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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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28 juin 2008 6 28 /06 /juin /2008 07:28
Affaire Rudy H. : antisémitisme, extrémisme sioniste et récupération politique

mercredi 25 juin 2008, par Olivier Bonnet


Où il est question de l’agression d’un jeune juif, présenté d’abord comme victime innocente, tabassé parce que porteur d’une kippa, avant que l’on ne s’aperçoive que les choses sont un peu plus compliquées que cela ! Rudy H. est-il proche du Betar et de la Ligue de défense juive ? Que sont ces groupuscules ? Comment son agression s’est-elle déroulée ? Les médias ont-ils été manipulés ? Pourquoi les politiques se sont-ils empressés de crier à l’antisémitisme ? Enquête.

betar"Il y avait aussi des actions plus musclées, comme la protection des manifestations. On débarquait en scooter, casques sur la tête. On encerclait les opposants à nos idées et, à coups de matraque ou à mains nues, on les tabassait. J’ai participé à plusieurs actions dont la presse a parlé. Aujourd’hui, à cause de ça, je suis sous contrôle judiciaire pour violence en réunion" : ainsi parle Mickaël Tolédano, ancien membre du Betar, interviewéRecherches sur le terrorisme. Le Betar ? Un mouvement de jeunesse ultrasioniste effectivement connu pour ses pratiques violentes. Le jeune Rudy H., laissé sur le carreau dans le coma, le 21 juin dernier, après avoir été tabassé square Petit, dans le XIXè arrondissement de Paris, en était-il proche ? Oui, d’après Le Figaro : "Selon des sources informées, il est proche de la Ligue de défense juive comme du Betar, ce dont se défendent ces mouvements". La LDJ, c’est le Betar en pire : cette organisation est interdite, car considérée comme terroriste, aux États-Unis et même jusqu’en... Israël ! Qu’elle soit autorisée en France ne laisse du reste pas d’étonner. Un de ses militants, Anthony Attal, a été condamné à 10 mois de prison avec sursis et deux ans de mise à l’épreuve pour sa participation à l’agression de quatre étudiants d’extrême gauche de l’Association générale des étudiants de Nanterre, perpétrée le 30 décembre 2003 à l’intérieur même du tribunal administratif de Paris. Un autre de ces extrémistes, du Betar - les frontières entre les deux groupuscules sont poreuses -, Joseph Ayache, a été pour sa part condamné en août 2004 à quatre mois de prison ferme pour agression raciste (celle de militants pro-palestiniens et d’organisations pacifistes juives, lors d’une manifestation devant le siège de la délégation palestinienne en France à Paris). Le ldjprésident du Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouloud Aounit, fut lui aussi agressé le 13 novembre 2003. Signalons également les attaques contre l’intellectuel d’extrême droite Alain Soral en 2004 (dans une librairie où il dédicaçait son livre) et contre l’humoriste Dieudonné en 2005 (dont on pense par ailleurs ce qu’on veut). Pire, le 7 avril 2002, en marge d’une manifestation organisée par le Conseil représentatif des institutions juives de France "contre le terrorisme et l’antisémitisme avec Israël pour la paix et sa sécurité", un policier avait été poignardé, un crime attribué à un membre du Betar, jamais interpellé. Des scènes de ratonnades se sont aussi déroulées dans le sillage de la manifestation du 26 février 2006 en hommage à Ilan Halimi, assassiné par Fofana et le "gang des barbares". Le 15 mai dernier encore, 25 nervis de la LDJ ont agressé 5 personnes fermant le Centre international de culture populaire, où est par exemple domiciliée l’Union Juive française pour la paix, au terme d’une conférence sur la Palestine. Voyez le genre d’énergumènes. Mais à ce stade de l’enquête, restons prudent à propos de la fréquentation ou pas par Rudy H. de ces groupuscules extrémistes. par le site

Ce qui est sûr en revanche, c’est qu’il était "connu des services de police", suivant la poing américainterminologie usuelle : il a été interpellé, en compagnie de deux camarades, pour "violences volontaires avec arme par destination" (son casque de scooter) et placé en garde à vue à la suite d’une manifestation en faveur des soldats israéliens enlevés par le Hezbollah organisée en décembre dernier. Et les policiers ont retrouvé sur les jeunes hommes des "projectiles de défense" et des poings américains, comme le narre Le Figaro. Rudy H. n’est donc pas un ange. Or la présentation de son agression par les médias a d’abord laissé croire à une victime innocente frappée au hasard, comme dans l’article du 22 juin de Libération, Un jeune juif entre la vie et la mort après avoir été lynché, qui donne la parole à Raphaël Haddad, le président de l’Union des étudiants juifs de France, qui "considère que les agresseurs ont voulu « fracasser le premier juif qui leur tombait sous la main ». 20 minutes écrit pour sa part : "Samedi, vers 20 h, un jeune homme de 17 ans a été violemment agressé par une bande d’ados alors qu’il marchait, seul, dans le 19e arrondissement de Paris. « Comme tous les jours de shabbat, il portait la kippa  », a expliqué son père à RTL, convaincu « à 90% » que c’est pour cela qu’il a été frappé." Le Parisien présente quant à lui l’affaire ainsi : "Coiffé d’une kippa, ce mineur âgé de 17 ans appartenant à la communauté loubavitch, domicilié à Pantin (Seine-Saint-Denis), sortait de chez un ami, vers 20h 30, pour se rendre à la synagogue de la rue Petit (XIXe), lorsqu’il a été stoppé par une quinzaine d’adolescents âgés de 15 à 18 ans. «  D’origine maghrébine et africaine, ces jeunes, probablement du quartier, l’ont frappé à la tête avec des béquilles  », précise une source proche du dossier. «  Ils se sont attaqués à lui parce qu’il est juif, estime Ariel Goldman, vice-président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), présent hier sur le lieu de l’agression. Aujourd’hui, c’est toute la communauté qui est sous le choc. » Décrit par ses proches comme un « gentil garçon de constitution assez fluette », Rudy est scolarisé en deuxième année dans une école de plomberie. Ses parents, rassemblés hier devant l’entrée de l’hôpital Cochin (XIVe ) avec une trentaine de proches, ne comprenaient toujours pas ce qui a motivé «  tant de violence  » sur un jeune « seul et sans défense". Le Monde enfin livre une version semblable : "Le jeune Rudy H., 17 ans, portait un jean, un tee-shirt et une kippa. Il était seul lorsqu’il a été violemment agressé, samedi 21 juin, aux alentours de 19 heures, rue Petit, dans le XIVe arrondissement de Paris, en se rendant à la synagogue. Les témoins n’ont rien entendu, rien compris. Ils ont juste vu une quinzaine de jeunes hommes d’origine africaine et nord-africaine s’acharner sur le jeune homme et le rouer de coups de pieds, de poings, avec une béquille. L’un de ces témoins a décrit un agresseur sautant à pieds joints sur la victime." Comment dès lors ne pas se scandaliser d’une telle agression, sauvage et raciste ? C’est du reste ce que s’empresse de faire avec une belle unanimité la classe politique, au premier rang de laquelle nos gouvernants, rivalisant d’indignation, du président Nicolas Sarkozy au Premier ministre François Fillon, en passant par la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie ou celle de la Justice Rachida Dati.

Or il semble bien que chacun soit tombé dans le piège de la pauvre victime qui n’avait rien fait qu’être juive. Outre les révélations du Figaro sur les drôles d’accointances de Rudy H., les événements de ce 21 juin ne se seraient pas exactement déroulés comme les journaux les ont racontés ci-dessus. Cité par Le Point, le procureur de Paris, Jean-Claude Marin, livre une toute autre version, précisant que l’agression s’est produite "au terme d’une échauffourée opposant une bande d’une vingtaine ou 25 jeunes appartenant à une bande de jeunes noirs à des jeunes européens, dits de la communauté juive en nombre nettement inférieur. Ces jeunes prennent la fuite, l’un d’entre eux (Rudy, ndlr) s’est retrouvé dans un voie sans issue pour lui. Il s’est retrouvé bloqué contre le portillon du square puis bloqué entre deux véhicules où il s’est fait rouer de coups". Le patron du bar tabac situé à 50 mètres du square, interrogé par RTL, a vu toute la scène et il est formel : le jeune homme n’allait pas à la synagogue mais "au front", pour se battre. "J’ai vu passer une vingtaine de jeunes juifs très excités, ils disaient « on va les taper, on va les niquer ». Ils sont allés vers le square et la bagarre a commencé", a-t-il rapporté à l’AFP, cité par L’internaute. Son récit est complété par l’un de ses clients : "J’ai entendu des cris, je me suis mis à la fenêtre et j’ai vu des gens éparpillés dans le square qui se battaient, ça courrait partout, au début il y a plus de juifs que de noirs, puis d’autre noirs sont arrivés et le rapport de force s’est inversé, et les juifs sont partis, abandonnant un de leurs copains. Le seul qui est resté est un jeune juif tombé entre deux voitures, il a été frappé, un type lui a sauté à deux pieds dessus." L’altercation était la troisième de la journée entre ces bandes et Rudy H. avait déjà été impliqué dans l’une d’elles. Il s’agit par conséquent d’un enchaînement de représailles et contre-représailles. Pas question d’excuser ceux qui se sont acharnés sur Rudy H., évidemment, mais on obtient au final, en lieu et place d’une victime innocente, un petit voyou tombé à l’occasion d’une bagarre entre bandes. Et nos politiques ont comme kippasd’habitude parlé trop vite. Le pire étant que, même une fois les faits rétablis, ils maintiennent leur dénonciation d’une agression antisémite, alors qu’on a vu que les choses sont un peu plus compliquées que cela ! Ainsi Sarkozy, qui se dit "particulièrement choqué de ce qui est arrivé à un jeune Français, sous prétexte qu’il portait une kippa". Non, Monsieur le président ! Il a été tabassé parce qu’il avait participé à une expédition punitive pour se venger d’une première bagarre. Mais évidemment, cette version est moins efficace pour cajoler l’opinion communautariste juive, dont on sait qu’elle est toute acquise à Sarkozy. En quatre mots pour conclure : démagogie et récupération politicienne.

PS : sur le Betar et la LDJ, voir les dossiers consacrés à ces groupuscules par le blog Libre Cours et l’Observatoire du communautarisme.

résistances ldj
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27 juin 2008 5 27 /06 /juin /2008 06:48
Turin Assemblée Anti raciste en centre ville  pour la fermeture des centres de
rétention (CPT) et contre la Croix Rouge ( qui aide à la gestion des CPT:
accueil des internés, papier,gestion administrative et soutien psychologique)
Photos de l'action:

assembleaantirazzistatorino@autistici.org













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26 juin 2008 4 26 /06 /juin /2008 09:49
Comme le met en exergue le titre d’un livre pour enfants : « pigs are pigs » [les cochons sont des cochons] et ce, quel que soit leur sexe. Ilse Koch n’était pas une sœur, mais une nazie. L’amour n’est  pas la haine, la guerre n’est pas la paix, la liberté n’est pas l’esclavage et brûler les livres n’est pas une libération. Tous les mouvements libertaires soulèvent de nombreuses questions difficiles. Ils devraient commencer par répondre aux plus simples.
Toutes hyperboles ou métaphores mises à part, ce qui passe pour du « féminisme radical » est du fascisme. C’est promouvoir le chauvinisme, la censure, le maternalisme, une pseudo anthropologie, une quête de boucs émissaires, une identification mystique à la nature, une sorte de « sacralité » païenne montée de toutes pièces, l’uniformité imposée de l’apparence et même des modes de pensée. C’est là toute la théorie (et l’excedent de pratique) que l’on devrait tous pouvoir reconnaître aujourd’hui. La complémentarité entre la vigilance privée et les méthodes de répression étatiques constitue une autre ligne de continuité d’avec le fascisme dit « classique ».  

Après la première guerre mondiale, en Italie, des gangs fascistes attaquaient les organisations socialistes ou de gauche avec l’accord tacite de la police, qui n’intervenait jamais sauf contre la gauche. Comme je me le suis une fois demandé : « Pourquoi ces femmes ne couchent-elles avec aucun homme sauf le procureur ? »

Ce n’est pas que je me soucie moins de l’industrie du porno-pour-de-l-argent, pour ses libertés d’expression ou de propriété. C’est hors de propos : pourquoi se soucier uniquement de ce type de business ? Cibler la pornographie révèle une planification et des priorités, pas une spontanéité anti-capitaliste. Ceux qui mènent une politique calculatrice ne peuvent se plaindre si on les interroge sur leurs raisons de se battre.

L’idéologie fasciste s’adapte toujours de façon incongrue à son public, ce sont des populations choisies, à qui on explique qu’elles sont à la fois oppressées et supérieures. Les Allemands n’ont pas vraiment perdu la première guerre mondiale – comment le pourraient ils ? dans l’hypothèse qu’ils sont supérieurs- ils ont donc été poignardés dans le dos. (mais comment une race supérieure peut elle laisser arriver une telle situation ?) les hommes (seulement), nous a-t-on dit lors d’une diatribe d’un mouvement féministe/ anti-porno (APM) à Toronto, « ont créé la destruction  de la nature et la culture de la haine des femmes ». Si c’est le cas, alors soit les femmes n’ont jamais contribué en rien à l’édification de la culture, soit il y a un peu plus en elle que la haine des femmes et la destruction de la nature.
Poursuivant leurs propres buts (qui est parfois aussi bas que la rivalité sexuelle avec des hommes hétéros pour des femmes que les deux parties désirent), les féministes auto-proclamées réduisent les femmes à de pauvres créatures, proches du légume, victimes passives de la volonté et de la coercition masculine. C’est insulter profondément la femme d’une façon que même les pires idéologies patriarcales – la notion juive de la femme comme source de pollution par exemple, ou le cauchemard chrétien de la femme comme tentatrice ou incontrôlable et naturelle force sexuelle- n’atteignent pas. Ils diffament sur les femmes comme sur le diable mais ne la considèrent pas impuissante. Le nouveau stéréotype de la femme en tant que victime n’est pas uniquement attribuable au 19e siècle Victorien patriarcal et bourgeois où la femme est réduite à un ornement, mais aussi par le déni aux femmes du pouvoir créatif inhérent à chacun, c’est placer les attentes des femmes à au même niveau que ceux qui les réduisent à des mères porteuses.
Supposons qu’au lieu de ce que les plus ferventes féministes et anti-misogynes prétendent, que les choses ne soient pas si mal, que les femmes aient été autant sujets que objets de l’histoire. Alors comment les femmes, ou tout autre groupe organisé : les travailleurs, les noirs, les indigènes, peuvent elles être entièrement innocentées des arrangements qui les condamnent à être dominées ? Il y a des raisons a cette complicité, on ne peut nier leur existence.
Ce ne sont pas des « raisins trop verts ». Cela ne m’a jamais dérangé que certaines femmes n’aiment pas les hommes, même lorsqu’elles ne souhaitent plus rien avoir à faire avec eux. Je déteste, moi même, la plupart des hommes et particulièrement les archétypes « masculins ». Je ne peux cependant pas m’empêcher de remarquer qu’une immense majorité des femmes  pense le contraire. Les féministes radicales l’ont également remarqué et cela les distrait. Je serais le premier à approuver qu’une vaste majorité peut avoir tort. Si ce n’était le cas nous serions les lunatiques imbéciles que presque tous le monde pense que nous sommes. Mais lorsque je critique ces majorités, je ne prétends pas parler à leur place. Les féministes radicales, sont, elles, des vengeresses. Ainsi, elles ne peuvent s’empêcher, en tant que misanthropes d’être également misogynes.  
Assimiler la pornographie au viol –derrière toute la bave rhétorique et rancunière, cela semble être un des axes principaux d’APM (anti-porn movment NDT)- sert certainement à rendre le porno plus important. Si le système bâti par les hommes (comme on nous le dit) est fait pour dénaturer les oppositions dont le féminisme est la plus révolutionnaire, alors il semble que le résultat soit que le viol paraît aujourd’hui plus banal et insignifiant. C’est la vieille histoire du garçon qui criait au loup. (de façon similaire, les media manipulateurs ont assimilé l’anti-sionisme à de l’antisémitisme pour « nettoyer » Israël lorsque ses politiques d’expansion et d’extermination ont créé en son sein des anti-sionistes.)
Selon l’épistémologie féminine, les hommes ne comprennent rien à la véritable nature des femmes. On pourrait logiquement penser que la brouille entre les sexes résulterait de disparités dans les rôles et discriminations qui iraient dans les deux sens, c’est ce que concluent la plupart d’entre nous dans la situation présente. Mais non : les hommes ne comprennent pas les femmes, par contre les femmes (quel que soit leur degré de féminisme) comprennent les hommes. Les femmes –experts féministes, ou pas- comprennent la pornographie et sa signification pour les hommes mieux que les hommes qui l’écrivent ou la lisent – et les séparatistes lesbiennes, qui évitent les hommes et refusent les relations sexuelles avec eux, savent tout cela encore mieux que les autres. Plus votre expérience est proche de la vraie vie des hommes, mieux vous la comprenez. A ce propos, le pape n’est il pas, comme il le prétend, l’autorité suprême sur les femmes et la sexualité ?
Le rapprochement entre le viol et la pornographie est allégorique et non pas empirique. On pourrait le comparer avec la récemment ravivée « folie du joint » selon laquelle la marijuana conduit à l’héroïne. Le progrès n’est jamais aussi absurde que lorsque l’état se l’approprie pour ses propres buts. Si le féminisme n’existait pas, les politiciens conservateurs devraient l’inventer. Si les harpies de l’APM faisaient face aux gens au, lieu de leur propres projections enfiévrées, elles découvriraient que la majorité des hommes pubères ne s’intéressent pas au porno, pas parce qu’ils sont politiquement correct mais parce que c’est évidemment vulgaire, sale et inférieur à l’acte lui même.
Les brûleuses de livres féministes sont lâchement opportunistes. Si elles s’opposent à une socialisation subliminale des femmes dans des rôles inférieurs vis à vis de l’homme, alors leur première préoccupation aurait dû être « cosmopolitan » (magasine féminin un peu comme Elle NDT), les romances de Barbara Cartland et toute la littérature crypto-pornographique écrite pour et par les femmes. Apres tout, le sang et la violence sont dérivatifs, seules les victimes peuvent être abusées. Il y a 15 ans, les premières libératrices de la femme (devenues aujourd’hui des prêtresses, des avocates ou des bureaucrettes de la haute) frappaient au moins leurs ennemis influents comme Hugh Hefner ou Andy Warhol. Aujourd’hui elles terrorisent des punks anarchistes adolescents (cette anecdote est issue de « THE MATCH !» dont les collages insinuaient que Margaret Thatcher est un dirigeant, « la mère d’un millier de morts » et pas « une sœur ». Telle est la logique de ce drôle de déterminisme biologique : tout animal équipé d’un vagin est l’une des Nôtres, tout autre personne est l’un d’entre Eux. C’est se faire l’écho du Firesigne theatre : « qui est nous après tout ? »
Les gauchistes masculins, par exemple, donneraient  « le bon dieu sans confessions » aux velléitaires féministes. Ils mélangent leur culpabilité pour les indécences du passé avec leur présente envie d’aller dans la culotte des féministes gauchistes. Par exemple Berkeley, en Californie (dont je suis voisin) est remplie de féministes masculins dont la conversion était une façon de coucher facilement. Ce genre de choses arrive aussi à Toronto et sans aucun doute dans beaucoup d’autres endroits. Ce genre d’arrières pensées ne semblent pas, pourtant, discréditer à leurs yeux l’idéologie dont ils dépendent – on peut arriver aux bonnes conclusions pour les mauvaises raisons. Mais une opinion peut paraître idiote à quiconque n’a aucun intérêt à l’embrasser, ainsi d’inexplicables engagements d’intellectuels masculins semblent n’être, de façon très plausible, que des rationalisations égoïstes et non sincères.
Il est possible que cette idéologie que je condamne est une phase que ces gens doivent traverser pour se libérer, les dommages collatéraux nécessaires à l’établissement d’un projet de libération collective. Certaines anciennes disciples du féminisme ont déjà évolué vers la question plus générale de la liberté, et la plupart en sont devenues meilleures pour ce en quoi elles ont cru en premier lieu. Nous avons tous des antécédents embarrassants (Marxisme, libertarisme, objectivisme, syndicalisme…) à laisser derrière nous : si nous ne l’avions pas fait, il est peu crédible que nous serions arrivés à finalement penser par nous même. Etre Trotskiste ou jésuite, c’est, en soi, être un croyant et donc être dupe. Et tout « déviant » un peu rigoureux dans n’importe quel système pourrait malgré tout nous montrer le chemin hors du système tout entier.
Il cependant peu intéressant que les critiques féminines soit exclu(e)s comme des traîtres alors que les critiques masculins sont ignorés ou diffamés par question de principe. (On pourrait faire un parallèle avec le maintien de la conspiration du silence sioniste : les critiques non-juifs sont appelés antisémites, les critiques juifs sont appelés « juifs antisémites » [Jewish self-hatred] ) Le séparatisme, en tant que programme social, est absurde et inconsistant. Mais cette semi-isolation rend l’endoctrinement des néophytes plus facile et permet de faire taire les arguments ou preuves des groupes isolés : un phénomène que les féministes radicales partagent avec des groupes comme les Hare Krishna, les rêveurs[Moonies] ou autres cultes. C’est une chance que leur doctrine ou leur culture soient si repoussants au premier abord : j’ai remarqué un « grisonnement » du féminisme radical : alors que la culture et la politique des sixties restent à la mode, de moins en moins de femmes ont eu une pré-imprégnation qui pourrait les préparer au lavage de cerveaux féministe. Les féministes radicales, comme elles se nomment d’elles mêmes, de vingt ans sont rare et deviennent de plus en plus rares.
Le féminisme radical (aucun intérêt de discuter de ce titre avec ses propriétaires) est une idéologie lucrative, sexiste, autoritaire, haineuse, dogmatique à laquelle les révolutionnaires accordent une légitimité immérité en la prenant au sérieux. Il est temps d’arrêter de faire des matrones de ces terroristes du banal et de les tenir pour responsable de leur prêches génocidaires et de leurs pratiques diaboliques. Leur insistance s’est retournée contre elles ou même parfois contre des « sœurs » supposées.
Comment contrarier les fémino-fascistes ? C’est très simple : prenez les face à face et traitez les comme des égales… vous les entendrez brailler. Les impératrices n’ont pas de vêtements, et ça que j’appelle l’obscénité.

 http://www.inspiracy.com/black/abolition/feminism.html
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24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 07:52


Un seul retenu du Centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes manquait toujours à l
appel lundi après l’incendie qui a détruit ses deux bâtiments dimanche, a indiqué la Préfecture de police (PP) après un nouveau recomptage.

«Un seul retenu manque à l
appel, après le comptage des étrangers», a déclaré la porte-parole de la PP, Marie Lajus, lors dun point presse sur place. Dimanche soir, la PP avait parlé dune cinquantaine détrangers en fuite avant de revenir à un bilan de 14 personnes manquantes lundi matin.

Mme Lajus a reconnu un «flottement» dans les opérations de comptage dimanche soir parlant d
une «opération difficile et complexe, dans le cadre dune situation durgence».

Les retenus manquants étaient «soit au tribunal soit transférés à l
Hôtel-Dieu» parce quils avaient été intoxiqués par les fumées de lincendie qui a entièrement ravagé le CRA. «Deux retenus sont en garde à vue depuis hier (dimanche) soir» dans lenquête sur lincendie, a-t-elle ajouté. Par ailleurs, «cinq dentre eux ont été libérés entre dimanche et lundi» après examen de leur dossier.

[…]

AFP, 23 juin 2008.




Témoignage d’un retenu sur la mort de leur camarade samedi


Ce témoignage de retenus a été retranscrit hier, suite à une communication téléphonique avant la rebellion au cra 1 et 2. Il montre dans quelles «conditions» le Tunisien est mort, et avec quelle «violence» les retenus ont pu le vivre. L’État aura beau s’acharner à affirmer que ce sont les manifestants à lextérieur qui sont responsables des événements dhier, il narrivera pas à supprimer la légitimité des révoltes des retenus face à linjustice de leur enfermement. Fermeture de tous les centres de rétention.

«Le monsieur qui est mort hier dans le centre n
était pas cardiaque. Avant de rentrer au centre il prenait déjà des médicaments tous les jours, il avait une ordonnance du médecin. Il était dans un état psychiatrique, il disait quil voulait aller à lhôpital psychiatrique. Il demandait des médicaments et on voulait pas lui en donner, linfirmière lui donnait pas sa dose, il demandait à dautres retenus daller à linfirmerie pour demander sa dose. Si le médecin lui avait donné sa dose il serait encore parmi nous aujourdhui.

La veille du jour où il est mort, il tremblait beaucoup, il savait pas pourquoi, il se sentait malade. Peu de temps avant de mourir, il a décidé de faire une sieste et a demandé à son co
pain russe de le réveiller pour quil puisse aller à linfirmerie qui ouvre à 15 heures. Son copain est venu une première fois, il a essayé de le réveiller, son visage était tourné vers le mur, on voyait pas très bien. Il a cru qu’il dormait profondément et il a préféré le laisser dormir. Dix minutes après il est revenu, ça sest passé pareil. Du coup il est allé cherché un autre retenu, et tous les deux ils ont essayé de le réveiller, ils lui ont tourné la tête, il avait du sang sur le nez et la bouche, il était bleu turquoise, il était tout dur, tout raide, froid.

Ils ont crié au secours, tout le monde est venu. La police a essayé d
évacuer le lieu, les retenus exigeaient de savoir ce qui se passait. Panique totale. Les policiers ont demandé des renforts, ils sont venus avec des boucliers, ils ont tapé les gens dans le couloir, nous on a pas pas répondu (de toute façon y a pas de pierres dans le couloir avec lesquelles on aurait pu répondre), on a quand même été gazé. Jétais devant la porte, jai pris le gaz dans les yeux. Le chef de permanence a aussi pris le gaz en plein visage. Il était tout rouge.

Alors la police a bloqué toutes les allées pour empêcher d
accéder aux chambres. Ils ont bloqué les portes coupe feu, ils ont essayé de faire une barricade. Les CRS étaient dans la cour. Jai demandé à parler au chef avec des camarades. Ils ont autorisé quatre personnes à aller voir le chef. On lui a dit : “On veut en savoir un peu plus sur létat du retenu pour pouvoir calmer la population”. Le chef nous emmené dans le réfectoire pour discuter, il nous a dit : “La priorité cest de soccuper du retenu qui va pas bien”. Il a promis de nous informer. Deux heures après, toujours rien. Les gens se sont alors agités près de la porte no 1, un retenu sagitait plus que les autres, les policiers nous ont chargé mais ils avaient une cible, ils ont pris le retenu agité et ils sont rentrés avec lui.

J
ai encore parlé au chef : “Vous envenimez la situation au lieu de la calmer, il faut relâcher le retenu pour calmer la situation”. Le chef a dit que comme il était agité on allait le mettre en isolement et si possible on le relâchera sain et sauf, il a promis de rien lui faire. Jai promis au chef de calmer les autres. Jai dit aux autres quil fallait pas tomber dans la provocation, quil fallait se calmer. Celui en isolement a été relâché deux heures après.

On a voulu avoir le nom du policier qui nous a gazé pour porter plainte contre lui mais ils n
ont pas voulu nous le donner.

Au va et viens des policiers et des pompiers on a compris qu
ils navaient pas pu le sauver. Jai demandé au chef permanent, il ma dit que le monsieur était dans un état critique, mais quil était en vie. Il na pas voulu nous dire quil était mort pour ne pas avoir des représailles.

Le chef de rétention (il était en civil) essayait de téléphoner mais comme il y a un problème de réseau dans le bâtiment, il est sorti dans la cour pour téléphoner. Je suis allé le voir, je lui demandé de m
accorder deux minutes, il a dit oui. On voulait savoir létat de santé du retenu, il ma sorti le même refrain comme quoi son état était critique, mais quil était en vie. Je suis resté sceptique.

Les deux camarades du mort ont été appelés pour faire un témoignage comme quoi quand ils l
ont vu dans son lit il était déjà mort, raide. Les policiers préparaient déjà leur défense. Cest contradictoire parce que les policiers disaient toujours quil était vivant. Ils ont fait signer un procès verbal aux retenus comme quoi quand ils sont arrivés il était déjà mort.

De l
autre côté, du côté de la porte 3, la population sest agitée, les policiers ont pris un retenu qui était très agité, la population sest alors encore plus énervée, du coup la police a relâché le retenu. Quand ils ont sorti le retenu mort avec le samu et les pompiers, jai encore parlé avec le chef qui me disait encore quil était vivant. Et puis on nous a dit quil était mort à lhôpital.

Un des deux retenus qui a découvert son camarade mort a parlé avec un policier, même lui a reconnu qu
il était mort dans la chambre. Pourtant, depuis 16 heures, où on la retrouvé mort, jusquà 21 heures il est resté ici. Pendant tout ce temps en fait ils étaient en train de prendre des photos, de discuter avec le commissaire…

Et puis le centre a pris feu dans une chambre. C
est une chambre qui est près de la salle quon nous a réservée pour faire nos prières. Cétait quand on savait que cétait fini pour lui. Les policiers ont éteint avec des extincteurs, les pompiers sont venus. Tout a brûlé dans la chambre, les Chinois qui dormaient dedans ont perdu tous leurs effets personnels. Les chambres 1 à 11 étaient bloquées, ça a brûlé du coté de la chambre 20. Je ne sais pas sil y a eu des représailles ou si on sait pas qui a mis le feu, moi jétais de lautre côté.

Aujourd
hui les policiers veulent pas parler de ce sujet, ce nest pas les mêmes qui étaient là hier soir, ils ont changé déquipe. J
ai parlé hier par téléphone avec un retenu du CRA1, ils ont manifesté aussi là bas leur mécontentement.»




Après l’incendie du centre de rétention de Vincennes, lUMP met en cause RESF

Pour un porte-parole du parti, «il nest pas tolérable que des “collectifs”, type Réseau Éducation Sans Frontières, viennent faire des provocations aux abords de ces centres au risque de mettre en danger des étrangers retenus». Deux bâtiments ont été détruits par lincendie et quatorze personnes manquent à lappel.

Au lendemain de l
incendie du centre de rétention administrative de Vincennes, un des porte-parole de lUMP Frédéric Lefebvre a critiqué lundi 23 juin laction de collectifs comme RESF qui se livrent à «des provocations (…) au risque de mettre en danger des étrangers retenus».

«Il n
est pas tolérable que des “collectifs”, type RESF (Réseau Éducation Sans Frontières) viennent faire des provocations aux abords de ces centres au risque de mettre en danger des étrangers retenus», a-t-il déclaré dans un communiqué.

«L
UMP demande que dans laffaire de Vincennes toutes les conséquences soient tirées, y compris au plan judiciaire, si la responsabilité de membres de collectifs comme RESF était avérée», a-t-il ajouté, soulignant que «les départs de feu volontaires auraient pu faire des victimes».

«Semer le désordre»

«L'UMP demande la plus grande fermeté contre les collectifs qui se livrent à ce type d
actions à proximité de lieux où ils nont absolument rien à faire», a-t-il dit.

«Des associations humanitaires ont accès quand elles le veulent à toutes les étapes de la politique de reconduite des étrangers, la CIMADE dans les centres, la Croix Rouge à Roissy», a fait valoir Frédéric Lefebvre.

Selon lui, «la plus grande transparence étant pratiquée dans notre pays, raison de plus pour ne pas tolérer que des associations comme RESF viennent semer le désordre au risque de déclencher des émeutes et des actes irréparables».

Les deux bâtiments du centre de rétention administrative de Vincennes, le plus grand de France, ont été détruits dimanche dans un incendie provoqué par des personnes retenues dont quatorze manquent toujours à l
appel.

Le Nouvel Observateur, 23 juin 2008.
La réponse du réseau

Dans un communiqué à lAFP, le député Frédéric Lefbvre met en cause la présence de manifestants, dont des militants du RESF, devant le centre de rétention de Vincennes au moment où le feu prenait dans cette prison administrative pour étrangers. Il condamne laction de collectifs comme RESF qui se livrent à «des provocations (?) au risque de mettre en danger des étrangers retenus». Et voilà M. Lefbvre, héritier du siège de député des Hauts-de-Seine de M. Sarkozy, institué meilleur défenseur des étrangers retenus !

Le discours serait d
un comique vulgaire sil ne visait à masquer une réalité dramatique : le sort réservé aux sans papiers par la politique du gouvernement que soutient M. Lefbvre qui les condamne à la terreur tant quils sont libres, au désespoir complet quand ils sont internés et en attente de leur bannissement.

Un exemple pour parler clair : avant-hier, samedi a été expulsé vers la Côte d
Ivoire le père dun enfant français âgé de 11 ans, déjà orphelin de sa mère. On en reparlera. Mais quand les centres de rétention sont pleins dhommes et de femmes qui vivent de tels drames, certains moins lourds, dautres pires encore, comment ne pas comprendre leurs gestes de désespoir, le plus souvent dailleurs retournés contre eux-mêmes, auto-mutilations ou tentatives de suicide. Ces désespérés nont assurément pas besoin de la présence de quelques militants pour être poussés à bout.

Au-delà de sa sottise, la réaction du parlementaire par héritage manifeste un regret : celui que les persécutions infligées aux sans papiers ne restent pas confinées dans le secret des commissariats, des préfectures et des centres de rétention. L
action de militants du RESF qui sont en réalité des enseignants, des parents délèves, de simples citoyens qui ne veulent pas laisser faire nimporte quoi, est effectivement un obstacle à la politique de brute voulue par M. Lefbvre et consorts. Il est inquiétant quun député se fasse le partisan de lopacité sur les conditions des étrangers dont il se prétend le défenseur.

Ajoutons, pour en terminer, que son appel aux poursuites judiciaires contre le RESF reflète une volonté répressive. La police recherche, paraît-il, les «coupables» d
incendie volontaire. LUMP qui nhésite pas à ratisser large en matière de poursuites judiciaires quand il ne sagit pas de ses membres, voudrait y inclure le réseau. Cest le coup classique du pyromane qui crie au feu et dénonce des innocents. Les responsables de lincendie de Vincennes sont ceux que sert M. Lefbvre avec tant de reconnaissance : MM. Hortefeux et Sarkozy. Se défausser de ses responsabilités sur autrui ne sert à rien. À moins quil ne veuille refaire, à la nano échelle dun Lefbvre, le coup de lincendie du Reichstag ?

RESF, 23 juin 2008.




Six mois de lutte au camp de rétention de Vincennes



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19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 05:58
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Répression en France contre le DHKP/C

Huit membres présumés de l'organisation d'extrême gauche turque DHKPC ont été mis en examen la semaine dernière à Paris et quatre d'entre eux ont été écroués, apprend-on de source judiciaire.

Ces personnes arrêtées à Lyon et Paris sont poursuivies pour "financement de terrorisme et association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".

Elles sont soupçonnées d'avoir financé le DHKPC, organisation interdite en Turquie, par le biais de collectes de fonds au profit d'une association, Solidarité Anatolie-France, installée à Paris.

Le DHKPC, "Parti révolutionnaire de libération du peuple", est mis en cause par Ankara pour des attentats commis sur le sol turc.

Huit opposants turcs de gauche déférés en France
Publié le : 17-06-2008


Communiqué de Presse du CLEA publié sur le site d'Info-Turk.


Huit membres présumés du DHKP-C, soupçonnés d'avoir participé au financement de cette organisation, devaient être déférés vendredi devant le parquet antiterroriste de Paris, a-t-on appris de source judiciaire, rapporte l'AFP.

Le parquet a requis l'incarcération de sept d'entre eux.

Douze membres présumés de ce groupe ont été interpellés en début de semaine en Ile-de-France et dans la région lyonnaise par les policiers de la Sdat (Sous-direction antiterroriste) et de la DIPJ (Direction interrégionale de la police judiciaire) de Lyon, précise la même agence.

Le communiqué du CLEA sur les interpellations à Paris

Le lundi 9 juin à 6h du matin, une association socioculturelle anatolienne et plusieurs domiciles privés ont été perquisitionnés par la police française dans le cadre d’une opération dite « antiterroriste » visant les milieux de la gauche turque.

Deux jours après les faits, on ignore toujours le nombre exact de personnes interpellées. La presse officielle turque parle de 12 arrestations tandis que leurs proches en comptent onze.

Ce flou à lui seul suffit pour s’inquiéter du sort des personnes arrêtées et de leurs familles.

D’autant que celles-ci font état de violences démesurées et injustifiées de la part des forces de l’ordre.

A Blois, par exemple, des policiers encagoulés et munis de fusils-mitrailleurs ont fait irruption à 6h du matin, au domicile d’un jeune homme dénommé Nezif Eski feignant d’ignorer la grossesse de son épouse et les conséquences d’une telle opération sur sa santé et celle de son bébé.

En banlieue parisienne, les policiers ont brisé la porte du domicile de Erdogan Cakir, pointé leurs armes sur sa femme et ses trois enfants, les ont forcés à se coucher à plat ventre, avant d'emmener le père manu militari.

Daimi Aktepe n’a guère bénéficié d’un traitement plus humain et ce, alors qu’il venait de perdre prématurément l’une de ses filles jumelles, Canan, morte d’une épilepsie infantile.

Et lorsque leurs familles se sont rendues à la préfecture de police pour s’enquérir de la situation de leurs proches arrêtés, on leur a sèchement répondu : « Ne nous appelez pas pendant 4 jours. »

Par ailleurs, une association culturelle anatolienne située dans le Xe arrondissement a elle aussi été prise d’assaut par la police puis mise sous scellés.

A force d’être confrontés à des « vastes opérations antiterroristes » qui accouchent d’une souris, la vigilance est de mise face à de telles alertes surtout lorsque les individus concernés sont des dissidents au régime dictatorial d’Ankara.

Nous vivons deux beaux exemples de « fausse alerte » en Belgique.

L'arrestation d’anciens membres des CCC et de certains proches est médiatisée à grand fracas, tentant de susciter une psychose au terrorisme. Dans l'histoire sans fin du « procès DHKP-C », le parquet fédéral s'acharne sur des militants politiques dont le seul « crime » est d’avoir traduit un communiqué du DHKP-C, organisation marxiste turque. Après avoir été incarcérés puis acquittés, le parquet fédéral demande la cassation de cet acquittement au nom d’une interprétation large de la loi anti-terroriste.

Nous tenons donc à vivement condamner ces arrestations survenues en France ainsi que l’atteinte flagrante à la liberté d’expression et d’association suscitée par la fermeture d’une association socioculturelle fréquentée par des Turcs, des Kurdes, des Arabes, des Lazes, des Circassiens et des Arméniens progressistes originaires d’Anatolie. (www.leclea.be, 11 juin 2008)
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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 07:23
Pour Fanny Ardant, le fondateur des Brigades rouges est un «héros»
«J’ai toujours considéré le phénomène des Brigades rouges comme passionnant et captivant. C’était une époque où il fallait choisir son camp, il y avait ceux qui décidaient de prendre les armes et qui pouvaient tuer ou se faire tuer. Aujourd’hui en Italie […], les seuls intérêts sont économiques»


Les journaux étant la voix des flics, les notices sourcées d'eux sont à prendre avec précaution.: ( le figaro)
Menaces contre des TGV :
la piste italienne explorée

Christophe Cornevin
16/06/2008 | Mise à jour : 21:48 |
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Un groupuscule évoquant les Brigades rouges a revendiqué des alertes à la bombe visant des TGV entre Chambéry et Paris.

Le spectre d'une frappe terroriste d'extrême gauche plane sur le réseau ferroviaire français. Avec discrétion, la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) enquête depuis plus de 96 heures sur une vague d'alertes à la bombe ciblant les lignes et les trains TGV de la région sud-est. Vendredi dernier, vers 19 heures, deux appels anonymes arrivent au standard des sapeurs-pompiers d'Aix-les-Bains. Un mystérieux interlocuteur s'exprimant en français affirme avoir disposé un engin explosif dans un train reliant Annecy à Paris. Le convoi est aussitôt passé au peigne fin avant de repartir.

Le lendemain dans l'après-midi, le même corbeau appelle à deux reprises Mikael Chambru, journaliste du Dauphiné libéré à Aix-les-Bains. «S'exprimant dans un français haché avec un fort accent» selon notre confrère, l'interlocuteur indique qu'il a laissé une enveloppe dans une cabine téléphonique située dans un square de la ville. Après l'intervention d'une équipe de déminage, les enquêteurs ont découvert une énigmatique lettre manuscrite. Rédigée en italien, elle exige la libération de l'ancien dirigeant des Prolétaires armés pour le communisme (PAC) Cesare Battisti, interpellé en mars 2007 à Copacabana, où il était en cavale. Depuis août 2004, la justice française avait autorisé l'extradition vers l'Italie de cet ex-activiste, condamné à perpétuité pour quatre meurtres commis pendant les années de plomb. Pendant plus de dix ans, Battisti avait bénéficié du statut de réfugié politique que François Mitterrand avait de facto accordé aux anciens militants italiens d'extrême gauche.

Sécurité renforcée

Selon nos informations, la missive saisie fait référence à d'anciens attentats commis à Brescia et Bologne. Elle porte cette mention : «en souvenir des Brigades rouges». Deux autres appels ont affirmé que des bombes avaient été dissimulées sur les rails, entre Aix-les-Bains et Chambéry. «Nous prenons ces menaces très au sérieux, confie un enquêteur. Les trains ont été fouillés, les voies inspectées et les bagages vérifiés même lors des arrêts à Mâcon.»

Ces alertes ont occasionné des retards importants. La sécurité a été renforcée jusqu'à nouvel ordre sur la liaison quotidienne en TGV Annecy-Paris. Devant l'ampleur de la menace, le parquet de Paris a saisi la Sous-direction antiterroriste (SDAT) de la police judiciaire. Des empreintes ont été relevées dans des cabines téléphoniques ayant pu servir aux alertes à la bombe et dans celle où a été retrouvée la lettre.

Ces inquiétants appels interviennent alors que François Fillon vient de signer le décret d'extradition de Marina Petrella, ancienne des Brigades rouges, actuellement écrouée en France où elle est hospitalisée depuis le 12 juin. Elle avait été condamnée par la justice transalpine en 1992 à la réclusion à perpétuité, notamment pour le meurtre d'un commissaire de police en 1981. Depuis 2006, les Italiens réclamaient son extradition, ainsi que celle de onze autres brigadistes installés en France. La fin de leur impunité réveillerait-elle un sentiment de représailles ?

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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 06:14

Tract et photos des ...
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Tract distribué pendant la Zinneke:

« L'expérience de Frontex doit être soutenue et représente la frontière de la civilité européenne face à l'attaque de l'immigration illégale...
Nous considérons que des mesures comme le SIVE, le mur hi-tech anti-clandestins marchent très bien. Ce n'est pas la peine de pleurer sur les morts et sur les cas humanitaires quand nous ne faisons rien pour défendre nos côtes. »

BORGHEZIO (IT) Lega Nord,
Débat au parlement européen sur le durcissement de frontex et frontieres dans lequel les différents intervenants (PSE, Lega Nord It, le vice-président de la commission) sont d'accord pour durcir les frontières de l'Europe.
Séance pléniaire du PE de Strasbourg le 23 avril 2008
http://www.europarl.europa.eu/sce/server/internet/cre/sce_cre_02.jsp#6


Attention, migrants naufragés en errance dans la zinneke !


Ils ne se sont pas annoncés, mais c'est toujours comme ça avec les migrants. Les marchandises, les capitaux, les hommes d'affaires et dirigeants politiques, eux, circulent sans entraves.
Les naufragés et les errants sont les laissés-pour-compte du grand casino mondial. Ceux qui aujourd'hui cherchent refuge au sein de la forteresse Europe ne sont que l'avant-garde d'un mouvement qui s'amplifiera à mesure que s'aggraveront les dérèglements provoqués par le petit d'homme. .

La zinneke parade, fête de la multiculturalité, est une célébration de cette richesse importée et produite, partout et de tout temps, par ceux que les aléas de l'histoire ont déraciné, les obligeant à chercher ailleurs le droit à l'existence et au bonheur.




Plus d'informations:
sur le projet directive européenne votée le 14 juin 2008: http://www.directivedelahonte.org/
sur l'appel de solidarité international contre les frontières et les centres fermés: http://nantes.indymedia.org/article/14296



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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 09:50
En attendant l’insurrection…

Un an déjà depuis le dernier numéro de Barricata, un an de « sarkozysme ». Et tant de lois et de décrets scélérats, de rafles de sans-papiers, de bavures policières, de conflits sociaux et de manifestations qui, à défaut de défrayer la chronique, ont occupé le pavé. On a l’impression qu’une éternité s’est écoulée. Les attaques gouvernementales contre les plus pauvres et les plus faibles (franchise médicale, réforme de l’assurance-chômage, de l’Afpa, etc.) n’ont jamais été aussi virulentes. Les employés de l’État eux-mêmes sont en train de prendre la plus belle gifle de toute l’existence de la fonction publique, avec la réforme d’un statut que l’on croyait inébranlable. L’offensive libérale est tellement brutale que l’on ne comprend pas comment, en si peu de temps, il est possible de détruire autant. Qui connaît le champ social dévasté par Margaret Thatcher chez nos voisins d’outre-Manche a de quoi s’inquiéter. La même perfidie est appliquée aujourd’hui en France. Réformer le plus possible et le plus vite, sans plier face aux protestations de la rue. En Angleterre pourtant, la mobilisation contre la Poll Tax, dans les années 90, engendra un vrai soulèvement. Mais la baronne Thatcher ne céda pas, la rue perdit. Le mouvement syndical ne s’en est toujours pas relevé. En France, « ce n’est pas la rue qui gouverne » rétorque le président aux manifestations des lycéens, fonctionnaires, retraités, dockers, pêcheurs, caissières, travailleurs sans-papiers, etc. Qu’espère-t-il ? Que les syndicats réformistes négocient en douce quand la base demande d’aller plus loin dans l’action ? Que les grandes centrales se méfient, c’est un jeu dangereux, dont elles pourraient ne pas sortir indemnes en perdant de nombreux adhérents. Ou bien peut-être pense-t-il que nous avons tous décidé de courber la tête et « de travailler plus », comme il dit, mais pour quel résultat ? Crever plus riche, mais plus vite, perdre sa vie à la gagner ? Non merci. Les travailleurs sans-papiers qui occupent leur lieu de travail sur les Champs-Élysées, les employés et ouvriers qui séquestrent leurs tauliers, les jeunes des cités stigmatisés qui crament tout, n’ont pas l’intention de devenir les esclaves des grands patrons dont les profits n’ont jamais été aussi outranciers. Les quelques pages qui suivent essaient de faire sortir de l’ombre médiatique des injustices criantes et de mettre l’accent sur des luttes et des expériences politiques, sociales, musicales et littéraires. Détruire, mais aussi créer pour reconstruire.
Méditons sur quelques propos rédigés, il y a un siècle, par l’anarchiste Libertad : « La tyrannie la plus redoutable n’est pas celle qui prend forme de l’arbitraire, c’est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité. Ce n’est pas celle qui sévit contre la révolte, c’est celle qui fait que la révolte ne sait plus être. » À nous de rester vigilant, de riposter et de construire des projets pour montrer à tous les tenants du capitalisme que nous n’avons pas besoin d’eux. La révolution ne se fête pas, elle se fait à chaque instant.
Géraldine, 26 mai 2008
Next Gigs :

.Venerdi / Sabato 20/21 Giugno. Parigi - Barricata Fest

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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 07:33

Le collectif Le laboratoire  diffuse la brochure faites à Grenoble pour rappeler la lutte pour l'avortement libre et gratuit donc Merdre aux fascistes

Ce dimanche  15Juin, l’association « SOS-Tout petits » organise un rassemblement/prière à Lyon vers la place des cordelliers. Ils disent « prier la sainte-vierge pour l’âme des bébés avortés et la conversion de leur mamans ».

En fait, SOS-Tout petits est une organisation fasciste et catholique intégriste qui fait tout pour supprimer le droit à l’avortement. Manifestations, occupations (les fameux « commandos anti-IVG ») et rassemblements devant les cliniques, pressions morales et physiques sur les filles et les femmes qui se rendent à des consultations, harcèlement des associations de défense des droits des femmes, lobbying auprès des institutions, des médecins, des étudiants en médecine, etc… Rien ne les arrête.

Cette organisation existe depuis 20 ans. Elle fait partie des premières dans le monde à avoir fait des « commandos anti-IVG », qui ont coûté la vie de tant de médecins et de femmes aux USA et grâce auxquels le droit à l’avortement n’est plus qu’hypothétique dans ce pays. Pour eux, l’IVG est un « rite satanique » faisant partie d’un « complot judéo-maçonnique ». Ils entendent combattre la passion pour la connaissance qui serait une inspiration du mal. Ils sont en lien avec divers groupes néo-nazis et intégristes religieux américains. SOS-Tout-petits compte quelques milliers de membres répartis dans 30 villes en France et qui font des actions régulières.

Le mouvement de contestation du droit à l’avortement se développe de jour en jour en France. Depuis 3 ans a lieu à Paris une manifestation nationale appelée « Marche pour la vie ». Cette manifestation attire chaque année plus de monde (entre 10 et 20 000 cette année) et est relayée par des grands journaux tels « la Croix » ou « le Figaro ». Le Pape Benoît 16 a récemment rendu hommage aux anti-avortements américains pour leur lutte et appelé les catholiques à soutenir ces luttes.

FEMMES, LE DROIT A L’AVORTEMENT N’EST PAS UN ACQUIS ETERNEL !

Pour preuve : l’IVG a été ré-interdit en Pologne et dans beaucoup d’états des USA.
C’est la lutte autonome et révolutionnaire des femmes pour leur libération qui a permis d’obtenir ces acquis, et seule le réveil de cette lutte arrivera à empêcher les fascistes de les détruire.

PERSONNE D’AUTRE QUE NOUS NE PEUT LE FAIRE !

Organisons l’auto-défense des lieux de liberté et d’auto-organisation des femmes (cliniques, plannings familiaux, maisons associatives…).

Empêchons les intégristes de s’exprimer tranquillement.

Repartons à l’offensive pour la libération des femmes par le développement d’une réelle contre-culture féministe et anti-fasciste, par la création d’alternatives concrètes, par la multiplication des groupes autonomes d’action féministe.

DEBOUT LES FEMMES !
MORT AU FASCISME !
VIVE LE FEMINISME !
VIVE LA REVOLUTION !

http://teteshautesregardsdroits.files.wordpress.com/2008/06/against-fascism.jpeg

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10 juin 2008 2 10 /06 /juin /2008 07:12
Explosion dans l'imprimerie du journal basque El Correo. Photo: EFE

Une explosion s'est produite dans l'imprimerie d'un journal basque

·Lors de sa conférence de presse de samedi, Askatasuna a appelé à la mobilisation contre le mépris politique


Samedi dernier a eu lieu la conférence de presse d’Askatasuna (association qui soutient les victimes de la répression).

"Ça suffit ! Du mépris à la reconnaissance !" était leur slogan. Alertés par la montée de la répression ces derniers temps de part et d’autre des Pyrénées, beaucoup se sont mobilisés. Ils dénoncent la répression qui est quasi quotidienne. Selon eux, les mesures de plus en plus cruelles conditionnent la vie des prisonniers et de leurs familles. "Cette offensive répressive va à l’encontre même des droits les plus élémentaires. Elle cherche à freiner la dynamique du mouvement indépendantiste."

Etaient présents à cette conférence un grand nombre de ceux qui, dernièrement, ont fait la triste actualité de "la politique répressive de l’Etat français". Ainsi, la mère de Joan Bidart était au rendez-vous. Joan Bidart avait fait une tentative de suicide en prison l’automne dernier.

De même, Beñat Etcheto et Jean-Michel Aizaguer ont voulu être là. Leur présence est peu commune. Ce sont les deux syndicalistes d’ELB inculpés dans l’affaire de la ferme Kako, à Ainharp. Ils ont rejoint Askatasuna car ils se disent victimes de la répression politique française. S’ils ont subi cela, d’après eux, c’est parce que "la situation au Pays Basque est bloquée et que leur syndicat est basque".

Plus que la répression même, Askatasuna dénonce "le mépris envers les individus et leurs droits, envers toutes revendications venues du monde abertzale et envers tout le peuple basque". De même, ils protestent contre "le silence qui entoure cette répression".

D’après eux, ce schéma n’est pas "infranchissable" et "il est temps de se mobiliser pour que cela change". Le syndicat LAB et Anai Artea (association qui soutient les réfugiés basques) ont déjà appelé à la manifestation de samedi à 16h30. Selon Batasuna, "l’objectif majeur de cette stratégie est la négation du conflit politique en Pays Basque". Batasuna adhère donc également à la manifestation organisée par Askatasuna et invite ses militants à s’y rendre.

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Agenda

    dimanche 30 juin

15h à 16 h

accueil de familles de prionnier-e-s

discussion , infos et peites recettes

pour les proches de détenu(E)s...

- aides juridique

-participation à l'émission de radio Mega

du 22 juillet