Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : le blog lelaboratoire
  • : Le blog du laboratoire anarchiste est un blog actif a propos de l'actualité sociale
  • Contact

Pour nous contacter

Le laboratoire Anarchiste
8 Place st Jean
26000 Valence

envoyer vos suggestion

sur:

new:c.l-v@hotmail.fr

rappel envoie aucun message à

le laboratoire@no-log.org


 


Bibliothéque  de prêt

infokiosques
le mercredi de  16h30 - 19h

Accueil/infos SIAD-AIT
vendredi toutes les deux semaines

de  17h30à19h

Emission radio Labo
sur radio Mega
99.2FM
lundi en direct
18h15 - 19h
rediffusion:
jeudi de 9h à  9h 45
http://radio-mega.com
04 75 44 16 15

Recherche

Texte Libre

La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

Archives

le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 23:01

photo et video transmise par anar-info

No Tav. Alle reti e sull’autostrada

8 dicembre 2012. A sette anni dalla presa di Venaus il popolo No Tav è ancora in marcia.

 

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 09:37

La lutte des no tav i de ce côté des Alpes ne peut cheminer dans les sentiers sans penser à ceux qui luttent ici notament  ceux de la ZAD à notre dame des landes.

Quelques dizaines de personnes en lutte contre les expulsions à Notre-Dame-des-Landes, à Pacé et ailleurs ont interrompu le conseil municipal de Rennes ce lundi 10 décembre. Une personne a lu aux élus l’avis de leur expulsion de l’Hôtel de ville :

Monsieur le Maire,
Monsieur le président de Rennes Métropole
Monsieur le président de l’Assemblée des communautés de France,
Messieurs et Mesdames les élus du Parti Socialiste,

Nous savons combien il est important pour vous d’écouter, d’entendre ce qu’ont à dire les citoyens, nous vous savons soucieux de « concertation citoyenne », de « démocratie participative », nous savons que pour vous il est important pour que la démocratie vive que les gens prennent la parole et s’expriment. La parole nous la prenons et nous aimerions qu’elle soit écoutée. Un peu de calme s’il vous plaît.

Si nous sommes venus ici ce soir dans cet Hôtel de ville, c’est pour vous ordonner de le quitter, de prendre vos affaires et de sortir dans le calme. Les affaires que vous ne pourrez pas emporter avec vous, vous les récupérerez plus tard ou alors vous les trouverez à la déchetterie aux heures d’ouvertures habituelles. Le peuple a pris sa décision et si vous avez des remarques à faire, un bureau des plaintes sera ouvert en temps et en heures voulus.

Vous n’avez plus rien à faire ici.

Comment osez-vous d’ailleurs continuer à faire comme si vous représentiez qui que ce soit, comme si vous représentiez le peuple ? Le peuple, c’est nous. Le peuple, il est à Notre-Dame-des-Landes en train de se faire matraquer, en train de se prendre des éclats de métal dans les jambes, des éclats de métal dans la figure, des tirs à bout portant. Votre camarade de l’Internationale socialiste Ben Ali n’avait pas votre savoir-faire en termes de répression des mouvements populaires.

Et combien Vinci vous paye pour commander ce sale boulot ? Combien ? Et le fric que Vinci vous file, vous le mettez où ? Sur des comptes en Suisse ou à Shanghai ?

Nous sommes le peuple et nous vous demandons de quitter ces lieux dans le calme. Les affaires que vous ne pourrez pas emporter avec vous, vous les récupérerez plus tard ou alors vous les trouverez à la déchetterie aux heures d’ouvertures habituelles.

Le peuple, il vit dans ces squats que vous expulsez au petit matin. Le peuple, ce sont ces étrangers que vous mettez à la rue pendant que vous construisez vos hôtels de luxe à 5 ou 6 étoiles. Le peuple, il est Place Sainte-Anne et vous le virez de là parce que les hommes d’affaires, les chefs d’entreprise, les cadres supérieurs de votre Centre des congrès, ils ne viendront pas s’il y a trop de pauvres place Sainte-Anne. Il faut d’abord nettoyer la place et c’est que vous êtes en train de faire. Dans la grande compétition des métropoles, le peuple fait mauvais genre sur la photo. Alors on l’expulse de là.

Le peuple, ce sont ces sans-papiers qui tentent de survivre et dont vous signez les arrêts de mort, que vous traquez parce que dans ce domaine un Valls vaut bien un Sarkozy.

Le peuple ce sont ces chômeurs et ces précaires que vos milices de la BAC tabassent devant les Champs Libres un soir de décembre.

Le peuple, il vit dans ces squats que vous dévitalisez, comme vous le dites si bien, parce que mieux vaut détruire une maison plutôt que la laisser être habitée par ceux qui en auraient besoin. Comment osez-vous vous dire encore de gauche ? Combien de temps cette mascarade va-t-elle encore durer ? Ainsi donc, c’est vous la gauche et Sarkozy, c’était la droite ? Avez-vous donc l’esprit confus à ce point pour croire à cette mystification ? Dans quel monde vivez-vous donc ? Dans le monde merveilleux de DSK, l’ex-futur candidat de la Gauche ? Les ors de la République vous ont-ils donc rendus aveugles à ce point ?

Pour nous, il ne fait aucun doute qu’un kyste vaut bien un Karcher et ses racailles. Si nous sommes un kyste, qu’êtes-vous donc sinon des parasites qui n’avez rien à faire dans cet Hôtel de ville ? Rendez-le au peuple. Allez donc vivre dans vos hôtels de luxe !

Veuillez quitter ces lieux dans le calme et emporter vos affaires. Celles que vous ne pourrez pas emporter vous les trouverez à la déchetterie aux heures d’ouverture habituelles.

Des personnes en lutte contre les expulsions à Notre-Dame-des Landes, à Pacé et ailleurs…

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 09:04

Le laboratoire anarchique de valence lutte pied à pied contre les mensonges qui nous divisent. Soledad reste toujours dans la lutte Ce qui nous permet de remettre en mémoire aux compagnon(ne)sune réalité contre les prisons et son monde. ce texte a été trouvé sur non fidesqui a publié aussi un autre texte très important pour revenir dan la lutte no tav

 

Avec l’édition de la présente brochure, nous avons l’intention de faire connaître la lutte menée récemment par quelques prisonniers anarchistes contre l’État dans diverses parties du monde, en utilisant la grève de la faim, initiative qui a duré du 20 décembre 2009 au 1er janvier 2010 (exceptés Marco Camenish et Gabriel Pombo Da Silva qui ont commencé la grève le 18 décembre en solidarité avec les prisonnières turques et en mémoire de toutes les personnes assassinées dans les geôles de ce pays).


La particularité de cette grève a résidé, d’un côté, en ce qu’il ne s’agissait pas d’une lutte pour obtenir de meilleures conditions de détention ni pour avancer des réclamations légales pour la "liberté" des engeôlés, mais comme l’a très bien exprimé Gabriel :

"Il n’y a pas de points revendicatifs, c’est un appel, un geste d’amour, un appel à la lutte et à continuer de lutter … nous ne voulons pas de prisons avec des barreaux en or, nous voulons détruire les prisons, mais pour détruire les prisons nous avons aussi à détruire le système et la société carcérale… C’est un appel clair à la lutte, à la lutte révolutionnaire, nous ne voulons pas qu’ils nous donnent plus de nourriture ou plus de douches et plus de travail, nous voulons détruire toute cette saloperie… commençons par le petit nombre que nous sommes, essayons de la diffuser à d’autres compagnons ; si nous étions dans la rue il est évident que nous n’utiliserions pas la grève de la faim, nous serions en première ligne, brûlant ou pillant ou que sais-je encore … nous ne perdrions pas notre temps ici, la seule chose qui nous reste maintenant à offrir réside dans un geste digne pour les compagnons qui sont tombés dans la lutte, en particulier Mauricio Morales… et pour tant de personnes qui sont tombées en empruntant ce chemin … pour se souvenir d’elles dignement. Et cela signifie donc avoir un peu faim certes, mais en même temps se sentir partie d’un collectif d’individualités…".

D’une autre part la réponse à l’appel à l’offensive de l’autre côté des murs a été, du moins dans le contexte latino-américain, particulièrement forte, tant dans l’intensité que dans la continuité, compte-tenu surtout du temps pendant lequel la grève s’est déroulée.

Une initiative qui n’était rien de plus qu’un appel à la guerre, à se souvenir des compagnons tombés au combat (Mauricio Morales, Zoé) ou assassinés par l’État dans ses centres d’extermination (Agustín Rueda, Soledad Rosas, Paco Ortiz, Salvador Puig Antich, Xóse Tarrío …), et qui ne pouvait que se diffuser dans les rues sous la forme d’actions directes, qui démontrent la valeur réelle des insurgés aux quatre coins de la planète, et qui maintiennent vivante la possibilité réelle de vivre l’anarchie.

Il revient aux compagnons emprisonnés de faire leur bilan/analyse de ce qu’a signifié cette grève, nous pouvons quand à nous parler de ce que nous sentons dans notre réalité la plus concrète …

À ce qu’il semble, une bonne partie des anarchistes latino-américains ont décidé d’approfondir leurs attaques et d’initier une offensive plus concrète et intense, en sortant de la torpeur des assemblées, des processions de cour martiale encadrées à l’intérieur de la marge du tolérable par le système, et de l’équivoque des logiques de soutien et de distanciation avec les frères et soeurs emprisonnées.

Nous croyons avoir parfaitement démontré l’efficacité de l’organisation informelle entre des individualités partageant une volonté subversive, au-delà de l’utilisation ou non d’acronymes ou de sigles.

Des symboles de l’État, du capital, des intérêts de la police, ont été attaqués, incendiés, criblés de balles. Cela sans aucun comité central ni bureaucratie qui ordonnerait ou pas d’exécuter des actions, qui assignerait des tâches, comme beaucoup de charognards de la presse en rêvent, et en rejetant de la même façon comme obsolètes et dangereuses les structures statiques et formelles (parfois semi-formelles) des vieilles fédérations, pour ne citer qu’un exemple.

Nous désirons que l’on comprenne l’organisation informelle comme moyen de communication et de mise en commun des pratiques entre anarchistes et autres réfractaires, pour porter en avant les actions qui tendent à détruire l’actuel état des choses, qui tendent vers la révolution, sans nécessiter des réunions hebdomadaires ni de grands documents rédigés en commun sous un consentement toujours destructeur de l’individualité, qui reste à nos yeux le moteur principal de la volonté dans la lutte pour la liberté.

Nous entendons l’affinité de la même façon.

Quand la rage, l’amour, la dignité, sont supérieures à la peur et à la certitude que le quotidien nous offre, quand nous ne permettons à aucun charlatan et autre professionnel de l’attente et de la manipulation (dont certains tiennent des discours radicaux) de nous apaiser, et lorsque nous comprenons que l’action est la seule façon pour nous d’ouvrir une brèche dans ce merdier, alors nous sommes capables d’agir comme nous le désirons, d’être une communauté d’individualités libres, solidaires et anti-hiérarchiques.

Dans ce sens la multiplicité des attaques, allant de paire avec la diffusion et la propagande décentralisées, nous permettent d’augurer une perspective satisfaisante pour la pratique insurrectionnelle dans le contexte du cône sud, voir même dans toute l’Amérique latine.

Il est naturel aussi que, dans la mesure où la perspective anarchiste se renforce et prend de l’ampleur dans cette guerre sociale, l’ennemi en fera de même par la répression, ce qui est somme toute une réaction attendue devant laquelle nous devrions éviter d’adopter des postures de victimes (un exemple de cela nous est fourni par ce qui se passe au Chili et au Mexique, où des compagnons sont emprisonnés sous de lourdes charges).

Cela nous invite aussi à nous préparer et à être à la hauteur, en apprenant de situations qui, bien qu’elles se soient produites dans un autre contexte (l’Italie, l’Espagne), nous servent à tirer quelques conclusions, étant donné que les sbires des diverses nations utilisent eux aussi l’internationalisme à l’heure de réprimer la dissidence réelle (l’instruction menée par le bourreau Marini et la collaboration du FBI avec l’État chilien le démontrent suffisamment).

Avec ce rappel, nous incitons à la prudence mais pas à l’inaction, à aiguiser notre projectualité et nos perspectives, pour frapper l’ennemi au visage, et enfin l’abattre. À être préparés et décidés.

Les temps à venir seront sans doute durs, des temps de délation peut-être, de piège et de trahison, mais ce sont des temps qui méritent aussi d’être vécus, et cela vaudra toujours plus que l’attitude de l’énorme masse de zombis qui se promènent devant les vitrines des grandes villes, enfermée dans ses prisons, faisant appel à ses propres bourreaux…

L’affinité réelle, la fraternité entre exploités, se constitue quand d’un côté comme de l’autre nous nous reconnaissons comme prisonniers en guerre (comme des deux côtés il y a aussi les autres, les résignés, les légalistes et autres collaborateurs).

Que jamais ne s’éteignent les feux de la révolte, ni ne cessent les actions vengeresses pour nos frères assassinés ou emprisonnés, telle est notre tâche.

Que nous réussissions aussi à sortir de la spirale action / réaction, c’est notre désir, pour lequel nous donnons tout …

Prisonniers en guerre… Liberté !

Quelques anarchistes.
Buenos Aires, janvier 2010.

Introduction de la brochure La venganza de Prometeo, janvier 2010, traduit de l’espagnol.
PDF - 1.3 Mo
La vengeance de Prométhée
Click droit sur l’image + enregistrer la cible sous... pour télécharger la brochure en PDF.
Partager cet article
Repost0
11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 08:15

lu sur rebelyon.infos on publie en rectifiant un mensonge ( Non Soledad n'est pas été retrouvée morte chez ellemais dans la résidence surveillée( sic) . Je ne supporterais jamais ce mensonge machiste. il existe de très beaux textes écrits en prison par Sole.

 

Rien n’arrête les No-TAV : Après la bataille du lundi 3 décembre  à lyon. La victoire à la pyrus  de  l'état français, nous tous qui lundi 3 décembre à lyon on subit le mépris . Nous sommes capable de dire non à tous ces autoritaires .No  TAV toujours et la lutte continue de ce côté du chantier   Ce n'est pas la police qui nous divisera.!Sara dura!!!

vive l'anarchie!!!

 

« Et ça conti­nue encore et encore... »

Ce samedi 8 décem­bre 2012, avait lieu une jour­née d’action No-TAV du coté ita­lien. Pourquoi ce jour ? Parce que depuis plu­sieurs années, le 8 décem­bre est deve­nue une date emblé­ma­ti­que de la puis­sance que peut déployer le mou­ve­ment No-TAV. Cette date cor­res­pond à l’anni­ver­saire de la reprise du cam­pe­ment de Venaus par des dizai­nes de mil­liers d’habi­tants de la vallée en 2005. « Reprise » car ce camp No-TAV, mis en place à l’époque pour empê­cher le forage d’une pre­mière gale­rie dans la vallée, venait d’être expul­sée vio­lem­ment en pleine nuit un jour plus tôt. Cette nuit-là, la répres­sion fut pour une fois démo­cra­ti­que puis­que jeunes gens et vieillards furent également roués de coups et passés à tabac par les cen­tai­nes de poli­ciers et cara­bi­niers arri­vés sur place.

L’inter­ven­tion de la police et l’expul­sion du pre­si­dio [1] de Venaus et de ses deux cents occu­pants pro­vo­qua un sou­lè­ve­ment popu­laire dans la vallée et bien au-delà. Les réac­tions et les actions de soli­da­rité se mul­ti­pliè­rent dans toute l’Italie [2], allant de grèves sau­va­ges dans des écoles et cer­tai­nes usines, à des blo­ca­ges et des mani­fes­ta­tions de rue. Décision fut prise de réoc­cu­per sans plus atten­dre le cam­pe­ment qui mena­çait de se trans­for­mer en futur chan­tier de la ligne TGV.

« L’ins­tant d’après le vent se déchaîne... »

Le 8 décem­bre 2005, en l’espace de quel­ques heures, les flics sont débor­dés. Des dizai­nes de mil­liers de mani­fes­tants arri­vés par les sen­tiers ennei­gés encer­clent le camp. Partout des gens qui déva­lent la mon­ta­gne. La police n’arrive plus à gérer et à conte­nir la foule. Même les lacry­mos sont peu effi­ca­ces en raison du fort vent. Le camp poli­cier est lit­té­ra­le­ment pris d’assaut et repasse aux mains des No-TAV. Les flics qui ne sont pas enfuis, sont obli­gés de quit­ter le camp en file indienne, entou­rés de chaque coté par des habi­tants de la vallée qui les insul­tent. Immédiatement com­men­cent les tra­vaux pour recons­truire le pre­si­dio et détruire les équipements poli­ciers aban­don­nés sur place. De grosse bar­ri­ca­des avec des arbres sont érigées sur la route pour pré­ve­nir tout retour ennemi. Le Val de Suse vient de rem­por­ter l’une de ses plus gros­ses vic­toi­res sur le ter­rain de l’affron­te­ment brut avec l’État Italien.

Le parti de l'ordre en difficulté face aux manifestants No-TAV (Venaus, 2005). Ci-dessus photo du parti de l’ordre en dif­fi­culté face aux mani­fes­tants No-TAV (Venaus, 2005).

Depuis cette date his­to­ri­que, le mou­ve­ment No-TAV a donc pris l’habi­tude de célé­brer chaque année ce succès, comme il prends le temps, chaque année depuis 1998, de se sou­ve­nir lors de mar­ches aux flam­beaux d’Edoardo Massari et de Maria Soledad, tous deux accu­sés d’être, avec d’autres, les auteurs de mul­ti­ples actes de sabo­tage sur des chan­tiers du TAV et retrou­vés « sui­ci­der », l’un dans la prison de la Valette (Turin), sole a été retrouvé pendu dans la résidence surveillé. Cette année, plu­sieurs rendez-vous avaient été donné par voie de tracts.

Dans le pre­mier, une grosse cen­taine de gens se sont retrou­vés à Chiomonte pour blo­quer l’auto­route Turin/Bardonecchia. Au début un seul sens de la cir­cu­la­tion puis très vite les deux. Même blo­qués dans leurs voi­tu­res, per­sonne ne s’énerve, on sort pour dis­cu­ter, cer­tains auto­mo­bi­lis­tes allant jusqu’à saluer et encou­ra­ger les mani­fes­tants. Avant de partir, une heure plus tard, les armoi­res électriques du tunnel auto­rou­tiers sont toutes incen­diées. On aime déci­dé­ment pas la vitesse dans cette région. Toute au long de l’action, la pré­sence poli­cière est quasi-inexis­tante, une pre­mière voi­ture de cara­bi­niers est chas­sée à coups de mena­ces et de boules de neige avant qu’une deuxième, à la fin, soit chas­sée à coups de pier­res dans les vitres.

Le deuxième ras­sem­ble­ment par­tait de Gialione avec pour objec­tif d’aller jusqu’au chan­tier. Rapidement bloqué par la police, le cor­tège arrive finit par s’intro­duire en fin de jour­née dans le chan­tier mais est repoussé par un canon à eau et des gaz lacry­mo­gè­nes.

« C’est que le début d’accord d’accord... »

La force de la tech­ni­que du blo­cage est d’être réa­li­sa­ble à peu et de pou­voir se répan­dre assez vite en plu­sieurs points d’un ter­ri­toire, là où la bataille de Venaus de 2005 s’était réa­li­sée en un seul point et à l’aide du nombre (plu­sieurs dizai­nes de mil­liers de per­son­nes) ; à chaque fois, le point commun de ces actions, c’est que ce sont les gens qui les déci­dent et les effec­tuent eux-mêmes, sans média­tion, avec la simple intel­li­gence de la situa­tion. Et à chaque fois, c’est la poli­ti­que clas­si­que en état de déla­bre­ment avancé qui se trouve mis à mal, délé­gi­timé [3]. Devant la déter­mi­na­tion du mou­ve­ment et l’enli­se­ment du pays, le Président du Conseil des Ministres et père de la rigueur économique ita­lienne [4], Mario Monti, vient de jeter l’éponge et d’annon­cer sa pro­chaine démis­sion !

Et comme une bonne nou­velle n’arrive jamais seule, les deux der­niers inculpés de la vague d’arres­ta­tions liée aux mani­fes­ta­tions du 3 juillet 2011 dans le Val de Suse, Maurizio et Alessio, vien­nent d’être libé­rés début décem­bre. Ces deux cama­ra­des auront fait pra­ti­que­ment un an de déten­tion pré­ven­tive. Leur procès, comme celui des qua­rante trois autres inculpés, doit se tenir à Turin le 21 jan­vier pro­chain. Une nou­velle occa­sion de se retrou­ver.

Notes

[1] Campement.

[2] Comme après l’expulsion policière du presidio de la Baïta Clarea et la chute de Lucca d’un pylône électrique, le 27 février 2012.

[3] Là-bas comme chez nous, la politique institutionnelle est tellement désavouée que certains politiciens en sont à chercher de « faux militants » pour remplir les salles de leurs meetings

[4] La blague que se font les Italiens en ce moment : que fait Dracula quand il croise Monti ? Réponse : Il fait le signe de croix.

Proposer un complément d'infos

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 11:03

Après avoir passé deux textes sur le combat  contre l'ayrauport de notre dame des landes,  tous les deux montrent les diverses composantes de cette opposition. on revient au sens depuis 13 ans qu'on a voulu donner à notre recherche  dans la praxis au  laboratoire anarchique .

Un texte en solidarité avec Nicola et Alfredo, accusés de la jambisation d’Adinolfi

dimanche 9 décembre 2012

Deux compagnons sont encore en prison, accusés d’avoir enlevé le plaisir de marcher (au moins pendant un peu de temps) à l’administrateur délégué d’Ansaldo Nucleare, une personne qui a dédié sa vie à la production, au commerce et à l’expérimentation des armes.


Sans vouloir entrer dans la dynamique innocents-coupables, nous ne pouvons que nous sentir aux côtés des compagnons, en leur faisant percevoir autant de proximité que possible.
D’autre part, à quiconque aurait appuyé sur la gâchette nous voulons dire que, utile ou non « pour l’insurrection », cette action ne nous a fait aucun tort, bien au contraire !

Beaucoup, ce 7 mai, ont arboré un sourire, celui du plaisir.
Une réaction qui paraît aberrante si l’on ne raisonne qu’à travers le filtre créé par plusieurs décennies de rhétorique du pouvoir à propos de la violence révolutionnaire.
Un travail que l’Etat a excellemment accompli, au moins au vu de la frilosité avec laquelle la solidarité venant de la « galaxie anarchiste » s’est exprimée avec les compagnons arrêtés.
Et alors, si l’on souhaite véritablement agir en révolutionnaires, le moment est venu de rompre avec ces sédiments d’idéologie du pouvoir, de se débarrasser de la peur et de la répulsion instillées autour de l’usage de la force et de se mettre à raisonner de façon lucide, sans jamais oublier l’optique insurrectionnelle.
Parce que c’est d’un acte de violence révolutionnaire dont on parle. Nous ne saurions pas définir autrement un acte qui, en faisant abstraction de l’opinion que chacun en a et de ses résultats concrets, naît dans les intentions des auteurs eux-mêmes comme attaque au pouvoir, et cela se révèle immédiatement de manière tangible (n’oublions pas que celui qui a été frappé est clairement un fauteur de guerre et de massacres !).
Naturellement, il ne s’agit pas ici de critiquer les positions individuelles par rapport à cet acte particulier de lutte armée. Que chacun garde son idée et ses appréciations à propos de la validité, de l’opportunité, de l’éthique du geste.

Mais, au-delà de ce qu’on pense de cette action spécifique, l’usage des armes est assurément à tempérer dans une lutte insurrectionnelle faite de pratiques diverses, chacune étant complémentaire des autres. Il n’y aura jamais d’insurrection faite par le seul usage des armes, il n’y en aura pas plus sans avoir à croiser le fer.
D’autre part, nous retenons que la symbiose des diverses pratiques qui composent l’agir est le seul modus operandi qui concilie une réelle efficacité révolutionnaire (impensable dans un contexte d’idolâtrie d’un moyen exclusif) avec l’indispensable développement individuel et aussi collectif.
Il est juste que chaque individu et/ou chaque groupe affinitaire porte en avant ses luttes de la façon qu’il juge la plus adéquate pour la destruction de l’existant et la construction d’une société libérée. Mais, afin que ces luttes trouvent un caractère concrètement insurrectionnel, il est nécessaire qu’elles soient épaulées et appuyées par d’autres parcours, différents par leurs méthodes, mais allant dans le même sens révolutionnaire.
C’est cela que nous entendons par projectualité, indispensable dans les luttes quotidiennes, différente pour chaque individu et en continuelle évolution, en opposition avec une projectualité absolue, c’est-à-dire aux plans d’action généraux, présumés valables en tout lieu, à tout moment, dans chaque situation.

D’ailleurs, la plus grande et la plus fascinante potentialité de l’anarchie est de ne pas avoir de religion à suivre, de dogme sous lequel plier, de parti pour lequel voter.
Il serait donc avilissant que les anarchistes se pensent eux-mêmes exactement comme l’Etat les dépeint, c’est-à-dire comme un corps unique et uniforme, dans lequel la diversité d’action et de pensée d’un organe vis-à-vis d’un présumé « fonctionnement général correct » constituent un problème, qui devient un cancer à stigmatiser et à extirper.
Heureusement qu’on trouve encore, dans ce cas comme dans d’autres, des personnes qui se montrent allergiques à ces logiques, étant trop occupées à porter en avant, avec amour et rage, un parcours vers l’insurrection, tout autant fait d’actions que de solidarité active pour les compagnons frappés par la répression.

Cette solidarité qui nous fait nous sentir si proches de Nicola et Alfredo.
Cette solidarité qui transforme, plus que l’on peut l’imaginer, chaque jour où ils sont incarcérés en apport à l’insurrection.
Bientôt libres, toujours plus proches du renversement de l’existant !

Des individualités anarchistes de la région de Lecco.

Le 6 décembre 2012.

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 10:25

Mise à jour de la brochure présentée ici le 29 novembre 2012.

 

[Brochure de 20 pages reçue par mail]

Sommaire :

Appel à actions décentralisés 4
Chronologie 5
Mardi 16 octobre 5
-[Cotentin] Dépylonage 5
-[Montreuil] Vitres brisées 5
-[Angers] action de solidarité avec les expulsées de la ZAD 5
-[Poitiers] action de solidarité avec les expulsées de la ZAD 5
-[Vienne] Banderole sur l’autoroute 5
-[Bruxelles] purin chez Vinci 5
Mercredi 17 octobre 5
-[Saint-Affrique] Manifestation spontanée contre les expulsions 5
-[Grenoble]Petite action de solidarité avec la résistance de la ZAD 5
Jeudi 18 octobre 5
-[Nantes] Manif spontanée 6
-[Millau] : la permanence PS à la machette en solidarité avec la ZAD 6
-[Toulouse] VINCI visé en soutien à la lutte contre l’aéroport de
Notre-Dame-Des-Landes 6
Vendredi 19 octobre 6
-[Dijon] huile de vidange 6
Samedi 20 octobre 6
-[Rennes] Manifestation décorative 6
-[Nantes] Manifestation 6
-[Couëron/Rezé] vengeance contre les expulsions à Notre Dames des Landes 6
-[Paris] Rassemblement de solidarité devant l’assemblée nationale 7
Dimanche 21 octobre 7
-[Paris] Tags et vitres de la permanence PS rue de la Cour des Noues 7
-[Limoges] : la façade de la fédération du PS dégradée dans la nuit de
dimanche à lundi 7
Lundi 22 octobre 7
-[Grenoble] Banderoles 7
-[Metz] Parking gratuit 7
Mardi 23 octobre 7
-[Paris] Quelques gestes solidaires 8
-[Arles]Dégradation de la permanence PS 8
Mercredi 24 octobre 8
-[Paris] Perturbation d’une émission de radio 8
-[Carcassonne] : Rassemblement de soutien à la ZAD devant le tribunal, en
parallèle de l’audience de Nantes. 8
-[Saint-Nazaire] Manifestation de soutien aux habitants de la ZAD et
contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (70 personnes…). 8
-[Poitiers] Rassemblement de solidarité avec les habitant-e-s de la ZAD et
contre le nouvel aéroport, devant le parvis de Notre-Dame. 8
Jeudi 25 octobre 8
-[Nantes] Klaxon et banderole 8
Vendredi 26 octobre 8
-[Mayenne]Sabotage de grue et de pylône en solidarité avec la ZAD. 8
-[Rennes] Manif d’une centaine de personnes, avec quelques traces laissées
en ville… 8
-[Châteaubriant] Rassemblement devant la mairie. 9
-[Strasbourg] Manif contre l’aéroport. 9
Samedi 27 octobre 9
-[Tours]Une banderole sur la mairie de Tours 9
-[Nantes]Deux manifs convergent et réunissent plus d’un millier de
personnes. 9
-[Vannes] Rassemblement devant la Poste, en soutien aux anti-aéroports de
Notre-Dame-des-Landes et contre les expulsions. 9
-[Paris]Rassemblement en solidarité avec la ZAD, à la station de métro
Notre-Dame-des-Champs. 9
Mardi 30 octobre 9
-[Besançon] La permanence du PS attaquée en solidarité avec la ZAD 9
-[Brest]Banderoles et tags 9
-[Lyon] A chaque flic son boulon 9
-[Paris] Fédération du PS du XIème « vandalisée » 10
-[Redon] Rassemblement devant la Communauté de communes du pays de Redon. 10
-[Lille]Rassemblement, place de la République 10
Mercredi 31 octobre 10
-[Bruxelles] Tags solidaires 10
-[Paris] Rassemblement en solidarité avec la ZAD, au siège du PS. 10
Vendredi 2 Novembre 10
-[Tulle] : des tags sur la fédération du PS 10
-[Paris]Tractage au salon Marjolaine 10
-[St-Brieuc] Rassemblement de solidarité avec la ZAD 10
-[Rennes] Rassemblement de solidarité contre les expulsions sur la ZAD et
contre l’aéroport et son monde 10
Samedi 3 novembre 10
-[Chateaubriand]Banderoles 10
-[Saint-Brieuc] Présence au marché (tracts et banderoles..) et
déambulation au centre-ville via le siège du PS 10
-[Nîmes/Nancy/Evreux/Rouen/Sarzeau/Saint-Nicolas-de-Redon] Rassemblements
de solidarité 10
Dimanche 4 Novembre 10
-[Nantes/châteaubriant] Chantier attaqué au feu 10
-[Paris] Tags sur le local du PS du Vème 11
-[Nancy] Collage de serrures 11
Lundi 5 Novembre 11
-[Bordeaux] Tags sur la fédération du parti socialiste de la Gironde 11
-[Douarnenez] La permanence du Parti socialiste vandalisée 11
-[La rochelle] Tags sur la fédération du parti socialiste de la
Charente-Maritime 11
Mardi 6 Novembre 12
-[Rochefort] Action Tag/antipub 12
-[Paris] Banderoles et tract sur la seine au-dessus des actionnaires Vinci 12
Mercredi 7 Novembre 12
-[Paris]Banderole au siège national du PS 12
-[Lille/Troyes/Saint-Nazaire] Rassemblement et ou soirée de solidarité 12
Jeudi 8 novembre 12
-[Saint-Malo]: Rassemblement de soutien à la ZAD. [Paris] action tag et
pochoirs 12
Vendredi 9 novembre 12
-[Châteaubriant] Rassemblement contre le projet d’aéroport à
Notre-Dame-des-Landes. 12
Samedi 10 novembre 12
-[Marseille] Action péage gratuit 12
-[Fontenay le conte] Ponts tagués 12
-[Caen/Chateauroux/Guingamp/Lannion/Nîmes/Saint-Brieuc/Saint-florent-des-bois/La
Rochelle/Saint-Affrique/Marcillac/ Rennes/Paris …] 12
Dimanche 11 novembre 12
-[Grenoble] Pelleteuse hors d’état de nuire 12
-[ZAD] Incendies des engins de chantier 12
-[Périgueux] Fédération du Parti socialiste de la Dordogne taguée 13
Lundi 12 novembre 13
-[la Pointe]Incendie d’un véhicule de la police privée d’AGO 13
Mardi 13 novembre 13
-[ZAD] Molotovs sur un camion benne 13
Mercredi 14 novembre 13
-[Rennes] Occupation d’un chantier Vinci 13
-[Nantes] la permanence du député Vert taguée et couverte d’excréments 14
-[Lyon] Action clown au siège départemental de Vinci construction 14
-[Hautes-Alpes] Attaque de la permanence de la député durant une manif 14
Jeudi 15 novembre 14
-[Carhaix] pelleteuse Vinci incendiée 14
-[Paris] Banderole 14
Vendredi 16 novembre 14
-[Lons-le-Saunier] Manif et Murage du local PS 15
-[Lyon] le local PS tagué en solidarité 15
-[Bordeaux] Sabotage de parking 15
Samedi 17 Novembre 15
Rassemblements et manif un peu partout en France, 40000 sur la ZAD 15
Dimanche 18 Novembre 15
-[Reims] tags solidaires sur un local du PS 15
-[Vierzon] Tags 15
-[Les Lilas] Nik tous les pouvoirs : vitres local PS explosées 15
Mardi 20 Novembre 15
-[Epinal] Manifestation 15
Vendredi 23 Novembre 15
-[Clermont-ferrand] Vandalisme au PS 15
-[Niort] Façade du PS tagguée 16
-[Lille] Sortie tag 16
-[Toulouse]Rassemblement 16
-[Niort] Rassemblement et occupation 16
-[Nantes] Manif sauvage, Vinci dégage 16
-[Brest] Manif et occupation 17
-[Bordeaux] manif sauvage 17
-[Cherbourg] Tags sur le PS 17
-[Eymoutiers]Des tags dans le centre ville ! 17
-[Poitiers] tags dans le centre 17
-[Angoulême/Angers…] Rassemblements 17
Samedi 24 Novembre 17
-[Nantes]Manifestation solidaire et révoltée contre l’ayraultporc et son
monde 17
-[Niort] Siège du PS tagué 18
-[Perpignan/Privas/Pontivy/Pontarlier/Quimper/Crest/Grenoble/Guingamp/Laval/Marseille/Bordeaux/Paris/Bayonne/Audierne/auch…]
Manifestations, Rassemblements 18
-[Morlaix] Rassemblement devant le PS et parking Vinci gratuit 18
-[Saint affrique] occupation de la mairie 18
-[Lons le Saunier] 2ème murage de la permanence PS 18
Dimanche 25 Novembre 18
-[La Gravelle] Péage Gratuit 18
-[Toulouse] Vinci reçoit de nos nouvelles, le Ps aussi 18
Lundi 26 Novembre 18
-[Montreuil] collage 18
Mardi 27 Novembre 19
-[Belgique] Parcmètres sabotés 19
-[Suisse] Tags 19
-[Millau/Rodez] Occupation de la mairie 19
Mercredi 28 novembre 19
-[Marseille] manifestation jusque devant le siège du PS 19
Jeudi 29 Novembre 19
-[Toulouse] Sabotage d’un buffet 19
Vendredi 30 Novembre 19
-[Saint-Étienne] Des tags au siège du PS 19

Partager cet article
Repost0
9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 22:33

Dieci, nessun@, trecentomila

G8 Genova 2001, non è finita

Venerdì 13 Luglio 2012: a 10 manifestanti ancora sotto processo la
Corte di Cassazione ha confermato il reato di "devastazione e
saccheggio", tragica eredità del fascista Codice Rocco.

Per 2 di queste persone, ad 11 anni di distanza dai fatti
contestati, si sono aperte le porte del carcere.

Il reato di "devastazione e saccheggio" prevede una pena tra gli 8 e
i 15 anni.
Questo vuol dire che danneggiare degli immobili viene ritenuto di una
gravità quasi alla stregua di un omicidio preterintenzionale.
E' come se dare un calcio alla vetrina di una banca equivalesse ad
uccidere una persona.

Dal dopoguerra ad oggi, il reato di "devastazione e saccheggio" è
stato utilizzato in 20 occasioni, 11 delle quali dopo l'anno 2000.
Contro questa sproporzionata mostruosità giuridica è stata lanciata
la campagna http://www.10x100.it/, che in poco più di un mese ha
raccolto quasi 30 mila firme.

Uno dei condannati è Alberto, storico compagno della redazione di Radio Onda Rossa.
 
Per chi volesse scrivere ai due compagni che sono attualmente in carcere:
 
Marina Cugnaschi
c/o Seconda Casa Di Reclusione Di Milano - Bollate
120, Via Cristina Belgioioso - 20157 Milano (MI)

Alberto Funaro
Casa Circondariale Capanne
Via Pievaiola 252 - 06132 Perugia

traduction:


vendredi 10 juillet 2012: 10 manifestants encore en procés la cour de cassassion a confirméle délit de"dévastation et saccage"  tragique héritage du code fasciste Rocco.

pour 2 de ces  personnes, après 11 ans des faits contestés les portes de la prison se sont ouvertes.

le délit de " dévastation et saccage" prévoitune peine entre 8 et 15 ans de prison

cequi voudrait dire que endomageait des immeubles et aussi grave que d'avoir l'intention d'assassiner  une personne

contre cette énorme monstruosité judiciaireune campagne de solidarité a été lancé . c'est possible de signer la pétition en ligneil nous faudrait récolter 30000 signatures. ceux qui veulent écrire aux deux compagnons actuellement en prison:

Marina Cugnaschi
c/o Seconda Casa Di Reclusione Di Milano - Bollate
120, Via Cristina Belgioioso - 20157 Milano (MI)

Alberto Funaro
Casa Circondariale Capanne
Via Pievaiola 252 - 06132 Perugia
 

Partager cet article
Repost0
9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 21:44

anniversaire 25 ans d'occupation

El Paso dal 1987... 25 anni di occupazione!

MUCOPUS (hardcore da torino) + DUODENUM (da napoli) + VIA LUMINOSA (hardcore da torino) + PLASTINATION (nihil-core da torino)

Partager cet article
Repost0
9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 20:53

auxcompagnons no TAV 69 et no tav 38 et no tav 73 et toutes les autres.

Italie : Alessio et Maurizio sortent de prison !
(Le 4 décembre 2012)

Italie : Alessio et Maurizio sortent de prison !

Nous apprenons avec joie que Maurizio et Alessio sont sortis des geôles de l’Etat, où ils étaient enfermés depuis le 26 janvier dernier, suite à l’infame opération contre la résistance No tav, orchestrée par le ministre Caselli et le parti de la grande voracité [jeux de mot entre alta velocità/voracità, grande vitesse/voracdité].

Une grande accolade à ces deux compagnons, et une pensée complice et solidaire pour Juan, qui reste encore assigné à résidence.

Liberté pour tous !

Traduit de l’italien de informa-azione, Mar, 04/12/2012 - 20:29

Partager cet article
Repost0
9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 20:26

“Nous marchons dans les pas de décembre”, banderole de la manif de lycéens à Arta, Grèce (6 décembre 2012)de nombreuses manifestations ont eu lieu ce jour là en grèce. En grèce les habiantes et les habitants continuent la lutte en assemblées de quartier entre autre

 

texte écrit par une lycéenne durant les émeutes de décembre 2008

 Communiqué à mes parents

Je sais que je vous dois beaucoup. Vous m’avez donné naissance, vous m’avez nourrie et abreuvée, et vous m’avez élevée. Vous m’avez même aimée. Ou plutôt vous dites que vous m’avez aimée. Car la réalité est un peu différente.

Vous m’avez amenée dans un monde où vous étiez forcés de me laisser quelque part chaque jour, et de partir à vos occupations et votre travail. Vous m’avez mise au monde, puis vous avez toujours cherché un endroit où me jeter. Vous m’avez amenée à l’école et, comme si ce n’était pas suffisant, vous m’avez fait suivre toute une série de cours de soutien, et m’avez inculqué l’anxiété pour mon avenir incertain. Si mon futur est si incertain, si vous avez fait de cette planète un endroit si dangereux où vivre, pourquoi alors m’avoir amenée dans ce monde ? En quoi consiste ma vie ? Deux heures par jour de télé et de jeux vidéo ?

Je veux découvrir le monde, ouvrir mes ailes, m’envoler et tout observer en l’espace d’un instant. Je veux sortir et rencontrer des gens, jouer et m’amuser, me sentir heureuse et ne pas me soucier de si j’ai cours demain et que je n’ai pas fait mes devoirs. Je veux rêver d’un monde où ils ne chercheront pas de lieu où me stocker, où ils n’auront pas à travailler en permanence, où l’on ne craindrait pas de rencontrer de nouvelles personnes, où le futur ne m’effraiera pas, et où il n’y aura ni maîtres ni esclaves.

Je vois votre misère mais je ne m’y suis pas habituée, et je ne veux pas m’y habituer. Vous ne me ferez pas baisser les bras juste parce que vous avez baissé les vôtres. Je ne veux être ni l’esclave ni le chef de personne. Je veux que vous me laissiez tranquille.

Je n’ai pas peur de ces chiens de garde en uniforme dont vous avez peur. Vous voyez de l’ordre et de la sécurité en eux. Cessez de vous moquer de moi, car je sais très bien que cet ordre n’est qu’hypocrisie ; quant à la sécurité publique, eux-mêmes sont le plus grand des dangers.

Ils sont des symboles du Pouvoir, de votre propre autorité, de l’autorité des profs, des politiciens, de tous les adultes qui vivent ainsi. Vous êtes ceux qui ont appris à vivre ainsi, pas moi. S’ils veulent me chercher des noises, ils vont voir. Ils n’ont aucune chance face à moi, qu’ils gardent bien ça en tête. Je suis en colère et dangereuse. Et nous sommes nombreux, nous somme partout, on peut même nous trouver dans les foyers des meurtriers. Partout où ils sont, ils ne peuvent pas se cacher de nous. D’une façon ou d’une autre nous sommes ceux qui resteront debout, pas eux.

Ne soyez pas fâchés contre moi, je fais seulement ce que vous m’avez appris. Vous dîtes que cette révolte n’est que désordre et destruction. Et maintenant que je grandis, désordre et destruction sont tout ce que vous obtiendrez de moi.

Je vous aime. À ma façon toute particulière, mais je vous aime vraiment.

Mais je dois construire mon propre monde afin de vivre une vie libre, et pour cela je dois détruire le votre. C’est la chose la plus importante à mes yeux. Pour le dire avec vos mots : c’est mon travail.

Décembre 2008


Repris de Contrainfo.

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents

Agenda

    dimanche 30 juin

15h à 16 h

accueil de familles de prionnier-e-s

discussion , infos et peites recettes

pour les proches de détenu(E)s...

- aides juridique

-participation à l'émission de radio Mega

du 22 juillet