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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 19:43

Nous avons choisi de publier un article tiré du numero du combat syndicaliste N°226 mars Avril 2010

Le vendredi 5 décembre dernier, nous étions une dizaine de la coordination antinucléaire

à avoir essayé de perturber le bon déroulement d’un colloque à Lille portant sur la « Préparation au post accidentel nucléaire ».

Ce colloque organisé par l’association EDA (Environnement et Développement Alternatif)*dans une salle du Grand Siècle, avait réuni pour l’occasion différents intervenants de la nucléocratie française de l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire), de l’IRSN (Institut de radioprotection et de Sûreté Nucléaire), du CEPN (Centre Etude sur l’Evaluation de la Protection dans le domaine Nucléaire), le directeur de la centrale nucléaire de Gravelines, le HCFDC (Haut Comité Français pour la défense Civile), différents élus de Gravelines, de Lille et de la région Nord – Pas-de-Calais. Y étaient associés de supposés antinucléaires comme Monique Sené, Jean- Claude Autret de l’ACRO (Association pour la Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest), Jean-Claude Delaborde Président de l’association nationale des CLI (Comités Locaux d’Information) qui se veulent les représentants de toutes les composantes de la Société Civile et surtout des élus. A tout ce beau monde, nous devons ajouter l’expert en communication Gilles Hébrard Dubreuil de l’entreprise Mutadis Consultant. Expert en maquillage dont le travail consiste à devoir rendre attractif n’importe quel produit en utilisant les mots appropriés afin de le promouvoir. Un « fils de pub » en quelque sorte !

Devant ce panel d’experts de toutes sortes, nous avons tenu à marquer notre désapprobation à l’encontre de cette entreprise de banalisation dans laquelle on parle par exemple d’ « évènement radiologique » au lieu d’accident majeur, langage étudié afin de minimiser la catastrophe et sa perception. Il était également question d’une certaine « montée en puissance citoyenne » afin de flatter l’importance du citoyen et ainsi lui faire accepter ce qui a été imposé et décidé sans lui, c'est-à-dire le nucléaire et sa future catastrophe. Si pendant des décennies, cette catastrophe a été déclarée comme impossible par les nucléocrates de tous poils, dorénavant, nous sommes dans la gestion postaccidentelle et c’est déjà un peu la catastrophe sans sa contamination. Ces spécialistess’attendent au pire tout en continuant de sevendre et de promouvoir cette activité mortifère. Mais ces nucléocrates essaient encore de nous rassurer et quand l’un d’eux, de l’IRSN, déclare « Il faut se préparer au pire même si cela est improbable ». Reste à douter de sa conscience du pire à coté de l’emprisonnement sanitaire et militaire auquel il nous condamne à plus ou moins long terme. Le qualificatif « improbable » est non seulement cynique au regard des conséquences énormes que peut avoir un tel accident mais contredit la débauche de moyens financiers et logistiques mis en place afin de nous faire avaler cette entreprise de communication. Nous prennent-ils à ce point pour des imbéciles pour essayer de nous faire croire que l’Etat ou ses relais associatifs dépenseraient autant d’argent et d’énergie pour de l’ « improbable » ? Ce qui ne l’est pas, c’est le coût du financement de tous ces intervenants présents à ce colloque, même si Michaël Petitfrère de l’IRSN semble réclamer plus de moyens pour ce genre d’opération de propagande comme il le précise en termes plus feutrés dans le dossier ressource colloque EDA. Il y avait entre cinquante etcent personnes dans la salle qui, après leur inscription,recevaient un dossier d’une vingtaine

de pages dans une pochette cartonnée présentant les différentes interventions de ce colloque.L’intervention qui n’était pas prévue au programme, c’était la notre quand nous avons réussi,

sans micro, à interrompre cette duperie en nous imposant haut et fort par la parole contre ces vendus, en leur précisant ce que nous pensions de leurs manigances. Cela a été de courte durée mais il n’était, de toute façon, pas question d’entreprendre une discussion avec eux pour ne pas cautionner ce genre d’enterrement et nous pensons que nos raisons ont été bien comprises de la salle. Les experts s’attendent de plus en plus, avec le vieillissement des centrales, à un accident grave comme celui de Tchernobyl et ce qu’ils redoutent le plus, ce sont des accès de violence de la part de la population si un tel accident arrivait. C’est justement pour mieux les contrôler et les désamorcer qu’ils adoptent la stratégie d’essayer d’impliquer et d’intégrer les opposants,les élus locaux aini que les simples citoyens dans la gestion de cette future catastrophe nucléaire. S’ils ne font pas, pour l’instant, beaucoup de battage médiatique autour de ce genre de réunions, elles n’en sont pas moins stratégiques pour eux et cela relève d’une opération graduelle d’adaptation. Pour une société nucléaire durable, les gestionnaires

politiques et scientifiques ont besoin de ce simulacre de démocratie participative avec ou sans catastrophe majeure. Pour cela, il leur faut culpabiliser, responsabiliser, corrompre et flatter les futurs liquidateurs, les opposants, les mécontents et ainsi contrecarrer au mieux tout mouvement de révolte qui pourrait se radicaliser. On peut inscrire également ce genre de colloque dans la continuité des programmes de réhabilitations de terrains contaminés élaborés avec les programmes européen Core,

Ethos et Sage en France. Il est également une sorte de prolongement du grenelle de l ’ env i ronnement sans en avoir fait partie. Il révèle aussi une sorte de paritarisme tendant à se généraliser à l’ensemble de la société, à l’image de celui qui a si bien fonctionné avec le mouvement ouvrier pour le corrompre et le neutraliser. Si le syndicalisme institutionnel a fini par avoir besoin des patrons et de l’Etat pour survivre, les associations environnementales se réclamant d’un développement durable pour gérer l’existant, se retrouvent à vivre des nuisances contre lesquelles elles sont censées s’opposer afin de conserver leurs subventions. Sous prétexte d’essayer d’en limiter les conséquences, survie oblige, en jouant la carte du moins pire qu’est le réformisme, elles conduisent en réalité à accepter l’inacceptable et l’invivable à long terme. Nous refusons la cogestion citoyenne absurde de cette République nucléaire et totalitaire. Avec un accident majeur, nous serons encore plus entraînés dans des logiques sécuritaires, de survie individuelle, d’hystérie sanitaire, d’une dictature dont nous ne voulons pas. C’est principalement

pour ces raisons que nous refusons de discuter, de négocier quoique ce soit qui pourrait nous amener à cautionner ou collaborer à notre propre emprisonnement, à notre souffrance programmée. Nous n’attendons pas de nos empoisonneurs qu’ils nous sauvent. Sommairement ce sont les raisons de notre intervention, c’est aussi celles qui expliquentle mieux notre position : Arrêt immédiat du nucléaire. A chacun de savoir si oui ou non nous voulons faire arrêter cette entreprise immonde le plus rapidement

possible. Si cela reste le plus sûr moyen pour limiter la radioactivité quis’accumule et qui nous pourrit la Vie, il serait illusoire de croire pouvoir l’arrêter sans remettre en question l’état, le capitalisme et le monde scientiste qui nous l’ont imposé. Afin d’étayer notre intervention, nous avons distribué

le matin, devant le bâtiment du Grand Siècle, le tract qui suit « l’atome citoyen » appuyé par quelques

banderoles dont celle -ci : « Vous avez aimé Tchernobyl, vous adorerez Gravelines »

Imaginez un accident à la centrale atomique de Gravelines, la plus puissante d’Europe : sirènes hurlantes, plaquettes explicatives, calfeutrage des fenêtres, l’armée sur toutes les routes pour contenir les 4 millions de nordistes, interdiction de manger les produits récoltés et la viande produite dans la région... Bref, tout le monde crève ou attend son cancer généralisé, et la région est inhabitable pour des centaines d’années.

A « nouveau siècle », néo-nucléaire : après avoir nié, 50 ans durant et de toutes leurs forces statistiques, la possibilité de l’accident majeur en France, les nucléocrates viennent faire enregistrer leur nouvelle doctrine : nous aurons bel et bien notre Tchernobyl, mais il nous appartiendra de « gérer » nous-mêmes le désastre, sous le contrôle « citoyen » des militaires, des « élus » et autres « acteurs de la santé » ; il s’agirait ainsi de se « concerter » dès maintenant pour préparer ce « post-accidentel » auquel nous n’échapperons pas.

Le coming out de la nucléocratie ne lésine pas sur le jargon participatif à la mode : « gouvernance » du risque, entrée dans la « transparence  », implication « citoyenne ». L’énormité de l’arnaque ne devrait soulever en temps normal que mépris et indignation, et ne trouver face à elle qu’une salle vide. Elle va pourtant rencontrer ici même des admirateurs et des complices.

Que l’Etat et les experts de l’atome nous fassent sentir tout leur pouvoir d’usurpation, cela n’a rien de surprenant ni de très nouveau. Mais ce n’est pas seulement l’oppression qui s’avance, c’est la servitude volontaire. Ces politiciens, ces techniciens et ces bureaucrates n’ont pas eu besoin de s’imposer, ils ont été cordialement invités à « débattre » par une officine locale de « développement durable ».

Participer, c’est adhérer : les contre-experts citoyennistes ici présents ou présents par la « pensée », n’aspirent qu’à cogérer avec le pouvoir les nuisances en cours et à venir. Ils veulent des places, ils en auront. Encore un peu de servilité et ils se verront déléguer le plein exercice du contrôle total qu’ils appellent de leurs voeux.

Pendant les colloques, les contaminations quotidiennes et les pollutions irréversibles continuent. La contamination sous contrôle citoyen, c’est toujours la contamination. La préparation à la catastrophe, c’est déjà la catastrophe. Il n’y a pas à ergoter plus longtemps sur la question nucléaire, pas plus qu’à établir scientifiquement des « plans » de sortie à grand renfort d’énergies renouvelables industrielles. N’apprenons pas à « vivre avec » le nucléaire, comme on nous l’ordonne ; luttons contre la société qui le produit  !

Conseil des Ennemis de l’Atome (C.E.A), 4 décembre 2009

Tant il est vrai que nous ne sommes pas en Russie A suivre… plus nombreux si possible, car ce genre d’opération de manipulation ne manquera pas de se reproduire.


 

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 10:10

Le matin de bonne heure le 02/03/2010, les buldozer israéliens commencent à raser une ancienne oliveraie proche de la ville  de BEIT JALA, au Nord -ouest de Bethelehem, afin de continuer la construction du mur de l'apartheid.Des manifestants contre le mur résistent face à la violence de l'armée israélienne.
Anti wall protests continue in Beit Jala


Anti wall protests continue in Beit Jala 267228



Anti wall protests continue in Beit Jala 267230












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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 09:20

Des heurts ont opposé des jeunes manifestants qui protestaient contre la politique d’austérité à des policiers qui ont tiré des gaz lacrymogènes. Le chef d’un des deux principaux syndicats a été pris à partie.

Environ 10.000 personnes avaient déjà manifesté jeudi soir à Athènes et Salonique. Des cortèges émaillés d’affrontements plus ou moins violents avec les forces de l’ordre. Ce vendredi, manifestations et heurts ont repris dans les grandes villes de Grèce, en proie à une grève qui n’épargne aucun secteur de l’économie. Dans le centre d’Athènes, le chef de la Confédération générale des travailleurs grecs GSEE,



Yannis Panagopoulos, a été légèrement blessé à coup de poings lors d’un discours devant le Parlement, par un groupe de jeunes manifestants mobilisés contre les mesures d’austérité du gouvernement

Le groupe s’en est ensuite pris aux gardes en costume traditionnel en fonction devant le parlement, les Evzones, et à des policiers anti-émeutes qui ont lancé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Des escarmouches entre groupes de jeunes, qui ont mis le feu à des poubelles, et des forces anti-émeutes se sont poursuivies pendant quelques minutes tandis qu’une personne a été interpellée.

Pour les syndicats, cette journée constitue un test pour mesurer le degré de mobilisation des troupes. Une banderole du syndicat Pame déployée en face du Parlement proclame en signe de défi : « Non aux mesures antipopulaires, aux taxes et aux coupes du 14e mois, nous poursuivons notre lutte ». Ce front syndical a installé dès vendredi matin une demi-douzaine de piquets de grève devant une série d’entreprises, dont un hôtel de luxe du centre.

Nouvel appel à la grève pour le 11 mars

Tous les secteurs de l’économie sont touchés, les administrations fermées ; et Athènes s’est retrouvée livrée à de gigantesques embouteillages dès le matin, sans aucun transport public pour toute la journée, tandis qu’à Salonique, deuxième ville du pays, les dessertes urbaines étaient suspendues à la mi-journée. Le trafic aérien a cessé à la mi-journée sur tous les aéroports du fait d’un arrêt de travail des contrôleurs aériens, en réponse au mot d’ordre lancé par l’Adedy (300.000 adhérents) qui a également paralysé l’ensemble du secteur public à partir de midi. Les deux compagnies aériennes grecques ont annulé des vols, 17 dont un sur l’étranger pour Olympic Air et 5 pour Aegean Airlines. Et sur les rails, une seule desserte ferroviaire est assurée par destination suite à une grève de 24 heures des personnels des chemins de fer.

Les deux principaux syndicats des secteurs public et privé de Grèce ont d’ores et déjà lancé un nouvel appel à la grève pour le 11 mars, accentuant leur pression sur le gouvernement après l’annonce cette semaine de nouvelles mesures d’austérité. A eux deux, ils représentent environ 2,5 millions de travailleurs, soit la moitié de la population active.

Par ailleurs, des incidents a priori mineurs ont eu lieu à Salonique, dans le nord, où près de 3 000 personnes ont manifesté, selon une source policière locale.

Près de 1 000 personnes membres de partis de gauche ont déployé une banderole devant le ministère de Macédoine-Thrace, sur laquelle était inscrit «Non aux nouvelles mesures».

Avec l’AP


Des manifestants se sont accrochés avec les forces de l’ordre et un leader syndical vendredi dans le centre d’Athènes devant le siège du Parlement, qui a adopté les nouvelles mesures d’austérité décidées par le gouvernement pour enrayer la massive crise budgétaire du pays.

Lors des heurts, les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes et de grenades paralysantes pour disperser des jeunes masqués qui jetaient des pierres sur les forces de l’ordre et ont chassé les Evzones, les Gardes républicains en costume traditionnel du XIXe siècle -tunique et sabots à pompon-, de la tombe du soldat inconnu place Syntagma, devant le Parlement.

 

La police a déclaré avoir arrêté six personnes. Au moins deux officiers ont pris de nombreux coups, selon des témoins.

Plus de 7.000 manifestants s’étaient rassemblés dans le centre d’Athènes pour protester contre les mesures d’austérité budgétaire. Une autre manifestation s’était déroulée sans incident un peu plus tôt, tandis que quelques heurts se sont produits dans deux autres rassemblements à Thessalonique, la deuxième ville du pays.

 


Des grèves et manifestations paralysent la Grèce, contre l’adoption au Parlement d’un sévère plan de rigueur, qui a été entériné en fin d’après-midi.

La Grèce était quasiment paralysée, vendredi 5 mars, par des grèves et des manifestations, qui ont tourné à l’affrontement violent dans le centre d’Athènes entre policiers et jeunes, contre l’adoption au Parlement d’un sévère plan de rigueur destiné à rétablir les finances du pays, entériné en fin d’après-midi.

« C’était une question de survie du pays »

Le projet de loi, intitulé « mesures d’urgence pour faire face à la crise financière » et comprenant vingt articles, a été adopté au cours d’une procédure parlementaire d’urgence, qui avait commencé vendredi matin et s’est terminée en fin d’après-midi.
Les députés du parti socialiste (Pasok) au pouvoir, détenant la majorité des sièges au parlement monocaméral (160 sur les 300), ont voté en faveur de ce plan d’austérité alors que le parti communiste ultra-orthodoxe (KKE) a quitté la salle de l’assemblée en dénonçant les nouvelles mesures de rigueur.
Le ministre des Finances, Georges Papaconstantinou, a réaffirmé au cours du débat parlementaire que la Grèce « menait une lutte contre la montre pour regagner la crédibilité des marchés dans un moment critique pour le pays ». « Evidemment il y a une spéculation contre l’euro mais il fallait prendre des décisions (…), c’était une question de survie du pays, notre devoir national », a-t-il déclaré.
Les nouvelles mesures de rigueur comprennent notamment des coupes salariales pour les fonctionnaires, le gel des retraites du secteur privé et public ainsi qu’une hausse des deux points de la TVA, à 21%.

 le ministre des Finances a affirmé que :"Nous appliquerons ce plan avec le soutien de toute la société grecque. »

 

Le trafic aérien touché

Le trafic aérien devait être interrompu de 12h à 16h locales (sur tous les aéroports du fait d’un arrêt de travail des contrôleurs aériens, en réponse au mot d’ordre lancé par l’Adedy (300.000 adhérents) qui devait également paralyser l’ensemble du secteur public à partir de midi.
Les deux compagnies aériennes grecques ont annulé des vols, 17 dont un sur l’étranger pour Olympic Air et 5 pour Aegean Airlines.
La GSEE (un million d’adhérents), s’est jointe à l’appel à un arrêt de travail, jusqu’à 15h locales, et appelé les syndicats le pouvant à observer des grèves de 24 heures.
Le Pame a, de son côté, aussi appelé ses organisations à une grève de 24 heures.
Une seule desserte ferroviaire était assurée par destination suite à une grève de 24 heures des personnels des chemins de fer.

Médias coupés

Les médias étatiques, dont la télévision Net et l’agence de presse Ana, ne diffusaient aucune nouvelle pour 24 heures depuis 6h locales (4h GMT) et les journalistes des médias privés ont pour leur part observé un arrêt de travail de 10h à 12h locales.
Les écoles étaient aussi affectées par une grève de 24 heures et les syndicats de police ont appelé leurs membres à se joindre à des rassemblements.
Environ 10.000 personnes avaient déjà manifesté jeudi soir à Athènes et Salonique (nord).


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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 16:59

A ce moment de lutte  il est très important de lire d'une façon intensive pour mieux gagner notre autonomie de lutte. Pour celà nous nous donnons deux pistes

 1)le livre :"Joe Hill. Les IWW et la création d’une contre-culture ouvrière" est avant tout important pour toute une nouvelle génération d’activistes tentant de se situer au milieu des décombres laissés par la « gauche » bureaucratique d’Etat du xxe siècle (sociaux-démocrates, staliniens, tiers-mondistes, trotskistes) et les dernières idéologies en langue de bois. C’est bien réjouissant et réconfortant de trouver un tel livre qui place Joe Hill et le syndicat Industrial Workers of the World (IWW) au même niveau qu’Apollinaire, Artaud, Franz von Baader, Bosch, Blake, Lester Bowie, Byron, Dürer, Victor Hugo, Philip Lamantia, Man Ray, Monk, Gérard de Nerval, Charlie Parker, Erik Sati, Shelley, Hoene-Wronski, Giambattista Vico et donne ainsi un bref répit pour reprendre haleine (et son auteur, Franklin Rosemont, réussit à le faire sans effort, comme si c’était une évidence).

C’était une véritable œuvre d’amour d’assembler les bribes de la vie itinérante de Joe Hill, de les relier entre elles et aux IWW et à l’ensemble de la culture politique radicale du xxe siècle (le livre est aussi abondamment illustré). Pour son inspiration initiale, Rosemont eut la bonne fortune de découvrir les IWW en 1959 et de pouvoir alors rencontrer bon nombre d’anciens qui se réunissaient encore dans les bureaux des Wobblies (2) à Chicago ou à Seattle, quelques uns d’entre eux ayant connu personnellement Hill.


 2)discution entre ICO et l'internationale situationiste ( brochur disponible à la librairie la gryffe 5 rue sébastien gryffeLyon 69007
Nous ne connaissons pas directement les camarades du Regroupement Inter-Entreprises qui publient Information-Correspondance Ouvrière (Adresse : Blachier, 13 bis rue Labois-Rouillon, Paris 19e), dont nous recommandons vivement la lecture pour la compréhension des luttes ouvrières actuels (I.C.O. a publié aussi d’intéressantes brochures sur Le mouvement pour les conseils ouvriers en Allemagne, l’Espagne d’aujourd’hui, etc.). Nous avons beaucoup de points d’accord avec eux, et une opposition fondamentale : nous croyons la nécessité de formuler une critique théorique précise de l’actuelle société d’exploitation. Nous estimons qu’une telle formulation théorique ne peut être produite que par une collectivité organisée ; et inversement nous pensons que toute liaison permanente organisée actuellement entre les travailleurs doit tendre à découvrir une base théorique générale de son action. Ce que La misère en milieu étudiant appelait le choix de l’inexistence, fait par I.C.O. en ce domaine, ne signifie pas que nous pensons que les camarades d’I.C.O. manquent d’idées, ou de connaissances théoriques, mais au contraire qu’en mettant volontairement entre parenthèses ces idées, qui sont diverses, ils perdent plus qu’ils ne gagnent en capacité d’unification (ce qui est finalement de la plus haute importance pratique). Ainsi, on peut dire qu’il existe jusqu’à présent une assez faible dose d’information et de correspondance entre les rédacteurs d’I.C.O. et nous. Un étudiant qui rendait compte, dans leur bulletin no 56, de la critique situationniste du milieu étudiant avait cru lire que tout ce que nous proposions «en fin de compte» pour dépasser le système universitaire, c’était d’y ramasser des bourses d’études.

Dans une lettre que publia leur numéro suivant, nous faisions remarquer que nous avions parlé plutôt du «pouvoir absolu des conseils ouvriers», et qu’il y a là comme une nuance qui n’est pas indigne d’attention. Il nous semble aussi qu’I.C.O. s’exagère la difficulté et le byzantinisme du vocabulaire de l’I.S., conseillant de se munir d’un fort dictionnaire, et allant même une fois jusqu’à se donner la peine de publier sur deux colonnes des remarques, en style situationniste et leur traduction en style courant (nous n’avons pas compris avec certitude quelle colonne était la plus situationniste).

À propos d’une rencontre internationale de quelques groupes similaires de travailleurs d’Europe, organisée en juillet à Paris par I.C.O., on peut lire dans le bulletin préparatoire cette Lettre des camarades allemands : «Il semble que nous enverrons tout au plus un seul observateur cette année, donc faites vos prévisions sans tenir compte de nos suggestions. Les camarades anglais (Solidarity) paraissent avoir des objections assez fortes à étendre la participation dans la direction que nous avions suggérée. Ils ne pensent pas seulement que la participation des situationnistes serait de peu d’intérêt, ce sur quoi, comme vous le savez, nous sommes d’accord ; mais aussi ils désapprouvent la participation de Heatwave, de Rebel Worker et des Provos. Bien qu’ils ne le disent pas explicitement, je présume que ceci indique qu’ils désapprouvent aussi que soient discutés des thèmes que nous considérons comme importants. Si je les comprends correctement, ils considèrent que de tels thèmes — comme : la psychologie de l’autoritarisme, c’est-à-dire de la personnalité autoritaire, intériorisation des normes et valeurs aliénées, oppression sexuelle, culture populaire, vie quotidienne, le spectacle, la nature marchande de notre société, ces trois derniers points dans le sens marxiste-situationniste — sont ou bien des questions “théoriques”, ou bien ne peuvent être “politiques”. Ils suggèrent plutôt que nous organisions une conférence distincte avec les groupes indiqués. Dans ces conditions, nous sentons que notre participation signifie pour nous plus une dépense d’argent qu’un réel intérêt. Car nous sommes à une étape du capitalisme où la fraction la plus éclairée de la classe dirigeante envisage sérieusement depuis quelque temps de remplacer l’appareil hiérarchique de la production par des formes plus démocratiques, c’est-à-dire une participation des travailleurs à la direction, naturellement à la condition qu’ils parviennent par un lavage de cerveaux à faire croire aux ouvriers qu’ils peuvent s’identifier aux dirigeants.»

C’est peut-être l’occasion de préciser quelques points. Ces groupements d’ouvriers avancés comportent, comme il est juste et nécessaire, un certains nombre d’intellectuels. Mais ce qui est moins juste et nécessaire, c’est que de tels intellectuels — dans l’absence d’un accord théorique et pratique précis qui seul les contrôlerait — peuvent être là, avec leur genre de vie tout différent qui reste incritiqué, et leurs propres idées plus ou moins contradictoires ou téléphonées d’ailleurs, comme les informateurs des ouvriers ; et d’autant plus aisément au nom d’une exigence puriste de l’autonomie ouvrière absolue et sans idées. On a Rubel, on a Mattick, etc., et chacun a son dada. Si cent mille ouvriers en armes envoyaient ainsi leurs délégués, ce serait très bien. Mais en fait ce prototype du système des conseils doit reconnaître qu’il est ici dans un stade tout différent : devant des tâches d’avant-garde (concept qu’il faut cesser de vouloir exorciser en l’identifiant dans l’absolu à la conception léniniste du parti «d’avant-garde» représentatif et dirigeant).

C’est la méfiance envers la théorie qui s’exprime dans l’horreur que suscitent les situationnistes, moins forte qu’à la Fédération Anarchiste, mais bien sensible, même chez ces camarades allemands plus tournés vers les questions modernes. Plus ils les voient agitées avec une inconsistance théorique rassurante, plus ils sont contents : ainsi ils préfèrent encore des provos, ou l’anarcho-surréalisme des Américains de Rebel Worker, plutôt que les situationnistes «de peu d’intérêt». S’ils préfèrent aussi la revue anglaise Heatwave, c’est parce qu’ils n’ont pas encore remarqué qu’elle s’était ralliée à l’I.S. Cette discrimination est d’autant plus curieuse qu’ils demandaient explicitement à discuter de certaines thèses de l’I.S.
Internationale situationniste no 11, octobre 1967.


*



I.C.O. no 65, novembre 1967.

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 10:42
La machine à sonder N°20

Nouvelles du Val de susa, les machines à sonder le terrain se multiplient, déjà 20 sondages en cours. Il ya sur le terrain une grande bataille d'idée . Compte tenu de la violence des interventions policières contre les manifestants NO TAVferito notav    comment répondre?. face à cette violence.Les No TAV ne se résignent pas!!!
 Et les français là dedans
Il y a un courant  défendu par un français,  représentant le collectif "Association de Protection du Patrimoine de Nos Vallées" qui comprend de nombreux maires de petites communes du sillon Apin, il prone dans les meetings du val de Susa : la non violence. A ces dires  ce collectif a empêché  d'une façon non violente les travaux de la ligne TGV Lyon Turin. Pour affirmer ce point de vue, il s'est déplacé , à la rencontre d'Hendaye, pour représenter le collectif d'association appnv. Un autre  personnage a joué historiquement un grand rôle pour  faciliter l'acceptation par les élus locaux. Guy Pierre Cabanel sénateur de l'Isèrecelui-ci était dans un groupe centriste d'obédience  catholique, il a beaucoup oeuvré avec ces multiples réseaux pour empêcher une bataille claire , populaire dans le sillon Alpin.   Nos amis du Val de Susa m'ont alerté sur le boulot démobilisateur du délégué  Olivier Cabanel ( l'actuel image médiatique de l'APPNV) Oliver Cabanel a publié de nombreux textes sur AGORA VOX contre le projet  et dans l'optique du rapport ( de  Gérard LERAS et Persico Danielle).Olivier Cabanel écrit dans le journal
sur la toile. AGORA VOX
Pour rendre la lecture plus facile . .nous publions son texte paru en septembre 2009:

A la lumière de la décision gouvernementale de financer le fret ferroviaire à hauteur de 7 milliards, on peut s’interroger sur cette décision pour la moins paradoxale.

En effet, depuis bientôt vingt ans, nous sommes confrontés en Rhône-Alpes à un projet de ligne nouvelle.

La coordination dont je suis l’un des responsables, a demandé, et obtenu que le projet fret remplace le projet LGV entre Lyon et Turin, en regard des 10 000 camions qui passent chaque jour dans les Alpes françaises même si le trafic baisse ces derniers temps. lien

Hélas pour nous, non seulement le projet fret choisi aujourd’hui est critiquable sur de nombreux points, mais le projet LGV a été maintenu, au fait que le projet fret qui lui est associé, permettrait une rentabilité à l’ensemble..

Ce qui est faux, ainsi que la prouvé l’expertise indépendante (cabinet Reverdy / 1997) que la Région a bien voulu nous accorder. lien

En effet ce double projet dépasse allègrement les 20 milliards d’euros, sans compter le matériel roulant, et les plates-formes d’embarquement.

De plus les 300 km du projet comportent quasi la moitié de tunnels, ce qui explique le montant pharaonique du chantier.

Or, depuis tout le temps que nous nous sommes penchés sur ce projet, nous en avons tiré beaucoup d’expériences, avons fait beaucoup de rencontres enrichissantes, qui hélas à ce jour ne sont pas prises en compte par les porteurs du projet.

Grâce à deux ingénieurs (Alain Margery et Jean Pierre Desmoulin) nous avons découvert les secrets de réussite du fret ferroviaire.

La réponse n’est pas dans une taxe qui pénalisant le fret routier, viendrait alléger les charges du fret ferroviaire.

D’abord, parce que les conséquences d’une telle taxe seraient répercutées par les transporteurs routiers sur leurs clients, lesquels feront payer aux consommateurs l’augmentation du coût du transport.

Résultat donc nul qui n’enlèvera aucun poids lourds de la route, et qui ne relancera pas le fret ferroviaire.

En Suisse ou une telle taxe est appliquée, le trafic des camions augmente à nouveau. lien

Nos deux ingénieurs nous ont convaincus d’une chose : Le fret ferroviaire ne peut gagner des parts de marché à la route que s’il est plus rapide, plus sûr, moins cher.

En deux mots, plus fiable.

Pour répondre à ces critères, ils nous ont convaincus que la création d’une voie nouvelle n’était pas la bonne réponse, et que celle-ci passait par la mise au point d’un nouveau concept. Il s’appelle « r-shift-r ». lien

Ce concept à plusieurs avantages :

Il permet de franchir des pentes de 3%, de rouler à 130 km minimum (les convois actuels ne franchissent pas des pentes de plus de 1% et se traînent poussivement ), de charger et décharger une rame complète en 6 minutes, de garantir une fréquence de 15 minutes, de constituer des convois de 750 m avec 52 wagons, et enfin d’accepter le gabarit B1 et les remorques de 4,20m.

Un autre expert, Michel Martin, travaillant régulièrement pour la SNCF, nous a apporté la preuve qu’il valait mieux transformer le réseau existant, que créer une voie nouvelle.

Cela permet de diminuer d’une façon conséquente le prix du projet, et de réaliser des aménagements environnementaux pour protéger les riverains des nuisances d’une telle ligne.

Malheureusement pour nous, nos propositions ne trouvent pas d’écho favorable chez les décideurs, même si de hauts responsables de RFF (réseau ferré de France) et de la SNCF trouvent notre alternative tout à fait intéressante.

On ne peut que regretter que le gouvernement ne juge pas à sa juste valeur nos propositions, d’autant que les accords du Grenelle prévoient en toute lettre que si pour un projet ferroviaire, il était prouvé qu’une alternative permettait de le réaliser à moindre frais, c’est cette dernière option qui serait choisie.

Le texte voté par le sénat le 3 août 2009 stipule exactement que « pour les décisions publiques susceptibles d’avoir une incidence significative sur l’environnement, les procédures de décision seront révisées pour privilégier les solutions respectueuses de l’environnement, en apportant la preuve qu’une décision alternative favorable à l’environnement est impossible à un coût raisonnable ».

Il n’y a plus qu’à espérer que le texte voté par le Sénat soit respecté.

Sauver le fret ferroviaire de la débâcle actuelle et réduire le nombre de poids lourds sur la route devrait être la priorité d’un gouvernement qui dit se vouloir être respectueux de l’environnement, mais pour l’instant, le projet Lyon Turin est maintenu, et prévu pour être terminé en 2020, avec l’accord de quelques écolos d’opérette*.
*note de la claviste: c'est une attaque contre  qui
?
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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 06:56

En fait, les tribus préhistoriques n'avaient pas de problème de déchets.

le SYTRAD, Syndicat de Traitement des Déchets Drome-Ardèche, avait décidé, malgré une controverse qui fait suiteau grenelle de l'écologie, d’investir 54 millions d’euros dans la construction de 3 usines de tri mécano-biologique.

Aujourd’hui, on peut mettre tout ça....A LA POUBELLE.

De plus, il va falloir de nouveau mettre la main au porte monnaie pour construire de nouvelles installations fiables et cette fois-ci

DÉCHETS :

Qu'on les appelle les déchets ou ordures, ils sont un de nos défis majeurs.

Explication : ce procédé de tri par criblage permet de séparer les déchets organiques des fractions non-organiques, mais sans pour autant éliminer suffisamment de particules fines et de polluants (notamment les métaux lourds qui s’accumulent dans la chaîne alimentaire à travers les graisses notamment dans le système nerveux NDLR A.D.) pour obtenir un compost aux normes.

Des lors, même des organismes de certification comme Ecocert s’opposent a l’utilisation de ce "compost" en agriculture biologique.

Quant a l’Ademe(Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie), elle rappelle que le risque encouru par les collectivites qui investissent dans ce type de dispositif est qu’in fine, le compost produit soit de si mauvaise qualite qu’il nécessitera d’être stocké ou incineré !!!!!

Même en respectant les normes, un incinérateur de 100 000 tonnes rejette chaque année 120 tonnes d’oxyde d’azote, 30 tonnes de dioxyde de soufre, 5 tonnes de monoxyde de carbone, 6 tonnes d’acide chlorhydrique, 1 tonne de poussières, 300 kg de métaux lourds 100 kg d’acide hexafluorhydrique, 60 kg de cadmium, et 60 mg de Dioxine !
Les conséquences pour notre santé sont connues, cancers, leucémies, stérilité... etc.

L’Ademe s’appuie a ce sujet sur une étude que vient de publier le bureau d’études économiques Bipe. Celle-ci porte sur 65 sites de TMB existant en Allemagne, en Angleterre, en Belgique, en Catalogne et en France. Dans le cas français, le document note que "l’encadrement réglementaire des unités existantes reste à compléter et l’exigence de qualité du compost produit à renforcer".

Lecollectif EScape ancêtre du  collectif le Laboratoire a combattu  l'incinérateur qui devait être installé à Portes les Valence. C'était  à la fin des années 90 l'enjeu des municipales perdu par la Gauche  de Portoise.  Ce cheval de troie  des déchets permet à la droite écolo de redorer son blason.

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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 06:30

 Les  collectif chomeurs précaires  apportent un soutien à  la lutte des employéES des CAF.Car la lutte des employéEs de la CAFde Valence rejoint notre lutte contre le flicage généralisé.

"D’interrogatoires humiliants en coaching infantilisant, de suivi mensuel suspicieux en travail obligatoire, de menaces en radiations, Police Emploi veille à renforcer notre employabilité.

Déclasser, reclasser, insérer, incarcérer, nous ne connaissons que trop le coût d’une vie perdue à la gagner.

Dans un contexte de recrudescence inédite du chômage et de la précarité, nous faisons le pari que c’est ensemble, en s’auto-organisant, que nous pourrons faire face aux politiques de contrôle social qu’on nous oppose et à l’injonction de participer inéluctablement au développement de l’économie.

C’est dans cet esprit que se lancent des marches régionales de chômeurs et précaires, du 20 novembre au 5 décembre 2009.

Quand on nous veut atomisés, craintifs, serviles et obéissants, nous opposons une force collective en devenir se donnant les moyens d’en finir avec les radiations et les humiliations en tout genre. Désarmons Policemploi !"

Nous publions ce courriel :

Bonjour,


Entre fusions-mutualisations-régionalisations les années à venir remettront tout en cause et surtout nos métiers.


Comment le percevez-vous dans les caf ?


Comment faire prendre en compte dans ces changements nos compétences, nos aspirations et surtout nos droits ...?


Comment démontrer que les fusions ne servent que les intérêts d'un pouvoir politique et pas les assurés sociaux...


L'unité des salariés se fera peut être à défaut de celle des syndicats pour refuser le démantèlement des organismes.


Beaucoup à dire encore et à écrire.


Bon courage pour votre blog

 

Alain

 

http://infoscpamcholet.over-blog.fr/


Voici ce que les organisations syndicales déclaraient  le 11 décembre 2008

 

Pour faire face aux demandes des personnels, des services de la CNAF, des organisations  syndicales,  en terme de moyens financiers, techniques et humains, Madame MORANO a  diligenté une mission conjointe de l'IGAS et de l'IGF.
A partir du rapport de l'IGAS, Madame MORANO vient de décider la création de 1000
postes pour la généralisation du RSA.
La généralisation prend effet au 1er juin 2009 pour les premiers paiements dans les Caf au 1er juillet 2009.
 
Outre le paiement de la prestation, l'instruction du RSA est confiée aux CAF.
 
Ces 1000 emplois ne répondent aux besoins des personnels.
* Ils sont loin des  1963 embauches  préconisées par les services de la CNAF.
* Ils sont loin des 2000 embauches demandées par le président de la CNAF.
 
Dans les CAF 26 000 agents participent à la gestion des prestations pour 10,8 millions
d'allocataires.
Ils gèrent les dossiers de 1,2 million Rmistes et de 200 000 bénéficiaires de l'allocation de parent isolé (API).
 
Le RSA vise à remplacer les minima sociaux (RMI et API) et 800 000 allocataires nouveaux sont susceptibles d'ouvrir un droit au RSA.
Les 40 CAF qui ont expérimenté cette allocation témoignent de la grande complexité de sa gestion.
La charge de travail énorme que représente la gestion du RSA nécessite donc un nombre conséquent et suffisant de personnel.
 
Il y a un grand risque que la branche famille ne soit pas en mesure ni techniquement, ni
humainement, de prendre en charge cette nouvelle mission dans les délais retenus.
 
En prenant cette décision six mois avant sa mise en œuvre, madame MORANO va contribuer  à casser la formation professionnelle des techniciens qui est d'une durée de 11 mois et va contribuer à accélérer les mutualisations dans les CAF. 
Les personnels des CAF  ne sont pas taillables et corvéables à merci.
Ils le démontrent actuellement par des actions  pour la satisfaction des revendications
déposées (salaires, emplois, conditions de travail).   
 
Les personnels sont attachés à la qualité et la nature des services rendus aux familles et
aux allocataires. Ils ne supportent plus  de travailler dans des conditions dégradées.
 
La CGT demande à madame MORANO de revoir sa copie.
La lutte contre la pauvreté nécessite des mesures fortes et sérieuses.
En décidant la création de 1000 postes, la branche famille va au devant de grandes
difficultés dans le cadre de la gestion du RSA.

 
Montreuil le 11 décembre 2008     


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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 08:31

11 février, à l’Université de Californie, neutre et apolitique comme il se doit, accueille cérémonieusement l’ambassadeur d’Israël eux USA… C’était sans compter sur une poignée de courageux protestataires

Le combat mené par la Coalition contre Agrexco contre l'implantation de l'entreprise israélienne à Sète est un enjeu régional, mais aussi national et européen. C’est un symbole pour la campagne BDS et cette lutte recueille le soutien de nombreuses organisations locales non spécialistes de la Palestine sur d’autres enjeux (emploi, environnement…).


La Campagne BDS France appelle donc à une large mobilisation nationale pour la Marche du 06 mars 2010 de Montpellier à Sète.

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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 08:17

Rassemblement à Lyon pour la Journée Internationale des Femmes

Journée internationale des femmes : Solidarité internationale avec les femmes d’Iran pour renverser la République Islamique et la dictature fasciste de Khamenei et Ahmadinejad

Depuis 30 ans, les femmes d’Iran subissent le voile obligatoire, discriminations, lapidations, violences et un véritable apartheid sexiste. Aux premiers rangs des manifestations, des protestations et même des affrontements avec les forces de répression, les femmes d’Iran luttent pour la liberté et l’égalité et en finir avec le cauchemar de trente années de régime misogyne. En Iran comme ailleurs, il n’y aura de liberté pour personne tant que les femmes ne seront pas libres !

En solidarité avec la révolution des femmes en Iran contre l’apartheid sexiste :

Rassemblement le samedi 6 mars de 17 à 19 heures, Place Bellecourt – Lyon

Repas à 20 heures au Centre Social Autogéré de la Croix Rousse, CSA) 18 rue des tables claudiennes, 69001 Lyon .

A l’appel de : Parti Communiste-Ouvrier d’Iran, Union pour le Communisme, Courant Communiste Internationaliste-Trotskiste. et de camarades libertaires iranien-nes et français-es

pour d’autres infos plus globales sur ces journée de solidarité internationales contact sur

http://www.irangenderequality.com/

Appel en francais

http://www.irangenderequality.com/index.php ?option=com_content&view=article&id=5&Itemid=6


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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 07:59

Nous préférons publié ces nouvelles d'une façon brut .

le 21 octobre 2009

Au dialogue social, semble se substituer le langage des barricades et des cocktails Molotov en Algérie. Depuis quelques temps, les émeutes y sont récurrentes. Logements, gaz, électricité, les raisons de ces manifestations de colère sporadiques et répétitives sont liées aux conditions de vie des Algériens. Dernière émeute en date : le quartier de Diar et Echems, sur les hauteurs d’Alger, s’est embrasé, lundi et mardi, à cause d’un problème d’attribution de logements.Le quartier populaire de Diar Echems, sur les hauteurs d’Alger, a été le théâtre de violents affrontements entre les forces de l’ordre et des centaines de jeunes en colère, lundi et mardi. Les violences ont éclaté après l’intervention de policiers venus évacuer des baraques de fortune sur un terrain de football adjacent à la cité. Crise perpétuelle du logement. La presse algérienne recense une cinquantaine de blessés côté police anti-émeute et une quarantaine d’interpellés chez les émeutiers. Les affrontements de Diar Echems ne constituent pas un cas isolé. L’émeute est devenue un véritable phénomène de société en Algérie, où il ne se passe pas une semaine sans que des troubles n’éclatent dans une ville ou un village. Dimanche dernier, les habitants de Rouissat, près Ouargla (800 km au sud d’Alger), ont barré la route principale de leur commune à l’aide de pierres et de pneus brûlés pour attirer l’attention sur des nuisances causées par des travaux d’assainissement. A Skikda (500 km l’est d’Alger), des habitants des localités de Beni Bechir et Ramdane Djamel avaient bloqué des routes, le 26 septembre dernier, pour dénoncer des coupures récurrentes de l’électricité. Même scénario à Annaba, suites à des inondations, à Mila pour des problèmes d’approvisionnement en gaz, en Kabylie pour l’alimentation en eau potable.

C’est, selon plusieurs analystes, à cause d’un déficit d’associations et de syndicats autonomes, en l’absence d’une réelle société civile et d’une opposition crédible, que les Algériens ont souvent recours au langage des barricades et des pierres. « En refusant (…) l’institutionnalisation du conflit social, l’expression autonome des revendications et la représentation politique de la société selon les intérêts en conflit, le régime politique génère l’émeute, l’expression extrême et violente de la prise de parole », analyse le politologue Mohamed Hachemaoui dans les colonnes d’El Watan. Les émeutes sont selon lui « l’œuvre rageuse d’une jeunesse désemparée, lourdement frappée par le chômage ».

« Les réseaux mafieux » et la question du logement

Evoquant les problèmes de logement, souvent à l’origine des émeutes en Algérie, Noureddine Hakiki, sociologue, professeur à l’université d’Alger, estime que cette forme de contestation sociale n’est pas uniquement liée à des conditions de vie difficiles. L’émeute est selon lui, dans bien des cas, le fait de « puissants réseaux mafieux qui utilisent des populations réellement dans la besoin pour verser dans le trafic de logements ». « Si on ne peut pas nier qu’il y a crise du logement, on ne peut pas non plus nier le fait que l’Etat algérien a construit beaucoup de logements ces dernières années en comparaison au Maroc ou à l’Egypte », ajoute-il. « Mais il est difficile d’identifier ceux qui méritent et ceux qui ne méritent pas, quand vous avez une puissante mafia qui sait comment constituer des dossiers et contourner les restrictions de la loi ».

L’Etat s’enorgueillit d’avoir construit plus d’un million de logements les dix derrière années. Il en annonce autant d’ici 2014 et prévoit d’investir l’équivalent de 10 milliards d’euros pour améliorer les conditions de vie des Algériens. Mais en « l’absence d’une véritable démocratie, avec des intermédiaires entre la population et les pouvoirs publics, comme les partis d’opposition, les associations qui travaillent sur le terrain, et des autorités qui communiquent, l’émeute comme phénomène de « contre-pouvoir a encore de beaux jours devant elle », craint Noureddine Hakiki.

Le 28/02 /2010
Retour de la protestation à Diar Echems à Alger


Diar Echems renoue avec la contestation. Des habitants de ce quartier pauvre de la capitale ont coupé, dimanche 28 février en fin d’après-midi, la principale route reliant le centre d’Alger à Bir Khadem, avec des pierres et des pneumatiques, pour protester contre l’absence de leurs noms dans la liste préliminaire des relogés.

D’importantes forces anti-émeutes ont été dépêchées sur les lieux, mais aucun affrontement n’a eu lieu. Depuis quelques semaines, une tension règne dans ce quartier pauvre de la commune d’El Madania. Les manifestants ont menacé les autorités locales de durcir leur mouvement si leurs noms ne figureraient pas sur les listes des bénéficiaires de logements, ont affirmé des témoins à TSA.

De violentes émeutes avaient éclaté en octobre dernier dans le quartier de Diar Echems. Les habitants avaient protesté contre leurs conditions de vie dans des baraques de fortunes.
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