solidarité aux révoltés d'istambul face à un gouvernement qui signé au mois de mai un accord avec Areva et Mishubishi pour une
contruction d'une centrale nucléaire à SINOP. Révolte contre un gouvernement ultra autoritaire ( grand ami de l'europe et patrtenaire de l'OTAN) lundi 3 juin , on propose à l'assemblée
réunie afin d'accueillir l'info tour anti THTd'écrire et plus pour le soutien aux révoltés....
le message ci dessous lu sur les nouvelles du front
collectif le laboratoire
Dans la nuit du 31 mai au 1er juin, de violents affrontements ont lieu tandis que de nouveaux appels à manifester ont été lancés, avec des solidarités,
notamment de mouvements kurdes.
Des manifestations ont gagné Brodum, Edirne, Mersin, Mugla, Ankara, Konya, etc… Cette nuit, deux batiments gouvernementaux sont en feu à Istanbul.
Un projet d’aménagement urbain enflamme le centre d’Istanbul
des manifestations ont gagné Brodum, Edirne, Mersin, Mugla, Ankara, Konya, etc… Cette nuit, deux batiments gouvernementaux sont en feu à Istanbul.
De violents affrontements ont opposé, vendredi 31 mai, les forces de l’ordre à des manifestants dans le centre d’Istanbul, faisant des dizaines de
blessés, à la suite d’un rassemblement dirigé contre un projet d’urbanisation controversé qui a tourné en protestation contre le gouvernement.
Les incidents ont débuté dès l’aube, lorsque des policiers ont délogé à grand renfort de canons à eau et de gaz lacrymogènes les quelques centaines de
personnes qui campaient dans un parc de la place Taksim, au cœur de la mégapole turque, pour empêcher le déracinement de six cents arbres dans le cadre d’un projet
d’aménagement urbain.
Violente, l’intervention a fait de nombreux blessés et a suscité la mobilisation de toute la société civile stambouliote, dont de nombreux militants qui ont grossi
les rangs des protestataires au fil de la journée.
Jusqu’à la tombée de la nuit, la police et les manifestants se sont affrontés sur la place et dans les rues environnantes, au milieu de nombreux touristes
et d’une épaisse fumée toxique qui a contraint les autorités à fermer plusieurs stations de métro.
Des nombreux manifestants ont été blessés, victimes de fractures ou de détresse respiratoire, certains gisant inconscients de longues minutes avant d’être secourus.
Deux personnes, dont un journaliste, ont été sérieusement blessées à la tête, a constaté un photographe de l’AFP.
LA CONTESTATION GAGNE ANKARA ET IZMIR
Selon le gouverneur de la ville, Huseyin Avni Mutlu, douze personnes étaient toujours hospitalisées en fin de journée, dont une femme victime d’une
fracture du crâne, et au moins soixante-trois personnes ont été interpellées.
Amnesty International a de son côté évoqué « une centaine » de blessés, critiquant« le recours excessif à la force
contre des manifestants pacifistes », pendant que Reporters sans frontières (RSF) dénonçait les « attaques ciblées » des forces de l’ordre contre des
journalistes.
Sur les réseaux sociaux, des milliers de personnes ont exprimé leur soutien aux manifestants opposés au projet de transformation de la
place Taksim. En soirée, la contestation a commencé à gagner la capitale, Ankara, et Izmir (Ouest), où des milliers de personnes ont dénoncé les violences
d’Istanbul, selon les télévisions turques.
»VOUS N’ÊTES PAS PROPRIÉTAIRES DE LA TURQUIE »
A l’origine de la contestation, le réaménagement de la place Taksim, qui prévoit la suppression du parc Gezi au profit d’un centre culturel, d’un centre
commercial et de la reconstitution d’une caserne militaire de l’époque ottomane.
Le projet de la municipalité, tenue par le parti islamo-conservateur au pouvoir, est dénoncé par de nombreux urbanistes, architectes et écologistes. Ils ont
remporté une première victoire vendredi avec la décision d’un tribunal administratif d’Istanbul de suspendre le projet de reconstruction de la caserne. L’apparition de bulldozers lundi
matin a provoqué les premiers incidents entre la police et les militants et les riverains qui montaient la garde dans le parc, soutenus par des députés de l’opposition.
Leur mouvement a très vite pris un tour politique en dénonçant le gouvernement et ses méga-projets de construction à Istanbul, comme le troisième
pont sur le Bosphore, dont la première pierre a été posée mercredi, ou un aéroport géant.
« Vous ne pouvez pas faire ça. Vous n’êtes pas propriétaires de la ville, vous n’êtes pas propriétaires de la Turquie », a lancé le
député kurde Ertugrul Kurkcu, ajoutant : « Ceux qui servent le peuple ne peuvent pas le frapper ou le gazer. »
ERDOGAN SURNOMMÉ « L’HOMME QUI GAZE »
Le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, est devenu la cible des réseaux sociaux, qui l’ont rebaptisé « Tayyip le
chimique » ou « l’homme qui gaze ». « Ces gens ne se soumettront pas devant toi », ont affiché les contestataires du parc Gezi sur
une banderole.
Si le revenu par habitant a triplé en Turquie depuis l’arrivée au pouvoir du Parti de la justice et du développement (AKP), en 2002, M. Erdogan
est accusé de dérives autoritaires et de vouloir « islamiser » la société turque. La semaine dernière, le vote d’une loi restreignant
la consommation et la vente d’alcool a ainsi suscité l’ire des milieux libéraux.
M. Erdogan a fait savoir mercredi qu’il ne reculerait pas. « Faites ce que vous voulez, nous avons décidé », avait-il lancé à ses
détracteurs.
Leur presse – LeMonde.fr (Guillaume Perrier), 31/05/2013 à 21h17
Une vidéo:
VOIR LA VIDEO
Sur le compte twitter du même journaliste, on apprend la mort d’un manifestant par crise cardiaque, après avoir été pris dans les gaz.