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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 08:39

lu et copié à partir du cri du dodo

Pour en finir avec la fédération anarchiste – une nécrologie

FA-20p-A5-pageparpageLire le texte sur non-fides.fr

« Et pourtant ils existent »… La FA est une vieille chose d’un autre temps. Une Organisation anarchiste (oxymore) en veille, en attente. Mais cela ne l’empêche pas, avec sa politique de visibilité et de recrutement (mais pour quoi faire ?), d’être la vitrine de l’anarchisme français malgré son opposition radicale à toute praxis anarchiste, forcément offensive. Ces quelques notes partielles ont été rédigées en septembre 2012 dans le but d’une discussion au sein d’un groupe affinitaire composé d’anarchistes. Elles contiennent quelques pensées et quelques études de cas sur certaines polémiques liées à cette organisation archaïque. Nous avons choisi de les rendre publiques, afin que chacun puisse se faire son opinion sur la question et choisir son chemin en connaissance de cause.

Lutte contre les sfratti à Turin [Italie]
Assemblées, piquets et occupations 2011-2012

Lutte contre les sfratti à Turin

Lire le texte sur infokiosques.net

 

Ce sont des journées comme celles du 19 juin ou du 18 septembre 2012, les balades dans les rues de Porta Palazzo et de Barriera di Milano, mais aussi des petits détails au quotidien qui permettent de réaliser l’ampleur qu’a prise la lutte contre les sfratti. En terme de rapport de force, alors qu’il suffit en principe d’un huissier et d’un serrurier pour exécuter un sfratto, ce sont des centaines de flics que la préfecture mobilise au cours de ces journées, pour finalement n’expulser que des sfrattandi qui avaient choisi de ne pas résister.

Sommaire :
- Avant-propos
- Brève chronologie d’une lutte en cours
- Une assemblée pour s’auto-organiser
- Des lieux qui concrétisent la lutte
- Une manière de résister : les piquets
- Quelques réflexions

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[Grèce] Déclaration de l’anarchiste Rami Syrianos à son procès

Xavier Bayle decadencia

Le texte ci-dessous est la déclaration politique faite par l’anarchiste Rami Syrianos lors de son procès en mai 2012 pour l’expropriation de l’ODDY (une structure étatique qui organise des mises aux enchères de voitures saisies) en janvier 2011 à Thessalonique. La déclaration a été publiée pour la première fois dans la revue “Détruisons la Bastille : Voix depuis l’intérieur des murs” (décembre 2012) publié par la Caisse de Solidarité pour les combattants emprisonnés et poursuivis. Le compagnon a été condamné à 8 années et 8 mois, une peine qu’il purge actuellement dans la prison de Larissa.

——————————————————————————————————-

Tout d’abord, je voudrais clarifier que quoi que je dise, ce n’est en aucun cas une quelconque excuse. Je ne reconnais aucune légitimité politique ou morale à cette cour qui pourrait me motiver à considérer comme nécessaire une excuse de ma part envers elle.

La totalité de ma déclaration est un témoignage public du raisonnement politique sur lequel était basé mon choix d’exproprier l’argent collecté lors des enchères de l’ODDY le 31 janvier 2011.

Avant de se référer aux faits concernant plus particulièrement le choix d’exproprier, il y a certaines choses qui doivent être dites afin de définir les circonstances générales où se tiennent à la fois l’expropriation et cette cour.

Le fait que nous vivons dans une ère de turbulences ne peux dorénavant n’être qu’une évidence pour tout un chacun. Pas besoin d’être un sociologue ou un analyste financier pour comprendre que les circonstances sociales ont pris le caractère d’un conflit ouvert depuis un certain temps. Les grincements amenés par la crise financière de 2008 ont dépassés la sphère de l’économie et traversé perpendiculairement chaque aspect des relations sociales. La vitrine brillante du capitalisme est tombée en miette, révélant derrière elle la pourriture d’une faillite existentielle du régime social maintenu en vie grâce à un soutien technique. La fausse image de bien-être des dernières décennies démystifiée avec les illusions démocratiques et les promesses capitalistes qui l’accompagnent, est remplacée par l’image d’un futur dystopique, où la peur et l’incertitude prévalent, tandis que la cohérence sociale, avec jusqu’à peu son imperméabilité détruite, laisse sa place à la polarisation sociale.

Dans cette situation explosive qui se construit, où la paix sociale ressemble à un conte de fée du passé, la domination met à bas chaque masque et lance une attaque à tous les niveaux. Exploitant la phase de transition générale de la scène sociale, déclarant un “état d’urgence” permanent et adoptant une rhétorique polémique. Pour qui veut écouter, il est évident que derrière chaque appel pour plus de surveillance policière et pour l’unité nationale se cache une déclaration de guerre. La nouvelle voix de l’autorité suinte le sang et son message est qu’elle restera en vie à n’importe quel prix. Qu’un nouveau cercle de développement profitable et d’accumulation de capital s’ouvrira, marchant sur des cadavres. Au nom de l’achèvement de ce développement assoiffé de sang, le complexe politique et économique dominant recrute tous les moyens possibles. Politiciens, journalistes, juges, flics, entrepreneurs, gardiens de prison, analystes financiers, sociologues, en bref chaque expression et fidèle du système, se déclarant d’eux-mêmes de corps et d’esprit engagés dans le sauvetage de l’empire du profit. Alors que les requins politiques et financiers organisent les nouveaux termes de la pauvreté à travers la sur-intensification du travail, les taxations destructrices et la commercialisation jusqu’à la dernière trace de vue humaine, l’État policier est établi avec la complicité des médias. La vie publique se militarise avec l’omniprésence des mercenaires de la police tandis que de nouvelles lois anti-terroristes, des bases de données biologiques et des systèmes de surveillance sont utilisés pour la protection contre l’ennemi intérieur qui menace le fragile équilibre social. La répression est élevée au rang d’axe central des mécanismes sociaux et élargit ses cibles. Chaque action radicale est criminalisée tandis que les poursuites contre la conscience, les incarcérations et les pogroms politiques complètent le dogme de la tolérance zéro. Chaque aspect de la vie est attaqué par le fonctionnement mécanique du régime social qui se replie fermement en une nouvelle forme de totalitarisme. Au sein de cette situation belligérante, chaque aspect de l’existence est converti en une confrontation quelquefois individuelle et quelquefois collective. Tout un chacun est appelé à prendre position à chaque moment.

Au même moment où les tenants du pouvoir et leurs serviteurs s’efforcent de construire un nouvel ordre mondial totalitaire et que le cannibalisme social, l’égoïsme et le fascisme se consolident, une galaxie d’individus et de collectifs de pratiques de résistance se développent dans une progression géométrique. Dans les rues des villes la nuit, dans les planques et les espaces publics occupés, des gens avec des expériences différentes, d’autres points de départ, se coordonnent en se déclarant dans le processus polymorphe de la libération sociale. Manifestations dynamiques implacables, attaques de guérilla, structures auto-organisées de solidarité, luttes de grévistes autonomes sauvages, expropriations collectives de biens, sabotage, refus de paiement et occupations d’espaces publics et de bâtiments, composent avec d’autres pratiques incalculables la totalité de la mosaïque du processus révolutionnaire en développement. Une communauté humaine se construit sur la conscience de la rébellion et tient dans les paroles et les actes le pari que la libération de l’expérience humaine de la dégénérescence de l’oppression est encore effectif.

Une part organique de cette communauté humaine est aussi le mouvement anarchiste polymorphe dans lequel je me situe. Lors de mon parcours politique j’ai participé à divers aspects du mouvement anarchiste, recherchant à chaque fois les chemins de pensées et d’actions qui contribueraient de la meilleure façon au processus subversif. Au sein de ce parcours qui est mien, j’ai tâtonné et je tâtonne encore les différentes pièces de la mosaïque du déni qui font la vision anarchiste subversive. Une vision qui maintient la clarté de la perspective révolutionnaire intacte autant dans les années noires de la répression que dans les années d’assimilation et de conformisme.  Qui maintient intact l’unité entre théorie et action, entre personnel et politique, rejetant la logique capitaliste bourgeoise qui fragmente l’existence humaine entre des champs en apparence indépendants et séparés.

Portant cette conscience précise de l’unité inséparable entre la perception et l’action, la théorie et la vie quotidienne, je ne peux imaginer comment je pourrais percevoir la situation sociale actuelle comme oppressante et asservissante, sans combattre pour sa subversion par tous les moyens. Comment pourrais-je percevoir les relations dominantes comme aliénées et vides, sans essayer de créer des relations de solidarité substantielles et expropriées avec les gens autour de moi. Comment pourrais-je percevoir le travail salarié comme un processus de chantage des inégalités sans agir envers la libération individuelle et collective.

Mon choix d’exproprier l’argent collecté lors des enchères de l’ODDY contient ma réponse individuelle à ce dernier dilemme. Refusant d’endosser tant le rôle de travailleur que de patron, tant celui d’exploiteur que d’exploité, j’ai décidé de mettre en application mon opposition au travail salarié, attaquant une organisation parasite receleuse de l’État.

Si quelqu’un veut comprendre les motivations derrière ce choix qui est mien, la seule chose qu’il a besoin de faire est de procéder par analogie sur sa propre vie quotidienne. Le sentiment de vide et d’enfermement crée par la routine répétitive de l’emploi du temps du travail et des chemins pré-établis. L’isolement, l’ennui, la solitude et l’insécurité qu’on peut ressentir quand on reste seul chez soi épuisé. Depuis le réveil matinal jusqu’à la consommation nocturne, la vie est écrasée dans la situation belligérante du chantage salarié. Et si quelqu’un pense que des termes comme “situation belligérante” sont utilisés pour impressionner, ils ont juste besoin de considérer jusqu’à la plus modeste et conservatrice statistique en lien au coût du travail salarié sur la vie humaine, afin de confirmer le sens littéral de cette expression derrière tout doute. Rien qu’en Grèce un travailleur meurt tous les trois jours. Globalement, plus de 2 millions de personnes meurent chaque année d’un quelconque accident du travail. Et bien sûr il n’y a aucune statistique sur combien de personnes souffrent de dépression, combien ont été amené aux pilules psychotropes ou aux drogues, tentant de combattre l’absence de sens du cercle schizoïde de production et de consommation. Il n’y a pas de statistiques sur les suicides que cette guerre constante de basse intensité a provoqué.

Aujourd’hui, avec le travail devenant totalement démystifié, peu sont ceux qui ne réalisent pas sa vraie nature. Chaque jour, des personnes dans le monde entier mettent en pratique leur volonté d’être contre la nature du travail, refusant totalement ou juste pour quelques moments leur rôle de rouages humains dans la machine à profit globalisée. Les sabotages dans les lignes de production, les destructions sur les lieux de travail, les faux arrêts maladies afin d’éviter le travail, les vols aux patrons, la sous-productivité délibérée, les raids d’expropriation contre la richesse accumulée, constituent des aspects du dégoût produit par le travail en tout un chacun qui a travaillé ne serait-ce que une heure dans sa vie. Des pratiques de résistance dans un processus qui dégénère l’existence humaine dans une séquence de mouvements et pensées automatiques.

Voilà donc les motivations de mon acte.

Je suis ici pour être jugé en tant que voleur par une cour qui, sous le déguisement de la morale et de la justice, prend en charge de légitimer le régime social qui vole systématiquement et sans pitié l’existence même des gens. Une cour dont l’essence de son existence est la préservation et perpétuation de l’oppression et de l’inégalité.

Je suis ici pour être jugé en tant que danger pour la société, face à une justice qui préfère constamment épuiser sa cruauté et sa haine contre chaque marginal, chaque déshérité, chaque étranger. Une justice dont la mission est de poser la dernière pierre à la forteresse de terreur que la domination construit autour d’elle. Qui criminalise les relations amicales et compagnonnes, infligeant des condamnations extrêmement lourdes à chaque personne en lutte, qui créé de nouvelles lois anti-terroristes où tout un chacun peut s’inscrire, persécutant les gens à cause de leur identité politique.

Je me tiens ici comme un homme anarchiste et révolutionnaire, face à et contre votre justice. Face à et contre la totalité du complexe dominant économique et politique qui est la définition de la barbarie et que vous exprimez.

Je me tiens ici pour ma décision de m’échapper de cette réalité misérable et morbide qui est présentée comme morale et légale.

Pour finir, je me tiens ici parce que j’ai choisi consciemment de voler du temps au processus de production et de l’argent à la machine étatique afin de les consacrer à la destruction finale de ces deux derniers.

À propos de mon choix, je me déclare fermement sans regret.

Rami Syrianos
28 mai 2012

Source et traduction : Réseau Contra Info

Quelques modifications apportées par nos soins.

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 08:27

lu  et copiéà partir du  jura libertaire en supprimant une attaque gratuite.

Près de 4.000 Roms ont dû quitter leur lieu de vie depuis janvier, selon une étude

Près de 4.000 Roms ont dû quitter leur lieu de vie depuis le 1er janvier, dont un millier après une agression contre leur campement ou un incendie, selon une étude transmise vendredi à l’AFP qui déplore une “radicalisation du rejet” de ces populations.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/04/062.jpg

TÉLÉCHARGER L’ÉTUDE

Cela correspond à un cinquième des quelque 20.000 Roms, principalement originaires de Roumanie ou Bulgarie, qui vivent en France.

Vingt-huit campements, abritant 2.873 personnes, ont été évacués par les forces de l’ordre au premier trimestre, selon un recensement réalisé par Philippe Goossens de l’Association européenne pour la défense des droits de l’Homme (AEDH), en recoupant les témoignages d’associations et les articles de presse.

Ce chiffre est en forte hausse par rapport au trimestre précédent (1.582 personnes), mais inférieur à l’été dernier marqué par 40 sites démantelés (4.630 personnes).

En revanche, il y a une nette augmentation des lieux de vie évacués suite à un incendie ou une agression: dix sites depuis janvier (1.007 personnes concernées), contre trois au dernier trimestre 2012, un au 3e trimestre, souligne M. Goossens.

En hiver, il y a davantage de feux dans ces camps, en raison des moyens de chauffage artisanaux employés. Mais, le nombre de sinistres reste plus élevé cette année qu’au premier trimestre 2012 (6 incendies, 777 personnes délogées).

À la fin août, le gouvernement avait adopté une circulaire pour encourager la recherche de solutions de relogements. Sur les 40 évacuations, “une solution partielle de relogement a été proposée 15 fois”, selon le rapport de l’AEDH.

Mais “les propositions de relogement sont temporaires (deux à trois jours) dans des hébergements d’urgence (…) et elles ne sont adressées qu’à une partie de la population du lieu de vie”, écrit son auteur, qui en conclut : “La mise en application de la circulaire reste très rare et hétérogène”.

Pour lui, “les autorités continuent d’appliquer une politique intolérante et dangereuse vis-à-vis des Roms” et “ce discours attise des réactions d’intolérance de plus en plus fréquentes et qui se traduisent par la montée de la violence de la part des riverains et la radicalisation du rejet.”

 

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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 17:15

vous pouvez  pour que le débat s'engage enfin à  Romans , Valence et  liresur le  site de rebellyon.infos

Ajouté le : 05 avril 2013

Ville : MONTELIMAR
Lieu : Manifestation départ devant le Théâtre
Heure : 14h00
Organisation : CGT
 

Ajouté le : 05 avril 2013

Ville : VALENCE
Lieu : Manifestation départ devant le Conseil Général
Heure : 14h00
Organisation : CGT, FO

Retrait de l’ANI

L’Accord national interprofessionnel signé le 11 janvier, par le Medef et trois syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC) donne pleinement satisfaction aux exigences du patronat en poursuivant le démantèlement du code du travail engagé dés juin et octobre 1999 par les lois Aubry. Le gouvernement veut désormais en faire une loi qui pourrait être adoptée dès la fin du mois d’avril. C'est inacceptable.

Car cet accord faussement présenté comme un moyen de « sécuriser l’emploi » est en réalité une machine de guerre pour licencier plus vite et moins cher, pour baisser les salaires, imposer la mobilité, rallonger le temps de travail, et finalement subordonner la vie, le salaire et les conditions de travail des salariéEs au profit de quelques-uns.

Un code du travail explosé au profit du patronat

Les grèves et les occupations des usines en mai-juin 1936 avaient imposé au patronat les conventions collectives qui garantissaient dans les différentes branches professionnelles un minimum de droits collectifs, pour protéger les salariés. Ensuite, dans les entreprises, les accords ne pouvaient qu’améliorer les conditions des prolétaires.

En 2013, au nom de la « compétitivité », l’ANI donnerait aux patrons la possibilité de contourner les conventions collectives dans la mesure où cela serait validé par des organisations syndicales "représentatives". C’est la régression assurée pour les droits des salariéES et une arme d’envergure pour le MEDEF afin d’augmenter les profits.

Le problème avec cet accord sur le "maintiende l'emploi" c'est que son adoption  se fait avant que soient calculés et annoncés les pourcentages entraînant la représentativité  de sorte  que ce sont  les anciennes  règles  qui s'appliquent : l'accord est valables'il est approuvé par la majorité des syndicats repreprésentatifs au plan national.Le fait que les dispositions  de l'accord soient reprises dans une loi résout cet imbroglio juridique et rends vain  tous ces palabres largement médiatisés

Un autre point de l'accord sur le" maintien de l'emploi" sur lequel  bien peu insistent est l'entrée non des  "salariés" comme on le présente  mais des syndicats dans les conseils d'administration  des entreprises. Comme si ces deux "administrateurs salariés" à plein pouvoir ne pourront être membres du CE, ni CHESS, du de la délégation du personnel, celà laisse une large place aux bureaucrates syndicaux

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 21:53

 

De retour du procés d'assise qui se passe actuellement à Lyon. Voici ce texte extrait du journal l'envolée de Mars 2007qui répond peut être au propos entendu lors qu'on osait évoquer l la peine de mort à la française.

S’il y a aujourd’hui autant de prisonniers (environ 65 000),ce n’est pas qu’il y ait plus de « délinquance » ou plus « d’insécurité », c’est que la loi crée sans cesse de nouveaux délits et allonge inexorablement les peines. Ainsi, en vingt ans les peines de plus de cinq ans ont triplé.Qu’on puisse condamner quelqu’un à trente ans d’enferme-

ment ne choque quasiment plus personne. L’image du monstre et celle de la victime fonctionnent aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des prisons. Il y a toujours un coupable pour qui les condamnations ne sont jamais assez dures, et la souffrance d’une victime qui a besoin de peines pour faire son deuil. Dansles années soixante-dix, le monstre était le trafiquant de drogues, pour lui on a remis en vigueur « l’association de malfaiteurs », on a allongé la garde à vue, on a transformé en crime puni de la perpétuité des infractions qui n’étaient inscrites jusqu’alors que dans le code de la santé publique. Dans les années quatre-vingt-dix, ce sont les violeurs d’enfants qui ont pris le relais, pour eux on a instauré la perpétuité réelle.Les « terroristes » et les « nouveaux barbares » ont permis de justifier les lois sécuritaires successives. Et comme toujours, le«monstre » légitime les premières mesures dites d’exceptionqui ne tardent pas à se généraliser et masquent les raisons véritables du durcissement du système carcéral et judiciaire.

Si de 1945 à 1950, l’évolution allait plutôt dans le sens d’unassouplissement du régime des peines (souvenirs des camps nazis, interrogations d’élus sur la condition pénitentiaire, force des mouvements sociaux, etc.), les années qui suivent ont amorcé une logique d’enfermement systématique propre à encadrer les restructurations économiques.

Depuis 1978, date de création de la peine de sûreté, ce processus s’accélère. Droite et gauche confondues, portées par la construction de l’Europe, ont durci réforme après réforme le code pénal et son application. C’est entre autres sous la présidence de Badinter que les juristes ont conçu le nouveau Code pénal de 1994. Ce n’est pas l’arrivée des socialistes au pouvoir qui a freiné cette logique : la guillotine, qui avait tué 19 personnes entre

1958 et 1981, a été remplacée par des peines de sûreté jusqu’à lamort avec tout un système de non-confusion, de multiplications de circonstances aggravantes, de disparitions des circonstances atténuantes, de diminutions des remises de peine... qui constituent un substitut de la peine de mort perfor-mant, propre et respectueux des droits de l’hom-me. Le nombre de prisonniers de plus de 60 ans en prison a triplé en moins de dix ans ; il y a un mort tous les trois jours en détention, jamais il n’y a eu autant de condamnés à perpétuité, de personnes souffrant de troubles psychiques graves incarcérées.

Quand se pose la question des peines de prison,c’est surtout autour du thème du «sens de la peine » que s’articulent des kilomètres de bavardages aussi vieux que stériles : comment faire de la prison un lieu de réinsertion, comment mêler punition, rétribution des victimes et rédemption du condamné, comment faire des prisons un lieu de vie, etc. Et quand se pose la question de la durée des peines, c’est de façon administrative,pour souligner les problèmes de ces pauvres matons qui, en bout de chaîne pénale et judiciaire, doivent gérer des hommes et des femmes qui a priori n’ont plus rien à perdre. Quant aux humanitaires, quand ils effleurent ces « problèmes », ils sont à larecherche d’une bonne mesure de la peine, d’une juste peine,comme les économistes parlent d’un juste salaire.La mesure de cette insensée comptabilité trouve son équivalentdans le rapport mortifère que fait régner l’argent dans l’économie.Tout a un prix et chacun est à vendre. Cette arithmétique s’ap-plique dedans comme dehors et transforme les objets, les êtres en valeur, et selon le tarif, on paie de son temps, c’est-à-dire de sa vie.Des vies entières de crédit ou de prison selon le chemin emprun-té : une voiture vaut cinq ans de crédit ou trois ans de prison. Quelques milliers d’euros valent une vie de travail ou trente ans de prison. Les macabres tables de calcul de la loi et de l’économie font défiler leurs colonnes jusqu’à l’épuisement. Rien n’estoublié : l’économique et le juridique ont horreur du vide.«Quelle mesure peut avoir une peine ? » Comment répondre à cette question « métaphysique », extraite de son contexte éco-nomique et social? Comment mesurer la démesure de cet acte dénaturé qui consiste à construire des cages où l’homme enfer-me l’homme et le tient emmuré ? Ce sont des vies entières arra-chées. Seuls ceux et celles qui l’endurent, ou leurs proches, sont à même de témoigner de ces ravages qui ne se mesurent pas mais se vivent, de cette mutilation qui le plus souvent se tait,parfois se chuchote, ou se crie dans un ultime acte désespéré. Etpeut-être que la rareté des écrits ou des révoltes de l’intérieur contre les peines elles-mêmes est due au fait qu’il est difficile,voire dangereux pour un prisonnier de se plonger dans l’absurdité de sa peine : on se retrouve rapidement dans la logique du «plus rien à perdre », de la vie et de la mort. Un mois, une année, une décennie,perpétuité... chaque prisonnier tente d’effacer le vide de ce temps trop plein, de tuer le temps, mais c’est

le temps qui le tue. Les choix sont maigres ; soit s’anesthésier avec cequi est largement proposé, télévison

et médicaments ; soit se jeter dans un espoir, religieux, ou parfois dans l’idée d’une évasion que l’on imagine sans la préparer ; soit reconstruire une micro société dans laquelle on devient un exemple, un cas à part,

quelquefois un mythe... Le temps si long et pauvre de la prison porte à son comble toutes les aliénations qui

existent dans cette société.

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 07:34

lu ce texte ci dessous sur sans papier ni frontières

La grève de la faim de tou-te-s les retenu-e-s du CIE de Turin continue, et  les prisonnier-e-s racontent que deux d’entre elleux sont aussi en grève de la soif depuis plusieurs jours. Lundi soir, une vingtaine de solidaires s’est donnée rendez-vous Corso Brunelleschi pour  les soutenir dans leur lutte par un salut accompagné de slogans, de bruits et de pétards. Comme d’habitude  la réponse de l’intérieur ne s’est pas faite attendre. En outre, et ceci est nouveau, on entendait clairement les cris des femmes prisonnières. Mardi matin les retenus de la section jaune du CIE de Turin sont montés sur les toits des chambres et demandent dès lors que soient libéré-e-s au moins celles et ceux qui ont déjà passé 6 mois derrière les barreaux.

Nous profitons de l’occasion pour publier une vidéo tournée en février par des retenus de Turin, et gardée jusque là cachée pour protéger les auteurs. Dans ces images on voit clairement les plats consommés à même le sol suite à la suppression des tables, et l’état des latrines. Regarde la vidéo en la téléchargeant au format mp4.

Librement traduit de macerie

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 10:08
nouvelle chaîne de production de la FBFC de Romans
on a lu cet articlesur le midi libre,la  presse financé grace à la publicité. Mais c'est une pièceau dossier  pour le débat actuelle sur la transition énergétique. on publie nos sources de l'article et même le nom du journaliste même sans lui demander car on a trouvé cette article en faisant des recherches concernant la nouvelle chaîne de production de la FBFC
 
PIERRE BRUYNOOGHE
10/07/2012, 06 h 00
Luc Oursel, président du directoire d’Areva, était hier sur le site de Marcoule.
Luc Oursel, président du directoire d’Areva, était hier sur le site de Marcoule. (Photo M. ANISSET)

Le fabricant de Mox, un combustible à base de plutonium et d’uranium recyclés, investit dans la recherche.

La catastrophe de Fukushima ne freine pas le développement de la filière nucléaire française. Hier, la société Melox, installée sur le site de Marcoule, près de Bagnols-sur-Cèze (Gard), a inauguré un tout nouveau centre de recherche et de développement qui lui permettra d’asseoir son avance technologique et commerciale.

Filiale du groupe Areva, Melox est le principal fabricant mondial de Mox, un combustible fait à base d’oxydes de plutonium et d’uranium recyclés, destiné aux centrales de production d’électricité. L’un des réacteurs de Fukushima utilisait d’ailleurs ce combustible, dont un seul assemblage peut alimenter en électricité une ville de 100 000 habitants pendant un an. Le Mox est donc un produit extrêmement puissant. Au point que de nombreux pays, s’attendant eux aussi à une flambée inexorable du prix des carburants fossiles, se tournent vers lui.

"10 % de l’électricité produit grâce au Mox"

"Plus de quarante réacteurs dans le monde fonctionnent avec le Mox. Rien qu’en France, il est à l’origine de 10 % de l’électricité produite", rappelait hier Luc Oursel, le président du directoire d’Areva, qui avait tenu à assister à l’inauguration du centre de recherche de Melox.

Ce nouvel équipement a été mis en chantier en 2010. Près de 10 M€ ont déjà été investis dans sa création. Areva y mettra encore 24 M€. C’est que le jeu en vaut la chandelle, compte tenu des perspectives qui se profilent. Et pour cause : Melox participe à la construction d’une usine de Mox aux Etats-Unis. "En Grande-Bretagne, nous sommes prêts à répondre à l’appel d’offres qui sera lancé pour la construction d’une usine. Les Russes sont intéressés par l’utilisation du Mox. Nous travaillons aussi sur les appels d’offres qui seront lancés en Filande, en République tchèque et nous sommes en discussion avec la Chine sur des projets d’usines", énumère Luc Oursel. En outre, Melox a conforté sa collaboration avec EDF pour plusieurs dizaines d’années.

D’où le centre de recherche qui abritera un atelier Uranium, dont les buts seront notamment de développer et valider "à l’échelle industrielle" les évolutions du produit et les améliorations technologiques du procédé de fabrication, mais aussi d’apporter une aide et un accompagnement aux clients. "Nous croyons dans l’avenir de l’énergie nucléaire", résume Luc Oursel.

L’usine Melox emploie directement 900 salariés.

"Le nucléaire restera la première énergie produite"

Luc Oursel, à vous écouter, la catastrophe de Fukushima n’a pas eu d’impact sur la filière nucléaire...

C’est vrai que nos perspectives sont très favorables. Le carnet de commandes de notre groupe est très bon. En fait, après Fukushima, il n’y a pas eu d’hiver nucléaire. Pour preuve : en 2011, nous avons enregistré un niveau record de production. Reste que Fukushima nous a rappelé qu’il faut toujours rester modeste et exigeant, et travailler sans relâche.

Quelle est la position de François Hollande ?

Le président de la République dit que la part du nucléaire sera ramenée à 50 % de la production électrique. Ce qui signifie une chose essentielle : le nucléaire reste et restera la première énergie produite en France. En outre, j’ai également entendu François Hollande dire que la construction de Flamanville (dans la Manche, NDRL) sera poursuivie.

Si le prix de l’électricité produite en France est bien en dessous de la moyenne européenne, beaucoup de consommateurs redoutent que ça ne dure pas. Ont-ils raison ?

Nous entrons dans une ère où le coût des énergies, en général, augmentera inéluctablement. Le nucléaire a, dans ce contexte, un avantage énorme : son coût est prédictible. Sachant que nous maîtrisons sa production. De plus, le nucléaire permet de lisser les hausses de prix sur plusieurs dizaines d’années.

Le fabricant de Mox, un combustible à base de plutonium et d’uranium recyclés, investit dans la recherche.

La catastrophe de Fukushima ne freine pas le développement de la filière nucléaire française. Hier, la société Melox, installée sur le site de Marcoule, près de Bagnols-sur-Cèze (Gard), a inauguré un tout nouveau centre de recherche et de développement qui lui permettra d’asseoir son avance technologique et commerciale.

Filiale du groupe Areva, Melox est le principal fabricant mondial de Mox, un combustible fait à base d’oxydes de plutonium et d’uranium recyclés, destiné aux centrales de production d’électricité. L’un des réacteurs de Fukushima utilisait d’ailleurs ce combustible, dont un seul assemblage peut alimenter en électricité une ville de 100 000 habitants pendant un an. Le Mox est donc un produit extrêmement puissant. Au point que de nombreux pays, s’attendant eux aussi à une flambée inexorable du prix des carburants fossiles, se tournent vers lui.

"10 % de l’électricité produit grâce au Mox"

"Plus de quarante réacteurs dans le monde fonctionnent avec le Mox. Rien qu’en France, il est à l’origine de 10 % de l’électricité produite", rappelait hier Luc Oursel, le président du directoire d’Areva, qui avait tenu à assister à l’inauguration du centre de recherche de Melox.

Ce nouvel équipement a été mis en chantier en 2010. Près de 10 M€ ont déjà été investis dans sa création. Areva y mettra encore 24 M€. C’est que le jeu en vaut la chandelle, compte tenu des perspectives qui se profilent. Et pour cause : Melox participe à la construction d’une usine de Mox aux Etats-Unis. "En Grande-Bretagne, nous sommes prêts à répondre à l’appel d’offres qui sera lancé pour la construction d’une usine. Les Russes sont intéressés par l’utilisation du Mox. Nous travaillons aussi sur les appels d’offres qui seront lancés en Filande, en République tchèque et nous sommes en discussion avec la Chine sur des projets d’usines", énumère Luc Oursel. En outre, Melox a conforté sa collaboration avec EDF pour plusieurs dizaines d’années.

D’où le centre de recherche qui abritera un atelier Uranium, dont les buts seront notamment de développer et valider "à l’échelle industrielle" les évolutions du produit et les améliorations technologiques du procédé de fabrication, mais aussi d’apporter une aide et un accompagnement aux clients. "Nous croyons dans l’avenir de l’énergie nucléaire", résume Luc Oursel.

L’usine Melox emploie directement 900 salariés.

"Le nucléaire restera la première énergie produite"

Luc Oursel, à vous écouter, la catastrophe de Fukushima n’a pas eu d’impact sur la filière nucléaire...

C’est vrai que nos perspectives sont très favorables. Le carnet de commandes de notre groupe est très bon. En fait, après Fukushima, il n’y a pas eu d’hiver nucléaire. Pour preuve : en 2011, nous avons enregistré un niveau record de production. Reste que Fukushima nous a rappelé qu’il faut toujours rester modeste et exigeant, et travailler sans relâche.

Quelle est la position de François Hollande ?

Le président de la République dit que la part du nucléaire sera ramenée à 50 % de la production électrique. Ce qui signifie une chose essentielle : le nucléaire reste et restera la première énergie produite en France. En outre, j’ai également entendu François Hollande dire que la construction de Flamanville (dans la Manche, NDRL) sera poursuivie.

Si le prix de l’électricité produite en France est bien en dessous de la moyenne européenne, beaucoup de consommateurs redoutent que ça ne dure pas. Ont-ils raison ?

Nous entrons dans une ère où le coût des énergies, en général, augmentera inéluctablement. Le nucléaire a, dans ce contexte, un avantage énorme : son coût est prédictible. Sachant que nous maîtrisons sa production. De plus, le nucléaire permet de lisser les hausses de prix sur plusieurs dizaines d’années.

Le fabricant de Mox, un combustible à base de plutonium et d’uranium recyclés, investit dans la recherche.

La catastrophe de Fukushima ne freine pas le développement de la filière nucléaire française. Hier, la société Melox, installée sur le site de Marcoule, près de Bagnols-sur-Cèze (Gard), a inauguré un tout nouveau centre de recherche et de développement qui lui permettra d’asseoir son avance technologique et commerciale.

Filiale du groupe Areva, Melox est le principal fabricant mondial de Mox, un combustible fait à base d’oxydes de plutonium et d’uranium recyclés, destiné aux centrales de production d’électricité. L’un des réacteurs de Fukushima utilisait d’ailleurs ce combustible, dont un seul assemblage peut alimenter en électricité une ville de 100 000 habitants pendant un an. Le Mox est donc un produit extrêmement puissant. Au point que de nombreux pays, s’attendant eux aussi à une flambée inexorable du prix des carburants fossiles, se tournent vers lui.

"10 % de l’électricité produit grâce au Mox"

"Plus de quarante réacteurs dans le monde fonctionnent avec le Mox. Rien qu’en France, il est à l’origine de 10 % de l’électricité produite", rappelait hier Luc Oursel, le président du directoire d’Areva, qui avait tenu à assister à l’inauguration du centre de recherche de Melox.

Ce nouvel équipement a été mis en chantier en 2010. Près de 10 M€ ont déjà été investis dans sa création. Areva y mettra encore 24 M€. C’est que le jeu en vaut la chandelle, compte tenu des perspectives qui se profilent. Et pour cause : Melox participe à la construction d’une usine de Mox aux Etats-Unis. "En Grande-Bretagne, nous sommes prêts à répondre à l’appel d’offres qui sera lancé pour la construction d’une usine. Les Russes sont intéressés par l’utilisation du Mox. Nous travaillons aussi sur les appels d’offres qui seront lancés en Filande, en République tchèque et nous sommes en discussion avec la Chine sur des projets d’usines", énumère Luc Oursel. En outre, Melox a conforté sa collaboration avec EDF pour plusieurs dizaines d’années.

D’où le centre de recherche qui abritera un atelier Uranium, dont les buts seront notamment de développer et valider "à l’échelle industrielle" les évolutions du produit et les améliorations technologiques du procédé de fabrication, mais aussi d’apporter une aide et un accompagnement aux clients. "Nous croyons dans l’avenir de l’énergie nucléaire", résume Luc Oursel.

L’usine Melox emploie directement 900 salariés.

"Le nucléaire restera la première énergie produite"

Luc Oursel, à vous écouter, la catastrophe de Fukushima n’a pas eu d’impact sur la filière nucléaire...

C’est vrai que nos perspectives sont très favorables. Le carnet de commandes de notre groupe est très bon. En fait, après Fukushima, il n’y a pas eu d’hiver nucléaire. Pour preuve : en 2011, nous avons enregistré un niveau record de production. Reste que Fukushima nous a rappelé qu’il faut toujours rester modeste et exigeant, et travailler sans relâche.

Quelle est la position de François Hollande ?

Le président de la République dit que la part du nucléaire sera ramenée à 50 % de la production électrique. Ce qui signifie une chose essentielle : le nucléaire reste et restera la première énergie produite en France. En outre, j’ai également entendu François Hollande dire que la construction de Flamanville (dans la Manche, NDRL) sera poursuivie.

Si le prix de l’électricité produite en France est bien en dessous de la moyenne européenne, beaucoup de consommateurs redoutent que ça ne dure pas. Ont-ils raison ?

Nous entrons dans une ère où le coût des énergies, en général, augmentera inéluctablement. Le nucléaire a, dans ce contexte, un avantage énorme : son coût est prédictible. Sachant que nous maîtrisons sa production. De plus, le nucléaire permet de lisser les hausses de prix sur plusieurs dizaines d’années.

Le fabricant de Mox, un combustible à base de plutonium et d’uranium recyclés, investit dans la recherche.

La catastrophe de Fukushima ne freine pas le développement de la filière nucléaire française. Hier, la société Melox, installée sur le site de Marcoule, près de Bagnols-sur-Cèze (Gard), a inauguré un tout nouveau centre de recherche et de développement qui lui permettra d’asseoir son avance technologique et commerciale.

Filiale du groupe Areva, Melox est le principal fabricant mondial de Mox, un combustible fait à base d’oxydes de plutonium et d’uranium recyclés, destiné aux centrales de production d’électricité. L’un des réacteurs de Fukushima utilisait d’ailleurs ce combustible, dont un seul assemblage peut alimenter en électricité une ville de 100 000 habitants pendant un an. Le Mox est donc un produit extrêmement puissant. Au point que de nombreux pays, s’attendant eux aussi à une flambée inexorable du prix des carburants fossiles, se tournent vers lui.

"10 % de l’électricité produit grâce au Mox"

"Plus de quarante réacteurs dans le monde fonctionnent avec le Mox. Rien qu’en France, il est à l’origine de 10 % de l’électricité produite", rappelait hier Luc Oursel, le président du directoire d’Areva, qui avait tenu à assister à l’inauguration du centre de recherche de Melox.

Ce nouvel équipement a été mis en chantier en 2010. Près de 10 M€ ont déjà été investis dans sa création. Areva y mettra encore 24 M€. C’est que le jeu en vaut la chandelle, compte tenu des perspectives qui se profilent. Et pour cause : Melox participe à la construction d’une usine de Mox aux Etats-Unis. "En Grande-Bretagne, nous sommes prêts à répondre à l’appel d’offres qui sera lancé pour la construction d’une usine. Les Russes sont intéressés par l’utilisation du Mox. Nous travaillons aussi sur les appels d’offres qui seront lancés en Filande, en République tchèque et nous sommes en discussion avec la Chine sur des projets d’usines", énumère Luc Oursel. En outre, Melox a conforté sa collaboration avec EDF pour plusieurs dizaines d’années.

D’où le centre de recherche qui abritera un atelier Uranium, dont les buts seront notamment de développer et valider "à l’échelle industrielle" les évolutions du produit et les améliorations technologiques du procédé de fabrication, mais aussi d’apporter une aide et un accompagnement aux clients. "Nous croyons dans l’avenir de l’énergie nucléaire", résume Luc Oursel.

L’usine Melox emploie directement 900 salariés.

"Le nucléaire restera la première énergie produite"

Luc Oursel, à vous écouter, la catastrophe de Fukushima n’a pas eu d’impact sur la filière nucléaire...

C’est vrai que nos perspectives sont très favorables. Le carnet de commandes de notre groupe est très bon. En fait, après Fukushima, il n’y a pas eu d’hiver nucléaire. Pour preuve : en 2011, nous avons enregistré un niveau record de production. Reste que Fukushima nous a rappelé qu’il faut toujours rester modeste et exigeant, et travailler sans relâche.

Quelle est la position de François Hollande ?

Le président de la République dit que la part du nucléaire sera ramenée à 50 % de la production électrique. Ce qui signifie une chose essentielle : le nucléaire reste et restera la première énergie produite en France. En outre, j’ai également entendu François Hollande dire que la construction de Flamanville (dans la Manche, NDRL) sera poursuivie.

Si le prix de l’électricité produite en France est bien en dessous de la moyenne européenne, beaucoup de consommateurs redoutent que ça ne dure pas. Ont-ils raison ?

Nous entrons dans une ère où le coût des énergies, en général, augmentera inéluctablement. Le nucléaire a, dans ce contexte, un avantage énorme : son coût est prédictible. Sachant que nous maîtrisons sa production. De plus, le nucléaire permet de lisser les hausses de prix sur plusieurs dizaines d’années.

 

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 09:47

On passe ce message en toute confiance.On ne peut envisager d'être présent parmi les soutiens des inculpéEs au procés en coursà Lyon

** CAMPEMENT ANTINUCLEAIRE DE BRIQUE-BEC **
Le Mox ne passera pas : ni à Fukushima, ni ailleurs.
 Campement, discussions, actions …
(aux alentours de la mi-avril, RDV à Bricquebec 24h avant le départ du MOX
de la Hague)** CAMPEMENT ANTINUCLEAIRE DE BRIQUE-BEC **
Le Mox ne passera pas : ni à Fukushima, ni ailleurs.
 Campement, discussions, actions …
(aux alentours de la mi-avril, RDV à Bricquebec 24h avant le départ du MOX
de la Hague)** CAMPEMENT ANTINUCLEAIRE DE BRIQUE-BEC **
Le Mox ne passera pas : ni à Fukushima, ni ailleurs.
 Campement, discussions, actions …
(aux alentours de la mi-avril, RDV à Bricquebec 24h avant le départ du MOX
de la Hague)

CAMPEMENT ANTINUCLEAIRE DE BRIQUE-BEC ** Le Mox ne passera pas : ni à Fukushima, ni ailleurs. Campement, discussions, actions … (aux alentours de la mi-avril, RDV à Bricquebec 24h avant le départ du MOX de la Hague) Appel au camp de Brique-Bec Areva a annoncé le prochain transport de combustible nucléaire MOX (mélange d’uranium et de plutonium) de la France vers le Japon, ce qui constituera la première livraison de ce type depuis l’accident de la centrale de Fukushima en mars 2011. Le dernier transport maritime de MOX vers le Japon remonte à 2010, celui prévu au printemps 2011 ayant été repoussé après l’accident à Fukushima. L’envoi de MOX est destiné à Kansai Electric Power pour le réacteur de Takahama 3, aujourd’hui à l’arrêt. Il est à craindre que son démarrage soit imminent. Mais surtout, AREVA doit coute que coute refourguer son MOX que la dégradation du plutonium va bientôt rendre inutilisable comme combustible nucléaire. Il est intolérable de laisser AREVA poursuivre son ignoble commerce. Nous ne pouvons pas rester plus longtemps les bras croisés à regarder la catastrophe s’aggraver sans nous attaquer frontalement à l’industrie nucléaire et mettre des bâtons dans ses roues. Nous avons su poser des gestes forts lors du transport Castor de novembre 2011 qui se dirigeait vers Gorleben en Allemagne, ainsi que dans la lutte contre la ligne THT Cotentin-Maine. Notre détermination n’a pas faibli d’un pouce et c’est fort.e.s de ces expériences que nous comptons entraver le bon déroulement de la machinerie nucléaire lors du transport des conteneurs de Mox par camion entre la Hague et le port de Cherbourg. C’est pourquoi nous vous invitons à venir nombreux et nombreuses au camp à Bricquebec, afin de nous organiser pour empêcher le bon déroulement de ce transport. A Fukushima la catastrophe n’est pas terminée, nous ne nous résignerons jamais, ni ne ferons de compromis quant au cauchemar que nous inflige la société nucléaire. Comme il est inadmissible de pousser le Japon a redémarrer son industrie nucléaire, nous ne vous laisserons pas poursuivre votre infâme besogne dans le silence. Ce transport scandaleux doit être annulé, que ce soit par la force ou la discussion.

QUE CRÈVE LE NUCLÉAIRE ET SON MONDE !

Rendez-vous à Bricquebec 24h avant le départ des camions du site
d’AREVA à la Hague pour bloquer le transport de Mox à destination du
Japon.

Contact : collectifbriquebecstopmox@riseup.net


Les détails du camp seront sur le blog :
https://briquebecstopmox.noblogs.org/

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 22:31
posté sur le cite de rebellyon des commentaires  et ausssi sur celui là.
A tous compagnones, camardes, amis,. Actuellement , depuis le mardi 2 avril, il ya un procés d'assise.Je sais c'est déjà publié sur rebellyon.infos: http://rebellyon.info/Du-02-au-19-avril-2013-aux-assises.html. j'insistes car la présence des compagnons et compagnones , camarades, soit syndicalistes de la CNT parce que votre présentes massives pour ce procés c'est indispensables face aux syndicats de matons ( parti civiles)contre les inculpéEs, face au président du tribunal d'assises qui harcéle, provoque avec ses policiers les soutiens des inculpéEs présents au procés de christophe khider. Aujourd'hui un des soutiens a eu l'outrage d'avoir envie d'utiliser les wc du tribunal des 3 colonnes, alors que certaines matones et des matons étaient présent dans ce lieu d'"aisance"*. il en a suivit: "un qu'est ce qui fait là celui-là, dégage!!". voilà un exemple parmi d'autre . Une personne de radio dio a été obligée de se mettre au dernier rang d'une travée, alors que les place proches des prévenuEs étaient libre . Laurent Jacqua a voulu s'assoir à un premier rang avec deux autres personnes. la police leur a intimé de s'assoir plus loin.Pour que ce procés soit face à la campagne médiatique avec ce grand spectacle à l'opéra avec :http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/03/28/claude-comme-un-chant-qui-monte-de-l-enfer-des-prisons_3150009_3246.html La bourgeoisie ne se trompe pas, ils dépensent des sommes énormes pour le mensonge de l'abolition de la peine de mort.perdure , alors que les peines de prisons'allongent. Si tu peux passer au tribunal pour montrer que intolérable doit cesser. eux qui n'ont jamais vu la façon utilisée pour déplacer les prévenuEs
fourgon de transport de fond, moto d'escorte des ninjas et motards de la police et hélicoptère et deux voitures
au vitres fumées
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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 20:52
Les images disent et montrent . Nous( le collectif le laboratoire) sommes  toujours aux côtés des personnes qui ne veulent pas ce monstre destructeur, symbole du marchandisation. Réapproprions nous nos vies ...contre toutes les dépossessions A lire aussi la brochure  "ultima fermata"
Presidio per Baleno

Giovedì 28 Marzo

Presidio informativo a 15 anni dalla morte di Edoardo Baleno Massari. Suicidato in carcere dallo Stato il 28 Marzo 1998.

Appuntamento alle 16,30 ai giardini di Corso Vittorio angolo Corso Inghilterra.

freccia rossa torino

Il presidio si trasforma in una colorata sfilata che si spinge fin davanti al piazzale antistante l’OGR, tra Corso Stati Uniti e Corso Castelfidardo, dove e’ in mostra un freccia rossa….pronto per essere impacchettato !

tav=mortei colpevoliIMG_0953

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 09:52

 

Ancora passi per ricordare, altri per continuare a lottare”:15 anni fa il suicidio di Baleno

marzo 28, 2013 in Hot News, L'informazione di Blackout

soebawebsmall

 

La mattina del 28 marzo di quindici anni fa in una cella del carcere delle Vallette veniva trovato il corpo di Edoardo Massari, Baleno, detenuto da alcune settimane insieme a Silvano Pelissero e Maria Soledad Rosas con l’accusa di avere messo a segno una serie di sabotaggi contro i primi cantieri per l’Alta Velocità in Valsusa.

Con Arturo ricordiamo brevemente quell’intenso periodo del 1998, quando la lotta No Tav in Valsusa non era ancora estesa a livello di massa, e presentiamo la due giorni di iniziative in programma il prossimo fine settimana a Brosso, nel Canavese, per continuare a “camminare” sulla strada seguita a suo tempo anche da Baleno.

d

Nel pomeriggio di giovedi 28 marzo a Torino è in programma anche un presidio di commemorazione e controinformazione nei giardini di corso Vittorio Emanuele angolo corso Inghilterra.

traduction:

au matin du  jeudi 28 Marsilya quinze ans dans une cellule  de la prison de la vallette a été découvert le corps sans vie  de Eduardo Massari, Baleno, arrêté depuis quelque semainesen même temps que silvano Pelissero et Maria Soledad Rosas sous l'accusation d'avoir commis une série de sabotagescontre les premiers chantiers du TGV Lyon Turin

Avec Arturonous nous nous souvenons brièvement cette intense période de l'année 1998, lors que la lutte dans le val de Susa n'avait   pas encore atteint ce niveau de mobilisation de masse et on va présenter les deux jours d'iniatives à Brosso , dans le canavese, pour continuer à marcher sur la route suivi en son tempsussi par Baleno.

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15h à 16 h

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-participation à l'émission de radio Mega

du 22 juillet