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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 11:41

On publie ce texte à la suite d'une discussionavec des militants qui ont marché un temps avec des mouvements locaux et pour la discussion de ce vendredi au laboratoire à 20h

 

 Non non non… »

Pour une analyse anticitoyenniste des questions d’immigration et de la machine à expulser

mercredi 5 décembre 2012

« Pour faire pleurer les gens, vous devez pleurer vous-mêmes. Si vous voulez les faire rire, vous devez garder un visage sérieux. »
Giovanni Casanova


Pour le militant citoyenniste et droit-de-l’hommiste, il pourrait s’avérer incommode d’analyser les rouages de la machine à expulser en les reliant au monde qui les produit plutôt qu’à une suite de rackets émotionnels et d’appels à la logique du scandale. Car il sera toujours plus confortable d’agiter le spectre du « fascisme à nos portes » pour pouvoir se poser en sauveurs, que de se donner les moyens d’une analyse radicale des politiques migratoires. D’abord parce qu’il est toujours plus agréable lorsque l’on se regarde dans le miroir social, d’y voir l’héroïsme résistant du combattant républicain. Aussi parce que convaincre l’opinion publique, ce mythe, c’est agiter des épouvantails dans un rapport émotionnel indépassable.

***

Il faut commencer par se souvenir que l’immigration ne désigne pas seulement le fait de séjourner dans un bout de terre à l’étranger. Si l’immigration est généralement un mouvement de déplacement de la force de travail d’une région à une autre, ou la fuite d’un pays par crainte de persécutions ou suite à des catastrophes écologiques, elle reste toujours une errance à la recherche de meilleures conditions de vie. Mais l’immigration reste la plupart du temps liée au travail, aussi vrai que l’économie est intrinsèquement liée à l’exploitation d’une main d’oeuvre, qu’elle soit importée ou locale.

Pour voyager ou vagabonder, il faut pouvoir fournir certaines garanties, c’est ce qui départage les migrants des touristes. C’est notamment pour cela que l’immigration n’est pas vécue, contrairement au tourisme, comme un plaisir. Il y a déjà beaucoup de la contrainte dans la nécessité de travailler, ici comme ailleurs, et il y en a d’autant plus dans celle de quitter ses proches pour s’avilir à la tâche, aller sacrifier ses désirs individuels pour une communauté ou poiroter des mois et des mois sous la coupe de structures humanitaires afin d’obtenir un (très) hypothétique titre de séjour.

Concrètement, l’exploitation des sans-papiers, que ce soit dans la restauration, le BTP, la confection, la culture saisonnière ou ailleurs, permet d’abaisser le coût global du travail, ainsi que la norme et les canons de sa pénibilité, si bizarrement flexibles pour ceux qui ne la subissent pas. Habituellement réservées aux pays plus pauvres ou à certains secteurs, les pires conditions d’exploitations s’élargissent peu à peu à d’autres catégories d’exploités, en participant à un mouvement plus général d’appauvrissement matériel des populations.

La logique de la machine à expulser relève d’une logique toute démocratique de banale gestion de l’économie. Abaisser le coût du travail en bas, c’est bien entendu élever les revenus du haut. Il est parfois préférable d’importer de la main d’oeuvre que de délocaliser les lieux de travail pour des raisons évidentes de rendement et de rentabilité. Et, si le business de l’immigration n’est pas prêt de s’arrêter de fleurir, c’est qu’associée à l’idéologie du progrès, la standardisation des conditions toujours plus minables de survie de tout un chacun ne peut que renforcer les bénéfices, le jus tiré de chaque citron humain. Au bonheur de l’Etat, lorsqu’il travaille, se loge ou consomme, l’immigré se voit taxé et imposé, comme tous. L’argent n’a pas de couleur tout autant que les politiques migratoires ne sont pas à proprement parler racistes, mais objectivement travaillistes et capitalistes. C’est aussi ce manque d’analyse qui pousse des pauvres à se jalouser dans ce véritable scénario de guerre civile qui gagne toujours plus de terrain.

Démonter ces raisonnements simplificateurs, sur les questions d’immigration comme ailleurs, c’est déjà démonter la politique qui s’insinue dans nos luttes par des rapports quantitatifs et artificiels de conscientisation qui ne peuvent que mener à un appauvrissement général de l’ analyse, c’est opérer un saut qualitatif de la politique à la révolte de perspective antiautoritaire. Les divers mouvements autour des questions d’immigration, qu’ils soient citoyennistes, droit-de-l’hommistes ou humanitaires, en faisant appel à la tactique du scandale sous prétexte de responsabiliser les citoyens, ne font que se déresponsabiliser de leur rôle dans la machine à expulser. Ceux qui nous exhortaient à voter Chirac en 2002 pour « faire barrage au fascisme » sont les mêmes aujourd’hui qui se plaignent des lois votées sous son mandat, ceux qui se plaignent de la gestion désastreuse des CRA et du système dans sa totalité sont les mêmes qui soutiennent la logique de leur cogestion, CIMADE en tête.

***

Dans un monde qui semble de plus en plus se transformer en une multitude de camps aux diverses fonctions mais de même nature -qu’ils servent à fixer la main d’oeuvre (comme les camps de réfugiés et les bidonvilles) ou à la déporter (comme les camps de rétention)- il faudrait aussi pouvoir, si la démarche est bien celle de l’analyse critique et radicale de la machine à expulser, rendre compte de quelques faits qui parlent.

Le processus dépouillé de l’expulsion peut être rapporté simplement : une rafle permet de ramasser une poignée de sans-papiers. Dans cette poignée, une partie sera relâchée qui pourra reprendre le traintrain quotidien de son exploitation avec toujours plus de peur au bide, sachant que la peur a toujours eu comme atout pour la domination d’être contagieuse, de se diffuser et de permettre au contrôle de s’intérioriser en chacun afin d’essayer de rendre la coercition superflue : le stade achevé de la domination démocratique. « Tiens toi à carreau, la prochaine sera la bonne » dit le keuf à la sortie d’une « vérification d’identité ». Une autre partie sera foutue en CRA et parmi ceux-là, certains seront relâchés sans suite en attendant la prochaine rafle, le prochain contrôle d’identité et le prochain internement forcé dont la banalité sera proportionnelle à sa fréquence. D’autres, environ la moitié, seront effectivement expulsés.

En arrêter beaucoup, en enfermer plusieurs et en expulser quelques-uns sert à distiller la peur en tous. La machine à expulser, au delà de la « simple » expulsion, vise à la domestication des travailleurs les plus pauvres, qu’ils soient immigrés ou non. C’est cette peur là qui est recherchée. D’un coté, elle renforce la paix sociale et l’incapacité de chacun à se réapproprier sa vie, de l’autre, elle procure aux patrons une main d’oeuvre docile. Conjuguée au chantage de la nécessité du travail, la peur est le terreau de l’esclavage, d’une nouvelle race de travail forcé qui gagne du terrain de jour en jour.

On est alors bien loin des analyses politiciennes et réformistes teintées de catastrophisme et de Grand-Guignol qui voudraient voir en tel ou tel pantin temporaire de l’Etat un « nouveau Pétain », ou dans telle ou telle nouvelle loi « une dérive raciste », comme si le droit démocratique et le système légal n’étaient pas intrinsèquement discriminatoires. Il y a dans tout cela une cohérence et un réalisme dont ne peuvent pas se vanter les analyses citoyennistes et droit-de-l’hommistes : Cette logique est celle du capitalisme et du droit, de la société de domination et des mécanismes d’oppression, tous complémentaires.

Il faudra bien plus que des « non non non… », des photographies géantes d’enfants pourtant si mignons, des éloges de la famille unie et autres tire-larmes hollywoodiens pour venir à bout de la machine à expulser, un premier grain de sable à mettre dans ses rouages pourrait être une analyse à la racine de ses mécanismes qui, en lieu et place de la complainte et du gémissement, permettrait de s’organiser pour retrouver des perspectives offensives contre tous les assauts de la domination, sans oublier en chemin de détruire la machine à expulser, ses centres de rétention et toutes les prisons.

Il y aura toujours mieux à brûler qu’un cierge…

Extrait de Guerre au Paradis N°1, journal anarchiste, mars 2010, Paris.

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 21:24

reçu par mail:voilà les chiffres donnés par la presse. [A l'émission de radio Labo les chiffres donnés n'était pas assez "énorme"]

Notre-Dame-des-Landes. Un dispositif policier à plus d'1M€

Les forces de l'ordre peuvent-elles venir à bout des squatteurs de Notre-Dame- des-Landes ? Gendarmes et policiers nous affirment que c'est quasiment... impossible. La mission coûte, en tout cas, très cher: selon nos informations, déjà plus d'1M€ pour les frais des seuls policiers.

Construction-démolition, évacuation-réoccupation... Les forces de l'ordre peuvent-elles reprendre le contrôle de Notre-Dame-des-Landes ? Premier obstacle : la taille du site. Le terrain de construction du projet d'aéroport du Grand Ouest est aussi vaste que... l'île d'Ouessant. Son coeur, la «Zone d'aménagement différé», rebaptisée «Zone à défendre» par les opposants, représente l'équivalent de 1.147 terrains de football ou quatre îles de Bréhat, ou encore six principautés de Monaco! Cette zone boisée et boueuse est squattée en permanence par une centaine d'opposants très organisés. «Évacuer, c'est techniquement toujours possible, même sur une zone aussi importante et difficile. Il suffit juste d'y mettre les moyens», explique un officier supérieur de la gendarmerie, spécialiste du maintien de l'ordre.

Plus de 1.000 gendarmes et CRS

Question moyens, l'État fait les choses en grand. Actuellement, selon nos informations, quatre compagnies républicaines de sécurité (CRS), soit 320 hommes, sont déployées dans la seule région nantaise (Nantes ville et aéroport Nantes-Atlantique). «Plus de dix escadrons» de gendarmerie mobile, soit plus de 730 militaires, ont été engagés à et dans les environs de Notre-Dame-des-Landes. Mais pour les opérations coup de poing, comme lors des premières expulsions, en octobre dernier, le double de ces effectifs, soit au moins 2.200 hommes, sont déployés, affirme le principal syndicat de police, Unité SGP, majoritaire aussi chez les CRS. Selon ce syndicat, quatorze escadrons de gendarmes mobiles et quinze compagnies républicaines de sécurité ont été mobilisés à cette période-là sur la région nantaise. Le ministère de l'Intérieur, de son côté, reconnaît que «plus de 500 gendarmes mobiles et CRS ont pu participer simultanément aux opérations».

Hébergés à Vannes à Rennes et à Angers

Le gouvernement peut-il consentir un tel effort dans la durée? «La logistique a du mal à suivre, rapporte Thierry Boutier, délégué zonal Ouest du syndicat Unité SGP pour les CRS. Parfois mobilisées pour une ou deux journées, des compagnies ont dû être hébergées à Angers, à Vannes et à Rennes, faute de logement disponible dans la région nantaise. Cela fait des temps de déplacement supplémentaires et de la fatigue en plus. «Les relèves posent problème, surtout quand les renforts viennent de toute la France (Nice, Orléans, Pau et LaRochelle actuellement)».

«On n'en voit pas la fin»

Le syndicat déplore aussi «l'absence de visibilité et d'anticipation». «Nous sommes habitués à intervenir en urgence, mais ici, on n'est plus dans l'urgence. Cela fait déjà un mois et demi que ça dure et on n'en voit pas la fin. Et nous avons d'autres missions», explique le policier syndicaliste, évoquant, notamment, la mise en place des zones de sécurité prioritaire. «Il ne faudrait pas qu'il y ait d'autres gros événements de ce type en France ou des manifestations dans tout le pays, prévient un autre policier. Il n'est pas possible de tenir dans la durée et de fixer autant d'effectifs sur un seul site». C'est bien là le gros problème des forces de l'ordre. «Déloger, on peut faire. Mais tenir, c'est impossible. On ne peut pas empêcher les gens de revenir le lendemain ou la nuit», reconnaît un spécialiste du maintien de l'ordre. Le dispositif risque en tout cas de coûter une petite fortune à l'État et donc au contribuable. À titre indicatif, il y a trois ans, le député UMP Éric Ciotti estimait le coût de mobilisation d'une CRS (salaires, primes et heures supplémentaires) à 13.200€ par jour. Selon nos informations, depuis le 9 octobre dernier, «plus d'un million d'euros» a été versé pour régler les seuls frais (hébergement, restauration, transport, indemnités de déplacement et heures supplémentaires) des CRS affectés à la mission «Notre-Dame-des-Landes». Cette somme n'intègre pas les salaires de ces fonctionnaires et ne prend pas en compte les frais des gendarmes mobiles, qui représentent au moins la moitié des effectifs mobilisés.

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 14:35

contre les portes conteneurs géants et les super port et  qui vont accueillir ces portes conteneurs géant:contre ce monde .il n'y a pas capitalisme à visage humain, le capitalisme :c'est: la barbarie

Soudain un inconnu vous offre un conteneur
transport maritime et production mondiale

premier cahier - automne 2012.

" Plus de 80% des marchandises prennent la mer entre leur production et leur distribution. Mais que peuvent bien raconter de la bonne marche du monde les matafs philippins, les dockers grecs, les prolos chinois et les pirates somaliens ? "




sommaire :

vogue la galère
Environ 50000 navires composent la marine marchande. Plus d’un million de marins font circuler ces bateaux. Les nouveaux porte-conteneurs transportent jusqu’à 14000 boîtes. Le conteneur a bouleversé la logistique mondiale nécessaire au mode de production capitaliste.

sur les docks
Car c’est plus du côté des quais que se renforce continuellement l’efficacité du transport maritime – il ne faut lire les dernières réformes portuaires que dans ce sens. Et c’est principalement sur les épaules des dockers que la pression s’effectue.

la crise sur le bateau
La crise économique mondiale a chamboulé l’ensemble du transport maritime. Un indicateur parmi d’autres: les fluctuations des taux de fret, depuis 2008. Un secteur est particulièrement affecté par la crise: la construction navale.

transport, production, conflits de classes
Le transport maritime est crucial dans l’organisation du capitalisme: sans bateau, point de marchandises. Mais pour le capital, la flotte mondiale ne navigue qu’au service de la production, et aujourd’hui cela se joue de plus en plus dans les usines asiatiques.

abordages
Il arrive que des pirates perturbent le train-train des affaires, dans le golfe de Guinée ou au large de la Somalie, par exemple. La spectaculaire militarisation du golfe d’Aden parvient-elle à garantir entièrement l’acheminement des marchandises?

isbn : 978-2-914791-05-2 - - 6 € - en librairie

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 13:08

Aujourd'hui malheuresement  trop tard, l'enjeu  de la manifestation rassemblement no tav à lyon le 3 décembre apparait clairement, le pourquoi de la répression hallucinante contre ce  rassemblement de lutte qui avait une allure de kermesse populaire., avec son vin chaud très bon, et ses feux d'artifice dirigés vers le ciel uniquement.

Ce jour là ce n'était pas seulement le problème du L yon Turin. Pourquoi la cordination contre le lyon turin n'a pas dit au cade( qui ontorganisé avec d'autre la manifestaion de 18000 personnes à Bayonne ) la gravité de l'enjeu . Le cade est signataire comme la coordinationcontre le Lyon Turin de la charte d'Hendaye . Si jamais la résistance contre le tronçon Lyon Turin s'arrête c'est aussi la ligne Bordeaux Hendaye et le pays Basque sud et la liaison avec Madrid, Barcelonne et la France( avec la voie qui remonte déjà jusqu' à Montpellier )qui couteront des milliards d'euros et détruirons des milliers d'hectares de terre agricole..Ne laissons pas isoler des collectifs de luttesoit le cade et les no TAV du val de Susa) dans la luttecontre ces projets monstrueux lien vers le communiqué qui a été signé conjointement par tous les collectifs contre les projets inutiles(?)

Pour justifier mon propos, je fais part aux lectrices et lecteurs du blog le laboratoire de l'article d'un membre du CADE

(Collectif des Associations de défense de l’Environnement).

 

Depuis juillet personne ne répond au Conseil scientifique de l’observatoire des trafics

30/11/2012

M. LAVICTOIRE / Membre du CADE

Comme chacun sait l’Observatoire des trafics et des évolutions économiques à la frontière franco-espagnole côté Atlantique a été créé par le préfet de région en fin 2011 et le Conseil scientifique en est l’atelier de travail au sein duquel toutes les données de trafic et les hypothèses de définition de la LGV Bordeaux-Hendaye doivent être élaborées.

Plusieurs réunions de travail se sont tenues jusqu’en juillet 2012 et, au jour de la rédaction de ce document, aucun autre avis de réunion n’a été publié.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser ce n’est certainement pas le remplacement du sous-préfet de Bayonne qui peut expliquer ce silence car, d’une part, on sait fort bien que les éléments de travail et de discussion sont contrôlés par la Dreal et, d’autre part, le fonctionnement d’une administration ne souffre pas du changement d’un de ses cadres, aussi éminent et compétent soit-il.

À quoi peut-on donc attribuer sérieusement ce silence ?

Si on analyse les sujets et travaux fondamentaux abordés dans les réunions du Conseil scientifique et contribuant à l’approfondissement des hypothèses justificatives de la LGV Bordeaux-Hendaye on peut récapituler les suivants :

La présentation par des travaux qui sont en cours pour l’amélioration des voies existantes,

Les différents temps qui ont été consacrés à la présentation de l’étude faite par la société CITEC puis à sa critique faite par RFF,

Les premiers résultats de l'Enquête Transit PL 2010 faite par le CETE du Sud Ouest,

Et enfin la présentation par RFF de la méthode de prévision des trafics marchandises ainsi que l'impact de la mise en place de trains accélrés.Or, depuis plusieurs réunions nous attendons la discussion sur les hypothèses et résultats des différents travaux de projections des trafics faits par RFF, analysés par le CGEDD et récapitulés dans les documents qu’il a émis en 2011. En particulier nous attendons de comprendre comment RFF prend en compte les nouvelles donnes économiques des pays concernés par le projet de LGV Bordeaux-Hendaye, car celles prises en compte en 2010 par RFF l’étaient avec prévisions d’évolution des PIB correspondants totalement utopiques, PIB qui, depuis, ont été réduits à leur plus simple expression pour la France et fortement négatifs pour la péninsule ibérique.

Ne serait-ce donc pas cet aveu d’erreur qui, impossible à accepter sans beaucoup d’humilité, serait à l’origine du décalage incompréhensible des réunions de l’Observatoire ? Mais décaler ad vitam aeternam ces réunions n’est guère possible sans reconnaître le refus de concertation sur le bien-fondé de cette LGV Bordeaux-Hendaye.

Si on ne peut les annuler comment RFF pourrait-il modifier le contenu de ces réunions ?


La “Lyon-Turin” pour exemple

Le sort réservé par le Premier ministre à un référé que le premier président de la Cour des Comptes lui a adressé, concernant la liaison ferroviaire Lyon-Turin est intéressant et peut, peut être, représenter un moyen dialectique pour modifier totalement la présentation des GPSO.

Aidons RFF en ce sens et rappelons tout d’abord les éléments de la correspondance des services du Premier ministre en réponse au référé de la Cour des Comptes.

La Cour des Comptes souligne tout d’abord l’augmentation importante des coûts des études et programmes préliminaires estimés à 98 M d’euros en 1998, coûtant réellement 321 d’euros, augmentation que les services du Premier ministre ne trouvent pas anormale compte tenu d’une “sous-estimation initiale et des difficultés géologiques rencontrées”.

Pour toute personne connaissant quelque peu ce domaine cette partie de la réponse du Premier ministre consiste à découvrir que les ingénieurs des Ponts se sont trompés ou ont mal fait leur boulot mais que cela n’est pas grave. Autrement dit aucune étude initiale n’a été entreprise pour lancer les études préliminaires. Pour un projet devant traverser les pré-Alpes et les Alpes françaises de tels manquements, ne présagent pas d’un avenir serein en ce qui concerne les prévisions budgétaires associées.

La Cour des Comptes fait ensuite remarquer que les prévisions de trafic se sont heurtées à la réalité des crises et qu’elles n’ont pas été réactualisées, ce à quoi les services du Premier ministre répondent en mentionnant que comme toute prévision ces prévisions ont leurs limites mais qu’en ce qui concerne celles faites pour la liaison ferroviaire Lyon-Turin elles ont été faites dans “les règles de l’art”. Comprenons les prévisions sont fausses mais ont été effectuées dans “les règles de l’art” !

Plus spécifiquement la Cour des Comptes rappelant que le trafic concernant les Alpes franco-italiennes a diminué, les services du Premier ministre, en réponse, avancent l’augmentation annuelle de trafic de 3,3 % pour l’ensemble des Alpes. La géographie élémentaire à l’appui, les règles de l’art consistent donc, en matière de prévisions de transport entre Lyon et Turin, à prendre en compte d’une part le trafic de la Suisse avec ses voisins c’est-à-dire la France, l’Allemagne, l’Autriche et le Liechtenstein et, d’autre part, en ce qui concerne l’Italie, indépendamment du trafic avec la France, à prendre en compte le trafic avec la Suisse comme précédemment rappelé mais également avec l’Autriche et la Slovénie. Autrement dit quand une analyse de trafic ne donne pas de résultat convenable sur une voie entre deux pays élargissons l’analyse à une portion géographique qui n’a rien à voir avec celle en cause de manière à trouver un meilleur résultat.

La Cour des Comptes s’appuyant sur une analyse socio-économique faite par RFF qu’elle qualifie de faible pour en faire la remarque aux services du Premier ministre, ceux-ci répondent en indiquant que ce type d’évaluation reste toujours imparfait et que les instructions en vigueur “laissent certains effets non monétarisés”!

Convenant enfin que la réalisation d’un projet important tel que la nouvelle LGV nécessitera un budget important au moment où le niveau des dépenses publiques doit être maîtrisé, les services du Premier ministre mentionnent qu’une participation importante de l’Union Européenne sera nécessaire mais que la part nationale sera de l’ordre de 60 %. En fait la réponse des services du Premier ministre permet d’affirmer que l’on ne sait pas combien ce projet va coûter ni combien la Commission européenne va y allouer mais qu’un projet au qualificatif habituel de pharaonique va être lancé !

Cet épisode du traitement de l’analyse effectuée par la Cour des Comptes du projet de LGV Lyon-Turin par le chef du gouvernement peut être considéré comme un article jurisprudentiel qui va permettre à RFF de traiter tous les projets de LGV et en particulier le projet de LGV Bordeaux-Hendaye avec une plus grande liberté.

Il n’est donc pas impossible que nous apprenions rapidement que les différentes prévisions de trafic attribuées au projet de LGV Bordeaux- Hendaye, issues des modèles économétriques échafaudées par RFF en 2010 et rappelées dans les documents du CGEDD comme étant basées, de 2009 à 2025, sur des prévisions de PIB de la France à 1,46 % et de l’Espagne à 2,52 %, (alors que depuis 2009 le PIB de l’Espagne n’a été positif [0,4 %] qu’en 2011) et n’est pas prévu de redevenir positif avant 2014 auront été effectuées “dans les règles de l’art” alors que la réalité têtue nous apprend malheureusement tous les jours que ces prévisions sont fausses.


Une aubaine pour RFF

De plus, fort subterfuge utilisé dans le document du Premier ministre en réponse au référé de la Cour des Comptes pour considérer non pas uniquement le trafic entre la France et l’Italie mais le trafic sur tout le massif alpin, il n’est pas impossible que RFF, dans le cas de la liaison Bordeaux-Hendaye considère maintenant non pas uniquement le trafic entre la péninsule ibérique et la France mais celui de la péninsule avec toute l’Europe des 27.

Quant à la question épineuse du coût des projets GPSO l’utilisation de l’argument du recours à la Commission européenne avec des crédits qui pourraient, comme dans le cas de la LGV Lyon-Turin, être mis en œuvre avec participation à hauteur de 40 % arrivera sans nul doute sur la table lorsque la réalité des énormes budgets d’investissements sera abordée.

En conclusion, on ne comprend vraiment pas pourquoi les réunions de travail n’ont pas repris sous l’égide de cet Observatoire sinon que le principal intervenant, RFF, n’a pas encore pu assimiler l’aubaine que représente la réponse du Premier ministre au référé de la Cour des Comptes.

RFF participant à la réponse au référé de la Cour des Comptes n’aurait pas pu rédiger un meilleur levier pour poursuivre sa course vers le projet inutile qu’est la LGV Bordeaux-Hendaye.

 



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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 10:15

 

émission de radio sur 99.2 écoutable en streaming  sur radio mega .com en direct exceptionelement ce jour là, car jeudi nous étions à Lyon

 Jeudi  6 à partir de 9h jusqu'à 9h45

jeudi 6 à partir de 19h

- comment continuer la lute contre leTGV Lyon Turin

- commrent préparer la réunion du 13 décembre du collectif valentinois de  soutien à la lutte contre l'aéroport et son monde

vendredi 7 décembre:

débat discussion à partir de 20 h discussion :

 Face à la montée des luttes sociales  et la volonté des anarchistes en grèce , le patronat utilisent les vielles méthodes:les milices et les parti politique d'extrême droite( Aube Dorée)

-soirée de rencontre avec un activiste grec qui viendra nous parler de la montée de l’extrême droite avec Aube Dorée et de son utilisation par l’Etat...

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 00:24

ci dessous le communiqué d u mouvement no tav du val de susarecopié sur rebellyon.infos

 

D’un côté il y avaient les gou­ver­ne­ments des crises économiques, de l’autre l’Europe des peu­ples, des citoyens en lutte. Les pre­miers ont signé l’énième pro­to­cole vide de contenu et inu­tile, puis­que sans finan­ce­ment. Les seconds ont tenté de mani­fes­ter leur pensée, leur oppo­si­tion à ces choix.

Les pre­miers, Monti et Hollande, avec toute leur géné­ro­sité, ont convaincu les jour­naux et la TV - qu’eux même gou­ver­nent - que tout allait désor­mais filer droit, sur le Lyon-Turin, sur les répon­ses à donner à la crise, et sur bien d’autres choses encore. Protégés par des mil­liers de poli­ciers ils ont signé, parlé, pho­to­gra­phié, mangé aux frais des citoyens qui étaient tenus à des kilo­mè­tres.

Les NO TAV, les véri­ta­bles citoyens, ceux qui payent les choix de ces gou­ver­ne­ments, ont été escor­tés, et blo­qués pen­dant au moins 4 heures à la fron­tière, puis encore blo­qués aux portes de Lyon, et grâce à leur téna­cité, ont fina­le­ment rejoint la place concé­dée pour mani­fes­ter.

Partis à 6h du matin, arri­vés à Lyon à 15h30. Puis arrive la sur­prise : sur la place, les liber­tés s’arrê­tent à la des­cente du bus. Ici, à Lyon, c’est la police du gou­ver­ne­ment Hollande qui com­mande, et tout cor­tège est inter­dit, comme il est inter­dit à chaque per­sonne de s’éloigner de la place. Interdit de quit­ter la place ! Ce sont les ordres.

Puis vers 18h il fait nuit, et pour la police il est l’heure de faire ren­trer les NO TAV à la maison, et pour cela hommes et femmes, vieux et enfants sont char­gés et matra­qués, gazés aux lacry­mo­gè­nes vers les bus. Puis les bus sont réqui­si­tion­nés pas les agents qui mon­tent, frap­pent tous ceux qui se lèvent de leur siège. Dans un cas le chauf­feur est rem­placé par un CRS qui conduit le bus vers la fron­tière. Dans un autre cas, les agents montés dans le bus gazent au lacry­mo­gène pro­vo­cant des malai­ses chez pra­ti­que­ment tous les pas­sa­gers. Chaque bus est ainsi escorté, sous la menace, sur l’auto­route, puis encore blo­qués vers 20h30.

Deux faces d’un même pro­blème ? Non, abso­lu­ment pas. D’un côté, dans les palais de la répu­bli­que, des bour­reaux-bureau­cra­tes qui, au nom des ban­ques et de la crise, sont dis­po­sés à passer sur le corps des per­son­nes, au point de faire couler le sang.

De l’autre, l’Europe des peu­ples, des sim­ples gens, des citoyens qui, malgré les vio­len­ces et les injus­ti­ces qu’ils subis­sent depuis des années, conti­nuent et conti­nue­ront à se battre. Ce n’est pas un pro­blème qui sup­pose une média­tion, c’est que la partie saine doit avoir raison de la partie malade.

Mouvement NO TAV
www.notav.info/

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 22:01

 

 un petit récapitulatif de la situation et des appels de la ZAD autour de la lutte contre le projet d’aéroport de Nantes et son monde.


Opération policière en préparation ?
Différents signes laissent penser qu’une opération policière de grande ampleur serait prévue dans la semaine à venir sur la ZAD : arrêtés préfectoraux interdisant le transport de carburant, d’explosifs, de produits inflammables, et de feu d’artifices entre le 3 et 10 décembre sur les communes de Vigneux et Notre-Dame et permettant la fouille des véhicules ; bruits sur une intervention policière qui « commencerait le 5 décembre au petit matin et s’étalerait sur deux ou trois jours » et « pourrait reprendre le lundi 10 décembre en cas de résistance ». Ces bruits de précisent pas quelle serait la cible de cette opération entre les nombreux lieux expusables, de la Gare de Vigneux et le Phare Ouest, peut-être bientôt rejoints par la Châteigne.


Procès de la Châtaigne demain

Demain mardi 4 décembre au tribunal de Saint-Nazaire, la Préfecture va tenter de s’arroger le « droit » de détruire immédiatement l’ensemble des cabanes reconstruites à la Chat-teigne depuis la manifestation de réoccupation du 17 novembre. Un rendez-vous pour un rassemblement à été donné à 10h du matin devant le tribunal de Saint-nazaire. Un covoiturage est prévu à 9h place de la Poste à Notre-Dame-des-Landes et à l’arrêt de tram Beauséjour à Nantes.

Suivant les résultats du référé et des recours que nous mettons en œuvre, les agressions policières pourraient se concentrer sur la zone de la Chat-teigne ou sur d’autres lieux occupés ou ré-occupés dans la zone est de la ZAD, voire d’autres lieux…


Appel à actions décentralisées

Pour tous les comités locaux et groupes qui ne pourraient se rendre rapidement sur la ZAD en cas d’expulsion, un appel à action décentralisées et notamment à occuper leurs lieux de pouvoir (mairies, sous-préfecture…) a été lancé par l’assemblée d’organisation de la manifestation du 17 novembre : « Contre l’aéroport et son monde : s’ils détruisent nos lieux d’organisation, nous occuperons les leurs ! »


Appels à la résistance à la Châtaigne

La Chat-teigne invite par ailleurs à 10 jours de résistance et les chat-teigneux ont lancé un appel à faire vivre ce lieu d’organisation de la lutte dans la durée : « 10 jours de résistance à la Chattaigne et appel des chat-teigneux ».

Un des groupes de constructeurs-trices y a répondu avec des propositions : « Nous ne laisserons pas la Chat-teigne se faire envahir une nouvelle fois ! »

De son coté l’ACIPA appelle à se tenir prêt : « Le jugement de demain à Saint-Nazaire sera déterminant ! Tenons-nous prêts à réagir là où nous sommes et pourquoi pas à venir sur la zone si l’information se confirme ! »

N’oublions pas qu’il y a toujours de nombreux autres lieux expulsables, des chantiers de reconstruction sur toute la ZAD et des lieux collectifs à mettre en place avec leur vie quotidienne.


À savoir en venant sur la ZAD

Quels que soient les barrages policiers, avec un peu d’inventivité, de détermination, de patience et une bonne paire de bottes, il est toujours possible d’atteindre la ZAD. Donc ne vous laissez pas décourager par les arrêtés et les barrages. Pour savoir où se rendre une fois sur place, il y a un point d’info permanent sur le campement “Hors Contrôle” établi le long de la D81 entre le lieu dit Les Domaines (la Vache-Rit) et la Rolandière.

Consultez le flash infos de la journée sur notre site web et la page d’infos à savoir avant de partir.

Une fois sur la zone, il est possible d’écouter radio Klaxon – 107.7 FM, si vous avez pris le soin de vous munir d’un récepteur radio.

Toutes les bonnes volontés sont bienvenues, pas seulement pour tenir des barricades ou reconstruire, mais aussi pour participer à la logistique, faire la bouffe, et autres tâches quotidiennes pour permettre la résistance dans ces conditions difficiles.


À propos des dons

On est hyper touchés par toute la solidarité qui se met en place depuis le début des expulsions. Pour tout vous dire on commence même à crouler sous certains dons : nourriture, matériel médical, vêtements. On a encore des besoins spécifiques. Du coup merci ne ne ramener que les articles mentionnés dans notre liste. On vous tiendra informés pour d’éventuels nouveaux besoins.


Rencontre des comités locaux

Quelle que soit la situation, des rencontres nationales des comités locaux auront lieu les 15 et 16 décembre : « NDDL – Appel aux rencontres inter-comités locaux/nationaux des 15 et 16 décembre ».


En savoir plus

Des précisions sur la situation et nouveaux appels suivant les circonstances seront donnés sur le site de la zad  (voir notamment le fil d’infos quoitidien).

À chaque fois qu’ils nous attaquent, le mouvement s’étend !

De nouveaux kystes se développent ici et ailleurs et leur détermination est contagieuse.

Alors on va continuer à construire, occuper et résister !


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mercredi 5 décembre 2012, par zadist

Appel des Chats Teigneux
(Depuis la Châtaigneraie, la Châtaigne, la Castagne, Premier Presidio, les Souches, le Kyste)

Du 4 au 15 décembre : Continuons de résister, tenons-nous prêts.

Le 17 novembre, 40.000 personnes, très diverses et déterminées, se sont rassemblées sur la ZAD pour reconstruire. Un geste de riposte après un mois d’expulsion, de destruction et de résistance. Depuis, le mouvement n’a jamais cessé de s’amplifier.

L’opération César, pour ce qui est de vider la zone de ses habitants, a échoué lamentablement. Nous sommes tristes de nos maisons détruites, de nos amis blessés, de nos camarades emprisonnés. La colère a rempli les bocages et nous n’avons jamais été aussi nombreux, la ZAD, bien qu’assiégée, n’a jamais été aussi vivante. Malgré les tentatives de division, la réoccupation a engendré des complicités fortes et inédites, qui ne demandent qu’à s’intensifier. Un nouveau lieu est né.

Dans ce nouveau lieu de réoccupation, des collectifs d’ici et d’ailleurs ont construit un village : une manufacture, une NO TAVerne, une salle commune, une cuisine collective, deux dortoirs, une infirmerie et un black-block sanitaire avec baignoire chauffante. En trois jours, tous ces bâtiments sont sortis de terre grâce à la joie d’être là tous ensemble, à se donner les moyens de la lutte dès maintenant et pour les temps à venir. Planter un clou participe du même mouvement que défendre une barricade, empêcher les arbres de la Forêt de Rohanne de tomber, être 8.000 devant une préfecture, saboter Vinci et le PS ou ravitailler en nourriture et en matériel.

Après une semaine de vie et de construction, la Castagne a été occupée, pillée et saccagée par la flicaille. Mais on n’éteint pas un volcan à coup de Manitou. Ce soir, la Castagne est plus belle que jamais : 45 tracteurs enchaînés la défendent, plusieurs centaines de personnes se déchaînent à renforcer des barricades, à reconstruire et ravitailler. La procédure d’expulsion a été précipitée pour ce terrain prêté par un paysan, il appartiendrait désormais à Vinci. Chaque retrait des flics, chaque recours juridique posé, c’est du temps de gagné pour organiser la vie et la défense des lieux. Nous en sommes là. Et, dès le 5 décembre, la démolition de la Châtaigne pourrait être permise.

De notre côté, nous avons une autre vision de ce qui se passe ici. Le terme sécession, utilisé pour rebaptiser les routes barricadées secession road, prend un sens bien concret désormais. Tout ce que notre enfance a rêvé, que l’organisation de la société avait brisé ou entravé, se trouve ici ravivé. Quand le gouvernement a rasé des maisons, détruit des ca banes dans les arbres et des potagers, il a suscité une rage profonde, qui vient de loin. Malgré la violence et la peur, les moments de joie sont précieux et nombreux. A chaque fois, c’est spontanément que les uns et les autres transportent les voliges, les taules et les palettes. C’est comme si le travail n’existait plus. On ne se sent plus obligé de quoi que ce soit, c’est autre chose, d’une substance plus magique, qui nous rend notre souffle. Il est de coutume que l’argent ne fait pas force de loi entre les habitants. Aujourd’hui, dans un village aux allures de petite cité de chercheurs d’or, certains paysans et occupants discutent de collectiviser les terres. Ces nouveaux usages de la zone nous portent déjà au-delà de cette histoire d’aéroport. Nous voulons prolonger ce mouvement de sécession. L’occupation de la Chataigneraie en est une base, avec elle, tout est possible.

C’est pourquoi nous appelons à dix jours de résistance du 4 au 15 décembre à la Châtaigne. Pour renforcer et défendre les lieux, continuer à habiter ce vaste territoire, reprendre les routes et les champs, les forêts et le bocage. Ensemble, empêchons la présence et la pression de la police. Nous ne voulons plus les voir diriger nos déplacements, nos faits et gestes. Nous ne voulons plus être contrôlés. Soyons nombreux à les chasser, que Notre-Dame-des-Landes devienne leur calvaire !

Nous savons aussi que la force des vendredi 23 et samedi 24 novembre tient à la réactivité des comités de soutien de toute la France. C’est pourquoi ces dix jours de résistance doivent aussi être l’occasion que partout aient lieu des actions d’occupation, de blocage, de sabotage, etc. On sait déjà qu’il ne s’agit plus de soutien. Chaque geste est un moment de vie partagé entre ici et là. Que se répande l’esprit de la ZAD dans les métropoles !

Ces dix jours de résistance se prolongeront les 15 et 16 décembre par le rassemblement des comités et collectifs impliqués dans la lutte (voir l’appel sur le site zad.nadir.org). Ce sera l’occasion d’organiser à plus long terme les présences sur ce lieu. Nous appelons à venir avec des propositions. Des idées surgissent déjà : des moments d’ateliers (forge, vélo, radio, cartographie, menuiserie...), des semaines de chantier, des discussions thématiques, des rendez-vous réguliers rejoignables. D’ores et déjà, nous vous invitons à venir manger, cuisiner et discuter tous les midis.

Étonnamment, envisageons la victoire et pensons à l’avenir sans l’aéroport…

Infos pratiques et plans d’accès sur : zad.nadir.org.

Venez équipés : tentes, sac-de-couchage, équipement de pluie, masque-à-gaz, etc.
                                                                 h
ttp://zad.nadir.org/spip.php?article761

 
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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 15:19

 

post — 4 dicembre 2012 at 11:50  

 

Ci sono volute nove ore, per i 600 NoTav, partiti lunedì mattina dalla Valsusa, per percorrere i 400 km fino a Lione. La polizia francese ha bloccato, due volte, il convoglio dei manifestanti per effettuare identificazioni e controlli. I 12 bus di attivisti avevano come obbiettivo il vertice italo-francese sull’alta velocità svoltosi ieri mattina nella città d’Oltralpe. Arrivati nel primo pomeriggio, i valsusini si sono uniti con un gruppo, di circa 300 militanti francesi contro l’alta velocità. La polizia ha impedito ai manifestanti di lasciare la piazza dove era stato autorizzato il presidio. Ma quando  hanno tentato di inscenare un piccolo corteo, le forze dell’ordine hanno utilizzato i gas urticanti per “placare gli animi”, surriscaldati e frustrati dalle lunghe attese. Sono dopo diverse ore i valsusini si sono potuti allontanare, la polizia ha scortato il convoglio e su ogni bus erano presenti agenti in tenuta antisommossa. Tutti i manifestanti francesi sono stati identificati e con essi la stampa  di Cosimo Caridi

traduction plus tard mais la réunion no tav 26 maintenue jeudi soir à 20h au laboratoire anarchique

 

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 23:59

on a assité tout au long du week end le plus grand show médiatique lors de la signature de l'accord Monti Hollande ,toute la presse en a parlé à des degré divers..le pire pour nous c'est les militants qui reprennent la désinformation  gouvernementale italienne.on dit non   le tunnel  du côtédu val de susa n'est pas commencé.Si les militants lisaitent le blog du laboratoire , ils elles ne raconteraient pas cette énormité. qui met en doute les comité no TAV d du val deSusa le monde et des personnes qui ont distribué un tractqui reprend la désinformation de l'état italien: " Aujourd'hui , les opposants organisent des assauts  contre le chantier qui a déjà commencé", alors qu'on était encerclé par les CRS. par contre on met en lien un article paru sur idymédia.grenobleNo/TAV/ réponse à philippe Ridet. on note toutefois que la répression actuelle  contre les anarchistes dans le val de Susa et dans toute l'italie. meredi 28 des perquisitions et des arestationsà l'encontre de deux compagnons accusé d'avoir agressé deux journalistes web , l'action  incriminée a eu lieu ors des blocages après la tetative d'assassinat contre luca Abbà., car dans leurvouture de travail il yavait un gyrophare de flics  en état de foctionement . Aujourd'hui lors du rassemblement place des Broteaux, un jeune cagoulé a été pris à parti par un individu haineux. tout celà parce qu'un cameraman menaçait de quitter la place sous le prétexte du jeune empucachoné.

collectif le laboratoire

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 23:45

Le PS a annoncé ce lundi qu’il avait décidé de porter plainte au “vu de l’ampleur” des dégradations qui touchent depuis un mois les locaux de sections et de fédérations socialistes et qui ciblent le mariage homo et le projet de Notre-Dame-des-Landes.

Lors du point presse hebdomadaire du PS, David Assouline, porte-parole, a dénoncé les “attaques de permanences du Parti socialiste” qui connaissent selon lui un “regain”. “Une plainte nationale — vu l’ampleur de ce phénomène — sera déposée par le PS pour mettre fin à de tels actes”, a-t-il affirmé.

Interrogé, il a précisé que les dégradations concernaient à la fois des “permanences d’élus, locaux, de sections et de fédérations”.

Elles prenaient pour cible, initialement, la réforme du mariage pour tous et, depuis huit jours, le projet contesté d’aéroport Notre-Dame-des-Landes. “Vers le 7 novembre, nous avions recensé une douzaine de fédérations” concernées : “Aube, Calvados, Côtes d’Armor, Finistère, Gironde, Hérault, Bas-Rhin, Jura, Vendée, Haute-Vienne, Paris, Yonne. Ensuite ça a été la Corrèze, la Dordogne, le Doubs, le Maine-et-Loire, la Marne, la Vienne. Ces huit derniers jours, le Doubs encore, la Drôme, le Bas-Rhin, la Savoie, la Vendée”. [Sans compter la Côte d'Or, les Bouches-du-Rhône, la Charente-Maritime, le Rhône, la Seine-Saint-Denis, la Manche, la Haute-Garonne, le Puy-de-Dome, les Deux-Sèvres, la Loire… - NdJL]

“C’est inacceptable. Pas touche au PS !”, a-t-il lancé, rappelant qu’existait “le droit de manifestation, (…) droit d’expression démocratique”. “Il est inacceptable que l’on attaque, que l’on attente à la liberté des partis politiques, qui est consubstantielle de la démocratie dans notre pays”, a-t-il ajouté.

Presse liberticide (LeTelegramme.com, 3 décembre 2012

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