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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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30 novembre 2006 4 30 /11 /novembre /2006 19:59
quand sarkozy veut mettre la psychiatrie au service du totalitarisme sécuritaire

Psychiatrie : du soin au contrôle social

Suite aux déclarations conjointes du Ministre de l'Intérieur et du Ministre de la Santé en ce qui concerne le vrai faux retrait des articles 18 à 24 du projet de Loi, dit de prévention de la délinquance, la Fédération SUD Santé Sociaux en dénonce toujours le contenu et s'inquiète de plus en plus de l'acharnement du Gouvernement à vouloir modifier la loi de 90 sur les hospitalisations sous contrainte.

Malgré les protestations des Associations d'usagers, des familles des syndicats de professionnels et de l'ensemble des psychiatres, les Ministres font toujours l'amalgame entre maladie mentale et criminalité.

Sous forme de propos scandaleux et mensongers « .. des accidents mortels sont causés par l'usage de la drogue et des crimes sont commis par des malades psychiatriques trop tôt sortis de l'hôpital... », Monsieur Sarkozy continue sa politique populiste et reductrice qui consiste à tirer des règles de l'anecdote ou de cas isolés.

Le seul but réellement recherché étant de procéder par ordonnances pour ce qui concerne la refonte de la Loi de 90, Loi fondamentale qui touche aux libertés individuelles.

Peut on parler réellement de concertation en programmant en tout et pour tout deux réunions, l'une fin novembre et l'autre le 13 décembre, si ce n'est vouloir imposer une démarche autoritaire et antidémocratique.

La Fédération Nationale Sud Santé Sociaux et l'Union Syndicale de la Psychaitrie dénoncent l'instrumentalisation de la psychiatrie. Le Gouvernement cherche à transformer la psychiatrie en un simple outil d'enfermement, d'exclusion et de contrôle social, au mépris des notions de prévention et de soins portées par la psychiatrie de secteur.

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29 novembre 2006 3 29 /11 /novembre /2006 16:35
bonjour, l'émission de ra   dio du laboratoire   disparu mystérieusement pour la redifusion , jl'émission passe normalement le mercredi de 12h15 à 13h en redifusion
a chaque fois il y a des problèmes techniques évoqués tel à radio mega pour demander la redifusion . en cette période poù les parti politique ferment toutes les possibilités d'écouter la messe médiatique merci d'intervenir
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29 novembre 2006 3 29 /11 /novembre /2006 16:15
l


http://infokiosques.net/spip.php?article=214


Post-scriptum sur les sociétés de contrôle


par Gilles Deleuze



1. Historique

Foucault a situé les sociétés disciplinaires aux XVIIIème et XIXème siècles ; elles atteignent leur apogée au début du XXème. Elles procèdent à l’organisation des grands milieux d’enfermement. L’individu ne cesse de passer d’un milieu clos à un autre, chacun ayant ses lois : d’abord la famille, puis l’école (« tu n’es plus dans ta famille »), puis la caserne (« tu n’es plus à l’école »), puis l’usine, de temps en temps l’hôpital, éventuellement la prison qui est le milieu d’enfermement par excellence. C’est la prison qui sert de modèle analogique : l’héroïne d’Europe 51 peut s’écrier quand elle voit des ouvriers « j’ai cru voir des condamnés... ». Foucault a très bien analysé le projet idéal des milieux d’enfermement, particulièrement visible dans l’usine : concentrer ; répartir dans l’espace ; ordonner dans le temps ; composer dans l’espace-temps une force productive dont l’effet doit être supérieur à la somme des forces élémentaires. Mais ce que Foucault savait aussi, c’était la brièveté de ce modèle : il succédait à des sociétés de souveraineté, dont le but et les fonctions étaient tout autres (prélever plutôt qu’organiser la production, décider de la mort plutôt que gérer la vie) ; la transition s’était faite progressivement, et Napoléon semblait opérer la grande conversion d’une société à l’autre. Mais les disciplines à leur tour connaîtraient une crise, au profit de nouvelles forces qui se mettraient lentement en place, et qui se précipiteraient après la Deuxième Guerre mondiale : les sociétés disciplinaires, c’était déjà ce que nous n’étions plus, ce que nous cessions d’être.
Nous sommes dans une crise généralisée de tous les milieux d’enfermement, prison, hôpital, usine, école, famille. La famille est un « intérieur », en crise comme tout autre intérieur, scolaire, professionnel, etc. Les ministres compétents n’ont cessé d’annoncer des réformes supposées nécessaires. Réformer l’école, réformer l’industrie, l’hôpital, l’armée, la prison ; mais chacun sait que ces institutions sont finies, à plus ou moins longue échéance. Il s’agit seulement de gérer leur agonie et d’occuper les gens, jusqu’à l’installation de nouvelles forces qui frappent à la porte. Ce sont les sociétés de contrôle qui sont en train de remplacer les sociétés disciplinaires. « Contrôle », c’est le nom que Burroughs propose pour désigner le nouveau monstre, et que Foucault reconnaît comme notre proche avenir. Paul Virilio aussi ne cesse d’analyser les formes ultra-rapides de contrôle à l’air libre, qui remplacent les vieilles disciplines opérant dans la durée d’un système clos. Il n’y a pas lieu d’invoquer des productions pharmaceutiques extraordinaires, des formations nucléaires, des manipulations génétiques, bien qu’elles soient destinées à intervenir dans le nouveau processus. Il n’y a pas lieu de demander quel est le régime le plus dur, ou le plus tolérable, car c’est en chacun d’eux que s’affrontent les libérations et les asservissements. Par exemple dans la crise de l’hôpital comme milieu d’enfermement, la sectorisation, , les hôpitaux de jour, les soins à domicile ont pu marquer d’abord de nouvelles libertés, mais participer aussi à des mécanismes de contrôle qui rivalisent avec les plus durs enfermements. Il n’y a pas lieu de craindre ou d’espérer, mais de chercher de nouvelles armes.

II. Logique

Les différents internats ou milieux d’enfermement par lesquels l’individu passe sont des variables indépendantes : on est censé chaque fois recommencer à zéro, et le langage commun de tous ces milieux existe, mais est analogique. Tandis que les différents contrôlats sont des variations inséparables, formant un système à géométrie variable dont le langage est numérique (ce qui ne veut pas dire nécessairement binaire). Les enfermements sont des moules, des moulages distincts, mais les contrôles sont une modulation, comme un moulage auto-déformant qui changerait continûment, d’un instant à l’autre, ou comme un tamis dont les mailles changeraient d’un point à un autre. On le voit bien dans la question des salaires : l’usine était un corps qui portait ses forces intérieures à un point d’équilibre, le plus haut possible pour la production, le plus bas possible pour les salaires ; mais, dans une société de contrôle, l’entreprise a remplacé l’usine, et l’entreprise est une âme, un gaz. Sans doute l’usine connaissait déjà le système des primes, mais l’entreprise s’efforce plus profondément d’imposer une modulation de chaque salaire, dans des états de perpétuelle métastabilité qui passent par des challenges, concours et colloques extrêmement comiques. Si les jeux télévisés les plus idiots ont tant de succès, c’est parce qu’ils expriment adéquatement la situation d’entreprise. L’usine constituait les individus en corps, pour le double avantage du patronat qui surveillait chaque élément dans la masse, et des syndicats qui mobilisaient une masse de résistance ; mais l’entreprise ne cesse d’introduire une rivalité inexpiable comme saine émulation, excellente motivation qui oppose les individus entre eux et traverse chacun, le divisant en lui-même. Le principe modulateur du « salaire au mérité » n’est pas sans tenter l’Education nationale elle-même : en effet, de même que l’entreprise remplace l’usine,la formation permanente tend à remplacer l’école, et le contrôle continu remplacer l’examen. Ce qui est le plus sûr moyen de livrer l’école à l’entreprise.
Dans les sociétés de discipline, on n’arrêtait pas de recommencer (de l’école à la caserne, de la caserne à l’usine), tandis que dans les sociétés de contrôle on n’en finit jamais avec rien, l’entreprise, la formation, le service étant les états métastables et coexistants d’une même modulation, comme d’un déformateur universel. Kafka qui s’installait déjà à la charnière de deux types de société a décrit dans Le Procès les formes juridiques les plus redoutables : l’acquittement apparent des sociétés disciplinaires (entre deux enfermements), l’atermoiement illimité des sociétés de contrôle (en variation continue) sont deux modes de vie juridiques très différents, et si notre droit est hésitant, lui-même en crise, c’est parce que nous quittons l’un pour entrer dans l’autre. Les sociétés disciplinaires ont deux pôles : la signature qui indique l’individu, et le nombre ou numéro matricule qui indique sa position dans une masse. C’est que les discipline n’ont jamais vu d’incompatibilité entre les deux, et c’est en même temps que le pouvoir est massifiant et individuant, c’est-à-dire constitue en corps ceux sur lesquels il s’exerce et moule l’individualité de chaque membre du corps (Foucault voyait l’origine de ce double souci dans le pouvoir pastoral du prêtre - le troupeau et chacune des bêtes - mais le pouvoir civil allait se faire « pasteur » laïc à son tour avec d’autres moyens). Dans les sociétés de contrôle, au contraire, l’essentiel n’est plus une signature ni un nombre, mais un chiffre : le chiffre est un mot de passe, tandis que les sociétés disciplinaires sont réglées par des mots d’ordre (aussi bien du point de vue de l’intégration que de la résistance). Le langage numérique du contrôle est fait de chiffres, qui marquent l’accès à l’information, ou le rejet. On ne se trouve plus devant le couple masse-individu. Les individus sont devenus des « dividuels », et les masses, des échantillons, des données, des marchés ou des « banques ». C’est peut-être l’argent qui exprime le mieux la distinction des deux sociétés, puisque la discipline s’est toujours rapportée à des monnaies moulées qui renfermaient de l’or comme nombre étalon, tandis que le contrôle renvoie à des échanges flottants, modulations qui font intervenir comme chiffre un pourcentage de différentes monnaies échantillons. La vieille taupe monétaire est l’animal des milieux d’enfermement, mais le serpent est celui des sociétés de contrôle. Nous sommes passés d’un animal à l’autre, de la taupe au serpent, dans le régime où nous vivons, mais aussi dans notre manière de vivre et nos rapports avec autrui. L’homme des disciplines était un producteur discontinu d’énergie, mais l’homme du contrôle est plutôt ondulatoire, mis en orbite, sur faisceau continu. Partout le surf a déjà remplacé les vieux sports.
Il est facile de faire correspondre à chaque société des types de machines, non pas que les machines soient déterminantes, mais parce qu’elles expriment les formes sociales capables de leur donner naissance et de s’en servir. Les vieilles sociétés de souveraineté maniaient des machines simples, leviers, poulies, horloges ; mais les sociétés disciplinaires récentes avaient pour équipement des machines énergétiques, avec le danger passif de l’entropie, et le danger actif du sabotage ; les sociétés de contrôle opèrent par machines de troisième espèce, machines informatiques et ordinateurs dont le danger passif est le brouillage, et l’actif, le piratage et l’introduction de virus. Ce n’est pas une évolution technologique sans être plus profondément une mutation du capitalisme. C’est une mutation déjà bien connue qui peut se résumer ainsi : le capitalisme du XIX"siècle est à concentration, pour la production, et de propriété. Il érige donc l’usine en milieu d’enfermement, le capitaliste étant propriétaire des moyens de production, mais aussi éventuellement propriétaire d’autres milieux conçus par analogie (la maison familiale de l’ouvrier, l’école). Quant au marché, il est conquis tantôt par spécialisation, tantôt par colonisation, tantôt par abaissement des coûts de production. Mais, dans la situation actuelle, le capitalisme n’est plus pour la production, qu’il relègue souvent dans la périphérie du tiers monde, même sous les formes complexes du textile, de la métallurgie ou du pétrole. C’est un capitalisme de surproduction. Il n’achète plus des matières premières et ne vend plus des produits tout faits : il achète les produits tout faits, ou monte des pièces détachées. Ce qu’il veut vendre, c’est des services, et ce qu’il veut acheter, ce sont des actions. Ce n’est plus un capitalisme pour la production, mais pour le produit, c’est-à-dire pour la vente ou pour le marché. Aussi est-il essentiellement dispersif, et l’usine a cédé la place à l’entreprise. La famille, l’école, l’armée, l’usine ne sont plus des milieux analogiques distincts qui convergent vers un propriétaire, Etat ou puissance privée, mais les figures chiffrées, déformables et transformables, d’une même entreprise qui n’a plus que des gestionnaires. Même l’art a quitté les milieux clos pour entrer dans les circuits ouverts de la banque. Les conquêtes de marché se font par prise de contrôle et non plus par formation de discipline, par fixation des cours plus encore que par abaissement des coûts, par transformation de produit plus que par spécialisation de production. La corruption y gagne une nouvelle puissance. Le service de vente est devenu le centre ou l’« âme » de l’entreprise. On nous apprend que les entreprises ont une âme, ce qui est bien la nouvelle la plus terrifiante du monde. Le marketing est maintenant l’instrument du contrôle social, et forme la race impudente de nos maîtres. Le contrôle est à court terme et à rotation rapide, mais aussi continu et illimité, tandis que la discipline était de longue durée, infinie et discontinue. L’homme n’est plus l’homme enfermé, mais l’homme endetté. Il est vrai que le capitalisme a gardé pour constante l’extrême misère des trois quarts de l’humanité, trop pauvres pour la dette, trop nombreux pour l’enfermement : le contrôle n’aura pas seulement à affronter les dissipations de frontières, mais les explosions de bidonvilles ou de ghettos.

III. Programme

Il n’ y a pas besoin de science-fiction pour concevoir un mécanisme de contrôle qui donne à chaque instant la position d’un élément en milieu ouvert, animal dans une réserve, homme dans une entreprise (collier électronique). Félix Guattari imaginait une ville où chacun pouvait quitter son appartement, sa rue, son quartier, grâce à sa carte électronique (dividuelle) qui faisait lever telle ou telle barrière ; mais aussi bien la carte pouvait être recrachée tel jour, ou entre telles heures ; ce qui compte n’est pas la barrière, mais l’ordinateur qui repère la position de chacun, licite ou illicite, et opère une modulation universelle.
L’étude socio-technique des mécanismes de contrôle, saisis à leur aurore, devrait être catégorielle et décrire ce qui est déjà en train de s’installer à la place des milieux d’enfermement disciplinaires, dont tout le monde annonce la crise. Il se peut que de vieux moyens, empruntés aux anciennes sociétés de souveraineté, reviennent sur scène, mais avec les adaptations nécessaires. Ce qui compte, c’est que nous sommes au début de quelque chose. Dans le régime des prisons : la recherche de peines de « substitution » au moins pour la petite délinquance, et l’utilisation de colliers électroniques qui imposent au condamné de rester chez lui à telles heures. Dans le régime des écoles : les formes de contrôle continu, et l’action de la formation permanente sur l’école, l’abandon correspondant de toute recherche à l’Université, l’introduction de l’« entreprise » à tous les niveaux de scolarité. Dans le régime des hôpitaux : la nouvelle médecine « sans médecin ni malade » qui dégage des malades potentiels et des sujets à risque, qui ne témoigne nullement d’un progrès vers l’individuation, comme on le dit, mais substitue au corps individuel ou numérique le chiffre d’une matière « dividuelle » à contrôler. Dans le régime d’entreprise : les nouveaux traitements de l’argent, des produits et des hommes qui ne passent plus par la vieille forme-usine. Ce sont des exemples assez minces, mais qui permettraient de mieux comprendre ce qu’on entend par crise des institutions, c’est-à-dire l’installation progressive et dispersée d’un nouveau régime de domination. Une des questions les plus importantes concernerait l’inaptitude des syndicats : liés dans toute leur histoire à la lutte contre les disciplines ou dans les milieux d’enfermement, pourront-ils s’adapter ou laisseront-ils place à de nouvelles formes de résistance contre les sociétés de contrôle ? Peut-on déjà saisir des ébauches de ces formes à venir, capables de s’attaquer aux joies du marketing ? Beaucoup de jeunes gens réclament étrangement d’être « motivés », ils redemandent des stages et de la formation permanente ; c’est à eux de découvrir ce à quoi on les fait servir, comme leurs aînés ont découvert non sans peine la finalité des disciplines. Les anneaux d’un serpent sont encore plus compliqués que les trous d’une taupinière.

Gilles Deleuze

P.S. in L’autre journal, n° l, mai 1990.

texte de Meeting aborde cette question, mais sans la théoriser, Prolétaires, encore un effort pour être communisateurs...
3. L'implication réciproque (simple ou directe) entre classes demeure essentielle, mais toutes les contradictions en cours dans le capitalisme contemporain ne se laissent pas rapporter de façon directe ou dialectiquement simple à la reproduction du capital dans les moments du cycle de valorisation de la valeur. Réciproquement, la contradiction entre classes ne se construit pas uniquement dans l'exploitation du travail et dans le cycle de la valorisation, mais aussi à travers un ensemble de médiations sociales. La construction théorique abstraite de ces liens, en totalité systémique, est aléatoire, risquée, et surtout vaine, car elle est irréalisable hors des praxis propres à chacune de ces contradictions, et de la praxis globale du système capitaliste qui les enserre et les subordonne à l'unité de l'implication réciproque réelle (Marx, 11ème Thèse sur feuerbach : on ne peut interpréter que ce qu'on transforme).
Corollaire : l'affirmation de l'Invite de Meeting « la certitude que la lutte de classes entre le prolétariat et la classe capitaliste est partout dans le monde l'unique dynamique de cette destruction [du capitalisme et indissociablement de toutes les classes] » est - juste mais comme tautologie, car si l'histoire du capital est celle de la lutte de classes, il est équivalent d'affirmer que celle-ci est seule à même de le détruire, - juste comme condition
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29 novembre 2006 3 29 /11 /novembre /2006 11:49
vL'image “http://italy.indymedia.org/uploads/2006/11/mani_3gg_venaus.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.il y a un an ler mouvement populairede la vallée du val de susa contre le tgv lyon turin feroviairev a réussi de libérerle chantier du sondage de la présence policière . le 8 9 10décembre . cette année grande fête populaire de toutes les réalités contre le Tgv sont conviés ces jours làpou la fête et pour une assemblée populaire . les réalités française seront accueillies aux presidio
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29 novembre 2006 3 29 /11 /novembre /2006 09:45
a Jornada 28/11/2006

*Harcèlement des organisations civiles*

Emir Olivares Alonso

Du fait que des groupes "liés au gouvernement d'Ulises Ruiz" ont invité
"à incendier et à occuper" le siège de l'organisation Services pour une
Éducation Alternative (EDUCA), en argumentant, au travers de la dite
Radio Ciudadana, station clandestine favorable au dirigeant oaxaqueño,
que c'est dans cette instance civile qu'opérait l'équipe dirigeante de
l'APPO, et que c'est là qu'étaient fabriqués des cocktails molotov, le
Centre des Droits Humains Miguel Agustín Pro Juárez (Prodh), a émis un
appel urgent pour garantir l'intégrité physique des membres d'Educa.

Marcos Leyva Madrid, directeur d'Educa, a assuré par téléphone que, bien
que l'organisation ait pris part "dans les limites légales" aux
manifestations de l'APPO, elle ne le fait pas en fabriquant des
cocktails molotov.

"Nous ne nions pas notre sympathie pour l'APPO, mais l'appui s'est
centré sur la défense des droits humains, en produisant des initiatives
de dialogue", a t-il dit.

D'autre part, le Centre de Droits Humains Yaxkin, a informé qu'Alberto
Tlacael Cilia Ocampo, observateur de cette organisation à Oaxaca, a été
arrêté "de manière extrêmement violente" par des éléments de la police
ministérielle de l'état. L'appréhension s'est produite près "du campus
universitaire, tandis qu'il documentait des cas de détentions
illégales", a révélé le centre Yaxkin. Il a ajouté qu'avec le militant
ont été arrêtés Omar Rodriguez Camarena et Mile Sarah Ilitch, citoyenne
française.

Au Veracruz, la police ministérielle a arrêté à l'aube de ce lundi
l'ex maire de la commune indigène Zaragoza, Eucario de los Santos et la
citoyenne française Veronique Mounier, accusés de la prise d'une station
de radio pour diffuser un message d'appui à l'APPO. Dimanche, quelques
200 paysans de la montagne de Pajapan ont accédé à la WEMTV Radio Lobo,
où durant presque 20 minutes ils ont manifesté leur solidarité à l'APPO.
L'après-midi, De los Santos et Mounier ont été libérés de la prison de
Coatzacoalcos après que des centaines de paysans et membres
d'organisations civiles aient installé un campement face à la prison.

Traduit par Nath.
http://www.jornada.unam.mx/2006/11/28/index.php?section=politica&article=007n3pol

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29 novembre 2006 3 29 /11 /novembre /2006 09:42
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29 novembre 2006 3 29 /11 /novembre /2006 09:40
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29 novembre 2006 3 29 /11 /novembre /2006 09:29
----il s'agit pas de pétexter que la facde valence ellle est petite, on peut rien faire, si jon laisse tout faire  -
De : philippe.ogilvie [mailto:philippe.ogilvie@laposte.net]
Envoyé : mardi 28 novembre 2006 22:39
À : philippe.ogilvie
Objet : Etudiant de Paris 8 en danger d’extradition vers l’Italie pour motif
politique, Solidarité!!!!!!
Importance : Haute

Bonsoir,
Excusez-moi de venir vous déranger, mais je me fait écho de la mobilisation autour
de ce cas
de harcèlement judiciaire (de notre justice française et européenne).
Aussi je fais suivre cette information et la pétition en pièce jointe,
(si vous voulez signer l'appel : envoyez votre signature à l'adresse mail en bas de
l'appel).

A nous de jouer : trois possibilités (au choix ou cumulées)
-venir au procès ce vendredi 1 décembre
-signer la pétition
-faire suivre ce mail aux gens susceptibles

Merci

Philippe Ogilvie



Angelo D’Arcangeli, étudiant depuis 2 ans à Paris 8 en sciences politiques, est en
danger
d’extradition. Depuis juillet 2005 il est harcelé par les autorités françaises sur
la demande des
autorités italiennes. Il a déjà passé 4 mois à la maison d’arrêt de Fresnes et est
soumis depuis
un an au contrôle judiciaire.

Les motifs : ses idées politiques.

Angelo, est sympathisant d’une organisation d’extrême-gauche italienne : le NPCI
(Nouveau
Parti Communiste Italien). Les autorités italiennes s’acharnent sur ce groupe depuis
sa forme
embryonnaire : procès et détentions préventives s’accumulent depuis 1980.
L’accusation
habituelle est « association subversive » (article créé par le fascisme contre ses
opposants).
Bien sûr, toutes les enquêtes (huit) se sont achevées par un non-lieu.

La France a ouvert une enquête en 2003 pour terrorisme sur demande de l’Italie. Dans
le
cadre de cet acharnement judiciaire et politique, Angelo et deux autres militants
ont été
incarcérés. Il s’ensuit : 8 arrestations


préventives, 56 mois de détention, 57 mois de contrôle judiciaire, 14 garde à vues,
37
perquisitions partagées par une trentaine de personnes.

Au mois de septembre, le juge chargé de l’affaire a du se résigner au non-lieu. Il
lui fallut tout
de même tenter de légitimer la détention préventive des camarades italiens : ceux-ci
sont
désormais accusés d’être… une « association de malfaiteurs » Nous connaîtrons
l’issue de
cette mésaventure le 19 janvier, après 4 jours de procès. Il s’agit d’une manœuvre
double :
d’une part s’épargner un scandale (déjà révélé par la presse écrite : Libération, Le
Canard
Enchaîné…) et ensuite de permettre aux autorités italiennes de poursuivre leur
logique de
répression des groupes d’extrême-gauche. Les autorités italiennes ont en effet le
projet
d’extrader Angelo et ses deux camarades. Si Angelo et ses deux camarades du NPCI
sont
extradés, ils passeront deux ans de détention préventive avant que le tribunal
conclue comme
à l’habitude par un non-lieu….
Nous devons nous mobiliser afin d’empêcher cette manœuvre honteuse.


Accédez au courrier électronique de La Poste
sur www.laposte.net ou sur 3615 LAPOSTENET (0,34€ TTC /mn)

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29 novembre 2006 3 29 /11 /novembre /2006 09:21
Vous trouverez sur le lien ci-dessous un petit montage vidéo réalisé par une
motivée dans notre Collectif Strasbourgeois contre les Lois Sécuritaires
dont la Coordination de Strasbourg conte la Précarité fait partie.



http://www.youtube.com/watch?v=RIEAs7PiUnk



Cette vidéo retrace la manière dont nous avons tenté d’informer/alerter la
population sur le Projet de prévention de la délinquance (action cortège
funèbre). Elle peut même servir de tract « vivant » à mon avis, alors
n’hésitez pas à la diffuser.



ce soir café débatà valencesur le sujet la nouvelle loi prévention de la délinquance ; il est encore temps de construire un collectif
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28 novembre 2006 2 28 /11 /novembre /2006 22:39

Ah ! pour ça, non, monsieur le curé. Ces païens-là mourraient bien trois fois de suite sans demander à voir la couleur d'un crucifix. Si vous aviez pu les contempler comme moi, ces jours-ci, ivres-morts, blasphémant le saint nom du Seigneur... Une armée de Barrabas... Et penser qu'ils ont tous fait leur première communion ? Ça ne les gêne guère, allez ! Toute la journée, hier, on s'est battu dans la rue ; la barricade, un peu plus bas, n'a été emportée que ce matin. Il n'y a guère qu'une heure que le combat a cessé et qu'on n'entend plus rien ; les communards tiennent encore le haut du quartier et le Père-Lachaise, et l'armée régulière est redescendue vers les boulevards extérieurs, je ne sais pas pourquoi.

L'ABBÉ.

C'est pour tourner la position des insurgés.

        On entend le tambour qui bat la générale, et le tocsin.

MARIE.texte écrit de geoges darience texte s'intitulr l'ami de l'ordre 

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Agenda

    dimanche 30 juin

15h à 16 h

accueil de familles de prionnier-e-s

discussion , infos et peites recettes

pour les proches de détenu(E)s...

- aides juridique

-participation à l'émission de radio Mega

du 22 juillet