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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 16:38

La Horde à la radio sur FPP

On a été invité par l’émission punk Konstroy sur la radio associative Fréquence Paris Plurielle dimanche 7 juillet. Vous pouvez écouter l’émission ici ; vous pourrez y écouter les morceaux des groupes suivants (bientôt en écoute sur le site de La Horde) :

Les Cadavres, « No Pasaran »
Inerdzia, « Resistenza »
La Fraction, « Le Bruit »
Propaghandi, « Mate ka moris ukun rasik an »
La Toile, « Fucking Nazi Bastards »
Hors Contrôle, « Ni borgne ni bras tendus »
22 longs riffs, « No Pasaran »
Slime, « Deutschland »
Red Union, « the partisan »
Atarasia gröp, « Vi odio »
Skalpel, « ni olvido ni perdon »
The Hangouts, « Geert is gek »
Brat Pack, « Xénophobe »
Berurier Noir, « Porcherie »
Tulamort, « Mata la muerte »

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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 10:17

pour celles et ceux qui regardent encore la télé

Allemagne: Derrick, trois épisodes inavouables…

Quatre ans après la mort de Horst Tappert, l’acteur qui incarnait le fameux inspecteur principal Derrick sur le petit écran, on apprend qu’il a servi pendant la Seconde Guerre mondiale sur le front de l’Est dans le régiment SS « Totenkopf ». Le bataillon auquel il a appartenu à partir de l’année 1942 s’est rendu coupable de nombreuses exactions dans des villages polonais. Lorsqu’elles ont appris cela, les chaînes étrangères (néerlandaises, belges et françaises), ont décidé de ne pas reprogrammer la série Derrick qui avait fait connaître Tappert hors des frontières allemandes, mais avec un délai… de 4 ans ! Mais le scandale ne faisait que commencer, car il ne s’agit pas seulement de Tappert, mais aussi de Herbert Reinecker, le créateur de Derrick, qui a non seulement conçu le personnage mais a écrit les scénarios de la plupart des épisodes. Il était lui aussi dans la Waffen-SS mais en tant que journaliste de propagande du régime nazi. Dans le cadre du « travail critique de fond mené sur l’Histoire », la deuxième chaîne de télé allemande, ZDF, a décidé d’ouvrir son armoire aux poisons. Dedans, trois épisodes de Derrick qui ne passèrent jamais à l’écran, et pour de bonnes raisons…

« La mort de l’usurier »

Le requin de la finance Aaron Goldenberg a été assassiné à coups de marteau. Derrick se saisit de l’enquête sans enthousiasme. Il connaît en effet les nombreuses familles munichoises que cet homme sans scrupule a jetées dans la misère. « Tous les meurtres ne se valent pas », dit l’inspecteur principal à Harry Klein, son adjoint. Mais, en bon criminologue allemand, il fait son devoir et parcourt la région pour réfléchir. Pendant ce temps, Harry collecte les adresses de ceux qui se sont endettés chez Goldenberg. Ce faisant, il surprend le maréchal-ferrant Eberhard Horre en train de laver un marteau ensanglanté. Ce dernier prétend que le sang provient d’un cheval de course blessé alors qu’il était en train de le ferrer. L’inspecteur Klein ne trouve rien à redire à cet alibi. Son supérieur non plus : « Les choses ne sont jamais simples lorsque des gens de l’engeance de Goldenberg se font trucider. » Il retourne parcourir la région en long et en large et finit par trouver le meurtrier à la seule force de sa déduction. Goldenberg était membre d’une loge maçonnique munichoise derrière laquelle se cachait la fraction bavaroise des Protocoles des Sages de Sion. Pour que Goldenberg, qui avait le vin bavard, ne révèle à personne les projets de conquête du monde de la loge, ses confrères ont disposé de lui d’une façon aussi cruelle que mystique. « Car le marteau est le symbole le plus important de cette assemblée malfaisante », explique doctement Derrick à son assistant et il dessine, comme pour se protéger, une croix gammée. Mais les indices ne suffisent pas pour arrêter la bande.

« L’assassin venait de l’ombre »

L’inspecteur principal Derrick profite d’un week-end « souvenir » à l’hôtel du « Casque de Fer » au bord du lac de Starnberg. Avec ses camarades de bataillon de police du Sicherheitsdienst (SD) « Siegfried », il se remémore les aventures qu’ils ont vécues ensemble au cours de la campagne de Russie. Mais la joyeuse beuverie se termine par un décès : Anton Hackbrett, autrefois cantinier du bataillon et actuel directeur du « Casque de Fer » est retrouvé mort dans la chambre froide de l’hôtel. Derrick commence par miser sur le sommelier aux cheveux longs, Henri Dechateau, et il le fait placer en détention préventive. C’est alors que se produit le meurtre suivant : cette fois-ci, la victime est Emil Holtzwurm, autrefois gratte-papier du bataillon. C’est un long cheveu brun recueilli sur la chemise de Holtzwurm qui conduit Derrick au meurtrier, ou plutôt à la meurtrière, la serveuse Gudrun. Elle s’appelle en réalité Ludmilla, et a été infiltrée par le KGB en Allemagne. Le motif de ses actes est clair : en s’attaquant au bataillon réuni ce week-end-là, elle voulait venger la mort d’une de ses tantes d’Odessa, devenue contre son gré une « fille à soldats » que le bataillon Siegfried avait emmenée avec lui. « Il faut pourtant laisser le passé reposer en paix », moralise Derrick avant de donner le coup de grâce à Ludmilla en lui tirant en balle dans la nuque.

« Folie furieuse »

Le conseiller commercial Höllriegl est désespéré : Freya, son berger allemand, a été enlevé. Il demande son aide à son compagnon d’armes Derrick. « Stephan, il s’agit d’une catastrophe nationale. Freya est une descendante de Blondie, la chienne de notre führer ! » Derrick ne tergiverse pas longtemps. À coup sûr, des casseurs communistes veulent se servir de la noble chienne pour leurs objectifs anti-nationaux. Derrick fait établir des barrages autour de la ville de Munich et arrêter de façon préventive tous les rouges. En même temps, il fait publier un ultimatum : si Freya n’est pas ramenée le lendemain matin, les chats de la ville seront tous pendus à des crochets de boucher. Car Derrick sait bien que, du fait de leur caractère fourbe et indépendant, les chats sont les animaux préférés des gangs bolcheviques. La situation se tend de façon dramatique lorsque l’inspecteur Harry Klein suit une piste qui l’emmène chez le sinistre vétérinaire Jossele. Un commando du Mossad s’est embusqué à son cabinet, qui retient Freya en otage. L’histoire, prévue initialement pour se poursuivre dans un deuxième épisode, a été finalement stoppée en pleine production, sur une fin ouverte : Derrick négociera-t-il avec les kidnappeurs de chiens ou ordonnera-t-il la solution finale ?

On croirait presque des fakes, non ? Et pourtant, tout ça est bien vrai (voir ici)… Cela montre le degré de connerie de la télé, s’il fallait encore le prouver, mais surtout l’impudence des fachos, des jeunes néonazis comme des vieux criminels endurcis passés dans les mailles du filet !

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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 14:32

arrivé par mail:

ce texte est paru en anglais dans la revue Jadaliyya Reports

A vous aux côtes desquels nous nous battons.

Le 30 juin marquera pour nous une nouvelle étape de la rébellion, en nous appuyant sur ce qui a commencé les 25 et 28 janvier 2011. Cette fois, nous nous rebellons contre le règne des Frères musulmans qui n’a apporté que davantage des mêmes formes d’exploitation économique, de violence policière, de torture et d’assassinats.

Les références à l’arrivée de la ‟démocratie” n’ont aucune pertinence quand il n’y a aucune possibilité de vivre une vie décente par l’absence de tout signe de dignité et des moyens d’une existence convenable. Les revendications de légitimité obtenue à travers un processus électoral veulent faire oublier la réalité qu’en Egypte notre combat continue parce que nous sommes confrontés à la perpétuation d’un régime oppressif qui a changé de visage mais conserve la même logique de répression, d’austérité et de brutalité policière. Les autorités maintiennent la même absence de toute responsabilité envers le public, et les positions de pouvoir se traduisent par des opportunités pour augmenter le pouvoir et la richesse personnelle de ses membres.

Le 30 juin renouvelle le cri de la Révolution : ‟Le peuple veut la chute du système”. Nous recherchons un avenir qui ne soit régi ni par l’autoritarisme mesquin et le capitalisme de copinage de la Confrérie, ni par un appareil militaire qui garde la mainmise sur la vie politique et économique, ni par un retour aux vieilles structures de l’ère Moubarak. Même si les rangs des manifestants qui prendront les rues le 30 juin ne sont pas unis autour de cet appel, il doit être le nôtre – il doit être notre position parce que nous n’accepterons pas un retour aux périodes sanglantes du passé.

Bien que nos réseaux soient encore faibles, nous tirons nos espoirs et notre inspiration des soulèvements récents, en particulier ceux qui ont surgi à travers la Turquie et le Brésil. Chacun d’eux est né de réalités politiques et économiques distinctes, mais nous avons tous été gouvernés par des cercles restreints dont le désir a surtout perpétué une absence de vision de tout ce qui pourrait être bon pour le peuple. Nous sommes inspirés par l’organisation horizontale du mouvement pour la gratuité des transports publics fondé en Bahia, au Brésil en 2003 et par les assemblées publiques qui se sont propagées dans toute la Turquie.

En Egypte, les Frères musulmans n’ont fait qu’ajouter un vernis religieux sur le processus, alors que la logique d’un néo-libéralisme localisé écrase le peuple. En Turquie, une stratégie de croissance agressive du secteur privé, se traduit également par un régime autoritaire, la même logique de brutalité policière comme l’arme principale pour réprimer l’opposition et toute tentative d’envisager des solutions alternatives. Au Brésil, un gouvernement enraciné dans une légitimité révolutionnaire a prouvé que son passé n’est qu’un masque dont il se pare alors qu’il s’associe avec le même ordre capitaliste dans l’exploitation des gens et, pareillement, de la nature.

Ces luttes récentes partagent le combat des batailles constantes beaucoup plus anciennes menées par les Kurdes et les peuples indigènes d’Amérique latine. Pendant des décennies, les gouvernements turc et brésilien ont essayé en vain d’anéantir la lutte de ces mouvements pour la vie. Leur résistance à la répression de l’Etat a été le précurseur de la nouvelle vague de protestations qui se sont propagées à travers la Turquie et le Brésil. Nous voyons une urgence à reconnaître la profondeur de chacune de ces luttes et nous recherchons des formes de rébellion à propager dans de nouveaux espaces, quartiers et communautés.

Nos luttes partagent le potentiel de s’opposer au régime global des Etats-nations. En temps de crise comme dans les périodes de prospérité, l’État – en Egypte sous le règne de Moubarak, de la junte militaire ou des Frères musulmans – continue de nous déposséder et de nous priver de nos droits afin de préserver et d’accroitre la richesse et les privilèges de ceux qui sont au pouvoir.

Aucun d’entre nous ne se bat isolément. Nous sommes confrontés à des ennemis communs au Bahreïn, au Brésil et en Bosnie, au Chili, en Palestine, en Syrie, en Turquie, au Kurdistan, en Tunisie, au Soudan, au Sahara occidental et en Egypte. Et la liste est longue. Partout ils nous traitent de voyous, de vandales, de pilleurs et de terroristes. Nous combattons plus que l’exploitation économique, la violence implacable de la police ou un système judiciaire illégitime. Ce n’est pas pour des droits ou une citoyenneté réformée que nous nous battons.

Nous nous opposons à l’État-nation comme outil centralisé de la répression, qui permet à une élite locale de nous sucer la vie et aux puissances mondiales de maintenir leur domination sur nos vies quotidiennes. Les deux travaillent à l’unisson avec des balles et des émissions de TV et tout le reste. Nous ne préconisons pas d’unifier ou de créer des équivalences entre nos diverses batailles, mais c’est la même structure d’autorité et de pouvoir que nous devons combattre, démanteler et faire tomber. Ensemble, notre lutte est plus forte.

Nous voulons la chute du Système.

Camarades du Caire


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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 05:26
ce n'est pas l'encellulement individuel qui rend la prison acceptable. La prison continue à tuer!!! Collectif solidarité prisonnières et prisonniers Un détenu de la maison d'arrêt de Lyon-Corbas (Rhône) a été retrouvé mort mardi dans sa cellule où il était seul, a-t-on appris mercredi de source syndicale AFP/AFP/Archives - Un détenu de la maison d'arrêt de Lyon-Corbas (Rhône) a été retrouvé mort mardi dans sa cellule où il était seul, a-t-on appris mercredi de source syndicale Un détenu de la maison d'arrêt de Lyon-Corbas (Rhône) a été retrouvé mort mardi dans sa cellule où il était seul, a-t-on appris mercredi de source syndicale. La cause du décès et l'hypothèse d'un éventuel suicide sont encore incertaines. Des emballages de médicaments ont été retrouvés sur les lieux. "C'était quelqu'un de fragile, placé au service médico-psychiatrique régional, qui avait des troubles du comportement relativement importants", a précisé la même source syndicale .(no coment)
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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 22:30
 
cette article paru sur non fides.Cette article est pour confirmer mon propos tenu à une réunion.à laquelle le laboratoire anarchiste de valence  était invité

 
"Rien de ce qui est en puissance ne passe en acte autrement que par quelque chose qui est déjà en acte." Aristote.
 
Après le meurtre de Clément Méric, l'étendue des liaisons de Serge Ayoub, qui fréquentaient son Local et venaient y donner des conférences a commencé à être évoquée, d'abord dans les médias antifascistes, puis un peu dans les médias capitalistes.
 
A cette occasion, Julien Landfried, candidat du PS aux législatives a du s'expliquer sur une conférence donnée au QG des collègues d'Esteban Morillo. Le candidat a expliqué qu'il était venu sans savoir où il allait, invité par une « organisation tout à fait respectable », le Cercle Aristote .
Les choses en sont restées là. Manifestement, personne n'a été intéressé par la nature exacte de ce fameux « Cercle Aristote », qui a effectivement tenu ses conférences pendant plusieurs années chez Serge Ayoub.
 
Pourtant les informations de première main sur ce Cercle Aristote pouvaient être obtenues assez facilement par la gauche et l'extrême-gauche : il suffisait de demander à Jacques Nikonoff, fondateur d'ATTAC président du M'PEP, signataire de l'appel à la manifestation antifasciste unitaire du dimanche 23 juin, qui y a donné une conférence le 5 juillet 2011, sur la « sortie de l'euro », tout comme Aurélien Bernier, autre membre du MPEP, en 2012. Conférence annoncée sur de nombreux sites d'extrême-droite, naturellement, vu le sujet.
 
 
Le MPEP appelle à la manifestation antifasciste et relaie une organisation amie de 3ème Voie
 
« Et alors ? , la conférence du Cercle Aristote en question ne se tenait pas chez Serge Ayoub », nous dira immédiatement le lecteur craignant l'amalgame.
 
A vrai dire, nous sommes férus d'amalgames. Nous pensons effectivement que personne n'organise de réunions chez Serge Ayoub par hasard, et qu'à partir de là le Cercle Aristote ne peut pas être une « organisation respectable ». Nous pensons aussi que personne ne peut aller au Cercle Aristote sans savoir de quoi il s'agit et avoir des intérêts politiques communs avec ses membres. Nous pensons donc que la simple présence du président du M'PEP à une de ces conférences aurait du amener son exclusion immédiate de l'appel unitaire antifasciste.
 
C'est sectaire et scandaleux ? Peut-être, mais en réfléchissant de la sorte, en tout cas, les autres signataires de l'appel unitaire auraient pu éviter l'ignominie que vient de leur infliger le M'PEP : quelques jours après avoir signé cet appel en hommage à Clément Méric, le M'PEP publie un article du Cercle des Volontaires, organisation d'extrême-droite qui diffuse la propagande des assassins du jeune antifasciste , le groupe 3ème Voie de Serge Ayoub.
 
Rien d'étonnant là dedans, rien d'imprévisible : en effet le M'PEP n'a pas « dérivé » brusquement, le M'PEP fait partie d'une mouvance qui regroupe des gens venus de droite et d'extrême-droite, et des gens de la gauche et de l'extrême-gauche. Le Cercle Aristote, auquel plusieurs membres du MPEP ont donné des conférences est une des émanations de cette mouvance. Or ce type de  regroupement est la définition même d'un mouvement fasciste. Et au cœur de cette mouvance, l'on va retrouver Jacques Nikonoff et Bernard Cassen, deux fondateurs d'ATTAC, l'association altermondialiste, qui dans les années 2000, a été le pivot du nouveau protectionnisme de gauche.
 
 
Le Cercle Aristote, un espace « transcourants » fondé par le Président des Amis d'Eric Zemmour
 
Le président du Cercle Aristote,Pierre Yves Rougeyron interrogé par Riposte Laïque dans un entretien de 2010, expliquait que son objectif est de « refaire un peu de lien social et d’unir des gens en dehors des anathèmes, des flics de la pensée et des tenanciers de fiche de police. ».
 
Au Cercle Aristote, se croisent en effet des invités venus d'univers militants très différents : aux côtés des hommes de gauche évoqués ci-dessus, des négationnistes du génocide rwandais, par exemple l'ancien ambassadeur Ndajigimana, Jacques Cheminade de la secte antisémite « Solidarité et Progrès », Jean Claude Martinez, ancien vice-président du FN, Michel Drac, fondateur d'Egalité et Réconciliation, et co-auteur d'un livre avec Serge Ayoub., Pierre Sidos de l'oeuvre Française.
 
Le président du Cercle Aristote Pierre Yves de Rougeyron vient de la droite : ancien jeune UMPIste, il a ensuite fréquenté Paul-Marie Couteaux, le souverainiste qui a rallié Marine Le Pen officiellement l'année dernière. Il est également président de l'Association des Amis d'Eric Zemmour. Le secrétaire général du Cercle Aristote, Romain Bessonnet, se présente, lui, comme venu du PCF et membre du MRC de Chevènement.
 
Une mouvance structurée autour d'une association pour la sortie de l'euro, 
revendication historique du FN
 
C'est d'ailleurs en s'intéressant aux activités de Romain Bessonet, que l'on réalise très vite que les liens entre le M'PEP, Jacques Nikonoff ,d'autres membres de la gauche souverainiste et nationaliste et le Cercle Aristote vont bien plus loin qu'une simple conférence. En fait ils se sont concrétisés dans une organisation commune, ouvertement « transcourants », partisane du nationalisme le plus échevelé : L'Association manifeste pour un débat sur le Libre Echange et la Sortie de l'Euro.
 
Romain Bessonnet y est notamment remercié par la rédaction du site de cette association pour une étude comparative sur les droits de douane chinois et européens ( et dans la liste des liens amis, l'on trouve le Cercle Aristote.)
 
L'association a été notamment fondée du côté gauche par Bernard Cassen ancien directeur du Monde Diplomatique et fondateur d'ATTAC,  mais aussi par certains conférenciers du Cercle Aristote comme Julien Landried, le membre du PS qui était allé au Local d'Ayoub, et Aurélien Bernier du MPEP. Parmi les fondateurs , on retrouve aussi deux intellectuels appréciés à la fois par les sites d'extrême-droite et de gauche nationaliste, Emmanuel Todd et Jacques Sapir.Mais également Aquilino Morelle, ancien membre de l'équipe de campagne d'Arnaud Montebourg et actuel conseiller de François Hollande.
 
Du côté droit, Hervé Juvin , dénonciateur du « changement de population » et du métissage, ( voir ici un entretien au site d'extrême-droite Enquête et Débat), également conférencier du Cercle Aristote. Mais aussi  Jean Luc Gréau , ancien expert du Medef, Hakim El Karaoui, ancien conseiller de Jean-Pierre Raffarin, Gerard Schaffhauser, qui pourfend le mariage pour tous dans les colonnes d'Atlantico, ou Gerard Lafay économiste qui participe à des tablesrondes sur les retraites avec Marine Le Pen ( voir la liste intégrale des fondateurs sur la capture d'écran ci-dessus ou directement sur le site ici.).
 
Le fond du discours de cette association reflète sa composition . Tout est bon dans le front, à condition qu'il soit national : protectionnisme , souverainisme, dénonciation du capitalisme financier et défense des petits patrons , conspirationnisme anti-européen et anti-mondialisation mais indulgence et même louanges envers divers chefs d'Etat réactionnaires et autoritaires. Quant à la « sortie de l'euro », c'est évidemment LE débat propice à l'extrême-droite, interclassiste et nationaliste, ne menaçant en rien les intérêts des patrons, mais permettant de faire passer la vulgate la plus chauvine pour une rébellion anticapitaliste
 
On trouvera donc sur le site de l'association aussi bien des textes du M'PEP que de l'UPR, groupe d'extrême-droite fondé par l'ancien directeur de cabinet de Pasqua, aussi bien des prises de position d'Attac que celles d'Aymeric Chauprade, acteur de l'extrême-droite identitaire, auteur récent d'une ode à Dominique Venner, avec qui il collaborait autour de La Nouvelle Revue d'Histoire.
 
Cassen ( Bernard) , les néo-nazis et les victoires contre BHL
 
On se souviendra à ce propos des récents cris de victoire de Bernard Cassen dans les colonnes du Monde Diplo, suite à son procès remporté contre BHL, qui l'avait confondu avec son homonyme Pierre Cassen de Riposte Laïque, et avait parlé de « fricotage » entre crânes rasés identitaires et l'ex-directeur du Monde Diplomatique.
 
Certes Bernard Henry Lévy , avec son habituelle absence de travail sérieux et de rigueur , caractéristique commune à la plupart des « plumes de presse », a confondu deux Cassen. Mais enfin, il se trouve que les deux viennent de la gauche, et que les deux fricotent effectivement avec des gens de la mouvance identitaire et néo-fasciste, même si Aymeric Chauprade, publié par l'association dont Cassen (Bernard) est fondateur n'a pas le crâne rasé.
 
D'ailleurs, en ce qui concerne le Bloc Identitaire, attaqué dans la tribune pour laquelle Cassen ( Bernard ) a porté plainte, on ne peut pas dire que Cassen ( Bernard ) lui voue une haine quelconque. La preuve, il n'a pas jugé utile de se démarquer dans son communiqué de victoire , de celle obtenue le même jour par le Bloc contre ce même BHL , pour la même tribune, et ce alors que certains articles de presse liaient évidemment les deux condamnations . N'importe quel militant de gauche sincère , et ce , quels que soient ses griefs contre Bernard Henri Levy serait pourtant gêné de la confusion , et de l'impression de front commun qu'elle donne ...Mais évidemment, comme ce front commun extrême-droite/extrême-gauche est clairement assumé par Bernard Cassen au sein de l'Association pour un Débat sur le libre-échange et la sortie de l'euro, il n'a aucune raison d'être gêné.
 
Troisième Voie et chemins de traverse vers le fascisme
 
Il y a donc bien une seule et même mouvance politique structurée autour de thèmes communs et à laquelle appartiennent à la fois des groupes et des personnalités de la gauche nationaliste, notamment le M'PEP, et une partie de la rédaction du Monde Diplomatique, également des groupes comme le comité Valmy et le PRCF et des groupes et intellectuels de l'ultra-droite et de l'extrême-droite, comme le Cercle Aristote, l'UPR, Nicolas Dupont-Aignant ou Serge Ayoub. Une mouvance politique se définit bien par des mots d'ordre communs, et des sphères politiques reliées entre elle par des militants communs.
 
Personne ne peut parler de liens fortuits ou de rencontres occasionnelles, quand ces groupes et personnalités se croisent au sein de structures fondées en commun  où les publications de personnalités liées aux néo-nazis voisinent avec celles des rédacteurs du Monde Diplo , où des conférences comme celles du Cercle Aristote accueillent les uns et les autres , quand les uns font la publicité des sites des autres, et inversement, quand Nikonoff appelle à voter Dupont Aignant, ou qu'Egalité et Réconciliation publie du Nikonoff, ou que le MPEP publie Le Cercle des Volontaires, en lien avec le groupe d'Ayoub.
 
Le pot commun des uns et des autres, c'est bien la 3ème Voie, ni, droite, ni gauche, Nation. Le pot commun des uns et des autres, c'est bien le conspirationnisme anti-mondialiste ( Pierre Hillard est publié aussi bien par 3ème Voie que par le site de l'association manifeste pour un débat sur le libre échange et également invité par le Cercle Aristote ), la rhétorique chauvine, souverainiste et ultra-nationaliste, la dénonciation de la tyrannie des minorités et celle, bien évidemment de l'antifascisme.

Cette mouvance politique se présente comme "anti-système", et ses membres venus de la gauche ont en général un argument récurrent quand on pointe leurs collusions avec l'extrême-droite.Celle-ci ne serait qu'un "épouvantail" et les antifascistes des "idiots utiles du système" qui se gardent bien de dénoncer les "vrais" détenteurs du pouvoir politique et économique : mais comme on l'a vu, en réalité, dans cette mouvance où l'ultra nationalisme est le trait d'union, les membres de la social-démocratie au pouvoir, comme des représentants du patronat cotoient les soit-disant "rebelles" d'extrême-droite et de la gauche altermondialiste.
 
Certes, au sein de ce conglomérat, la partie venue de la gauche et notamment ses personnalités qui ont le plus à perdre en respectabilité se garderont bien d'aller directement parader avec Serge Ayoub dans la rue. C'est la raison pour laquelle existent des structures passerelle aux noms moins connotés que «  3ème Voie », Cercle Aristote ou "Association manifeste pour un débat sur le bire échange et  la sortie de l'euro", c'est tout de même plus vague. De même côtoyer Hervé Juvin, ardent pourfendeur du métissage, peut toujours se justifier avec l'argument du brillant économiste, qui certes ne marche pas pour Serge Ayoub.
 
Mais les idées, les positionnements politiques sont bien les mêmes, déclinées selon le public auquel on s'adresse, avec des nuances de radicalité diverses et avec des pratiques variées C'est ce qui caractérise une mouvance. Dont aucun membre ne devrait en tout cas figurer sur un appel antifasciste.
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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 22:01

information à toutes et à tous les compagnons qui sont conséquents.

Les multiples visages de la Troisième Voie

"Rien de ce qui est en puissance ne passe en acte autrement que par quelque chose qui est déjà en acte." Aristote.

"Rien de ce qui est en puissance ne passe en acte autrement que par quelque chose qui est déjà en acte." Aristote. "Rien de ce qui est en puissance ne passe en acte autrement que par quelque chose qui est déjà en acte." Aristote.

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 09:12

lu sur brèves du désordre, il vous suffit faire pour les lire cette semaine.free.fr . Informations complémentaires du laboratoire anarchiste. il faut savoir que dans les prisons française il y a actuellement 300 prisonniers politique  d'origine Turque. L'accord que G2ant a passé avec le ministre de l'intérieur turc continue sous Valls Autre information le ministre de l'intérieur vient inaugurer la nouvelle gendarmerie du Teil le 5 juillet

Trento (Italie) : plusieurs sabotages contre la répression en Turquie (Le 3 juillet 2013) Trento (Italie) : plusieurs sabotages contre la répression en Turquie D’après une dépêche d’agence de presse diffusée le 2 juillet, on apprend que vers 2h30 du matin, un distributeur de carburants ENI a été saboté, avec quatre pompes coupées [le tuyau de caoutchouc, vraisemblablement, Ndlr]. Un panneau "en panne" avait été accroché, ainsi que des tracts de revendication laissés sur place, soulignant la complicité de la compagnie pétrolière avec la répression en Turquie, et annonçant d’autres actions. Les jours précédents, plusieurs magasins de la chaîne Sisley, contrôlée par le groupe Benetton, avait déjà été attaquées pour la même raison. Traduit de l’italien de informa-azione, Mar, 02/07/2013 - 22:56 Rovereto et Trento (Italie) : "Sisley travaville avec la Turquie" On apprend des journaux locaux que, la nuit du 22 au 23 juin à Rovereto, des inconnus ont brisé les vitrines d’un magasin Sisley, laissant le tag : "Sisley travaille avec la Turquie". Dans le même article, on apprend qu’une telle action s’était déjà produite il y a quelques temps à Trento. Traduit de l’italien de informa-azione, Mer, 26/06/2013 - 23:06

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 10:31

Dans le journal la Provence édition de Bolléne signalait le premier juin 2013 que le premier ministre et la ministre de l'écologie ,du gouvernement Hollande ,avaient signé le décret autorisant le commencement des travaux de l'extraction de l'uranium pris dans les ferrailles de l'usine Georges Besse1 arrêté depuis juin 2012.

En Aout 2012 la coordination contre la société nucléaire et un tout petit collectif libertaire valentinois avaient publié et diffusé un tract:"les rentiers du nucléaire veulent faire fructifier leur rente". Celui-ci a été publié sur le blog du Collectif antinucléaire 71 et au niveau local un adhérent de la CNT AIT l'a diffusé le plus largement possible. Ce tract dénoncé l'utilisation et cette opération prisme pour ces dangers et le mépris des ingénieurs de l'industrie nucléaire pour les populations locales et des travailleurs du nucléaire du Tricastin. Ce tract finissait sur une formule : Nucléocrates sers toi de ta cravate. les auteurs du tract avaient utilisé une formule d'un auto collant ui circulait au moment de la rédaction du texte les rentiers... Les rédacteurs espéraient que ce texte piuisse servir de construire une assemblée avec des personnes sensibles au combat contre le nucléaire et son monde. notre appel n'a pas été entendu!!!

Ce texte de tract a vieilli car l'actualité mondiale de ce monde nucléarisé se transforme car le capitalisme industriel nous contraint à assister au spectacle de la gestion de la catastrophe en cours à la centrale nucléaire de Fukushima. Le capitalisme a toujours fait des profits financiers sur les catastrophes qu'ils ont suscité

Autour de la centrale d'énormes quantité de ferrailles contaminées restent à faire disparaitre. Aeva pourra vendre le procédé prisme au nucléocrates japonais./

Il faut noter que le syndicat CGT des travailleurs du nucléaire du tricastin ont fait une grève avec blocage du flux d’approvisionnement de la centrale, en mai 2013 pour réclamer plus de moyen de sécurité. Le comité d’hygiène et sécurité a porté plainte sur ces questions de sécurité. Tout ceci n'a pas empêcher la signature du dit décret

Pour ce projet prisme la complicité avec l'industrie nucléaire, des élus des mairies de la drôme et les élus députés et conseillers généraux, est montré clairement pour ceux qui veulent observer

Pour contacter les rédacteurs du tract , pour commencer enfin la discussion ,pour combattre ce monde nucléarisé.

écrire à:coordination contre la société nucléaire 151 rue Dejan, 80060 Amiens Cédex 9

collectif antinucléaire chez le laboratoire 8 place St jean valence 26000

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 22:37

tout est à discuter

Une idée reçue à la vie dure, en particulier dans les médias, mais aussi dans certains rangs militants: l’antifascisme serait une lutte viriliste, dominée par la violence. Voici notre réponse.

Cette question de la violence est toujours mal posée, car souvent associée à un comportement viril et dénoncé comme tel : or, cela peut certes se justifier dans certains cas (les comportements sexistes sont une réalité, dans la lutte antifasciste comme ailleurs) mais c’est pourtant bien la fascination de l’extrême droite pour la violence qui est au cœur du problème, et non celle de certains antifascistes « mâles ». Reflet de sa vision du monde dominée par l’image de la guerre entre groupes « naturellement » antagonistes, la violence de l’extrême droite est un élément constitutif de son identité (et de son folklore), car c’est dans l’exclusion voire l’élimination des éléments « allogènes » qu’elle construit son discours identitaire. Bien que cette violence de l’extrême droite soit peut-être surestimée en France, le danger est réel, et de nombreux faits divers sont malheureusement là pour le montrer.
Aussi, si le recours à la violence est l’une des préoccupations des militants antifascistes, c’est qu’il est un mal nécessaire dans le cadre d’une lutte qui se veut autonome. D’abord, parce qu’il faut signifier à l’extrême droite qu’on ne lui laissera pas installer un climat de peur dans les rues ou ailleurs. Ensuite, parce que face aux agressions de groupes qui font de la violence l’alpha et l’oméga de leurs interventions publiques, il n’y a pas d’autre choix que d’organiser l’autodéfense ou de s’en remettre à l’État (et donc à sa police) pour se protéger. Les antifascistes radicaux ont choisi, et se donnent les moyens de se défendre eux-mêmes. L’action violente n’est donc pas, comme dans les groupes d’extrême droite, une fin en soi, mais une forme d’auto-organisation.
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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 05:20

lu sur le chat noir émeutier
Alexeï Sutuga

Alexeï Sutuga

Le 19 juin 2013, Alexeï Sutuga a été libéré sous caution par le tribunal municipal de Moscou en attente de son procès.

Trois antifascistes de Moscou, Alexeï Olesinov, Alexeï Sutuga et Alyon Volkov ont été arrêtés respectivement en février, en avril et en novembre 2012 pour ‘hooliganisme’ (loi 213.2 du code pénal russe) lors des événements du 17 décembre 2011 au club ‘Vozdukh’: durant un concert antifasciste, des fascistes avaient attaqué les spectateurs, et les antifascistes avaient été accusés d’avoir initié les violences.

Par la suite, tous les trois ont également été accusés d’avoir tabassé un jeune fasciste le 4 décembre 2011 et d’avoir entraîné des blessures graves (loi 111 du code pénal russe).

Toutefois, fin mai 2013, les antifascistes ont réussi à retirer les accusations de lésions corporelles graves suite aux événements du 4/12/2011, ce qui étaient les accusations les plus graves. Pour cette raison, il a été possible de faire appel pour la libération des camarades. Le 7 juin 2013, le tribunal municipal de Moscou a libéré Alexei Olesinov sans caution.

Alexeï Oselinov

Alexeï Oselinov

Contrairement à Alexeï Olesinov, Alexeï Sutuga n’a pas de domicile fixe à Moscou, ce qui explique pourquoi l’argent de la caution a été recueilli pour lui. Une telle mesure a été proposée par les enquêteurs. Au tribunal, la défense a présenté des documents attestant avoir 600 000 roubles dans des comptes bancaires, mais les enquêteurs ont demandé 700 000 (16 600 euros). Les avocats de la défense ont confirmé que les parents d’Alexeï Sutuga peuvent fournir les 100 000 roubles manquants.

Irina Gaskarova, la mère de l’anti-fasciste Alexey Gaskarov qui est actuellement en détention provisoire en tant que l’un des suspects de « l’affaire Bolotnaya » (émeute anti-inauguration contre le président Poutine), a déclaré qu’elle peut fournir à A.Sutuga une résidence stable dans son appartement dans la ville de Zhukovskiy (région de Moscou), de sorte que Sutuga puissent être libéré sans caution. Toutefois, la cour a seulement accepté de le libérer sous caution.

Le troisième accusé dans ‘l’affaire des anti-fascistes de Moscou’, Alyon Volkov, est toujours en détention provisoire.

Pour plus d’informations concernant les collectes de fonds pour les antifascistes, consultez cette page

La liste des prisonniers politiques en Russie

Source

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