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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 09:29
assez de délation dans le journal local: sous le titre .
"Un schizophrène dangereux échappé de l'hôpital"


Notre honte ! Mais pourquoi n’avons-nous pas crié notre terreur de voir s’imposer un tel régime de crainte, de perte de liberté" (...) "La situation d’une personne suffit pour faire une loi qui va troubler 65 millions de personnes en ciblant un million et demi d’entre elles comme susceptibles de violences
." (...) Pourtant, "plus l’homme est entouré par la solidarité humaine plus sa folie est intégrée à sa personne, et au lieu de le diminuer, l’enrichit"...
 
LETTRE OUVERTE du Docteur Guy Baillon (Psychiatre des Hôpitaux)
       
Paris le 2 décembre 2008
 
Sinistre 2 décembre 2008...
 
Le Président a voulu parler de la psychiatrie à la Nation.
Il a tenu à le faire d’un hôpital psychiatrique, ce qu’aucun Président n’avait encore osé faire, alors que selon ses propos son entourage lui avait dit « Ne touches pas à ce domaine. Tout le monde s’y casse la figure ». (Il aurait du écouter, hélas … !)
Mais lui ne recule devant aucun défi.
 
En effet, témoins des propos tenus et des gestes qui l’accompagnaient, nous savons qu’il faudra un autre Président de la République pour que pareil affront à l’humain soit effacé.
 
Comment n’avons-nous pas pu crier notre honte et notre colère sur le champ ?
La folie est redevenue à la demande d’un Président l’objet de la vindicte populaire.
La folie est condamnable il faut l’enfermer et l’effacer !
Le danger est à nos portes. Il faut soigner certes mais il faut surtout ‘protéger’ la société, avons-nous entendu.
D’abord les hôpitaux vont être ‘sécurisés’ (on pense barbelés, caméra, miradors, doubles portes blindées, les fouilles au corps, les chiens,…)
Mais d’abord il va y avoir « obligation de soins ».
Cette affirmation n’avait jamais été prononcée par un Président, ni par un ministre.
C’est une décision d’une gravité exceptionnelle. Elle vient s’ajouter à l’atteinte à la liberté que représente toute hospitalisation d'office. Elle vient enfreindre toutes les règles médicales. Elle empiète sur la liberté des familles. C’est en fait l’ouverture à l’arbitraire, car elle ne s’appuie sur aucune donnée vérifiable, et ses limites seront incontrôlables.
 
Elle va même pouvoir se continuer « à domicile ».
Un pas de plus dans l’atteinte à la liberté.
Ces deux décisions constituent l’écrasement de tout espace thérapeutique : toute la psychiatrie est dans cet espace : nous connaissons la difficulté pour une personne qui n’a pas conscience de la nature de ses troubles pour qu’elle arrive peu à peu se sentir soutenue en confiance et qu’elle perçoive l’appui qu’elle peut tirer des soins. Tout soin obligatoire au contraire la pousse à comprendre que la société qui l’entoure lui est hostile, alors consciemment et inconsciemment elle va s’organiser pour lutter contre elle.
Cette obligation vient annuler la psychiatrie dans sa qualité de soins.
 
On a cru l’entendre dire aux familles ‘Dormez tranquille : un officier de police va venir apporter les médicaments à domicile, les pompiers les assisteront au cas où votre malade de refuserait d’avaler son médicament (certes on a quelques doutes sur l’ambiance pour faire les injections ‘obligatoires’). C’est avoir une piètre idée du désir de soin qu’ont les familles.
Le schizophrène (car le terme a été employé comme si la science avait reconnu le terme comme une vérité scientifique incontournable), qui sera sorti sans permission, fera l’objet d’une poursuite ; pour prévenir pareille ‘folie’ il recevra un bracelet de « géo-localisation ». Ce bracelet pourra de façon préventive être posé d’emblée en même temps que le diagnostic, tout comme les personnes ayant une maladie d’Alzheimer, la comparaison a été affirmée et elle est forte, elle montre la méconnaissance ‘totale’ qu’a le Président sur ce que sont les troubles psychiques.
 
Comment ses conseillers le laissent-ils ainsi se couvrir de ridicule ?
Une autre barrière est ainsi franchie : celle de la « géo-localisation » de la folie. Il n’y a plus moyen d’échapper. Georges Orwell doit être stupéfait de voir son ‘1984’ se réaliser.
 
Les placements d’office seront l’objet d’une liste nationale connue (sous secret médical, bien sûr) de tous les hôpitaux psychiatriques. C’est bien pire que le casier judiciaire, car les ‘erreurs’ ne seront jamais effacées.
On ne sait pas encore avec précision quelles seront les conditions permettant de placer une personne d’office, c’est capital, car une fois mise dans cette liste, elle n’en sortira plus !
D’abord l’hospitalisation d’office donnera droit à un ‘régime spécial’ qui va être extrêmement difficile à délimiter. Il faudra être sûr que les patients soient dans des espaces d’hospitalisation d’où on ne peut s’échapper. ‘Ce n’est pas comme en prison’, la différence a été affirmée cinq fois, c’est exact que d’une prison on peut encore s’échapper.
 
« D’un hôpital psychiatrique on ne pourra plus fuguer ».
La Ministre veillera aussi à la construction de 200 cellules ; une somme d’argent considérable a déjà été donnée à la Ministre de la Santé. Y seront associés quatre nouveaux centres pour malades difficiles de 40 places chacun.
 
L’enfermement est ainsi affirmé comme l’arme définitive contre la folie.
Si quelqu’un a l’idée (folle) de penser que le malade a été traité suffisamment pour pouvoir sortir (on se demande en effet comment pareille éventualité pourra être envisagée) il faudra obtenir d’abord l’accord du ‘Préfet’ en personne. Car le Président a insisté : le Préfet ne déléguera plus à un sous-fifre cette surveillance. Cet homme ‘responsable’, le premier représentant de l’Etat dans le département, saura comment surveiller toute tentative de sortie. Le Président en a appelé constamment à la ‘responsabilité’ de chacun. Cela veut dire clairement que les sanctions devant toute ‘erreur vont ‘pleuvoir dru, du Préfet au portier. L’allusion aux victimes éventuelles d’un fou était discrète mais portée au plus haut niveau.
 
Le Préfet va s’appuyer sur l’avis d’un comité de trois personnes. On entrevoit les procédures, les attentes interminables, les doutes, les demandes de vérification pour être certains ! On ne va pas demander aux experts en qui on fait toute confiance mais ils ont déjà tant de tâches difficiles. On demandera au chef de service concerné, à un cadre infirmier, et à un autre psychiatre libéral par exemple, car il faut que les libéraux s’associent au public. Ce choix est malicieux si on l’examine, il ne pourra pas décider d’une sortie.
Comment un tel comité pourrait-il affirmer que ce malade n’est pas dangereux ?
La notion de danger étant un pur fantasme (il n’y a jamais eu la moindre donnée scientifique pour dire ce qu’est le danger en la matière), la conséquence est grave : personne n’est capable d’affirmer que dans les moments qui viennent une personne que nous avons devant les yeux ‘ne peut être dangereuse’, personne ; et si un accident survenait tous les trois seront coupables. Le chef de service sachant que des peines de prison l’attendent ne pourra le faire, le cadre infirmer pourra le faire encore moins car il voudra défendre tous ses collaborateurs infirmiers, quant au psychiatre libéral, plus on peut enfermer les malades difficiles, plus son travail en cabinet sera paisible ; pour sa sauvegarde personnelle, pour sa vie de famille, il ne peut prendre le risque d’aller en prison.
Ainsi quatre professions seront à partir de demain ‘extrêmement’ attentives à ne pas laisser sortir un malade qui aura manifesté le moindre signe de violence.
Va s’y adjoindre une cinquième qui après la condamnation récente à Grenoble de l’un d’entre eux sera encore plus vigilant pour que toutes ces mesures soient respectées : ce sont les Directeurs d’Hôpitaux, d’autant que le Président leur a rendu un vibrant hommage.
Le directeur va veiller à la reconstruction de murs infranchissables, des sauts de loups (détruits depuis 40 ans), au contrôle à la porte de l’hôpital, aux fermetures des cellules et des services, aux miradors aux quatre coins de l’hôpital (les caméras ne sont pas encore arrivées, on ne voit pas comment on va pouvoir s’en passer dorénavant), à la bonne observance des traitements obligatoires (car il faut aussi une surveillance administrative), au contrôle de tous les documents de placement d’office et surtout, surtout, aux mesures de permissions avec leurs traitements obligatoires associés, à son parc automobile enfin, pour aller rechercher avec la police les malades fugueurs, à tout moment et en nombre suffisant.

Si quelqu’un a besoin de soins psychiatriques « ne pas le soigner c’est être coupable de non assistance à personne en danger », c’est d’autant plus simple qu’on ne saurait comment demander son consentement à une personne qui a perdu les sens ? (ceci était accompagné d’un geste significatif : le doigt présidentiel a pointé l’honorable crâne ! La démonstration scientifique est irrésistible.)
Pour conclure le Président a mis un terme à toute hésitation à obéir à ses ordres, la menace était claire, bien présente, elle a été affirmée avec une émotion sacrée, celle du Président, écartant d’un mot et d’un revers de main toute contestation, qui ne pourrait être « qu’idéologique ». Sur un champ aussi grave l’idéologie est donc interdite. Chacun a compris là que tout effort de compréhension clinique des troubles et toutes les approches humaines étaient ainsi écartées après avoir été sévèrement condamnées, car ‘idéologiques’ Le mot de conclusion a été prononcé avec le sourire, comme s’il savait qu’il y avait un mot qui allait tout faire accepter. Il a été dit que toutes ces affirmations allaient dans le sens de « l’humain » ‘bien entendu’ ! (clin d’œil appuyé) nous devons savoir qu’il sait ce qu’il faut nous dire !
 
Notre honte ! Mais pourquoi n’avons-nous pas crié notre terreur de voir s’imposer un tel régime de crainte, de perte de liberté. Jusqu’alors aucune loi française n’a franchi ces barrières intimes que sont le domicile, l’obligation de soins, la ‘géo-localisation ! cette barrière a été franchie en s’appuyant sur cette notion insaisissable de danger.
Nous sommes effarés de constater l’état d’ignorance qui existe en haut lieu !

C’est aussi la première fois qu’un Président de la République stigmatise une maladie précise. C’est une blessure humaine grave. Comment ces personnes portant cette prétendue maladie vont s’en relever alors que nous savons très bien la variété de troubles correspondant à ce diagnostic ? Nombre d’entre eux peuvent ne jamais être soignées parce qu’ils n’en ont pas besoin.
Comment les usagers de la Santé Mentale vont-ils oser dire que leurs troubles se rapportent à cette prétendue maladie ? Comment les usagers vont-ils pouvoir se défendre après telle affirmation venant de si haut, en public ?
Jamais la stigmatisation n’avait atteint  ce niveau.

Ces usagers vont se sentir associés aux personnes ‘dangereuses’. Affirmation sans fondement qui devient sans limites.

Et pourtant :

Toutes les statistiques montrent que les malades mentaux ne sont pas plus souvent auteurs de crimes que la moyenne de la population.
Toutes les statistiques montrent qu’ils commettent moins de délits.
Toutes les statistiques montrent qu’au contraire les malades mentaux, au lieu d’être agresseurs sont 20 fois plus souvent victimes de violences que le reste de la population.

Pourquoi l’entourage du Président lui a-t-il permis de se couvrir ainsi de ridicule. Quand le Président des français se ridiculise, je me sens comme citoyen malmené et blessé car il nous représente tous.
 
C’est vrai que la folie fait peur depuis que l’homme existe. C’est vrai que tout doit être fait pour montrer à la population que la folie fait partie de l’homme, et que plus l’homme est entouré par la solidarité humaine plus sa folie est intégrée à sa personne, et au lieu de le diminuer, l’enrichit.
 
Une commission a été nommée au début de l’été pour faire des propositions afin de sauver la psychiatrie française de l’abandon dont elle était l’objet, la commission Couty ; son travail est ‘balayé’ par cette invitation à la violence sécuritaire renforçant encore l’hôpital transformé en prison, et stigmatisant la folie avec tant de mépris.
 
Ce 2 décembre 2008, les professionnels de la psychiatrie, les usagers de la santé mentale ne peuvent rester muets. La seconde étape sera la loi. Il y a maintenant urgence. Nous savions qu’elle était dans les tiroirs depuis deux ans. Il fallait un évènement. Ce fut le drame de Grenoble. La situation d’une personne suffit pour faire une loi qui va troubler 65 millions de personnes en ciblant un million et demi d’entre elles comme susceptibles de violences.

Dans les plus brefs délais c’est dans la rue qu’il faut défendre notre société, ses malades. Il y va de l’homme et des français. De Tous.
 
Docteur Guy Baillon
Psychiatre des Hôpitaux
 
lire aussi : Psychiatrie réagissons de façon convergentes | Mediapart - dimitri.karavokyros@wanadoo.fr - yves.gigou@orange.fr 

* Guy Baillon est un psychiatre emblématique de la tendance dite "psychiatrie institutionnelle", qui considère que le secteur psychiatrique (le CMP) est l’alpha et l’oméga de la psychiatrie. Il y a aussi une orientation psychanalytique très marquée. "la Psychothérapie Institutionnelle .. en l’associant aux principes fondamentaux du soin issus de références aux apports de Freud et de Marx" (Guy Baillon. lettre n°6 25 septembre 2000. C’est enfin et surtout le créateur des Centres d’Accueil et de Crise (CAC) sur Paris (ref 1), ayant compris (un peu tard) que le CMP ne pouvait tout assumer, en particulier l’urgence. Il a beaucoup écrit, d’une plume claire, incisive et sans précautions confraternelles. C’est un des derniers grands militants de cette tendance convaincu de sa mission (au sens noble du terme). [source : www.argos2001.org]


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27 décembre 2008 6 27 /12 /décembre /2008 23:35
Les bouchers Olmert et Barak et la responsabilité internationale

Michel Warschawski

Pour faire front à une « communauté internationale » alignée sur la guerre globale de Washington, un mouvement anti-guerre international est devenu une priorité urgente.

gaza_thumb.jpg


L’armée israélienne a attaqué Gaza cette nuit avec des moyens militaires énormes. Le premier bilan fait état de 200 morts, civils pour la plupart. Ce massacre était annoncé, envisagé et commenté ces derniers jours dans la presse israélienne, après la fin de la trêve respectée par le Hamas et rompue sans arrêt par l’armée israélienne. Ce crime a été rendu possible par l’impunité totale accordée à Israël depuis bientôt 9 ans et le soutien actif dont il bénéficie au sein de l’Union européenne. Il est le résultat direct du « rehaussement de la coopération avec l’UE » imposée par la présidence française contre le vote de report du Parlement européen.

Depuis maintenant des années, la bande de Gaza subit, avec le soutien complice de l’Union européenne un siège criminel qui viole délibérément toutes les lois internationales : un million et demi de civils sont prisonniers de l’armée israélienne et privés de tout : de nourriture, de carburant, d’électricité, de médicaments, de matériel scolaire ... Moins d’un dixième des camions nécessaires au ravitaillement normal de la population parviennent à passer. L’aéroport et le port ont été détruits avant même d’avoir jamais pu fonctionner. Il est interdit de pêcher. Seuls quelques bateaux affrétés par des militants ont pu forcer le blocus. La population subit une « punition » collective impitoyable pour avoir « mal » voté. La communauté internationale laisse faire, voire encourage ce siège. L’occupant a expulsé Robert Falk, le rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme de l’ONU.

Il n’y a aucun statu quo possible, aucune perpétuation envisageable de ce siège impitoyable et criminel. Tout peuple assiégé a le droit de résister à l’oppression.

Aucune symétrie ne peut être établie avec les quelques missiles qui sont tombées sur des villes israéliennes. Il n’y aura pas de sécurité pour les Israéliens sans sécurité pour la population de Gaza. Les politiques européenne et américaine depuis Annapolis, en évitant d’affronter la réalité de l’occupation, aboutissent à l’impasse attendue dont encore une fois le peuple palestinien paie tout le prix. L’Union Juive Française pour la Paix dénonce le crime qui se déroule contre la population de Gaza. Elle appelle à manifester partout contre cette nouvelle agression. L’UJFP exige une réaction immédiate du gouvernement français, de la Communauté Européenne et de l’ONU pour faire cesser l’agression et pour mettre un terme au blocus de Gaza.

BN de l’UJFP le 27 décembre 2008

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27 décembre 2008 6 27 /12 /décembre /2008 20:05
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/55/Molotov_cocktail_flam.jpg/200px-Molotov_cocktail_flam.jpg
article pleine page d'attaques virulentes de la part de tous les  serviteurs du petit césar  local  Alain Maurice.
Nous vous proposons  un texte d'Alfredo Bonannno issus  de l'opuscule  "émeutes et inssurection"

.
Dans une époque qui peut encore être définie comme industrielle, le consensus était fondé sur la possibilité de participer au bénéfice de la production. Dans une époque où la capacité du capital de changer est pratiquement infinie, le couple capital/État demandera un langage spécifique, séparé de celui des exclus pour mieux atteindre ses nouvelles perspectives.

Le processus d’exclusion est essentiel au projet répressif. Des concepts fondamentaux du passé comme la solidarité, le communisme, la révolution et l’anarchie fondent leur validité sur la commune reconnaissance du concept d’égalité. Nous ne sentons pas d’égalité envers les chiens, parce qu’ils se limitent à aboyer; ils ne parlent pas notre langage. Nous pouvons aimer notre chien, mais nous sentons qu’il est différent et nous ne passons pas du temps à penser à ses problèmes, au moins au niveau de tous les chiens, et nous préférons nous attacher au chien qui nous donne son obéissance, son affection ou sa férocité contre nos ennemis.

Un processus semblable aura lieu par rapport à tous ceux qui ne partagent pas notre langue. Ici, nous ne devons pas confondre le langage et la langue. Notre tradition progressive et révolutionnaire nous a appris que tous les hommes sont égaux au-delà de toute différence de langue. Nous parlons ici d’un possible développement répressif qui peut priver les exclus de toute possibilité de communiquer avec les inclus. En réduisant considérablement l’utilité du langage écrit, et en remplaçant graduellement les livres et les journaux par des images, des couleurs et de la musique par exemple, la structure du pouvoir de demain pourrait construire un langage ciblé seulement vers les exclus. Alors ceux-ci seraient capables de créer différents moyens de productions linguistiques même créatifs, mais toujours avec leurs codes et coupés de tout contact avec le code des inclus, donc de toute possibilité de comprendre le monde de ce dernier. Et c’est une étape courte vers l’incompréhension ou le désintérêt et la fermeture mentale.

Les inclus peuvent même leur permettre une meilleure qualité de vie mais ils ne seront pas capables de prévenir des explosions de violence irrationnelle qui émergent d’un sentiment d’inutilité, d’ennui et de l’atmosphère mortelle du ghetto.

Ces mouvements de masse qui impressionnent tellement certains de nos camarades aujourd’hui par leur dangerosité et -dans leur opinion- inutilité, sont des signes de la direction que prendront les luttes de demain.
Même aujourd’hui, de nombreux jeunes ne sont plus capables d’évaluer la situation dans laquelle ils se trouvent. Privés du minimum de culture que l’école fournissait avant, bombardés par des messages contenant de la violence gratuite et sans cible, ils sont poussés de milles façons vers la rébellion impétueuse, irrationnelle et spontanée, et privé d’objectifs « politiques » que les générations passées pensaient pouvoir voir très clairement.


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27 décembre 2008 6 27 /12 /décembre /2008 07:46




Cette nouvelle est paru avec un titre de  Ouff sur bella ciao sud est :

"Nouvelle provocation policière en France ! "

.Lors qu'on sait rien et on ne  fantasme pas!!I


Un engin explosif opérationnel a été découvert jeudi à midi dans les locaux du Centre européen de recherche des sportifs de haut niveau de Capbreton (Landes) et désamorcé par les services de déminage, a annoncé le parquet de Paris.

L’engin était composé de liquide inflammable contenu dans une bouteille d’eau reliée à un dispositif de mise à feu, a-t-on précisé de même source.

Il a été découvert vers midi près d’une baie vitrée par un membre du personnel du Centre européen de recherche des sportifs de haut niveau qui a aussitôt donné l’alerte.

Les hommes du services du déminage se sont aussitôt rendus sur place et ont désamorcé l’engin qui était opérationnel, a précisé le parquet de Paris.

Des spécialistes de police scientifique ont également été dépêchés à Capbreton pour effectuer les premières constatations et prélèvements.

Le parquet antiterroriste de Paris s’est saisi de l’enquête qui a été confiée à la gendarmerie.

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27 décembre 2008 6 27 /12 /décembre /2008 06:50
"Les initiatives de soutien et de contre- information sont toutes très valables, spécialement  celles qui ont l'intention d'entrainer les diverses composantes  du mouvement anarchiste, mais elles ne peuvent pas ne pas admettre  qu'elles concernent seulement le début du problème."
Il n'est plus possible de continuer à faire l'autruche  en ce   qui concerne le problème de la prison  et du "que faire?" par rapport à ce problème. Alfredo Bonnano
Je fais suivre cette info pour l'organisation de 10 jours d'agitation contre les lois antiterroristes, avec besoin de relais, etc......


Soutien aux inculpés du 11 novembre
Du 15 au 25 Janvier
10 jours d'agitation contre les lois antiterroristes.

Passées les « fêtes », nous prévoyons que se déroulent pendant 10 jours, du 15 au 25 janvier, le maximum d'évènements, concerts, projections, débats, afin de faire ressurgir la question, afin que soit requalifiées les charges qui pèsent sur nos camarades, et que sortent ceux qui sont encore en prison. Il faut que cette opération de com' du ministère de l'intérieur se retourne et devienne une première et cuisante défaite pour ceux qui voudraient criminaliser l'action politique.
Cela permettra également d'annoncer et préparer un grande manifestation nationale le 31 Janvier.
Et même si cela n'est pas le principal, si ces événements permettent de récolter de l'argent pour le comité de soutien, nous en avons besoin.

La réussite de ces 10 jours dépendra essentiellement de la capacité à se mobiliser de ceux qui nous soutiennent, ou veulent nous soutenir.
Plus encore que de l'aide, nous avons besoin d'initiatives.
Nous n'avons pas de bureau national, peu de moyens, pas de centralité entre le comités. Tout au plus quelques personnes qui peuvent faire le relais entre ceux qui s'organisent. Mais nous pouvons, par contre, diffuser l'information le plus largement possible.
C'est à dire :

-Si vous êtes quelques uns dans une ville, constituez un comité de soutien, qui puisse relayer les actions et nouvelles à un niveau local. Envoyez nous un texte et un email, nous le ferons apparaître sur le site.
-Si vous avez les moyens d'organiser un ou des évènements dans ces dates, nous les annoncerons. Nous pouvons aussi faire passer toutes les informations ou matériel nécessaire pour une table de presse, et éventuellement venir, selon où, quand et pourquoi.
-Si vous êtes un groupe de musiciens sans salle, ou une salle sans groupe, nous tâcherons de vous mettre en contact les uns avec les autres.
-Et enfin, nous pouvons nous concentrer sur l'organisation de quelques soirées de plus grande ampleur. Si vous connaissez des groupes connus ou des gérants de salles assez grandes qui seraient prêts à participer, nous donner leur contact serait une aide précieuse.
A peine plus d'un mois pour préparer tout cela, c'est assez court. Il y a une certaine urgence.

Il arrive que le vent tourne. A nous tous d'en faire une tempête.
Sabotons l'antiterrorisme.

Pour nous contacter à propos de l'organisation de ces 10 jours:
comiteparis@yahoo.fr
soutienconcerts.tarnac@gmail.com
http://www.soutien11novembre.org
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27 décembre 2008 6 27 /12 /décembre /2008 06:37


PLUS RIEN ...


Le 6 décembre, à 21 heures, un membre des forces spéciales de la police a arrêté son véhicule, visé un gamin de quinze ans et l’a abattu dans le quartier d’Exarchia, à Athènes. Ce meurtre n’est pas un cas exceptionnel ou isolé de violence policière. Le matin du même jour, des travailleurs immigrés qui faisaient la queue pour déposer une demande d’asile au poste de police situé sur l’avenue Petrou Ralli ont été attaqués par des flics anti-émeute. Suite à cette agression, un Pakistanais a été victime d’un grave traumatisme crânien et lutte depuis pour sa vie dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital Evangelismos. Ce ne sont là que deux cas pris parmi des dizaines d’autres similaires au cours des dernières années.

La balle qui a transpercé le cœur d’Alexis n’est pas une balle perdue tirée par un flic et qui aurait atteint le corps d’un adolescent «indocile». Elle résulte d’un choix : celui de l’État qui, par la violence, veut imposer la soumission et l’ordre aux milieux et aux mouvements qui résistent à ses décisions. Un choix qui vise à menacer tous ceux qui veulent résister aux nouvelles dispositions prises par les patrons dans le domaine du travail, de la sécurité sociale, de la santé publique, de l’éducation, etc.

Ceux et celles qui travaillent doivent s’épuiser pour gagner une misérable paye mensuelle de 600 euros. Ils doivent bosser jusqu’à épuisement chaque fois que le patron a besoin d’eux, accepter d’effectuer des heures supplémentaires non rémunérées et d’être mis à pied chaque fois que les entreprises sont « en crise ». Et enfin, ils doivent se tuer au boulot chaque fois que l’intensification de la production l’exige, tout comme ces cinq dockers qui sont morts dans les chantiers de Perama, il y a cinq mois. Si ce sont des travailleurs immigrés, et qu’ils osent demander quelques euros de plus, ils seront tabassés et vivront sous un régime de terreur, tout comme les travailleurs et travailleuses agricoles employés dans les serres de fraises de Nea Manolada, dans l’ouest du Péloponnèse.


...NE SERA JAMAIS...


Ceux et celles qui étudient doivent passer leur temps dans des salles de classe minables et payer des cours particuliers pour se « préparer » de façon intensive aux examens annuels. Les enfants et les ados doivent oublier de jouer avec les autres dans la rue et de se sentir insouciants, afin de se gaver d’émissions de télé-réalité et de jeux électroniques, depuis que les espaces publics gratuits ont été transformés en galeries marchandes, ou parce que les enfants ne disposent plus d’assez de temps libre pour s’amuser.

Quant aux étudiants des universités, celles et ceux qui suivent ce processus naturel d’ « évolution » vers la réussite, ils découvrent que les prétendues «connaissances scientifiques» sont en fait orientées vers la satisfaction des besoins des patrons. Un étudiant doit continuellement s’adapter à de nouveaux cursus et récolter le plus grand nombre de « certificats » possible afin d’être finalement récompensé par l’attribution d’un diplôme qui ne vaut guère plus qu’un rouleau de papier-toilette, mais a encore moins d’utilité que celui-ci.

Un diplôme qui ne garantit rien de plus qu’un salaire mensuel de 700 euros, souvent sans droit aux assurances sociales ou à la couverture maladie. Tout cela se déroule alors que des millions d’euros atterrissent dans les poches d’entreprises religieuses et d’athlètes olympiques dopés et payés des sommes extravagantes pour « glorifier la patrie». Un argent qui finit dans les poches des riches et des puissants. Des pots-de-vin sont versés aux « copains » et des journalistes corrompus se livrent à de sordides marchandages afin de couvrir des scandales impliquant le gouvernement. Alors que des dizaines de personnes périssent dans des incendies de forêts pour permettre au grand capital de transformer ces zones en sites touristiques et que des travailleurs crèvent dans les chantiers de construction et dans les rues et que leurs décès sont classés comme de simples « accidents du travail». Alors que l’Etat distribue de l’argent aux banques pour les aider, qu’il nous enfonce dans un océan de dettes et de prêts et qu’il augmente la fiscalité directe pour tous les travailleurs. Alors que la stupidité des stars de télévision richissimes devient parole d’évangile pour un nombre croissant d’exploités.

La balle qui a transpercé le cœur d’Alexis a frappé le cœur de l’exploitation et de la répression pour une partie importante de cette société qui sait qu’elle n’a rien à perdre en dehors de l’illusion que les choses pourraient s’améliorer. Les événements qui ont suivi l’assassinat d’Alexis ont prouvé qu’une grande partie des exploités et des opprimés ont sombré dans ce marécage jusqu’au cou. Ce marais a débordé et menace de noyer les patrons et les politiciens, les partis et les institutions étatiques. Il est temps de nettoyer ce monde répugnant fondé sur l’exploitation de l’homme par l’homme et le pouvoir de quelques-uns sur la majorité. Nos cœurs débordent de confiance alors que les patrons tremblent de peur.

La destruction des temples de la consommation, la réappropriation des biens, le «pillage» de toutes les choses qui nous sont dérobées alors qu’on nous bombarde de publicités correspondent à la prise de conscience que toute cette richesse est nôtre, parce que nous la produisons. «Nous», dans ce cas, désigne toutes les personnes qui travaillent. Cette richesse n’appartient pas aux propriétaires des magasins, ni aux banquiers, cette richesse est notre sueur et notre sang. C’est notre temps que les patrons nous volent tous les jours. Nous tombons malades quand nous prenons notre retraite. Nous nous disputons avec nos partenaires et nous n’avons même plus la force de rencontrer un couple d’amis, un soir de week-end. Nous sombrons dans la solitude et l’ennui chaque dimanche après-midi, et nous avons le sentiment d’étouffer tous les lundis matin. Exploités et opprimés, immigrants ou Grecs, travailleurs, chômeurs, étudiants ou lycéens, on nous somme aujourd’hui de prendre position face au faux dilemme posé par les médias et par l’Etat: sommes-nous du côté des porteurs de capuche ou du côté des propriétaires de boutiques ? Ce dilemme n’est qu’un leurre.

Parce que le véritable dilemme que les médias ne veulent pas vous exposer est le suivant: êtes-vous pour les patrons ou les travailleurs? Pour l’État ou la révolte? Et c’est une des raisons pour lesquelles les journalistes s’appliquent à diffamer le mouvement, à dénoncer les « porteurs de capuche », les « pillards », etc. Ils veulent semer la peur parmi les opprimés pour une raison simple: la révolte rend leur position – et celle de leurs patrons – très précaire. La révolte prend pour cible la réalité qu’ils créent, elle lutte contre le sentiment que «tout va bien», elle combat toute séparation entre une «révolte sentimentale et juste» et de prétendus «éléments extrémistes» et elle s’oppose finalement à toute distinction entre des «hors-la-loi» et des manifestants pacifiques.

Face à ce dilemme, nous avons une réponse: nous sommes du côté des « porteurs de capuche ». Nous sommes les « encapuchonnés ». Non pas parce que nous voulons cacher notre visage, mais parce que nous voulons nous rendre visibles. Nous existons. Nous ne portons pas des capuches par amour de la destruction, mais parce que nous sommes motivés par le désir de prendre notre vie en mains. Nous voulons construire une société différente sur la tombe des marchandises et des pouvoirs . Une société où tout le monde prendra des décisions collectives dans les assemblées générales des écoles, des universités, des lieux de travail et des quartiers, sur tout ce qui nous concerne, sans que nous ayons besoin de représentants politiques, de dirigeants ou comissaires politiques. Une société où tous ensemble nous guiderons notre destin. Une société où nos besoins et nos désirs dépendront seulement de nous, et non d’un député, d’un maire, d’un patron, d’un prêtre ou d’un flic.

Notre espoir d’une telle vie est né une nouvelle fois sur les barricades érigées partout en Grèce et dans la solidarité dont le mouvement a bénéficié à l’étranger. Il nous reste à faire de cet espoir une réalité. La possibilité d’une telle vie est maintenant mise à l’épreuve par les assemblées qui se tiennent dans les bâtiments municipaux, les sièges des syndicats et les bâtiments des universités occupés à Athènes et ailleurs en Grèce, assemblées où chacun peut exprimer librement ses opinions et discuter des formes d’action collective, sur la base de ses désirs et besoins. Le rêve de cette nouvelle vie a commencé à prendre forme.


... COMME AVANT.

Que nous reste-t-il à faire pour voir ce rêve réalisé?

Nous devons nous organiser là où nous étudions, travaillons ou habitons. Sur nos lieux de travail nous pouvons discuter de nos problèmes quotidiens et créer des noyaux de résistance contre la terreur des patrons. Dans nos écoles nous pouvons participer aux occupations et les soutenir, animer des groupes de contre-information, organiser des conférences et des ateliers de discussion, nous interroger sur la suprématie du savoir, produire de nouvelles connaissances pour satisfaire nos besoins et non ceux du Capital. Dans les quartiers et les immeubles, nous pouvons parler à nos voisins, organiser des rencontres et créer des comités, partager des connaissances et des compétences, décider collectivement d’actions. Nous pouvons participer à des marches et des manifestations, nous tenir les coudes, briser la peur que propage l’État, aider les lycéens qui sont aujourd’hui les premières victimes des attaques de l’État. Nous sommes solidaires de tous ceux qui ont été arrêtés durant la révolte, qu’ils soient grecs ou immigrés, qu’ils se trouvent en Grèce ou à l’étranger. La plupart sont maintenant poursuivis grâce à toutes les astuces juridiques qui font partie de l’arsenal de la lutte contre le terrorisme parce qu’ils s’opposent aux diktats de l’État.

Tout commence maintenant.Tout est possible.




Mouvements pour la généralisation de la révolte


Στις 6 Δεκεμβρίου 9 Στις 6 Δεκεμβρίου 9
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26 décembre 2008 5 26 /12 /décembre /2008 21:40
http://80.190.202.79/pic/c/clownsfreiheide/nato_tod.jpg
Que voulons-nous?
Nous voulons que la société se confronte réellement à la problèmatique du militarisme sans croire de but en blanc à la propagande d’embellisemment de l’Otan. Nous souhaitons une co-existence pacifique et égalitaire et des relations marquées par le respect entre les gens, les nations et les cultures. Nous voulons la fin de la recherche consacrée aux nouvelles armes dites “abc” ainsi que le désarmement sans condition. Nous souhaitons que les moyens financiers importants ainsi économisés soient utilisés pour des opérations humanitaires.
C’est quoi l’Otan?
L’Otan (Organisation du Traîté de l’Atlantique Nord) a été créée en 1949 par les Etats du Nord pour réagir à la menace que représentait à leurs yeux les pays du bloc de l’Est. Durant la Guerre Froide la mission de l’Otan était de garantir la sécurité de ces pays membres par le développement de l’armement et la dissuasion. Sa mission qui était déjà douteuse à l’époque est tombée en désuétude en 1991 avec la dissolution du pacte de Varsovie. Avec cette dissolution l’Otan perdait sa légitimité à exister.
Mais au lieu de dissoudre l’Otan et de consacrer les sommes phénomènales (en 2007 les interventions de l’Otan ont coûté 555.139.000 euros à l’Allemagne!) qu’elle engloutit chaque année au règlement civil des conflits et aux actions humanitaires, sa mission et ses objectifs ont été changés. Même si les objectifs restent inchangés dans le traité de l’atlantique nord, ils ont été réinterprêtés et adaptés au nouvel ordre mondial.
L’Otan s’est attribuée elle-même la politique de sécurité et depuis 1999 des interventions militaires à l’extérieure des frontières des pays membres sont entreprises pour des raisons soit disant défensives (Interventions dites “Out-of-Area”) ainsi que des opérations dans des conflits où aucun pays membre n’est touché (Interventions dites “Out-of-Defence”). Ces opérations ont été menées même contre la décision des Nations Unies.
Le véritable rôle de l’Otan est plus que manifeste. Ses interventions servent à sécuriser les ressources naturelles et à élargir son champs d’influence et de pouvoir. Il ne peut être question d’intervention humanitaire de l’Otan lors des opérations en Afghanistan ou encore en Irak.
Lors de chaque intervention l’Otan se réserve le droit de faire usage de l’arme atomique si elle le juge utile. Beaucoup de ses armes sont stationnées en Europe et aussi chez nous en Allemagne. Elles sont prêtes à l’usage!
Avec l’expansion et l’intégration de nouveaux Etats, souvent des pays de l’ancien bloc de l’Est, l’Otan pousse de nouveau à la course aux armements et déteriore les relations avec la Russie et la Chine.
L’Otan est une organisation militaire qui peut compter sur le soutien du lobby de l’armement qui agit dans l’intérêt des riches et des puissants des pays industrialisés de l’Ouest. Elle mène des guerre sans tenir compte des droits de l’homme, détruits des régions entières afin de s’assurer le contrôle de matières premières qui deviennent de plus en plus rares et d’étendre son pouvoir.
Et le sommet?
En avril 2009 l’Otan souhaite fêter ses 60 ans d’existence à Strasbourg et à Kehl. Pour ce sommet anniversaire des milliers de militaires de hauts rangs, des politiciens et des fonctionnaires viendront dans notre région qui sera surveillé par plusieurs milliers de policiers.
Durant ce sommet des décisions seront prises par une minorité de personnes. Celles-ci auront pourtant des répercussions sur les habitants du monde entier.
Pendant quelques jours, l’état d’urgence règnera dans notre région, comme nous y avons déjà été habitués pour d’autres sommets de ce genre; nos droits fondamentaux seront suspendus.
Pourtant des milliers de personnes vont venir pour qu’ensemble nous puissions exprimer notre refus de l’Otan.
Comment voyons-nous la contestation?

On imagine:
des manifestations
 un campement
 un centre de convergence pour les médias alternatifs et le travail de presse
 de nombreux ateliers, des conférences et des actions qui sont destinés à créer des alternatives à la course aux armements et au militarisme
 des concerts et d’autres manifestations culturelles
Appel à un village autogéré
Dans la tradition contestataire et créatrice de Seattle, No Border, Evian et Heiligendam, nous appelons et invitons à la construction d’un village autogéré lors du contre sommet de l’OTAN du 1er au 5 avril 2009 à Strasbourg.

Face au déploiement toujours plus imposant des technologies et forces répressives de l’Etat, les expériences des sommets passées ont démontrés la nécessité de recréer constamment de nouvelles formes de luttes. Dans cette voie, les villages autogérés ont permis de concrétiser des espaces de rencontres, d’échange, de réflexion et d’élaboration de nos luttes. Face au capitalisme à nous de créer l’alternative.

Le village sera un lieu de convergence et de vie, l’expression politique de notre refus de l’OTAN, instrument militaro-policier qui ne protège que les intérêts du capital.

Nous appelons tout les individus, collectifs, association, organisations à constituer des collectifs, suivant les réalités locales, afin de se mobiliser pour cet évènement sans précédant en France et à s’investir dans la réalisation de cet espace d’expressions et d’expérimentations sociales, en rupture avec le capitalisme.

Le village doit se préparer aux quatre coins de l’Europe, chaque petit projet (un chapiteau d’un collectif d’artistes, une cuisine autogérée, un groupe spécialiste des toilettes sèches, un camion sono…) est une pierre à l’édifice. Toutes les personnes porteuses de telles initiatives peuvent prendre contact avec la Coordination anti-OTAN Strasbourg pour jeter les bases du village. Il appartient à toutes et à tous de se donner les moyens de faire vivre cet espace collectif.
Qu’exigeons-nous?
Des villes de Kehl et de Strasbourg nous exigeons suffisamment de terrains et de locaux pour pouvoir préparer et tenir la contestation.
Des autorités responsables de la sécurité, nous exigeons la retenue et attirons leur attention sur le récent verdict de la cour fédérale qui a condamné la répression contre des activistes avant le G8 et l’a déclarée contraire à la loi.

Coordination anti-OTAN Strasbourg
Vous trouverez ces deux appels ainsi que d'autres infos là :
http://sommet-otan-2009.blogspot.com
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26 décembre 2008 5 26 /12 /décembre /2008 21:08

http://www.lefigaro.fr/medias/2008/12/24/c5d3378a-d18a-11dd-94b8-9f362166dba9.jpg
La chambre de l’instruction de la cour dappel de Paris a ordonné vendredi le maintien en détention de Julien Coupat, le jeune homme présenté comme le chef de la cellule soupçonnée dêtre à lorigine de sabotages de caténaires SNCF, alors quun juge des libertés et de la détention lavait remis en liberté vendredi dernier, a-t-on appris de source judiciaire.
"-Cela ne nous fait pas oublier  que l'on doit trouver les moyens pour réduire la durée d'incarcération des copains emprisonnés"...
"L'ennemi  s'équipe  et se prépare pour l'antiguerre"...
"Celui qui se referme  est perdu".        Alfredo Bonanno dans :
Et nous serons toujours prêt à nous emparer  encore une fois du ciel
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26 décembre 2008 5 26 /12 /décembre /2008 09:28
Depuis deux mois des rumeurs circulent dans cette ville , celles ci parlent de remplacement des éducs par des médiateurs municipaux.   Une questions :ceux ci  comment ils vont se battre sur le secret professionelle?
exemple de résistance à Grenoble:

Notre rôle à nous travailleurs sociaux, est de donner à tous des opportunités sans discrimination. Aujourd’hui, nous faisons le constat que notre rôle est en danger. Avec la loi dite « prévention de la délinquance », nous collaborons au fichage, au contrôle des populations les plus en difficulté ; la délation devient notre nouvel outil de travail. Retour du : population pauvre = classe dangereuse ! La culture du chiffre dont notre gouvernement est adepte, nous impose du résultat en nous plaçant en concurrence. Nous sommes poussés à rendre notre travail rentable, que se soit en taux d’insertion, en pourcentage de baisse de la délinquance, etc. Pas étonnant que nous devenions des pions au service des entreprises - entreprises qui, à la base sont des associations, des institutions - que le gouvernement veut transformer dans un but lucratif et ainsi modifier notre rôle. Pour améliorer notre rendement, des cadres dirigeants, aux formations de management et gestion d’entreprises, arrivent aux postes de directions des institutions médico-sociales. Cette politique individualiste tente de gommer ce qui fait notre mission principale : travailler sur le lien social. Notre rôle est mis à mal par un système qui prend bien souvent des airs de charité institutionnelle, maintenant les personnes bénéficiaires dans la dépendance ou encore dans des conditions de vie précaires fournissant une main d’oeuvre peu chère (prenons l’exemple du RSA…)

....

Face à toutes ces logiques, nous voulons opposer la solidarité entre salariés du secteur social et usagers : à travers le soutien des usagers aux travailleurs de ce secteur en lutte, et la dénonciation par ces mêmes travailleurs des atteintes aux droits des usagers.

Nous voulons l’autogestion des structures sociales (CCAS, CHRS,…) ; autogestion de ces structures par les travailleurs et usagers. Pour cela, nous avons comme outil le syndicat, pour défendre nos droits de travailleurs et notre vision des services sociaux égalitaires, solidaires, accessibles à tous et toutes.

Et c’est au sein de la Confédération Nationale du Travail que nous entendons lutter sur la base d’un syndicalisme de démocratie directe et révolutionnaire car il s’agit de combattre les causes de la misère mais aussi de construire les fondations d’une société nouvelle.
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25 décembre 2008 4 25 /12 /décembre /2008 23:03




Bagimsizlik Yuruyusu
 images d'une manifestation de soutien  des émeutes  en Turquie


Emeutiers contre flics porcs assassins

Lettre ouverte du 16 décembre 2008 des travailleurs d’Athènes à ses étudiants, dans le contexte des bouleversements sociaux qui ont suivi l’assassinat policier d’un jeune.

Notre différence d’âge et l’indifférence générale rendent difficile la discussion dans la rue; c’est pourquoi nous vous envoyons cette lettre.

La plupart d’entre nous ne sont pas (pour l’instant) devenus chauves ou bedonnants. Nous avons fait partie du mouvement de 1990-1991, dont vous avez dû entendre parler. Tandis que nous occupions nos écoles depuis 30/35 jours, les fascistes tuèrent un enseignant parce qu’il avait outrepassé son rôle (qui était d’être notre gardien) et qu’il nous avait rejoint dans notre combat; passant  de l’autre côté. Alors beaucoup d’entre nous rejoignirent la rue et ses émeutes. Bien que nous chantions à l’époque “Brûlons les commissariats !…”, nous n’envisagions même pas ce que vous faites si facilement aujourd’hui, à savoir les attaquer.

Ainsi vous nous avez dépassés, comme il arrive toujours au cours de l’histoire. Bien sûr, les conditions sont différentes. Dans les années 90, ils nous firent miroiter des perspectives de « succès personnel » et quelques-uns l’ont gobé. Qui peut croire leurs contes de fées aujourd’hui ? A l’instar du mouvement étudiant 2006/2007; vous leur redégueulez en pleine face leurs mensonges.

Ce n’est qu’un début.

Maintenant les bonnes mais difficiles questions se posent.

Nous allons vous dire ce que nous avons appris de nos luttes et de nos défaites (parce qu’aussi longtemps que ce monde ne sera pas le nôtre, nous serons toujours les vaincus) et vous pourrez vous servir comme vous le souhaitez de ces enseignements :

Ne restez pas seuls; faites appel à nous ; contactez autant de personnes que possible. Nous ne savons pas comment, mais vous y arriverez certainement. Vous avez déjà occupé vos écoles et vous nous dites que la raison la plus importante est que vous n’aimez pas vos écoles. Très bien. Maintenant que vous les occupez, changez leur rôle. Occupez ces bâtiments avec d’autres. Faites que vos écoles soient les premiers lieux à accueillir des relations nouvelles.. De la même façon que vous n’avez pas peur d’attaquer leurs commissariats parce que vous êtes ensemble, n’ayez pas peur de nous appeler pour que nous changions nos vies tous ensemble : leur arme la plus puissante est de nous diviser.

N’écoutez aucune organisation politique (qu’elle soit anarchiste ou autre). Faites ce que vous pensez nécessaire. Faites confiance aux gens, pas aux idées et aux schémas abstraits. Ayez confiance en vos relations directes avec les gens. Ne les écoutez pas quand ils vous disent que votre combat n’a pas de contenu politique et qu’il devrait en avoir un. Votre combat est son contenu. Vous n’avez que ça et il ne tient qu’à vous de conserver cette avance. C’est seulement par ce biais que vous pouvez changer votre vie, à savoir vous-même et les relations avec vos camarades.

N’ayez pas peur de la nouveauté. Chacun de nous en vieillissant a des idées gravées dans le cerveau. Vous aussi, bien que vous soyez jeunes. N’oubliez pas cela. En 1991, nous avions senti l’odeur du nouveau monde et l’avions trouvé nauséabonde : on nous apprenait qu’il y a des limites à ne pas dépasser, pas de destructions d’infrastructures, pas de vols dans les supermarchés… Or, nous avons produit tout cela, donc c’est à nous. De même que nous dans le passé, vous avez été élevés pour produire des choses qui ensuite ne vous appartiennent plus. Reprenons tout cela et partageons-le, dans l’amitié et l’amour.

Nous nous excusons d’écrire cette lettre rapidement, mais nous l’avons écrite sur notre temps de travail, à l’insu de notre patron. Nous sommes prisonniers du travail comme vous l’êtes de l’école.

Nous allons maintenant mentir à notre patron et quitter notre boulot sous un faux prétexte, pour vous rejoindre à Syntagma, les pierres à la main.

Des salariés.

ORIGINAL : http://news.infoshop.org/article.php?story=20081217200907717


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