Avant même le résultat des élections, un dispositif policier hors norme était déjà mis en place : rajout d’une quinzaine de compagnies républicaines de sécurité en plus des 25 affectées en permanence, hélicoptères de surveillance des cortèges etc comme si l’Etat avait décrété l’état d’urgence mais sans tambours ni trompettes médiatiques. Ce dispositif constitue l’étape supérieure dans un processus de répression déjà engagé depuis longtemps : contrôle brutal d’identité devant l’école maternelle de la rue Rampal, révolte populaire face aux brutalités policières en Gare du Nord etc.

Suite à ces évènements, et après les résultats du 6 mai, l’Etat s’est vu confronté à de nombreux mouvements spontanés de révolte dans toute la France (Paris et sa banlieue, Lille, Caen, Toulouse, Marseille, Lyon, Dijon, Montpellier, Bordeaux...). Ces révoltes ne se sont pas déroulées qu’en banlieue mais en grande majorité dans les grands centre-villes. Alors que les premières condamnations tombent (nombreuses comparutions immédiates qui se terminent en peines de prison ferme), les forces de police ne cessent d’accentuer leur occupation agressive et provocante de l’espace public, multipliant les contrôles arbitraires au faciès.

Pendant que Royal souhaite un bon règne à Sarkozy et à ses prochaines lois liberticides et que tous les dirigeants de la gauche comme les médias condamnent la résistance populaire, les opposants au régime s’organisent de façon autonome. La gauche se couche, la droite extrême jubile. En effet, ceux qui nous gouvernent se sont nourris des idées de Le Pen pour pouvoir enfin les appliquer sans complexes.

Nous savons à quoi nous en tenir et c’est pour cela que nous appelons dés maintenant tous ceux/celles qui le souhaitent à entrer en résistance contre le pouvoir de façon autonome et solidaire.

Comité de Lutte

Pour nous contacter : comite-lutte (at )hotmail.fr

Dès l’annonce des résultats de l’élection, des milliers de personnes sont sorties spontanément dans la rue de toutes les villes du pays. La réponse du pouvoir a été immédiate : grenades de gaz lacrymogènes et flashball. Des centaines d’arrestations arbitraires, des violences policières, des exactions, et des blessés graves. Des condamnations politiques extrêmement lourdes et de la prison pour les précaires. Exigeons l’amnistie de tous les inculpés !

Résistons !

circule sur internet actuellement pour le 16 Mai,
jour de la nomination de Sarkozy en tant que président de la république.
Un rassemblement non-violent et artistique, de dialogues et d'echanges militants pour exprimer notre indignation face a la droite extreme et l'extreme droite... Mais aussi prevenir les asso., syndicats recus la semaine prochaine par lui ( !), les partis politique de gauche, d'extreme gauche et du centre en vue des elections legislatives ! C'est a dire faire du bruit... tam tam, tambours et trompettes, banderolles et pancartes, porte-voix et micros et envoyer tout a la fois des messages forts a la population et aux elus et aux medias et les avertir que par la-meme nous les mettons:
 TOUS face a leurs responsabilites !

Il y a urgence pour résister. "la colère du peuple" ( voir le tract publié vendredi 11 mai sur le blog ://lelaboratoire.over-blog.com et distribué dans le plus de lieux possible et à laisser à la machine à café)
On manque de bras dans le bâtiment”. J’ai lu et entendu cette remarque plus d’une fois.

Adressé à des “chomeurs diplomés” comme on dit, population aberrante : licenciés es lettres, docteurs en sociologie, capables de lire kant dans le texte, de gloser sur Finnegans Wake, savants inutiles et inemployés, gens de culture qui n’ont en vérité que ça, quelques livres.

Alors : “On manque de bras dans le bâtiment”, c’est-à-dire :

Témoignage:

"il y a bien trop d’érudits, bien trop d’étudiants, pas assez de maçons. Il y a vingt-trente ans, la question de se posait pas. je me souviens qu’en première année de philosophie nous étions vingt à peine, c’était en 1986, et que, cinq ans plus tard, nos successeurs emplissaient à deux cents un amphithéâtre. 80% d’une classe d’âge au baccalauréat, n’était-ce pas forcer le destin d’une génération, les inviter à embrasser l’univers du savoir plutôt que d’apprendre à bâtir des maisons ?

Mais qu’espéraient donc nos politiques à l’époque ? Qu’une mutation accélérée de la société toute entière (existe-t-elle d’ailleurs cette “société”, où la trouver ?) permette que soient accueillis comme des enfants prodigues ces 80% de lettrés ? Qu’ils s’y épanouissent et soient payés du fruit de leur savoir ?

Mais le marché ne considère qu’avec circonspection les érudits. peu lui chaut qu’on en sache un peu sur la littérature médiévale ou la démographie du Bénin : le marché ne connaît qu’une seule philosophie, le marketing, et, tant qu’à faire, préfère des gens qui travaillent servilement à des gens qui pensent (quoiqu’en disent les directeurs de ressources humaines).

Il y autre chose toutefois dans ce :

“On manque de bras dans le bâtiment“.

Passe encore la délectation avec laquelle cette proposition est avancée par celui prend ainsi sa revanche sur les intellectuels - qu’il n’est pas, n’a pas su être, ou croit ne pas être. Mais au fond, c’est renvoyer le destin singulier de chacun aux nécessités du grand tout. Car, si vous embrassez la vie de chercheur, la vie consacrée à l’étude, ce n’est certes pas seulement pour des raisons pragmatiques (je me souviens encore mon père : “la philosophie ? Mais tu es fou ! Ça va te mener où ?” ce en quoi il n’avait pas tort, ça mène dans mon cas au rmi et à la misère, mais une misère savante et cultivée, ce qui fait une belle jambe quand il s’agit de payer son loyer). C’est aussi par amour du savoir, par curiosité intellectuelle, ou parce que vous avez eu l’opportunité de goûter aux plaisirs délicats de l’étude et souhaitez prolonger ces instants de grâce, ou parce que des questions vous préoccupent, vous obsèdent, ou bien que vous vouliez changer le monde, ou encore pour ce que les psychologues de bazar désigneraient comme enrichissement personnel (et pourquoi pas ?).

Choisir le savoir plutôt qu’un métier rentable, voilà qui vous fait passer aujourd’hui pour un imbécile. À preuve, “rêvasser” est redevenu un trait pathologique dans nos écoles. (Il est vrai aussi qu’autrefois les pauvres, comme moi, faisaient rarement de longues études : à douze ou seize ans au mieux, on allait aux champs ou à l’usine. Ce qui n’empêchait pas certains de devenir de délicieux autodidactes parfois.

Bref, c’était chacun à sa place. N’y a-t-il dans la situation présente quelque chose d’insupportable aux conservateurs, l’idée que les enfants de pauvres ne se satisfassent plus aussi aisément de la condition de leurs parents, veulent en savoir plus, et, conséquemment, menacent de prendre la place que la bourgeoisie occupait de fait sinon de droit par la naissance et par succession en quelque sorte ? C’est un raisonnement - “On manque de bras dans le bâtiment” - qui encore fois fait fi des inégalités réelles : car les enfants de bourgeois n’ont que rarement l’occasion de se poser sérieusement la question de savoir s’ils devraient être maçons plutôt qu’étudiant

 Ça n’a rien à voir avec les nécessités du prétendu corps social.

Et d’ailleurs, dîtes moi un peu : qui choisit (pour autant qu’on choisisse) d’exercer un métier en vue du bien commun ou de la satisfaction des besoins du “corps social” ? C’est pousser un peu loin le contrat social que d’accepter non seulement la diminution de la sphère de nos égoismes (ou de nos libertés), mais aussi d’occuper un emploi au seul prétexte que le corps social en aurait besoin, de devenir maçon parce que la France a besoin de maçons. Nous ne sommes pas, loin de là, dans la situation finale du communisme en acte de Marx, où chacun s’emploie au bien commun, dans la coïncidence de son désir personnel et des besoins du corps social .

Depuis le 6 mai, certaines questions se posent avec encore plus d'acuité pour nous, acteurs et actrices de mouvements sociaux. Ces questions, nous avons envie et besoin d'en débattre collectivement :

Lesquels de nos droits et de nos libertés vont se trouver les plus immédiatement menacés par le programme politique de l'UMP ? comment les défendre ? comment mutualiser nos expériences et nos moyens respectifs pour y arriver ? Mais aussi, comment continuer à conquérir de nouveaux droits, à vivre des libertés nouvelles, à construire des alternatives ?

Et, au-delà de ces nécessaires et urgentes résistances, comment reprendre langue entre nous et au-delà ? Comment développer les soutiens personnels et collectifs dont nous avons besoin ? Comment agir ensemble ?

quelques exemples

je reprends quelques descriptions paru dans indymedia-paris et rebellyon.Je ne note pas la violence systhématique tir tendu de flash ball sur les personnes, machoire cassées pour une fille à Lyon et en plus tabassage systhématique pour toutes personnes tombées par terre

Image de manif

Après avoir cherché la manif aux Terreaux, on arrive sur Bellecour vers 22h30... Pour découvrir une place noire de monde, en train de gueuler "police partout, justice nulle part". Les CRS bloquent la jonction entre la place Bellecour et la rue de République, pour nous empêcher de rejoindre le reste de la manif, qui est de l'autre côté. On se ramasse des lacrymos mais le vent n'est pas dans le sens des crs et donc c'est assez inefficace. La vitrine d'un magasin est défoncé. Deux ou trois gars veulent empêcher l'action (que pour notre part nous soutenons) et ça se cogne.

Le plus gros problème pour les manifestants est logistique. Les manifestants commencent à fouiller les poubelles pour y trouver des canettes. Certaines brûlent. Des CRS arrivent par la rue parallèle à la rue de la Ré. Un container est renversé. Une pluie de projectiles s'abat sur eux et ils reculent. Ces batards nous tirent dessus à coups de flashball ; une fille est blessée au visage. On se mange plein de rafales mais ça nous empêche pas de rester là. Ils tirent aussi des lacrymos à l'horizontal car les arbres empêchent les tirs verticaux. Un mec se mange la grenade en pleine gueule, un autre, dans la jambe.

Ils avancent sur la place Bellecour et nous tirent encore des coups de flashball. Des gens s'assoient pour attendre le massacre. Ils nous éparpillent et nous chassent de la place. Pour un repli collectif, c'est raté car ils bouchent toutes les issues.

On se rend vers un pont, vers Saint Jean, où les CRS se font alpaguer par des manifestants. Pendant ce temps, aux Terreaux, c'est tendu. Un groupe d'une dizaine de personnes est assis par terre, entouré de flics. 25 personnes ont été arrêtées en tout. Quand nous nous y arrivons, après avoir traversé une rue de la Ré aux poubelles renversées, en flamme, aux vitrines taguées, c'est en même temps que les CRS et ça sent encore la lacrymo. Ils protègent de quelques manifestants un hall d'immeuble en flammes. Le feu grimpe au premier étage. Les pompiers évacuent l'immeuble.

Dans Lyon, partout des lardus. Gendarmes mobiles, CRS, BAC, y a même quelqu'un qu'a dit voir le GIPN passer. Alors qu'on désigne une voiture de la BAC, un baqueux sort la tête de la caisse et nous dit "et ouais, c'est la BAC, va falloir quitter le pays". Charmant. Pas moyen d'entrer sur la Place Bellecour. Elle va rester bloquée jusqu'à 5h00. Plus tard, on entendait, vers 2h00 du matin, au loin, "SARKO FACHO" vers l'avenue Berthelot.

Il paraît aussi que ça a cramé à Vienne, à L'ISLE, MALISSOL et ESTRESSIN mais on a pas enconre suffisamment d'infos pour vous en dire plus.

Sarko a peut être gagné les élections, mais son camp a du mobiliser toute la force de répression du pays pour faire taire sa rage, et sans succès. Sarkozy, la rue te rendra coup pour coup, si toi tu as peur d'elle, elle, elle n'a pas peur de toi

tiré  de vienne en lutte

Autre exemple : la répression s'est organisé tout en place

Aujourd'hui 9 mai 2007, pres de 200 manifestants se font coincer par les CRS et la Brigade mobile boulevard St Michel, apres le mouvement -suppose illicite- de la manif vers Port Royal. Rafle immediate, transports par bus dans divers commissariats de la capitale. Dans le dernier bus en partance pour Clignancourt, 60 personnes se retrouvent entassees les unes sur les autres, et pour les distraire, les forces de l'ordre montent le chauffage a fond (pres de 40 degres - a l'ombre, forcement). Quelques cris pour supplier qu'on ouvre une fenetre, quelques insultes de trop, et c'est carrement un jet de lacrymo en plein bus, sans qu'une fenetre soit ouverte. Au bout de quelques minutes, les forces de l'ordre ont tout de meme ouvert une des trappes du toit pour laisser s'echapper le gaz.

Apres ce trajet quelque peu mouvemente, attente de deux heures devant le commissariat de Clignancourt, dans le meme bus surchauffe. Evidemment : les cellules ne peuvent pas accueillir tout le monde, et il faut donc patienter comme on peut en attendant que les autres bus finissent de vomir leurs quotas de "gauchistes", "hippies" et "racailles" ; alors que certains n'avaient rien a voir avec la manifestation. La rafle ayant eu lieue a 22 heures environ, c'est donc vers 1H du matin que ce dernier bus decharge les soixante dernieres personnes. Insultes, fouilles musclees, ... les forces de l'ordre, concedons le, sont epuisees depuis dimanche, a force de devoir interpeller tout le monde. Il fallait donc qu'elles se detendent, et rigolent pour jouer a qui trouvera la meilleure vanne. J'aurais aime publier mes photos, mes videos, mais sous la menace, ils m'ont force a tout effacer. Idem pour tous les autres. Quelques ames intelligentes mais surtout habituees a ce genre de procedures ont reussi a planquer leur cassette DV ; d'autres ont eu moins de chance et se sont fait peter une dent ou deux ce soir la. Vers les trois heures du matin, nous voila tous sortis. Quel etait donc le delit ? "manifestation non autorisee". Pouvons nous signer un quelconque proces verbal ? "Non, vous n'etiez pas en garde a vue. Ceci etait un simple controle d'identite". Ah, bon, ok ! Ben ça va alors ... pris dans indymedia-paris

l'organisation de la répression sont sous tendu d'une théorie qui ont été établi dans le systhème capitaliste le plus avancé du monde industriel

« En fait, de nombreux jeunes qui s’engagent dans l’armée - en particulier parmi les jeunes de couleur - le font souvent pour échapper à une trajectoire de pauvreté, de toxicomanie et d’analphabétisme qui les mènerait directement en prison. Brève observation, enfin, dont les implications sont énormes. Au moins une entreprise de l’industrie de la défense a recruté activement de la main d’œuvre carcérale. Représentez-vous cette image : des prisonniers fabriquent des armements qui aident le gouvernement dans sa quête de domination mondiale. » (p.45)

C’est un processus global qu’il faut discerner :

« Les prisons, leur architecture, leurs technologies, leurs régimes, les marchandises que les détenus consomment et produisent, et la rhétorique qui légitime leur prolifération, tout cela voyage des Etats-Unis vers le reste du monde »

« En fait, de nombreux jeunes qui s’engagent dans l’armée - en particulier parmi les jeunes de couleur - le font souvent pour échapper à une trajectoire de pauvreté, de toxicomanie et d’analphabétisme qui les mènerait directement en prison. Brève observation, enfin, dont les implications sont énormes. Au moins une entreprise de l’industrie de la défense a recruté activement de la main d’œuvre carcérale. Représentez-vous cette image : des prisonniers fabriquent des armements qui aident le gouvernement dans sa quête de domination mondiale. » (p.45)

C’est un processus global qu’il faut discerner :

« Les prisons, leur architecture, leurs technologies, leurs régimes, les marchandises que les détenus consomment et produisent, et la rhétorique qui légitime leur prolifération, tout cela voyage des Etats-Unis vers le reste du monde »

texte d'Angela Davis

 les question de quelle résistances traversent , on doit mettre en place actuellement tout le mouvement qui est décendu dans la rue le6 mai 2007 pour se révolter de telles élections.

Des pistes sont données dans un texte de l'autre campagne du  Mexique

"Comme en réponse au son du tocsin, la  répression lancée contre le peuple de San Salvador Atenco, le Front des communes pour la défense de la terre et l’Autre Campagne donnait le coup d’envoi à l’accomplissement des menaces contre des organisations, des groupes, des collectifs et des individus, principalement contre ceux et celles qui sont en dehors et au-dessous de la politique institutionnelle" prenons l'exemple du Mexique

contre la répression une autre campagne

Mais inéxorablement la répression continue lourde exagéré pleine du mépris du personnel de la magistrature habitué à répondre aux ordres ( avec l'élu qui, il y a peu, injurié les magistrats et qui exige le garde à vous obligatoire)

Un peu partout la justice condamne à la chaine, en comparution immédiate ( ex flags ) les manifestants anti-Sarko :

Violences anti-Sarkozy en baisse, la contestation s'organise dans les facs (  comparutions immédiates à Paris, Charleville-Mézières, Toulouse, Lyon, Le Creusot, Rennes, Bordeaux )

Quatre mois de prison ferme pour des violences à la Bastille

Prison ferme pour des manifestants anti-Sarkozy à Bordeaux

Face à cette répression les réponses classiques la grande mobilisation

tous dans la rue le 16 Mai

d'autres formes

Mercredi 2 mai* des actes de sabotage ont eu lieu sur la chaine de montage 1 de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois.

Un mois après le conflit qui a opposé 400 grévistes à la direction pendant 6 semaines, la situation sur la ligne 1 du montage reste tendu.
Apres avoir refait greve un journée suite a la pression de l'encadrement, la colere gronde toujours. Pour preuve, la semaine derniere, quatres voitures citroën ont été sabotées. Des boulons ainsi que du sable ont été introduit dans le moteur par l'entrée du réservoir d'huile. Les voitures sabotées ont été détecté lors du controle qualité en sorti de ligne. La direction a lancé une enquête.

consulat francais attaque a gand (BE)

La nuit apres les elections, on a voulu exprimer notre haine pour sarkozy, pour les etats, pour tous les fashos partout, egalement dans ce putain de belgique. on a casse les vitres du consulat francais a gand, on colore leur facade et tage un gros slogan SARKO FASHO notre solidarite va avec tous les emeutiers, tous les gens qui n’accepteront pas cette societe a laquelle on est condamne. continuez, on ferra pareille.

A Dijon aussi

l

Une trentaine de manifestants ont brisé dimanche soir des vitrines de magasins du centre-ville de Dijon en marge d’une manifestation hostile à l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, a-t-on appris de source policière. A 23H30, la police avait interpellé trois personnes et les course-poursuites entre manifestants et forces de l’ordre se poursuivaient. Aucun blessé n’était à signaler, a-t-on appris de même source. Plus tôt dans la soirée, environ 300 personnes, dont des membres de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) et des anarchistes, avaient manifesté leur hostilité devant le siège de l’UMP, avant de se disperser. Une trentaine d’entre elles s’est ensuite éparpillée dans les rues du centre-ville pour casser des vitrines de magasins et "harceler les forces de l’ordre", selon la police.

mobilisation des lycéens

MARDI 15 à 12h00 deux rassemblements sont prévus devant Saint Romain en Gal et devant le lycée Technique. Si le nombre est au rendez vous, il est prévu de partir en manif.

On va se faire manger le Fillon !

 La victoire de Sarkozy signifie obligatoirement que les offensives des gouvernements contre nos droits vont reprendre. Les lycéens dans leur grande majorité n’ont pas pu s’exprimer dans les urnes. Ce sont les plus de 60 ans qui ont élu Sarkozy.  

Les lycéens se sont mobilisés avec courage contre les lois Fillon puis contre le CPE. Le gouvernement va profiter de l’été pour commettre ses méfaits irréparables.  

-         Il va instaurer le contrat unique, qui est pire que le CPE.  

-         Les frais d’inscription en université vont être augmentés jusqu’à plusieurs milliers d’euros et une sélection sera imposée aux lycéens.  

-         Avec Fillon comme premier ministre, dans les lycées, il y aura moins de profs et plus de flics. Le contrôle continu mettra en concurrence les lycées les uns avec les autres.  

-         Et pour faire passer tout cela, le renforcement de tous les dispositifs policiers et sécuritaires et la suppression des libertés publiques et des possibilités d'expressions.  

Nous avons le droit de nous mobiliser dès maintenant contre les lois iniques qu’il mettra en place et que nous savons que nous ne soutiendrons pas. Nous devons lui signifier que nous ne le laisserons pas faire avant qu’il ne soit trop tard !

Il faut déposer un maximum de plaintes pour que les porcs ne se sentent pas à l'abri d'un retour de batons. Si quelqu'un connait qqun d'influent, qu'il n'hésite pas le contacter d'urgence. Les étudiants en droit sont les bienvenus.

Il faut déposer un maximum de plaintes pour que les porcs ne se sentent pas à l'abri d'un retour de batons. Si quelqu'un connait qqun d'influent, qu'il n'hésite pas le contacter d'urgence. Les étudiants en droit sont les bienvenus.

 compléter l’information donnée dans la contribution
 apporter un argument ou contre-argument à la contribution
 apporter une interrogation ou un questionnement par rapport au sujet de la contribution.

Cette mobilisation prend, dans de très nombreuses villes de l'hexagone, des formes appropriées et multiples, et ne reste pas seulement du rejet de Sarkozy .

A Valence seulement la révolte gronde seulement  dans les quartiers et les lycéens laissent seul face à la répression des jeunes des cités.L'exemple catastrophique de novembre 2005 dans cette ville qui n'a vu aucune manifestation contre l'état d'urgence
La solidarité commence dans la rue.