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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 08:43

Ayant publié la nouvelle de l'attentat qui a frappé le coprpriétaire de l'entreprise qui effectuait des travaux pour le chantier du TGV .


Declaration de l'Assemblée contre le TGV


L'Assemblée contre le TGV, depuis la perspective de ses 15 ans de lutte contre le projet de Train à Grande Vitesse, tient à faire connaître les réflexions suivantes:

- L'opposition au TGV doit être la plus ample, la plus populaire et la plus participative possible. Les outils adéquats pour parvenir à la paralysie de cette infrastructure sont l' information véridique sur les impacts du projet, la désobéissance civile, l'action directe et la mobilisation massive.


- La critique du TGV est aussi une critique du système social qui l'impulse. S'opposer au TGV signifie prendre conscience des graves dommages écologiques et sociaux du développement. Face à la mobilité imposée et au gaspillage de l'énergie et des ressources, nous défendons l'autonomie et la proximité ; face à lautoritarisme et à la hiérarchie, l'autoorganisation et l'assemblée qui débat et décide.


- Il n'existe pas de violence comparable à celle qu'exercent les Etats et le capitalisme sur la nature et les êtres humains dans leur vie quotidienne. Morts causées par les guerres, par les contaminations, par les accidents de travail, par les voitures-cercueils ; misère salariée, chômage ; corps de police, prisons, etc., ne sont que quelques-unes des formes de la violence, "diffuse" ou non, que nous supportons au quotidien. Les travaux du TGV auront déjà coûté la vie à un ouvrier roumain, dans le village de Luko, le 14 juillet.


Pour toutes ces raisons, suite à la mort d'Inazio Uria, copropriétaire d'une entreprise constructrice du TGV, causée par ETA à Azpeitia le 3 décembre de cette année, l'Assemblée contre le TGV expose ce qui suit :

- Nous exigeons d'ETA qu'elle n'intervienne pas dans ce conflit. Cela ne signifie en aucun cas que nous soutenons en quoi que ce soit la politique "antiterroriste" de l'Etat espagnol mais que nous voulons étendre la réflexion sur les moyens légitimes de lutte pour empêcher qu'on nous impose le TGV et pour préserver l'autonomie du mouvement d'opposition.

- Nous accusons les partis politiques et les entreprises promoteurs du TGV d'avoir appliqué une politique des faits accomplis par laquelle ils essaient d'imposer ce projet en utilisant tous les moyens possibles : occultation des impacts destructeurs du TGV sur les plans social et écologique, intoxication informative et harcèlement policier à l'encontre des opposant-es à l'infrastructure, militarisation des chantiers, propagande mensongère et refus total de prendre en compte les consultations populaires et les multiples formes d'expressions hostiles au TGV.

Que nul ne se serve de cette mort pour appuyer la construction de ce projet dont nous continuons à exiger la paralysie totale.


- De la même manière, nous accusons les médias d'avoir d'abord déprécié cette lutte, puis d' avoir tergiversé à son sujet jusqu'à ce que se soit produite la mort d'Inazio Uria ; ils se sont alors excités pour des intérêts charognards où l'intoxication médiatique se soumet à une campagne de discrédit et de criminalisation de l'opposition au TGV

- Enfin, nous réaffirmons que nous revendiquons des méthodes de lutte adéquates contre le Train à Grande Vitesse et contre les valeurs que représente cette infrastructure, - la plus dévastatrice qui ait jamais été projetée dans notre pays-, à savoir la conscientisation, la mobilisation, la désobéissance, l'action directe ; et nous appelons la population basque et tous les secteurs opposés au TGV à s'impliquer activement dans la lutte quotidienne jusqu'à l'obtention de la paralysie définitive du projet. Parce que c'est possible, nous y arriverons.


Assemblée contre le TGV, 10 décembre 2008

Declaration de l'Assemblée contre le TGV
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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 15:08

Antonio Ferrara (Sipa)


Ci dessous un long texte pour un compte rendu d'un procés d'assise d 'une évasion.
(collectif solidarité prisonniers)

Si l'ARPPI a pu constater, durant les journées d'audience, dans le cadre du procès de l'évasion de Fresnes, le peu de considération accordée aux accusés détenus et à leurs familles, l'ARPPI a également noté le peu de considération octroyée aux personnels pénitentiaires, de la part de leur direction, et l'instrumentalisation flagrante, dont ils font l'objet.

L'ARPPI livre ici de larges extraits de la plaidoirie de l'intègre Bernard Ripert qui avait déjà permis l'année dernière, à Cyril Khider qui avait tenté de délivrer son frère des mêmes prisons de Fresnes, de ne pas se faire broyer par la machine judiciaire, lors de son procès.

Peu importe le droit pourvu qu'on ait la répression. (Bernard Ripert)


Sur l'évasion:

On ne s'étonne pas qu'un malade veuille guérir, qu'on veuille sortir des animaux de leurs cages insalubres, on ne s'étonne pas qu'un juge condamne, alors pourquoi s'étonnerait on qu'un prisonnier veuille s'évader de prison, où les conditions de détention sont de plus en plus dures, copiées sur le modèle américain, des prisons épouvantables où l'on meure beaucoup plus qu'à l'extérieur, de véritables camps de concentration.

Savez vous ce qu'est réellement l'isolement?

Non, vous ne le savez pas bien sur.

Des cellules insalubres, la surpopulation, des rats des cafards et autres blattes, le droit à rien, pas de travail, pas d'études, pas de sport en groupe, pas de culte, mais aussi des fouilles permanentes, des grillages partout et une heure de promenade dans une cellule un peu plus grande tout autant grillagée, des changements hebdomadaires de cellule, de la torture blanche.

Monsieur Saint Jean, ancien directeur des prisons de Fresnes à l'époque des faits est venu plaisanter ici, ironiser, banaliser l'isolement alors que ces prisons, je le répète, sont de véritables camps de concentration.

Dans ces conditions, l'évasion est un réflexe naturel, un devoir salvateur, une antidote au suicide.
D'ailleurs il y a quatre ans encore comme le stipulait la loi avant le 04 mars 2004 l'évasion était un droit pour le prisonnier.
Dans ce procès rien ne s'est passé comme vous le vouliez. J'ai pris position dans celui ci pour qu'il continue et les accusés se sont battus pour qu'on respecte leurs droits, leur dignité, Ils ont juste réclamé un repas chaud le midi puisqu'ils se lèvent aux aurores depuis des semaines sans petit déjeuner et que le soir ils ne trouvent qu'un repas froid. C'est scandaleux. Les avocats ont dénoncé leurs conditions de détention et vous êtes allés visiter leurs cages ici dans le palais.

On a voulu faire de ce procès un procès politique dans lequel la cour a écouté la voix de son maître Elyséen.

(En effet deux fois la cour a eu le soutien du procureur général. Une première fois, lors de la demande de renvoi du procès par Bernard Ripert et une seconde fois à l'occasion de la bagarre qui avait éclaté dans le box ).

Quant à monsieur Saint Jean, ancien directeur des prisons de Fresnes, il est venu dire ici le 31 octobre dernier, qu'il fallait enfermer ces hommes le plus longtemps possible pour qu'ils ne recommencent pas et que la prison est la meilleure institution de la république.

(L'ARPPI était présente lorsque Saint Jean était venu déposer, le 31 octobre dernier . Il a raconté qu'à sa prise de fonction à la prison de Fresnes, il avait, privilégié le relationnel avec les agents de l’administration pénitentiaire tout en faisant qu’ils gardent la rigueur et le normatif de leur travail.
Il avait également dit que Fresnes était un "îlot insulaire" une prison de symboles avec beaucoup de discipline au sein de laquelle, les personnels Fresnois, appliquaient la loi avec rigueur et humanité.)

Ripert: Je rappelle que la meilleure des institutions est appelée honte de la république dans de nombreux rapports.
J'aurai du relever l'incompétence de cette cour et aller devant une cour d'assises spéciale parce que pour vous faire péter les murs d'une prison c'est toute la république qui saute alors qu'il n'y a que trois trous dans un mur d'enceinte et un petit homme qui s'évade.
Les faits sont ceux là, rien que ceux là, rien de plus sérieux alors que les avocats généraux dans leurs réquisitions hier ont réclamé au total 193 années de prison pour les accusés, soit presque deux siècles de réclusion.

Notre justice est obsédée par ses prisons allant même jusqu'à confondre avec les murs les hommes et les femmes qui y travaillent.

S'adressant à la cour:

193 années de prison requises soit presque deux siècles de réclusion pour trois petits trous dans un mur d'enceinte et un petit homme qui s'en évade. Votre justice est entrain de devenir de plus en plus répressive et la prison l'avenir de la société pour niveler les injustices sociales. Votre justice ne protège que les nantis auxquels nous devons la crise financière, les parachutes dorés, les abuseurs de biens sociaux qui volent l'argent dans les banques de l'état.

Dans ce dossier il n'y a rien de concret, rien de probant. Des poursuites pour assassinat qui n'ont aucun réel fondement juridique. On a inventé de toutes pièces ce concept à faire rougir les juristes.
Pas la moindre blessure pour les personnels, pas de mort, le seul blessé est du côté des ?évadeurs?. Mais la racaille ne se plaint pas et ne veut pas qu'on la plaigne. Lorsque la police tire sur la racaille et la tue c'est de la légitime défense.
Eux qui se plaignent (en désignant les surveillants) n'ont pas été blessé dans leur chair mais dans leur esprit.

Puis s'adressant à la victime qui s'est allongée dans le mirador pour se protéger lors de l'intervention des"évadeurs".

- «Madame Prado, je m'adresse à vous sans détours, sans dessin et sans animosité parce que je ne suis pas insensible à ce que vous vivez. Je vous dis mon admiration pour votre conduite qui a été irréprochable et il est essentiel que votre qualité de victime soit reconnue, y compris par le l'administration pénitentiaire,
Les victimes ne servent qu'à instrumentaliser la justice pour condamner ceux ci (du doigt il pointe les accusés dans le box).
Vous rendez-vous compte que les avocats généraux, dans leurs réquisitions d'hier, ont dit alors que vous ne cherchiez qu'à protéger votre vie le jour de l'évasion que les surveillants n'enfilaient pas l'uniforme pour se coucher ?»

S'adressant à la cour:

Doivent ils se faire tuer ? Cela vous aurait il servi ?

Quant aux journaliste ils étaient nombreux sur les bancs hier pour retranscrire les réquisitions sauvages et sanguinolentes des avocats généraux, ils ont même été jusqu'à écrire que mon client allait être condamné à cause de moi parce que je mets le droit en avant. N'est ce pas son devoir ?
Mais lorsque ceux qui se battent pour la liberté plaident, messieurs les journalistes, vous n'êtes pas là.

il fait une exception pour les trois ou quatre journalistes présents dans la salle.

Dans vos gros titres seule la répression aveugle, bête et méchante domine dans le silence et la compromission. C'est un problème grave qui reflète parfaitement la tendance générale.

La justice pénale est animée par la répression.

193 années de prison ! Pour pouvoir requérir autant, il fallait inventer une caractérisation. Homicide volontaire, mort, sang, des faits graves mais qui n'existent pas dans ce dossier. Je vais donc faire exploser ici la tentative d'assassinat. Il faut cesser de criminaliser ce qui ne l'est pas et de légitimer les crimes de la police.

En droit un assassinat c'est tuer. Une tentative c'est essayer de le faire et en être empêché. Or, dans ce dossier du début à la fin même la police dans ses procès verbaux emploie le verbe neutraliser. Neutraliser le mirador n'est pas vouloir tuer.

Acceptez un instant de vous comporter en juristes pour une fois et non en accusateurs. Ils ont tiré sur les miradors et pas sur les surveillants. C'est une mise en danger de la vie d'autrui, un délit correctionnel. Parce qu'on le veuille ou non lorsque l'on vient tuer on ne s'arrête pas de tirer.
Ce procès est le procès de la criminalisation de l'amitié dans lequel, monsieur Hocine Kroziz le surveillant félon, sans vouloir tirer sur l'ambulance, accuse des innocents dont plusieurs de ses collègues qui ont été blanchi parce qu'ils n'avaient rien à voir, pour sauver sa peau. Il s'est acheté des biens en Algérie. Toutes les questions qui lui ont été posées sont restées sans réponse. Peut on faire confiance à cet homme cynique et calculateur qui a trahi ?

Dans ce dossier il n'y a rien pour caractériser les faits hormis le célèbre adage: il n'y a pas de fumée sans feu?

L'ARPPI livre ici les déclarations de monsieur Saint Jean, ancien directeur de Fresnes au moment des faits, face à la cour le 31 octobre dernier, à propos de deux de ses surveillants dont Hocine Kroziz, dont il est question ci dessus dans la plaidoirie de Bernard Ripert. Ainsi, chacun pourra se faire une idée précise de la valeur que l'on peut accorder aux accusations de ce surveillant félon.

(La présidente: Qu'avez vous à dire sur Hocine Kroziz?

Saint Jean explique qu'après l'évasion une rumeur circulait en détention selon laquelle un gradé avait facilité celle-ci. Informations glanées même auprès de certains détenus. Ses premiers soupçons se sont portés sur monsieur Bristol et pas sur Hocine Kroziz. Ce qu'il a dit aux policiers.

La présidente: Pourquoi vos premiers soupçons se sont ils portés sur monsieur Bristol?

«Je n'ai jamais eu confiance en lui». Des détenus qu'il «estime» crédibles avaient dénoncé Bristol pour des faits de portables et de boissons alcoolisées. C'était un premier surveillant qui ne méritait pas la confiance de l'AP.

En ce qui concerne Hocine Kroziz, c'était un premier surveillant moyen, très moyen, avec lequel il a eu plusieurs entretiens d'évaluation. Il avait constaté un redressement de son comportement professionnel les derniers temps où il était à Fresnes. Pas vraiment de soupçons sur lui mais, c'est quelqu'un qu'il jugeait assez ambigu, insaisissable. Il n'avait pas une vision très claire de ce qu'il pouvait être vraiment. Quelqu'un de professionnellement moyen, assez contestataire au début, assumant mal la fonction de gradé, il faisait des critiques par rapport à l'institution. «J'ai pensé que ce n'était pas le bon métier pour lui».
Mais pas de reproches en termes d'exactions ou de soupçons particulier contre lui car si il en avait eu, il les aurait fait connaître comme pour le surveillant Bristol.)

Bernard Ripert
:

Quant au délit qui s'étend à un autre comme un virus qui s'étendrait par la seule volonté des avocats généraux et de la répression, il n'existe pas en droit français, ni dans notre loi.
Je sais bien que les avocats comme moi sont horripilants, ils sont accusés de brandir le droit mais n'est ce pas leur métier ?

La complicité d'évasion n'existe plus depuis la loi du 9 mars 2004, ce n'est pas une doctrine qui le dit mais le droit Français. On ne peut donc pas condamner une personne pour un délit qui n'existe pas. Le délit de complicité s'applique aux seuls détenus c'est à la page 26 du code de procédure pénale article 101.
Dans le cas de mon client, c'est une connivence simple, un délit autonome. Pas de violence, pas d'explosifs. Il ne peut être poursuivi pour une infraction qu'il n'a pas commise.

Sur l'association de malfaiteurs
:

C'est un délit pour tout ce que le ministère public ajoute aux autres infractions. Il ne veut rien dire mais, il peut servir de base au cas ou les autres délits ne seraient pas suffisants pour condamner.
Pour le caractériser il faut des preuves autres que celles de participation à l'évasion, la préparation l'inclut dans cette association. Or, le ministère public n'a pas d'éléments matériels suffisants pour la caractériser et on ne peut condamner une personne deux fois pour le même délit même sous deux qualifications différentes.

S'attaquer à la délinquance par la répression est illusoire tant qu'il n'y aura pas d'espoir pour les exclus et les laissés pour compte. Vous préférez condamner encore et encore plus, mais construire des prisons n'est pas la solution. Dans ce procès c'est l'amitié que l'on criminalise le plus. Dans notre société, les toutous à leur mémère sont mieux traités que les prisonniers et les seules valeurs
vénérées par tous, se trouvent au nombre de deux: le sexe et l'argent, contre amitié, fraternité, solidarité, humanité.

Désignant le box.

Ceux là sont là au nom de la fraternité, de la générosité, ils ne sont pas là pour le fric avec l'un des leurs. Ils ont beaucoup risqué au nom de l'amitié au lieu de vivre en égoïste consommateur.

Est
aussi vil, indigne d'aider un ami à s'extraire de son enterrement ? Non ce n'est ni vil, ni indigne que vouloir aider celui qui se trouve dans des conditions épouvantables.
Monsieur Illouli l'a reconnu:

«Oui, je l'ai fait par amitié, non je ne fais pas d'excuse, non je ne demande pas pardon, je n'ai blessé personne. Nous voulions sortir un ami de sa cage et pour cela nous avons fait trois trous dans un mur pour le faire.

C'est l'amitié que l'on vous demande de condamner dans cette cour et pour cela on voudrait faire apparaître monsieur Illouli comme un complice de haut niveau.
Plus on est ami avec monsieur Antonio Ferrara plus on est coupable.
Si vous acceptez de condamner dans de telles conditions, la justice deviendra la deuxième honte de la république, les prisons ayant la première place.

Il faut accepter de juger sereinement et honnêtement dans le respect du droit, des principes et des preuves, un dossier qui repose sur les accusations d'un surveillant félon, traite qui a dénoncé un collègue. Dans le respect de ces trois éléments un acquittement pur et simple doit être prononcé puisque la complicité par extension n'existe pas, vous n'en avez pas le droit. Et si vous voulez le condamner ce sera pour connivence avec une peine de quatre ans maximum comme le dit la loi.
Dans le cas contraire, nous ferions appel et après ces 9 semaines de procès qui n'auraient servi à rien, je me montrerai beaucoup moins gentil.

Cessez de rendre une justice injuste qui fait que des hommes hésitent constamment entre le suicide et l'évasion pour tenter de rétablir une sorte d'équité, et de leur mettre des masques sur les yeux alors qu'ils sont déjà borgnes.


Pour Bernard Ripert ,Catherine présidente de l'ARPPI

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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 10:57
http://www.lyc-levigan.ac-montpellier.fr/images/images_pedagogie/cours/justice_caricatures/daumier_escalier.jpg
Edito  de l'envolée N°23
On nous a d’abord appris que la liberté était individuelle :
La philosophie des Lumières, l’idéologie bourgeoise, celle de l’économie
marchande, a défini la liberté de chacun comme s’arrêtant
là où commence celle de l’autre : c’est le fondement du chacun
pour soi contre tous les autres, de l’esprit de démerde individuelle,
de l’assurance aussi vaine que bornée qu’on s’en sort mieux
tout seul, et donc de l’impossibilité d’imaginer des solutions collectives.
Celles-ci imposent que l’on ait compris que l’on ne peut
pas être libre tout seul.
Parler de liberté individuelle est un non-sens : la liberté est qu’un
rapport qui, en se développant, détruit les murs de l’individualité.
La liberté n’est pas un état personnel, la liberté est un rapport
social.
Puis on nous a appris que la liberté, ça n’existait pas, qu’il y avait
des libertés et que les libertés elles-mêmes n’avaient de sens que
dans le concept de propriété

Le numero 24 est disponible à Valence
- à la librairie URUBU et à la librairie notre Temps
. et au Laboratoire
Début de l'édito " une série de suicides en prison "....
Les médias orchestrent un étonnement feint alors que l'on sait parfaitement que depuis de nombreuses années
 Une personne  se "suicides" en prison tous les trois jours  dans des circonstances  troubles

L'important pour le pouvoir n'est pas tant de cacher un grave problème que d'habituer  tout un chacun à cette réalité:
comble de l'hypocrisie , plus on déplore ces morts suspectes , plus on les banalise....
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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 10:37

A Madrid comme à Milan  solidarité


www.la-plataforma.net

Dimanche 7/12 et le ministre de l'intérieur dans son premier communiqué par rapport aux émeutes qui se déroulent dans plusieurs point de l'état grec depuis le soir du samedi pour l'assasinat étatique d' Alexis Grigoropoulos agé de 15 ans , observe que "la mort tragique de l'enfant est utilisée par quelques uns pour leur manie destructive", visant ainsi les anarchistes.

Le lundi matin la rage sociale continue aux quatres bouts de la Grèce avec les écoliers qui apparaissent en scène: des manifestations, des blocages de rue et des attaques de commissariats dans tous les quartiers. Le soir le relais prennent les manifs de dizaines de millers de personnes dans toutes les villes s'attaquant à des immeubles de l'état, des banques, des grands supermarchés et des chaines de grand magasins…les très connus "petits comerçants" des medias qu'il y a quelques semaines ils accusaient pour l'inflation, la speculation.

La mort d'Alexis vient se croiser avec les petites morts quotidiennes de la discipline , des ordres, des ordres du pouvoir, des conditions encore plus difficiles pour la survie, du contrôle et de la répression. Une sensibilité insurrectionnelle qui à côté de l'asphyxie accumulée a donné naissance à une rage incroyable contre les symboles-objectifs de l'état et du capital, amenant le système politique à une déstabilisation.

De l'autre côté une démocratie qui s'écroule dans la crise économique, illegitimée socialement par des petits et grands scandales, avec pleins de pauvres et de marginalisés, une démocratie qui essaye d'arracher le consentiment pour réprimer les émeutes…Des actes théatraux de sensibilité du premier ministre, des ministres, des députés, des journalistes et autres parasites devant les cameras, qui demandent la néssecité de paix sociale et de coopération de l'état et la société sous la promesse de plus de démocratie. Cependant, le fameux mythe de la démocratie, "le contrat social" devient des cendres aux rues de la mutinerie sociale de ces jours.

C'est pour cela que le régime essaye de se reconstituer.
C'est pour cela qu'il y a plein de rencontres et meetings du gouvernement. C'est pour cela que les médias jouent leur rôle de propagande étatique, de création de la peur et du mensonge organisé, comme les mensonges pour des gens bloqués dans des immeubles enflamés, ou le vol d'armes dans les magasins d'armurerie.

C'est pour cela que le premier ministre se rencontre avec le président de la république et tous les chefs des partis parlementaires.

C'est pour cela que les écoles sont fermées dans une tentative de ne pas laisser les écoliers se retrouver et se concentrer.

C'est pour cela que le syndicat central a transformé la manifestation de grève en une simple concentration a Syntagma. C'est pour cela que les piliers gauchistes du système "comprennent" la cause juste de la rage sociale mais condamnent les actions "extrèmes" et posent la question de chute du gouvernement en transformant la mutinerie en simple démonstration contre la politique gouvernementale.

Contre les scénarii d'état d'exception , le consentiment des partis, les medias de l'ordre et de la securité…aucun armistice.

TOUS DANS LES RUES !


L'occupation de la faculté économique , comme morceau des confrontations, est ouverte pour le renseignement et l'organisation en commun d'actions dans la rue, un espace d'auto-organisation de nos forces contre la répression de l'Etat, comme dans les autres universités squatées.

Concentration , aujourd'hui , MARDI 9/12 a 6 heures du soir à la faculté occupée d'economie.

AUCUN DETENU !

A L'EPOQUE DES ASSASSINS LE SILENCE EST COMPLICITE !
_________________
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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 10:20
Le rapport remis par la commission Varinard à la ministre de la Justice a déjà fait coulé beaucoup d’encre. La question se pose au delà de la Protection judiciaire de la jeunesse et des milieux socio-éducatifs : peut-on décemment enfermer un enfant de 12 ans ? Au «bon sens» de Madame Dati, le Premier ministre a déjà opposé une fin de non recevoir expliquant que le gouvernement navait aucun projet dans ce sens. Belle opération de communication pour nous faire oublier les 69 autres mesures de ce rapport qui nen sont pas moins nauséabondes. Quils aient 12 ou 13 ans, cest enfermer des enfants qui est inacceptable.
Ce projet n
est quune pierre de plus à lédifice des politiques sécuritaires dont les fondations ont commencé bien avant ce gouvernement. Lintroduction de la composition pénale, la loi de sécurité quotidienne sous la gauche plurielle, les loi Perben (avec larrivée de CEF et des EPM), la loi de sécurité intérieure, la loi prévention de la délinquance et celle sur la récidive sont autant de textes qui modifient nos pratiques et auxquels il faut continuer à sopposer. Cest bien parce quil y a aujourd'hui des CEF et des EPM quil faut les remplir et légiférer en ce sens.

Outre la mesure phare de ce projet, on voit bien le message qui est lancé à la jeunesse de ce pays. Un jeune qui ne marche pas droit et ne se soumet pas à la société qu
on lui impose ne peut plus être considéré comme un enfant. Lenfant renvoie immédiatement à la protection. Employer désormais le terme de «mineur», renvoie au «délinquant» et donc à celui quil faut punir. La boucle est ainsi bien bouclée.

Depuis plusieurs mois déjà la direction de la PJJ a anticipé les conclusions de ce rapport. Ceci avec le relais de tous les échelons hiérarchiques qui nous demandent de changer notre manière de travailler tout en faisant croire qu
ils défendent toujours le même travail éducatif. Les professionnels de terrain finissent par être enfermés et ne disposent plus de marge de manœuvre pour défendre le temps éducatif, les projets, le travail en équipe. Les attaques répétées envers certains collègues le démontrent. De plus, les nouveaux entretiens professionnels offrent un cadre idéal à la volonté de ladministration de nous soumettre à ces nouvelles directives. Lentretien individuel vise à nous imposer des objectifs de travail qui ne sont que des applications des lois répressives telle que la mesure dactivité de jour, que nous refuserions dans un cadre collectif.

Si le gouvernement avait voulu avoir notre avis, il nous l
aurait demandé. Mais il ne veut pas de notre avis pour mettre en place un projet profondément idéologique. Cest pourquoi le seul moyen denrayer cette machine infernale est de se mettre en grève et de faire des assemblées générales souveraines qui décideront des modes dactions. La grève cest s
arrêter pour pouvoir penser collectivement la manière dont nous souhaitons travailler auprès des jeunes concernés par ces mesures.

Nenfermons pas la jeunesse, aidons-la à sémanciper !

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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 09:50

"les remèdes que la société met en place n'existant qu'en raison des vices qu'ils sont censés combattre, les premiers ne visent finalement qu'à la perpétuation des seconds; et le caractère paradoxal de cet axiome ne l'empêche pas de se vérifier quotidiennement, à tous les échelons, rien n'étant épargné : de la médecine à la politique en
passant par la consommation marchande en général et les centres de satisfaction sexuelle en particulier".


Mercredi  à 21h au Laboratoire 8 place St jean, projection débat de:" ceci est une simulation":

Au cœur d’un monde restructuré par la peur, du réacteur à la cour d’école, du travailleur aux populations, la simulation nous dit que l’accident aura bien lieu.

Même lorsque la mise en scène semble ratée, elle atteint ses buts :

* La soumission des corps
* L’habituation des esprits à un monde géré militairement
* Des individus acteurs de leur propre servitude.

Foutage de gueule  :

Exercice de simulation  à l'Usine FBFC de Romans , cette campagne fait parti l'acceptabilité

orchestré par les lobbies Nucléaire..... .


"On apprenait vers 16h45 que "la fuite" était enfin maîtrisée. Que tout risque de contamination atmosphérique était écarté. Seul le "risque de contamination" en surface persistait. Le préfet maintenait donc le principe de mise à l'abri, organisant d'autre part l'évacuation des personnes souhaitant quitter la zone du plan particulier d'intervention du site FBFC dans un périmètre de 600 mètres autour de l'usine.
Avant même le debriefing, des interrogations demeurent. Et non des moindres. L'exercice était à dominante "sécurité civile". Comment alerter la population, quand le test de la sirène se révèle un couac !" Dauphiné libérée du 10/ 12 /08

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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 08:46





Pour information,

texte traduit d'un communiqué de l'école polytechnique d'Athène - Lundi 8
au soir

==================================

L'ETAT TUE !

Le samedi Décembre 6, 2008, Alexandros Grigoropoulos, 15 ans, camarade, a
été assassiné de sang-froid, avec une balle dans la poitrine par un flic
dans le quartier Exarchia.

Contrairement aux affirmations de politiciens et de journalistes qui sont
complices de l'assassinat, ce n'était pas un « incident isolé », mais une
manifestation de la répression étatique qui systématiquement et de manière
organisée cibles ceux qui résistent, ceux qui se révoltent, les
anarchistes et les antiautoritaires.

C'est le point culminant du terrorisme d'État qui s'est exprimé avec
l'amélioration du rôle des mécanismes de répression, leur armement
continue, l'augmentation du niveau de la violence utilisée, avec la
doctrine de la "tolérance zéro", avec la diffamation des médias de
propagande, qui incrimine ceux qui se battent contre l'autorité. Ce sont
ces conditions qui préparent le terrain pour l'intensification de la
répression, en essayant de créer un consensus social, puis l'armement par
l'état des assassins en uniforme !

La violence exercée à l'égard des personnes dans le secteur social et de
la lutte de classe est exemplaire en vue de la soumission, en tant que
châtiment exemplaire, destinée à semer la peur. Il fait partie de
l'ensemble de l'attaque de l'État et les patrons contre l'ensemble de la
société, afin d'imposer des conditions plus strictes d'exploitation et
d'oppression, de consolider le contrôle et la répression.

De l'école et les universités à l'esclavage entraînant avec la mort de
centaines de travailleurs dans de soi-disant « accidents de travail" et à
la pauvreté englobant un grand nombre de la population ... À partir du
champs de mines dans les frontières, les pogroms et les meurtres des
immigrants et des réfugiés aux nombreux "suicides" dans les prisons et les
commissariats de police des coups de feu" dela police à la répression
violente des résistances locales, la démocratie montre ses dents !


Dès le premier moment après le meurtre d'Alexandre, des manifestations
spontanées et des émeutes ont éclaté au cour d'Athènes, l'École
Polytechnique, le Conseil économique et les écoles de droit sont occupés
et les attaques contre l'Etat capitaliste et les objectifs ont lieu dans
différents quartiers et dans le centre ville. Manifestations, attaques et
des affrontements éclatent à Thessalonique, Patras, Volos, Héraklion et La
Canée en Crète, en Giannena, à Komotini et de nombreuses autres villes. À
Athènes, dans la rue Patission - près de l'Ecole polytechnique et l'Ecole-
économique des affrontements toute la nuit dernière. En dehors de l'Ecole
polytechnique la police anti-émeute faire usage de balles en plastique.

Le dimanche la 7e Décembre, des milliers de personnes en vue de démontrer
le siège de la police à Athènes, en attaquant la police anti-émeute. Les
affrontements de la propagation des tensions sans précédent dans les rues
de la ville, jusqu'à tard dans la nuit. De nombreux manifestants sont
blessés et un certain nombre d'entre eux sont arrêtés.

Nous continuons l'occupation de l'Ecole Polytechnique qui a débuté le
samedi soir, la création d'un espace pour tous ceux qui luttent pour
rassembler, et un accent plus permanent de la résistance dans la ville.

Dans les barricades, les occupations de l'université, les manifestations
et les assemblées nous gardons vivante la mémoire d'Alexandre, mais aussi
celle de Michalis Kaltezas et de tous les camarades qui ont été assassinés
par l'État, pour le renforcement de la lutte pour un monde sans maîtres et
des esclaves , Sans police ni armées, sans prisons ni frontières.


Les balles des assassins en uniforme, les arrestations et les passages à
tabac de manifestants, les gaz chimiques guerre lancée par les forces de
police, non seulement ne parvient pas à imposer la peur et de silence,
mais ils deviennent pour la population la raison de soulever le terrorisme
d'État contre les cris de la lutte pour la liberté, à abandonner la peur
et à répondre de plus en plus et de plus chaque jour dans les rues de la
révolte.

Le terrorisme d'État ne doit pas passer !

Libération immédiate de tous les arrêtés dans les événements du samedi et
du dimanche (7-8 décembre).

Nous envoyons notre solidarité à tous d'occupation des universités, la
démonstration et des affrontements avec les assassins de l'état dans tout
le pays.

L'Occupation de l'Université Polytechnique d'Athènes


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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 19:29
http://www.broderie.it/images/straniere/fran%C3%A7aisimm/187%20vini%20transgenici.jpg
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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 10:51

  Photo


Alors qu’à Tchernobyl, la catastrophe fut niée, les différents pouvoirs orchestrent aujourd’hui sa prise en main..

Au cœur d’un monde restructuré par la peur, du réacteur à la cour d’école, du travailleur aux populations, la simulation nous dit que l’accident aura bien lieu.

Même lorsque la mise en scène semble ratée, elle atteint ses buts :

* La soumission des corps
* L’habituation des esprits à un monde géré militairement
* Des individus acteurs de leur propre servitude.
PROJECTION ET DÉBAT mercedi  10 décembre à 21h
Au Laboratoire.
AUTOUR DE :
"CECI EST UNE SIMULATION" (Groupe LOuise BEcquerel)
IL FAUT LE VOIR POUR LE CROIRE...

information du dauphiné libérée:


La "Franco Belge de fabrication de Combustible" va vivre aujourd'hui son troisième exercice national de crise. Objectif ? Tester le dispositif prévu en cas d'accident majeur. Traduisez un accident radiologique et/ou chimique. Car le site FBFC, implanté sur 35 hectares en zone industrielle de Romans, regroupe deux installations nucléaires de base, filiales d'Areva.
L'atelier CERCA fabrique les éléments combustibles destinés aux réacteurs de recherche, tandis que l'usine FBFC produit des assemblages de combustibles destinés aux réacteurs des centrales nucléaires, de la filière REP (réacteur à eau sous pression). L'exercice qui va se dérouler sur le site consiste en un "scénario catastrophe" pour tester l'ensemble du dispositif, tant du côté des pouvoirs publics que du côté de l'exploitant FBFC.
Le scénario "écrit" par des experts, ne sera dévoilé qu'à la dernière minute et pourra évoluer au cours de la journée. Il est prévu par convention, qu'il devrait débuter à 9 heures pour se terminer vers 17 heures... Et pourrait donc "combiner" les deux hypothèses. Le risque chimique, avec une fuite d'hexafluorure d'uranium dont la dilution dans l'air ne serait pas sans effets. Et le risque nucléaire avec des particules radioactives libérées dans l'atmosphère.

L'alerte et la mise
à l'abri testées presque en "grandeur nature"

Dans tous les cas, la première consigne à appliquer reste le confinement. Dit autrement, la mise à l'abri dans un bâtiment, chez soi ou sur son lieu de travail !
Comme toujours en pareil cas, cet exercice se "jouera" avec tous les acteurs concernés par la gestion de la crise. Au niveau national avec les ministères, centres opérationnels, autorités de sûreté nucléaire, experts et l'exploitant. Au niveau local avec les préfectures de zone et du département, les communes (de Romans et Saint-Paul-les-Romans), et bien sûr les services de secours.
Comme il s'agit d'un exercice à dominante "sécurité civile", pour sensibiliser la population de la zone du Plan Particulier d'Intervention, les habitants et les entreprises dans le périmètre des 600 m seront sollicitées dès que la sirène sera déclenchée...

 


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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 09:50
Dans quelques jours, le 1er décembre, ce sera la journée internationale de la lutte contre le Sida ( décoration du petit théatre de Valence).  Pendant ce temps à l’autre bout du monde, dans un ultime exercice de destruction des droits de l’homme les plus fondamentaux, des politiciens indonésiens envisagent d’implanter des puces d’indentification sans contact à radiofréquence, (je parle de puces RFID) aux patients atteints du Sida.  L’objectif est de surveiller ceux qui ont montré « un comportement sexuel actif ». John Manangsang, un des je-fais-tout-pour-ressembler-à-Himmler version indonésienne qui ont proposé la loi, l’explique simplement :

C’est une technologie simple. Un signal émis par la micro-puce trace leur déplacement et les autorités de surveillance reçoivent ce signal.

Puis, il ajoute qu’ils envisagent de punir les patients atteints du HIV/SIDA qui ont infecté une personne saine. Pour une raison inconnue, ce guignol pense (sic!) qu’utiliser la technologie RFID pour réduire les humains à du bétail est le meilleur moyen d’enrayer la transmission du Sida/HIV dans sa province (le nombre de personne infectées est 20 fois plus élevé que la moyenne nationale indonésienne).

Evidemment, on le sait tous, punir une personne est encore la meilleur manière d’arrêter une maladie. Pourquoi vouloir attaquer la source du problème, qui selon les observatoires de la santé internationaux habituels, est le manque de préservatifs et d’information sur le Sida dans la province associée à certains rituels dans les tribus papous de Nouvelle-Guinée Occidentale.

Quel sera son plan B . Les enfermer dans des camps ou leur tirer une balle dans la tête ?



NB Depuis longtemps le blog du Laboratoire a averti la présence du pôle national des traçabilités rue Laffemas ces façades immaculés sont une injure au malade du Sida

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