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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 11:35

Lu et publieé .Sur nos tav savoie, chacune et chacun peut se faire une opinion face à cet énorme vol d'argent public. tout celà a été organisé avec la collaboration silencieuse d'association touristique et culturelle et avec l'aval de tous les partis politique de gôche et de droite de la région rhones Alpes. Et cerise sur le gâteau le nouveau président de la France a déclaré qu'"on a besoin du TAV".On a publié que certain prisonniers du e la grande rafle du 23 janvier en italie subisse encore la répression de l'état italien. Serge Quadrupani dans le dernier journal Siné mensuel écrit à ce sujet:"s'acharner  contre les opposants au nouveau  TGV dans la vallée de Suse. L'un d'eux , toujours en prison qui pousse trop ses codétenus  à revendiquer leurs droits, a été placé à l'isolement et son courrier est censuré.

Villarodin-Bourget en haute-Maurienne est une commune de 500 habitant.e.s constituée de deux villages de part et d'autre de l'Arc, juste en amont de Modane. C'est ici qu'a été achevée en 2007 l'une des trois descenderies de reconnaissance pour le tunnel international de 57kms, le maillon central du projet de nouvelle liaison ferroviaire rapide entre Lyon et Turin.


Une pyramide de déblais et quatre ans de nuisances

Pour l'instant, l'entrée de la descenderie est un terre-plein bétonné et clôturé, complètement désert, en contrebas du village du Bourget en rive droite de l'Arc. On aperçoit également les 350 000 m³de déblais issus des 4kms de la descenderie, entassés en butte terrassée (relief particulièrement artificiel et voyant) juste en face, sur la rive gauche. Mais pendant le creusement du tunnel international (début prévu en 2013), ce sont 2,5 millions de m³ de déblais qui sortiront de l'ouverture, pour être déposés en rive gauche sur la zone dite « les Tierces ». Ce versant de bois et pâtures en pente douce, sera englouti sous l'équivalent d'une grande pyramide de Khéops de roches, étalées en une butte de 180 x 400m sur une hauteur moyenne de 30m. Il s'agira d'un des plus gros dépôts mauriennais issus du chantier Lyon-Turin, avec La Praz, St-Martin la Porte et Aiton.

Mais l'étude récente d'un expert-géologue remet en cause la pertinence de ce site pour le dépôt des déblais. A cet endroit en effet, le sol est constitué de gypse et d'anhydrite, des roches fragiles, solubles dans l'eau, présentant souvent des cavités souterraines. Pour le géologue, les études géotechniques précédentes (qui datent de 2000) n'ont pas du tout pris en compte le risque de « rupture profonde » du versant sous le poids des déblais, qui pourraient s'affaisser, ou pire glisser en aval et barrer la rivière.
Autre risque : l'unité de production des voussoirs en béton servant à étayer le futur tunnel, doit être construite juste à côté de la descenderie sur la zone plane dite « les Moulins », au bord de l'Arc. Or il s'agit de la seule zone-tampon hydraulique entre ici et Modane, permettant de réguler le niveau de l'eau en cas de crue. Construire cette usine suppose de bétonner, et de surélever le niveau du sol de 4m : cela supprimera à la fois une zone humide relativement sauvage en bord de rivière, et la protection des habitant.e.s de l'aval contre les crues.
Le chantier (4 ans minimum de creusement, puis l'équipement du tunnel) implique également bruit permanent, poussières des déblais balayant la vallée, et l'installation d'une nouvelle centrale électrique qui tournera en continu juste sous le village.

Fronde municipale

La commune a commandé cette contre-expertise géologique pour attaquer devant le tribunal administratif la déclaration d'utilité publique des travaux prononcée par la préfecture de Savoie en mars 2011.
En effet, Villarodin-Bourget ne veut tout simplement pas de ces déblais sur son territoire exigu et fragile, comme le rappellent les panneaux « Non aux déblais » qui fleurissent sur les balcons et les toits en lauze. La municipalité a aussi refusé toutes les « mesures de compensation » que proposent habituellement les promoteurs des grands chantiers, pour acheter les habitant.e.s.
Philippe Delhomme, conseiller municipal habitant au Bourget, explique : « Nous nous sommes rendus compte que les études d'impact commandées par LTF (Lyon-Turin Ferroviaire, maître d'oeuvre du chantier) pour la déclaration d'utilité publique étaient bidon, bâclées. Par exemple sur les Tierces ils n'ont trouvé quasiment aucune espèce rare. Or en parcourant la zone une journée avec un garde du Parc de la Vanoise, nous avons déjà trouvé 6 espèces de plantes protégées ! ».

Si la commune est si méfiante envers LTF, c'est aussi parce qu'elle a pu voir la société à l'oeuvre pendant le creusement de la descenderie : « Ils avaient dit que les déblais seraient évacués par bande transporteuse[NdR : comme pour le futur chantier], et finalement le système n'a pas marché et ils ont tout transporté en camions. Ils avaient promis de ne pas faire de tirs d'explosifs la nuit, et on se faisait sans arrêt réveiller. Ca tremblait de partout, et cela a provoqué des lézardes dans certaines maisons.», raconte Philippe.

L'eau confisquée

Et encore, ce n'est rien à côté d'une autre conséquence de la descenderie : le vol pur et simple des sources d'eau potable du Bourget. Ce tunnel trace en effet un arc de cercle à l'intérieur du versant dominant le village, interceptant au passage toutes les sources qui l'approvisionnaient. Mais plutôt que de restituer ces 60 L/s de bonne eau aux habitant.e.s, LTF a préféré financer une canalisation amenant de l'eau potable depuis la station de la Norma. Pourquoi garder cette ressource ? Car LTF aura besoin d'eau pendant le creusement du tunnel... Pour l'instant la société pompe et renvoie l'eau dans l'Arc. Le fera-t-elle encore quand l'eau sera chargée de particules, pour avoir servi au nettoyage et au refroidissement des tunneliers ?
Pour Philippe, « les conséquences de l'assèchement du versant sont très difficiles à prévoir, car cela se fera sur du très long-terme : modification de la flore, éboulements, mouvements de terrain... personne ne peut savoir. ». Il ajoute : « Ici, la plupart des gens se sentent peu concernés par la dégradation de l'environnement montagnard, ils ont du mal à la voir. Pourtant, et de plus en plus avec le développement du tourisme inter-saison, c'est de cet environnement qu'ils vivent! ».

Rappel : le projet Lyon-Turin est censé limiter les nuisances dues aux camions en Maurienne. Outre que le ferroutage est un alibi mensonger, le projet montre, ici à Villarodin-Bourget, son vrai visage : spolier les biens communs (eau, espaces naturels, qualité de vie et milliards d'euros d'argent public), au profit d'une minorité de bétonneurs et de technocrates.


(enquête du collectif NoTav-Savoie, décembre 2011)
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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 20:45

Arrêtée à Saint-Pée-sur-Nivelle le 14 février dernier, Naia avait dans un premier temps été incarcérée à Fresnes puis transférée et isolée le 23 février à la maison d'arrêt de Gradignan.

Après avoir dénoncé les conditions de traitement des prisonniers lors d'un incendie ayant eu lieu le 26 mars, Naia est entrée en lutte le 1er avril dernier afin de réclamer son regroupement avec d'autres prisonnières basques, refusant alors tous les dimanches de reintegrer sa cellule.

En soutien à la jeune militante, le mouvement Herrira avait appelé à un envoi massif de courriers au directeur de la prison de Gradignan et au juge, puis organisé un bus qui s'était rendu à Gradignan le 28 avril.

Naia Lacroix a depuis été placée au mitard pendant deux semaines. Arkaitz Agirregabiria et Zuhaitz Errasti, incarcérés dans la même maison d'arrêt et menant des actions en solidarité avec Naia, ont également été placés au mitard et y sont encore aujourd'hui.

Un rendez-vous avec le directeur de la prison mais aussi avec le juge a été sollicité par Etxerat.

Le mouvement Herrira dénonce la situation de Naia Lacroix et appelle les acteurs sociaux et politiques du Pays Basque à se mobiliser. Une réponse doit être apportée de manière urgente, avant que Naia entame une grève de la soif !

Les prisonniers politiques de Fresnes sont entrés en lutte dès aujourd'hui en soutien à Naia, de plus amples informations vous seront communiquées dans les prochains jours concernant les différentes mobilisations locales prévues.

Environ 200 places de villes et villages se rempliront ce samedi 19 mai lors de l'action populaire " Goazen plazara presontegiak husteko " (Mobilisons-nous pour vider les prisons), organisée par Herrira. Deux rendez-vous sont fixés en Iparralde lors de cette journée de mobilisation nationale:

  • au phare de Saint-Jean-de-Luz à 11h30,
  • à l'église de Saint-Jean-Pied-de-Port à 11h30 également.
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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 12:47

Hé super c'est juste à côté du tricastin avec toutes ces technologies.... ,

Foire éco-biologique Naturellement ! 2012

La nouvelle édition de la Foire éco-biologique Naturellement ! :
- les 19 et 20 mai 2012 - Soirée d’ouverture le vendredi 18 mai

- La foire éco-biologique Naturellement !, événement incontournable de la Drôme, réunit depuis 21 ans à Nyons, installateurs, artisans, associations, visiteurs autour de l’agriculture biologique, les énergies renouvelables, l’habitat sain, l’assainissement écologique, les transports alternatifs, l’hygiène et le bien-être, l’artisanat, la solidarité internationale, nationale et locale et la presse spécialisée en environnement... http://youtu.be/SRIGXsbc3W0

- Plus de 100 exposants et 10 000 visiteurs se retrouvent pendant deux jours et plus dans le cadre verdoyant de la Promenade de la Digue pour échanger sur l’actualité, découvrir les nouveautés liées aux éco-procédés ou tout simplement partager un repas biologique dans une ambiance conviviale.

Chaque année, cet éco-village temporaire vous propose un programme d’animations et de conférences sur des thématiques variées et originales, avec notamment le vendredi soir une soirée thématique et le samedi soir un concert prometteur d’une soirée festive et conviviale, des temps forts sur la foire !

- La foire éco-biologique Naturellement !, c’est aussi une éthique réfléchie pour des pratiques exemplaires.

  • Ainsi le respect des personnes est de mise tout comme celui des lieux publics prêtés par la commune et de l’environnement autour du lieu de la manifestation
  • Les déchets sont limités au maximum et triés de manière efficace
  • L’usage de sacs, assiettes et gobelets en plastique est strictement interdit sur la foire. En ce sens, l’organisation met en place un système de prêt de vaisselle avec prestation de lavage et communique auprès des exposants une liste de vendeurs de vaisselle biodégradable
  • La sélection des exposants donne la priorité aux producteurs, artisans et distillateurs locaux et leurs produits sont rigoureusement examinés lors de la foire
  • Une gestion économe des flux est travaillée (eau, électricité) et les énergies renouvelables sont utilisées (éco-vaisselle)

- Chaque édition est l’occasion pour nous de vous proposer une manifestation plus riche, plus originale et toujours plus cohérente avec les valeurs qu’elle véhicule.

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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 11:42
Atoutes les personnes intéressées, on peut se voir mercredi 16 mai au 
laboratoire( à l'heure d'ouverturevisible sur le blog)
pour faire une demande collective de cette brochure et plus peut être...
un amant de la liberté
La nouvelle version de la brochure est accessible sur le site: http://sanspapiers.internetdown.org/ La brochure « Sans-Papiers : s’organiser contre l’Expulsion. Que faire en cas d’Arrestation ? » avait été révisée pour la dernière fois en septembre 2009. Depuis, les lois ont profondément changé et elle était devenue inutilisable. La présente version, terminée en mars 2012, tient compte de ces modifications. Elle s’appuie autant que possible sur l’expérience pratique de l’application des nouvelles lois (surtout dans la région parisienne). Cependant cette expérience est encore limitée. D’ailleurs, l’interprétation des nouveaux textes fait débat et de futures modifications sont probables. Nous nous efforcerons de mettre à jour cette brochure au besoin. Cette brochure a pour but de trouver des moyens pour s’opposer concrètement aux expulsions et ne sert donc pas pour constituer un dossier de régularisation. D’autre part, ce sera à chacun de l’adapter à sa situation. Par ailleurs, selon les juges, des décisions différentes peuvent être prises dans des situations identiques. La justice de classe est aussi une loterie. Pendant que les lois défilent, la chasse aux sans-papiers s’intensifie, comme la répression tous azimuts, d’autant plus qu’en ce temps de crise les boucs émissaires sont de plus en plus nécessaires. Aussi faudra-t-il envisager de nouveaux moyens de lutte et se les communiquer. Si vous avez des commentaires et surtout des expériences à nous transmettre, vous pouvez écrire à : anticra@laposte.net Pour celles et ceux qui sont en région parisienne, vous pouvez rencontrer des personnes travaillant sur la brochure lors de la permanence «Sans papiers: s’organiser contre l’expulsion»: tous les 1er samedi du mois, de 14h à 18h, au local « Le Rémouleur »,106 rue Victor Hugo 93170 Bagnolet (métro Robespierre ou métro Gallieni). Appel aux dons pour la diffusion de cette brochure – janvier 2012 Cette brochure décrit la procédure à laquelle sont confrontées les personnes sans-papiers lorsqu’elles sont arrêtées par la police et donne des conseils juridiques et pratiques pour s’en sortir au mieux. Elle s’adresse autant aux personnes sans papiers qu’à leur entourage et à toutes celles et ceux qui luttent contre la machine à expulser. La nouvelle loi sur l’immigration de juillet 2011 a modifié les procédures d’expulsion, ce qui nécessitait de réécrire entièrement cette brochure. Ce travail est bientôt fini. Nous avons besoin d’argent pour payer l’impression de la nouvelle version ainsi que pour sa traduction en anglais, arabe et chinois. Si vous souhaitez participer à diffuser la brochure, aider à la traduire ou simplement prendre contact avec nous, vous pouvez nous écrire à : anticra@laposte.net Si vous souhaitez envoyer de l’argent, vous pouvez envoyer vos chèques à l’ordre de : Martin Zerner, à l’adresse : La Brochure « sans papiers » au Rémouleur 106 rue Victor Hugo 93170 Bagnolet
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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 14:52

Forum sur la radioprotection le 12 mai à Genève
de : IndependentWHO

IndependentWHO (Pour l’indépendance de l’OMS) est un mouvement citoyen initié par un collectif d’associations et d’individus. Le collectif IndependentWHO a engagé, depuis le 26 avril 2007, jour anniversaire de l’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl, une action sous la forme d’une manifestation permanente, silencieuse, devant le siège de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à Genève. Son objectif est d’obtenir que l’OMS remplisse sa mission de protection des populations touchées par la contamination radioactive et que pour cela, entre autre, elle révise l’accord qu’elle a signé avec l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique (AIEA) le 28 mai 1959 (WHA 12-40). Cet accord soumet l’OMS, en matière de rayonnements ionisants, à l’autorité de l’AIEA, le promoteur mondial de l’atome commercial.

Ainsi les vraies conséquences sanitaires de Tchernobyl ont été dissimulées et, cette dissimulation se répète avec Fukushima. Le « label » santé de l’OMS ne pouvant plus être une garantie, il revient à la société civile de se prendre en charge.

Pour toutes ces raisons, tous les jours ouvrables, de 8H à 18 H, les vigies d’Hippocrate protestent silencieusement devant le siège de l’OMS à Genève. Nous avons toujours besoin de vigies et si vous le pouvez, nous vous invitons à venir nous rejoindre pour effectuer un ou plusieurs jours de présence devant l’OMS Ceci n’est pas la seule de nos actions, le collectif agit également de diverses autres manières pour obtenir de l’OMS qu’elle remplisse sa mission.

Ainsi, IndependentWHO a pris la décision d’organiser un « Forum Scientifique et Citoyen sur la Radioprotection : de Tchernobyl à Fukushima » les 12 et 13 mai 2012 à Genève.

Avec la catastrophe de Fukushima, il est plus urgent que jamais que les citoyens et les scientifiques indépendants prennent la responsabilité ensemble de la recherche et de l’information dans ce domaine critique de santé publique. Le Forum qui aura lieu à Genève rassemblera des scientifiques indépendants, des groupes citoyens, des élus et des professionnels de la santé, en provenance de nombreux pays dont le Japon pour l’accident de Fukushima et d’Ukraine, du Bélarus, de Russie pour l’accident de Tchernobyl. L’objectif est de permettre un partage des informations et aussi d’initier des actions citoyennes pour assurer la radioprotection des populations.

Des événements sont prévus sur 3 journées à l’occasion de ce forum :
 Une Conférence de presse, vendredi 11 mai
 Le Forum, samedi 12 mai, avec 20 intervenants (Roland DESBORDES, Alexei YABLOKOV, Shinzo KIMURA, Alexei NESTERENKO, Paul JOBIN, Aya MARUMORI, Youri BANDAJEVSKY, Michèle RIVASI, Chris BUSBY, Marc MOLITOR, Wataru IWATA...)
 Une rencontre citoyenne entre intervenants, scientifiques, élus, vigies, citoyens, professionnels de la santé, dimanche 13 mai

Plus d’informations sont disponibles sur notre site, tant sur les actions d’IndependentWHO que sur le forum

http://independentwho.org

mais aussi sur notre page facebook

http://www.facebook.com/Independent...

Christophe Elain

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 09:08

lu et publié. moi amant de la liberté, je publie ce texte sur le blog du laboratoire.

Le Bourgeois. — Et vous croyez à la Révolution ?

Moi. — J’y crois ; comme vous, d’ailleurs.

Le Bourgeois. — Moi, vous voulez rire ! Est-ce qu’une révolution est possible, au temps où nous vivons. La force armée, la sagesse des prolétaires résolus à obtenir légalement l’amélioration de leur sort, la volonté bien arrêtée du parti républicain, qui a déjà tant fait pour l’ouvrier, de marcher résolument dans la voie des réformes sociales. Tout cela n’est-il pas une garantie pour vous ?

Moi. — Pas plus pour moi que pour vous. Je connais vos raisonnements, je sais combien vous vous voudriez y croire. Vous êtes semblable aux malades qui supputent les chances d’échapper à la maladie et calment leur peur en entretenant des espérances. Vous aurez beau faire, vous n’éviterez pas une révolution.

Le Bourgeois. — Mais pourquoi ?

Moi. — Parce que c’est l’issue fatale, et que dans les sociétés contemporaines tout y mène, tout y pousse, tout y conduit. Vous, bourgeois, actionnaire de grand magasin, de grande compagnie, vous en êtes un des acteurs, tout comme l’ouvrier syndiqué, comme les sans-travail dont le nombre croît à mesure que vos rangs de possesseur s’éclaircissent. L’heure est telle que, désormais, le capital, comme le travail, sont des agents de révolution.

Le Bourgeois. — N’estimez-vous pas que des réformes intelligentes puissent arrêter le mouvement ?

Moi. — Qu’appelez-vous réformes ? Qu’appelez-vous réformes intelligentes ? Ce sont des mots que des ministres prononcent dans des banquets. Pensez-vous, sérieusement, que de nouvelles lois fiscales, l’impôt progressif, un nouveau mode de taxation des héritages, des lois de retraite assurant à l’ouvrier fourbu cent francs par an — maximum — quand il aura atteint soixante-dix ans ; pensez-vous que cela pourrait enrayer notre marche ? Vous êtes des imprudents ! Vous avouez que tout n’est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes. Par cet aveu, vous justifiez tout, car tout le monde n’est pas obligé d’accepter votre conception du mieux. Comme vous seriez plus forts si vous affirmiez que les relations du capital et du travail sont justes, bonnes, et qu’il ne peut en exister d’autres. Vous reconnaissez au contraire qu’on peut concevoir d’autres rapports entre ces deux puissances, et vous espérez vous sauver, en maintenant la subordination du travail au capital. J’ai grand pitié de vous.

Le Bourgeois. — Nous ne sommes pas morts encore.

Moi. — Non, mais vous êtes malades, et, ce qui aggrave votre cas, c’est que vous n’ignorez pas votre maladie. Chaque matin, en vous levant, vous regardez les progrès de votre jaunisse, et vous êtes impuissants à la guérir.

Le Bourgeois. — Nous tenez-vous pour des hommes incapables de nous défendre ?

Moi. — Non, certes, vous nous avez donné quelques satisfaisants exemples de férocité. Seulement — voyez combien ce que je dis est vrai — le jour où vous vous défendrez, vous donnerez le signal de la Révolution ; et si vous ne vous défendez pas, c’est la Révolution qui viendra vous éveiller. Vous êtes dans une impasse effroyable ? Si vous cédez quelques avantages aux misérables, vous reconnaissez la légitimité de leurs revendications et vous les encouragez à les pousser à l’extrême ; si vous n’accordez rien, vous légitimez toutes les exigences et tous les événements. Si vous louvoyez, vous vous trouverez aux prises avec d’autres difficultés.

Le Bourgeois. — Ne serons-nous donc pas soutenus ?

Moi. — Si, certes ! Vous avez encore de vieilles forteresses, l’armée, la magistrature, l’administration, mais tout cela s’effondre si vite à certaines heures ; vous avez des machines qui ont l’air de marcher et elles s’arrêteront cependant toutes seules. Le jour où le travailleur cessera de se battre avec des boulettes de papier, le jour où il cessera d’envoyer dans les Parlements des amuseurs et des temporisateurs, le jour où il dira à ceux-là mêmes qui ont la prétention de le représenter : tout ou rien, ce jour-là vous serez en danger.

Le Bourgeois. — Nous émigrerons.

Moi. — Non, car la Révolution sera à Coblentz aussi. C’est là ce qu’il y a de grave : le Révolution sociale sera européenne. Une révolution politique se localise, une révolution économique devient générale.

Le Bourgeois. — Vous êtes pessimiste.

Moi. — Pessimiste pour vous, assurément, mais optimiste pour les autres.

Le Bourgeois. — Allons, allons, nous aurons toujours notre bonne armée.

Moi. — Vous ne l’aurez pas toujours.

Le Bourgeois. — Pourquoi ?

Moi. — Parce que ce que vous appelez l’état de paix armée ne peut durer indéfiniment, et quelle que soit la solution que vous trouviez à ce problème, la révolution est inévitable. Si vous persistez à conserver les armées permanentes, c’est la banqueroute et la révolution ; si vous faites une guerre, c’est la révolution dans le pays vaincu, et elle se propagera atteignant le pays vainqueur, à moins que, dès la déclaration de guerre, les prolétaires des deux nations répondent par la grève générale, ou détruisent des deux côtés les lignes de chemin de fer, et c’est encore la révolution. Si vous licenciez les armées permanentes, vous libérerez immédiatement quelques centaines de mille hommes, ouvriers ; vous augmentez fatalement ainsi la masse, toujours croissante, des sans-travail, mais vous l’accroissez d’une façon telle et si soudainement, vous aggravez si brusquement la misère totale, vous amenez si imprudemment une baisse générale des salaires — car vous voudrez profiter de l’excès des bras — que c’est encore la Révolution.

Le Bourgeois. — Vous me désespérez ! Dites-moi donc ce qu’il faut faire.

Moi. — Faites la Révolution avec nous.

Bernard Lazare,
Almanach socialiste illustré pour 1896.

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 08:40
Lu dans un blog l'informationsur l'attentat de Brescia non relayée par l'ensemble des médias alternatifs pour l'instant. Ce qui concerne l'italie, c'est un sujet sensible pour cette équipe gouvernementalepro TGV Lyon Trurin . Des déclarations de martine Aubry nous convainc de  cette position. Ce n'est pas Céline Duflot ('ex HEC) qui va contredire le président Hollande.
 Dans le  Siné Mensuel de ce mois (paru hier - j'y aime tout particulièrement les souvenirs d'enfance de Carali), on trouvera un article du soussigné "Italie : la stratégie de la tension relaxée", au sujet du jugement qui met fin aux enquêtes judiciaires sur l'attentat fasciste de Brescia en 1974.
"En ce lieu, le 28 mai 1974, il ne s'est rien passé": écriteau apposé, après la décision de justice, sur la plaque à la mémoire des victimes de l'attentat

 Voici le début de l'article:

Trente huit ans après les faits jugés, après cinq instructions et dix jugements, le dossier est clos. Au terme d’un ultime procès d’appel qui s’est traduit par la relaxe de quatre personnes, dont un général de carabiniers, la justice italienne a définitivement renoncé à identifier et condamner coupables et exécutants de l’attentat de la piazza della Loggia, à Brescia en 1974 (8 morts, 102 blessés). « Désormais, c’est une affaire qui doit être confiée à l’histoire », a tranché le procureur.

Ces dernières années, la magistrature italienne a manifesté beaucoup de zèle quand il s’agissait d’envoyer derrière les barreaux, des décennies après, les rescapés de l’activisme armé d’extrême gauche. Mais les juges sont moins productifs sur la stratégie de la tension, série d’attentats aveugles qui, entre 1969 (Piazza Fontana à Milan) et 1980 (gare de Bologne), ont fait 122 morts et 500 blessés. Alors que des centaines d’années de prison furent distribuées, à l’époque, aux membres des groupes armés gauchistes, seuls quelques exécutants fachos de l’attentat de Bologne, qui se sont toujours proclamés innocents, ont été identifiés officiellement et condamnés. Témoignages et documents s’étant accumulés, chacun sait que derrière ces attentats, il y avait la main…

Si la vérité historique avait une importance réelle pour elle, si même sa compassion pour  les victimes et les proches des victimes avaient une importance pour elle, la post-gauche italienne qui nous saoûle avec son mantra justicialiste pourrait se décider à redimensionner son adoration de la magistrature mais ce n'est pas pour demain…

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 08:29

Mauvaises intentions #3 - autour du procès antiterroriste de mai 2012 (recueil de textes, 80p A4) à lire sur Infokiosques.net

Petit rappel des faits :

Ivan, Bruno et Damien sont arrêtés en janvier 2008 alors qu’ils se rendent à une manif devant le centre de rétention de Vincennes avec des fumigènes artisanaux et des crève-pneus, qui deviennent pour la justice et les médias une “bombe à clous”. Ivan et Bruno sont alors placés en détention préventive et Damien sous contrôle judiciaire.

Quelques jours plus tard, Inès (*Isa) et Franck (*Farid) sont arrêtés lors d’un contrôle des douanes à Vierzon en possession de manuels expliquant des techniques de sabotage, du plan d’une prison pour mineurs et de chlorate. L’antiterrorisme se saisit de l’affaire. Les flics prétendent que l’ADN d’Isa correspondrait à une des 5 traces ADN présentes dans un sac contenant des bouteilles d’essence, retrouvé sous une dépanneuse de flics pendant l’entre-deux-tours des présidentielles de 2007.

Rapidement, ces deux enquêtes sont jointes en un seul dossier, instruit par les mêmes juges antiterroristes. La police ratisse alors dans l’entourage des personnes arrêtées et des personnes fichées “anarcho-autonomes” pour tenter de trouver qui se cacherait derrière les ADN manquants. Javier (*Juan), le frère d’Inès (*Isa), puis Damien (qui avait été arrêté avec Ivan et Bruno) sont mis en prison pendant plusieurs mois car leurs profils ADN correspondraient aussi aux traces retrouvées sous la dépanneuse. Par ailleurs, en juin 2010, Javier (*Juan) a, en plus, été mis en examen pour une série de sabotages par incendie sur des armoires électriques de signalisation SNCF qui ont paralysé une partie du trafic ferroviaire en 2006 pendant le mouvement "CPE". Son ADN aurait été retrouvé sur le lieu d’une tentative de sabotage.

Inès (*Isa), Javier (*Juan), Damien, Ivan, Franck (*Farid) et Bruno ont chacun fait entre 5 et 13 mois de détention préventive dans le cadre de cette procédure. Et ils restent sous contrôle judiciaire jusqu’au procès en correctionnelle.

Solidarité avec les inculpés !

Concert de solidarité avec les inculpés du procès antiterroriste Le vendredi 11 mai à La Parole Errante, 9 rue François Debergue, Montreuil, M° Croix de Chavaux. 18h : Point info et présentation de la brochure Mauvaises Intentions 3 20h : Concert avec les Tweez, Pierre et Bastien, Gommard, et Louise Mitchels.

Plus d’infos sur la page de "Mauvaises intentions" : https://infokiosques.net/mauvaises_intentions

Pour recevoir des brochures Mauvaises Intentions 3 : écrire à solidaritesinculpes xt2 riseup.net

Pour nous soutenir financièrement ( notamment pour l’impression de la brochure, tracts, etc. ) : envoyer chèque ou billet à Mauvaises Intentions, 21 ter rue Voltaire 75011 paris, à l’ordre de "Les".

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 22:36

Aujourd'hui on a reçu des compagnons piemontais une vidéo d'Antonio Ginetti.Antonio certaine et certain d'entre vous vous l'avez rencontré surementdans le presidio de Venaus. Antonio ouvrier a refusé de répondre aux questions du jugelors de son incarcération du 23 janvier. il est resté trop longtemps à l'isolement. Après les juges de turin l'ont placé en prison à domicile( particularité trasalpine). il ne peut pas payer ses factures courantes. Pour une question de dignité humaine il n'acceptr plus de vivre au crochet du mouvement No TAV.Son avocat a demandé aux juges des liberté(GIP)dque la prison à domicile soit aménagé(sorti autorisé  le lundi matin au vendredi soir.Son avocat a dit aux jugequ'il se présenterais toute les semaines au carabinier. Le juge a refusé cet aménagement le 16 avril 2012. Lors des présidio de solidarité la police ( digos)relevait l'identité des personnes présentes.La peur se réinstallet'elle dans la vallée?C'est peut être un bon moyen de faire en sorteque la seule expression permise. ce sera les groupes environementalistes ou les groupes clandestins.ICI c'est le silence des pantoufles, qui cache le bruit des bottes.

 

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 14:32

e livre est intéres­sant d’abord d’un point de vue fac­tuel, mais aussi parce qu’il intègre de bonnes cita­tions dont cer­tai­nes assez peu connues comme celle de F. Piperno sur le mou­ve­ment de refus du tra­vail ou celle de L. Castellano à son procès pour dénoncer la théorie du com­plot. Enfin, le livre marque bien la césure que représente le mou­ve­ment de 1977 par rap­port au mou­ve­ment qui l’a précédé entre 1968 et 1973. « S’il y eut rup­ture en 1977, c’est que pour la première fois un mou­ve­ment révolu­tion­naire moderne ne se définis­sait pas à partir des catégories de l’écono­mie poli­ti­que ni en tant que Sujet : c’est pour­quoi il échap­pait à toute cap­ture » (p. 216). Mais s’il marque la rup­ture, il ne néglige pas pour autant ses prémisses en le rat­ta­chant his­to­ri­que­ment à la théorie opéraïste et à ses auteurs prin­ci­paux Tronti et Negri. C’est d’autant plus remar­qua­ble que cette reconnais­sance de dette du mou­ve­ment de 1977 envers l’opéraïsme n’est pas du tout cou­rante, du moins en France, comme on put le voir dans le « trai­te­ment de faveur » réservé à Negri dans la revue Tiqqun. En effet, Negri n’y est pas traité en fonc­tion de ses écrits et de ses actes de l’époque, mais en fonc­tion de ce qu’il est devenu depuis. Et pour­tant, cer­tains de ses concepts sont repris sans que soit rappelée leur ori­gine (« l’Empire », les « mul­ti­tu­des »).

Qu’est-ce qui « cloche », alors, quand on lit ce livre en ayant bien connu l’Italie de l’époque ?

1- Une lecture insurrectionniste de l’autonomie

2 Tout d’abord, on a l’impres­sion d’une réécri­ture des événements à partir d’un prisme qui lui est en grande partie étran­ger et en tout cas lar­ge­ment postérieur, à savoir le prisme insur­rec­tion­niste. Cet a priori se mani­feste à tra­vers des références, non indiquées comme telles, à la revue Tiqqun1. Cela donne lieu à de nom­breux néolo­gis­mes : « plan de consis­tance », « ligne de fuite », « machine de guerre en prolifération », « contre-insur­rec­tion », oppo­si­tion entre « le molaire et le moléculaire », « gou­ver­ne­men­ta­lité ». Il est vrai que sur la fin et à Bologne, le mou­ve­ment à partir d’A/tra­verso est chargé de références aux concepts en pro­ve­nance de la « boîte à outil » de Deleuze, Guattari2. La notion de trans­ver­sa­lité est ainsi avancée comme mode de recom­po­si­tion non dia­lec­ti­que des expérien­ces sub­ver­si­ves. Une cri­ti­que de la dia­lec­ti­que que Tari retrouve à l’intérieur de cer­tai­nes ten­dan­ces du mou­ve­ment féministe ita­lien : « Qui n’est pas dans la dia­lec­ti­que du maître et de l’esclave devient cons­cient et intro­duit dans le monde le sujet imprévu3 ». Le fait même de partir d’une posi­tion his­to­ri­que de non sujet per­met­trait aux femmes de suivre un par­cours différent, de pra­ti­quer une « ligne de fuite » (tou­jours les néolo­gis­mes deu­leu­ziens). En effet, si on scrute le livre de référence en la matière, à savoir le livre de F. Berardi (Bifo) : Le ciel est enfin tombé sur la terre4, recueil des arti­cles mar­quants de la revue A/tra­verso, on trouve bien l’accent mis sur les désirs, la volonté de poser la ques­tion de l’exis­tence, du vécu, de la trans­ver­sa­lité (Deleuze). Ces termes moder­nis­tes qui fleu­rent bon la psy­cha­na­lyse radi­ca­lisée (on y trouve, par exem­ple, l’expres­sion « machine de guerre », page 72 et aussi « l’Université comme usine de dis­si­dence »), côtoient encore un lan­gage marxi­sant mis à la mode « mao-dada » comme le reven­di­quent les bolo­gnais où il est encore fait men­tion des « besoins radi­caux de classe », de « révolu­tion cultu­relle », de « pro­ces­sus révolu­tion­naire », de « révolu­tion en Italie » etc.). Mais d’une manière générale la rup­ture est marquée par une appréhen­sion du capi­ta­lisme comme système de domi­na­tion plus que comme système d’exploi­ta­tion.lire la suite ici


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