es services de nuit des centres de tri d'Ile-de-France débutent leur septième semaine de grève, à l'appel d'une coordination où se retrouvent des sections et des militants SUD, CGT et FO. L'heure de nuit à 3 euros ainsi que la suppression des brigades atypiques sont les éléments moteurs de cette grève. Le mouvement s'étend nationalement avec le préavis de grève déposé nationalement à partir du 4 décembre par SUD PTT !
vendredi 1er décembre 2006
Le conflit s'étend aujourd'hui dans les centres de province et de nombreux préavis sont déposés pour les jours qui viennent. A ce jour, la direction du courrier refuse toute discussion. Devant ce mépris, la fédération SUD-PTT a décidé de déposer des préavis de grève nationaux pour permettre l'extension de la lutte. Elle appelle l'ensemble des services de nuit à se mettre en grève dès le début décembre. Une heure de grève toutes les nuits à partir du 4 décembre pour les contractuels et une grève chaque nuit du vendredi au samedi à partir du 8 décembre pour les personnels fonctionnaires
Les CTC d'Ile-de-France entament leur septième semaine de grève
Le conflit qui touche les services de nuit des centres de tri d'Ile-de-France a démarré le 16 octobre sous la forme d'une grève d'une heure toutes les nuits pour le personnel contractuel et d'une grève de 24 heures les nuits de vendredi à samedi pour le personnel fonctionnaire. Depuis le début du mouvement, les différents centres de tri en grève (Gonesse, Créteil, Issy,Yvelines, Evry, Paris 14, Paris 15, Paris RP, Nanterre, Orly, Bobigny, Lognes, mais aussi Créteil PFC, Mitry-Mory, Roissy CI) appellent à l'extension de la lutte.
Le mouvement commence à faire tâche d'huile. Beaucoup de centres de province se sont emparés de cette forme de lutte autour de ces revendications mais aussi sur des problèmes locaux avec une adhésion majoritaire du personnel.
De nombreux préavis locaux sont d'ores et déjà déposés pour la semaine du 24 au 30 novembre (Marseille Ville, Marseille Provence, Nantes, La Roche-sur-Yon, Nancy, Besançon, Châlons-en-Champagne, Montpellier, Brest, Nice, Rennes, Rouen, St-Brieuc) mais, côté direction, c'est toujours porte close.
Pour gagner, il faut étendre la grève !
Ce qui se passe en Ile-de-France mais aussi maintenant dans d'autres centres en province a un lien direct avec CQC. A la PIC Lorraine qui ouvrira le 5 décembre, la brigade de nuit va devoir travailler de 19h56 à 6h00, sur un cycle de 6 semaines, avec 6 samedis après-midi travaillés de 12h26 à 20h00 et 3 vendredis après-midi de 14h56 à 21h45.
C'est tout simplement délirant. La direction du courrier affirme qu'il n'y a pas de consigne nationale pour faire disparaître les deux nuits sur quatre, pourtant toutes les DOTC nous disent le contraire.
La fédération SUD appelle les personnels de nuit de l'ensemble des centres à se réunir, à organiser des assemblées générales sur cette question, à populariser la grève débutée en Ile-de-France depuis maintenant six semaines et à partir en grève dans les jours qui viennent.
Nous ne pouvons plus accepter les décisions arbitraires de la direction du courrier, il faut maintenant étendre la grève à l'ensemble des centres et imposer nos revendications.
Pour réussir ce "tous ensemble", la fédération SUD dépose les préavis nécessaires à l'extension de la lutte :
à partir du 4 décembre pour les personnels contractuels, préavis illimité d'une heure par nuit à partir du 8 décembre pour les personnels fonctionnaires, chaque nuit du vendredi