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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
14 avril 2007 6 14 /04 /avril /2007 22:59

lu sur hns-info : " Dimanche 15 avril aura lieu au palais des sports le meeting parisien de Jean Marie Le Pen. Il sera le point d’orgue de la mobilisation autour du leader d’extrême droite à une semaine du premier tour des élections présidentielles. Les tentatives d’institutionnalisation et la stratégie de relookage du front national ne nous font pas oublier son vrai visage : le front national distille depuis plus de trente ans son discours et son idéologie raciste, sexiste, homophobe et antisociale.

A l’approche du scrutin présidentiel, le FN développe une partie de sa campagne sur le thème de « l’insécurité sociale ». Devant la réalité de ce fléau, il prétend représenter les populations victimes des politiques libérales et avance comme seule solution le principe de la préférence nationale en matière d’accès à l’emploi, au logement et aux prestations sociales. Son unique réponse à la précarité et au chômage est l’exclusion de toute une partie de la population vivant en France créant une société d’apartheid fermée sur elle-même. Son projet soit disant social s’oppose aux intérêts du monde du travail, c’est, entre autres, la suppression du modèle de retraite par répartition et son remplacement par des fonds de pensions, c’est le renforcement des cadeaux fiscaux au patronat, c’est l’augmentation du temps de travail, c’est l’interdiction de se syndiquer et de faire grève, c’est le retour des femmes à la maison... Nous refusons et rejetons la réponse "national-social" du FN.

Comme en 2002, ce n’est pas seulement l’activisme de l’extrême droite qui nous inquiète, mais aussi l’écho toujours grandissant de ses idées dans la société française. Dénoncer l’écho grandissant des idées de l’extrême droite dans la société française ne nous suffit plus.
Combattons l’application d’une partie de son programme par la droite au pouvoir. Le centrage du débat politique sur les questions sécuritaires et d’immigration assumé par une droite musclée, décomplexée et agressive, et accepté par une certaine gauche nous préoccupe. Même si Le Pen ne parvient pas en 2007 à réitérer son succès de 2002, une bonne partie de ses idées pourraient bien franchir le cap du premier (et du second) tour de la prochaine présidentielle.

A Lille, Nantes, Marseille ou Toulouse des milliers de militants antifascistes se sont déjà mis en mouvement pour réaffirmer qu’il est hors de question de laisser l’extrême droite, une fois de plus, exprimer sa haine et sa démagogie sans riposter. N’attendons pas le résultat des élections pour que la vigilance antifasciste s’exerce. Lutter contre le Front national, c’est s’attaquer aux causes du fascisme en se donnant les moyens par nos luttes quotidiennes d’imposer l’égalité économique et sociale.

MANIFESTATION ANTIFASCISTE CONTRE LE MEETING DU FRONT NATIONAL
Dimanche 15 Avril A 13h 30 à Paris- Montparnasse

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14 avril 2007 6 14 /04 /avril /2007 22:59

lu sur hns-info : " Dimanche 15 avril aura lieu au palais des sports le meeting parisien de Jean Marie Le Pen. Il sera le point d’orgue de la mobilisation autour du leader d’extrême droite à une semaine du premier tour des élections présidentielles. Les tentatives d’institutionnalisation et la stratégie de relookage du front national ne nous font pas oublier son vrai visage : le front national distille depuis plus de trente ans son discours et son idéologie raciste, sexiste, homophobe et antisociale.

A l’approche du scrutin présidentiel, le FN développe une partie de sa campagne sur le thème de « l’insécurité sociale ». Devant la réalité de ce fléau, il prétend représenter les populations victimes des politiques libérales et avance comme seule solution le principe de la préférence nationale en matière d’accès à l’emploi, au logement et aux prestations sociales. Son unique réponse à la précarité et au chômage est l’exclusion de toute une partie de la population vivant en France créant une société d’apartheid fermée sur elle-même. Son projet soit disant social s’oppose aux intérêts du monde du travail, c’est, entre autres, la suppression du modèle de retraite par répartition et son remplacement par des fonds de pensions, c’est le renforcement des cadeaux fiscaux au patronat, c’est l’augmentation du temps de travail, c’est l’interdiction de se syndiquer et de faire grève, c’est le retour des femmes à la maison... Nous refusons et rejetons la réponse "national-social" du FN.

Comme en 2002, ce n’est pas seulement l’activisme de l’extrême droite qui nous inquiète, mais aussi l’écho toujours grandissant de ses idées dans la société française. Dénoncer l’écho grandissant des idées de l’extrême droite dans la société française ne nous suffit plus.
Combattons l’application d’une partie de son programme par la droite au pouvoir. Le centrage du débat politique sur les questions sécuritaires et d’immigration assumé par une droite musclée, décomplexée et agressive, et accepté par une certaine gauche nous préoccupe. Même si Le Pen ne parvient pas en 2007 à réitérer son succès de 2002, une bonne partie de ses idées pourraient bien franchir le cap du premier (et du second) tour de la prochaine présidentielle.

A Lille, Nantes, Marseille ou Toulouse des milliers de militants antifascistes se sont déjà mis en mouvement pour réaffirmer qu’il est hors de question de laisser l’extrême droite, une fois de plus, exprimer sa haine et sa démagogie sans riposter. N’attendons pas le résultat des élections pour que la vigilance antifasciste s’exerce. Lutter contre le Front national, c’est s’attaquer aux causes du fascisme en se donnant les moyens par nos luttes quotidiennes d’imposer l’égalité économique et sociale.

MANIFESTATION ANTIFASCISTE CONTRE LE MEETING DU FRONT NATIONAL
Dimanche 15 Avril A 13h 30 à Paris- Montparnasse

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14 avril 2007 6 14 /04 /avril /2007 22:52
- Quatre militants du réseau "Sortir du nucléaire " occupent depuis un pylône à très haute tension situé près de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) pour dénoncer la future construction de l'EPR sur ce site, a-t-on appris auprès de l'association.

Sur ce pylône THT de 400.000 volts situé à l'extérieur de la centrale, ils ont déployé à 25 mètres de hauteur des banderoles proclamant : "Stop à l'EPR" et "Stop THT".

Un des manifestants, David Lami, a déclaré à Reuters que l'occupation était prévue "pour une durée indéterminée".

"On reste tant qu'on se sent bien. On a de quoi passer la nuit dans des hamacs", a-t-il dit.

Le décret autorisant la construction du réacteur nucléaire de troisième génération EPR à Flamanville (Manche) a été publié mercredi au Journal officiel. Sa mise en service est prévue pour 2012.

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14 avril 2007 6 14 /04 /avril /2007 16:09
Le 14 avril 1845, naissance de Louis GENET dans l'Ain, militant anarchiste de l'Isère. Ouvrier du textile, membre du groupe anarchiste de la Vienne "Les Indignés". Il participa, au côté de Louise Michel, à l'émeute du 1er mai 1882. Inculpé lors du "Procès des 66" à Lyon, en janvier 1883, il est condamné à 15 mois de prison. Il poursuit ensuite sa propagande révolutionnaire, et est fiché par la gendarmerie comme "antimilitariste dangereux".
le procés des 66
e 8 janvier 1883, à Lyon, début du procès dit "des 66". Il est reproché aux accusés: "D'avoir (...) été affiliés ou fait acte d'affiliation à une société internationale, ayant pour but de provoquer à la suspension du travail, à l'abolition du droit de propriété, de la famille, de la patrie, de la religion, et d'avoir ainsi commis un attentat contre la paix publique".
Le 19 janvier, les prévenus liront une déclaration pour expliquer "Ce qu'est l'anarchie et ce que sont les anarchistes".
Mais, de très dures condamnations seront prononcées contre les inculpés : 4 ans de prison pour les "meneurs", tel Pierre Kropotkine, Emile Gautier, Joseph Bernard, Pierre Martin, Toussaint Bordat... et de six mois à trois ans pour 39 autres compagnons.

 

 

 

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14 avril 2007 6 14 /04 /avril /2007 15:44
note: l'association Oser de Bourg en Bresse relance l'action, une association similaire de celle de l'étape. Toute foisla différence est de taille c'est que le conseil d'administration est en soutien du personnel copntrairement les caritatifs locaux
OSER : Manifestation pour le droit de grève le vendredi 20 avril
 
Après trois mois de campement, les salariés, résidents, militants, adhérents, et autres sympathisants ont levé le camp du square Joubert. Pas assez selon le préfet, qui condition après condition, s’acharne sur l’association, en attaquant les fondements même du droit de grève. Une grande manifestation est organisée le vendredi 20 avril 2007, Rassemblement à partir de 17H30 au square Joubert devant la préfecture de Bourg-en-Bresse. Venez nombreux, l’avenir de l’association, et du droit de grève sont en jeu !

I)Respect du droit de grève ! Contre la mise au pas des travailleurs sociaux Liberté pour les associations !

Après 88 jours de grève, les salariés d’OSER ont décidé de mettre fin à l’occupation du square JOUBERT, face à la Préfecture. Cette action durait depuis le 12 janvier et était soutenue par les résidents du FAR et du « Temps des cerises », ainsi que par de nombreux adhérents. La lassitude, l’échec des tentatives d’élargissement du mouvement, notamment en direction des syndicats et des partis institutionnels de la gauche, la difficulté de maintenir le campement tout en assurant la réouverture du FAR, tout cela nous a contraint au repli.

Ce conflit montre jusqu’ou peuvent aller les services de l’Etat pour mettre au pas une association qui dérange. Rien ne nous aura été épargné : accusation de mauvaise gestion, dénigrement du travail de notre expert comptable et de l’administrateur, non respect des procédures budgétaires, atteinte au droit de grève, et surtout refus de toutes négociations sur les propositions faites par OSER dès le 17 janvier.

Dès la fin février, la DDASS et le Préfet annonçaient qu’ils suspendaient le versement de la dotation mensuelle1 du FAR, mettant en péril la trésorerie du principal établissement géré par l’association. Ils nous ont d’abord expliqué que la dotation serait versée à la réouverture du foyer. Quand cela fut fait, ils ont dit qu’il fallait évacuer le square.

JPEG - 1.1 Mo
un repas au camp.

Maintenant que nous sommes partis, ils exigent, pour s’acquitter de leurs obligations légales envers l’association, que tous les salariés soient présent à leur poste de travail. Cette atteinte au droit constitutionnel ne sera pas acceptée par les salariés, d’autant que ceux ci, tout en se déclarant grévistes, assurent le fonctionnement normal du FAR. Pour faire bonne mesure, la DDASS prend tout son temps pour venir constater la réalité des faits retardant un peu plus le versement.

La liquidation judiciaire, évitée le 22 mars grâce à la solidarité financière d’une partie des salariés et d’adhérents, pourrait ainsi être prononcée lors de l’audience du Tribunal de _ Grande Instance, le 9 mai prochain.

Ce conflit restera dans les mémoires comme l’un des plus longs de l’histoire locale. Il a eu un écho auprès de dizaines de militants qui ont assuré pendant trois mois l’accueil, l’animation, l’intendance, malgré le froid. Il aura interpellé des centaines de passants, intrigués par ce camp dont la tenue exemplaire était saluée même par nos détracteurs. Il aura permis de tisser des liens indéfectibles entre les personnes, tout au long des soirées passées, non pas à refaire le monde, mais à réinventer la liberté, la tolérance et la fraternité.

Dans cette aventure, nous défendons, bien sur, la possibilité de garder nos emplois, de ne pas rejoindre les cohortes de licenciés économiques, jetés à la rue par la folie du monde libéral. Mais nous revendiquons le droit d’exercer notre mission d’une manière solidaire vis à vis des populations que nous prétendons aider. En ce sens, ce que nous avons vécu sous la tente cet hiver montre que les travailleurs sociaux peuvent être autre chose que des distributeurs de minima sociaux et les résidents autre chose que des assistés.

Pour toutes ces raisons, une fois encore, nous vous invitons à marcher à nos côtés et à exprimer votre révolte dans les rues de Bourg.

MANIFESTATION
VENDREDI 20 AVRIL 17H30
SQUARE JOUBERT

Association OSER - 05 bis, rue des Crêts - 01000 Bourg en Bresse.
Site : http://www.oser-lefar.org
Mail : OSER-LeFar (a) wanadoo.f

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14 avril 2007 6 14 /04 /avril /2007 15:18
HÔPITAUX-PRISONS : LE REMÈDE SERA PIRE QUE LE MAL

Il n’est pas trop tard pour suspendre le projet de création des UHSA


Les services de psychiatrie générale sont en grande difficulté
pour prendre en charge les malades difficiles et violents
(fermeture des lits, baisse de la démographie médicale,
 réduction des effectifs). Faute de structures de
soins adaptées, l’hôpital laisse à la rue ces sujets jusqu’à ce
que leurs symptômes les fassent basculer dans la criminalité
 ou la délinquance et les amènent en prison.
La prison, devint alors l’ultime institution, capable de les recevoir.
Elle prend le relais de l’asile pour devenir le lieu de la
relégation psychiatrique.


I) unprojet surdimensionné et coûteux
Face à cette arrivée massive de détenus souffrant de troubles
psychiatriques, force est de constater que, malgré les efforts
des équipes, les soins dispensés en prison par les SMPR*
et les secteurs rattachés aux UCSA** sont notoirement insuffisants
. Lorsque ces malades incarcérés présentent des épisodes de
décompensation aigus, l’article D-398 du CPP
précise qu’ils ne doivent pas être maintenus en milieu pénitentiaire. Mais
les services de secteur ont les plus grandes difficultés pour assurer
correctement les hospitalisations d’office de ces détenus.
Leur dotation en personnel est insuffisante.
 Ils n’ont jamais été conçus pour prévenir les risques d’évasion.
 En l’absence de conditions de soins sécurisées, ces situations
 sont source de danger. Quant aux UMD***, leurs capacités
d’accueil totalement insuffisantes sont constamment saturées.


Pour répondre à ces problèmes, la loi Perben II, votée en septembre 2002,
instaure des Unités Hospitalières Spécialement Aménagées (UHSA). Il s’agit
d’implanter dans l’enceinte des hôpitaux de nouvelles structures de soins
sécurisées par l’administration pénitentiaire et réservées à
l’hospitalisation des détenus présentant des troubles psychiatriques.


Dans le contexte actuel de fermeture des lits de psychiatrie, ce
 projet qui prévoit la création à terme de 700 lits pour une population de 60 000
détenus, est largement surdimensionné puisque les normes habituelles de
l’offre publique de soin, dans les secteurs de psychiatrie générale, ne
dépassent pas 25 à 30 lits pour 70 000 habitants.


Son coût (50 M€ en investissement et 100 M€ par an en fonctionnement) va
geler durablement toute possibilité de création nouvelle, alors même qu’il
ne répond pas aux besoins de sécurité des services de psychiatrie de secteur
face à la violence des patients « non détenus ».


II) Un projet ambigu au regard de l’éthique
L’ouverture des UHSA ne fera que favoriser et entretenir la confusion entre
maladie mentale et criminalité. En renforçant la psychiatrisation des
prisons et en transformant l’hôpital en lieu du soin carcéral, ces nouvelles
structures instrumentalisent la psychiatrie à des fins répressives sans
permettre à l’hôpital public d’améliorer ses missions de soin et de
prévention pour l’ensemble de la population.
Un hôpital ne peut pas être une prison, pas plus qu’une prison ne peut être
un hôpital. Pour la simple raison que les détenus purgent une peine à
laquelle ils ont été condamnés et que les malades reçoivent les soins
imposés par leur pathologie.
Lorsque les détenus sont malades, ils doivent pouvoir recevoir des soins
dans des unités dont la sécurité procède du soin (comme cela se passe dans
les UMD) et non d’une surveillance pénitentiaire. Lorsque l’état dangereux
est le symptôme d’une maladie mentale, le soin sous contrainte relève de la
seule responsabilité médicale hospitalière qui ne doit pas dépendre d’une
sécurité périphérique pénitentiaire.
Quant aux malades dangereux et violents, il est préférable qu’une réponse
soignante sécurisée puisse être organisée dans des structures médicales
adaptées, avant qu’un passage à l’acte dramatique ne risque de les amener en
prison.


Un formidable effort dans la mauvaise direction
Le projet UHSA se présente donc comme un formidable effort dans
la mauvaise direction. Des solutions moins coûteuses, plus pertinentes et plus éthiques
existent, qui permettraient d’éviter en amont à l’incarcération des malades
mentaux. À côté des unités d’hospitalisation psychiatrique classiques, il
doit exister des unités intersectorielles de soins intensifs fermées,
parfaitement sécurisées, bénéficiant d’une architecture adaptée et d’une
dotation en personnel répondant aux normes des UMD.
Ainsi, l’important budget prévu pour les UHSA, convenablement redéployé,
permettrait de suppléer aux 400 places d’UMD notoirement insuffisantes. Il
suffirait que les unités prévues soient totalement indépendantes de
l’administration pénitentiaire et qu’elles puissent recevoir dans de bonnes
conditions de qualité, de sécurité et de proximité, tous les patients,
détenus ou non, présentant un état dangereux et pour lesquels les services
de secteur ne sont pas suffisamment contenants.
À l’inverse, l’ouverture de 700 lits d’UHSA réservés aux seuls détenus
n’inscrira aucun lit sécurisé supplémentaire dans l’offre générale de soins
de la psychiatrie publique. Elle maintiendra les psychiatres dans leur
impossibilité à prendre en charge les états dangereux et la violence des
malades difficiles. Ceux-là, à court ou moyen terme, se retrouveront en
prison.


Le consensus affiché en faveur du projet UHSA est un consensus
hétéroclite
qui procède le plus souvent d’analyses divergentes qu’il conviendrait
d’analyser. Il en est encore temps. Pour notre part, nous sommes convaincus
que l’ouverture de ces hôpitaux prisons pervertira pour des décennies
l’exercice des soins psychiatriques en milieu carcéral et, au-delà,
l’équilibre fragile entre responsabilité et irresponsabilité pénale. C’est
l’éthique des soins sans consentement et de la psychiatrie en milieu
carcéral qui est menacée.
Nous vous proposons de nous rejoindre en alertant les pouvoirs publics, en
diffusant cet argumentaire et...

en signant la pétition

http://gdubret.club.fr/psy/index.html

Dr Gérard DUBRET (chef de service de Psychiatrie,Centre Hospitalier René
Dubos, 95301 - Pontoise)


Dr Luc MASSARDIER (PH, SMPR Paris-La Santé)
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14 avril 2007 6 14 /04 /avril /2007 15:04
note A Valence ça avance dans la radicalité; une pétition qui réclame un moratoire, alors qu'ailleurs voir ci 
dessous au pays basque

UNe centaine de militants anti-OGM occupent
 la coopérative Lur Berri


·Plus de 120 personnes ont lancé l’occupation hier pour demander
l’arrêt de la vente d’OGM

L’amphi de Lur Berri s’est rempli en quelques minutes hier après-midi
vers 16h. Près de 120 personnes, agriculteurs ou consommateurs, ont
envahi le siège de la coopérative agricole d’Aicirits à l’appel du tout
nouveau collectif anti-OGM du Pays Basque. La revendication : que le
groupe accepte de ne pas vendre de semences OGM et demande même un
moratoire sur ces cultures.

"Tant que nous n’avons pas de réponse positive, nous resterons là", ont
averti les manifestants en début de siège. Plusieurs heures plus tard,
l’occupation continuait, les militants s’organisant pour passer la nuit
sur place, et sans doute la journée d’aujourd’hui. Les élus du Pays
Basque, les candidats à la présidentielle et les sympathisants étaient
tour à tour joints par les occupants pour faire connaître la situation
le plus largement possible. A l’heure de mettre sous presse, les
manifestants étaient toujours dans les locaux d’Aicirits.

Dès leur arrivée vers 16h, les anti-OGM se sont entretenus avec Sauveur
Urrutiaguer, président de Lur Berri et Olivier Gemin, le directeur,
tous deux venus débattre avec leurs visiteurs d’un jour.

"Je comprends votre questionnement", a répondu Olivier Gemin tout en
rappelant que la culture du maïs génétiquement modifié Bt est autorisée
depuis 1998. "On s’est donné le temps de l’observation pendant huit
ans, on a attendu qu’une réglementation se mette en place.
 On étudiera
maintenant les demandes des agriculteurs au cas pas cas et on les
encadrera", a expliqué le directeur de Lur Berri.

"Comment allez-vous encadrer? C’est impossible !", "Si vous n’offrez
pas de débouchés aux agriculteurs, ils ne feront pas d’OGM", "combien
d’agriculteurs sont réellement demandeurs?" ont lancé successivement
les agriculteurs et consommateurs présents.

"Je fais du maïs en Amikuze. Pouvez-vous me fournir la garantie qu’il
ne sera pas contaminé?", a interrogé une paysanne d’Amendeuix rappelant
qu’elle avait déjà acheté des semences qui s’étaient avérées
contaminées sans que la coopérative qui les lui avait vendues ne l’en
avertisse.

"Ne peut-on pas rêver d’un Lur Berri, petite coopérative donnant
l’exemple à tout le monde en demandant un moratoire. Vous faites des
filières de qualité, continuez ainsi et laissez ce risque de côté", a
suggéré une consommatrice, chaleureusement applaudie par la salle.

Pour les dirigeants de Lur Berri, un peu débordés par les questions,
filières de qualité et OGM "sont compatibles". Sauveur Urrutiaguer a
répété que même si Lur Berri ne vend pas d’OGM, les agriculteurs
peuvent s'en procurer chez les concurrents. "Nous préférons les
accompagner du semis à la récolte plutôt que de récolter des OGM sans
le savoir", a-t-il argué.

"Ramèneriez-vous des OGM à manger à vos enfants ?" a aussi interrogé un
paysan. Sans se défausser, Olivier Gemin explique que ses enfants
adorent le ketchup et qu’il ne les empêche pas d’en manger malgré la
présence d’OGM. Face à l’insistance de l’auditoire, Sauveur Urrutiaguer
a fini par déclarer que "plus d’une cinquantaine" d’agriculteurs
veulent actuellement semer des OGM avec Lur Berri mais qu’aucun contrat
n’a pour l’heure été signé. "Vous avez une image à préserver. Ne jouez
pas aux apprentis sorciers en vendant des OGM aux agriculteurs qui bien
souvent ne savent même pas ce que c’est", a demandé Bernard Causse,
porte-parole du collectif anti-OGM aux deux dirigeants de Lur Berri.

Les manifestants, qui veulent la tenue d’un conseil d’administration
extraordinaire du groupe attendent la venue des maires et élus locaux
dès 10h ce matin.

Après un repas à midi, une assemblée générale ouverte à tous devrait
avoir lieu à 14h avant un meeting sous le thème "Pas d’OGM ni dans nos
terres ni dans nos assiettes" à 15h30. Ce soir, des animations sont
prévues avec un concert à 20h et la projection du film "The future of
food" à 21h30.

Source : Le Journal du Pays Basque (2007-04-14)




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14 avril 2007 6 14 /04 /avril /2007 08:42
Les salariéEs de l'Etape, centre d'hébergement et de réinsertion sociale de Valence, sont en grève depuis vendredi matin. Ils luttent ainsi contre une prochaine restructuration (en langage clair, des licenciements ). 
L'alibi donné pour ces licenciements est le déficit de l'association.  A l'heure actuellle, les  structures éducatives et sociale doivent être rentables. Le bilan "c'est 5 à 7 licenciements", dit une éducatrice.


Alors que le Dauphiné ne renforce que le discours  misérabiliste en citant différents protagonistes, j'ai écrit volontairement en évitant les phrases qui justifient le caritatif. Ce qui se passe à l'Etape n'a rien à voir avec le larmoyant et le caritatif. La bataille pour le maintien de l'Etape, c'est un enjeu éducatif innovant et un rapport au social différent de celui utilisé dans le département: 

Les personnes accueillies à l'Etape font l'apprentissage de ce que veut dire habiter. Ils ont possibilité de poser leurs affaires et pas seulement de dormir et repartir.

Toute une réflexion dans laquelle sont engagéEs les éducateurs  et les bénévoles. Il faut signaler que la qualité de cette structure tient dans l'alliance entre les bénévoles et les salariéEs.

En conclusion provisoire:
Les salariéEs ont dénoncé cette "  logique du moindre coût" qui veut nous contraindre à recourir au bénévolat et aux contrats aidés, pour accompagner les personnes accueilliEs.

Sous un aspect documenté le journaliste du Dauphiné doit revoir sa copie. Ce triste sire  écrit dans un langage de manager d'entreprise et ne dénonce à aucun moment le mensonge du" Déficit".

Il est urgent de soutenir le travail de recherche qui a donné cette structure sociale originale.Un exemple innovant, que l'Etat veut plier et transformer en travail sociale conforme. Un comité de soutien est en train de se constituer.
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14 avril 2007 6 14 /04 /avril /2007 07:17
 Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir jeté avec
l’eau du bain. », J. Séguéla

« Kuwabunga ! », Les Tortues Ninja


Comme dans les feuilletons à épisodes, il nous est donné de voir en
ce moment lors de la campagne présidentielle, un coup de théâtre
tous les deux jours... de peur que les gens s’intéressent à autre
chose. Dans cette lutte des places impitoyable, un casting

exceptionnel nous est proposé avec des acteurs de haute volée, au
rôle fort bien scénarisé, et le tout servi avec un suspense digne de
« Plus belle la vie ».

Il est étonnant d’y voir des personnages convaincants dans
l’interprétation de la Platitude : Ségolène Royal tel Steven Segall
bat tous les records d’expressivité et de profonditude dans ses
réflexions politiques et ses prises de position furieusement
enragées. On ne remerciera jamais assez les militants du PS d’avoir
poussé sous les feux de la rampe une protagoniste aussi brillante
par son absence d’idées que par sa réserve permanente sur tous les
sujets.

Autre personnage récemment porté en haut de l’affiche : un petit
jeune encore inconnu il y a peu, aux positions franchement
radicales, et qui n’a de cesse de clamer son opposition au système :
François Bayrou. Ce jeune rebelle est connu des services de police
pour avoir un programme purement de droite sous couvert de position
apartidaire et centriste. Cette forte tête s’oppose sans relâche aux
discriminations qu’il subit de la part de ses concurrents sans
pitié.

Sarkozy, acteur né, a réussi à s’imposer comme pièce centrale du
scénario. Véritable illusionniste, il parvient à nous faire croire
qu’il peut incarner la rupture alors qu’il est au gouvernement
depuis cinq ans : il s’inscrit en cela dans la plus parfaite
continuité des gouvernements précédents qui ont, chacun leur tour,
accru les inégalités et la violence étatique, Sarkozy s’étant
contenté d’accélérer le processus... bref que des claques dans la
gueule pour la plupart des spectateurs. Et ce n’est certainement pas
l’éternelle « victime » qui siège à sa droite, toujours blousée par
un complot:
judéo-médiatico-poule-au-pot-maçonico-clandestin-tchécoslovaque qui,
dans la course aux signatures, incarnera la rupture avec le système
à travers son sketch indigeste et sur joué maintenant. Comment
parler de rupture alors que ces deux derniers sombres comédiens ne
poussent qu’à l’extrême l’idéologie déjà en place, dans sa forme la
plus coercitive, xénophobe -voire totalitaire- ? Le jeu de Le Pen,
depuis le temps qu’il a ce rôle de composition, est clair : masquer
les différences de classe par des pseudo différences « nationales »,
stigmatiser le collègue « non français » afin de faire oublier
l’universalisme des exploiteurs, et ce pour le plus grand bien des
patrons.

Feuilleton dans le feuilleton : La gauche du PS. A côté d’Arlette,
seule actrice à jouer toujours le même rôle depuis trente ans,
s’ajoutent des seconds rôles plus ou moins issus de la profession
dont des génies de l’improvisation comme José Bové, et même dans le
rôle de l’homme invisible : Gérard Schivardi. Toujours prompts à
pointer les abstentionnistes comme responsables des maux de la
démocratie, et n’ayant pas réussi à proposer une unique candidature
« antilibérale », Bové, Buffet et Besancenot ont chacun entrepris
leur propre campagne unitaire (sic).

Ce feuilleton fleuve n’a rien à envier aux émissions électoralistes
comme Star académy et consorts : les votes hebdomadaires par textos
sont remplacés par les sondages et les guest-stars ne manquent pas
au tableau pour venir soutenir leur candidat (J. Hallyday, Doc
Gynéco, D. Debbouze, Diams, Trust...) Cette campagne se réduit à un
espace de divertissements où tout le monde -journalistes et
politiques- s’attache à mettre en avant les petites phrases et les
questions de forme des candidats au lieu de profiter d’une aussi
longue période pour développer les idées de fond que prétendent
porter chacun-e. Les médias s’évertuent à déclarer que la campagne
présidentielle est avant tout une rencontre entre des hommes/femmes
politiques et les « Français ». Les émissions télévisuelles
s’évertuent ainsi à présenter les protagonistes sous un registre
humain. Mieux placés que quiconque, les candidats connaissent
évidemment les « préoccupations-des-Français ». Mais lorsque
celles-ci se portent sur le trafic d’influence et autre ristourne
immobilière accordée à Mr Sarkozy [1], ou les fausses déclarations
au Fisc de Mme Royal [2], les journalistes et les politiciens
préfèrent soudainement se recentrer sur les « programmes »
politiques des candidats.


Le public est spectateur de sa propre dépossession, organisée par
une autre catégorie de professionnels : sociologues, politologues,
commentateurs en goguette, et en dernier recours, les politiciens
eux-mêmes. Ainsi le vote en soi n’exprime rien puisqu’il est besoin
d’un arsenal de spécialistes -ultime caution de cette mise en scène,
quelque soit le résultat-, pour tirer des interprétations des
différents votes exprimés, preuve s’il en était que les programmes
sont sans importance et que les médias et les hommes politiques ne
croient pas eux-mêmes en ce qu’ils disent. L’électeur sincère qui
votera pour une candidature d’extrême gauche se verra simplement «
entendu » et ce seront les analystes sur les plateaux-télé, qui à sa
place expliqueront son inquiétude sur les emplois etc., message que
les politiciens feindront d’avoir entendu, ce dont l’électeur se
fera une belle jambe.

Autre mythe perpétué par nos analystes : faire croire que le vote FN
est un vote ouvrier. 30% des ouvriers voteraient pour le
milliardaire du FN. Or les ouvriers ne votent pas plus pour
l’extrême droite que la moyenne nationale, nos analystes n’ayant pas
pris en compte le faible pourcentage de votants au sein de la classe
ouvrière [3]. Par contre les classes moyennes supérieures votent
plus pour l’extrême droite. On peut donc s’interroger sur les
motivations profondes des médias, dont on ne saurait imaginer
l’innocence, en colportant de tels mensonges. Que dire du fait que
les journalistes ne reprennent généralement pas Le Pen lorsque
celui-ci clame l’existence des races [4], ou autres manipulations et
mensonges sur les statistiques ?

On ne nous a jamais autant répété que le vote était quelque chose de
sérieux, alors que tout laisse à penser le contraire. Comment
saurait-il en être autrement, dans la mesure où ces vingt dernières
années d’alternance droite/gauche n’ont fait que démontrer
l’impuissance des électeurs à influer sur le cours des choses, et
l’absence de traductions concrètes de leurs aspirations (sauf dans
le domaine sécuritaire) ? Ce ne sont pas les électeurs qui font les
idées des élus, mais les élus qui fabriquent les aspirations de
leurs électeurs, ainsi réifiées dans les intérêts de leurs
représentants. L’absence d’illusions est la preuve patente
aujourd’hui de l’insignifiance du vote. Le comble de l’insignifiance
étant dorénavant que le vote pour Bayrou passe pour un vote
protestataire...

Le vote est un acte individuel puisque c’est chacun dans l’isoloir
qui va aller déposer un bulletin dans l’urne en pensant changer les
choses, alors que c’est précisément le contraire qu’il faut faire :
s’organiser collectivement. Ce n’est pas un acte politique au sens
de l’organisation de la cité puisque chacun va voter selon ses
propres intérêts immédiats, égoïstes et particuliers : le petit
commerçant va voter pour payer moins d’impôts, l’enseignant pour le
statut quo, au vu d’une situation matérielle satisfaisante dans
l’état etc. Accepter le jeu « démocratique », c’est enfin se
condamner à ne pas remettre en cause un système issu d’un vote
majoritaire dit « légitime ». Pour oeuvrer à de profonds
changements, la société doit pouvoir s’interroger sur elle-même. En
dehors de ce questionnement collectif, les individus se condamnent à
rester isolés et impuissants en terme de projet politique vers
l’émancipation. Pour nous, un début de changement, est dans la
désertion consciente des urnes
.
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13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 19:37
note: le tract ci dessous a été distribué aujourd'hui 13 avril au rassemblement de soutien au personnel de l'Escale en grève
contre les licenciements . "Au moment où est mise en place la circulaire Vautrin pour la stabilisation des personnes SDF"(..)
Nous dénonçons la logique du moindre coût qui veut nous contraindre à recourir au bénévolat et aux contrats aidés pour accompagner les personnes en grande précarité"
"vous coûtez trop cher" nous dit la Dass



Nous n'avons pas peur des ruines



« Le métier d'officier basé  sur l'abolition de toute individualité, un métier qui consiste surtout à punir ceux qui sont au dessus. Étrange vocation pour les hommes libres »Alphonse Allais
Le 22 septembre 2004 , un projet de loi  soutenant la création d'un service civil qui a pour but"la mise en oeuvre d'un service civil obligatoire
"  de l'idée de fraternité et de solidarité ou de rétablir un équilibre entre les droits et les devoirs constituants la citoyennetés" déclarent les promoteurs du projet.
L'existence de cette proposition de loi reste importante. La loi de 2004 parle clairement de "formation militaire", de "pouvoir mobiliser toutes les énergies du pays en cas d'agression extérieur".
La gauche officielle donne le ton avec le titre de son projet en prétendant;"établir un lien de civisme et d'échange entre l'individu et la société". L'idée serait de" favoriser un brassage social" et de permettre "aux jeunes des quartiers défavorisés de connaitre  un autre environnement »
Il s’agirait donc, pendant six mois, de sortir un jeune de sa banlieue pour lui apprendre à (..)
 «échappant à la  période de BA validée, à la zone  et au chômage, en espérant que cette expérience aura calmé sa haine et qu’il arrêtera de brûler des bagnoles . L’idée avancée par le Parti Socialiste a du moins le mérite ni de parler, ni de porposer une préparation militaire, ni de pourvoir aux besoins en recrues de l’armée. Cependant la candidate de ce même parti étant profondément militariste et imaginant, par ailleurs, de faire encadrer les délinquants par des soldats, il serait idiot de ne pas s’inquiéter
Ah la nostalgie des armées de Valmy pour défendre la patrie en danger
Enfin , en quoi consisteraient donc les occupations de ce qu’il faut bien nommer les « APPELÉES »?
Il s’agit bien en fait de faire travailler gratuitement les jeunes français à des missions d’utilité sociale: aide aux handicapés, aux personnes âgées, soutien aux exclus (c’est là où le jeune défavorisé » va être utile) etc. Le hic, c’est que tous ces exemples représentent déjà une part du marché de l’emploi en développement et qu’il permet à des personnes d’en vivre. Est ce vraiment d’utilité sociale de mettre en concurrence des travailleurs et des bénévoles.
Dans les services proposés, il est fait mention de ceux de la sécurité (nous y voilà...)à savoir la police, les pompiers et la gendarmerie, donc l’armée. Le Ps parle de sanctions aux récalcitrants Les forces de l’ordre seront elles amenées à arrêter les récalcitrants.
Ces propositions, en dehors d’être démagogiques, prouvent leur stupidité.
Une fois de plus, dans une société de plus en plus sécuritaire, la  tentation de la discipline au pas cadencé, de l’embrigadement de la jeunesse, de la discipline au pas cadencé, répand son ombre inquiétante.

Quand à nous , pacifistes intégraux , travaillant toujours à la construction d’une société nouvelle, nous réaffirmons notre esprit d’insoumission



texte écrit à partirdu journal de l'Union des Pacifistes         la signature du blog             
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