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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 06:43

CONFERENCE-DEBAT SUR L’ALGERIE


ANIME PAR MOHAMMED YEFSAH


20 ans après la révolte populaire algérienne d’Octobre 88



 

En Octobre 1988, un immense mouvement populaire, d’envergure


nationale, secoue l’Algérie. Les luttes des travailleurs, de la jeunesse et


des déshérités allaient arracher au régime des acquis démocratiques


et sociaux. Cet événement a marqué la rupture des couches populaires


avec le régime algérien. Que reste-il de ces journées de luttes ? Qu’est-il


advenu de l’immense espoir qu’avait suscité cette révolte populaire ?


Quelles sont les origines et l’identité de ce mouvement ? Et quels sont les



enjeux d’Octobre dans l’Algérie d’aujourd’hui ? Sans oublier l’importance


de la convergence des luttes entre opprimés algériens et français ?




http://www.users.ch/troubles/alger14b.jpg


Les luttes actuelles, loin des clichés et des discours habituels véhiculés en


France sur l’Algérie, s’inscrivent dans la résistance au rouleau compresseur


libéral. Il est essentiel de faire converger les luttes pour faire face aux appétits


des puissances impériales dans cette région. L’impérialisme, en alliance avec la



bourgeoisie algérienne, remet en cause les acquis du mouvement ouvrier


mondial et de la guerre de libération nationale, en imposant, ici et ailleurs, la


précarité généralisée, le démantèlement des services publics, le chômage et la


misère. En construisant une Europe forteresse contre l’immigration, en


essentialisant les enfants issus de la colonisation, en pourchassant les sans


papiers, le libéralisme essaie de détruire les solidarités et l’union des opprimés


du monde.


Pour en savoir plus sur les résistances populaires en Algérie, la crise politique


et la défaite du mouvement intégriste, la nature du régime algérien et tant


d’autres questions, venez débattre avec un militant algérien.



à la librairie libertaire  la Gryffe

samedi 29 novembre

5 rue sébastien Gryffe 69007 Lyon





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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 23:30
 


«Le troisième jour de garde à vue a été le plus dur à vivre. Je commençais
à vraiment être éprouvé et sans commencer à voir le bout du tunnel.»
Après une centaine d'heures de garde à vue vécue la semaine passée dans
le cadre de l'enquête sur les sabotages à la SNCF, Mathieu B. est plutôt
en forme.

Même s'il confie «avoir perdu cinq kilos», il est le moins marqué des
trois Rouennais éprouvés nerveusement et psychologiquement par cette
épreuve qui s'est déroulée dans les locaux de la sous-division
anti-terroriste à Levallois et Nanterre.

Fragiles depuis leur libération samedi après-midi, notamment victimes de
troubles du sommeil, Elsa B. et Bertrand D. ne souhaitent pas s'exprimer
publiquement. Dans un autre état d'esprit, Mathieu B. a répondu aux
sollicitations des médias. Filmé hier après-midi par une équipe de Sept à
huit, l'émission de reportages de TF1, l'étudiant âgé de 27 ans,
fraîchement diplômé de l'école des Hautes études en sciences sociales,
s'est aussi longuement confié à notre journal.

Dans quelles conditions avez-vous été libéré?

Mathieu B.: « Tard samedi soir. Je suis passé le dernier devant le juge
d'instruction (NDLR, au palais de justice de Paris, sur l'île de la Cité).
Cela a duré cinq minutes. L'avocat commis d'office m'avait prévenu un peu
avant que mon dossier était vide. Un peu embarrassé, le juge m'a signifié
mon placement sous contrôle judiciaire et ma mise en examen. Une fois
dehors, j'ai retrouvé les autres qui venaient d'être libérés et des amis
venus nous accueillir.»

Ensuite?

«Avec ma compagne (Aria T., arrêtée avec lui à Tarnac et qui a aussi vécu
la garde à vue), nous sommes rentrés à Rouen par le dernier train. Et le
lendemain matin, nous sommes allés chercher notre fils de neuf mois qui
était chez mes parents. Nous avons raconté à nos proches l'enchaînement
des événements.»
Que retenez-vous des premiers moments de la perquisition?
«Nous avons été braqués nus par des policiers cagoulés, et menottés. Le
lit de notre fils a été retourné, les pots de confiture de ma mère vidés.
Cela a duré des heures, sans qu'ils ne trouvent rien de compromettant.»

Quand avez-vous été conduits à Paris?

« Le convoi de véhicules est parti en fin d'après-midi. Transportés à 180
km/h sur l'autoroute, nous avons dû arriver vers 20 h à Paris. Je me suis
retrouvé dans une cellule de 5 m² sans fenêtre, avec pour seul mobilier un
banc en béton, le tout baigné d'une très faible lumière.»

Les interrogatoires ont-ils débuté tout de suite?


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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 21:41
Ne nous laissons pas marcher sur les pieds sans réagir ! Un coup contre l'un
d'entre nous, est un coup contre chacun d'entre nous !
Se pose également la question des moyens d'actions à utiliser,
aujourd'hui, pour combattre le capitalisme et développer d'autres modes de
vie, d'autres modes de production
.








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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 07:58

La centrale Nucléaire de Cruas depuis longtemps, au rythme des départs à la retraite des ouvriers maintenance qui connaissent les circuits parfaitement les réseaux de canalisation multiples et variés soit ceux de refroidissement et ceux qui transportait de l'hydrogène— La centrale nucléaire EDF de Cruas Meysse, dans l'Ardèche, épinglée par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), était pointée du doigt par les écologistes mardi, qui jugent ses défaillances représentatives d'un parc nucléaire français vieillissant( voir article de sciences et vie du mois de septembre..

L'ASN a en effet constaté lors d'inspections menées en septembre à Cruas que certains tuyaux étaient rouillés, d'autres mal signalisés, et qu'il n'existait pas de contrôle régulier ni de plan de ces canalisations.

Ces manquements à la réglementation ont notamment été révélés par un incident récent: des techniciens sont intervenus sur un tuyau sans savoir qu'il transportait de l'hydrogène.

"L'étanchéité de ces canalisations n'est nullement remise en cause, il n'y a donc aucun risque particulier d'explosion et la sûreté des installations est assurée", a assuré EDF dans un communiqué.

"Nous ne sommes pas surpris: après une multiplication d'incidents depuis 2006,cette centrale nucléaire au dire d'un ami qui travaille la- bas c'est une vraie usine à Gaz. qui risque de péter à tout instant , les anecdotes foisonnent, concernant l'arrêt du système d'alerte par des procédés par exemple un verre à pastis placé sous l'endroit de mesures. Pour le communiqué de la CRIIRAD sur cette nouvelle alerte médiatique . voyez indymedia .grenoble et Rebellyon.

 

Depuis une année complète le service de communication de l'industrie nucléaire utilise les réseaux militants afin de diffuser leur message ( c'est à dire : ne vous inquitez pas  on assure  soit par l'ASN soit par la CRIIRAD). Voilà un nouveau venu dans la com  qui a déjà débuté sa carrière médiatique  lors de la manif médiatique: la Frapna

 

 

 

 


 

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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 07:22
Apprendre à lire, écrire et compter, voilà le programme ! Et ils habillent leur pensée rétrograde de mots nouveaux comme «socle commun». Et ils désignent la modernité sous les oripeaux anciens de la mise en concurrence et de la culture du résultat ou de l’efficacité pédagogique. Ils s’appuient pour cela sur le rôle de contrôle et de tri social dévolu dès ses origines à l’école publique.

C’est… Aux armes ! etc.

Prenons l’exemple de la Marseillaise. La recette mini-stérielle consiste à la faire apprendre par cœur pour, ensuite, ne pas la siffler. Répéter puis soumettre. Nous posons la question du sens ; ce n’est pas en répétant cette chanson qu’elle ne sera pas critiquable. La nation et son hymne seraient-ils devenus l’horizon indépassable ? D’ailleurs qui respecte cette obligation de l’apprendre ?

C’est enfermer, soumettre au travail et au devoir…

Le souci des dirigeants c’est le triptyque «lire, écrire, compter» accompagné d’une demande d’enfermement des enfants, d’enfermement des activités intellectuelles dans l’enceinte de l’école, la fin du vagabondage de l’esprit et son assujettissement au travail et au devoir [
L’École mutuelle d’Anne Querrien, p. 115, éd. Les empêcheurs de penser en rond]. Pas la peine de savoir si l’écriture a un sens, si elle sert à créer de la culture. On soumet par la répétition et on évalue. Non pas pour savoir si l’outil sert à grandir l’individu et la collectivité mais juste pour savoir si l’individu a bien automatisé ses réponses… D’où l’importance ressassée de la grammaire et de l’orthographe comme code indépassable, alors que ce ne sont que des outils pour penser et se faire comprendre.

C’est «mieux vaut une tête bien pleine qu’une tête bien faite»

Dans cette école du «lire, écrire, compter» pour enfermer, plus de problème de temps, d’apprentissage et de rythmes scolaires. Il faut répéter un certain nombre d’heures son Abécédaire en maternelle, son Bescherelle en élémentaire et son Bled au collège. Pour les mauvais on rajoute deux heures hebdomadaires ou des stages — d’enfermement ? — pendant les vacances. Et pour les très mauvais, on réinvente les classes de «perf». Donc, où est l’intérêt du RASED, ces instits qui se prennent la tête avec leurs collègues pour savoir comment dépasser la souffrance que révèle l’école ? Et puis, au cas où on serait pas convaincu, on nous rajoute une petite prime (tiens, il y a de l’argent).

Pour nous… l’enfant ne sera jamais un vase qu’on emplit mais un feu qu’on allume

Mais voilà, nous ne sommes pas d’accord. Dès l’origine, des courants pédagogiques et syndicaux se sont inscrits en faux pour donner à l’école ses couleurs humanistes ou encore ses lumières : émanciper, faire qu’on puisse devenir un adulte autonome, responsable et critique, partager la culture, critiquer le savoir, refuser de se soumettre au pouvoir dominant. Alors, ils ont beau nous appâter avec des heures supplémentaires défiscalisées (stages de remise à niveau, rémunération supplémentaire pour les évaluations de CE1 et CM2, heures supplémentaires dans le secondaire), passer en force leur réformes pendant l’été, rogner notre droit de grève (SMA), jouer sur la division syndicale, organiser la concurrence (publication des évaluations d’école, évaluation dès la maternelle, évaluation en CE1, CM2 et 6e), nous surveiller («veille de l’opinion», fichier «base élèves», fichier «Edwige»), nous intimider (convocation de divers instits, déplacement d’office de Dominique Piveteau, menaces de sanction diverses par les IA), envenimer les relations avec les parents… nous continuons de plus en plus nombreux et déterminés à nous battre pour une école qui émancipe et une vie qui vaut la peine d’être vécue ! Continuons de nous organiser collectivement, dans les AG, avec les parents, dans les écoles. Et continuons d’étendre notre mouvement, refusons clairement, officiellement, collectivement, d’appliquer leurs dispositifs. Depuis qu’on se mobilise, nous avons gagné la bataille de l’opinion : tous les syndicats enseignants, les mouvements pédagogiques, les associations d’éducation populaire, les associations de parents sont contre les réformes Darcos. Il s’agit maintenant de porter l’estoc : votons la grève reconductible.

Zéro de conduite no 55 bis, 20 novembre 2008
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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 23:32

http://www.soutien11novembre.org


Face à la manipulation et à la désinformation à propos des "inculpés de Tarnac", nous devons réagir au plus vite. Tout le monde est plus ou moins concerné : la criminalisation de toute contestation politique et sociale s’étend peu à peu. Il faut bien en avoir conscience (de nombreux exemples pourraient être donnés). Soutenir les inculpés du 11 novembre revient à anticiper le soutien dont, nous mêmes, pourrons peut-être avoir besoin un jour.

Nous pouvons (devons) :
— créer ou aider à la création de comités de soutien (indépendants ou non) partout où c’est possible,
— écrire aux inculpés, en particulier aux cinq qui sont emprisonnés,
— verser de l’argent pour les divers frais ( aide au cantinage des emprisonnés, avocats, affiches, tracts, publications...),
— participer à des campagnes d’information,
— faire circuler l’information autour de soi, dans nos réseaux...
— contacter un maximum de personnes "médiatiques" (même si cela n’est pas dans nos habitudes) : intellectuels divers (universitaires, philosophes, écrivains...), artistes, politiques.
— ...

Dans un premier temps, nous devons mettre toutes nos forces pour obtenir :
— la libération des cinq écroués et
— la requalification des accusations (entre autres la suppression du qualificatif de "terroriste" — c’est trés important car cela conditionne la demande de libération provisoire et, bien sûr, c’est trés déterminant quant à la longueur de la peine encourue). Pour cela, nous devons exercer une forte pression permanente sur :
— les médias,
— le gouvernement,
— les politiques,
— les syndicats...

Ne pas se décourager et tenir bon. Amicalement. http://www.soutien11novembre.org/

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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 08:34

Monsieur le Directeur de la maison d'arrêt , votre tableau de service de cette année.
un meurtre,
4 suicides au moins
un décés à la suite du manque de soin.




Un détenu d'une cinquantaine d'années a perdu la vie lundi soir à la maison d'arrêt de Valence. Selon nos informations, cet homme aurait été victime d'une rupture d'anévrisme. Malgré les tentatives des sapeurs-pompiers et du Samu de la Drôme, l'homme n'a pu être sauvé
.
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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 08:15


http://80.190.202.79/pic/c/clownsfreiheide/nato_tod.jpg


Cette année encore l’armée et le ministère de l’éducation se sont associés pour encourager les enfants des écoles primaires à faire des dessins à envoyer à «près de 13.000 soldats français [qui] sont actuellement engagés dans les opérations extérieures pour la restauration ou le maintien de la paix» !! Rappelons en quelques mots ce que signifie «opérations pour la restauration ou le maintien de la paix» dans la bouche des militaires français : soutien au régime génocidaire au Rwanda, puis rapatriement de principaux responsables et enfin propagation des thèses négationnistes ; soutien de nombreuses dictatures en Afrique (le général Eyadéma assassin du président Olympus au Togo, Blaise Compraoré assassin de Thomas Sankara au Burkina Fasso, Lansana Conté en Guinée, Sassou N’Guesso au Congo…) ; encadrement d’élections truquées au Tchad en 1996 ; tir à balles réelles sur des manifestants (au Togo le 24 avril 2005 ; en Côte d’Ivoire le 9 novembre 2004, bilan : 57 morts).

Les armées sont le lieu de préparation des prochains génocides et crimes contre l’humanité. Le métier d’un militaire c’est avant tout tuer, comme il l’a été tragiquement rappelé à la population de Carcassonne cette année.

Nous syndiqué-es à la CNT Éducation 34, dénonçons cette initiative et appelons à son boycott. Plus généralement, nous dénonçons l’ensemble des partenariats et des protocoles Armée / Éducation nationale comme celui signé en 1982 par le gouvernement socialiste de l’époque (Hernu/Savary).

L’éducation a pour nous vocation à faire des enfants des individus autonomes qui comprennent et peuvent agir sur leur milieu, qui développent curiosité, intelligence, sensibilité, savoir et esprit critique. L’armée et son éducation à la soumission, la servilité, l’obéissance et la hiérarchie sont à l’exact opposé des valeurs d’une éducation épanouissante et émancipatrice que nous défendons.

À travers l’éducation nationale de nos enfants, l’État tente de fabriquer des petits soldats prêts à lui obéir et servir ses intérêts. De la mythique école de la IIIe République qui a élevé des générations dans la haine du «boche» et a grandement contribué à la boucherie de la guerre 14-18 jusqu’aux derniers partenariats école/armée/entreprise, la logique reste la même : refusons la.


Militaires, hors de nos écoles !
Armée, hors de nos vies
 !


t,
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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 07:17

J’ai passé le week end à Givors à côté de Lyon avec la famille de Fakraddine Zaraï, ce jeune mort dans sa cellule, le 8 août dernier, à la prison de Saint Quentin Fallavier, dans des conditions on ne peut plus troubles.

Fakraddine était à quelques jours de sa sortie à l’issue d’une peine de huit mois durant laquelle le bracelet électronique lui avait été refusé, par la juge d’application des peines, ainsi que la libération conditionnelle au motif que le certificat d’embauche, présenté dans le dossier, venait du mari de sa sœur.

Pour précision cet homme dirige une entreprise sérieuse et florissante.

La famille a été prévenue 12 heures après le drame, ce qui est inacceptable, a du lutter bec et ongles, durant un mois ½ afin de récupérer les affaires personnelles de Fakraddine et pour ce faire a du faire appel au procureur de la République pour être enfin entendue.

Une enquête est actuellement en cours.

L’article D 427 du CPP pose le principe qu’en cas du décès du détenu, de maladie mettant ses jours en danger, d’accident grave ou de placement dans un établissement psychiatrique, la « proche famille doit en être immédiatement informée ».

Une chose me semble certaine, c’est que suicide ou mort suspecte, il est intolérable qu’une personne détenue meure en prison et, qui plus est, lorsqu’elle demande à travailler ou à bénéficier du bracelet électronique.

Une marche à été organisée à Givors à laquelle se sont jointes de nombreuses personnes en soutien à la famille.
A l’issue de la marche, j’ai pris la parole au nom de l’ARPPI, Association pour le Respect de Proches de Personnes Incarcérées, dont je suis la présidente.

Je me suis adressée à tous ceux et celles qui étaient présents, mais en particulier aux nombreux jeunes venus pour la terrible occasion, afin de les sensibiliser sur le fait qu’ils pourraient être un jour les prochains Fakraddine si ils se trouvaient incarcérés.
A tous j’ai tenté de faire comprendre l’importance de savoir pourquoi à l’avenir ils ne voudront pas aller en prison.

Puis, pour légitimer mes paroles, je leur ai parlé de mes deux fils en prison et en particulier de Cyril qui la veille de mon départ pour Givors devait sortir en permission.

Je leur ai raconté un bout de notre histoire.

« Avant hier 13 novembre à 8 heures du matin l’épouse de Cyril qui se trouvait devant la prison de Liancourt, pour l’accueillir dés sa sortie, m’appelle affolée pour me prévenir que Cyril n’est pas sorti comme prévu parce qu’il a été transféré à l’hôpital dans la nuit.

Cette scène est carrément indescriptible tellement l’angoisse était énorme.

A ce moment précis seule l’image de la mort de Fakraddine planait devant mes yeux.

J’ai téléphoné partout et à tout le monde. Le service des urgences de l’hôpital m’a raccroché au nez, le surveillant pénitentiaire qui parlait à ma belle fille, et que j’entendais bredouiller au bout du fil, n’a pas voulu me prendre en ligne.

C’était l’horreur totale en ce jour qui devait être jour de fête.

J’ai fini par savoir à 10 heures 30 après deux heures et demie d’angoisse que Cyril était vivant et qu’il avait été enchaîné comme une bête à un lit d’hôpital alors qu’il aurait du être en permission.
Et pourtant, Cyril qui a fini par sortir après avoir signé une décharge et avec des heures de retard et bien que la juge d’application des peines ait refusé une prolongation de sa permission, m’a dit après quelques heures passées avec lui et ma petite fille, de venir vous rejoindre ici pour vous soutenir puisque je m’y étais engagée ».

Puis, Nabila la sœur de Fakraddine qui avait organisé la marche et m’y avait invitée, Nadia Soltani du (collectif Belgacem) qui a également perdu son frère en prison ainsi que Karine Bergne ( Faites la lumière en détention) qui a perdu son époux, le père de sa petite fille, sont intervenues à leur tour pour interpeller les personnes présentes, en particulier les jeunes, sur le douloureux sujet du suicide en prison.

Quant au maire de Givors, qui s’était déplacé pour l’occasion, il a eu les mots justes et a rappelé avec beaucoup d’émotion dans la voix les chiffres liés au suicide en prison et la réalité du délabrement carcéral.

S’il reste très difficile de s’opposer à l’offensive sécuritaire et au discours la concernant, il y a néanmoins urgence, pour les membres de l’ARPPI et tous les acteurs de la cause carcérale, à se mobiliser pour faire évoluer les mentalités sur le sujet du suicide en prison et celui de la réinsertion.

Il est important de faire comprendre aux plus nombreux que la réinsertion n’est ni un cadeau , ni une faveur faite aux personnes détenues mais une nécessité absolue. Quant au suicide c’est l’évasion ultime qui place l’administration pénitentiaire face à un échec mais aussi toute la société en face de celui ci.

La prévention de l’un et la promotion de l’autre passent obligatoirement par le maintien des liens familiaux parce que nous, familles et proches, sommes les meilleurs garants de celles ci.

Il incombe à l’état d’assurer le suivi des actes qu’il réprime et il doit pour cela donner les moyens aux instances politiques et administratives travaillant sur la problématique carcérale afin qu’elles puissent œuvrer concrètement au maintien effectif des liens familiaux.

A ce moment seulement, familles et proches de personnes détenues pourront mettre en œuvre une aide pleine et efficace pour que nos proches incarcérés n’essaient plus d’attenter à leurs jours et puissent enfin souscrire et adhérer durant la détention, au contrat social, en vue de leur libération.

Catherine présidente A.R.P.P.I




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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 10:59

Un texte écris par moi

Un texte écris par moi


Suppressions de postes, vrais faux-nouveaux programmes,
stigmatisation des élèves en difficulté . . .
Darcos, encore une couche !
POUR LE PRIMAIRE…
Qu'on ne s'y trompe pas, le samedi libéré cache mal une année qui désorganise profondément notre rôle. Repérer, évaluer, diagnostiquer, classer, répertorier, sélectionner... et ficher, voilà désormais le coeur de notre travail. Or,l'école ne se résume pas à enregistrer les performances des élèves en français ou en mathématiques. Raisonner, critiquer, penser, coopérer, s'exprimer, rêver, sont les actions éducatives
fondatrices pour accéder à l'autonomie du jugement et de la pensée et à l'épanouissement.
SOUTIEN SCOLAIRE ?
Les processus d'apprentissages ne relèvent pas d'une action « rationnelle ». Ce n'est pas en mangeant plus de maths, plus de français, en petits groupes, comme des petits enfants à qui l'on donnerait la becquée avec un amour et une attention toute maternelle, que l'échec scolaire va reculer. Sauf à se donner bonne conscience... Au contraire, c'est assigner chacun à sa place : « les bons, les sans problèmes, les en difficultés, les désespérants ». Tout cela consigné dans des fichiers qui devront remonter dans les
inspections. On nous demande de tracer les parcours scolaires... Nous ne pouvons l'accepter. Apprendre est une prise de décision personnelle et volontaire. Un acte d'émancipation collectif. Pour cela, nous devons penser collectivement notre travail. Nous revendiquons 24h avec les élèves et 3h de concertation.
SUPPRESSIONS DE POSTES ET DISPARITION DES RÉSEAUX D'AIDE
Le travail avec les collègues des réseaux, dont nous n'avons pas épuisé les possibilités qu'il nous offre, est une manière de nous sortir de notre isolement dans les classes... une reconnaissance explicite qu'un travail d'équipe est nécessaire. L'an prochain, si personne ne s'y oppose, nos collègues maîtres E et G seront réaffectés sur des postes classiques. 3000 postes du RASED seront ainsi supprimés. Les Réseaux d'Aide
Spécialisés aux Elèves en Difficultés doivent être maintenus, développés...
L'addition s'alourdit, ce seront 6000 postes qui disparaîtront dans le primaire et 7500 dans le secondaire.
EVALUATIONS... NOUVELLES INSPECTIONS... ET NOUVEAUX CHEFS !
Rares sont les niveaux qui échappent maintenant aux évaluations locales, départementales, nationales... Elles serviront à n'en pas douter aux nouvelles inspections, du style : « Vos élèves ont-ils atteint les objectifs fixés ? ». Il serait peut-être enfin temps de les boycotter !
Darcos envisage, pour la rentrée 2009, de créer des EPEP (Etablissements Publics de l'Enseignement Primaire). Ces établissements regrouperaient plusieurs écoles, seraient gérés par un Conseil d'administration où les enseignants seraient minoritaires et les élus municipaux bien représentés. Pire, ces EPEP seraient présidés par un chef d'établissement. L'école a-t-elle besoin d'un nouveau petit chef ?
ENTRAVE AU DROIT DE RÉUNION ET AU DROIT DE GRÈVE
En instituant, pour l'école primaire, un « service minimum d'accueil » les jours de grève (Bulletin Officiel du 21 août 2008), Darcos voudrait bien en finir avec les journées d'actions et surtout les grèves reconductibles. Conscient que ce service minimum posera quelques problèmes d'organisations pour les mairies chargées de sa mise en place et soucieux d'éradiquer la moindre initiative des personnels de l'éducation, le ministre
vient de rappeler que les heures d'informations syndicales (une heure mensuelle) devront se dérouler hors du temps de service. Jamais trop prudent !
L'application de réformes passéistes, sa politique comptable rend Monsieur Darcos inquiet quant aux réactions à venir des travailleurs de l'éducation. Il s'agit de limiter le droit de réunion et le droit de grève. Retour aux fondamentaux du patronat ? C'est surtout un important retour en arrière. Aujourd'hui, Darcos limite le droit de grève dans le primaire pour mieux le faire demain dans toute l'Education Nationale et ailleurs.
POUR LE SECONDAIRE…
LA RÉFORME DES LYCÉES

La mise en application de la nouvelle classe de 2nde est prévue pour la rentrée 2009. Les recteurs ne s'en cachent pas, cette réforme a été préparée dans un contexte budgétaire précis ! C'est sans nul doute la remise en cause des statuts des enseignants et des missions statutaires des équipes éducatives, uneredéfinition de tous les enseignements,
à la carte et certainement au rabais.

Une nouvelle classe de seconde devrait voir le jour dès la rentrée 2009 (la nouvelle première en 2010 et la terminale en 2011). Un tronc commun serait bâti pour tous les élèves, dans lequel on trouverait lettres, maths, histoire-géo, deux langues vivantes et sport. La physique-chimie, l'éducation civique et les sciences naturelles ne feraient ainsi plus partie des enseignements obligatoires. Ce tronc commun devrait représenter 60% des cours.
Les enseignements complémentaires seront divisés en deux types de modules : les modules "exploratoires" (25% des cours) et les modules "d'accompagnement" (15%). L'année scolaire sera désormais découpée en deux semestres au lieu de trois trimestres. Les élèves pourront choisir de changer de module à la fin du premier semestre.

Le rythme devrait aussi passer à vingt-sept heures de cours par semaine, de la seconde à la terminale, contre vingt-huit à trente-cinq heures hebdomadaires auparavant.
Les syndicats jugent un tel allègement "inadmissible", et craignent qu'il ne serve à justifier la politique de réduction du nombre d'enseignants.
Les enseignements de première et de terminale seront également divisés en trois : 45% pour le tronc commun, 45% pour les modules exploratoires, et 10% pour les modules d'accompagnement. L'histoire-géographie et les mathématiques disparaitraient du tronc commun, si bien qu'un élève pourrait ne plus faire d'histoire ou de mathématiques après la seconde. La philosophie en revanche, qui pourra débuter en option dès la première, reste dans le tronc commun.

Les filières scientifique (S), économique et sociale (ES), et littéraire (L) seront supprimées, et remplacées par quatre "dominantes" : Humanité et arts, Sciences, Sciences de la société, et Technologie. Le principe des modules permettra d'en changer plus librement en cours d'année.
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Agenda

    dimanche 30 juin

15h à 16 h

accueil de familles de prionnier-e-s

discussion , infos et peites recettes

pour les proches de détenu(E)s...

- aides juridique

-participation à l'émission de radio Mega

du 22 juillet