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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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18 mars 2007 7 18 /03 /mars /2007 17:42
phot du coté italien de la Stampa, cet homme est considéré par le parquet de Turin aussi dangerex qu'à l'époquede son engagement militant, nous reviendrons sur cette doctrine qui s'applique actuellement en Europe.

rasile





L'ex-activiste italien Cesare Battisti arrêté dimanche au Brésil

18/03/2007 14h57
L'ex-activiste italien Cesare Battisti, le 13 mars 2004 à Paris
©AFP/Archives - Medhi Fedouach - Cesare Battisti, ex-activiste italien d'extrême gauche en fuite depuis 2004, a été arrêté dimanche au Brésil, a-t-on appris de source judiciaire.

"Nous confirmons l'arrestation aujourd'hui (dimanche, ndlr) au Brésil de Cesare Battisti", a déclaré une source judiciaire, corroborant une information parue sur le site internet du Figaro.

Selon lefigaro.fr, Cesare Battisti a été interpellé dimanche à la mi-journée (heure française, ndlr), dans un hôtel de Copacabana à Rio de Janeiro par la police brésilienne sur la base d'informations et en présence de la police judicaire française.

L'un des avocats français qui l'a défendu, Me Irène Terrel, s'est dit "catastrophée" en apprenant la nouvelle de l'arrestation de Cesare Battisti. L'avocate parisienne n'a pas souhaité faire d'autres commentaires "pour l'instant, en attendant d'en savoir plus", a-t-elle dit.

Ex-dirigeant du mouvement des "Prolétaires armés pour le communisme" (PAC), Cesare Battisti a été condamné à perpétuité en 1993 en Italie pour quatre "homicides aggravés" commis en 1978-1979.

Réfugié en France pendant une quinzaine d'années, il a entamé une carrière d'auteur de romans policiers et travaillait comme gardien d'immeuble dans le IXe arrondissement de Paris.

Arrêté en février 2004 en France à la demande de la justice italienne, Cesare Battisti a été écroué plusieurs semaines avant d'être remis en liberté. Il avait alors reçu le soutien d'écrivains français et de militants de gauche.

Menacé d'expulsion vers l'Italie, il est passé dans la clandestinité en août 2004.

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17 mars 2007 6 17 /03 /mars /2007 22:00



image de la manifestation àMontréal et québec
omme les onze dernières années, le collectif opposées à la police la brutalité (COBP, dans son acronyme français) réclame la participation au jour international contre la brutalité de police tenue dans la ville de Montréal, en plus de tenir des activités locales dans vos propres régions. En 2006, des démonstrations ont été tenues Montréal, à Toronto, Winnipeg et à Vancouver, aussi bien que plusieurs villes au Mexique. Joindre la lutte contre la brutalité de police et l'impunité, un mouvement qui n'a aucune frontière pour la dignité, la justice et la liberté ! Nous devons défendre nos droites ; personne d'autre feront ceci pour nous.

DÉMONSTRATION : jeudi 15 mars 2007, à 5PM à la métro de SNOWDON.


EXIGER POUR LE 15 MARS 2007 : ARRÊTER LA RÉPRESSION MAINTENANT !
11ème JOUR INTERNATIONAL CONTRE la BRUTALITÉ de POLICE

Comme les onze dernières années, le collectif opposées à la police la brutalité (COBP, dans son acronyme français) réclame la participation au jour international contre la brutalité de police tenue dans la ville de Montréal, en plus de tenir des activités locales dans vos propres régions. En 2006, des démonstrations ont été tenues Montréal, à Toronto, Winnipeg et à Vancouver, aussi bien que plusieurs villes au Mexique. Joindre la lutte contre la brutalité de police et l'impunité, un mouvement qui n'a aucune frontière pour la dignité, la justice et la liberté ! Nous devons défendre nos droites ; personne d'autre feront ceci pour nous.

Les quatre demandes principales de la démonstration de cette année pour le 15 mars sont les suivantes :

1) ARRÊTER LES MASSACRES ET L'IMPUNITÉ DE POLICE
La police harcelle et brutalize des personnes ; et ils maltraitent leur autorité quotidiennement. Les forces de police font partie d'un établissement patriarcal - et les dirigeants sont des sexists et macho. Les femmes, et en particulier les ouvrières de sexe, sont souvent des victimes d'abus au nom de la police. Pendant 2006, deux dirigeants de police de Montréal (SPVM) ont été accusés de nombreux frais de viol contre des mineurs. Depuis que le dirigeant Allan Gosset a tué le griffon d'Anthony le 11 novembre 1987, la police de Montréal a tué au moins 37 personnes en vingt ans. Dans la plupart des cas, les dirigeants, les coroners, les procureurs, et les ministres de police font tout dans leur puissance de protéger les cannettes de fil de tueur et de cacher la vérité. Ces crimes doivent ce jour allé sans punition. Une enquête publique sur ces décès est davantage qu'en retard ; ce scandale caché doit être exposé. Des millions de dollars sont investis dans la prétendue « guerre sur le terrorisme » pour placer des appareils-photo de surveillance dans les rues et les métros, alors que le gouvernement augmente sa commande sociale sur des personnes. Pourtant où notre sécurité face à la police est-elle de l'abus ? Car la police patrouille maintenant les métros de Montréal, est-ce que nous serons témoin d'une personne innocente étant tirée à la mort parce qu'il a la peau foncée, et serons perçus ainsi en tant que « terroriste » ?

2) ARRÊTER LA GUERRE SUR LES PAUVRES
La ville de Montréal continue à employer des lois et des ressources de police pour chasser les pauvres sur les rues qui sont considérées peu sûres par des entreprises locales et des touristes. Le gouvernement municipal a adopté un règlement en 2006 annonçant la fermeture des places et des emplacements publics la nuit. Nous soutenons les demandes du manifeste de la jeunesse de rue qui déclare le « respect nos droites, spécifiquement notre droite à un revenu décent pour la survie. Nous exigeons que la sollicitation dans les endroits publics soit decriminalized, comme prier, racle, et sexe-travaillent. […] Éliminer les pratiques répressives, l'intimidation et la discrimination telle que l'étiquetage abusif, et les quadrilatères qui visent délibérément à nous déplacer et exclure. »

MONTRÉAL - quinze personnes ont été arrêtées défunt jeudi après un désaccord annuel entre la police et les démonstrateurs protestant la brutalité de police.

Quatre personnes feront face aux frais d'incendie criminel, un seront chargées d'assaillir un dirigeant de police, un avec la sottise et neuf avec l'assemblée illégale, ont indiqué Sgt. Ian Lafreniere de la police de Montréal. Six de ceux arrêtés sont des mineurs.

Un restaurant de McDonald a été endommagé et d'autres magasins étaient vandalisé avec le graffiti pendant la mêlée pendant que les passants regardaient dessus dans la confusion.

« Nous ne savons pas les nombres pourtant mais nous parlons de nombreux véhicules et les entreprises qui ont été nuies, » ont indiqué Sgt. Ian Lafreniere de la police de Montréal.

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17 mars 2007 6 17 /03 /mars /2007 21:28



Lettre de Marco Camenisch du 04/09/2006

Dans le prolongement de mon jeûne de lutte et de solidarité révolutionnaire de 14 jours (du 24/07/06 au 06/08/06)
-  Avec notre compagnon révolutionnaire Erdogan, « à ce moment-là » encore détenu et torturé dans le quartier d’isolement de la prison de Thun (dans le canton de Berne je crois) et il y peu (peut-être toujours ! Car il a été transféré à un rythme soutenu d’une prison à l’autre dans le but illusoire d’empêcher les manifestations de solidarité qui se sont tenues devant les prisons et dans les différentes villes) dans celui de Lenzburg (dans un autre canton), comme bien d’autres compagnons soumis au régime de détention politique de l’isolement, à la torture et/ou aux extraditions, et qui court le haut risque d’être extradé vers l’Etat assassin et fasciste de Turquie grâce au copain de ce dernier, à savoir l’Etat Suisse.
-  Avec la lutte par la grève de la faim illimité des compagnons en Turquie et ailleurs contre les régimes basés sur la torture et l’isolement que sont les prisons de type F construites sur le modèle occidentale.
-  Avec la lutte de tous les compagnons dans le monde contre l’isolement, la torture et la répression
-  Contre la domination de classe globalisée, fasciste et impérialiste du capitale synonyme de destruction de la vie, de guerre, de répression et de terreur, de torture, de torture par l’isolement, d’exploitation, de marginalisation etc et qui, selon mon analyse de la situation et d’un point de vue anarchiste et écologiste, constitue l’expression la plus parfaite et la plus destructrice d’une société civilisée, patriarcale, massivement hiérarchisée, militarisée, et métropolitaine, avec son typique productivisme et son consumérisme de masse, industriel et technologique.

note: je prends la lettre de Camenisch,  à ce qu'il me semble s'adapte à la situation des prisonniers basques qui subissent en 
Espagne la répression ouverte de la part de l'état, et la collaboration de la gendarmerie atteint un stade parfait de ce qu'il nomme
la domination de classe globalisé, fasciste et impériale



La Gendarmerie fiche toute la rédaction d'Irulegiko Irratia

·10 journalistes et une stagiaire ont été contraints de fournir leurs
empreintes digitales sous peine de garde à vue

Le Club de la Presse réunissant plus de 100 journalistes professionnels
de Pay Basque nord se dit "indigné" par le fichage

Le Club de la Presse du Pays Basque, association réunissant une
centaine de journalistes professionnels radio, télévision et presse
écrite, soit la quasi totalité des journalistes travaillant en Pays
Basque nord, ainsi que les communicants des entreprises et institutions
les plus importantes du Pays Basque et de la région, a fait part de sa
"stupéfaction" et de son "indignation" face à la décision de la
gendarmerie de Saint-Jean-Pied-de-Port, agissant sur instruction de la
section de recherches de la gendarmerie de Pau, de faire procéder le
mois dernier sous convocation du parquet de Paris aux relevés
d’empreintes digitales des dix journalistes et d’une stagiaire de la
rédaction de la radio associative bas-navarraise en langue basque
Irulegiko Irratia.

"La raison invoquée par la gendarmerie était que tous ayant pu
manipuler un communiqué reçu par la poste fin octobre de l’an dernier
et revendiquant un attentat, relever leurs empreintes était le seul
moyen de les mettre hors de cause dans le cadre de l’enquête qui avait
été ouverte à cette occasion. En cas de refus les journalistes avaient
été menacés d’être placés en garde à vue avec prise d’empreintes
digitales et génétiques et de photos" informe le club de la presse.

Les journalistes d’Irulegiko Irratia qui au début de cette affaire
avaient remis, à sa demande, à la gendarmerie le communiqué de la
revendication ainsi que l’enveloppe dans lequel il leur avait été
adressé ont souligné dans une déclaration commune: "Nous tenons à
dénoncer fermement ces agissements... Nous estimons qu’éthiquement,
nous n’avons pas à subir un tel examen. Nous l’interprétons comme une
intimidation, une pression exercée contre nous par le pouvoir
judiciaire".

Une première

Le Club de la Presse se dit "entièrement solidaire" de ses collègues.
Il souligne que le fait que la gendarmerie ait choisi une radio
associative pour agir de la sorte alors même que les autres médias du
Pays Basque qui auraient reçu la même revendication "n’ont pas été
inquiétés, relève à l’évidence d’une tactique d’intimidation qu’il
n’est pas question de laisser passer".

En outre, l’association constate que, poussée jusqu’au bout de sa
logique, cette tactique de la gendarmerie "permettrait de ficher sous
le couvert d’enquêtes en cours tout journaliste qui aurait reçu
directement ou indirectement un communiqué ayant trait à un fait divers
ou à un fait de société quelconque concernant aussi bien la vie
politique que les activités associatives, culturelles voire sportives".
"C’est une dérive qu’il faut dénoncer au nom justement de la liberté
d’informer sans être sous la menace d’un fichage systématique",
souligne encore le club de la presse.

En outre, le Club de la Presse du Pays Basque appelle tous les
journalistes "et au-delà toutes les organisations de la profession à
l’échelle locale, nationale et européenne ainsi que toutes les
personnes attachées aux libertés individuelles, à rester vigilants et à
se mobiliser si de tels faits venaient à se reproduire".


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17 mars 2007 6 17 /03 /mars /2007 21:15
note  Contre la politique raciste et assassine, de type coloniale, impériale et nazie au niveau mondial et en particulier contre la politique répressive et d’anéantissement du droit d’asile telle qu’elle est mise en œuvre en Suisse à tous les niveaux et de manière exemplaire et populiste par Blocher (un immigré « naturalisé » car appartenant à l’oligarchie, maintenant conseiller fédéral/ministre de la justice, affilié à l’extrême-droite « populaire » et chrétienne) et par sa clique de bourgeois assassins, d’exploiteurs politiquement multicolores (de la « droite » à la « gauche » institutionnelle), ainsi que par toute leur flicaille ; contre cette politique encrée dans la meilleure tradition des avant-gardes racistes et répressives, par exemple par l’introduction de la Carte d’Identité pour rationaliser le génocide du peuple tzigane, puis l’étoile de David sur les papiers des juifs pour contribuer de manière importante à l’holocauste efficace et technologisé des juifs et d’autres mené par le « Troisième Reich » nazi ; et par le tamponnement aujourd’hui de la lettre « R » sur les papiers des demandeurs d’asile refoulés pour contribuer avec zèle à la politique d’holocauste encore plus globale, démocratique, technologisée et moderne du troisième millénaire, Je déclare ma participation par une grève de la faim, d’une durée au moins égale, au mouvement imminent (en septembre 2006) et collectif de solidarité et de lutte mené avant tout contre l’extradition possible de notre compagnon Erdogan. Avec mes salutations les plus affectueuses, amour et force à vous tous !

Marco Camenisch

Débouté du droit d’asile, expulsé, tué par balles
Par Manuel Plantin

vendredi 16 mars 2007

Publié chez les indigènes de la République

Arrivé en France en 2002 pour fuir les persécutions dont il était victime au Sri Lanka, Elanchelvan Rajendram a eu moins de chance que les membres de sa famille déjà réfugiés à Strasbourg. Débouté du droit d’asile en 2003, il s’est trouvé sans plus aucune voie de recours en 2004. Il a été expulsé vers le Sri Lanka en août 2005.

Membre du Casas (*), Simone Fluhr l’avait accompagné dans ses démarches successives. Ils avaient sympathisé. Elle l’avait regardé partir la mort dans l’âme : « Nous voyons passer beaucoup de Sri Lankais d’origine tamoule. Nous savons ce qu’ils endurent. L’oncle d’Elanchelvan installé à Hautepierre a été torturé en détention. Le certificat médical qui décrit les séquelles fait trois pages. »

Pour le nouvel an 2006, Simone a pourtant eu la surprise de recevoir une carte de voeux d’Elanchelvan, avec des petits coeurs et des roses de toutes les couleurs.

Elle a appris sa mort la semaine dernière. Le 28 février à l’aube, le jeune homme est ! tombé, le corps criblé de six balles. Exécuté par les militaires de l’armée sri-lankaise alors qu’il sortait des toilettes installées dans la cour de sa maison. Vêtu d’une simple étoffe et désarmé, Elanchelvan a rendu son dernier souffle dans les bras de sa femme. Sous l’oeil goguenard de ses assassins.

"Je savais qu’il serait en danger au Sri Lanka"

C’est David Balathas, un des amis d’Elanchelvan réfugiés à Strasbourg, qui a contacté Simone pour lui raconter.

Dans son magasin de retouches du quartier des Halles, il retient encore ses larmes, une photo de son ami disparu posée sur la table. « Je savais qu’il serait en danger là-bas. Il avait déjà perdu deux frères. Et l’un d’eux était membre des Tigres-tamouls (**), appuie David. Je ne comprends pas pourquoi l’Ofpra (***) ne l’a pas cru. » Ebranlée, la famille vient d’envoyer, avec l’aide du Casas, un faire part de décès aux organismes intervenus dans le traitement du « dossier » d’ ! Elanchelvan : l’Ofpra, la Commission de recours des réfugiés, la préfecture du Bas-Rhin, la Police aux frontières, etc.

« Il ne s’agit pas de les culpabiliser. Mais de rappeler que, dans le cas de personnes victimes de persécutions, l’expulsion peut être synonyme de mort », précise Simone.

Elanchelvan avait 30 ans. Il laisse derrière lui son épouse et une petite fille âgée de trois mois ainsi que des parents brisés par la perte de leur troisième et dernier fils.

Manuel Plantin

Notes :

(*) Collectif d’accueil pour les solliciteurs d’asile à Strasbourg.

(**) Le LTTE est une organisation indépendantiste tamoule en lutte depuis 1972 contre le pouvoir cinghalais.

(***) Office français de protection des réfugiés et apatrides
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17 mars 2007 6 17 /03 /mars /2007 08:31

 noteLe rendez vousde la gare de valence pour un départ groupé a été avancé à 11h, ci dessous tract trouvé dans la rue

Marco Camenisch militant écologiste est toujours parmi nous dans la lutte



Si nous ne prenons pas en compte le niveau actuel de manipulation de la population, il est difficile de comprendre pourquoi nous ne nous rebellons pas, pourquoi on ne balance pas un coup de pied au cul à toute cette mafia au pouvoir. L'endoctrinement et l'apprivoisement à l'obéissance commencent par l'éducation en famille. Le nouveau-né est réduit à un être apprivoisé, un état d'autant plus apprécié car il requiert moins de temps et d'attention et crée donc moins de conflits. Puis suivent les années du système de la carotte et du bâton et l'enfant est encore plus moulé dans le système...

Sa propre volonté, ses désirs, ses besoins sont inhibés par une éducation autoritaire imposée par des parents esclaves de la production. La sexualité et le plaisir ludique sont réduits à des psychopathologies dû à une morale erronée et à des faux concepts d'hygiène. L'enfant est mis en cage pour que les voisins ne soient pas dérangés, pour que les parents puissent vivre en toute quiétude, ou juste pour le protéger du trafic et de la pollution. A l'école, l'endoctrinement continue par l'enseignement de faux concepts historiques et par un savoir notionnel, faisant peser sur l'enfant une pression constante de rendement, la même qu'il rencontrera, par la suite, dans le monde du travail.

Dans cette course à obstacles, c'est parfois la peur de l'autorité, des fois la crainte de l'échec qui nous font bouger. A travers la famille, l'école et l'instruction, nous nous transformons en pions pour l'économie et en chair à canon. L'individualité sociale, c'est-à-dire le développement d'une personnalité susceptible d'aimer et d'être aimée est réprimée. L'origine de la solidarité et de la collectivité est trop néfaste pour la morale dominante basée sur le concept du "diviser pour mieux régner". Les journaux, la radio, la télévision et les relations publiques visent avec leurs manipulations psychologiques à former dans les cerveaux l'acceptation sans critique de la surconsommation, des aliments sophistiqués, des médicaments inutiles et des idées bourgeoises. Selon les besoins, ceux-ci diffusent des concepts d'ordre et de tranquillité ou bien de peur et d'infamie. Ils cachent la vérité, diffusent des diffamations et se taisent face aux intérêts totalitaires de leurs commanditaires. Résistance et contre-violence: la protestation se développe alors en conséquence. Mais on sait bien ce qui arrive aux journaux et aux journalistes infidèles au pouvoir: ils attrapent la "cincerite" ou crèvent desséchés par le boycotte des annonceurs. Voilà comment on obtient avec habileté la consommation, la contrainte et le conformisme, en d'autres termes l'esclave modèle, obéissant, producteur et qui s'identifie, de surcroît, avec son oppresseur. L'opposition social-démocrate et les syndicats ont été, au fil du développement de l'État social et de l'économie capitaliste, parfaitement intégrés dans le système et donc rendus inoffensifs. La discipline prussienne et la confiance aveugle dans les autorités sont deux prémisses nécessaires pour la force économico-politique et pour la stabilité intérieure. Celles-ci sont à la base de la concentration du capital et du pouvoir. La R.F.A. et la Suisse semblent prédestinées à jouer ce rôle. Le modèle de développement des trusts et des multinationales monopolistiques correspond au modèle nazi (IG Farben, Krupp, etc.). Il n'y a donc pas de quoi s'étonner de trouver des momies nazies poussiéreuses parmi les dirigeants. On trouve des analogies préoccupantes dans des secteurs comme la médecine, l'urbanisme et le contrôle des citoyens. Qui sait quand on en reviendra à l'apogée des lois d'exception, aux camps de travail? Qui sait quand tel ou tel autre ouvrier, peut-être même celui qui aujourd'hui souhaite l'internement à vie de la jeunesse de Zurich en révolte, finira à son tour enfermé dans un camp de travail? Il est en tout cas peu probable que tous Ses prolétaires puissent aspirer au poste de chef d'escadron des S.A. ou de gardien d'un camp de concentration.

Les mouvements pacifiques de protestation et les manifestations s'enlisent face au monopole de la violence de l'État, se bloquent face à la police et se perdent dans les rouages de la bureaucratie et du parlementarisme; les alternatives sont récupérées en argent comptant par l'industrie et revendues ensuite comme exemple de la pluralité du système. Stratagème souvent utilisé par les politicards. Trop d'idéalisme et de bonne volonté sont gaspillés dans la lutte contre les systèmes. En vivant sur des bases de légalité, chaque être humain est impliqué et co-responsable des exigences fonctionnelles, politiques et économiques du système d'esclavage et d'oppression. C'est un acteur victime ou coupable, selon son rôle dans la société, des multiples conséquences de cette folle machine. L'individu qui saisit le totalitarisme inné dans le projet et la pratique du capital, qui en comprend les retombées et en prévoit donc le développement catastrophique, devra, à un moment donné, en arriver à la conclusion qu'il est nécessaire de lutter. Il ne suffit pas de gueuler et de pleurer contre la construction de centrales nucléaires, parce que des millions de personnes meurent de faim, quand l'État de droit se révèle être une farce... Il ne suffit pas de se raconter des théories révolutionnaires et laisser la poussière ensevelir des bibliothèques entières de textes de Marx, Lenin, d'écologie, de critiques et d'analyses. Il ne suffît pas non plus de filer à la montagne ou en Inde, la pourriture te rejoint partout... Finalement, les petites stratégies pour calmer ta conscience rendent service aux patrons.

On en est arrivé au point de lutter pour la survie, la dernière possibilité qui reste sur terre, du moins pour "l'Homo Sapiens". Concernant l'attentat: pourquoi viser la centrale Sareilli le jour de Noël? D'abord pour des raisons de sécurité. Ensuite en solidarité avec Jésus, le conspirateur, le nomade, le révolutionnaire, le rebelle, le combattant partisan, qui dans te Sermon de la Montagne disait clairement: "Heureux, vous qui êtes pauvres, car le royaume des cieux est à vous ! Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés ! Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous serez dans la joie ! (...) Mais malheur à vous, riches, car vous avez votre consolation ! Malheur à vous, qui êtes rassasiés, car vous aurez fairn ! Malheur à vous , qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et dans les larmes !

«  vous nous dites qu'on a le choix?déclaration au procès en 1991

Car je suis contraint de devenir toujours plus riche et puissant, et déjà cela devient, même pour ceux qui dominent, un lien insoluble entre choix et contrainte dans l'implacable mécanisme des dominations autoritaires. "En tant qu'esclave, je ne peux pas choisir quel air respirer ni quelle eau boire, si je veux aller à l'école ou non, si je veux absorber les ordres implicites de l'information unique. En tant qu'esclave ou homme libre, je ne peux pas choisir ma mère ni le père qui la féconde, la couleur de ma peau, la terre qui me verra grandir, quand et quel soleil ou lune m'illuminera, quelle conscience me guidera, quel fruit je mangerai, quelle femme j'aimerai, quelle mort je donnerai ou recevrai. Si je me suicide, ce n'est sûrement pas un choix, mais parce que je ne supporte plus un mal, la solitude souvent, que j'ai aussi peu choisie que ma nature qui m'impose une compagnie agréable pour être bien. Pour les êtres libres de dominations autoritaires, le concept, et avec lui le mot "suicide", est inconnu (il est pratiqué seulement dans des situations exceptionnellement graves) et inutile, tout comme la "liberté" et, à mon avis, le "choix". Ils deviennent une réalité à concevoir et à définir avec la naissance de la domination autoritaire, et l'unique choix réel, ou la mère de tout les choix, à ce point, est entre la soumission, la rébellion et la lutte pour liberté désormais à revoir. Le choix est donc de choisir ou non entre des alternatives qui sont de toutes façons imposées » Au cours du procès du 12 13 mars 2007 .Le procureur a demandé l’internement car par son jugement sain, il estime que Marco Camenish continue à être TRES DANGEREUX ! (oui dangereux, comme les caries aux dents, les dentistes aux porte-monnaie et le capitalisme à aux espèces vivantes)La peine prononcée mardi est complémentaire de celle de 12ans que Marco Camenish a déjà purgé...c’est pour ça que le tribunal fédéral a cassé le jugement de la cour d’assise en juin 2004..."car l’addition des deux peines ne doit pas dépasser 20 ans, selon le Code pénal" et pas par bonté on s’en doute en plus de la peine de 8 ans prononcée mardi, il doit encore passer 10 ans de réclusion après sa condamnation en 1981 dans les Grisons pour des "attentats" (hahahaha c’est la meilleure celle-là) contre des pylônes électriques. Il sortira de prison au plus tard en 2018. Il aura 66ans..

 Le capital n'aura pas raison de nous!!!

 

un anarchiste       spectrenoir@poivron.org

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17 mars 2007 6 17 /03 /mars /2007 07:25





Dès novembre dernier, un certains nombre d'organisations et associations
européennes qui suivent depuis longtemps l'évolution de la situation au
Chiapas, exprimaient leur préoccupation face à la recrudescence des
violences orchestrées par des groupes paramilitaires contre des
communautés indiennes au Chiapas. L'attaque perpétrée contre la
communauté de Viejo Velasco Suarez, qui a causé 4 morts et plusieurs
disparitions aurait du alerter sur l'urgente nécessité de promouvoir par
le dialogue une solution capable de désamorcer les conflits dont
l'origine principale réside dans une injuste politique d'accès à la
terre. Pourtant, en adoptant une attitude partiale et indulgente à
l'égard des agresseurs, les autorités ont démontré une fois de plus
avoir choisi leur camp.

Depuis lors, les attaques et les menaces d'expulsions concernant parfois
des communautés entières se multiplient. Elles concernent principalement
des zones dans lesquelles, en l'absence de politiques agraires, les
terres ont été occupées par des paysans indiens au moment du soulèvement
zapatiste de 1994.

Durant toute cette période, les gouvernements successifs n'ont eu de
cesse de récupérer ces terres, en grande partie administrées par les
conseils de bon gouvernement qui fonctionnent au sein des communes
autonomes zapatistes. Toutes les stratégies utilisées pour en reprendre
le contrôle, qu'il s'agisse du redécoupage municipal, de la distribution
clientéliste de projets de développement, de la mise en place de
programmes de parcellisation des terres collectives ont eu pour
conséquence d'approfondir la division des communautés. Face à l'échec
des politiques institutionnelles, les autorités ont recours aux groupes
paramilitaires, qui n'hésitent pas à mettre à feu et à sang les zones
qu'ils espèrent pouvoir mettre sous leur coupe. Masquant leur véritable
nature sous divers sigles (MIRA, Chinchulines, OPDDIC, UCIAF, Paz y
Justicia, URCI, etc.) qui leur confèrent le caractère légal
d'organisations oeuvrant au développement communautaire, certains de
ces groupes bénéficient de subventions gouvernementales, de protections
de la part de personnalités politiques dont ils servent les intérêts,
lesquels en échange leur garantissent l'impunité pour tous les méfaits
et crimes commis.

L'activité des groupes paramilitaires qui s'est notablement accrue
depuis l'élection du nouveau gouvernement de l'Etat du Chiapas (qui a
suivi d'un mois les élections présidentielles en juillet dernier) va de
pair avec une augmentation de la présence de l'armée fédérale. Depuis
plusieurs mois, tant les communautés zapatistes que les groupes
d'observateurs présents dans la région ont signalé de nombreuses
incursions militaires, sous prétexte de combattre le narco trafic. Plus
récemment, les dénonciations concernant l'entraînement de groupes
paramilitaires à proximité des casernes par des membres des forces
armées se sont multipliées.

Connue depuis 1998 pour sa collusion avec les forces armées et son
implication dans divers conflits qui ont secoué la région d'Ocosingo et
Altamirano, l'OPDDIC a depuis quelques temps intensifié ses activités
belliqueuses et étendu son rayon d'activités à plusieurs communautés
intégrées aux différentes communes autonomes zapatistes de la région.
Depuis plusieurs semaines celles-ci n'ont cessé de dénoncer les
agressions et les actes d'intimidations de la part des membres de
l'OPDDIC: bétail lâché dans les champs cultivés ; agressions contre des
femmes revenant de chercher du bois de chauffe ; barrages pour empêcher
aux habitants de la communauté l'accès à leur parcelle et irruption
d'hommes armés dans les communautés afin de provoquer la fuite des
habitants...

En écho à l'offensive menée par l'OPDDIC, d'autres organisations
paramilitaires ont repris du service activement. Opérant principalement
dans la zone nord de l'état, l'URCI est une des excroissances issues de
la décomposition du groupe paramilitaire /Paz y Justicia/, dont les
faits d'armes au cours des 12 dernières années ont causé massacres,
assassinats et le déplacement de milliers de personnes qui encore
aujourd'hui n'ont pas toutes pu réintégrer leurs communautés d'origine.

Encouragés par le climat d'impunité que leur laisse supposer le retour
au pouvoir de personnages acquis à leurs méthodes et forts du soutien
actif de l'armée présente sur place, les paramilitaires de la zone nord
font actuellement pression pour obtenir l'amnistie de plusieurs
dirigeants de /Paz y Justicia/ emprisonnés pour avoir été reconnus
responsables de nombreux faits de violence.

Dans un passé récent, les menaces d'expulsion proférées contre les
communautés installées dans ou au bord de la réserve de Montes Azules
avait amené les zapatistes à organiser la réinstallation de plusieurs
communautés plus près des territoires autonomes afin d'assurer leur
protection et d'éviter les affrontements.

Dans cette mesure la menace d'utiliser la force pour expulser les bases
d'appuis zapatistes des terres en conflit, lancé à la mi novembre par
Pedro Chulín Jiménez, dirigeant de l'OPDDIC et député suppléant pour le
PRI de la région d'Ocosingo, constitue un défi à l'EZLN. Cette
provocation ouverte vise en effet à déclencher une situation de violence
qui, rendant obsolète la /loi pour le dialogue, la conciliation et la
paix digne au Chiapas/ adoptée en 1995 et garante d'un fragile cessez le
feu au Chiapas, pourrait inciter le gouvernement à justifier une
intervention de l'armée fédérale à des fins de maintien de l'ordre.

Il apparaît aujourd'hui de plus en plus clairement que les agissements
des groupes paramilitaires s'inscrivent dans la continuité d'une logique
de guerre de basse intensité promue par les représentants de puissants
intérêts politiques et économiques.

Face à ces menaces, l'opinion publique internationale ne peut rester
sans réagir.

Nous dénonçons énergiquement cette logique qui privilégie délibérément
l'affrontement au détriment du dialogue comme solution au conflit et la
répression comme réponse aux aspirations légitimes des communautés à
l'autodétermination. Nous nous mobiliserons pour exprimer notre
solidarité avec les communautés menacées d'expulsion.

Conscients de la lourde implication des autorités mexicaines dans
l'instrumentalisation des groupes paramilitaires, nous les considérons
comme directement responsables des attaques visant à provoquer une
escalade de la violence et des conséquences tragiques qu'entrainerait
une intervention militaire au Chiapas
.
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17 mars 2007 6 17 /03 /mars /2007 02:03

l'éthique dessin collé en ville, les villes sont tellement désertes, habitons celles ci par des affiches, ce soir on a évoqué un autre débat possible bientôt au labo ou ailleurs sur le nucléaire et avec le groupe bequerel pour présenter "le film ceci est une simulation", poster vos messages pour paticiper au débat, mais tout d'abord nous avons besoin de bras. Pour couvrir les murs de cette ville d'autres choses que des trombines des candidats; non à la délégation et Abstention active

Le capitalisme : état des lieux

Alors que la croissance mondiale atteint 5% et que les échanges mondiaux (de marchandises) se sont accrus de 30% sur 3 ans, l’économie française se porte mal. Quelques chiffres : déficit record du solde de la balance commerciale de - 24,2% en 2005, explosion de la dette publique à 67% du PIB, pression fiscale qui augmente sur les ménages d’un côté et protège les nantis de l’autre à coup de cadeaux fiscaux (niches fiscales, emplois à domicile, droits de succession, fiscalités plus-values, baisse de l’impôt sur la fortune, stocks options et golden parachutes, ...), déficit public de43 milliard prévu en 2007... La contre partie pour limiter ces déficits publics est l’élévation des impôts fonciers et de la taxe d’habitation, de la CSG, du CRDS, du forfait hospitalier, de l’acte médical à 1 euro et de 18 euros sur acte de plus de 91 euros, augmentation de l’énergie et des tarifs publics, etc., sans oublier la journée gratuite du travail du lundi de pentecôte.

Selon le gouvernement, le chômage serait passé de plus de 3 millions de « demandeurs d’emploi » en 1997 à 2,4 millions en 2006. Mais si l’on tient compte des emplois aidés du gouvernement (610 000 en 2006, autant de cadeaux au patronat pour toujours plus de précarité) et ce que les experts nomment pudiquement « des manipulations comptables » (en fait les radiations en cascades suite aux nouveaux dispositifs de chasse aux chômeurs), le chômage a peu reculé. D’après le Bureau International du Travail (BIT), le chômage réel en France, calculé en équivalent « temps plein », était de 5,7 millions en 1996 et plus de 5,8 en 2005. Pourtant par le jeu naturel de la démographie, il y a eu sur cette période plus de départs en retraite que d’entrées sur le marché du travail. Et ce phénomène va s’accentuer à l’avenir : ainsi c’est 150 000 chômeurs en moins par an qui sont attendus jusqu’en 2016, puis 250 000 ensuite. A l’avenir la machine capitaliste risque même de manquer de bras et de cerveaux !

Part contre, ce qui n’a pas diminué mais au contraire a littéralement explosé ces 30 dernières années, c’est la pauvreté. 5 millions de personnes vivent sous le seuil « officiel » de la pauvreté (dont les RMIstes, passés de 1 millions en 97 à 1,3 millions de rmistes en 2006). Il y a autant de travailleurs paupérisés et la cohorte de problèmes qui va avec (logement, santé, nourriture, etc.). Les couches moyennes subissent également une érosion de leur niveau de vie. Parallèlement, les bénéfices tant boursiers que ceux des entreprises et les inégalités de revenus n’ont jamais été aussi élevés. Pas une semaine sans que n’éclate un nouveau scandale d’un patron parti avec un golden parachute de plusieurs millions d’euros !

L’économie capitaliste de type fordiste s’est massifiée et mondialisée et les problèmes ont suivi. La condition salariale des pays dits développés, sous l’effet du jeu concurrentiel de la valeur de la force de travail n’a cessé de se dégrader : précarisation, pénibilité au travail, allongement des annuités pour la retraite, etc. Cela va se poursuivre vue la crise structurelle du système et de ses contradictions : crise énergétique (épuisement du pétrole, développement du nucléaire, épuisement des matières premières), crise écologique (pollutions de l’air, de l’eau, réchauffement climatique, dissémination nucléaire), crises sanitaires (OGM, cancers, épidémies : vache folle grippe aviaire), crises sociales liées à la mise en compétition des travailleurs entre eux au niveau mondial. Pour conserver leurs marchés et leurs approvisionnements, contrôler les flux migratoires, mater leurs opposants, les États deviennent de plus en plus agressifs. Les conflits armés vont se multiplier et l’impérialisme sera décomplexé. Les populations (y compris celles des États dits « développés ») sont soumises à des logiques liberticides grâce au triomphe de la bio-politique, via la biométrie, vidéo surveillance. La soit disant « lutte anti-terroriste », permettant en fait le fichage des populations (patrioct-act aux USA et ses copies conformes en France les lois de Sécurité Quotidienne et loi dite de Prévention de la Délinquance) a de beaux jours devant elle. Les nouvelles technologies donnent à la police - et donc à l’État - des pouvoirs de contrainte jamais égalés.

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17 mars 2007 6 17 /03 /mars /2007 01:51
Revenons encore la'abandon de l'usine Reynolds et à nouveau le capitalisme Etats unien  prenne de la distance contre lesalariat français, l'usine Toussaint wilbis ex spit s'en va de bourg les Valence. Le capitalisme n'a pas de frontières et la région ne leur plaise pas où alors est ce d'autres raisons?
Pour cette raison cherchons mieux , la cause pour s'armer pour se défendre, la meilleure défense c'est l'attaque


Chacun a en mémoire les graves difficultés rencontrées depuis deux ou trois ans par plusieurs grandes sociétés américaines, dont l’emblématique General Motors, face à l’obligation de provisionner leurs engagements en matière d’assurance-santé de leur retraités.

Après avoir précédemment subi les avanies des fonds de pensions, pour des raisons voisines, ces entreprises, qui n’avaient absolument pas anticipé que le vieillissement coûte aussi, et d’abord, en matière de soins et de traitements divers, ont désormais tiré la sonnette d’alarme. Même le très libéral gouverneur Schwarzenegger vient de se convertir bruyamment à la « protection santé universelle », déclenchant un beau tollé dans son camp.

Comme le rappelle Laetitia Maelhes dans un excellent article des Echos datés du 25 janvier, il n’est jusqu’à George W. Bush qui ne déclare sa volonté d’augmenter les crédits fédéraux destinés au systèmes sociaux, dans son dernier discours sur l’Etat de l’Union. Même sous le sourcilleux regard de Nancy Pellosi, pareil revirement peut surprendre.

Il y a donc bien le feu à la maison américaine. Effectivement, près de la moitié des citoyens se trouvent dépourvus d’une assurance-maladie au moins temporairement sur une année, tandis que 15% en sont privés de manière permanente. Les primes s’envolent, pouvant représenter jusqu’à une année de salaire pour un salarié ayant à couvrir un ménage de quatre personnes. Outre une désocialisation massive des dépenses, on constate que les employeurs se désengagent aussi quand ils le peuvent encore, les plus petits étant les premiers touchés, avec une recrudescence massive des faillites pour ce motif. Quant aux gros, on l’a vu, ils s’enfoncent dans le rouge, sous le coup de cette tendance conjuguée du vieillissement de la population et de la croissance des coûts.

On se souvient qu’Hillary Clinton, chargée par son président et mari de traiter ce dossier, dut y renoncer en 1994, face au poids des oppositions, notamment républicaine, qui se firent alors jour. Le paradoxe serait évidemment qu’elle y parvienne dans un avenir proche, comme Chef de l’Etat à son tour, et aille même au devant d’un fort inattendu consensus politique, tant le désarroi de la droite américaine est abyssal et les attentes des employeurs angoissées.

Sur cette voie, il n’est pas exclu que notre bon vieux modèle de sécurité sociale, tant décrié par quelques visiteurs furtifs de l’actuel hôte de la Maison-Blanche, ne retrouve un lustre réel outre-atlantique, au point de renforcer plus encore la communauté des enjeux présidentiels actuels entre la France et les Etats-Unis.

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17 mars 2007 6 17 /03 /mars /2007 01:08

nous appelons tous ceux qui veulent l'arret immédiat du nucléaire samedi 17 Mars à 11h à la gare de valence, tous à Lyon pour ne pas laisser faire les autres à notre place, contre le nucléaire civil et militaires.

 

Nous remercions tous les gens qui sont venus ce soir au laboratoire, et pour de nouvelles aventures


Le groupe Stop-Nucléaire Lyon appelle à la constitution d’un cortège au sein de la manifestation du 17 mars 2007 pour une

Sortie immédiate du nucléaire !
Lire le texte d’appel complet de Stop-Nucleaire Lyon

Le nucléaire n’est pas une fatalité c’est un choix politique (création du CEA par De Gaulle, en 1945, pour fabriquer la bombe) et économique (la multinationalisation du nucléaire français, sa monopolisation par quelques firmes et le nouveau partage Etat/groupes privés correspond à une stratégie industrielle). Lutter contre, c’est lutter contre cette politique militaire et ce modèle économique, le capitalisme, pour qui les risques pour l’environnement et les populations actuelles et futures viennent après les profits engrangés par une minorité.

Face au danger du nucléaire, arrêt immédiat

Il faut sortir immédiatement du nucléaire :

- car un accident majeur (comme à Tchernobyl en Ukraine) est toujours possible, et plus encore aujourd’hui qu’hier avec le vieillissement des centrales en activité ;

- car les déchets polluants s’accumulent, dont on ne sait qu’attendre qu’ils cessent d’eux même d’être radioactifs, ce qui prendra, pour certains, des centaines de milliers d’années ;

- car, élément moderne du totalitarisme, le nucléaire nous fait courir le risque de vivre dans une société de plus en plus centralisée, où aucun changement ne sera possible, avec absence totale de contrôle et de choix des populations, mais avec le règne absolu de "ceux qui savent", scientifiques et technocrates.

Au-delà de ces risques, il est nécessaire de ne pas laisser les fantasmes scientistes continuer à nous égarer dans l’impasse industrielle dont on constate chaque jour les dégâts : de la vache folle au réchauffement planétaire, en passant par l’amiante et les leucémies d’Ukraine et de la Hague.

Stop-Nucléaire Lyon c/o Librairie la Gryffe, 5 rue Sébastien Gryphe Lyon 7e.

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centrale nucléaire du Bugey

Samedi 17 mars : grande mobilisation dans cinq villes de France

Après la grande manifestation de Cherbourg en 2006 où 30.000 citoyens ont exprimé leur opposition à l’EPR (réacteur à eau pressurisée) et leur soutien aux alternatives au nucléaire, manifestons tous ensemble le samedi 17 mars 2007 à 14h00 à Lille, Lyon, Rennes, Strasbourg et Toulouse

pour dire non à l’EPR
et
oui aux alternatives au nucléaire

En France, l’industrie nucléaire a toujours obtenu gain de cause depuis 50 ans. Voulez-vous en reprendre pour 100 ans avec l’EPR ?

Ca suffit ! L’argent prévu pour le réacteur nucléaire EPR doit être consacré à la maîtrise de l’énergie et au développement des énergies renouvelables. L’Etat, EDF et Areva nous mentent : la France n’a aucun besoin d’un réacteur nucléaire supplémentaire. Si nous les laissons faire, il y aura bientôt 35 EPR en France.

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16 mars 2007 5 16 /03 /mars /2007 16:28
 A la suite de l'action deGreen peace, qui ont déversé 8 tonnes de Maïs, les forces du désordre ont pris position pour défendre leur ministre. Comme dans les républiques bananière cette élection se présente à l'ombre des controles de police
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Agenda

    dimanche 30 juin

15h à 16 h

accueil de familles de prionnier-e-s

discussion , infos et peites recettes

pour les proches de détenu(E)s...

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-participation à l'émission de radio Mega

du 22 juillet