour me libérer du centre.

Fermeture de tous les centres
Des papiers pour tous ou pas de papier du tout"

Fin du communiqué de S.K.

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5 décembre 2006 2 05 /12 /décembre /2006 15:05

Depuis mai dernier un mouvement social d'importance secoue la région de Oaxaca (et pas seulement). Ce mouvement a vite concentré un ensemble de mouvement contestataires (étudiants, indigénes, paysans...) au Mexique. L'assemblée populaire des peuples de Oaxaca en est le résultat (APPO). |plate forme de l'APPO| film résumant les événements du 1 mai au 2 novembre (sous-titré en français) |

Mais la répression s'amplifie au fur et à mesure que le temps passe. Depuis fin octobre l'APPO a déclaré l'alerte maximale. Cette répression de l'Etat mexicain se déroule dans le plus grand silence des médias de masse : plus d'une centaine de personnes emprisonnées, une cinquantaine de personnes disparues et une vingtaine de mort-e-s (dont un volontaire d'indymedia new york). Des cas de tortures et de viols sur des habitant-e-s et des prisonnières ont été révélés (témoignage).

L'APPO auto-organise la lutte et la vie de la ville de Oaxaca, en occupant les principaux lieux et bâtiments publics. La prise en main par l'APPO des médias locaux, au delà de l'intérêt stratégique, est un exemple tout particulier de la volonté d'autogestion, mais aussi de la répression policière. (récits, photos, vidéo de l'attaque de l'université et de la radio le jour de la toussaint... - vidéo sous-titrée en français)

Le 25/11 il y a eu une nouvelle grande manifestation qui avait pour but d'encercler la police, et une nouvelle grande répression (récits1|2|3, photos 1|2, vidéo 1)

dernières infos :

-  1/12 des Milliers de personnes manifestent à Oaxaca
-  soutien mondial de l'appo
-  témoignage sur la violence de la répression à Oaxaca
-   situation des média libre à oaxaca
-  Chronique du Mexique en luttes, 30 novembre 2006
-  [oaxaca] blocage de la raffinerie de PEMEX dans Istmo
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5 décembre 2006 2 05 /12 /décembre /2006 10:22



Inscrit le: 07 Nov 2006
Messages: 108

MessageSujet: Vidéo Global militantisme   Jeu 23 Nov - 22:37

http://www.media.uebergebuehr.de/view/id/1179/
est a voir absolument en Ag, avant de se preparer pour nous reapproprier cet espace... Attention scènes violentes pouvant brusquer amis, famille et sujets impliqués dans le systeme de l´Uniformisation.
merci de pouvoir enfin des êtres vivants
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4 décembre 2006 1 04 /12 /décembre /2006 22:00
E REGARDEZ PAS LA TÉLÉVISON MAIS FAITES LA...
Tv Bruits est un outil d’émancipation

lundi 25 septembre 2006

Tv Bruits est une télévision locale à vocation régionale, associative et non commerciale composée d’individus et d’associations.

Son objectif principal est de favoriser l’émergence et l’échange d’une parole citoyenne, de favoriser la création.

Depuis janvier 2001 ses activités sur l’agglomération toulousaine ont été multiples : émissions en hertzien analogique, projections dans des cafés, dans des quartiers, dans des locaux associatifs, dans des universités, à Toulouse mais aussi dans différentes villes de la région Midi-Pyrénées, production de nos propres programmes, formation de bénévoles.
Aujourd’hui elle met en place une télévision régionale sur le net : une web télé alternative, libre, visible grâce à Internet de partout dans le monde.

Tv Bruits se dirige doucement vers ailleurs, un ailleurs à découvrir et à explorer ensemble. Ni consensuelle, ni molle mais sensible...

Tv Bruits n’est pas un phénomène isolé. Il existe d’autres télévisions associatives en France et dans le monde.

Tv Bruits construit cette alternative par bonds successifs. Il ne s’agit pas seulement pour nous de délivrer un autre discours, une autre « vérité », quelque soit sa justesse mais que le plus grand nombre s’approprie ce moyen de communiquer, d’exprimer, de confronter, de créer en partant de son expérience et de sa vie quotidienne, de son envie d’inventer, de ses luttes.

Tv Bruits est un outil d’émancipation.

Pour nous contacter, nous soutenir, participer de près ou de loin...


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4 décembre 2006 1 04 /12 /décembre /2006 21:52
   
   
  suite à l'émission de radio explication supplémentaire:et les copains de valence il ya besoin urgent un coup de main pour la radio
   
   
 
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-----

Représentativité syndicale :
Au secours... Villepin veut réformer le syndicalisme français !

Faire du syndicalisme un acteur docile du paysage social, ils y pensent tous. On se remémorera Ségolène Royal émettant le voeu que l'adhésion à un syndicat (institutionnalisé) soit obligatoire pour chaque salarié. Le gouvernement Villepin, dans son fantasme d'un ordre économique bourgeois et libéral, a en vue une réforme globale des droits sociaux. Avec l'arrivée des rapports Chertier et Hadas-Lebel, le discours de Chirac au Conseil économique et social, les manoeuvres pour anesthésier le syndicalisme vont pouvoir commencer. La notion de représentativité syndicale risque d'être largement revisité. Les scénarios de réformes proposés quant à eux représentent une menace pour le syndicalisme prôné par la CNT.


Les rapports Chertier et Hadas-Lebel

Ces rapports ont été remis au premier ministre courant avril / mai 2006,
car il semblerait que la réforme du "dialogue social" soit annoncée
avant les échéances politique de 2007.

Comme c'était prévisible, ces rapports ne mentionnent pas la CNT dans le
panorama syndical français (UNSA et SUD sont cités, SUD étant considéré
comme un syndicat avec des positions radicales).

Ces rapports sont une commande de Dominique de Villepin, qui a demandé
au rapporteur d'examiner les possibilités de modernisation du dialogue
social. Pour le rapport Hadas-Lebal, deux scénarios ont été retenus :
l'adaptation (ravalement de ce qui existe déjà) ou l'évolution
(refondation). Chertier de son côté s'interroge sur le poids réel des
syndicats par rapport au monde associatif en général et souhaite une
évolution rapide du dialogue social. A noter que la fonction publique
n'est pas directement visée, seul le dialogue social dans le privé est
analysé.

A la lecture des documents, il en ressort que la représentativité
syndicale est centrale, car aussi bien le financement des syndicats que
la négociation collective en découlent. D'autre part, il est étonnant de
constater que seules les organisations syndicales de salariés doivent
prouver leur représentativité, les organisations patronales n'ont pas à
se plier à cette exigence.

Pourquoi réformer la représentativité syndicale ?

Le but de cette réforme annoncée, c'est de faire en sorte que les
syndicats deviennent des représentants dociles des travailleurs. Avec la
mondialisation (compétitivité économique accrue, délocalisations,
fermetures d'usines, plans sociaux...), il faut balayer tout ce qui fait
obstacle aux profits, on assiste donc à un travail de sape des acquis
sociaux conquis grâce aux luttes syndicales. Chez les libéraux de tous
poils, la variable d'ajustement de la politique économique, c'est le
social. Donc, pour faire prospérer la bourgeoisie, on va mettre les
syndicats au pas, voire les rendre complices.

Les propos du premier ministre (cf. la lettre en annexe du rapport
Hadas-Lebel) montrent bien là où il veut en venir : « A l’instar de la
plupart de nos voisins européens, il est nécessaire de construire un
modèle de relations sociales au sein duquel le dialogue social et la
négociation jouent un rôle essentiel dans le développement de la
compétitivité de nos entreprises et la qualité des relations du travail,
l’Etat gardant quant à lui la fonction primordiale de définition des
principes essentiels et de l’effectivité de l’ordre public social ». Il
cherche, comme tout bon capitaliste, à adapter le "dialogue social" aux
lois de l'économie de marché, c'est à dire diluer les revendications et
amoindrir le poids offensif des syndicats au sein des entreprises
(pourtant assez faible en France).

Le pouvoir et le patronat ont besoin de partenaires sous influence,
prévisibles, et ainsi favoriser le contrôle social, d'où un fort désir
pour qu'un processus de regroupement des forces syndicales voit le jour.
La négociation deviendrait ainsi une norme sociale, rendant l'action
syndicale inappropriée. « L’équilibre et la stabilité des organisations
représentatives sont un atout dans la négociation, dans la mesure où les
partenaires se connaissent, ont l’habitude de travailler ensemble, et
identifient plus facilement les termes des solutions à trouver ».

Globalement, c'est un renforcement du paritarisme qui est recherché : 16
millions de salariés auront donc le même poids que 1,2 millions de
patrons ... Conception moderne de l'équité ?

La représentativité syndicale actuelle dans le privé

Dans le secteur privé, aux termes de l’article L. 133-2 du Code du
travail, la représentativité des organisations syndicales est déterminée
d’après les critères suivants : les effectifs, l’indépendance, les
cotisations, l’expérience et l’ancienneté du syndicat, l’attitude
patriotique pendant l’occupation. Mais, à côté de ces critères issus
directement de la législation, le ministre ou le juge font intervenir
d’autres critères : l’audience (mesurée notamment par les résultats
électoraux) et de l’activité (caractérisée par le dynamisme des actions
menées).

Les cinq "grandes” confédérations (CGT, CFDT, FO, CFTC et CGC)
bénéficient depuis 1966 d'une présomption irréfragable de la
représentativité. C'est à dire qu'elles sont reconnue représentatives
sans avoir à démontrer qu'elles rentrent dans les critères de
représentativité.

Comme le rappelle le rapport Hadas-Lebel, ce n'est pas la peine
d'évoquer de la représentativité patronale. Elle n'a « pas besoin d’être
fixés de façon spécifique », les patrons décident unilatéralement avec
qui ils veulent bien dialoguer, mais sans réciprocité.

Les scénarios envisagés par le rapport Hadas-Lebel et leurs conséquences

1. Un scénario d’adaptation

Ce scénario prévoit la révision périodique de la liste des organisations
représentatives avec, en plus, des procédures de reconnaissance de la
représentativité au niveau de l'entreprise ou de la branche pour les
syndicat n'ayant pas la représentativité au plan national :

- Application de la reconnaissance mutuelle par les autres
organisations, avec saisine du juge par l’organisation non reconnue en
cas d’opposition motivée d’une autre organisation de salariés (ce qui
correspond pour l’essentiel à ce qui existe).
- La mise en oeuvre, même au niveau de l’entreprise, d’une procédure
administrative de reconnaissance, option qui s’inspirerait du système
anglais de recours au Comité central d’arbitrage pour qu’un syndicat se
voit reconnaître la capacité à conduire la négociation collective.
- Mise à jour des critères de représentativité (notamment en remplaçant
le critère de l'attitude pendant la guerre par celui de l'attachement
aux valeurs républicaines et le rejet des actions violentes).

2. Un scénario de transformation avec des variantes

La représentativité serait ici établie par le vote. Avec un seuil de
l'ordre 5 à 10% des votes, selon que l'on souhaite favoriser ou non le
regroupement des organisations syndicales.

Partant de là, plusieurs possibilités sont envisagées :

- Faut-il créer une nouvelle élection professionnelle (comme le voudrait
le MEDEF, l'UNSA et la CFTC) ?
- Faut-il s'appuyer sur le résultat des élections prud’hommales (FO) ou
les résultats des élections de délégués du personnel (CGT) ?
- Faut-il des élections de représentativité de branche (CFDT) ?
- Faut-il des élections par collège (CFE-CGC... organisation qui
pourrait continuer à exister grâce au collège “cadres”) ?

Au premier abord, on pourrait trouver de nombreux points positifs se
dégageant de ces propositions. La présomption irréfragable de la
représentativité semble remise en cause dans tous les cas de figure,
amenant la fin du monopole des 5 confédérations. Mais le cadre de
l'existence syndicale se resserre, les contours deviennent plus rigides.

Quels enjeux pour la CNT ?

Pour nous, syndicalistes de la CNT, est-ce que ça va nous simplifier la
vie ? Certainement pas ! Les sections et syndicats CNT risquent de
rencontrer davantage de difficultés qu'actuellement pour être déclarés
représentatifs car :

- Nos statuts prônent la suppression de l'Etat (ce que est en opposition
au nouveau critère d'attachement aux valeurs républicaines).
- Comment rejeter les actions violentes ? C'est une notion trop floue,
l'action syndicale peut parfois être qualifiée de violente (piquet de
grève ou occupation "musclée", arrachage d'OGM...).

Evidemment, ces rapports pourraient connaître le sort de tant d'autres
et ne jamais être utilisés à des fins législatives par le pouvoir
politique. Il faut quand même s'attendre, dans le futur, à une
transformation du modèle syndical français. La CNT doit s'y préparer
sans renier son identité anarcho-syndicaliste et déterminer dés
aujourd'hui sa (ses) stratégie(s) dans le secteur privé.

Si la donne venait à changer, par une réforme de la représentativité
syndicale, la CNT risque de ne plus pouvoir exister légalement dans les
entreprises. Voir ce qui s'est passé ce printemps à La Poste où la
CNT-PTT n'est plus reconnue comme organisation syndicale. Actuellement,
il arrive aux sections cénétistes, pour des raisons stratégiques, de
nommer des délégués syndicaux (DS), de participer aux élections des
délégués du personnel (DP), voire au comité d'entreprise (CE). Cela
permet, dans le privé, d'implanter des sections au grand jour et souvent
de protéger les militants les plus en vue... même s’il faut le plus
souvent en passer par les tribunaux et être soumis à la subjectivité des
juges (rappelez-vous l'historique des sections “La Redoute” et
“Demeyere”). En effet, les listes CNT aux élections professionnelles
sont régulièrement contestées par la direction de l'entreprise et/ou par
d'autres syndicats présents dans la société.

Notre projet révolutionnaire ne peut pas s'adosser à un syndicalisme de
dialogue social où l'Etat et les patrons ont besoin de partenaires
acceptant de jouer le jeux. Inenvisageable pour la CNT !

Laurent (CNT-STIS 59)

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4 décembre 2006 1 04 /12 /décembre /2006 21:23
Lyon 8 décembre faites la lumiére sur les morts en prison

A Lyon, le 8 décembre : Faites la lumière sur les morts en détention

Grande manifestation pour la septième année à Lyon lancée au départ par les familles de ceux qui sont morts en prison, souvent de façon suspecte. Face à l'impunité, il est important de ne pas passer sous silence l'extrême douleur de ces familles et de leur proches. Nous exigeons la vérité de la part de l'administration pénitentiaire et des autorités judiciaires. N'oublions pas, en ce jour de fête à Lyon, tous ceux qui croupissent en prison de façon totalement inhumaine. C'est intolérable !

Rendez-vous le vendredi 8 décembre à 18 heures Place BELLECOUR à LYON (sortie métro face rue Victor Hugo) pour aller ensemble se rassembler autour des PRISONS St Paul et St Joseph

Combien de personnes sont mortes en cellule, au mitard, en garde à vue, de façon suspecte, dissimulée

Combien l'impunité règne pour les matons, les flics, les gendarmes

Combien de proches, de familles traumatisées

Combien en prison de jeunes, d'habitants des quartiers populaires, de précaires, de personnes poussées à bout par le système actuel

Le 8 décembre à Lyon, c'est la fête des lumières. C'est l'occasion que tout le monde soit dans la rue. Profitons-en pour aller crier notre solidarité avec les détenus des prisons lyonnaises, et d'ailleurs. Crier parce que les ondes sonores ont cet avantage de traverser les murs. Et aussi scander notre hostilité à l'égard de l'administration pénitentiaire, et de la prison en général.

Cela fait des années que Saint-Paul et Saint-Joseph explosent... 300 % d'occupation dans les cellules, dit-on. La justice prononce des peines de plus en plus lourdes pour les précaires. La part des peines de prison était un peu supérieure à 10 % des sanctions en 1985-1994, elle avoisine aujourd'hui les 20 %. On prononce beaucoup moins de libérations conditionnelles qu'avant. La durée de l'emprisonnement prononcée devient de plus en plus longue. Les condamnations en comparutions immédiates sont édifiantes : huit de prison ferme pour une barrette de cannabis, huit mois de prison ferme pour un soi-disant outrage et rébellion, huit mois de prison ferme pour défaut de carte de séjour...

Emprisonner, séquestrer les plus faibles, les précaires... c'est inacceptable. C'est détestable.

REFUSONS LA SOCIÉTÉ CARCÉRALE !

Et, en plus la prison tue !

Un suicide ou une mort suspecte tous les trois jours en pris
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4 décembre 2006 1 04 /12 /décembre /2006 21:21

Effectivement, ce matin (04/11) les flics ont de nouveau expulsé le Clandé qui était vide suite aux rumeurs d'expulsion qui avaient filtré la veille. Après négociation quelques affaires ont pu être récupérées. Les flics sont venus en force et sont à l'heure actuelle (13h30) encore devant (7camions de CRS !). Les ouvertures ont été murées ce matin. Un rassemblement est prévu place Arnaud B ce soir à 18h. Et comme par hasard, le site indymedia toulouse est HS...

Chat perchée


le 4/12/2006 à 15h48
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