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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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2 octobre 2007 2 02 /10 /octobre /2007 05:41
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1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 08:01

ulrike fo.jpg (57877 byte)
Immagine tratta dal sito www.archivio.francarame.it

 



Le 17 octobre soirée au Laboratoire du film l'allemagne en automne de Fassbinder. Cette soirée est organisée avec le collectif solidarité prisonnier . Déjà 30 ans le polices d'Europe ont assassiné  les membres de la RAF dans la prison Staneimmheim 
: Ulrike Meinhof a été assassinée l'année précédente  elle a écrit une pièce de thêatre qui combat l'enfermement  pou ans après la publication de ce texte par les 2ditions des femmes rien à changer dans ce monde. Si nous voulons le changer prenons le problème à bras le corps.

Prison de Lyon-Montluc : deux mois de détention arbitraire à la suite d’une erreur

Communiqué 27/09/07 La section française de l’OIP informe des faits suivants :

Une détenue de la maison d’arrêt de Lyon-Montluc a été maintenue en prison près de deux mois après la fin de sa peine, en raison d’une erreur du greffe de la maison d’arrêt de Riom, son précédent lieu de détention.

F.L. a été incarcérée le 24 mai 2006 à la maison d’arrêt de Riom (Puy-de-Dôme), avant d’être transférée à la prison de Montluc (Rhône). À l’occasion de l’examen de son recours contre un refus de libération conditionnelle, le parquet général près la Cour d’appel de Lyon s’est aperçu qu’elle aurait dû être libérée le 9 juillet 2007, les services pénitentiaires n’ayant pas pris en compte le décret de grâces présidentielles du 11 juillet 2006. Le 3 septembre 2007 en fin d’après-midi, l’administration a averti F.L. qu’elle s’était trompée dans le calcul de la durée de sa peine, avant de la libérer quelques heures plus tard.

L’erreur a été commise initialement par le greffe de la maison d’arrêt de Riom, et le contrôle censé être exercé par le parquet de Riom sur les opérations du greffe pénitentiaire n’a pas fonctionné. Par la suite, ni le greffe de la prison de Montluc ni le juge de l’application des peines saisi de la demande de libération conditionnelle n’ont constaté le défaut d’application de la grâce présidentielle.

Un cas similaire s’était produit au centre pénitentiaire de Liancourt (Oise). L’intervention de l’OIP, le 21 mars 2007, auprès du parquet avait conduit à la libération d’un détenu privé par erreur d’un mois de remise gracieuse. La question des atteintes à la liberté individuelle au sein du système pénitentiaire français a été soulevée par la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) qui, dans une étude de mars 2004, constate que des « erreurs peuvent être commises par les greffes pénitentiaires dans le courant de l’exécution de la peine ». La CNCDH souligne que « la formation initiale dispensée aux greffiers des établissements pénitentiaires apparaît insuffisante » et que « les difficultés rencontrées par l’administration pénitentiaire dans l’accomplissement des opérations d’exécution des peines sont relayées par la faiblesse des contrôles de l’autorité judiciaire ».

L’OIP rappelle :

-  que l’article 432-6 du code pénal prévoit que « le fait, par un agent de l’administration pénitentiaire, de recevoir ou retenir une personne sans mandat, jugement ou ordre d’écrou établi conformément à la loi, ou de prolonger indûment la durée d’une détention, est puni de deux ans d’emprisonnement et 30000 euros d’amende » ;

-  qu’aux termes de l’article 66 de la Constitution, « nul ne peut être arbitrairement détenu. L’autorité judiciaire, gardienne de la liberté individuelle, assure le respect de ce principe dans les conditions prévues par la loi » ;

-  que l’article 5§5 de la Convention européenne des droits de l’homme stipule que « toute personne victime d’une arrestation ou d’une détention [irrégulière] a droit à réparation ».

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1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 05:03
Alors que le blog du Laboratoire a publié le communiqué écrit par Marco Camenish pour soutenir José et Gabriel. Pour nous aussi c'est intolérable les enfermements  des extra communautaires et notre compagne  Audrey et notre compagnon Cizary. Liberté pour eux. Complicité active pour les prisonniers.Nous publions le texte d'indymedia .grenoble
Ce samedi 29/09 fur une journée internationale de solidarité avec les prisonniers en lutte et plus particulierement avec Jose Delgado et Gabriel Pombo Da Silva (plus d'information sur http://www.escapeintorebellion.info/)

Les bruxellois ont vu surgir plusieurs cris rageurs sur certains de leurs édifices tels que "Mort a la prison et a son monde" sur la porte de Hal, "Brulons les prisons" sur le palais de justice ainsi que deux banderoles sur la petite ceinture. La prison est le language le plus clair par lequel s'exprime cette société batie sur le profit, l'abrutissement collectif et l'enfermement des déviances (psychiatriques, sociales, sexuelles ....)
Nous luttons tant en dehors qu'en dedans pour conquérir la liberté qui est à nous.

NI MATONS NI PRISONS N'ARRETERONS NOS REBELLIONS

SOLIDARITE INTERNATIONALE

action de solidarité avec les prisonniers en lutte et plus particulierement Jose Delgado et Gabriel Pombo Da Silva

BRUXELLES CREVE LA J...
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Aujourd'hui 29/09 est une journée internationale de solidarité avec les prisonniers en lutte et plus particulierement avec Jose Delgado et Gabriel Pombo Da Silva (plus d'information sur http://www.escapeintorebellion.info/) Les bruxellois ont vu surgir plusieurs cris rageurs sur certains de leurs édifices tels que "Mort a la prison et a son monde" sur la porte de Hal, "Brulons les prisons" sur le palais de justice ainsi que deux banderoles sur la petite ceinture. La prison est le language le plus clair par lequel s'exprime cette société batie sur le profit, l'abrutissement collectif et l'enfermement des déviances (psychiatriques, sociales, sexuelles ....) Nous luttons tant en dehors qu'en dedans pour conquérir la liberté qui est à nous. NI MATONS NI PRISONS N'ARRETERONS NOS REBELLIONS SOLIDARITE INTERNATIONALE


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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 20:01
 Nous avons reçu sur la boite aux lettres du syndicat ,  CNT AIT  nous publions cette approche militante, car  nous avons abordé la question de la santé, de notre santé,  à travers l'augmentation démesuré des franchises médicalesPourquoi ne pas vouloir réfléchir plus loin?
L'abolition de la viande comme solution la plus réaliste
Beaucoup de militants animalistes, dont je suis, voient l'abolition de la viande comme une étape sur le chemin d'une société de moins en moins spéciste (d'autres parleraient d'une étape "vers la fin de toute exploitation animale").

Sans renier cette perspective, il est en une autre, complémentaire, qu'il nous faut développer pour renforcer le soutien à l'idée d'abolition. Il nous faut montrer que l'abolition de la viande est la solution la plus réaliste à ce que notre société considère déjà comme des problèmes sérieux de la production de viande.

En effet, outre les questions environnementales (pollution, etc.), sanitaires (zoonoses, etc.) et économiques (subventions, etc.) posées par la production de viande, la question des conditions de vie -et de mort- des animaux dans les élevages est elle aussi déjà considérée comme importante(1), et problématique, par beaucoup de gens. Ainsi des pratiques d'élevages tels l'enfermement en cage, l'entassement en bâtiments fermés, ou les mutilations à vif font déjà l'objet de fortes réprobations du public(2).

Mais s'il est assez bien admis que l'on puisse refuser à titre personnel de consommer les produits animaux, dès lors qu'il s'agit de solutions collectives à ces problèmes, seule l'amélioration des conditions d'élevage est considérée comme une approche réaliste. La thèse implicite est qu'à force d'améliorer les conditions d'élevage on finira par arriver à une situation acceptable pour les animaux. Et qu'il est irréaliste, utopique, d'abolir la viande.

Un défi auquel est confronté notre mouvement est de montrer que ce qui est utopique, ce n'est pas d'imaginer une société sans viande, mais de croire que l'on puisse arriver un jour à offrir une vie correcte et une mort sans souffrance aux plus d'un milliard d'animaux tués chaque année pour la viande en France.

A mesure que la question de l'abolition fera débat, on nous demandera avec de plus en plus d'insistance : "pourquoi abolir s'il existe d'autres moyens de résoudre les problèmes ?"

Outre de rappeler que l'abattage est déjà en soi un problème, à nous de demander à notre tour comment concrètement pourrait-on produire les centaines de milliers de tonnes de viande, les milliards d'oeufs, qu'on produit chaque année en France sans que les animaux en pâtissent fortement comme aujourd'hui ? A nous de demander comment, de manière réaliste, un éleveur qui produit de la viande de poulets avec des dizaines de milliers d'oiseaux pourrait, avec toute la bonne volonté du monde, leur offrir des conditions de vie correctes ? Comment, par exemple, pourrait-il soigner ses animaux malades alors qu'il n'a même pas le temps de les passer chacun en revue du regard chaque jour ?

A ceux qui expliquent que l'abolition est irréaliste, mais qui reconnaissent les problèmes posés aujourd'hui par la production de viande, demandons : combien d'hectares supplémentaires faudrait-il allouer aux filières d'élevage ? Combien de milliers (de millions ?) de personnes faudrait-il payer pour s'occuper correctement des animaux ? de combien, en conséquence, multiplier le prix de la viande ? Et quelles autres solutions couteuses faudrait-il encore mettre en oeuvre ? Notre société est-elle réellement prête à de telles extravagances pour un produit dont il est de plus en plus connu qu'il n'est en rien nécessaire pour vivre en bonne santé ?

La question de savoir si l'approche actuelle (résoudre les problèmes de la production de viande par améliorations successives) est réaliste ou non n'est aujourd'hui presque jamais discutée. En effet :
  • ceux qui mangent ou produisent de la viande, comme ceux qui oeuvrent à améliorer les conditions de production, ont un fort intérêt à la croire vraie car elle légitime leurs activités(3) ;
  • quant aux militants favorables à l'abolition de la viande, beaucoup d'entre eux se désintéressent de cette question sur l'argument qu'il n'est de toutes façons pas légitime de tuer des animaux pour les manger (ou que toute exploitation, même sans souffrance, ne serait pas acceptable).

Argumenter qu'éthiquement la production de viande n'est pas légitime ne devrait pas nous empêcher de montrer que l'approche aujourd'hui mise en oeuvre pour résoudre les problèmes causés par cette production est bien moins réaliste que son abolition.

Antoine Comiti


(1) Dans un sondage fin janvier 2004 pour l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture et la revue 60 Millions de consommateurs, à la question « Concernant les conditions de l’exercice de l’agriculture, quelle importance accordez-vous au bien-être animal ? », 78% des sondés ont répondu « beaucoup ». Les résultats complets de ce sondage réalisé sur un échantillon représentatif de 1002 personnes sont disponibles sur http://minilien.com/?XiGWdB14tH

(2) Ainsi, selon un sondage réalisé fin octobre 1999, 95,2% des personnes interrogées estiment qu’« en élevage intensif, les animaux n’ont pas assez d’espace » et 80,5% estiment que « les mutilations sont inadmissibles ». Sondage sur un échantillon représentatif de 874 personnes réalisé à l’initiative de l’association Consommation, logement et cadre de vie (CLCV) avec la participation financière de la Direction générale de l’alimentation (DGAL) ; cité dans Florence Burgat, « La demande concernant le bien-être animal », Le Courrier de l’environnement de l’INRA, numéro 44, octobre 2001, http://brg.jouy.inra.fr/Internet/Produits/dpenv/burgac44.htm.

(3) Il ne s'agit pas ici de remettre en cause le rôle généralement positif, selon moi, que jouent les campagnes (non-spécistes) d'amélioration des conditions d'élevage qui, outre qu'elles servent les animaux concernés, contribuent à faire voir à un large public la réalité de la production de viande et à rappeler que les animaux dits d'élevage sont, comme nous, des êtres sensibles.
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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 04:40
Nous vous remercions les gens d'émancipation pour pouvoir publier des brèves féministes, compte tenu l'importance de répondre aux attaques des réactionnaires et pour la convergence des luttes

Élection de Miss Roma International à Skopje
Les associations européennes de femmes roms s’élèvent contre l’élection de "Miss Roma international 2007" le 25 août à Skopje en Macédoine. Ce concours organisé depuis plusieurs années par un réseau de télévision est présenté comme une manifestation traditionnelle et folklorique destinée à mettre en valeur la beauté des femmes roms. Dans la réalité européenne d’aujourd’hui, la vérité crue de cette "beauté" s’expose sur les trottoirs des grandes villes, et au bord des routes de transit de nos florissants transports internationaux. Il faut avoir vu dans l’ex Europe de l’Est ces essaims de pauvres filles viande à camionneurs se précipiter aux carrefours et en haut des cols sur les poids lourds amenés à ralentir dans ces zones. Les femmes roms, qui représentent 80 % des adultes roms illettrés, ont la plus faible espérance de vie en Europe. Issues d’une communauté rejetée et exclue, privées d’accès aux services publics et à l’éducation, elles sont les victimes désignées des violences et de la prostitution.


La justice italienne permet la charia en famille
En 2003, au tribunal local de Bologne, est jugé le cas de Fatima R, adolescente de confession musulmane, séquestrée et battue par ses parents qui "voulaient la punir de la fréquentation de son ami et plus généralement pour son style de vie". Les parents sont d’abord condamnés. Mais la Cour d’Appel renverse ce jugement en septembre 2006 et au mois d’août 2007 la Cour de cassation confirme l’absolution. Malgré l’intervention du Procureur de Bologne la Cour de cassation a jugé qu’il n’y avait pas de délit, les parents et le frère de la jeune fille "voulant la protéger d’un suicide en l’attachant à une chaise". L’Association des femmes marocaines en Italie et sa porte-parole, Souad Sbai, s’insurge contre "une décision digne d’un pays arabe où règnerait la charia. Au nom du multiculturalisme et du respect des traditions, dit-elle, les juges appliquent deux types de règles, l’une pour les Italiens, l’autre pour les immigrés". Diverses voix politiques s’élèvent dans le pays face à ce phénomène grandissant, demandant l’adoption d’une loi contre les violences faites aux femmes, ainsi qu’un travail sur la tutelle et les droits des immigrées. Il faut rappeler qu’en Italie, pas moins de neuf jeunes filles musulmanes ont été retrouvées mortes l’année dernière suite aux brutalités de membres de leur famille. De plus, de plus en plus de très jeunes filles sont contraintes de porter le voile en public et beaucoup d’adolescentes fuient le domicile parental.

Anne-Marie PECASTAINGS

Tout ça c’est très catholique !
Christine Boutin, ministre du Logement et de la Ville, sait s’entourer de personnes hautement compétentes avec l’aval de la nonciature apostolique de Paris. Elle a recruté un chargé de mission pour les relations avec les acteurs locaux, accessoirement prêtre, le père Jean-Marie Leclerc, connu à Argenteuil (Val d’Oise) et à Lyon où il dirige une association d’aide aux jeunes en difficulté.
Elle s’est aussi entourée d’un directeur de cabinet, Jean-Paul Bolufer, réputé pour ses prise de position contre l’avortement ou l’homosexualité, et d’une conseillère technique chargée de la politique de la Ville et des relations avec les acteurs/trices locaux. Cette dernière avait été condamnée à quatre mois de prison avec sursis et 3000 francs d’amende – une peine ramenée à 5000 francs d’amende – pour avoir participé à un commando anti-avortement dans le service gynécologique du centre hospitalier de Pau.
Madame Boutin, elle, a conservé son titre de "consulteur" auprès du Conseil pontifical pour la famille. Cette instance vaticane est notamment chargée de promouvoir les "initiatives de défense de la vie humaine" et compte 39 consulteurs à travers le monde.
Que du beau linge en "odeur de sainteté" !

Intimidation et menaces sur les professionnels de l’association Cabiria
et répression des prostituées

Alors qu’au plus haut niveau de l’État on s’agite pour organiser la
disparition des “indésirables” en convoquant les préfets indisciplinés,
le menu fretin n’entend pas rester les bras croisés.

Un officier de police judiciaire de la Police aux frontières a invité la
semaine dernière la directrice de l’association Cabiria à venir le
rencontrer afin « d’aborder certains dossiers ». Elle s’est en fait vu
proposer, en toute simplicité, de dénoncer les personnes sans papiers
connues de l’association, mais aussi d’aider la police à leur mettre la
main dessus. En avançant l’argument de la soi-disant obligation des
associations d’aider la police à localiser les étrangers en situation
irrégulière, l’officier de police a pris le soin de mettre en garde la
directrice sur les conséquences d’un refus : gardes à vue répétées des
salarié.es, inculpation pour aide au séjour irrégulier pouvant aller
jusqu’à trois ans de prison.

Une belle tentative d’intimidation.

Souvenons nous qu’en 2001 une salariée de Cabiria avait été mise en
garde à vue et son domicile perquisitionné sans raison valable. La
directrice avait elle aussi été longuement entendue par la police.
C’était déjà de l’intimidation.

L’intimidation est l’une des méthodes préférées de la police, on le
sait, mais le problème aujourd’hui est l’aspect répété de la méthode sur
les équipes de professionnel.les engagées dans des actions humanitaires
et de santé. Nous ne sommes pourtant pas dans un régime militaire ou
qualifié d’autoritaire... Alors, cherchez l’erreur !

Soulignons que ces tentatives d’intimidation s’ajoutent au dispositif de
harcèlement contre les prostituées renforcés par la mairie de Lyon en
juillet.

Cabiria, 27 septembre 2007.
 
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29 septembre 2007 6 29 /09 /septembre /2007 21:19
Appel à la mobilisation internationale en solidarité avec José et Gabriel
Solidarité avec tous les prisonniers en lutte
Journée de solidarité internationale
le 29 septembre 2007


En prison le temps est désir. On y attend. On attend quelque chose qui brisera l'attente. On attend de pouvoir vivre. Quelque chose qui nous apporte des sensations. Quelque chose qui nous inspire. Quelque chose qui nous porte plus loin malgré la routine qui se traîne, malgré l'entourage mortel. C'est attendre et chercher la confirmation qu'on est un être humain, là où la prison voudrait nous détruire, nous soumettre, nous resocialiser. C'est là où, face à leurs mensonges et leur hypocrisie, on ressent notre impuissance au plus profond de nous-mêmes. C'est là que le voile du spectacle tombe et que la matraque devient tangible. Cette matraque que l'on connaît tous mais que nous ne voyons ou ne voulons pas toujours voir.

Voilà plus de 20 ans que José et Gabriel se trouvent face à cette violence, dont plus de 3 ans passés en Allemagne. Cela fait presque 2 ans que les peines respectives de 14 et 13 ans ont été prononcées. De lourdes peines pour une fuite de davantage de détention par une prise d’otages passagère durant une poursuite avec la police. Quelques mois avant, après 20 ans de détention dans les cachots de l'état espagnol, ils avaient fui lors d'une permission. Ils voulaient tous deux être libres et enfin poursuivre la lutte qu'ils avaient menée à l'intérieur. Ils sont restés fidèles à la lutte anarchiste et à ses principes, malgré une détention de plusieurs années dans le sinistre régime d'isolation FIES. Ils
doivent à présent payer encore plus d'années de prison, cette fois-ci dans l'Etat allemand. Les juges n'ont évidemment pas écouté leur histoire, ils ne l'emploient que comme argument à leur encontre. Ils ont été sanctionnés parce qu'ils sont anarchistes et ça, nous ne pouvons pas l'oublier.

Depuis, ils endurent un régime de contrôle permanent. José est passé par 4 prisons et doit régulièrement subir de sévères mesures. Après une série de brimades et de conflits avec la direction pénitentiaire, il est privé de parloir depuis trois mois. Il s'agissait à la base d' une mesure de trois mois prise après qu'on l' ait trouvé en possession de haschisch après une visite. Cette mesure a été instaurée comme « mesure de sécurité » permanente par la direction. José refuse de recevoir des visites derrière une vitre. Des procédures judiciaires ont été entreprises, mais la situation peut durer longtemps. Pour Gabriel la détention se déroule de manière similaire. Il décrit son régime comm « ressemblant au FIES (et à certains égards c'est même pire) ».

Nous appelons à une mobilisation internationale en solidarité avec José et Gabriel et avec tous les autres prisonniers en lutte. Le 29 septembre une manifestation est prévue aux prisons de Rheinbach et de Aachen en Allemagne (plus d'infos viendront par la suite). Nous appelons à y être présents, mais
ce sera aux compagnons dans la rue à exprimer leur solidarité de la manière qu'ils estiment la plus adéquate. Nous ne pouvons pas oublier nos prisonniers. Nous avons nos différences mais nous ne pouvons pas oublier pourquoi nous luttons. Contre l'emprisonnement et l'exclusion.

Pour la solidarité internationale.
Pour l'anarchie.


José Fernandez Delgado
JVA Rheinbach
Aachenerstrasse 47
D 53359 Rheinbach

Gabriel Pombo Da Silva
JVA Aachen
Krefelderstrasse 251
D 52070 Aachen
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29 septembre 2007 6 29 /09 /septembre /2007 21:00

 Nous tenons à saluer les camarades d'Action Directe toujours enfermé dans les prisons. Soutien aussi pour Laurent qui est accusé de vol de drapeau français .

                       Nous avons tenu à diffuser ce communiqué  de Marco pour sa grève la faim comme soutien  avec  Jose et Gabriel  Piombo Silva. La traduction est difficile, le texte original est en allemand  très compliqué de le traduire très précisément. .

Communiqué sur la grève de la faim de Marco Cammenisch



En tant que prisonnier révolutionnaire anarchiste écologiste, je veux contribuer par une initiative symbolique (grève de la faim du 16 au 29 septembre 2007) à la mobilisation internationale en solidarité avec les révolutionnaires anarchistes Jose et Gabriel, de l'Etat espagnol. Le 29 septembre, face aux prisons de Rheinhach et Aachen en Allemagne, je veux réaffirmer ma solidarité avec toutes les prisonnières et tous les prisonniers en lutte et surtout avec les prisonnières et prisonniers révolutionnaires ainsi qu'avec tous les gens qui résistent1.


Évidemment cette initiative fait partie de la lutte sociale révolutionnaire internationale et, au-delà de toutes les différences de tendances, contre un terrorisme répressif (toujours plus aigu, assassin, spectaculaire et moteur) comme dans les cas dans la campagne contre la RAF en Allemagne.

C'est aussi une lutte commune entre le dedans et le dehors pour la libération des prisonnières et prisonniers révolutionnaires, des prisonnières et prisonniers malades, avec de longues peines, des enfants (palestiniens) et des femmes face à la prison. C'est une lutte perpétuelle contre l'isolement et la torture. Cela signifie aussi une lutte contre la souffrance de la mort parce que tout comme la prison, et la détention, aussi l'exclusion et la persécution. Par exemple en Suisse, la politique d'abolition des personnes étrangères et la politique d'asile - politique à forte connotation nazi-fasciste et raciste - sont de véritables formes internationalisées de tortures, de peines de mort et de massacres du terrorisme d'Etat ; comme une partie de la guerre impérialiste généralisée qu?elle soit intérieure ou extérieure.


Évidemment cette lutte peut être conçue seulement comme le premier pas vers l'abolition de toutes les prisons, de toutes formes de domination et d'exploitation. Mais elle doit être révolutionnaire et radicale tandis que les objectifs partiels sont de nature réformiste, comme l?est la référence aux ''conquêtes'' faites par des luttes de la base et de la civilisation (les constitutions, les droits de l'homme, ...) Si après, ces points là constituent une référence, ils doivent être considérés comme un moyen et une méthode, comme des objectifs tactiques et non stratégiques. Par exemple s'engager pour les ''droits'' de l'homme et d'autres ''droits''.

Dans les termes des luttes et d' objectifs stratégiques, signifie avoir même pas lu ce ''règlement'' de la civilisation et du capital, puisque déjà simplement avec leur premier et plus important '' droit à la vie'' ou ''l'interdiction du travail forcé'' il révèle des à-priori avec leurs exceptions, c'est à dire pas plus l'interdiction du travail forcé pour les ''coupables condamnés'', comme instrument exsangue de légitimation de la domination et de l'exploitation, toujours à la disposition de chaque opportunisme et arbitraire du puissant et du patron de l'instant.

Nous devons toujours affronter cette lutte avec un esprit critique. La question fondamentale de la civilisation présente des unités indissociables entre guerre, technologie et exploitation. Cette unité entre toutes ces expressions et tous ces moyens (terrorisme, Etat , autoritarisme, colonialisme, impérialisme, contrôle, patriarcat, anthropocentrisme, sexisme, racisme , racisme, etc.) peut être contestée en pratique, dissolue et enfin abolie seulement dans son ensemble. Parce qu?il est possible uniquement de cette manière d'arrêter la destruction capillaire et totale de la vie, des bases de la vie et de la planète entière et de créer un espace de survie où la vie et la reconstruction de la société humaine ne soit pas caractérisée d'une façon indélébile et fondamentale par l'oppression et l'exploitation. Les processus et les situations nous sont vendues comme progrès et nous aussi les confondons très souvent et massivement avec ''émancipations''. Mais toutes les expressions et chaque processus de la civilisation et de la technologie ont au maximum une émancipation apparente et toujours plus forte et brutale, seulement coaction avec le conformisme rend inapte, au dépendance et au contrôle. C'est le chemin vers la destruction généralisée et totale de la planète, c'est à dire l'autodestruction!

Il ne faut jamais oublier ce que les patrons veulent continuellement nous faire oublier:

Le pouvoir sur la vie d'autrui, sur les autres vies et sur la nature, c'est l?esclavage et la domination!

La liberté c'est le pouvoir sur soi-même. Nous, comme chaque autre être, avons reçu le don originel d'une vie intrépide, indomptable et sauvage!

Pour nous l'unique façon de reconquérir la liberté c'est de lutter pour la liberté de tous les êtres!!!

MARCO CAMENISCH septembre 2007

Écrit de Pôschwitz, Regensdorf Suisse: chrétien, social et démocratique lager pour les travaux forcé conforme

1 On peut trouver des informations complémentaires sur l'initiative en Allemagne, sur les procès et les luttes carcérales des compagnes et des compagnons sur le site www.escapeintorebellion.info

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29 septembre 2007 6 29 /09 /septembre /2007 20:17
Colombie
Un des endroits les plus dangereux du monde pour les syndicalistes
Paramilitaires à San Isidro, Colombie © AP
Un pseudo processus de démobilisation des paramilitaires combiné à des milliers de cas de menaces et d’homicides et un manque chronique d’enquêtes et de poursuites judiciaires font de la Colombie un des endroits les plus dangereux au monde pour les syndicalistes, selon un nouveau rapport publié par Amnesty International.

Intitulé Killings, arbitrary detentions and death threats – the reality of trade unionism in Colombia décrit les attaques systématiques dont sont victimes les syndicalistes qui participent aux campagnes syndicales menées contre les privatisations et en faveur des droits des travailleurs dans les zones d’exploitation industrielle. Le rapport décrit des cas d’atteintes aux droits humains dont ont été victimes des syndicalistes – et leurs proches – travaillant dans les secteurs de la santé, de l’enseignement, des services publics, de l’agriculture, des mines, du pétrole, du gaz, de l’énergie et de l’alimentation.

Amnesty International appelle les sociétés travaillant en Colombie, à user de leur influence auprès du gouvernement colombien pour mettre fin aux violences contre les syndicalistes et empêcher qu’ils ne soient victimes de violations de leurs droits fondamentaux. «Ce rapport tire la sonnette d’alarme pour toutes les multinationales opérant dans un environnement où les droits humains sont systématiquement violés. L’inertie n’est plus une option.»

Des milliers d'homicides et de disparitions

L’École nationale syndicale de Colombie a recensé 2 245 homicides, 3 400 menaces et 138 disparitions forcées à l’encontre de syndicalistes entre janvier 1991 et décembre 2006. Alors qu’une démobilisation est censée être en cours, les forces de sécurité et les paramilitaires soutenus par l’armée seraient à l’origine de la majorité de ces agressions. Des groupes de guérilla sont également responsables de tels homicides.

Pour Susan Lee, directrice du programme Amériques d’Amnesty International, «le message envoyé aux syndicalistes de Colombie est clair: "ne critiquez pas les conditions de travail et ne militez pas pour protéger vos droits si vous ne voulez pas être réduits au silence, à n’importe quel prix"».

Passivité des autorités colombiennes

Les gouvernements colombiens successifs ont pris des mesures pour améliorer la sécurité des syndicalistes; certains d’entre eux, qui ont été menacés, ont bénéficié d’une escorte armée, d’un véhicule pare-balle, de téléphones, par exemple. «Ces gestes sont les bienvenus mais les attaques contre les syndicalistes se poursuivront tant que de véritables mesures n’auront pas été prises pour mettre fin à l’impunité dont bénéficient ceux qui menacent et tuent des syndicalistes.»«En ne protégeant pas les syndicalistes, les autorités colombiennes sous-entendent que les violences à leur encontre peuvent se poursuivre; les sociétés actives en Colombie risquent elles d’avoir à rendre des comptes pour les atteintes aux droits humains dont elles peuvent être considérées comme responsables du fait de leur mode de fonctionnement.»

Présence de l'OIT en Colombie

Le rapport d’Amnesty International met également en avant l’accord entre gouvernement, représentants du monde des affaires et confédérations syndicales qui a été signé en juin 2006 en Colombie sous les auspices de l’Organisation internationale du travail (OIT). Cet accord prévoit une présence permanente de l’OIT en Colombie pour surveiller le respect du droit à la liberté d’association dans le pays ainsi que la progression des enquêtes sur les homicides dont ont été victimes des syndicalistes. «L’accord signé sous les auspices de l’Organisation internationale du travail fournit une occasion unique de mettre fin au non respect des droits fondamentaux des syndicalistes. Les autorités colombiennes, les compagnies internationales et colombiennes et le mouvement syndicaliste international doivent maintenant veiller, en collaboration avec l’OIT à Bogotá, à ce que de véritables enquêtes soient menées sur tous les cas de menaces et d’attaques à l’encontre de syndicalistes et de leurs proches.»

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29 septembre 2007 6 29 /09 /septembre /2007 16:47
Depuis 20 ans les rues de Bayonne ont frémis avec le mouvement libertaire  et nous laissons lire un petit bilan de lutte,  Il suffit pour les réactionnaires d'attendre pour voir mourir la revendication, l' agisme  fait d'énorme ravage dans les rangs de la subversion. Nous en profitons de signaler dernière  sortie du numéro d'EKAITZA à lire absolument pour observer de visu la politique fasciste de SARKO Ier
20 ans de luttes festives:

·Le Patxoki célèbre aujourd’hui un anniversaire qui cerne son identité

Si peu de personnes savent où se trouve la place du Trinquet à Bayonne,
c’est que le mouvement Patxa et le bar associatif le Patxoki qui la
jouxte y ont imprimé une forte identité. Pour la petite histoire, le
maire de Bayonne Jean Grenet lui-même, fut confus de ne plus retrouver
le nom de la "place Patxa" lors d’une séance du Conseil Municipal.
Voilà 20 ans que ce mouvement de jeunes de la gauche abertzale occupe
les lieux. Et si les temps ont changé autour de ce local du petit
Bayonne qui voudrait devenir aujourd’hui une maison de quartier et
s’ouvre à une multitude d’associations, l’identité du Patxoki reste
intimement liée aux mouvements militants des années 80 et 90 en Pays
Basque nord. Syncrétisme des pensées libertaires, progressistes,
indépendantistes, anti-militaristes, anti-sexistes, cette identité
s’affiche aujourd’hui pour célébrer cet anniversaire. Une journée qui
promet de renouer avec le slogan qui régissait les lieux à l’époque :
"besta bai, borroka ere bai" ("la fête oui, la lutte aussi"). Concerts,
repas, bertsu, agrémenteront une conférence qui reviendra sur le
contexte politique de l’époque et une exposition de photos et
d’affiches de ces 20 dernières années.

"A l’époque, on passait pour des anti-tout" se souvient Klodina, qui
gère aujourd’hui bénévolement le Patxoki avec Xano. Mais si les manifs
s’enchaînaient, comme les conférences, les slogans ou les occupations
d’immeubles vides, le Patxoki générait aussi de nombreuses initiatives
constructives dans le quartier. Concerts et pièces de théâtre étaient
légion, pour animer la place du Trinquet ou pour accompagner
l’avènement du rock basque. Pendant les fêtes de Bayonne, c’était au
Patxoki que s’organisaient la prévention et la lutte contre les viols.
Des bénévoles du "comité anti-viols" du Patxoki, en collaboration avec
le planning familial, raccompagnaient notamment les femmes seules à
leur véhicule. "Victime, témoin, réagit" prévenait une affiche. Une
autre campagne concernait la lutte contre l’héroïne. Avec les slogans
Heroina kanpora, ou "la meilleure défonce c’est l’attaque" on faisait
la chasse aux dealers dans les rues du petit Bayonne. D’autres
commissions étaient moins sérieuses, comme celle du "comité bronzage"
dont l’activité essentielle consistait à se balader nu sur la plage de
Tarnos. Et pendant que certains enquêtaient, au sein de la "section
Oroi eta Sala" sur les implications françaises dans les attentats du
Gal, d’autres organisaient des soirées "Cathala paf", hommage ironique
à un commissaire d’époque et à la tequila.

Entre Batzoki et Patxaran, le Patxoki faisait ce lien entre la fête et
la lutte. Chaque semaine d’été, les touristes étaient conviés à une
soirée sur "les luttes au Pays Basque". Les photos d’époque,
religieusement conservées par Xano, attestent de cette militance
souriante. Un "côté un peu matheux" que cet ancien ingénieur assume
pleinement, en assurant une gestion au cordeau, et en notant tout. Au
sein du Patxoki, qui est prêté à toute sorte d’associations "pas
forcément politiques ou abertzale" à condition d’être respectueux de la
culture basque et des "luttes sectorielles ou féministes",
l’organisation rappelle celle de la marine.Tout y est fonctionnel. Sur
son livre de bord, Xano note tout. On sait ainsi que le bar fonctionne
mieux en cas de beau temps. Que le kalimotxo permet aux associations de
faire de meilleures marges.

Mais les temps ont changé. "L’ambiance des années 80 n’est plus là"
reconnaît Klodina.Pour le Patxoki, l’heure est à la maison de quartier,
aux cours du soir pour les enfants dans le cadre, Xano et Klodina
l’espèrent, du réaménagement de la place du Trinquet en véritable lieu
de vie.


Un souffle libertaire

Tout d’un coup, le champ de l’abertzaléisme s’est élargi. Non pas que
les questions féministes, ou des squats n’aient pas existé jusque-là au
sein du mouvement nationaliste basque. Mais cette mise en questions de
l’ordre établi dans tous les domaines de la vie a rencontré l’irruption
d’un mouvement de la jeunesse cristallisé autour de l’explosion du
phénomène du rock radical basque à la seconde moitié des années 80.

La naissance de l’irrévérencieux Patxa et de son local le Patxoki date
d’alors. Sa première apparition publique se produit lors d’une
manifestation contre un meeting de Le Pen en 1986, et son premier
concert de rock organisé à Arbonne avec Cicatriz. L’onde de la musique
punk et ska atteint alors les rivages du Golfe de Biscaye. Les
fanzines, forme particulière d’édition au prix de la photocopie, se
multiplient. Kalimotxo, Patxaran,... Tout comme les soirées "bombages".
Et ce n’est pas qu’un phénomène côtier. A Garazi, on retrouve les mêmes
ingrédients : autour d’un lieu (le batzoki), une bande de jeunes
turbulents fait son apparition autour du groupe Uharteko punkak, d’une
émission de radio sur Irulegiko irratia, et du fanzine Apoak. Les
radios d’expression basque accompagnent le mouvement, enregistrant et
diffusant les concerts des Kortatu, Hertzainak, et autre La Polla
Records. Autant d’occasion pour Patxa de tenir des tables d’infos
d’Hendaye à Esterençuby. La dimension festive, voire de défonce (mais
contre les drogues dures alors en vogue), accompagne le nouveau slogan
de Besta bai borroka ere bai. Toujours avec humour. Il n’est que de
rappeler le programme politique défendu alors, celui de "l’alternative
Gin-Kas" dont un des points cardinaux est la transformation de la
Cathédrale de Bayonne en salle de rock...

Questions sérieuses

Une dérision qui n’empêche pas de se saisir de questions sérieuses.
Celui du logement et de la propriété avec l’ouverture de squats, de
Gaztetxe. Le soutien et la promotion de l’insoumission (au service
militaire). Un antimilitarisme développé également au sein de comités
lycéens alors inquiets des accords Education nationale-Défense (dont un
certain Chevènement, déjà, est le pourvoyeur) et siégeant au Patxoki
les mercredis après-midi et lors des nuits lycéennes, quand ce n’est
pas au moment des grèves ‹nous sommes entre le mouvement anti-Devaquet
et la grande grève des lycéens de 1990.

D’une première autodéfinition, farceuse, "d’éthylico-radical", le
groupe Patxa se définit plus tard comme "indépendantiste,
anti-fasciste, anticapitaliste, assembléaire, et féministe". Sur ce
dernier point, le groupe, qui fonctionne beaucoup de façon affinitaire,
sera à l’initiative de campagnes contre les viols durant les fêtes de
Bayonne ‹au sein d’un programme de "fêtes alternatives"‹ avec affiches
et permanences téléphoniques, ainsi qu’un travail régulier sur le
vocabulaire (du type "enculé n’est pas une insulte mais une pratique
sexuelle"...). Une "radicalité" qui s’illustrera jusque dans un look.
Ce sont les beaux jours du tee-shirt militant et/ou du collant serré
aux couleurs vives.

"Elections, piège à cons"

"Assembléaire", le groupe reprend à son compte les préceptes
libertaires, fustigeant la délégation de pouvoir. Patxa ne manquera pas
d’ironiser sur les candidatures abertzale unitaires de 1988 en
représentant en "une" de son fanzine le trio
Aurnague-Irazusta-Charritton avec les yeux masqués de repris de
justice. Indépendantiste, le mouvement se distancie de mouvement
abertzale proche d’Iparretarrak, accusé d’être simplement régionaliste
ou autonomiste, tout autant d’Euskal Batasuna, alors proche d’Herri
Batasuna, dont la revendication départementale est jugée tout
simplement ridicule. Quant aux "frères du sud", la méfiance est de mise
vis-à-vis d’une gauche abertzale taxée de "stalinienne". Ce qui
n’empêche pas le mouvement de tisser des liens avec des groupes à
Gasteiz, Donostia, ou dans quartier populaire d’Otxarkoaga à Bilbo. Ni
de prôner un rapprochement dans le soutien aux prisonniers
d’Iparretarrak ou d’ETA. Les choses se gâteront en interne au début des
années 90. Une scission marquera le mouvement avec une partie qui
opérera une critique de mots d’ordre jugés par trop radicaux pour
privilégier un "travail de masse". Ceux qui restent continueront le
travail en commun engagé avec Oldartzen, groupe issu de Laguntza-EMA,
afin de constituer un "pôle de radicalité politique" au sein du
mouvement abertzale.

Les "Rock eguna" annuels ont connu de fortes participations, dans le
sillage du concert des Bérurier noir en 1987 à Arcangues. Le mouvement
de désobéissance civile ­dont le Pays Basque sud a alors le record
européen, devant les objecteurs de conscience allemands‹ se traduira
par une dizaine d’insoumis. Ce sont des centaines de jeunes qui
participeront à un degré ou un autre aux activités de Patxa. Un creuset générationnel.
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29 septembre 2007 6 29 /09 /septembre /2007 16:04
Mercredi 3 octobre à Tournon sur Rhones, un débat à la salle georges Brassens nous vous conseillons d'y assister;  Nous avons trouvé cet exemple de l'utilisation de la biometrie dans un collége de Bretagne, c'est très intéressant de voir l'acceptabilité des  solutions. Le danger n'est pas seulement technique c'est aussi que le débat se place sur la très grande  incapacité de résistance des acteurs sociaux. La réunion de  Crest sur Base élève  donne de nombreuses pistes à explorer pour commencer à résister.

Baud. Le collège du futur numérique et biométrique
Équipements numériques ultramodernes et recours à la biométrie pour l'accès au self font du nouveau collège public Mathurin-Martin, à Baud, un établissement pilote pour le conseil général du Morbihan, qui a abondamment investi dans cette réalisation entièrement neuve.
Livré dans les temps, le nouveau collège public Mathurin-Martin de Baud a accueilli cette rentrée 390 élèves, pour une capacité initiale de 400. Mais l'architecte, François Chochon, à la demande du conseil général du Morbihan, a prévu la possibilité d'une extension jusqu'à 550 places. D'une architecture futuriste s'intégrant parfaitement dans le site vallonné du Scaouët, le collège occupe 6.200 m² sur un terrain de trois hectares. La principale, Michèle Martin, a participé à la réflexion sur l'aménagement et l'équipement de ce collège entièrement neuf (le premier depuis celui d'Hennebont en 1998), réalisé sous la responsabilité de Noël Le Loir, vice-président chargé des affaires scolaires, et Sylvie Le Loup, responsable du service éducation au Département.
Le collège se distingue aussi par ses options d'équipement en technologies numériques. Trois TBI (tableaux blancs interactifs) seront très prochainement à la disposition des 35 enseignants. Pour utiliser au mieux cet outil révolutionnaire, ceux-ci recevront une formation appropriée (un atelier par mois) dispensée par les deux techniciens spécialisés recrutés au CDDP 56. Pour compléter le dispositif, une salle sur deux est dotée d'un vidéoprojecteur, et 100 ordinateurs (dont 80 neufs) - soit un pour quatre élèves - équipent les quatre salles d'informatique, dont une réservée aux sciences
Pass biométrique
Par ailleurs, l'accès au self panoramique (180 places) est contrôlé par un « pass biométrique », enregistrant l'empreinte de la main de chaque demi-pensionnaire, couplée à un numéro de code (un dispositif parallèle est prévu pour les enfants dont les parents refuseraient celui-ci) : « Déjà testé dans d'autres départements, ce système libère du temps pour le CPE, facilite le travail du chef de cuisine, et génère 20 % d'économie de temps pour la gestionnaire », commente Sylvie Le Loup. Le logiciel prendra en compte la croissance de la main, de la 6 e à la 3 e ... Pour Noël Le Loir, « toutes ces nouveautés font du collège de Baud un établissement pilote pour le Département ». Le conseil général n'a pas lésiné pour sa réalisation : 11 M€ pour la construction du collège, 1,3 M€ pour le gymnase (qui n'ouvrira qu'à la rentrée 2008-2009), ainsi qu'une dotation exceptionnelle de 110.000 €, dont 70.000 € pour les équipements numériques. L'inauguration officielle est prévue le 28 septembre.
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