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  • : Le blog du laboratoire anarchiste est un blog actif a propos de l'actualité sociale
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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 23:06

Cette nuit aussi sera une nuit pour toi Alexandros.

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Affiche-tract lié aux évènements qui ont lieu en Grèce.

«Passant, va dire à Sparte que nous vivons pour n’obéir plus à ses lois.»

Depuis le 7 décembre 2008, suite à l’assassinat d’un jeune garçon par des policiers athéniens, la Grèce est encore aujourd’hui submergée sous une intense marée de troubles et de révoltes spontanées. Un mouvement généralisé d’émeutes s’est répandu en un clin d’œil dans toutes les grandes villes de la péninsule avant de gagner bientôt de plus petites localités ordinairement plus assagies. Un fil secret relie les métropoles du monde ; le moindre quartier ne saurait s’embraser isolément : la contagion de cette fièvre enflamme tous les visages ; la révolte a déjà aboli les frontières.


Toujours davantage incontrôlée et soutenue largement par le reste de la population civile, la jeunesse du pays s’est engagée vigoureusement dans de tenaces combats de rues avec la police, dévastant les commissariats et les commerces, officines de la domination capitaliste dont l’arbitraire mondial est à présent contesté. De ces luttes urbaines a surgi de manière instantanée un large mouvement d’occupations sauvages, investissant les mairies, les universités et d’autres édifices publics. Transformés en véritables arsenaux, ceux-ci sont devenus les places fortes d’un soulèvement déjà qualifié d’insurrectionnel.


À considérer les signes de rébellions qui se pressent toujours plus nombreux, il est devenu manifeste qu’un mouvement de négation générale de la société moderne s’étend et s’intensifie, et ceci à l’échelle mondiale. Des usines chinoises agitées par de violentes grèves aux émeutes des banlieues de l’Occident, c’est la totalité du monde qui se trouve attaquée dans chacune de ses parties. Le soulèvement grec est le signe avant-coureur d’une crise universelle déjà présente. Le prestige ruiné des syndicats et des anciens partis d’opposition ne peut plus canaliser les rébellions d’une jeunesse de plus en plus impétueuse en ses audaces déterminées.


«Qui se cachera du feu, qui ne se couche pas ?» Ces troubles nous renvoient à nos propres consciences ravagées dans l’irréalisation de nos désirs. Ils sont l’aveu en actes de ce que nous n’avons pas su faire, et l’avenir que nous devions tracer. Cette revanche trouvera ses partisans. Les braises et les querelles refoulées dans l’inconscience pacificatrice de notre époque couvent sous les cendres monotones des décrépitudes contemporaines. Il n’a fallu qu’une étincelle pour bouter l’incendie à la poudrière des misères sociales sur lesquelles la vieille Europe s’appuie et se fonde, en vacillant. La Grèce n’est elle-même que le théâtre momentané d’une pièce qui se joue partout. C’est cet effondrement qu’il s’agit de propager. Plusieurs autres pays ont répondu à l’appel enragé qu’exprimait un feu si intense, et l’inquiétude gagne les dirigeants d’un monde visiblement en faillite. Le berceau de la démocratie en sera le tombeau.


«EN S’AVANÇANT, LE FEU JUGERA
ET CONDAMNERA TOUTES CHOSES


Indymédia Nantes, 15 décembre 2008.


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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 22:46
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Chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires…

À l’occasion de la sixième et avant-dernière séance de négociations sur la prochaine convention d’assurance-chômage.
  la journée unitaire de mobilisation
mardi 16 décembre 2008


Chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires ou salarié(e)s, nous sommes toutes et tous concerné(e)s ! Non, le chômage et la précarité ne concernent pas simplement quelques un(e)s mais nous toutes et tous ! Est-il nécessaire de rappeler que le chômage est une arme de division dans les mains du patronat ? D’un coté, l’État stigmatise toujours un peu plus les chômeurs, et de l’autre le patronat fait planer la menace des licenciements pour museler toutes contestations.


Les profiteurs, c’est eux.
Ne les laissons pas faire !
Ne les laissons pas nous diviser 
!


LE PATRONAT VEUT ENCORE RÉDUIRE L’INDEMNISATION DES PRIVÉS D’EMPLOI !

L’indemnisation du chômage est fixée tous les 3 ans, par négociation entre les syndicats et le patronat. Ces négociations ont commencé : elles vont décider de nos allocations pour les 3 ans à venir. Le patronat exige une diminution des allocations et du nombre de chômeurs indemnisés, alors que :
-  aujourd’hui, déjà, seuls 40% des privés d’emploi touchent les assédic
-  leur montant (à peu près 800 € en moyenne) est déjà insuffisant pour vivre
-  le nombre de chômeurs augmente avec la crise (l’unedic prévoit 100 000 à 250 000 chômeurs en plus en 2009

Nous refusons catégoriquement que les chômeurs dans leur totalité soient considérés comme une variable d’ajustement par l’Unedic et le gouvernement. D’autant que le régime était encore il y a peu excédentaire de plusieurs milliards d’euros... la réduction des droits des chômeurs, “forcément coupables” de l’être, est inacceptable.

Il y a des milliards pour sauver les banques et leur permettre, une fois renflouées, de continuer à boursicoter et entreprendre ! On replâtre un système qui mène droit à la catastrophe, sociale et écologique, sans le mettre en cause. Nous avons pourtant besoin de changer de système !

L’argent existe pour financer ces mesures, mais le patronat veut le garder. Seule la mobilisation peut les obliger à le lâcher.

Intermittents du spectacle, préparons-nous à devoir lutter pour le maintien de notre régime qui ne doit son salut dans l’état qu’à la vigueur de la longue et dure mobilisation passée et qui sera renégocié dans la même foulée d’exclusion de nombre d’entre nous que le régime général

IL EST ENCORE TEMPS DE SE MOBILISER !

Mardi 16 décembre, jour de l’avant-dernière séance de négociation, nous appelons les intérimaires, les intermittents, les saisonniers, tous les précaires et tous les salariés qui veulent sauver l’indemnisation du chômage à agir :

Soyons tous présents à cette action unitaire, mobilisons-nous, mobilisons les artistes, techniciens, administratifs avec qui nous travaillons.



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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 09:29


En s’attaquant à Julien Coupat et à ses amis, l
’État savait très bien quil provoquerait des réactions dhostilité visibles.

Il le savait d
autant mieux que cest sa police qui a mené toute laffaire, de linfiltration au «sabotage» lui-même et quévidemment elle «savait tout» sur Coupat.

D
autres «anarcho-autonomes dultra-gauche nihiliste» sont déjà emprisonnés depuis quelques mois, eux aussi accusés de terrorisme, mais qui sen soucie en dehors du petit milieu des «militants» radicaux ?

Il fallait un exemple, un exemple médiatique et le coup a été bien préparé au ministère de l
’Intérieur pour le 11 novembre, une mise en scène formidable et déjà plus dun mois de prison (en tant que D.P.S.) pour Julien Coupat et Yldune Lévy, et cela sans aucune preuve.

Julien Coupat et ses amis écrivent, et ils écrivent bien. Et c
est bien cela que leur reprochent l’État et sa police politique.

Ne pouvant encore censurer tous les écrits qu
il voudrait interdire, l’État enferme leurs auteurs sous des accusations fallacieuses.

Finalement, avec cette opération l
’État veut montrer quil peut enfermer nimporte qui, même des «intellectuels», enfants dune classe «moyenne supérieure», soutenus par dautres «intellectuels» reconnus, en les accusant de nimporte quoi.

L
’État se moque bien dapparaître arbitraire, stupide et de porter des accusations délirantes, comme qualifier de terrorisme des «actes de malveillance».

Au contraire, c
était son objectif.

Dans les temps troublés qui s
annoncent, cette opération est la «première» offensive de l’État et de sa police médiatique contre ceux qui refusent lexistence absurde quon leur impose, ceux qui ont choisi de «déserter» le désert et de construire autre chose.

L
’État veut faire PEUR, cest son essence même dêtre terroriste.

«Cest seulement en se libérant de la peur que la société pourra sédifier dans la liberté.» Durruti


Soutien aux inculpés du 11 novembre
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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 09:23
« Sauvons les banquiers, Sacrifions les écoliers »

Ces réformes contre lesquelles nous luttons sont nombreuses :

- Le nombre de suppressions de postes d’enseignant augmente d’années en années. Cela en devient quelque peu alarmant : 11000 en 2007, 11200 en 2008, 13500 en 2009… Leur objectif final est d’atteindre 80000 suppressions d’ici 2012.

Le prétexte donné par le gouvernement est la baisse d’élèves inscrits dans les établissements scolaires alors que le nombre de collégiens et de lycéens ne cessent d’augmenter.

Ces suppressions ont pour conséquence des classes surchargées donc des difficultés de travail ainsi que la disparition des matières artistiques et linguistiques (arts plastiques, cinéma, musique, théâtre, langues mortes, certaines langues vivantes comme l’italien, le chinois, le russe, l’arabe…)

- Un des nouveaux projets du gouvernement est la « réforme du lycée ». Elle consiste à remplacer, pour les secondes, les options par un fouillis de modules facultatifs de 6 mois. SES, ISI, LV3 passent ainsi à la trappe. Cette réforme vise à la suppression des filières et la création du BAC unique…

- La suppression de la carte scolaire (lycées de secteur) entraînera la création de lycées « élites/poubelles » et donc la sélection à l’entrée des lycées réputés « bons ». Une éducation à deux vitesses voit le jour…

- La suppression des Réseaux d’Aides Spécialisées aux Enfants en Difficulté (RASED), qui étaient des réseaux gratuits pour les élèves, est encore une initiative visant à creuser les inégalités. Les élèves en difficulté le resteront s’ils n’ont pas les moyens de se payer des cours particuliers…

- La laïcité positive débarque petit à petit dans nos lycées. Par exemple, une dérogation à la mixité dans les établissements publics à été voté le 15 mai dernier.

- La LRU, ou "autonomie des universités", est en réalité une privatisation des Facs. C’est l’entrée d’investissements privés dans les facultés. Les filières non-lucratives (philo, socio…) ne sont pas financées par les entreprises et leurs frais d’inscription augmentent.

Le président de la Fac se voit attribué plus de pouvoir, il désigne dorénavant des membres extérieurs à l’université (des patrons…) pour la gérer en les intégrant au Conseil d’Administration. Ces places sont volées aux étudiants.

- L’autonomie des lycées est une loi similaire à la LRU qui est en train d’être discutée au gouvernement.

NON À LA PRIVATISATION DE L’ÉDUCATION !

NON À UNE ÉCOLE INÉGALITAIRE !

En plus de la casse de l’éducation, le gouvernement se lance dans une politique sécuritaire :

La vidéosurveillance et la biométrie fleurissent dans nos lycées pour contrôler nos vies, et nous ficher. Des nouveaux centres pour mineurs ont été crées et la majorité pénale est passée à 12 ans.

Rajoutons à cela, le fichier EDVIRSP qui fiche toute personne «  susceptible de porter atteinte à l’ordre public » dès 13 ans et selon les « origines ethniques » (caucasien, maghrébin, asiatique, africain/ antillais…), la religion, l’activité militante…

Les descentes de flics se multiplient dans les collèges et les lycées. Des fouilles violentes ont lieu dans les classes, terrorisant les élèves.

La répression policière s’intensifie. Par exemple à Lyon, le 4 décembre au soir, une cinquantaine de lycéens, voulant manifester librement, se sont fait suivre par un cortège de 150 flics armés pour la guerre civile.

Ils veulent cadrer la jeunesse, qui pour eux rime avec délinquance.

Big Brother n’est pas loin…
Protégeons notre liberté !
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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 19:38
20 décembre 2008, journée de résistance globale contre l’état et ses sbires

Aujourd’hui (vendredi), l’assemblée générale de l’école Polythecnique occupée d’Athènes a décidé de faire un appel pour des actions de résistance au niveau Européen et global en mémoire de tous les assassinés, jeunes, migrants et tous ceux qui luttent contre les sbires de l’état. Carlo Juliani, les jeunes des banlieues en France, Alexandros Grigoropoulos et tous les autres, partout dans le monde. Nos vies n’appartiennent pas aux états ni à leurs assassins ! La mémoire des frères et sœurs, amis et camarades assassinés reste vivante par le biais de nos luttes ! Nous n’oublions pas nos frères et sœurs, nous ne pardonnons pas leurs tueurs. S’il vous plait traduisez et diffusez ce message autour de vous pour une journée d’actions de résistance coordonnées dans le plus grand nombre d’endroits possible, autour du monde
.
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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 19:17

Ce tract a circulé sur Romans et Valence le  samedi 13 décembre, dupliquez  le pour  la riposte à la propagande nucléaire.

Aujourd'hui

Citoyens Cobayes, demain Victimes Volontaires ?



Jusqu'à Tchernobyl, l'état français a toujours cherché à nier ou minimiser le risque qu'un accident nucléaire grave. Mais maintenant que la possibilité d'une catastrophe ne peut plus être niée, l'état cherche à faire croire qu'il « maîtrise » la situation. Pour cela, on organise des exercices de crises, des simulations, comme dans un centre de recherche sauf qu'ici le centre de recherche n'est pas délimité par quatre murs : il s'agit au contraire de notre quartier, de notre ville, de notre région,etc... Et les cobayes ne sont plus ces sympathiques rongeurs dans une cage métallique, mais nous-mêmes, observés, auscultés, étudiés, confinés dans la grande « cage en verre » que constitue cette société.


De même depuis quelques temps -et notamment depuis cet été particulièrement chaud pour la filière nucléaire- il n'est plus possible de dissimuler les nombreux incidents et accidents (fuites, irradiations, etc) qui composent le quotidien de l'industrie atomique en France et dans le monde.

Le lobby nucléaire, Areva en tête, a donc décidé de recentrer sa propagande sur la communication autour des accidents, de façon à faire oublier le problème fondamental qui leur a donné naissance, c'est-à-dire l'existence même de l'industrie atomique. La fausse contestation citoyenne livre alors bataille en se focalisant exclusivement sur l'incident médiatisé, critiquant pêle-mêle les versions officielles, les doses, les échelles de mesure, les effets. L'ordre dominant, jamais remis en cause, se maintient sans difficultés puisque c'est vers son défenseur, l'état, que les citoyens finissent toujours par se tourner.


Il ne s'agit pas ici de minimiser la gravité des incidents survenus cet été : lorsqu'une centaine de travailleurs sont irradiés au-delà des normes, il s'agit d'un crime, et quand plusieurs dizaines de kilos d'uranium sont relâchés dans des canaux d'irrigations, il y a bien une contamination grave.

Mais la catastrophe la plus importante, c'est le nucléaire en tant que tel. Tous les jours, il y a des fuites de matières radioactives ; tous les jours, il y a des travailleurs irradiés. Tous les jours, l'atome nous fait crever à petit feu parce qu'il renforce la société hiérarchisée, centralisée, policée, qui a rendu possible la folie atomique.


Aujourd'hui les nucléocrates, les politiques , les sociologues, et d'autres experts en tout et rien s'intéressent de près à la cohabitation entre les usines nucléaires et les populations locales et l'intégration de l'un avec l'autre. En particulier en cas de crise, lorsque l'état a pour priorité le confinement des populations, pour éviter toute explosion qui remettrait en cause sa domination.

Le délire du contrôle total, impossible avec un réacteur nucléaire, s'est simplement reporté sur les êtres humains qui vivent à coté. Contre eux, au moins, la police, la justice et l'armée peuvent intervenir efficacement ...


Nous sommes bien sûr victimes de ce monde mortifère. Et ceux qui le construisent, le protègent ou l'agrandissent sont nos bourreaux et doivent être considérés comme nos pires ennemis. Mais notre passivité, notre résignation, sont les piliers de cette société inhumaine.


Les moyens de lutter sont innombrables, le tout c'est de s'y mettre !



 

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13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 21:11
Au Portugal la jeunesse apporte le soutien aux compagnons grecs et avec des calicots 
, entourant des statues et pendus lau pont d'autoroute
RÉSISTANCE POPULAIRE

- Samedi 13 déc., 17 h, à la CNT-AIT , 7 rue St Rémésy (métro Carmes) :
POINT D'INFORMATION SUR LA SITUATION EN GRÈCE
- Dimanche 14 déc., à 16 h, métro Jaurès :
RASSEMBLEMENT DE SOLIDARITÉ AVEC LES INSOUMIS GRECS

CNT-AIT
7 rue St Rémésy
31000 Toulouse

PDF - 57.2 ko

http://www.informa-azione.info/files/1-faixa-sobre-eixo-norte-sul.jpg
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13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 08:49

Ceci est la guerre civile mondiale. C’est leur monde…

nazi with a knife

…contre qui nous luttons.fire


     Ce n'est pas parce qu'à Valence il n'y a pas de consulat mais notre solidarité peut se manifester par d'autres formes.

Si vous croyez que la citation qui apparait dans le titre de cet article était prononcé par des anarchistes, hé bien, vous vous trompez. C’est un extrait de la déclaration publiée par l’association des employéEs de la banlieue d’Agios Dimitrios à Athènes. Voici une traduction rapide de la déclaration, tel que promis. Sachez que, selon quelques camarades membres de l’association, ils ont tenté de maintenir la forme du texte aussi sobre que possible dans le but d’inspirer autant de gens que possible de descendre dans les rues avec eux.

LA DÉCLARATION

Samedi dernier, la police grècque a assassiné un étudiant de 15 ans.

Son assassinat était la goutte qui a fait déborder le vase.

C’était le prolongement d’une action coordinée par l’état terroriste et l’Aube Dorée qui vise les étudiantEs de niveau universitaire et secondaire, les migrantEs qui sont persécutéEs pour avoir été néEs avec la “mauvaise” couleur de peau et les employéEs qui se tuent au boulot sans aucune compensation.

Les dissimulations du gouvernement, ayant brûlé les forêts l’été dernier, est maintenant responsable pour les feux qui brûle dans les grandes villes. Le gouvernement protège les criminels financier, tous ceux impliqués dans le scandal des interceptions téléphoniques d’appareils portables, les pilleurs des fonds d’assurances ouvrières, ceux qui sont responsable des enlèvements de migrantEs et ceux qui protègent les banques et monastères qui volent les biens du peuple.

Nous sommes dans une guerre civile: Contre les fascistes, les banquiers, l’état et les médias qui veulent une société obéissante.

Il n’y a pas d’excuses possible mais ils tentent encore une fois de se servir de théories de conspiration pour calmer les gens.

Il fallait exprimer cette rage grandissante et ceci ne doit pas prendre fin.

La couverture médiatique est mondiale. Il était temps que le peuple se soulève.

La génération des pauvres, des sans-emploi, des employéEs précaires, des sans-abris, des migrantEs et des jeunes est la génération qui va casser toutes les vitrines et qui réveillera de leur sommeil, rempli de cette rêve américaine éphémère, les citoyenNEs obéissantEs .

Ne suivez pas les nouvelles. La conscientisation est née dans la rue.

Lorsque la jeunesse est assassinée, les aînéEs ne doivent pas demeurer endormis.

Au revoir Alexandros, que ton sang soit le dernier sang innocent à couler.



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13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 08:39
Le 19 décembre à Romans la cimade( protestant) organise une soirée à propos des centres de rétention , pour amener un point de vue libertaire ce jour là, il est possible d'aller à la Gryffele 13 Décembre.

Rencontre- débat samedi 13 décembre 2008 à 15 heures à la librairie la Gryffe avec des membres du comité de soutien

Les centres de rétention sont des camps où est effectuée la concentration des sans-papiers raflés par la police.

Comme la plupart des camps, ils n’ont pas été conçus pour administrer des traitements inhumains, dixit Hortefeux. Celui de Vincennes était moderne : il y avait des caméras partout, de puissants projecteurs, et des policiers omniprésents. Il a vite dégénéré : brimades, humiliations, nourriture malsaine, insultes, violences, défauts de soins et tabassages. Pendant les 6 mois qui ont précédé l’incendie du centre, les retenus ont multiplié les actes de résistance : grève de la faim, manifestations à l’intérieur du camp, incendie des cellules, automutilations.

Le 21 juin 2008, un retenu malade qui réclamait sans succès ses médicaments, fut retrouvé mort dans sa cellule. Le 22, les retenus mettaient le feu au centre de Vincennes. Suite à cet évènement, 18 d’entre eux ont été blessés, d’autres ont été dispersés dans d’autres centres, quarante ont été libérés, mais 6 ont été inculpés pour "incitation à l’émeute et à l’incendie".

Depuis le mois de janvier, un comité de soutien était entré en communication avec les retenus. Il publie aux éditions Libertalia un ensemble de messages qu’il a reçu de leur part. On y lit, au fil des mois, la rapide dégradation de la situation, la solidarité de ceux que la police voulait diviser en nations, races et religions, et les efforts pour organiser la résistance.

RAPPEL : L’éditeur a décidé que les bénéfices de la vente du livre iraient en solidarité aux retenus inculpés suite à l’incendie.

Librairie libertaire LA GRYFFE, 5 rue Sébastien Gryphe F-69007 Lyon Ouverte du lundi au samedi inclus de 14 à 19 heures.

Téléphone/ fax : 04 78 61 02 25

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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 10:23

Depuis plusieurs années, le peuple afghan subit l' emprise des troupes impérialistes de l'Otan qui ont mis en place le gouvernement à leur solde d'Hamid Karzai. Parrallelement , il subit l'oppression sanglante des fondamentalistes islamiques. Et ce n'est pas le souci des puissances occupantes, qui, sous couvert de « guerre contre le terrorisme », ont installé des fondamentalistes au gouvernement et la Chari'a dans la Constitution. Sous prétexte de « défense des droits des femmes et de la démocratie », elles justifient cette politique qui n'a rien à voir avec cela !


Nous, militants associatifs, politiques et syndicaux, condamnons la présence des troupes étrangères et soutenons les droits des peuples à disposer d'eux mêmes, ainsi que toutes les forces progressites afghanes combattants les forces réactionnaires de leur pays comme l'occupation impérialiste.


RAWA ( Association Révolutionnaire des Femmes Afghanes) fondée en 1977, est partie prenante de ce combat. En effet, elle s'est opposée aux interventions étrangères successives dans ce pays, que ce soit celle de la Russie, ou des Etats-Unis et de ses alliés, dont la France. Ces derniers ont financé des forces religieuses réactionnaires dans un premier temps, puis, en 2001, ont envahi l'Afghanistan pour écarter du pouvoir les Talibans qu'ils avaient contribué à installer.


Accomplissant un travail courageux de défense des droits humains, RAWA a par exemple scolarisé clandestinement, sous les Talibans, des milliers de femmes. Aujourd'hui, ses militantes considèrent que loin d'avoir amélioré la situation, l'occupation étrangère l'a dégradé. Les troupes de l'OTAN ont ajouté aux formes précédentes d'oppression, la barbarie et le chaos d'un conflit militaire dont aucun des protagonistes ne représente une alternative progressiste pour la population.


Nous avons donc décidé de faire venir l'une de ces militantes en France, pour une tournée nationale en Fèvrier 2009 qui lui permettra de rendre compte de la situation de son pays et du combat qu'elles mènent.


Notre objectif est double : montrer qu'il existe, en Afghanistan, des forces éprises de paix et d'égalité et appeler à les soutenir, politiquement, moralement et financièrement ; dénoncer l'occupation de ce pays et la guerre qui s'y déroule, avec la participation active de la France. Il s'agit donc d'une démarche militante, qui s'oppose y compris à la politique du gouvernement français. Leur combat est le notre !


Retrait des troupes françaises et étrangères d' Afghanistan et d'ailleurs !

Soutien aux forces progressistes, féministes, démocratiques et laïques d' Afghanistan !

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