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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
17 avril 2007 2 17 /04 /avril /2007 07:15
Le 17 avril 1905, à Limoges (Haute-Vienne) France, la ville connaît alors une forte agitation sociale; après la grève des serruriers, puis celle des ouvriers de la chaussure c'est au tour de l'industrie de la porcelaine d'être touchée.
 Cette grève initalement déclenchée pour obtenir le renvoi d'un contremaître tyrannique s'étend à toute la profession;
 le 13 avril, le patronnat décrète le Lock-out. Les 14 et 15 avril les ouvriers envahissent alors les fabriques, dressent des barricades dans les rues de la ville et pillent des armureries. Le 17 avril, alors qu'une grande manifestation a lieu sur le champ de foire pour réclamer la libération des manifestants arrêtés les jours précédents, les soldats du 78° de ligne ouvrent le feu sans sommation. Un jeune ouvrier porcelainier de 20 ans Camille Vardelle est mortellement touché, tandis qu'une douzaine de personnes sont blessés.
 Ses obsèques, le 19 avril, donneront lieu à une importante manifestation ouvrière. Le lock-out sera finalement levé, mais les anarchistes ayant pris une part très active à l'agitation sociale seront alors la cible de la répression: arrestations arbitraires, licenciements, expulsions de la ville et du département comme ce fut le cas pour Régis Meunier. L'anniversaire de l'assassinat de Camille Vardelle, en 1906, sera encore marqué par un affrontement entre la police et des militants libertaires dont plusieurs seront arrêtés.

 

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17 avril 2007 2 17 /04 /avril /2007 07:05
des nouvelles de Cesare Battisti
J'ai enfin réussi à avoir des infos sur le "transfert" : samedi, 
il y a eu unegrosse arrestation au Brésil, si bien qu'ils ont
déplacé 25 prisonniers, dont
Cesare, qui étaient à la prison fédérale pour y mettre les nouveaux
arrivants.
Mais cette prison, située aussi à Brasilia, est "moins bien" (jusqu'à quel point
. L'avocat brésilien de Cesare (Rogiero), que j'ai eu aujourd'hui,
 me dit qu'il
demandait ce jour au juge un rétro transfert de Cesare, qu'il espérait obtenir
vendredi. Tatania, la jeune avocate qui le visite deux à trois fois par
 semaine, a été le voir dans cet autre lieu. Cesare est donc informé des raisons purement
conjoncturelles de ce transfert et il attend son retour au premier lieu. "He's fine,
he rests", me dit l'avocat Rogiero.

A tous, chaleureusement,

Fred
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17 avril 2007 2 17 /04 /avril /2007 07:01
Mardi 10 Avril, deux camionnettes du Front National sont au marché 
d'Amplepuis pour battre campagne. La tension monte face à leur
agressivité, ils doivent écourter leur présence.

Le lendemain mercredi 11 Avril, les mêmes militants sont au marché de
Thizy. Ils se font remarquer en brandissant des drapeaux français, en
criant dans des megaphoness, en circulant avec les "feux de détresse",
en se garant partout. Souvent en double file, ils empêchent une
circulation normale, ils ont des canettes de bières ; leur attitude est
légitimée par la présence d'une caméra de canal +, qui effectue un
reportage sur leurs pratiques militantes. Attablés dans un café, ils
poussent l'arrogance jusqu'à réclamer la gratuité du repas au
prétexte... qu'ils oeuvrent pour la France ! Les gendarmes leur
conseillent de circuler...

Il est environ 14h quand les deux camionnettes traversent à nouveau le
centre du village, et croisent quatre personnes qui discutent sous un
porche. La caravane effectue un demi-tour un peu plus loin, revient vers
les jeunes gens et bouscule l'un d'entre eux qui tente de traverser la
route. Agacé, ce dernier donne un coup dans la vitre de la camionnette
fautive. Une dizaine de militants du FN armés de bâtons se précipitent
alors sur les deux malheureux Thizerots restés sur place. En cinq
minutes, la gendarmerie et quelques riverains sont sur place pour éviter
le pire : les deux victimes s'en sortiront avec mâchoire cassée, points
de suture et hématomes.

Le collectif de soutient à José Bové de la huitième circonscription du
Rhône s'insurge contre les provovations et violences des militants du
FN. Sous couvert de campagne électorale, et forts de leur couverture
médiatique, ils provoquent et agressent la population locale, ils
défigurent les paysages avec leurs collages sauvages, et répandent des
mensonges par la bouche de leur leader Bruno Gollnich. En effet,
celui-ci n'a pas hésité à se plaindre d'une attaque d'une « bande
ethnique » de vingt personnes contre ses pauvres militants.

Nous insistons sur le fait que la ville de Thizy ne souffre d'aucun
trouble chronique, et que la population locale issue de l'immigration
maghrébine est parfaitement intégrée et appréciée. Nous nous félicitons
que, contrairement à ce que pense le FN, notre ville n'est pas un
terrain conquis par les idées xénophobes et racistes : nous en voulons
pour preuve la rapidité d'intervention et l'immense indignation de tous
les témoins de ces faits de délinquance.

Nous regrettons que M. Mercier, membre du parti de François Bayrou,
président du Conseil Général du Rhône et candidat au poste de député de
notre circonscription n'ait, à cette heure, toujours pas réagi.




Thizy, le 15 avril 2007
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17 avril 2007 2 17 /04 /avril /2007 06:44
789 millions de bénéfices pour La Poste : et nos salaires ?

La Poste vient d’annoncer ses résultats pour l’année 2006 : le bénéfice réalisé est de 789 millions d’euros.


La Poste n’avait jamais fait autant de bénéfices et compte en faire encore plus ces prochaines années. Mais le personnel n’en profite pas ! Nos augmentations de salaires restent dérisoires pour l’année 2007. La direction annonce l’ouverture de négociations sur un accord d’intéressement. Cela ne remplace pas une augmentation de salaire : c’est une augmentation de 150 euros par mois qu’il nous faut !

Des bénéfices en forte hausse

Les bénéfices de La Poste sont en hausse de 42% à 789 millions d’euros, le résulat d’exploitation de 22% à 949 millions d’euros.

Les salarié-es en font les frais : 6000 à 8000 suppressions d’emplois, alourdissement des charges de travail, accroissement de la flexibilité des horaires de travail et réduction des repos....

Rien pour les salaires !

Les augmentations de salaires restent toujours aussi dérisoires. Jamais, nous n’avons eu aussi peu d’augmentation que ce soit au niveau des ACOS (+ 1,5% en 2007) que pour les fonctionnaires (+ 0,8% en février et rien d’autre de prévu pour le moment). Au niveau du Complément Poste ce ne sont pas les 40 euros annuels d’augmentation du complément bi-annuel qui vont y changer quelque chose.

En juillet, les agents vont percevoir une prime exceptionnelle de 60 euros alors qu’en 2004 et 2005, la prime exceptionnelle avait été de 150 euros. Mais la faiblesse des augmentations de salaires des postiers explique sans doute l’ampleur des bénéfices de La Poste.

L’intéressement : pas la solution !

La Poste vient d’annoncer aux organisations syndicales l’ouverture de négociations sur l’intéressement pour la période 2007/2009, avec un début de mise en oeuvre en 2008 (au titre de 2007).

Pour SUD, cela ne remplace pas de véritables augmentations de salaires. l’intéressement est soumis à la réalisation d’objectifs fixés par l’entreprise.
Notre rémunération ne peut dépendre du nombre de suppressions d’emplois, de la dégradation des conditions de travail.

Par ailleurs, l’intéressement ne donne pas lieu au versement de cotisations sociales et cela affaiblit la Sécurité Sociale.
Pour l’heure, rien ne nous garantit que l’intéressement sera significatif.

SUD revendique :
* Une augmentation de salaire de 150 euros par mois
* Un salaire minimum à 1500 euros nets par mois
* Un 13ème mois.

Partout, généralisons l’action !
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17 avril 2007 2 17 /04 /avril /2007 06:15
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note: Depuis le temps qu'on se contente de manifester et de voter, l'opinion des racistes se multiplient en toute impunité.
Il y a quelques années un slogan travailleurs français tous unis travailleurs  immigrés - même patrons- même combat.Maintenant c'est ringard il parait de parler ainsi. La
France coloniale dresse la tête, fière arrogante. Ce n'est par les mots qu'on puisse la faire rendre gorge." La France pue" la mort
J'ai vu le Cd de Keny Arkana hier après l'émission de radio, enfin de l'air autre que putride. En plus du son , les images sont belles, voilà enfin autre chose que le cortège des pleureuses, pleureurs 
" l'essentiel
est que l'action se donne une forme qu'elle la sucite et ne la subisse pas".in l'insurrection qui vient



Une étude du BIT mesure la discrimination à l'embauche dans les entreprises françaises


GENÈVE - Près de 4 fois sur 5, un candidat à l'embauche d'origine hexagonale ancienne sera préféré à un candidat d'origine maghrébine ou noire africaine selon une enquête nationale par tests de discrimination conduite en France sous l'égide du Bureau international du Travail (BIT) mandaté par la Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) du ministère français de l'Emploi et de la Cohésion sociale. Cette étude, intitulée "Les discriminations à raison de 'l'origine' dans les embauches en France" (Note 1) a été rendue publique le 14 mars à Paris.

Le BIT a déjà réalisé des enquêtes par tests de discrimination aux Pays-Bas, en Allemagne, en Espagne, en Belgique et aux Etats-Unis et plus récemment en Suède comme en France. Cette recherche a obtenu des résultats statistiquement significatifs qui permettent de mesurer l'existence ou non d'une discrimination à l'embauche à l'encontre des travailleurs migrants ou d'origine étrangère.

Le test en situation est une technique d'expérimentation, qui procède en situation réelle se basant sur des comportements constatés, plutôt que sur des déclarations subjectives, d'employeurs en recherche de candidats et de postes à pourvoir. Les résultats des tests ne peuvent être influencés par des réponses socialement correctes puisque les employeurs ne sont pas conscients d'être en situation de tests, c'est ce qui a conduit le BIT à retenir cette technique.

Le principe est simple: deux candidats testeurs en tous points similaires (parcours scolaire, formation, expérience professionnelle et lieu de résidence), excepté le patronyme. Les comportements adoptés par les recruteurs au fil des étapes de recrutements sont ensuite scrupuleusement enregistrés.

Les tests du BIT sur la discrimination à l'embauche ont montré l'existence de celle-ci dans l'ensemble des pays couverts par la recherche. Des taux nets globaux de discrimination sont importants: les candidats d'origine étrangère doivent déposer trois ou quatre fois plus de candidatures pour obtenir le même nombre de réponses positives que le candidat d'origine nationale.

Le BIT réalise ce testing pour aider les membres des gouvernements et les partenaires sociaux à approfondir leur connaissance des attitudes discriminantes sur le marché du travail et pour permettre et orienter l'application de solutions efficaces.

En France, le BIT a testé ainsi 2 440 offres d'emploi. Sur chaque site, 350 candidats testeurs (des comédiens formés à l'exercice) ont répondu à des offres d'emploi de basses et moyennes-basses qualifications, dans les secteurs du commerce et de la vente, des hôtels-restaurants, du transport ou du BTP, pour les hommes; du commerce et de la vente, de la santé, des services à la personne, des hôtels- restaurants, de l'accueil et du secrétariat pour les femmes.

Tous Français, les candidats au parcours rigoureusement équivalent se distinguant uniquement par le nom (évoquant soit une "origine hexagonale ancienne": Marion ROCHE, Jérôme ou Emilie MOULIN, soit une "origine maghrébine ou noire africaine": Kader ou Farida LARBI, Kofi ou Binta TRAORÉ) ont engagé la même procédure de candidature pour le même emploi.

Dans ses conclusions, le rapport souligne que près des neuf dixièmes de la discrimination est enregistrée avant même que les employeurs ne se soient donné la peine de recevoir les deux testeurs en entrevue.

Collectivement, les employeurs testés ont très nettement discriminé les candidats minoritaires. Il apparaît que seulement 11 pour cent des employeurs ont respecté tout au long du processus de recrutement une égalité de traitement entre les deux candidat(e)s, en leur proposant un essai ou une embauche, ou en les refusant tou(te)s les deux après les avoir rencontré(e)s. En revanche, 70 pour cent des employeurs ont choisi de favoriser le/la candidat(e) majoritaire, contre 19 pour cent qui ont favorisé le/la candidat(e) minoritaire.

Les testings effectués par la méthodologie du BIT ont eu des impacts significatifs dans certains pays où ils ont été menés. En Belgique par exemple, au milieu des années 90, l'étude du BIT a permis la mise en place de campagnes de lutte contre les discriminations par les trois grandes fédérations syndicales et a également permis l'élaboration par la fédération des employeurs d'un code de pratique pour ses membres. Des mesures administratives antidiscriminatoires ont été adoptées au niveau régional et fédéral. Des formations spécifiques sur la discrimination ont été menées par l'inspection du travail. Les résultats de la recherche ont permis une modification de la législation nationale

Le rapport sur la France sera publié par la suite dans la série des documents de travail de l'OIT Cahiers des migrations internationales, dont le but est de diffuser les résultats des recherches récentes portant sur les tendances mondiales en matière de migration et de chercher à stimuler le dialogue et l'élaboration de politiques de régulation de la migration de main-d'œuvre et d'intégration des travailleurs migrants et issus de l'immigration.



»  Cliquer pour visionner nos interviews télévisées sur TF1 et France 2.

Pour plus d'information, merci de contacter le Département de la communication du BIT, communication@ilo.org, Tél.: +4122/799-7912, ou Laetitia Dard, dard@ilo.org, Tél. :+4122/799-8272.
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16 avril 2007 1 16 /04 /avril /2007 14:02

Une enquête sur Sarkozy l'Africain...

Que savons-nous des idées de Nicolas Sarkozy concernant l'Afrique ? Que savons-nous des liens entre le nouveau leader gaulliste et ce qu'on appelle "la Françafrique" ?

Voici en pièce jointe la retranscription d'une enquête menée par l'association Survie Isère et intitulée : "Françafrique : le réseau Chirac, la relève Sarkozy ?".

 
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16 avril 2007 1 16 /04 /avril /2007 10:05
le 16 avril 1903, Mexique. Les locaux du journal "El hijo del Ahuizote" (le fils du gêneur) sont investis par la police pour la seconde fois. L'équipe du journal, dont Ricardo et Enrique Flores Magon ainsi que Librado Rivera sont arrêtés pour avoir "Ridiculisé les pouvoirs publics".

 

 





Enrique Flores Magon
Le 28 octobre 1954, mort d'Enrique FLORES MAGON à Mexico. Révolutionnaire et propagandiste anarchiste mexicain.
Il naît le 13 avril 1877 dans l'Etat d'Oaxaca. En mai 1901, alors que ces deux frères, Jésus et Ricardo, sont emprisonnés pour délit de presse, il poursuit la publication du journal "Regeneración". En 1902, il édite avec Ricardo le journal satirique "El Hijo del Ahuizote", ce qui lui vaut d'être emprisonné à deux reprises avec son frère. En 1904, ils s'installent au Texas, mais un tueur à la solde du dictateur mexicain tente de les assassiner. Enrique, après avoir fait échouer la tentative, est inquiété par la police américaine.
En 1905, ils déménagent le journal à Saint-Louis, et Enrique devint le trésorier de la "junte" du Parti Libéral Mexicain. Mais la répression ne cesse pas et, le 12 octobre, le journal est investi par les "Pinkerton"; Enrique est emprisonné, puis libéré sous caution en décembre. En 1906, les deux frères se réfugient au Canada et tentent de coordonner les groupes de révolutionnaires, en vue d'une insurrection au Mexique. En 1907, Enrique est à San Francisco, où il fait paraître clandestinement le journal "Revolución", mais son frère Ricardo est arrêté et emprisonné avec les révolutionnaires Librado et Villareal.
En 1910, les forces du P.L.M, décident d'occuper la Basse-Californie (Mexique) et adoptent la devise "Tierra y Libertad". En 1912, Enrique et Ricardo sont condamnés à San Francisco, à 2 ans la prison. Libérés en avril 1914, ils poursuivent la propagande et travaillent dans une communauté. Arrêté et brutalisé en 1916 pour des délits de presse, Enrique devra même être hospitalisé. A nouveau emprisonné en 1918, il retrouve la liberté en 1923, quelques mois après l'assassinat de son frère. Il rentrera ensuite au Mexique et y exercera les métiers de comptable public, d'avocat et de journaliste.

 

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16 avril 2007 1 16 /04 /avril /2007 08:33
mis par Jimmy via Serge








note: cette article est en liaison du soutien pour Ramon de St étienne

UN SITTING FACE A UNE ARRESTATION-BAVURE DANS LE METRO PARISIEN

Ce vendredi 16 mars 2007 au soir dans le métro a eu lieu une intervention de la police particulièrement choquante.

Le métro de la ligne 4 en direction de la Porte de Clignancourt venait de quitter la station Etienne Marcel lorsque l’attention des passagers de la rame, dont la plupart étaient debout en cette heure d’affluence, fut attirée par la voix forte d’un homme noir disant : «
Vous avez des enfants, vous avez une famille, vous aussi. Ne faites pas ça. »

L’homme en question était habillé d’un pardessus noir et d’un costume, portait des lunettes et un chapeau assez chic.
Il était accompagné de sa femme et de ses deux filles, dont l’une était dans une poussette que sa mère tenait.

A 20h42, cette famille noire était donc entourée de quatre policiers habillés de bleu marine et munis de matraques.

Ces agents lui ont demandé plusieurs fois de sortir, ce à quoi il a répété la phrase précédemment citée tout en restant poli et plutôt calme vu que la situation devenait de plus en plus tendue.

Les quatre agents le serraient de plus en plus.

Un agent lui a saisi le bras et de là où je me trouvais, je n’ai pu les voir que de dos.

De nombreux coups de coudes accompagnés par des cris d’intimidation ont été donnés par les quatre agents qui finirent ainsi par sortir l’homme de force de la rame sans se soucier des coups de coudes perdus portés malencontreusement à sa femme et à la petite fille dans la poussette.

La femme effrayée et en pleurs s’est accrochée à son mari tout en tirant la poussette de son autre main.

L’homme a perdu ses lunettes que j’ai pris la peine de ramasser bien qu’elles furent piétinées par les agents aux gestes très violents.

Il s’agit de la troisième arrestation violente et mal gérée sur des personnes de couleur à laquelle j’assiste en quelques mois.

Pourtant celle-ci a eu une très nette différence.

Là où la foule a toujours accepté de circuler et de se laisser intimider par les agents, ce soir,
des citoyens de toutes origines ethniques se sont groupés autour de cette exhibition d’autorité policière.

Arrêter une famille en public, brutaliser volontairement ou non des enfants devant témoins, ça ne peut pas passer.
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16 avril 2007 1 16 /04 /avril /2007 07:48


note: je publie cet article dont vous pourrez lire des informations supplémentaires fort intéressantes par ce lien  
 J'ai eu l'occasion d'enquêter sur Veolia et ce n'est pas la peine d'aller bien loin. Qui truste l'exploitation  des transports sur l'agglo? Avec qui les nouveaux contrats passés depuis quelques temps ( sur quelques annnés en arrière)?.
 Pourquoi à Valence, aucune enquête sur la gestion de l'eau??
Pourquoi aucune asso indépendante au niveau local???
Depuis des années, les écologistes, qu'ils soient indépendants ou  verts, ont subi les attaques (de ragots: par exemple l'affaire Rivasi) des services secrets ( nucléaire oblige).
 Par des ragots, par des informationd distillées par ...une pratique de tout instant( en dehors des partis politiques )
Il ne faut pas oublier que, dans l'hexagone, la pratique des polices secrètes pour la lutte contre l'émancipation  date des guerres anti coloniales (quelques années).

Les groupes, comme Attac, citoyenistes ou autres qui font des conférences sur l'eau ( bien commun) détournent le regard pour l'eau distribué à Valence;  I


Les recettes lyonnaises de Veolia 
: 400 millions d’euros de bénéfices indus en 20 ans !
par Marc Laimé, 12 avril 2007

Depuis une dizaine d’années l’Association des consommateurs d’eau du Rhône (ACER) mène à Lyon un combat exemplaire pour analyser les dérives du contrat d’affermage que la Communauté urbaine du Grand Lyon (Courly) a signé en 1986, pour une durée de 30 ans, avec la Compagnie générale des eaux (CGE-Veolia) et la SDEI, filiale de Suez-Lyonnaise des eaux.
D’année en année les dérives de cette délégation de service public apparaissent au grand jour. Alors qu’une révision quinquennale du contrat doit intervenir le 1er janvier 2008, les révélations de l’association commencent à ébranler sérieusement la Courly. Après les actions engagées avec succès par des associations d’usagers dans plusieurs grandes villes françaises, l’Acer a adressé le 26 novembre 2006 au président du Grand Lyon un courrier accablant détaillant les innombrables irrégularités qui entâchent l’exécution d’un contrat qui coûte des centaines de millions d’euros injustifiés aux usagers de l’eau lyonnais. Ce document exceptionnel révèle crument les dérives structurelles de la délégation du service public de l’eau, majoritairement affermé en France aux grandes entreprises du secteur.

Le président de l’Acer, Jean-Louis Linossier, détaillait dans le courrier en forme de réquisitoire reproduit ci-après, qu’il a adressé au nom de son association au président du Grand Lyon, les invraisemblables errements qui perdurent depuis une vingtaine d’années.

(Les intertitres et les précisions signées EG ont été ajoutés par Eaux glacées)

« Monsieur le Président du Grand Lyon,

Siégeant à la Commission consultative des services publics locaux (CCSPL), l’ACER a alerté à de nombreuses reprises le Grand Lyon sur les dysfonctionnements et les abus constatés dans l’exploitation par affermage de la distribution d’eau potable du Grand Lyon, par la CGE et la SDEI.

Nous n’avons malheureusement jamais obtenu de réponse à nos questions, aussi bien quant au constat que pour les corrections à apporter.

Cette situation nous contraint à vous saisir directement par ce courrier.

Dans ce qui suit, vous trouverez la position de l’ACER, face au bilan désastreux de la gestion actuelle de la distribution d’eau potable du Grand Lyon, ainsi que nos propositions pour la révision quinquennale des contrats, applicable au 1er janvier 2008.

Nous ne cacherons pas que, suivant les réponses apportées à nos interrogations, le contenu de ce document puisse dater le départ d’actions en justice.

La plupart des observations ont pour origine le contrat d’affermage, car ce contrat est léonin.

Le préfet chargé du contrôle de légalité l’avait d’ailleurs déjà signalé dans un courrier en date du 24 décembre1986.

Mais voici d’abord les faits abusifs susceptibles d’être à l’origine de contentieux, et qui ne peuvent donc pas être négociés.

Un excédent d’exploitation illégal

L’exploitation de l’affermage de la distribution d’eau potable du Grand Lyon génère un excédent, récurrent, très positif depuis de nombreuses années, mais illégal selon le Code général des collectivités territoriales (CGCT).

En 2005, cet excédent était de 21.68 millions d’euros pour la seule CGE, soit 19.2% du chiffre d’affaires.

Le montant de cet excédent dépasse même les 18,7 millions d’euros de la masse salariale.

Sans contre partie de service rendu supplémentaire, la CGE gagne ainsi plus d’argent que l’ensemble des personnels affectés au service.

Depuis l’origine du contrat, le cumul de cet excédent est de 130 millions d’euros, soit 1,3 année de chiffre d’affaires du service de la distribution d’eau potable.

Or cet excédent du compte d’exploitation de la CGE, mais aussi de la SDEI, ne sont la contrepartie d’aucun service rendu aux usagers puisque, dans un contrat d’affermage, le fermier se rémunère et prend déjà sa marge sur la facturation des services qu’il rend effectivement.

Cette situation contredit donc l’article L.2224-1 du CGCT qui précise que :

« Les budgets des SPCI exploités en régie, affermés ou concédés par les communes, doivent être équilibrés en recettes et dépenses. »

Dans l’hypothèse d’un retour en régie, cet excédent serait donc automatiquement ramené à zéro par une baisse des recettes, et donc du prix de l’eau.

Mais il le serait aussi, de la même manière, dans le cadre d’un nouveau contrat de délégation par affermage, établi sur la base d’un compte d’exploitation prévisionnel en équilibre, comme la règle l’impose.

Il n’y a donc rien à renégocier à ce sujet.

Les 21,68 millions d’euros d’excédent de l’exploitation doivent être ramenés à zéro par une baisse correspondante du prix de l’eau : soit 0,26 €/m3 pour 83 millions de m3 facturés.

Les deux sources de l’excédent d’exploitation

Les deux causes principales de cet excédent récurrent, et contraire à la réglementation, sont connues :

- un prix initial du m3 d’eau trop élevé, fixé en 1986, sans recours à un compte d’exploitation prévisionnel, et sans concurrence (pas d’appel d’offre) ;

- une formule contractuelle d’indexation annuelle de ce prix, totalement déconnectée des charges réelles du service de la distribution d’eau potable, et de ce fait léonine.

Elles ont pour conséquences directes :

- d’une part de générer l’excédent illégal déjà mentionné du compte d’exploitation ;

- mais aussi d’annuler dès l’année suivante les effets de la révision quinquennale du prix de l’eau, et d’alimenter une nouvelle croissance économiquement injustifiée de ce prix de l’eau.

Ces faits sont connus et rien n’a été mis en œuvre pour les corriger, notamment à l’occasion des précédentes révisions quinquennales.

L’évolution annuelle du prix de l’eau devrait suivre strictement celui des charges. Or la méthode d’indexation actuelle ne respecte pas ce principe.

De 1995 à 2005, et malgré les effets correctifs de deux révisions quinquennales, le prix du m3 d’eau à augmenté de près de 25 %, alors que celui des charges baissait de 3,6 %.

Dans le même temps, le cœfficient K (coefficient d’indexation – EG), grimpait de 27.6 %, alors que le coût de l’assainissement restait constant grâce à sa gestion en régie qui répercute les gains de productivité sur la facture des usagers, et ceci malgré d’importants investissements.

La révision de 2007 doit donc marquer un coup d’arrêt.

Après avoir réajusté le prix de l’eau sur la base d’un compte d’exploitation prévisionnel équilibré en recettes et dépenses, l’évolution de ce prix devra refléter l’évolution des coûts des charges réelles de l’exploitation.

Le principe de la formule d’indexation actuelle, bâtie sur les évolutions relatives d’indices économiques, doit être abandonné car il ne résiste pas à une critique rationnelle basée sur le traitement mathématique des données.

Le remboursement d’un emprunt contracté par la régie avant 1986

Les modalités de la prise en compte, par le contrat d’affermage de 1986 (avenant n°7 du contrat de 1970), du remboursement des annuités des emprunts contractés par la régie municipale avant 1986 (ne doivent pas perdurer - E-G).

En intégrant, pour 1,22 Franc par m3 (0.19 €), le montant de ce remboursement dans le prix du m3 d’eau consommé facturé aux usagers, ce qui soumettait ces 1,22 Franc au coefficient K d’indexation annuelle du prix de l’eau, le Grand Lyon acceptait qu’un décalage, qui ne fait que s’amplifier, se produise entre le montant prélevé par le fermier et celui des remboursements réels qu’il effectue auprès des banques, pour le compte de la collectivité.

Au passage, nous demandons par ailleurs qu’un justificatif des sommes réellement versées aux banquiers soit transmis par le fermier.

En 2005, ce décalage était d’environ 17 millions d’euros (0,205 € par m3) et il ne fait que s’amplifier d’année en année.

Depuis 1986 le cumul de ces trop perçus se monte à plus de 150 millions d’euros, auxquels devraient par ailleurs s’ajouter les intérêts de ces sommes au taux légal.

Environ 200 millions d’euros, dans ces conditions, pourraient être dus aux usagers et à la collectivité.

Pourquoi la collectivité, garante des intérêts des usagers ne cherche-t-elle pas à les récupérer ?

Cette pratique pourrait, en outre, être qualifiée « d’enrichissement sans cause » et, à ce titre, être condamnable par la justice.

Ce trop perçu est inacceptable.

Il fausse par ailleurs la justification contractuelle du prix de l’eau.

Selon certaines jurisprudences, cette clause pour le moins abusive du contrat pourrait être de nature à annuler, à la fois le contrat de 1986 et le prix de l’eau depuis cette date.

Ces points doivent être pris en compte et le Grand Lyon doit faire effectuer une expertise à ce sujet.

Pour les années à venir, le Grand Lyon ne pourrait-il pas reprendre en charge les annuités restant à courir à leur coût réel ?

Il suffit pour cela de supprimer l’article 5-1 du contrat.

En contre partie, le prix de l’eau devra être diminué des 0.19*K (année), soit 0.19*1.725392 = 0.328 €/m3 au 01/01/2006, moins la répercussion au m3 du montant de l’annuité.

Ceci ne dispensant pas, bien sûr, la CGE de restituer le trop perçu augmenté des intérêts légaux.

L’eau dite « dans les compteurs » de novembre 1986

(Cette eau – EG), produite et livrée par la régie municipale avant le passage en délégation à la CGE, n’a été remboursée par la CGE qu’à 4.5 % de sa valeur à la collectivité, selon la Chambre régionale des comptes Rhône Alpes.

Perte de recette pour la collectivité, donc pour les usagers : 142 millions de francs (21.65 M€) en 1987.

Mais ce n’est pas tout, car tout ceci doit être replacé dans une opération financière plus vaste.

Un « prêt » de 300 millions de Francs

En effet, selon l’avenant n°7, base du contrat d’affermage, la collectivité ne pouvant plus faire face à l’obligation de la charge de ses investissements, en grande partie d’ailleurs à cause de cette amputation de ses recettes, a « sollicité » et obtenu un prêt de 300 millions de Francs (45.73 M€) de la CGE.

Dans ces conditions, il n’est pas interdit d’affirmer, qu’en fait, la CGE a prêté à la collectivité les 142 millions de Francs (21.65 M€) que celle-ci (la Courly), venait de généreusement lui offrir, en ne lui demandant pas le remboursement intégral (moins d’éventuels frais de recouvrement), des sommes qui lui étaient dues.

Coût du tour de passe-passe pour l’année 2005 : environ 2,9 millions d’euros, sans prendre en compte la rémunération de ce capital.

Là aussi, le cumul, depuis l’origine du contrat, doit être évalué.

Il pourrait, selon nos estimations, atteindre plus de 70 millions d’euros.

Nous ne pouvons l’évaluer avec précision car nous n’avons pas pu obtenir les données comptables des années 1986 à 1995 notamment.

L’arrangement consistant à repousser à l’échéance du contrat la résolution de cette « anomalie » en évoquant une situation identique pour « l’eau dans les compteurs », profitant cette fois à la collectivité, ne résiste pas à une double critique :

- cette solution ne prend pas en compte ce qui est décrit plus haut ;

- qu’adviendra-t-il dans le cas d’un renouvellement de l’affermage ? Et plus particulièrement dans le cas où il serait renouvelé à Veolia ?

Cette fausse bonne idée ne revient-elle pas à flouer une seconde fois les usagers et la collectivité ?

Le financement de la garantie de renouvellement

De 1986 à 2001, l’audit du cabinet Finance Consult chiffre à 538 millions de Francs (82 M€) les « réserves accumulées » sans contrepartie par la CGE, au titre de la garantie de renouvellement des installations en jouissance temporaire (IJT).

Au cours du temps, ce financement est passé de la « provision » à la « dotation », puis à « l’obligation » de manière non contractuelle, le transformant en une prime d’assurance, de par son calcul notamment, mais aussi par ses modalités de fonctionnement.

Or, d’après la Chambre régionale des comptes, ceci n’est pas règlementaire, du fait notamment que le fermier ne peut pas être assureur, et que le financement n’est pas contractuel.

Nous avons bien noté que le Président Collomb a balayé tout cela d’un revers de phrase quelque peu méprisant pour les usagers : « Faisons table rase du passé ».

Finance Consult propose, pour apurer cette dette, de réduire le montant annuel du poste « renouvellement » de 59,4 à 39,7, soit de 28.1 millions de Francs (4.3 M€), après rémunération.

Qu’en est-il actuellement ?

Comment ces imputations aux charges du compte d’exploitation sont-elles réellement et concrètement contrôlées par le Grand Lyon ?

Comment le fichier des IJT est-il exploité ?

Quel est le processus mis en place ?

Qui le met en œuvre ?

Pourquoi le Grand Lyon n’a-t-il pas publié et rendu public les résultats de ses travaux sur le cas d’espèce, évoqués à la page 32 du Rapport annuel sur le prix et la qualité du service, sous le titre : « Maîtriser les contrats de délégation », compte-rendu des travaux dont nous sommes par ailleurs demandeurs ?

Comment les 82 millions d’euros prélevés sur les usagers vont-ils être récupérés, puisqu’il est bien sûr inconcevable qu’il puisse être fait « table rase du passé », comme le déclarait le Président ?

Un communiqué de presse nous apprend que 94 millions d’euros pourraient être restitués et investis dans le réseau.

Si cette solution n’est pas accompagnée par une baisse correspondante du prix de l’eau, soit 0,226 €/m3, et venant s’ajouter aux autres baisses, les fermiers auront repris d’une main ce qu’ils rendaient de l’autre !

Autre remarque : si ces travaux sont évalués avec le bordereau de prix, la collectivité et les usagers perdront les 30 à 40 % de surévaluation des prix du bordereau.

Et enfin, quel retournement de situation pour un Grand Lyon qui reconnaît l’énorme erreur d’appréciation commise au plus haut niveau par son Président…

Les abus existent, ils coûtent très cher aux usagers.

Il faut les supprimer en renversant l’équilibre du contrat en faveur des usagers ou, sinon, revenir à la régie d’avant 1986 qui, durant un siècle, a permis d’offrir une qualité du service et un prix, qui ont gravement été détériorés en vingt ans d’affermage.

Présentation de facture non réglementaire

La facture adressée aux usagers ne distingue pas, pour la distribution d’eau potable, aussi bien pour la partie fixe que pour la partie consommation, les parts distributeurs et collectivité.

Ce qui est contraire aux dispositions d’un décret en date du 16 juillet 1996.

Cette présentation, outre son irrégularité, est une entrave grave à l’information des usagers.

On nous a déjà dit : ce décret n’est pas applicable au Grand Lyon dans la mesure où il n’y aurait pas ou plus « de surtaxe » au compte d’exploitation.

Arguments pour nous sans valeur, et irrecevable, pour plusieurs raisons.

D’une part la notion de « surtaxe » n’est pas mentionnée dans le texte du décret, et d’autre part, l’article 5 du contrat d’affermage, et plus particulièrement le 5-2, prévoit le reversement d’une « ristourne annuelle » à la collectivité pour lui permettre de faire face à ses investissements.

Et cette ristourne ressemble comme... deux gouttes d’eau à la surtaxe.

La seule différence existant entre cette « surtaxe » et la « ristourne » est que la surtaxe est votée chaque année, par l’assemblée délibérante, alors que le montant de la ristourne est fixé dès l’origine par le contrat, tout comme son évolution d’ailleurs ; ce qui tend au passage à limiter le pouvoir des élus.

Deux remarques contradictoires à ce propos : d’un côté le Conseil du Grand Lyon ne peut plus délibérer que sous contrainte du montant de ses investissements, bien que d’un autre côté il en ait diminué le montant lors de la révision quinquennale de 1996.

Tout ceci pour dire qu’il est impossible de réfuter l’irrégularité de la présentation de la facture d’eau sans invoquer des argumentations contradictoires entre elles, et avec le texte du décret.

Le Grand Lyon doit donc exiger de ses fermiers la présentation d’une facture règlementaire.

Qu’arriverait-il si les usagers refusaient cette facture parce qu’elle n’est pas règlementaire ?

Déplacement des réseaux : une imputation comptable illégale

La construction d’une nouvelle ligne de tramway a conduit la collectivité - en violation d’une jurisprudence par ailleurs contestée et contestable qui enjoint de faire supporter le coût de déplacement des réseaux d’eau et d’assainissement découlant des travaux de la construction d’une ligne de tramway, au budget de l’eau de la collectivité –, à faire supporter cette charge au Syndicat mixte des transports pour le Rhône et l’agglomération lyonnaise (Sytral), à qui ces travaux ont été refacturés, par le biais d’un marché de travaux exclusifs, ce qui est illégal.

Remarquons au passage que l’excédent du compte d’exploitation de l’eau aurait largement permis de faire face à cette charge.

On peut s’étonner du fait que siégeant tous les deux au Sytral et au Grand Lyon, les deux Présidents concernés n’aient pas remarqué ces irrégularités.

Question : comment vont-ils corriger l’erreur ?

L’argent doit être restitué au Sytral, même si cela doit se faire au détriment de la CGE, seule bénéficiaire actuelle de l’irrégularité
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16 avril 2007 1 16 /04 /avril /2007 07:24

note : dans la logique du rassemblement européen d'extrême droite qui regroupe les Espagnols (parti populaire) les italiens

( autour de la petite fille de Mussolini) et des partis Roumains

d'extrème droite. La présidence de ce groupe européen est assuré par Bruno Goldnisch.  C'est une nouvelle qu'on peut donner pour le casting du film qui se tient cette semaine à Valence


Le gouvernement de Varsovie met en place actuellement une série de mesures visant à éliminer de l’histoire du pays le souvenir des brigadistes polonais qui ont combattu pour la défense de la République espagnole contre l’agression combinée de Franco, Hitler, Mussolini et Salazar. Les brigadistes sont qualifiés par les autorités polonaises de « traîtres et criminels ».

Plusieurs dispositions et un projet de loi sont en cours d’élaboration à l’encontre des brigadistes: suppression de la pension d’ancien combattant, élimination des noms d’une rue et d’une école à Varsovie à la mémoire des anciens de la brigade Dombrowski.

Pour le gouvernement polonais, les brigadistes furent des « traîtres » parce qu’ils seraient partis combattre en Espagne pour « construire le communisme » et qu’ils auraient contribué à la consolidation du « régime totalitaire » en formant « un groupe influent » au sein du parti communiste polonais.

Les autorités polonaises avaient déjà fait disparaître du monument au soldat inconnu de Varsovie les noms des principales batailles (Ebre, Brunete, Jarama) auxquelles les brigadistes polonais avaient participé en Espagne.

Après le déclenchement de la guerre d’Espagne, de nombreux Polonais – communistes et non communistes - avaient rejoint les Brigades internationales. Leur brigade portait le nom de Dombrowski. Plusieurs centaines d’entre eux sont morts au combat et la plupart des survivants jouèrent un rôle déterminant dans la résistance à l’occupation nazie. La Pologne élimine de l’Histoire les brigadistes alors qu’en Estonie les anciens SS font l’objet d’hommages officiels répétés. Sans aucune réaction de l’Union européenne alors que ces deux pays sont membres des « 27 ».

Les mesures annoncées à Varsovie provoquent en Espagne de vives réactions. A Paris, l’Association des amis des combattants en Espagne républicaine vous invite à signer la pétition de protestation qui sera adressée au gouvernement polonais.

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