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  • : Le blog du laboratoire anarchiste est un blog actif a propos de l'actualité sociale
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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 05:15

Lundi 22 décembre à 20h 30

au Laboratoire 8 place Saint-Jean Valence


Le feu au centre de rétention

Rencontre-débat

 


Les centres de rétention sont des camps où est effectuée la concentration des sans papiers raflés par la police. Comme la plupart des camps, ils n'ont pas été conçus pour administrer des traitements inhumains, dixit Hortefeux .

Celui de Vincennes était moderne: il y avait des caméras partout, de puissants projecteur , et des policiers omniprésents.

Il a vite dégénéré brimades, humiliations, nourriture malsaine, insultes , violences, défauts de soins et tabassages. Pendant les 6 mois qui ont précédé l'incendie du centre, les retenus ont multiplié les actes de résistance: grève de la faim, manifestations à l'intérieur du camp, incendie de cellules, automutilations.

Le 21 juin 2008, un retenu malade qui réclamait sans succès ses médicaments fut retrouvé mort dans sa cellule. Le 22, le retenu mettait le feu au centre de Vincennes. Suite à cet évènement, 18 d'entre eux ont été blessés, d'autres ont été dispersés dans d'autres centres, 40 ont été libérés, mais 6 ont été inculpés pour « incitation à l'émeute et à l'incendie ».

Depuis le mois de janvier, un comité de soutien était entré en communication avec les retenus. Il publiait aux éditions Libertalia un ensemble de messages qu'il a reçu de leur part. On y lit, au fil des mois, la rapide dégradation de la situation, la solidarité de ceux que la police voulait diviser en nation, race et religion, et les efforts pour organiser la résistance.


RAPPEL

L'éditeur a décidé que les bénéfices de la vente du livre iraient en solidarité aux retenus inculpés suite à l'incendie.

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18 décembre 2008 4 18 /12 /décembre /2008 19:18


 10h30 : les lycées Blaise, Branly et Saint-Just (et peut-être d’autres lycées) se retrouvent à Saint-Jean (entre 500 et 600 lycéen.ne.s) et partent en manifestation sauvage en direction des Terreaux. Fumigènes. Un cordon d’une dizaine de CRS s’écrase littéralement (probablement de peur) au passage de la manif à Cordeliers. Place de l’Opéra, la manif rencontre la tête de la manif "officielle" qui part des Terreaux. Ambiance électrique.

- 11h00 : trois ou quatre poubelles crâmées place des Terreaux après le départ de la manif. Entre 5.000 (selon la police) et 10.000 (selon les personnes présentes) manifestant.e.s.

- 11h15 : un cortège énorme et rapide, des poubelles renversées et crâmées rue de la République. Fumigènes. Peu de policiers (sauf en queue de manif).

- Après 11h20 : après le passage de la manif à Bellecour, vitres pétées au Mac Donald’s et en haut de la station de métro. Une arrestation (sûre), peut-être deux : une centaine de personnes affrontent les flics en réaction, charges, tirs de flash-balls (peut-être des arrestations).

- Pendant ce temps-là, le très gros de la manif passe par la place du Pont, le Rectorat (entre lesquels aucun incident notable), Centre Berthelot, pour arriver à Jean Macé. A partir du Rectorat de nombreux CRS à pieds remontent rapidement le cour de la manif (sous les huées et les jets de projectiles - pierres, pétards).

- Arrivée de la tête de cortège à Jean Macé. Mouvement en direction de la mairie du 7e (encore du monde au Rectorat). Une bagnole retournée, première charge des CRS et de la BAC, deux arrestations, grenades lacrymogènes. Au bout de 10 minutes de face-à-face, une partie du cortège recule à l’arrêt de tram Jean Macé.

- Par la suite, de nombreux groupes de manifestant.e.s se dispersent un peu partout autour, les charges de CRS coupent la manifestation en plusieurs cortèges (une fille blessée et évacuée). L’un d’eux remonte très lentement l’avenue Berthelot (en direction de route de Vienne), un autre avenue Jean Jaurès se trouve bloqué par les CRS sous le pont de la voie ferrée, le reste de la manifestation qui n’était pas encore arrivé à Jean Macé au moment des charges commence à se disperser.

- Avenue Berthelot, à partir de Jean Macé, un groupe d’environ trois à quatre cents manifestant.e.s (ce nombre diminuant constament) subit régulièrement les charges de CRS. D’arrêt de tram en arrêt de tram, les manifestant.e.s jettent des projectiles, montent des barricades de fortune, brûlent des cartons, retournent des voitures (deux seront brûlées), bloquent la circulation, subissent les grenades lacrymogènes, et ce pendant une heure.

- Après l’arrêt de tram de route de Vienne, les CRS arrivent à prendre à revers des manifestant.e.s dont certain.e.s s’enfuient via un chantier. Quelques arrestations. A partir de là, on peut observer de très nombreux CRS "bouclant" la zone. Des dizaines de CRS, plus d’une vingtaine de camionettes (sans compter les voitures - banalisées ou pas-, les motos, et les BAC) pacifient lentement l’avenue.

- Avenue Berthelot, un groupe disparate de plus d’une centaine de manifestant.e.s continuait à défiler derrière les CRS.

- 14h30 : une centaine de personnes au rassemblement de solidarité pour les arrêté.e.s (place Bellecour).

- 15h00 : le rassemblement part en manif sauvage dans le but de croiser tous les petits groupes de manifestant.e.s dispersés dans la ville. Arrivé à environ 200 aux Terreaux, le cortège - bien suivi par les flics - traverse le pont et redescend les quais du Rhône en bloquant la circulation, et se disperse à 16h00 à la Guillotière. Apparemment, aucune arrestation.

- Selon la préfecture du Rhône il y aurait eu 38 interpellations aujourd’hui (et 5 flics blessés).

- Entre 14h30 et 15h30 : très forte présence policière sur la presqu’île. De nombreuses camionnettes de CRS s’y dirigent également.

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18 décembre 2008 4 18 /12 /décembre /2008 05:20
Nous avons le regret de vous annoncer que la Star ne viendra pas ce jeudi 18
pour partager une petite causette autour de ce tract
Yves Cochet ne sera pas présent jeudi 18 décembre pour la soirée organisée
par l’AIIRE à Romans, avec la participation des Verts
Nous avons été prévenus il y a quelques jours seulement : il doit être
vendredi matin très tôt à Paris

La soirée, "fin du pétrole, crise financière et décroissance" est, en
principe, maintenue, 20 heures, salle Charles Michels, Romans, mais sans
lui.




Lyon est bien au coeur de la première région nucléarisée du Monde : une centaine de litres d’huile s’est échappée de la centrale du Bugey et a pollué un peu plus le Rhône.

C’est le soir du mercredi 19 novembre que cela a été constaté par les autorités. Un important dispositif a alors été mis en place pour éviter que cette huile dangereuse ne pollue la nappe phréatique et la zone de captage des eaux potables de l’agglomération lyonnaise. Pour ne pas attirer cette huile industrielle dans la zone de captage, l’approvisionnement en eau potable a dû être divisée par trois. Des traces étaient encore visibles sur les bords du Rhône dans la traversée de Lyon quelques heures après.

Que ce serait-il passé si un "incident" plus grave avait eu lieu ? Ne peut-on pas affirmer que le nucléaire est une énergie qui fait courir beaucoup trop de risques à la population ? D’autant plus, après les "incidents" nucléaires à répétition qui se sont enchaînés cet été : Tricastin, Romans, St Alban, Pierrelatte, Bollène... et le 13 novembre dernier à Cruas-Meysse...

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18 décembre 2008 4 18 /12 /décembre /2008 04:52
Aujourd'hui : manifestations blocage de Lycée, voilà un tract distribué à Caen par la CNT AIT,ceci afin de partager  quelque chose avec les nombreus-e-s lycéen-n-e-s dans la rue aujourd'hui:

http://www.mybusinessmodel.com/blog/images/0708/banque.jpg
Crise ou pas,
les milliards tombent toujours dans la poche des exploiteurs ! 



Vous croyiez que la crise avait disparu ? Et bien non ! Elle est à nouveau d’actualité et s’immisce dans les conversations.

Par le biais de leurs multiples appareils idéologiques d’Etat (les médias, les syndicats réformistes…), les politiciens la définissent comme étant la résultante d’une folie sans borne et d’une immoralité des boursicoteurs qui seraient les seuls fautifs.

Mais ce n’est là que pure jactance et mensonge. En effet, les politiciens sont peu diserts sur leur responsabilité et implication ;

ils ont tous largement contribué à une dérégulation méthodique pour les besoins du marché. Il n’était plus question de l’économie administrée au nom de l’économie concurrentielle. Tout en désignant les spéculateurs à la vindicte des couches

populaires, les politiciens les sauvent de la banqueroute. Le comble du cynisme est que tout ce beau monde profite de la situation pour se refaire une virginité, en avançant l’idée vague d’une jurisprudence universelle : "le Bretton Woods bancaire".

L’histoire du capitalisme n’est qu’une succession de crises cycliques, courtes ou longues, plus ou moins dispendieuses, qui débouchent soit sur la récession ou la dépression, dégénérant même en des conflits armés ; elles sont, d’ailleurs, un mal intrinsèque du capitalisme qui est parvenu à s’adapter et à muter pour l’instant.

Le capitalisme repose sur la logique de la recherche exponentielle du taux de profit, qu’il soit d’ordre réel par l’extraction de la plus-value ou d’ordre purement spéculatif (sur la valeur des actions et de leur rendement) et peu importe si cela amène misère,

famine, pollution… La période supposée des trente glorieuses n’aura donc pas fait exception à l’histoire du capitalisme, puisqu’elle contenait les germes de ces contradictions qui allaient aboutir à la crise actuelle : l’usage massif du crédit (affectant les Etats, les banques, les particuliers), la saturation des marchés (engendrant le non écoulement de la production) et le saccage écologique. Aujourd’hui, face à une quasi faillite générale du système, on nous ressort les vieilles recettes : faire

fonctionner la planche à billet, recourir davantage au crédit, accroître l’action de l’Etat, etc. Mais qui peut dire que la médication keynésienne a encore un avenir ?

Ce qui se passe n’est donc pas très étonnant et les couches populaires paient encore un peu plus la facture, tandis que les responsables continuent à jouir des bénéfices que leur procure le système capitaliste. Quoi qu’il en soit, la stagnation, le rognage des salaires (directs et indirects) et l’inflation vont encore être le lot de cette nouvelle cure d’austérité visant à perpétuer les privilèges.

Alors que faut-il faire ? Continuer à se chloroformer devant la télévision ou dans d’autres gadgets… Loin de nous, anarchosyndicalistes, l’idée de succomber à la pacification (comprenez l’apathie généralisée où le règne de "la paix-armée" de l’Etat post-totalitaire) et à la petite morale compassionnelle.

Seule, la lutte paye ! En effet, l'auto-organisation permet à chacun d'intervenir dans des comités de lutte et les assemblées générales, là où peut s'établir une authentique liaison entre les exploités, afin de dépasser le corporatisme en posant des revendications unifiantes. L'auto-organisation est le premier pas de notre "autonomie" vis-à-vis de ceux qui concourent à notre oppression.

Encore faudrait-il, quand une tentative d’auto-organisation se met en place, qu’elle ne soit pas paralysée de l’intérieur par de faux débats, voire une bureaucratisation larvée ; les prises de décisions et leurs applications, elles se prennent et se vérifient sans aucune exception, à la base, dans les assemblées générales ; la démocratie-directe, afin qu’elle ne s’intoxique dans le

pseudo-démocratisme, n’implique que les partisans de la lutte et ceux-ci doivent écarter ses adversaires. Que chacun se

positionne donc !

C’est de zéro que l’on repart ! Recommencer… Anarchosyndicalistes, nous ne nous leurrons pas sur cette situation du moment

et ses difficultés. La lutte ne peut être fructueuse que si elle est capable d'engendrer un mouvement de masse extrêmement diffus et tenace, agissant sur l’ensemble du territoire en déconcentrant ses actions pour les démultiplier, dans l'optique d'une grève généralisée, avec des poussées spontanées (débrayages et grèves improvisés, manifestations sauvages…) faisant tâche d’huile.

L’heure n’est plus à la résignation : les habituelles balades dans le centre ville, accompagnées du "chant des sirènes", afin d’obtenir des négociations truquées d’avance, ne produiront que davantage de lassitude et de frustration.

Ils nous veulent apathiques et soumis,

soyons offensifs : résistance populaire autonome


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18 décembre 2008 4 18 /12 /décembre /2008 04:47
Petit tour en dehors de la région Rhône-Alpes.
ÉDUCATION. «On va gagner !» Comme Jérémie, 16 ans, en première année de BEP mécanique, les lycéens ont le moral à la hausse après la marche arrière du ministre Xavier Darcos.

Banderoles et slogans anti-Sarkozy repris à l’unisson : ils étaient 2000 selon les organisateurs, 700 pour la police, à manifester cette après-midi dans les rues de Toulouse.

Le «report» de la réforme ne leur suffit pas. C'est son «abolition», son retrait définitif qu'ils exigent.

14 h, place Jeanne d’Arc. Pour se reconnaître, les membres du service d’ordre lycéen font avec des autocollants de récupération du Nouveau Parti Anticapitaliste. Maxime, 16 ans, en classe de seconde s’évertue à canaliser derrière les banderoles les groupes venus des lycées du centre ville et de banlieue.

Les gars du Polyvalent Rive Gauche du Mirail sont surveillés comme le lait sur le feu par les fonctionnaires de police. Ils rentrent dans le rang sans problèmes. Thierry, l’un d’entre eux, estime que «rien n’est fini tant que cette loi de merde n’est pas définitivement supprimée».

Le cortège se met en route. Le slogan «Sarko au Karcher !», tient la route sur 500 mètres. Une pancarte “Grèce-France, mêmes flics même combat” émerge au-dessus des têtes. C’est Lou, 17 ans, lycéenne en terminale, qui la tient : «Nous avons les mêmes problèmes que les jeunes qui manifestent à Athènes, dit-elle. L’état policier est en marche ici comme en Grèce ». Elle désigne du chef les fonctionnaires de la brigade anti-criminalité (BAC) qui encadrent la manifestation.

Bastien, 16 ans, approuve : «La reculade de Darcos est une marque de plus de l’hypocrisie du gouvernement», dit-il. Comme lui, beaucoup de manifestants «ne croient pas» au report de la réforme. «C’est son annulation que nous voulons. Sinon, ce sera le même combat dès sa réapparition», promet Thomas, en première à Saint Sernin.

Petit instant de tension devant le local de l’UMP défendu par une escouade de CRS casqués, le flashball à bout de bras. Le service d’ordre lycéen remet dans le rang les quelques partisans du bras d’honneur. «On ne veut pas d’un mouvement violent», explique Laura, porte-parole de la coordination des lycées de Toulouse (CLT). «S’il y a de la casse, ce sera de la faute du gouvernement qui nous pousse à bout», ajoute Pierre, 17 ans.

«Ce mouvement n’est pas noyauté par des syndicats avec lesquels le ministre peut discuter poliment autour d’une table. C’est pour cela qu’il fait peur», analyse Eric, étudiant à Sciences Po juste avant le sitting improvisé à mi-parcours.

La manifestation vire vers les artères commerçantes en bon ordre. Les oreillettes chauffent du côté des policiers.

16 h : la manifestation se disperse dans le calme à la hauteur du jardin du Capitole. Le préposé au porte-voix appelle au prochain rassemblement prévue ce jeudi 18 décembre.

J-M.E

http://www.libetoulouse.fr/2007/2008/12/les-lycens-mani.html
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18 décembre 2008 4 18 /12 /décembre /2008 04:28

Pour lecture  ce tract au Général d'armée Elrick Irastorza , chef d'état- Major de l'armée de terre qui vient rendre visite au Spahis le jeudi 18 décembre le matin , voilà peut être que quelqu'un trouvera une idée sonnante et trébuchante pour saluer sa venue.  ça serait étonnant que le Front de Libération de l'Afghanistan se déplace à Valence


Ramener la guerre à la maison  ( comme "disaitent les GI's revenant du Vietnam")


Les industries d'armement ( Thalès Valence, par exemple) se portent bien : à l'exportation, les sociétés françaises ont vendu des armes pour un montant de 5 milliards d'euros, ce qui fait de l'hexagone le 4ème fournisseur mondial des armes qui iront alimenter les conflits de la planète.

Les profiteurs de guerre sont aussi des entreprises d'équipements et des sociétés de services
(restaurations, système de sécurité, y compris le renseignement ..).

Sodexo, par exemple, ne se contente pas de construire et de gérer des prisons. Elle apporte son soutien logistique à l'Otan au Kosovo et à Kaboul. Ces activités représentent un chiffre d'affaire de 44 millions d'euros.

Faut pas se tromper de Guerre
La guerre fait rage entre les exploité-e-s (concurrence pour obtenir du travail et guerre de gang).
Ce monde est en train de nous empoisonner, il nous impose d'avoir besoin d'argent, il nous contraint à un présent qui ne laisse pas d'espace à nos élans les plus généreux.

Désertez la guerre impérialiste, en Cote d'Ivoire et au Kosovo et en Afghanistan.
La propagande étatique de l'hexagone annonce des nouvelles des nombreux morts et blessés dans la guerre en Afghanistan. Dans le langage du pouvoir, on nous parle du devoir de Mémoire au sujet de la Guerre d'Algérie, à propos des tortures et de la politique de déplacement des populations locales, des nombreux villages brûlés et de divers coup tordus des services spéciaux de l'armée française. Que peuvent donner comme explication les services de communication de l'armée française à propos des représailles actuelles contre les populations civiles ? (bombardement d'une fête de mariage :19 morts, 19 blessés ; et que dire des deux attaques sur des villages du Sud : 23 morts et 14 blessés d'après les renseignements des reporters de la Paix)?

Il est certain que les nombreux enjeux financiers (crise financière des banques...chômage, industries de guerre, lobby nucléaire ) et les supplétifs de l'armée ne facilitent pas un débat sur ces questions.

Désertez la guerre impérialiste, pour rejoindre la guerre sociale
Il nous reste à nous engager dans la guerre sociale, dans des convergences des luttes : contre la nucléarisation de nos campagnes (FBFC-Cerca et Tricastin) et dans nos quartiers pour nos droits humains, et aussi contre l'îlotage socio éducatif ; se défaire de la toile d'araignée militariste (fichages: Stic, base élève, Edwige, fichage de la gendarmerie (militaire) celui-ci étant facilité par les nombreux réservistes présents dans la population civile).
La guerre extérieure n'est pas un événement extraordinaire, mais bien la continuation de celle qui se passe dans l'hexagone, comme l'un des rouages d'un système répressif dans nos quartiers, comme par exemple à la Monnaie.


Quittez l'armée ou détruisez là !!!


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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 16:42


La sauvagerie capitaliste  a montré sonvrai visage en prenant la vie d'Alexandros  jeune lycéen grecque assassiné par les sbires du capital . Nous saluons les réponses du peuple grecque face à cette acte de barbarie . Nous demandons la libération immédiate de tous les insurgés
.
signature:
syndicat CNT AIT Rhône- Alpes
( Greenoble , Gap , Valence)

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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 05:41
http://fc.img.v4.skyrock.net/fcf/non---aux---suppressions/pics/1691218782_small.jpg

Les  étudiant-e-s des facs de l'avenue de Romans  ( Valence), semblent content de la réforme LRU.
Au Laboratoire nous sommes allé chercher un tract vers Vienne en lutte

tractunit.pdf tractunit.pdf

Hier on n'a pas pu trouvé de manifestations lycéennes malgré les coups de téléphone, les lycéen-n -e-s de Valence font la force d'appoint pour les différentes fédérations de parents d'élève ( n'est ce pas ceux de Loubet) ( voir DL du 16)

http://6e.img.v4.skyrock.net/6e5/manifestation87/pics/378341747.jpg
A Lyon par contre
Le 16 décembre 2008 vers 12 h

Darcos repousse la réforme... soit c’est une première victoire mais ça ne suffira pas. Que le pouvoir recul devant un début de mobilisation c’est une bonne chose, il faut d’ailleurs pousser l’avantage au maximum car ça veut dire que le rapport de force est plutôt en notre faveur. Le pouvoir flippe que la jeunesse française imitent la jeunesse Grec (à bien des égards nous avons les mêmes problèmes que les grecs...). Si nous lui donnions raison ?

Dans les fait je pense qu’il ne faut pas arrêter le mouvement tant qu’on a pas la tête de Darcos (ça ne changera pas le système mais y a trop de mépris de la part de ce ministre, et si il est forcé de démissionner à cause de la rue, le prochain ministre fera moins le fier et la droite arrêtera de se la péter en disant que quand y a une grève on l’a voit plus). Ce qui est important c’est vraiment de mettre un coup d’arrêt à leur putain de réformes ultra libéral fascisante car d’ici un ans ils vont commencer à réfléchir à leur réélection et donc probablement faire des réformes moins spéctaculaires et moins profondes pour être sur de se faire réélire. Nous on sera là pour que ça se passe pas... (ni les réformes, ni leur réélection)

Ensuite faut qu’on continue le mouvement pour que les autres travailleurs nous rejoignent (y a une grève générale le 29 janvier) alors faut tenir jusque là... Peut être qu’enfin les travailleurs vont vouloir reconduire leur grève et là on fait tout péter et on exige enfin ce qui nous est du depuis trop longtemps : Tout le pouvoir au peuple.

Nous ne payerons pas LEUR crise !

Pendant que vous bossez,
vos enfants se font matraquer..
.


Le mardi 16 décembre, dans le département du Rhône, 28 lycées ont été bloqués par les élèves (dont Lamartinière Terreaux, saintJust, Branly, Lacassagne, É.-Herriot…) en réponse aux déclarations de Darcos. Le ministre a en effet «repoussé» la réforme des lycées à 2010. Non pas pour discuter, mais pour «informer» sur ce projet que les lycéens «n’auraient pas compris».

Ces blocages ont été maintenus jusqu’à un rassemblement place Jean-Macé. Un millier d’élèves sont ensuite partis en manifestation non-déclarée se dirigeant vers le Rectorat. Après une brève halte, ils se sont rendus à Bellecour en passant par la rue Victor-Hugo. Après quoi, les lycéens se sont séparés pour reprendre leur blocus. Une autre manifestation, partie du lycée saintExupéry, a débrayé d’autres établissements.

Une forte présence policière, tout au long du trajet, est finalement intervenue une fois les manifestants arrivés place Bellecour. Les lycéens, qui bloquaient la route à l’entrée de la rue Victor Hugo, se sont faits charger à coups de boucliers. Suite à quoi, un lycéen s’est blessé à la tête en chutant. Les manifestants ont tenu tête aux CRS jusqu’à ce qu’une lycéenne se fasse arrêter pour avoir jeté un œuf sur un policier. Certains lycéens, qui s’étaient rapprochés pour lui venir en aide, se sont pris des coups de matraques et de tonfas. S’ensuit deux autres arrestations violentes et injustifiées. Les policiers ont essayé d’empêcher un photographe de l’AFP d’exercer son métier en l’interpellant et en l’obligeant à effacer des photos de la «chasse aux lycéens».

Ces arrestations ont lieu peu de temps après que la police grecque ait assassiné un des nôtres, Alexandros, 15 ans, alors qu’il luttait lui aussi contre la casse de l’éducation.

Nous continuerons notre lutte contre TOUTES les réformes Darcos jusqu’à leur abrogation, ou jusqu’à l’abandon de ces projets : de la réforme du lycée jusqu’aux suppressions de postes ; de la suppression des RASED jusqu’à la LRU… Mais aussi contre la répression policière qui devient de plus en plus fréquente et violente.
CONTRE LA RÉPRESSION !
EN SOLIDARITÉ AUX ARRÊTÉS !
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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 05:02
 


PDF Document taiga1.pdf_ PDF Document taiga2.pdf

10 jours d'agitation contre les lois antiterroristes.

Passées les « fêtes », nous prévoyons que se déroulent pendant 10 jours, du 15 au 25 janvier, le maximum d'évènements, concerts, projections, débats, afin de faire ressurgir la question, afin que soit requalifiées les charges qui pèsent sur nos camarades, et que sortent ceux qui sont encore en prison. Il faut que cette opération de com' du ministère de l'intérieur se retourne et devienne une première et cuisante défaite pour ceux qui voudraient criminaliser l'action politique.
Cela permettra également d'annoncer et préparer un grande manifestation nationale le 31 Janvier.
Et même si cela n'est pas le principal, si ces événements permettent de récolter de l'argent pour le comité de soutien, nous en avons besoin.

La réussite de ces 10 jours dépendra essentiellement de la capacité à se mobiliser de ceux qui nous soutiennent, ou veulent nous soutenir.
Plus encore que de l'aide, nous avons besoin d'initiatives.
Nous n'avons pas de bureau national, peu de moyens, pas de centralité entre le comités. Tout au plus quelques personnes qui peuvent faire le relais entre ceux qui s'organisent. Mais nous pouvons, par contre, diffuser l'information le plus largement possible.

C'est à dire :

-Si vous êtes quelques uns dans une ville, constituez un comité de soutien, qui puisse relayer les actions et nouvelles à un niveau local. Envoyez nous un texte et un email, nous le ferons apparaître sur le site.

-Si vous avez les moyens d'organiser un ou des évènements dans ces dates, nous les annoncerons. Nous pouvons aussi faire passer toutes les informations ou matériel nécessaire pour une table de presse, et éventuellement venir, selon où, quand et pourquoi.

-Si vous êtes un groupe de musiciens sans salle, ou une salle sans groupe, nous tâcherons de vous mettre en contact les uns avec les autres.

-Et enfin, nous pouvons nous concentrer sur l'organisation de quelques soirées de plus grande ampleur. Si vous connaissez des groupes connus ou des gérants de salles assez grandes qui seraient prêts à participer, nous donner leur contact serait une aide précieuse.

A peine plus d'un mois pour préparer tout cela, c'est assez court. Il y a une certaine urgence.

Il arrive que le vent tourne. A nous tous d'en faire une tempête.
Sabotons l'antiterrorisme.
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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 04:19
manifestation à Hambourg Image
 cette article a été pris  sur la page de l'OCL

traduit à partir du texte publié sur la Haine
1. Est-ce que des manifestations de protestation ont eu lieu en dehors d’Athènes, ?

Les émeutes ont éclaté partout en Grèce. Même dans les petites villes, dans tous les départements du pays, il ya eu des manifestations, mais il suffit de voir les émeutes contre la police. Je cite Thessalonique, les 3 grandes villes de Crète (Héraklion, La Canée, Rézymno), Yannena, Agrinio, Patras et de Komotini (deux villes où ont eu lieu des opérations conjointes entre la police et les groupes néo-nazis), Larissa (où un garçon de 14 ans fut inculpé en vertu de la loi antiterroriste), Trikala, Kerkyra, Lesbos, et ainsi de suite.

2. Où eurent lieu les plus grandes mobilisations ?

À Athènes, il y eu de nombreuses "Manis" appelées tous les jours par divers groupes, ou même par Internet ou par SMS. Les élèves du secondaire se rassemblent tous les jours dans toute la ville autour des postes de police. Au coeur de la ville trois universités (Ecole Polytechnique École d’économie et de l’École de droit)sont occupés par des militants et on peut dire que ces trois lieux forment la réelle coordination du mouvement à laquelle se réfèrent les adultes. En ce qui concerne les étudiants en milieu scolaire, on constate des formes inédites d’organisation, horizontales et de grande ampleur. Actuellement, il ya environ 800 instituts occupées en Grèce.

3. Peut-on parler de soulèvement populaire ou est-ce exagéré ?

Non seulement on peut parler d’un soulèvement populaire, mais il s’agit de la plus grande rébellion en Grèce depuis au moins fin 1965, probablement l’une des plus grandes révoltes dans le monde occidental depuis Mai 68 à Paris. Il convient de noter que ce n’est pas une rébellion de « militants », bien que le mouvement de la gauche, extrême gauche et en particulier les anarchistes sont très forts dans le pays. Ce n’est même pas un mouvement de marginalisés (comme à Los Angeles en 1992 et Paris en 2005), ni une révolte de la "jeunesse". Des Personnes de tous âges et de différentes couches sociales sont sortis dans la rue, face à la police. Au point que le "black bloc" (très fort en Grèce), semble être une force modérée dans la rue. Il s’agit de la colère sociale accumulée depuis de nombreuses années, malgré 34 ans de République en Grèce, qui s’est exprimée dans la rue.

4. Quel est le rôle joué par les étudiants à l’origine de la protestation ?

Il est difficile de distinguer les différents groupes sociaux. Les lycéens de 14-16 ans sont peut-être les plus visibles. Ils sont chaque jour sur la rue, font 2 ou 3 manifestations et attaquent tous les jours plusieurs postes de police. Parfois, nous allons les accompagner par peur de laisser des enfants en face d’hommes armés. C’est une nouvelle politisation qui parfois ne partage pas les mêmes craintes que nous au sujet de la violence populaire. Ce que nous appelons en Grèce "l’ignorance du danger." Les étudiants, quant à eux, entendent rejoindre cette rebellion avec leurs spécificités et seront peut être le prochain « phares » du mouvement.

5. - Les jeunes sont au cœur de la contestation ? Quel est le poids des diverses composantes de la lutte -------(anarchistes, communistes, etc) ?

Toute personne qui affirme que ce mouvement est "dirigé" est un menteur. Même si elle a été allumée par des anarchistes à Athènes, cette rébellion a été suivie spontanément par toutes les identités politiques. Les idées et les collectifs anticapitalistes ont été renforcés ces jours-ci. Nous pourrions distinguer les trois universités occupées d’Athènes, en disant que la Polytechnique est dans les mains des anarchistes "puristes" (ce qui ne signifie plus grand chose maintenant), l’École d’économie est un lieu où l’anarchisme-lutte des classes est très présent (les comités de travailleurs y ont été très présents pour aller dans les lieux de travail et discuter avec les travailleurs) et la Faculté de droit réunit la plus grande partie de l’extrême gauche. Reste à ajouter que pour ce qui est de la gauche parlementaire, le Parti communiste (stalinien toujours) dénonce la rebellion des « provocateurs », tandis que la partie "Synaspismos" (Gauche européenne), participe à la manifestation, sans être partie prenante d’aucune structure dans le mouvement.

6 - Comment tu évalue la suite de la récente grève générale ?

La seule centrale du pays, la GSEE*, est historiquement coupable pour son absence dans ce mouvement. Cette absence de la plus grande rébellion de ces 50 dernières années indique la débâcle et l’échec du syndicalisme et de l’État bureaucratique. La grève du 10 Décembre a été proclamé avant l’assassinat du camarade Alexandros, pour réclamer des mesures contre la crise. Ensuite, la GSEE a dû décider (après une demande du Premier ministre) d’annuler la manifestation et de ne pas participer au meeting ! Ce comportement va à l’encontre des intérêts populaires et ouvriers, c’est un pas en avant sur la voie de la collaboration de classe, contre la lutte des classes. Nous dénonçons cette politique de trahison de la GSEE et réitéront le besoin urgent d’une nouvelle confédération syndicale en Grèce. Je voudrais ajouter que, malgré la GSEE, des dizaines de milliers de personnes ont marché à Athènes et ailleurs, grâce aux liens entre collectifs ouvriers, entre syndicats de certaines professions. La participation à la grève a également été très grande, étant donné qu’une grande partie du processus de production avait déjà été réduite dans le pays.

7 - Quel est le rôle joué par les médias grecs ? Au niveau international, les médias parlent de « hooliganisme »

Les médias ont une fonction de "voile noir". De nombreuses publications ont mentis sur le "vandalisme" qui n’a jamais existé (bibliothèque nationale "brûlée" académie détruite, pourquoi pas demain la "démolition" du Parthénon) ou la propagation "des rumeurs qu’il y ait un passager tué par une pierre ». Le lendemain, ils disent "Hum, oui, ce n’est jamais arrivé ... Il arrive que… vous voyez… dans le désarroi de la nuit dernière… nous avons eu de telles informations." La réalité est (personnellement je peux vous assurer étant journaliste professionnel), que ces "informations" viennent de la police tous les jours sans que les medias se livrent à la moindre vérification.. D’autres fois, les médias parlent d’une « arrivée secrete d’anarchiste de France, d’Espagne et d’Italie déjà en route pour aider les anarchistes grec (sic) ». Mais qu’attendre d’autre de médias officiels dont les propriétaires sont les tenants de cette politique économique capitaliste qui a motivé cette rébellion ? Ajouter que les attaques de la police au cours de ces journées (tir en l’air, la torture, etc.)ne sont pas évoquées

8 Est-ce un comportement habituel de la police grecque ? (Il est dit en Espagne qu’elle est très permissive)

Permissives ? Le commissaire du Conseil de l’Europe T. Hamarberg (je suppose que ce n’est pas un anarchiste ...) a dénoncé la violence excessive et permanente de la police grecque, dans la mesure où elle jouit de l’impunité devant les tribunaux. Enfin, il a été proposé le désarmement de la police grecque pour des raisons de sécurité. Depuis l’assassinat du camarade Alexandros (Dec. 6 au soir), il y a eu 400 tirs "en aveugle" qui ont fait chaque jour des dizaines de manifestants blessés par la police. Je ne peux pas imaginer ce qu’ils auraient fait si elle n’était pas "permissive" ...

9 -Que peut-on penser de l’assassinat de ce jeune homme de 15 ans ? Est-ce le début d’une augmentation de la répression ?

Le compagnon Alexandros n’est pas la première victime de violence policière en Grèce. Depuis la transition politique (1974), nous avons environ 100 tués par la police. Des militants, des immigrants, des Tziganes, des jeunes, des handicapés, y compris un enfant ! Il y a trois ans, la police a pris d’assaut le quartier Exarheia qui a une longue histoire militante. Mais nous ne devons pas oublier que la répression étatique est de plus en plus liée à répression économique, à la pauvreté, aux licenciements. Dans une Europe qui exige 70 heures de travail par semaine pour les travailleurs, la répression est le seul "argument" des employeurs et des états. Par conséquent, nous sommes dans une période de grande répression dans le monde entier.

10 - Le syndicat que tu représente demande la démission du gouvernement grec ?

Tout d’abord, il faut dire que le syndicat SEA Athènes ne dispose pas de structures d’initiatives en dehors de ce qui se passe sur le terrain. Nous avons suspendu toute la « vie organique » de l’organisation. Nous ne sommes pas un parti qui va s’organiser séparément de la révolte. Nous sommes un morceau de la révolte, notre vie est l’activisme dans les professions et les colelctifs. Nos revendications sont celles des assemblées. Quant à votre question, ESE ne croit pas en général qu’un changement de gouvernement peut changer notre vie. Nous avons besoin d’un changement de système économique. L’assemblée de l’école économique occupée a demandé le désarmement de la police et la suppression des forces spéciales. Après tout, si le gouvernement tombe, ce sera parce que la révolte aura montrer que les gens ont la possibilité de pouvoir gagner.

11-Comment le mouvement anarchiste agis-t-il dans les divers lieux et dans les luttes et les protestations ?

Les anarchistes étaient les premiers qui ont déclenché la révolte, la nuit du meurtre d’Alexandre. Ils ont participé à toutes les actions dans la rue et appuyés la colère et la violence des gens envers les banques, les multinationales et de la police et non pas contre de petits magasins ou des voitures. Nous ne devons pas oublier que la police secrète a fait des efforts pour transformer les troubles en une "violence aveugle". Mais ils n’ont pas été couronnés de succès.

D’autre part, il y a des anarchistes actifs dans toutes les professions. Personnellement, je fais partie d’un noyau qui pousse les travailleurs à s’engager ouvertement dans les occupations comme c’est le cas, visible, dans l’occupation de la Escuelade Economics.

12 - Comment la Grèce est-elle affectée par la crise économique ?

Avant même la crise, la situation en Grèce a été très difficile même si, à partir de 1996, les politiciens parlaient de "puissance Grèque", se référant au centre des affaires dans les Balkans, aux Jeux Olympiques. Le salaire minimum ne dépasse pas 650 euros, alors qu’il y a une grande insécurité, en particulier parmi les jeunes. La plupart des gens et les familles ont des dettes importantes en raison de l’effondrement des banques dans l’économie grecque. Après le Crack, les patrons ont commencé "à réduire les coûts", ce qui a accru l’incertitude, mais aussi la colère de la population.

13 - Pensez-vous que ces faits sont aussi liés à la crise capitaliste ?

Comme je l’ai dit, oui. La crise a accru l’angoisse et la colère de la population. Elle renforce également le sentiment que nous ne pouvons pas compter sur les maîtres de ce monde et que notre émancipation doit venir de nous-mêmes.

14 - Qu’est-ce que vous attendez de ces manifestations ?

Les mobilisations donnent toujours des résultats inattendus. La réalité a déjà dépassé les prévisions et les projets des organisations et de militants. Mais d’autre part, le mouvement ne parvient pas, à ce jour, à des revendications spécifiques. Personnellement, ce que j’espère c’est qu’il sortira de cela un nouveau mouvement avec des structures de travailleurs, syndicales, sociales et populaires plus organisées et plus axées sur la lutte. Mais, compte tenu de ce qui se passe en Grèce, j’espère aussi que la réalité continuera à dépasser nos attentes. Nous avons vécu ici et nous pouvons le faire de nouveau. Ne pas oublier qu’il y a une intelligence qui est au-delà de l’intelligence de tous les génies. C’est l’intelligence collective du monde, c’est l’intelligence des personnes qui sortent dans la rue pour restaurer la vie.

* confédération générale des travailleurs de Grèce

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