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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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18 avril 2007 3 18 /04 /avril /2007 20:27
PROCÈS D'UN TRAVAILLEUR DU PARC NUCLÉAIRE

Le 2 mai à 11H Philippe comparaît à la Direction départementale du travail 13 rue de Lens à nanterre

Voici le dossier de Philippe Billard, un travailleur qui cherche à faire reconnaître le droit des travailleurs du nucléaire à pouvoir choisir de rester ou non dans sa région pour travailler.

Voici le résumé que j¹ai fait de sa situation. Je pense qu¹il vaut la peine de se pencher sur cette question avec soin. Alain

HISTOIRE DE PHILIPPE

Philippe Billard était décontaminateur dans le nucléaire pour la société ENDEL (SUEZ). Délégué CGT, il a fait l¹objet d¹une procédure de licenciement. Philippe s¹opposait en effet à la décision de ses employeurs de l¹obliger à travailler ailleurs que dans son secteur près du Havre. Philippe a trois filles et ne veut pas les abandonner pour aller gagner sa vie à l¹autre bout de la France comme beaucoup sont obligés de le faire. Son cas est passé une première fois devant le Preudhomme (ajouter la date) et Philippe a obtenu gain de cause. Endel a fait appel et Philippe a perdu. Mais pugnace et bien décidé à jouer son rôle de syndicaliste jusqu¹au bout et coûte que coûte, notre syndicaliste porte son dossier en cassation. Si Endel perd l¹affaire, le cas de Philippe fera juris prudence. Dès lors des milliers de travailleurs pourraient choisir s¹ils acceptent de devenir nomades ou non. Et cela serait très ennuyeux pour ENDEL-SUEZ... Alors ENDEL joue la carte politique et dépose un recours auprès du Ministre du Travail, essayant ainsi de contourner Les décisions de justice. Le 2 mai à 11H Philippe comparaît à la Direction départementale du travail 13 rue de Lens

Seront présents d'autres travailleurs (ou déserteurs) du nucléaire ainsi que des réalisateurs de documentaires sur le travail dans le parc nucléaire, le lieu de la conférence de presse à nanterre sera rapidement communiqué.

 - AL de HALLEUX L¹INDIEN PRODUCTIONS
75 grande rue au Bois 1030 BXL 0473 94 50 05
le mercredi 18 avril 2007 à 12h56
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18 avril 2007 3 18 /04 /avril /2007 08:19
note : qui ne se rappel pas cette magnifique image d'Einstein
tirant la langue,  pacifiste. Il a toute sa vie a beaucoup souffert de la découverte de la bombe atomique


Albert Einstein
(14 mars 1879 à Ulm, Württemberg, Allemagne - 18 avril 1955 à Princeton, New Jersey, États-Unis) physicien allemand, puis apatride (1896), suisse (1899), et enfin suisse-américain (1940).

Il a publié la théorie de la relativité restreinte (complétée par Henri Poincaré) en 1905 et une théorie de la gravité dite relativité générale (complétée par David Hilbert) en 1915. Il a largement contribué au développement de la mécanique quantique et de la cosmologie. Il a reçu le prix Nobel de physique en 1921 pour son explication de l'effet photoélectrique. Son travail est notamment connu pour l'équation E=mc² qui quantifie l'énergie disponible dans la matière.

Biographie
Le 8 août 1876 Hermann Einstein (le père d' Albert), épouse Pauline Koch. Trois ans plus tard, le 14 mars 1879, Albert, leur premier enfant, naît dans l'appartement des Einstein à Ulm en Allemagne. Albert, lorsqu'il était jeune, fit deux découvertes : la boussole à cinq ans et la rigueur scientifique dans un livre, La Petite Bible de la géométrie, à treize ans. Même s'il délaissa vite la religion, il faut noter qu'Einstein est resté fidèle aux enseignements du judaïsme, notamment quand il a émigré dans les années 1920 aux États-Unis pour faire la quête au profit du futur État d'Israël.
Il fait ses études primaires et secondaires à la Hochschule d'Aargau où il obtient son diplôme le 30 septembre 1896. Il a d'excellents résultats en mathématiques mais refuse de s'instruire de la biologie et les sciences humaines car il ne voyait pas l'intérêt d'apprendre des disciplines que l'on retrouve partout dans les livres. Il considère la science comme le fruit de la raison humaine et de la réflexion. Il demande à son père de lui donner la nationalité suisse afin de rejoindre sa famille émigrée à Pavie en Italie.
Il entre à l'ETH (Eidgenössische Technische Hochschule) de Zürich en 1896. Il s'y lie d'amitié avec le mathématicien Marcel Grossman, qui l'aidera plus tard quand il sera aux prises avec les géométries non-euclidiennes. Il y rencontre aussi Mileva Mari?, sa première épouse. Il obtient son diplôme en 1900. Il lit évidemment beaucoup : pendant cette époque, il approfondit presque exhaustivement d'excellents livres de référence comme ceux de Boltzmann, de Helmholtz, de Nernst. Il a comme lecture aussi la Mécanique de Ernst Mach. Selon plusieurs biographies, la période 1900 jusqu'à 1902 sera un temps de précarité pour Einstein qui postulera à de nombreux postes sans avoir la joie d'être accepté. La misère d'Einstein préoccupa énormément son père qui essaya en vain de l'aider à trouver un emploi. Il se résigna à oublier l'université pour chercher un travail administratif.
En 1902, il est embauché à l'Office des brevets de Berne, ce qui lui permet de vivre correctement tout en travaillant ses théories d'arrache-pied. Mileva et Albert se marient en 1903, après la mort du père de ce dernier. En 1904, Hans-Albert naît. Leur première fille, Lieserl, venue au monde avant leur mariage, a été abandonnée, car cela aurait pu, selon les critères de l'époque, l'obliger à quitter l'Office des brevets. Dans les années 1905-1909, il publie quatre articles qui ouvrent de nouvelles voies dans la recherche (P
hysique nucléaire, mécanique céleste…). Quatre ans après ces articles, il est reconnu par ses pairs. Les offres d'emplois se multiplient. Eduard naît en 1910 et en 1913, Albert est nommé à l'Académie des sciences de Prusse. Cela implique qu'il avait la citoyenneté prussienne, en plus celle de Suisse.
En 1914, il déménage en Allemagne et habite à Berlin de nombreuses années, et les propositions de travail allemandes lui permettent de se consacrer entièrement à son travail de recherche. À ce moment, Mileva et Albert se séparent, et ce dernier commence à fréquenter une cousine berlinoise, Elsa. Il clame aux abords de la Première Guerre mondiale ses opinions pacifistes. La situation s'assombrit en Allemagne dans les années 1920; on le traîne dans la boue comme juif et pacifiste. Albert voit sa vie menacée. En 1928, il est nommé président de la Ligue des Droits de l'Homme.
En 1933, il apprend que sa maison de Berlin a été pillée par les bandes nazies. Peu après, Hitler arrive au pouvoir. Il décide de s'exiler de l'Allemagne. Son fils Eduard est schizophrène et passera sa vie dans une clinique suisse. Einstein meurt le 18 avril 1955 d'une rupture d'anévrisme. On éparpillera ses cendres dans un lieu tenu secret, conformément à son testament, mais en dépit de ses dernières volontés son cerveau et ses yeux sont préservés par le médecin légiste qui a fait son autopsie.
Premières publications (1902-1909)
L'annus mirabilis
1905 est l'année miracle pour Einstein, celle où il donne plus qu'un coup de pouce à la recherche en publiant quatre articles dans la revue Annalen der Physik (d'abord envoyés à Conrad Habicht).
Le premier, publié en mars, expose un point de vue révolutionnaire sur la nature corpusculaire de la lumière, par l'étude de l'effet photoélectrique. Einstein l'a intitulé : Sur un point de vue heuristique concernant la production et la transformation de la lumière. Il y relate ses recherches sur l'origine des émissions de particules, en se basant sur les travaux de Planck qui avait, en 1900, établi une formule d'un rayonnement quantifié, c'est-à-dire discontinu. Planck avait été en fait contraint d'aborder le rayonnement lumineux émis par un corps chaud d'une manière qui le déconcertait : pour mettre en adéquation sa formule et les résultats expérimentaux, il lui avait fallu supposer que le courant de particules se divisait en blocs d'énergie, qu'il appela quanta. Bien qu'il pensât que ces quanta n'avaient pas de véritable existence, sa théorie semblait prometteuse et plusieurs physiciens y travaillèrent. Einstein réinvestit les résultats de Planck pour étudier l'effet photoélectrique, et il conclut en énonçant que la lumière se comportait à la fois comme une onde et à la fois comme un flux de particules. Il mit alors fin à un débat vieux de plus d'un siècle sur la nature de la lumière et ouvrit la voie à des recherches fondamentales. L'effet photoélectrique a donc fourni une confirmation simple de l'hypothèse des quanta de Max Planck. En 1920, les quanta furent appelés les photons.
Deux mois plus tard, en mai, Einstein fait publier un second article sur le mouvement brownien. Il expliquait ce mouvement par une entorse complète au principe d'entropie tel qu'énoncé à la suite des travaux de Newton sur les forces mécaniques : selon lui, les molécules tiraient leur énergie cinétique de la chaleur. Cet article est encore plus fondamental du fait qu'il donnait une preuve théorique (vérifiée expérimentalement par Jean Perrin (1912)) de l'existence des atomes et des molécules. Le mouvement brownien a été expliqué au même moment qu'Einstein par Marian Smoluchowski, et aussi par Louis Bachelier en 1900.
Le troisième article est plus important, car il représente la rupture intuitive d'Einstein avec la physique newtonienne — systématisée à partir des travaux de Hertz, Poincaré et Lorentz. Dans celui Sur l'électrodynamique des corps en mouvement, le physicien s'attaque au postulat d'un espace et d'un temps absolus, tels que définis par la mécanique de Newton, et à l'existence de l'éther, milieu interstellaire inerte qui devait soutenir la lumière comme l'eau ou l'air soutiennent les ondes sonores dans leurs déplacements. Cet article, publié en juin, amène à deux conclusions : l'éther n'existe pas, et le temps et l'espace sont relatifs. Le nouvel absolu qu'Einstein édifie est maintenant détaché de la nature quantitative de ces deux notions — l'espace et le temps, mais à la conservation de leur relation à travers les différents référentiels d'études. Les conséquences de cette vision révolutionnaire de la physique, qui découle de l'idée qu'Einstein avait de la manière dont les lois physiques devaient contraindre l'univers, ont bousculé tant la physique théorique que ses applications pratiques. Le rôle de Henri Poincaré dans l'édification de ces idées est, avec la redécouverte de ses textes, de plus en plus mis en avant.






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18 avril 2007 3 18 /04 /avril /2007 07:46

note: Rappel après l'émission de radio du lundi 16 avril ,

-mardi 24 avril à 20h diffusion le DVd "les sans voix"   de kenny Arkana et soirée de soutien à la pétition de la criirad .

Nous avançons avec l'unité pour résister au lobby nucléocrate ( représenté localement par de nombreux partis UMP, PS, PS, Citoyenniste chevenementiste)




Alors que de nouvelles constructions de centrales nucléaires sont prévues pour les années à venir, l’échéance pour le choix de l’implantation d’un futur site d’enfouissement des déchets nucléaire se profile à grand pas. En effet, la décision devrait tomber d’ici 2007.

Un des sites pressentis se trouve en Normandie, à Athis de l’Orne. La perspective d’abriter une poubelle nucléaire n’avait pas laissé indifférent la population locale qui, en 2000, s’était regroupé en masse (plusieurs milliers) pour exprimer son refus. Depuis, un collectif agglomérant toutes les organisations écolo et politiques du coin essaie de maintenir l’attention sur le sujet. Le collectif, lié au Réseau Sortir du Nucléaire – avait donc décidé d’organiser un rappel en appelant à une marche pour la sortie du nucléaire entre Athis et Flers le 30 août dernier.

L’Union régionale de Normandie Bretagne CNT AIT, impliquée de longue date dans la lutte anti nucléaire, avait décidé d’être présente pour cet enjeu important, mais en portant une critique libertaire et radicale, relayant ainsi les positions du Collectif contre la société nucléaire et son monde : pour une sortie immédiate et une transformation rupturiste de la société.

MARCHE OU CREVE ?

Le jour dit, notre enthousiasme a été un peu douché. Certes le soleil était radieux … Mais nous n’étions que 200 petits manifestants. Ce n’était pourtant pas les soutiens locaux qui manquaient à l’initiative : la plaquette couleur papier-glacé annonçant l’événement ressemblait à celle du comice agricole avec des publicités pour le boucher (bio) du coin, pour le concessionnaire Renault mais aussi pour les installateurs de chauffage (électrique ?) et – ça ne s’invente pas – pour des vendeurs d’électroménager !

En première page, figuraient les logos des sponsors institutionnels : Réseau sortir du nucléaire en bonne compagnie avec la Ville de Flers, le Département mais aussi … l’ADEME (Agence pour les économies d’énergie, dont fait partie EDF …) et même le Ministère de l’environnement ! Les organisateurs avaient d’ailleurs fort hypocritement recouvert ces deux derniers logos d’étiquettes blanches… C’est bien connu qu’il suffit d’une feuille de papier pour arrêter les rayonnements de l’argent radioactif …

LA FOIRE AU BOBO ALTERNO

Arrivée à Flers, la déception a cédé à l’incrédulité : nous nous sommes retrouvés à une (mini) foire du gadget bio et de la consommation bobo écolo branchée. La palme du ridicule revient sans conteste à l’exposant qui vendait un truc électrique mais solaire pour ouvrir automatiquement les volets à double battant. Il faudra songer à glisser l’idée à Borloo pour qu’il en équipe les futurs logements sociaux … Sur un autre stand on trouvait des plaquettes vantant l’électricité solaire avec le soutien de Total, EDF et AREVA (constructeur de centrales atomiques) … Comment s’étonner alors de la désaffection de la population vers ce genre d’initiative où règne la confusion et le clientélisme ?

Dans la salle des fêtes, les débats étaient véritablement soporifiques. Des intervenants, scientifiques frustrés, jouaient aux pseudos experts en balançant des chiffres – parfois erronées d’ailleurs, mais sans finalement remettre en cause la société qui produit tout ça.

Nous avons bien tenu une table de presse, sans grande conviction. Les rares discussions que nous avons eues ont tout de même été enrichissantes, comme celui avec cette enseignante venu nous expliquer les bienfaits de la démocratie participative. Mais l’ajout de « participative » à « démocratie » signe bien l’aveu du non démocratisme régnant. Cette charmante enseignante convenant de la relation paradoxale, nous avoua même sa peur de sa démocratie et de ses institutions. Elle nous expliqua également que ce sentiment se généralisait contribuant de facto à inhiber la population. Nous lui posions donc cette question : comment est-ce possible qu’une république démocratique ayant pour devise « liberté, égalité, fraternité » puisse faire peur aux partisans de ces principes ? Elle concéda que tout ceci n’était qu’un rideau de fumée et que finalement notre démocratie était plus répressive que participative …

Une petite satisfaction tout de même pour le petit groupe de libertaires présents : avoir fait chanter à la fin de la manif à des militants politiques verdâtres « enfouissez les déchets à l’Élysée ». Un message pour les présidentielles de 2007 assurément …

En attendant, il reste du chemin à faire pour faire partager au plus grand nombre que le nucléaire est bien un enjeu essentiel pour notre futur proche.

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18 avril 2007 3 18 /04 /avril /2007 06:55


Film de Clémence Badaut sur AD
"Action Directe, un terrorisme à la française"

Film de Clémence Badaut sur AD

Pour ceux qui l'ont loupé les 2 premières fois, le film "Action Directe, un terrorisme à la française", film de Clémence Badaut, repasse vendredi 20 à 16h35 sur la 5. A voir pour les très bonnes interventions de Jean Halfen, mais bien seul pour défendre AD...

"Action Directe, un terrorisme à la française 17 novembre 1986, 20 heures. Georges Besse, P-DG de la firme Renault, est froidement abattu de trois balles dans le corps devant son hôtel particulier du 15e arrondissement de Paris. Pour la famille de Georges Besse, l'horreur va bientôt prendre les traits des membres du mouvement terroriste Action directe. Il faudra attendre le 21 février 1987 pour que les hommes du Raid prennent d'assaut la planque des terroristes et mettent hors d'état de nuire Nathalie Ménigon, Joëlle Aubron, ainsi que leurs deux compagnons de combat : Jean-Marc Rouillan et Georges Cipriani. L'histoire du groupe Action Directe est celle d'une progression de la violence dans une société jusqu'alors assez épargnée. Depuis sa naissance en 1979, le groupe est passé de l'extrémisme verbal à l'attentat à l'explosif, de la cible matérielle à la cible humaine. Au nom de la lutte contre l'américanisation de l'Europe et en l'espace de quelques années, les petits militants gauchistes, anciens soixante-huitards attardés sont devenus des terroristes redoutables rompus à la clandestinité et à la violence. Action Directe signe quelques 80 attentats en 7 ans. "AD", la signature du groupuscule d'Action Directe va marquer en lettres de sang les années 80. La mouvance se radicalise et passe les frontières ; le terrorisme est international." 20 ans de trop, 20 ans BASTA ! Signez la pétition en ligne pour la libération immédiate des prisonniers d'Action directe.

Abonnez vous a la newsletter Nlpf ! http://listes.samizdat.net/sympa/subrequest/nlpf-infos

Pour etre tenu au courant des initiatives : http://nlpf.samizdat.net http://www.action-directe.net


-  -- Ven 20 Avr 2007 - 03:00 (du mat.) LA COMMUNE DE PARIS 1871 (Durée : 00:51) Documentaire de 52' écrit par Bernard Langlois, réalisé par Mehdi Lallaoui et produit par Mémoires Vives Productions, avec la participation de France 5, du CNC, de Saint-Denis, musée d'art et d'histoire, et du CNDP. Production déléguée : Hassen Lallaoui. Voix off : Jacques Charby et Claudine Baschet. 2004.

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18 avril 2007 3 18 /04 /avril /2007 06:49
Salariés de la FNAC en colère :
                      "Pinault nous aussi on veut des euros"

La semaine du 8 avril se sont tenues les deuxième réunion d’information des CCE sur le projet de restructuration des services administratifs des magasins. Ce projet a pour objectif de supprimer plus de 420 emplois sur la France.

Pourquoi ?

 :
Parce que « dans les tâches administratives, les coûts sont essentiellement constitués par la masse salariale »...Pourtant le travail indispensable de nos collègues participe pleinement au fonctionnement et donc aux résultats de leur magasin d’abord, de la Fnac ensuite ! La direction rêve de magasins débarrassés au maximum de ces « coûts » que sont, pour elle, les salarié(e)s alors qu’ils représentent bien la richesse de l’entreprise permettant à celle-ci de se développer et aux actionnaires d’empocher des dividendes en progression constante !

De l’argent y en a !

Que l’on parle Salaires ou Emplois, la réponse de la direction est sempiternellement la même : y’a pas d’argent... Pourtant, les dernières initiatives prises par notre patron, F. PINAULT et notre groupe, PPR, semblent belle et bien prouver le contraire :

• après l’achat, en 2005, du Palais Grassi pour 29 millions d’€, F. PINAULT vient d’acquérir, à Venise toujours, la Pointe de la Douane, deuxième site d’exposition d’art contemporain. À quel prix ?
• Mardi 10, on apprenait que le groupe PPR lançait une Offre Publique d’Achat de 5,7 milliards d’€ sur l’équipementier sportif allemand Puma...
• Il semble enfin que F. PINAULT n’ait pas pour ses salarié(e)s, la même générosité qu’il a eu pour L. MANAUDOU à qui il a offert, sans contrepartie, un contrat de 1 million d’€ chaque année sur les cinq ans à venir, au moment même où il décidait de ne procéder à aucune augmentation générale et de supprimer 1 milliers d’emploi ! ! !

Pour nous, que reste-t-il ?

• une menace permanente sur nos emplois, nos métiers
• une dégradation de nos conditions de travail
• des salaires bloqués ;
• une revalorisation tellement faible du ticket resto. qu’elle permet tout juste de se payer le supplément cornichon ;
• une grille des salaires et un salaire d’embauche calés sur le minimum légal et obligatoire ;
• un variable totalement individualisé pour tous qui fait basculer la Fnac dans l’univers impitoyable de la grande distribution où la rivalité des salarié(e)s est exacerbée par cette lutte pour décrocher les primes de survie ;

Pour compléter le tableau, le variable des cadres est lié à un nouveau critère : le ratio masse salariale/chiffre d’affaires !!! On imagine aisément la relation de confiance qui peut s’établir entre les équipes et les responsables de département quand la paie de ces derniers dépend en partie de leur capacité à ne pas augmenter nos salaires, à ne pas remplacer les collègues quand ils sont en formation, en maladie ou en congés, à ne pas prendre de CDD en fin d’année, voire à inciter au départ pour un autre département...
Bonjour l’ambiance, quand ils nous saluent le matin en pensant avant tout autre chose au coût que nous représentons sur leurs tableaux de bord !!!

Que nous reste-t-il ?
Énergie et détermination !

Face à cette giboulée de mesures antisociales, notre rôle central dans cette entreprise, ainsi que notre détermination et notre énergie pour agir collectivement nous permettront de faire reculer nos dirigeants. Depuis l’annonce des mesures salariales 2007 qui interviennent dans ce contexte de destruction programmé de plus d’un millier d’emplois, de nombreuses assemblées générales et des grèves ponctuelles suivies et régulières ont été organisées à Parinor, Etoile, Forum, Italie 2, Saint-Lazare, Montparnasse, Champs-Elysées, Bastille, Lille, Rouen, Reims, Metz, Tours, Angers, Troyes,...
D’autres sont encore à venir...

Tous ensemble, il faut continuer, renforcer nos actions et les faire converger en une grande journée nationale d’action et de mobilisation au sujet de l’emploi et des salaires. Cette journée se prépare, à suivre....

par roberto - 16/04/07

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18 avril 2007 3 18 /04 /avril /2007 06:39

LE SLOGAN ELECTORAL




À Marseille, au beau milieu d’un quartier populaire saccagé par l’invasion des promoteurs et de leurs sauterelles en costume gris, on tombe en arrêt devant une affiche qui se décolle déjà, l’image d’un coquelicot défraîchi accompagné de ce slogan : « Avec José Bové, unis pour gagner. » On croit d’abord à une blague. Mais non, apparemment c’est sérieux. Ils sont divisés et ils vont perdre, mais ils sont quand même unis pour gagner, bravo. Gagner quoi, au fait ? Un pourcentage moins petit que s’il était minuscule, une médaille en chocolat équitable pour services rendus au pluralisme, les oreilles et la queue des concurrents antilibéraux encore plus mal classés que lui à l’issue de la corrida électorale ? Trois mots, deux énormités, un goût de moisi. Remplacez le coquelicot rouge par une croix de Lorraine, et vous avez un projet d’affiche crédible pour le Chirac de 2002, ou mieux, le Lecanuet de 1965. « Unis pour gagner », c’était aussi la devise des entrepreneurs associés à la candidature parisienne pour les JO de 2012. Sauf qu’eux ont vraiment failli réussir.

Avec un peu de tristesse, on songe alors au Bové qu’on aime bien, celui qui se battait avec des mots qui voulaient dire quelque chose. Le Bové, entre autres, qui manifesta en mars 2003 aux côtés des habitants de la ZUP nîmoise de Valdegour pour réclamer justice après la mort de Mourad, tué par un gendarme à 17 ans. Ce souvenir est de ceux qui peuvent faire fléchir l’abstentionniste au moment du doute. Mais le « unis pour gagner » le rattrape au vol. Quel sens donner à une « insurrection électorale » qui marche dans les clous du marketing ? Comment personnifier la contestation lorsqu’on a fait le choix d’accepter les règles du jeu de l’adversaire, de ne jamais s’attaquer aux médias et de se ménager l’appui d’un ex-présentateur vedette de Canal Plus ? Karl Zéro, l’auteur des clips de campagne de Bové, est ce type qui, aux lendemains du 21 avril 2002, conseillait à ses téléspectateurs : « À la manif du 1er mai, il serait bon que vous ayez tous des drapeaux français et que vous chantiez aussi à la manif La Marseillaise. » Salarié docile de Vivendi (« Il y a trois sujets sur lesquels “Le vrai journal” ne peut pas enquêter : le football, le cinéma, Vivendi », avouait-il), partenaire de François Pinault et Jacques Séguéla (qui financèrent son Vrai papier journal), le futur compagnon de route des altermondialistes déclarait en 2000 : « Je pense qu’il est temps de mettre sur pied un pôle social-démocrate important. » Et c’est avec ça qu’il faut, hum, « s’unir pour gagner » ?

En 1980, certains trouvaient mou du genou le slogan de Coluche : « Pour leur foutre au cul ! » Après vingt-sept années de normalisation du langage, cette promesse non tenue ne résume pourtant pas si mal « l’aspiration au changement », mieux en tout cas que le catéchisme du communicant. « Avec José Bové, un autre avenir est possible », affirme une autre affiche du candidat. On veut bien le croire. Sarkozy lui-même ne clame-t-il pas qu’« ensemble tout devient possible » [1] ? Un avenir esquissé avec des mots bidules ramassés à la cantine des écoles de commerce est certes possible. Reste à prouver qu’il fait envie.

Publié dans CQFD n°44, avril 2007.


[1] Le marketing électoral est unanime : il faut ratisser large. Avec Royal, toute « la France » sera « présidente », puisque chacun fait-fait-fait ce qui lui plaît-plaît-plaît. « Et pourquoi pas elle ? », susurre le PCF à ceux qui, s’ils se posaient la question, demanderaient plutôt « et pourquoi Marie-Georges ? » Dans la même veine, National-Hebdo suppute « Et si c’était lui ? », façon teasing de film d’horreur. « Ma Frrranceuh,... je t’ai-me ! », s’étrangle le nobliau vendéen. Besancenot est lui « 100 % à gauche », aussi sûr que le saucisson d’Auchan est 100 % pur porc. Mais la plus authentiquement vraie reste Arlette Laguiller, avec sa nostalgie orientale qui nous promet des vacances dans « le camp des travailleurs ». La valeur-chagrin les rassemblant tous, l’ensemble produit un effet forcément laborieux.

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18 avril 2007 3 18 /04 /avril /2007 06:32
Pas-de-Calais : menace brune dans le bassin minier

Hénin-Beaumont pourrait-elle devenir le nouveau Vitrolles du Pas-de-Calais ? Dans le bassin minier lensois, tout le monde se pose la question. Depuis le 21 avril 2002, les journalistes se pressent autour de Steeve Briois, un jeune trentenaire conseiller municipal d’Hénin-Beaumont, conseiller régional et secrétaire de la fédération FN du Pas-de-Calais. Il rêve de s’emparer de la mairie d’Hénin-Beaumont en 2008.

En 2002, les candidats du FN ont affronté les candidats socialistes au second tour des législatives dans les 4 circonscriptions du bassin minier du Pas-de-Calais, où la droite est partout inexistante. Dans la XIVe circonscription, celle d’Hénin-Beaumont, Steeve Briois obtient 20 % des suffrages au premier tour et 33 % au second tour des législatives de 2002, contre le député socialiste sortant, Albert Facon. Dans la XIIIe circonscription, celle de Lens, Marine Le Pen a obtenu 24 % des voix au premier tour et 32 % au second tour contre le socialiste Jean-Claude Bois. L’UMP obtient un maigre 13 % à Lens et 7,67 % à Hénin-Beaumont où Jean Urbaniak, le maire « indépendant » de Noyelles Godault, député de 1993 à 1997, obtient 12 %.

Dans ces terres de gauche peuplées de cités minières, la droite ne parvient pas à exister. Aux élections municipales, il n’y a pas de listes de droite, mais des listes « indépendantes » qui ne trompent personne et qui rallient le camp majoritaire sitôt l’élection passée.

A Hénin-Beaumont, c’est Jean-Marc Legrand, chef de file des « indépendants », qui obtient 9,73 % des voix au premier tour des élections municipales de 2001, et qui rallie aussitôt le socialiste dissident Gérard Dalongeville et sa majorité PCF-MDC-Verts. Jean-Marc Legrand est nommé adjoint à la sécurité et ne présentera pas de liste en 2008. Jacques Nowak, lui, a rompu avec Gérard Dalongeville. Ce socialiste avait été exclu du PS en même temps que Gérard Dalongeville qui avait osé se présenter contre le maire socialiste sortant, Pierre Darchicourt. Mais Jacques Nowak a très tôt reproché à Gérard Dalongeville son ingratitude et son clientélisme et a pris sa carte à l’UDF. Dans le bassin minier, bien souvent, les « indépendants » sont d’abord des socialistes en rupture de ban…

A Carvin, c’est Michel Leleu qui rallie le socialiste Philippe Kemel pour ravir la mairie à la communiste Odette Dauchet, en échange de trois postes d’adjoints.

L’UMP tente tant bien que mal de s’organiser : dans la XIVe circonscription, elle a nommé un responsable de circonscription de 17 ans, Romain Plichon. Mais pour les législatives, le parti de Nicolas Sarkozy n’a rien pu faire d’autre que parachuter un inconnu, Nesredine Ramdani.

Alors, l’électorat de droite, les artisans, les commerçants et les innombrables déçus de la gauche se tournent vers le Front National. Le parti de Jean-Marie Le Pen a des atouts : il n’a même plus besoin de trop appuyer sur l’insécurité, mais il est encore capable, comme lors des émeutes de 2005 dans les banlieues, de prendre tout le monde de vitesse. Lorsque trois bus Tadao ont brûlé dans un hangar d’Hénin-Beaumont, en novembre 2005, il n’a fallu que quelques heures à Steeve Briois pour relayer l’information sur son blog et inonder la ville de tracts. Avec plus d’une centaine d’adhérents au FN héninois, Steeve Briois se targue d’être la première force politique de la ville.

Le Front National a des antennes partout. Quand le maire d’Hénin-Beaumont réunit la section socialiste qui lui est fidèle et annonce fièrement à ses adhérents que la Fédération Socialiste du Pas-de-Calais a tranché en sa faveur contre l’autre section socialiste, Steeve Briois est au courant. Quand le PCF refuse, après un temps d’hésitation, de rencontrer le MRC et le PRG héninois, Steeve Briois est au courant.

En 2002, le leader local du FN a même raconté qu’avant de devenir maire, Gérard Dalongeville, qui n’était encore que le directeur de cabinet de Pierre Darchicourt, l’avait rencontré une nuit, sur le parking du magasin Babou, pour lui remettre un épais dossier contre Pierre Darchicourt ! Gérard Dalongeville a nié en bloc, a menacé de porter plainte en diffamation, mais n’en a rien fait. Et pour cause : Steeve Briois avait pris la précaution d’emporter un magnétophone et a envoyé la cassette au journal La Voix du Nord… Les socialistes héninois s’en mordent les doigts, mais leurs divisions ont puissamment contribué à renforcer le Front National.

Les tracts du FN sont virulents et agressifs, mais ils sont efficaces. Dans une ville où le Parti Socialiste est divisé en deux sections ennemies et où les impôts locaux ont bondi de 85 % en 2003, Steeve Briois se présente comme le premier adversaire du maire d’Hénin-Beaumont. Il l’attaque dans tous ses tracts, le traite de « super-menteur », qualifie ses partisans de « pignoufs », lui fait procès sur procès. La stratégie est payante : aux élections cantonales de 2004, sur la partie héninoise du canton Hénin-Montigny, Steeve Briois a obtenu 30 % des voix au premier tour et 36,74 % au second, contre le maire et conseiller général socialiste de Montigny-en-Gohelle, Jean-Marie Picque. Jean-Marie Rousselle, le candidat de l’UMP, a obtenu un maigre 9,20 % et Edmond Bruneel, pour le PCF, 7,53 %.

Dans les cités minières, l’argumentaire du Front National a marqué des points. La déception vis-à-vis des partis de gauche est palpable. D’anciens électeurs communistes votent désormais pour le FN : «  Il y a trop d’étrangers. Les jeunes, ils ne respectent plus rien. Dans la rue, avec leur scooter, ils font du bruit. Le soir, ils traînent en bande. Moi j’ai bossé toute ma vie et on en voit qui sont au chômage, qui ont 7 ou 8 enfants, qui ne se lèvent pas pour aller travailler et qui roulent en BMW. Il faudrait les renvoyer dans leur pays ! » Steeve Briois savoure sa victoire. Son discours s’est lissé, il se donne désormais une image de respectabilité.

En face, le Parti Communiste est bien seul pour attaquer le Front National. Mais le travail de terrain des communistes commence à payer. Le PCF héninois engrange les adhésions, organise des ventes au porte-à-porte de Liberté 62, dans les cités minières. Il est présent sur les marchés, avec un bulletin de section, et tient un blog depuis deux ans. Avec Ras l’front Lille et la Ligue des Droits de l’Homme, qui s’est implantée sur Hénin-Beaumont, le PCF héninois est de toutes les mobilisations contre le Front National.

Les autres forces politiques se concentrent sur la bataille municipale. Gérard Dalongeville prépare sa liste et ses alliances, défend son bilan, cependant que les socialistes qui lui sont restés hostiles lui réservent toutes leurs attaques.

Après Vitrolles, Toulon, Orange et Marignane, le FN peut-il s’emparer d’Hénin-Beaumont à la faveur d’une triangulaire, aux municipales de 2008 ? C’est la question que tout le monde se pose. Libération, Le Monde, Le Nouvel Observateur, Marianne, France Soir, Le Parisien : tous ont déjà envoyé des journalistes enquêter sur place. Même le très prestigieux Asahi Shimbun, le plus grand quotidien japonais, est venu interroger Steeve Briois.

Le bassin minier du Pas-de-Calais est devenu la vitrine du Front National. C’est là qu’il est le mieux organisé, c’est là qu’il fait venir Le Pen, c’est là qu’il envoie les journalistes qui veulent faire un sujet sur le FN.

Et si, en 2008, le bassin minier devenait plutôt le symbole du recul du Front National et du redressement du PCF ?

David Noël (PCF Hénin-Beaumont)

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17 avril 2007 2 17 /04 /avril /2007 21:02
note je passe un article intêressant lu dans le numero zero, journal web de St étienne. Cet article traite des RFid domestiques.
Tout d'abord, ma référence littéraire  s'appelle Isaac Asimov, auteur de science fiction.

- rappelons  les trois lois de la robotique

1- Un robot ne peut blesser un être humain ou, par l'inaction, empêcher un être humain de venir vous nuire.
2- Un robot  doit obéir à des ordres donnés par les êtres humains, à moins que ces ordres viennent en contradiction  avec la première loi.
3- Un Robot doit protéger sa propre existence mais seulement si une telle protection n'entre pas en contradiction  avec la première loi ou la deuxième loi.

Bien que ces lois soient issues de la science fiction, elles influencent réellement la robotique.
En tant qu'anarco syndicaliste, critiquant  plus généralement la technologie, nous devons nous opposer plus précisément à la robotique.
A l'heure actuelle les applications permettent à l'élite bureaucratique de faire et défaire la classe ouvrière à volonté.
 Dans la guerre de classe le Rfid peut avoir plusieurs applications, l'une d'elle est l'utilisation dans la "grande distribution, pour contrôler les ventes et le paiement" etaussi la gestion des stocks (  les cinq zero ) Une commmission européenne s'est penchée sur cette question (voir le texte sur le blog écolo vert du "citron vert")
une autre application a été construite à partir de la radio réalité et de la TV réalité ( loft story ) l'exemple qui suit peut servir de fil conductreur pour argumenter la critique.



Au salon, un écran géant sert de console de contrôle des gadgets de la maison. (Photo Microsoft)

Agrandir l'image

Au salon, un écran géant sert de console de contrôle des gadgets de la maison.
Photo Microsoft

Un avenir branché dans la maison du futur:l'american way of life

Alain McKenna

Collaboration spéciale

Sur son campus de Redmond, dans l’État de Washington, Microsoft a conçu ce qu’elle appelle sa « maison du futur », qui est en réalité un immense appartement de cinq pièces où elle bricole, essaie et expose différentes technologies qu’elle espère mettre sur le marché dans les prochaines années.

Malgré toutes les possibilités imaginables, Flora Goldthwaite, responsable de cette initiative, demeure très terre à terre.

« Nous devons garder à l’esprit que pour intéresser les consommateurs, les technologies qui définissent la maison de demain doivent s’intégrer sans aucun effort à la maison d’aujourd’hui, dit-elle. C’est pourquoi nous avons tenté de faire le plus de choses possibles avec des outils qui existent déjà et ne coûtent pas trop cher. »

Cette rengaine, Mme Goldthwaite nous la ressortira tout au long de la visite de la maison du futur.


Aquarium virtuel


L’une des plus belles créations réalisées par l’équipe de Microsoft est cette immense plaque de verre, mesurant environ 2 m de haut sur 70 cm de large, sur laquelle est projetée une image qui peut prendre plusieurs formes. Lors de notre passage, on y voyait un aquarium virtuel et ses nombreuses espèces de poissons.

Le socle de l’appareil dissimule un projecteur à diodes (DEL) à la fois très économique et lumineux. De cette façon, on obtient une image colorée, mais la plaque de verre demeure translucide, ce qui ajoute au charme de la pièce.

Qui est là ?

La sonnette d’entrée est remplacée par un module qui, au lieu d’un simple « ding-dong ! », vous appelle sur votre cellulaire lorsque vous êtes à l’extérieur. Même à l’autre bout du monde. À l’écran de votre téléphone, un menu : parler au visiteur, faire aboyer un faux chien en guise d’alarme dissuasive ou, tout simplement, déverrouiller la porte.

Si vous êtes à la maison, une caméra de surveillance, habilement dissimulée, affiche la bouille du visiteur à l’écran dans la pièce où vous vous trouvez. Comme ça, vous pourrez toujours prétexter une impossibilité de répondre.

Accueil personnalisé

Tout près de la porte d’entrée, une partie du mur d’environ 20 sur 20 cm se transforme en un petit écran où est affiché un menu d’accueil. Facile : un tissu de la couleur du mur est superposé à un écran monochrome à diodes (DEL). L’effet est saisissant. Sous cet affichage se trouve une mollette de contrôle qui permet de choisir parmi quelques actions à exécuter.

Un contrôle central de l’éclairage permet d’ajuster l’intensité de la lumière en fonction de votre arrivée (ou de votre départ). Idem pour le chauffage ou la climatisation. Du strict point de vue de l’économie d’énergie, c’est franchement une idée superbe.

Garde-manger à capteur radio

Plusieurs grands entrepôts commerciaux utilisent une technologie à base de fréquences radio, appelée RFID, afin de contrôler l’inventaire des produits en stock. On incorpore à l’emballage individuel de chacun de ces produits une étiquette munie d’un circuit électronique simpliste qui retransmet un minimum d’information sur ce dernier.

En utilisant le même procédé, le garde-manger de la cuisine peut vous indiquer ce qu’il contient ou, plus important encore, ce qu’il ne contient pas. Il peut ainsi dresser une liste d’épicerie pratiquement par lui-même. Ajoutez une connexion à Internet et un logiciel spécialisé et voilà le frigo qui passe la commande à l’épicier du coin sans que personne n’ait bougé le petit doigt. Seul défaut : ce système peut entraîner une paresse excessive.

Plan de travail intelligent

Le même projecteur à DEL, qu’on retrouve dans l’aquarium virtuel de l’entrée, peut être encastré au plafond afin de projeter de l’information sur le plan de travail de la cuisine. Celui-ci est muni d’un capteur RFID qui identifie les produits qu’on y dépose. S’il détecte des œufs, de la farine et du lait, il affiche automatiquement un menu de recettes comprenant ces trois produits : crêpes, gâteau, etc.

En combinaison avec le garde-manger (et possiblement le frigo), il peut même établir si vous possédez tous les ingrédients requis pour accomplir la tâche. Cuisiner n’aura jamais été aussi facile.

Tableau avec affichage intelligent intégré

Plusieurs ménages accrochent au mur de la cuisine un tableau sur lequel on peut épingler des notes. Microsoft suggère de le remplacer par un tableau aimanté, dans lequel est intégré un affichage monochrome très lumineux à diodes et un capteur RFID (encore !). Les notes aimantées compatibles peuvent s’identifier afin d’offrir un complément d’information. Microsoft utilise comme exemple un aimant offert par une pizzeria du coin. Lorsqu’on l’appose au tableau, il affiche le menu du jour (le chef recommande l’hawaïenne) et les rabais de la semaine.

Réglage d’ambiance

Dans cette maison, la salle à manger fait aussi office de salle d’étude. En utilisant la même combinaison RFID que dans la cuisine, on peut recréer une ambiance conforme au livre qu’on vient de déposer sur la table.

Le livre peut s’identifier (livre sur la Rome antique, par exemple) et indiquer un site Web où le système informatique téléchargera les images correspondantes. Des projecteurs, savamment placés dans la pièce, vont ensuite décorer les murs de ces images afin de recréer une scène tirée du quotidien de la vie romaine.

Table des matières

La surface de la table est lisse et opaque, ce qui en fait le meilleur endroit pour afficher certains éléments d’information, comme du texte ou certains graphiques.
Inutile de rêver à la table avec écran plat intégré: c’est tout simplement irréaliste. Microsoft utilise plutôt une paire de ces fameux projecteurs à DEL, qui ne coûtent pas plus de 300 $ chacun.

Avec la tablette informatique que Microsoft utilise, un ordinateur de type Tablet PC, on peut télécharger des documents dans le système de contrôle de cet affichage afin qu’il le reproduise sur la surface de la table. Pratique pour les réunions d’affaires ou plusieurs autres occasions.

Info sur demande

Lorsqu’une présence est détectée, le système identifie la personne présente dans la pièce et règle automatiquement le téléviseur à écran plat au fond de la salle sur un sujet déterminé en fonction de critères préétablis : heure du jour, ambiance, etc.

Ainsi, lorsque vous vous installez pour manger un bol de céréales tôt le matin, vous pourrez, d’un coup d’œil, être informé sur la météo et les dernières manchettes. Plus tard, par exemple en fin de soirée, vous pourrez voir les faits saillants du match de hockey.

Atmosphère de circonstance

C’est probablement la technologie la plus farfelue de toute cette maison : une intelligence artificielle qui vous écoute lire une belle petite histoire à votre plus jeune et fait varier l’éclairage et la musique en fonction du récit.

On est en droit de douter du bon fonctionnement de ce système, en cette ère où la simple composition vocale d’un numéro de téléphone est encore plus compliquée que d’apprendre le mandarin ! Microsoft jure que dans cinq ans, ce ne sera plus le cas, et qu’on pourra profiter de ce genre de systèmes intelligents pour agrémenter notre quotidien.

Grand écran bien dompté

Aujourd’hui, pour bien profiter du superbe, et surtout immense, écran panoramique qui trône dans son salon, il faut un terminal HD, un lecteur DVD dernier cri et tout ça. Bientôt, ça pourrait ne plus être le cas. Les appareils électroniques mobiles joueront ce rôle, puisqu’on y retrouvera tout le matériel audiovisuel imaginable, et que le lien entre ce contenu et les appareils capables de le diffuser se fera sans fil, de façon pratiquement naturelle. Pour les réunions professionnelles, ce sera la même chose : on ouvre le portable, on le jumelle à l’écran et voilà la présentation en diaporama qui démarre !

Communications intégrées

Personnellement, posséder un si grand logement m’obligerait à courir sans cesse au téléphone. Dans la maison de l’avenir, c’est l’inverse qui va se produire : c’est le téléphone qui va nous courir après ! Dans le salon, par exemple, le grand écran peut afficher le nom et le numéro de celui qui appelle. Il peut même, si jamais ce genre de communication connaît du succès, faire des vidéoconférences.

Papier peint animé

En plaçant des projecteurs aux endroits stratégiques, dans un angle limitant l’obstruction causée par des objets divers, Microsoft est parvenue à créer une chambre à coucher dont le papier peint peut être changé de façon pratiquement illimitée. Ça prenait bien le concepteur du système d’exploitation Windows pour penser à ça !

Ce qui est amusant, c’est qu’on peut non seulement changer les images, mais on peut aussi les animer. Recréer le paysage des plus grands films de science-fiction, pour l’ado féru de Battlestar Galactica, ou reproduire un pré.

Miroir, Ô miroir...

Un miroir qui réfléchit, c’est banal. Un miroir qui réfléchit à votre place, ça c’est original. Dans le placard de la chambre à coucher de l’avenir, on retrouve un miroir derrière lequel est installé un écran couleur adapté aux circonstances.

Ce miroir, destiné aux amateurs de mode, peut afficher des vêtements qu’on agence ensuite à son goût. Et comme il reflète notre propre silhouette, on voit immédiatement à quoi on ressemblera dans ce superbe ensemble jean et t-shirt.

Affiche sur demande

Ah, l’adolescence ! Qui n’a pas, à un moment ou un autre, apposé l’affiche de son groupe rock préféré derrière la porte de sa chambre ? Microsoft pousse cette tradition encore plus loin, en proposant d’y greffer un mince affichage sur lequel on peut voir une version numérique de ladite affiche, bien sûr, en plus de la plus récente information sur le groupe illustré : dates de concert, nouvel album, produits dont ils sont le porte-parole, etc.




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17 avril 2007 2 17 /04 /avril /2007 12:57
note: vous connaissez notre opposition contre le projet du Lyon turin  
Près d’un millier de manifestants à Hendaye contre les projets de ligne à grande vitesse
·Pour la première et avec succès une manifestation a rassemblé les opposants à la LGV au nord et ceux du Y basque au sud

Ils étaient près d’un millier de manifestants selon les organisateurs, un peu plus de quatre cents selon les autorités officielles. Malgré cette lutte de chiffres, l’appel au rassemblement contre le projet de ligne à grande vitesse au Pays Basque lancé par le Collectif des Associations de Défense de l’Environnement Pays Basque Sud des Landes (Cade qui regroupe 43 associations) et le syndicat LAB a connu un beau succès à Hendaye samedi après-midi.

Un rassemblement qui regroupait pour la première fois des opposants à la construction de voies nouvelles pour une ligne à grande vitesse en Pays Basque Nord, mais aussi la coordination des opposants au Y basque venus du Pays Basque Sud, AHT Gelditu (Arrêtez le TGV). Le pont Saint-Jacques avait d’ailleurs été choisi comme lieu du rassemblement en symbole de cette participation conjointe anti-TGV nord-sud. La banderole déployée en tête de cortège par les sympathisants rappelait cette alliance : "Muga guztien gainetik, EHT Gelditu (au-delà de toutes les frontières, arrêtez le TGV)."

En gare d’Hendaye

La manifestation est partie vers 17h30 de l’ancienne frontière officielle et a fait par la suite une courte marche en direction de la gare SNCF d’Hendaye située à quelques centaines de mètres. Une fois arrivés sur le parking de la gare, les chefs de file des mouvements d’opposition au TGV se sont exprimés : "les prochaines batailles sur le tracé du TGV mettront le feu au Pays Basque !" a annoncé Victor Pachon porte-parole du CADE, avant de rajouter, "nous soufflerons sur les braises, ne comptez pas sur nous pour les éteindre !". Gaizka Oiarzabal de la coordination EHT gelditu a quant à lui regretté le manque d’information des autorités auprès de la population en Pays Basque sud concernant les travaux pour une ligne à grande vitesse et leurs conséquences : "la population ignore le parcours précis des voies nouvelles et l’étendue de leur impact sur leur environnement..."

Présence de partis politiques

À noter la présence au sein du cortège des partis LCR, comité Bové, Verts, AB, Batasuna et de l’organisation Segi. "Nous leur avions demandé de participer au rassemblement, et ils ont répondu présents," explique Victor Pachon. "Connaissant les positions de l’UDF, de l’UMP, et du PS sur ce dossier", le porte-parole du Cade avoue "ne pas les avoir invités".

La manifestation de samedi n’était qu’une étape de plus pour les anti-TGV. Une manière de montrer pour cette occasion qu’ils étaient capables de se réunir au-delà des frontières et autour de contestations communes. "Il était important de montrer ce symbole d’unité avec ceux du sud", confirme Victor Pachon. Oui, l’essentiel était bien là, montrer et se servir de la "force" de l’union pour que les autorités officielles en charge des dossiers grande vitesse soient interpellées et réfléchissent sur l’utilité de tels travaux au sud comme au nord. Pour EHT Gelditu, le combat est urgent car les travaux ont déjà commencé en Alava. Une grande manifestation est donc organisée le 28 avril prochain à Bilbao. Une manifestation à laquelle se joindront par solidarité des membres du CADE.

Le temps de la construction

Pour le Pays Basque Nord les choses n’en sont pas encore là et le temps est à la construction d’un mouvement anti-TGV fort, comme l’explique Victor Pachon: "Pour l’instant, il n’y a pas de rassemblement prévu dans le futur. Nous allons maintenant structurer le mouvement en renforçant les associations existantes avec l’arrivée de nouveaux adhérents, et il y en a beaucoup qui se font connaître actuellement. Nous allons aussi créer d’autres associations contre les nouvelles voies là ou il n’y en a pas et où passe le futur tracé, comme au sud de l’Adour par exemple. Nous allons bien évidemment continuer à entretenir les relations avec les opposants des Landes qui sont confrontés aux mêmes problèmes, ainsi qu’avec ceux du Pays Basque Sud."

Un calendrier et une stratégie qui ont en ligne de mire le rendez-vous dans quatre ans pour l’annonce officielle des tracés LGV probables. "Il y en aura plusieurs bien évidemment, mais je ne me fais pas des illusions, je suis sûr qu’on va nous imposer un tracé bien précis. C’est pourquoi nous devons être prêts pour cette échéance en construisant un mouvement fort d’ici là," conclut Victor Pachon.

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17 avril 2007 2 17 /04 /avril /2007 10:47

note :.Collez cette affiche anti militariste qui parle plus à la communauté turque et qui va à l'encontre  des "loups gris" ( militants  d'extrême droite) très  présents à Valence.journal de l'union pacifiste consultable au Laboratoire ( mercredi de 18h à 20h)


Le tribunal militaire de Corlu a condamné ce jeudi 12 avril Halil Savda à 6 mois supplémentaires d'emprisonnement portant sa peine à 21,5 mois. Il avait en effet déjà été condamné le 15 mars dernier à 15,5 mois d'emprisonnement pour désertion et refus d'obéissance par le même tribunal qui vient de le condamner une nouvelle fois pour refus d'obéissance.

La condamnation du 15 mars constituait déjà une violation de l'article 9 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) et de l'article 18 du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques (PIDCP), pacte et convention que la Turquie a signé et ratifié.
La nouvelle condamnation constitue en outre une violation de l'article 14 alinéa 7 du PIDCP qui stipule "Nul ne peut être poursuivi ou puni en raison d'une infraction pour laquelle il a déjà été acquitté ou condamné par un jugement définitif conformément à la loi et à la procédure pénale de chaque pays."

Le groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire a confirmé et clarifié ce point dans son avis 36/1999, relatif à l'affaire Osman Murat Ülke, objecteur de conscience turque dans une situation similaire en indiquant que son objection réitérée au service militaire constituait une seule et même action entraînant les mêmes conséquences : l'infraction restait donc la même et n'en constituait pas une nouvelle. (il n'y a donc pas récidive mais bien une seule infraction réitérée par obligation de situation équivalente).

Cette condamnation est aussi contraire à l'esprit du jugement de la Cour Européenne des Droits de l'Homme du 24 janvier 2006, dans l'affaire Osman Murat Ülke. La cour avait alors indiqué dans sa décision : "Les multiples poursuites pénales dirigées contre le requérant, les effets cumulatifs des condamnations pénales qui en résultent, l’alternance continue des poursuites et des peines d’emprisonnement, combinés avec la possibilité d’être poursuivi tout au long de sa vie, s’avèrent disproportionnés au but d’assurer le service militaire. Elles reviennent plutôt à réprimer la personnalité intellectuelle du requérant, à lui inspirer des sentiments de peur, d’angoisse et de vulnérabilité propres à l’humilier, à l’avilir et à briser sa résistance et sa volonté. La clandestinité et même la « mort civile » auxquelles le requérant a été astreint sont incompatibles avec un régime de répression dans une société démocratique."

En effet, une fois libéré, Halil Savda sera condamné à refuser encore et toujours le service militaire qu'il refuse ou à vivre dans la clandestinité.

En accord avec la pratique juridique turque, le tribunal n'a pas justifié son jugement. Les raisons qui ont permis au tribunal de penser qu'il pouvait condamner Halil Savda une seconde fois pour une même infraction se seront connue que lors de la promulgation écrite du jugement.

Pour plus d'info sur l'objection en Turquie et Halil Savda (en anglais, traductEUrices bienvenuEs) : http://wri-irg.org/co/turkcampaign-en.htm.

Merci d'envoyer vos courriers (dessins, cartes postales, lettres même en français) de soutien à :

    Halil Savda
    5. Kolordu Komutanligi,
    Askeri Cezaevi
    Corlu – Tekirdag
    Turqui

Merci d'envoyer vos fax ou mails de protestation :
* General Staff of the Turkish Military: Fax +90-312-4250813
* Presidency of the Turkish Republic: Fax +90-312-4271330, email cumhurbaskanligi@tccb.gov.tr.
* On peut envoyer un mail de protestation au président turque via
http://wri-irg.org/co/alerts/20070412a.html.

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