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Le laboratoire Anarchiste
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le mercredi de  16h30 - 19h

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vendredi toutes les deux semaines

de  17h30à19h

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99.2FM
lundi en direct
18h15 - 19h
rediffusion:
jeudi de 9h à  9h 45
http://radio-mega.com
04 75 44 16 15

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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 08:27

 

 

Quelques commentaires à propos de la marche de la paix et de la non violence   qui s'est déroulé à valence le 21 septembre 2010. On a participé à cette marche entouré de politique  locaux  ( PS, vert, PCet des associatifs dont France palestine solidarité,. Mais la foule n'était pas au rendez vous. Dimanche 19 septembre 2500 personnes ont manifesté pour la non violence  dans les rues de  Valence. Comment se fait'il les 2500 personnes sont évaporées depuis dimanche. Peut être je n'ai pas compris le sens de la marche de Dimanche?  Toujours est 'il que Marie (elle du ) a pu lire la phrase de louis Lecoin:" S'il m'était prouvé qu'en faisant la guerre , mon idéal avait des chances de prendre corps , je dirais même non à la guerre . Car on n'élabore pas une société humaine sur des monceaux de cadavres"

On a pris rendez vous pour l'année prochaine mais on a entendu quelque personnes qui voulait faire de même le 11 novembre 2010. Organisons nous pour construire un collectif  afin de préparer cette journée 

 

renseignements utiles:

L'Mondiale des résistant (e) s à la guerre (IRG) fut fondée en 1921 lors d'une rencontre de pacifistes à Bilthoven (Pays-Bas), sous le nom de "PACO" (la paix en espéranto). Elle est connue sur le plan mondial sous le nom anglais «War Resisters'Mondial (WRI)», et dans les pays francophones on utilise fréquemment simplement «la WRI».

L'IRG a pour base la déclaration suivante :

«La guerre est un crime contre l'humanité. C'est pourquoi je suis résolu (e) à n'aider à aucune espèce de guerre ainsi qu'à lutter pour l'abolition de l'ensemble des causes des guerres.»

L'IRG existe pour promouvoir l'action non-violente contre les cause de la guerre, de soutenir et mettre en relation des personnes de par le monde qui refusent de prendre part à la guerre ainsi qu'aux préparatifs de guerre. Sur cette base, l'IRG travaille pour un monde sans guerre.

Le conseil de la WRI en 1938 à Bilthoven

Organisation

L'IRG un réseau de groupes présents dans de nombreux pays[1]. Une conférence mondiale a lieu l'ensemble des trois ans, l'ensemble des quatre ans depuis 1994.

Liste des présidents de l'IRG (depuis la création de cette fonction en 1926)  :

Publications

Périodiques

Le principal périodique est le bulletin trimestriel Le fusil brisé qui paraît sous forme papier, PDF et HTML, en anglais, français, allemand et espagnol (dans certains cas aussi en d'autres langues, comme le russe ou le coréen) [2].

Le «Women's Working Group» publie un bulletin occasionnel : WRI Women[3].

Deux bulletin électroniques paraissent régulièrement en anglais et sont traduits ensuite en d'autres langues. Le premier concerne l'objection de conscience[4] et le second les «profiteurs» de la guerre[5].

Livres

De nombreux documents ont été publiés par l'IRG. En 2009, l'IRG publie un ouvrage intitulé «Handbook for Nonviolent Campaigns» (Manuel pour les campagnes non-violentes).

Associations membres de l'IRG

Les membres sont répartis en trois catégories : les «sections», les organisations associées et les publications associées.

On trouve des «sections» en Allemagne, Australie, Belgique, Canada, Chili, Danemark, Espagne, États-Unis d'Amérique, Finlande, France, Géorgie, Grande-Bretagne, Grèce, Hongrie, Inde, Italie, Japon, Pays-Bas, Norvège, Sri Lanka et Suède[6].

Dans les pays francophones, on trouve surtout l'Union pacifiste de France (UPF), le Mouvement mondial de la Réconciliation (MIR, sa branche française), le Mouvement pour une alternative non-violente (MAN, France), le Centre pour l'action non-violente (CENAC, Suisse), le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA, Suisse), le Centre de ressources sur la non-violence (CRNV, Canada) et Tchad non-violence.

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 07:51

 

ce tract a été distribué à Bologne ces jours -ci, un rassemblement -infokiosque  devant le consulat Suisse pour  eux.

Un Rassemblement devant le consulat Russe pour soutenir les compagnons  emprisonnés suite à la bataille contre l'autoroute.

Une action de soutien pour Silvia Costa et Billy et Marco à Zurich:

 

Quelque chose a brûlé, il paraît...    

[notedutraducteur: L' Hardbrücke à Zurich est l'axe routier le plus important entre le Nord et le Sud de la ville. Des travaux de réaménagement y sont en cours depuis 2009. Dans la nuit du 17 au 18 septembre, un incendie a ravagé le chantier et a causé plusieurs centaines de milliers de francs de dégâts, sans qu'il y ait eu de blesséEs.]

Raisons:

Premièrement: Faut qu'il disparaisse, pour une plus belle ville.

Deuxièmement pour soutenir dans leur lutte contre les riches les personnes suivantes:


Billy, Costa, Silvia et Marco - grêve de la faim dans les taules
Solidarité avec les anarchistes Philipp et Ivo
Marco Camenisch, le prisonnier politique suisse qui a probablement passé le plus de temps en prison. Et toujours, il lutte, rien que pour ça, l'action valait la peine.

En mémoire aux milliers mourant quotidiennement de faim, de sida ou d'autres effets de ce système de merde partout dans le monde.

Pour le mouvement anarchiste grec
Pour le mouvement squat dans le monde entier

 

Le 15 avril 2010, à la Suisse, lors d'un contrôle routier, arrêté Billy Costa et Silvia. Ils sont accusés de transport, la possession et la fabrication d'explosifs et avoir voulu attaquer le centre de recherche en nanotechnologie à IBM Le 15 avril 2010, à la Suisse, lors d'un contrôle routier, arrêté Billy Costa et Silvia. Ils sont accusés de transport, la possession et la fabrication d'explosifs et a voulu attaquer le centre de recherche en nanotechnologie à IBM en construction à Zurich

Ils méritent notre totale solidarité !

La nanotechnologie est l'un des nombreux événements à travers laquelle l'État cherche à consolider sa suprématie sur la vie et d'étendre le contrôle social. Le but ultime est de pénétrer dans les mécanismes de la vie, recréer et gérer avoir hégémonie totale: vérifier les petites pièces qui se subdivisent en réalité les moyens de répandre partout sa présence.

Billy Costa et Silvia sont maintenant soumis à des conditions de détention difficiles, avec un blocus presque total de la poste.

Ils ont décidé de commencer du 10 Septembre une grève de la faim qui va durer jusqu'au 30 septembre dans la solidarité avec les prisonniers condamnés à la prison particulièrement difficile en raison de leur identité révolutionnaire.

L'intention du système de l'application des lois est de les enterrer vivants, d'isoler et de silence les menaces que représentent les idées et les actions de toute personne qui choisit de renverser les rapports de pouvoir existant.

A nous briser et contrarier les dessin du pouvoir et d'amplifier la puissance et de radicaliser les attaques contre les structures d'exploitation et de contrôle social.

C'est la solidarité la plus authentique que nous pouvons offrir à nos amis est de continuer sur leur chemin. C'est la meilleure façon de se sentir proche d'eux.

 

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 07:43

trouvé sur indymedia grenoble

Ces dernières années, de nombreuses luttes autour de la question des migrants et des frontières se sont déroulées en Belgique. Dans les camps de détention, les révoltes et les tentatives d’évasion se succèdent, avec plus ou moins de réussite. A l’extérieur des camps, des collectifs de sans-papiers ont organisé et organisent encore des grèves de la faim, des manifestations ou des occupations d’églises et de bâtiments vides, dans le but d’obtenir la régularisation et de dénoncer les politiques anti-migratoires de l’Etat belge.

Enfin, le mouvement pour la liberté de mouvement prend d’autres formes allant du soutien logistique et juridique aux sans-papiers à des actions de sabotage (notamment contre les entreprises impliquées dans la construction du nouveau camp de détention près de Bruxelles), en passant par des actions de blocage des centres de détention (ici et ).

Dans ce contexte de luttes, un camp No Border est organisé à Bruxelles du 25 septembre au 3 octobre.

L’emplacement du camp et le programme viennent d’être publiés, ainsi que les principes à partir desquels s’organise le camp (voir aussi la page de covoiturage).

De nombreuses actions organisées par différents groupes sont planifiées, pour la liberté de mouvement mais aussi autour de l’actuelle présidence belge de l’Union Européenne.

Plusieurs textes ont été publiés par rapport à ce camp No Border :
- Dans la revue "Nomade" [http://www.noborderbxl.eu.org/spip....]
- "Sur la solidarité face à la répression" [http://www.noborderbxl.eu.org/spip....]
- "Quand l’injustice se fait droit, la résistance est un devoir" [http://www.noborderbxl.eu.org/spip....]
- "Ni frontières ni papiers"[http://www.noborderbxl.eu.org/spip....]
- "Une opportunité magnifique" [http://enjoybrussels.noblogs.org/fr...]

Liens : No Border Bxl Precarious United Enjoy Brussels Indymedia Bruxelles

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 07:29

on a cherché un texte  d'appel à la manifestation régionale contre le projet de loi Besson voici celui du mouvement de   la Cimade. Pour

 

MANIFESTATION RÉGIONALE CONTRE LE PROJET DE LOI BESSON.
LE 25 SEPTEMBRE 2010 À 14H PLACE DES TERREAUX - LYON
Pour la cinquième fois en 7 ans la législation sur le droit des étrangers en France
est remise sur le métier. Avec le projet de loi Besson un seuil est franchi. Ce projet
construit une société fondée sur la peur et le rejet de l'autre stigmatisant les étrangers
et les français d'origine étrangère.
Il renforce les pouvoirs arbitraires de l'administration au détriment de ceux du
juge pourtant garant selon la Constitution des libertés individuelles.
Il bafoue la notion d'accès équitable à la justice garantie par la Convention
européenne des droits de l'Homme. Il utilise le prétexte de directives européennes
pour banaliser et aggraver l'enfermement.
UNE GARDE A VUE A UNE DUREE MAXIMALE DE 48H …
LES ÉTRANGERS SANS PAPIERS POURRONT ÊTRE ENFERMÉS SUR SIMPLE DÉCISION
ADMINISTRATIVE PENDANT 5 JOURS ! !
Une peine de bannissement de 2 à 5 ans, là encore sur simple décision
administrative et sans contrôle du juge, pourra être infligée aux étrangers. Cela
renforce la notion de double peine quels que soient les liens de ces personnes avec la
France.
Le délit de solidarité pour tous ceux qui apportent une aide aux étrangers en
situation irrégulière est maintenu, malgré les annonces de suppression qui avaient été
faites.
Des amendements annoncés sur des possibilités de déchéance de la nationalité
piétinent l'article 1 de notre Constitution qui affirme l'égalité devant la loi de tous les
citoyens français.
D'autres veulent remettre en cause l'accès aux soins (Aide Médicale d'Etat) pour les
personnes sans papier sous le prétexte fallacieux que cela serait une des causes du
déficit de la sécurité sociale.
D'autres enfin stigmatisant directement des citoyens européens minoritaire, les Rroms,
visent à faire de la misère une menace à l'ordre public tout en continuant à interdire
l'accès libre au marché du travail.
NOUS REFUSONS CETTE FRANCE INHOSPITALIÈRE ET NOUS RÉAFFIRMONS NOTRE ATTACHEMENT À UNE DIVERSITÉ QUI FAIT DEPUIS DES SIÈCLES LA RICHESSE DE NOTRE IDENTITÉ.
NOUS DEMANDONS LE RETRAIT DU PROJET DE LOI BESSON.
Signataires : CIMADE, Collectif 69 de soutien aux sans-papiers, Emmaüs, Foyer protestant de la Duchère, Ligue des Droits de l'Homme, Parti Communiste Français,
Réseau Education Sans Frontières, Réseau Universités Sans Frontières, RESOVIGI, Réseau Université sans Frontière, Union Juive Française pour la Paix, Voie prolétarienne Partisan……….

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20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 10:35

 suite d'une  discussion   après la lecture du journal de la décroissance,  nous publions un  texte  qui parle de la revue réfraction N°18 cf revu de presse du mercredi.

Nous annonçons:

Le mercredi 22 septembre revue de presse:

 

Salut à toi camarade, copainE, amiE ou autre,



L’heure de la rentrée a enfin sonné, la réouverture de la

bibliothèque du Laboratoire est partout proclamée.

On en profiteras ,comme d’hab’, de se retrouver

(ou de se rencontrer), de discutailler et débattre

autour d’un verre de pastis ou

de sirop provenant de court circuit de chabeuil.

On en profitera pour découvrir les nouveautés de la bibliothèque et de

l’infokiosque (bouquins, brochures, revues, etc.)

Mercredi 22 septembre à 19 heures,

c’est la troisième revue de presse de l’année au Laboratoire

(8 place St jean ).

Au programme : des articles ou des extraits d’articles issus de cette

fameuse presse ( La décroissance, Revue Z, le monde libertaire,

Le canard enchaîné de la semaine, , l'égalité économique et sociale,

la traverse, le postillon n° 4-5 CQFD et.. Valence magazine....

et la critique du daubé on en passe).

C’est servi frais à l’heure de l’apéro, avec les commentaires et

remarques de l’auditoire.

L’entrée est libre.

Qu’on se le dise et répète !

  -

Le numéro 18 (printemps 2007) de la revue Réfractions, recherches et expressions anarchistes, porte sur « Ecologie, graines d’anarchie » , 12 e. Enfin une approche de la décroissance qui allant vers le paradigme de l’autonomie et de l’auto-organisation, rompe totalement avec la technocratie d’Entropia (qui a délibérément décidée de discutailler avec les comiques altermondialistes de Gorz à Guibert et Harribey ; et de se vautrer dans la réflexion sur des propositions de politiques publiques) et l’universalisme chrétien de La Décroissance. D’ailleurs d’emblée l’éditorial du numéro annonce clairement la couleur : « la rhétorique de la croissance durable n’est qu’un écran de fumée. La croissance continue supposée par le capitalisme ne sera jamais durable ! Mais un discours sur la décroissance qui suggérerait que tout le monde doit resserrer sa ceinture de quelques crans, les exploités comme les exploiteurs, serait inacceptable : prendre au sérieux la crise de l’environnement exige donc de remettre en question non seulement la croissance, mais aussi le capitalisme » (p.3). On regrette pourtant que cette revue en reste toujours à une bécasse critique du capitalisme, sans en venir à une critique de l’économie tout court (cf. de Jappe, Guy Debord, Denoël, 2000 ou Les Aventures de la marchandises, Denoël, 2003. Et plus encore Michel Henry, Marx, 2 tomes, Gallimard, 1991, 1976). Mais passons. Face aux problèmes environnementaux, longtemps niés ou minimisés, les États, les groupes industriels et financiers proposent une « croissance durable » que l’on sait non viable. Un « capitalisme vert » vient transformer en profits les préoccupations écologiques des populations. Peut-on imaginer des réponses non technocratiques, non autoritaires à la crise écologique majeure d’aujourd’hui ? Dans cette perspective stimulante que ne se sont jamais posés les zozos de la décroissance, Réfractions analyse des expériences et explore des pistes (un long article très bien fait sur l’expérience de « Longo Maï ») montrant que les exigences de la sauvegarde de l’environnement et celles du changement social vont de pair. Pierre Sommermeyer revient dans un article sur la question centrale d’un risque technocratique au sein de la mouvance-auberge espagnole de la « décroissance » : « Etat vert et capitalisme vert sont les alliés qui mettront en place une décroissance inégale, imposée et désirée » (p. 62). Et c’est peu dire que certains parmi les décroissants, ont déjà retroussé bien haut leurs manches. En effet, les prises de positions planificatrices de Bernard Guibert, politiciennes du journal La Décroissance, ou encore les politiques publiques du PPLD, le revenu maximum de décroissance d’Hervé Kempf, comme les écolo-taxes ou les solutions proposées par François Schneider et plus encore par Serge Latouche (on verra dans l’ouvrage de Guy Bernelas ici signalé, les critiques qui sont faîtes à cet auteur), sont marquées par un idéalisme politique quand ils ne font pas que réclamer des mesures radicales qui nécessiteraient un Etat fort (cf. l’excellent article de C. Tarral et notamment sa version revue dans le n°7 de Notes et Morceaux choisis) qui contraindrait la croissance économique et organiserait une sorte d’économie de survie déjà réclamée en 1974 par « l’ex-technocrate » René Dumont, comme disait Bernard Charbonneau. Pour résumer ce que serait la société de décroissance selon nos idéologues : le pays de la joie technocratique de vivre ! B. Charbonneau déjà dans le Feu vert disait que cette sur-organisation écologiste de l’économie aurait pour prix celui de la perte de liberté. Denis Baba - seule personne qui semble désormais cohérente et sensée au sein de la mouvance décroissance - dans son dernier article de La Décroissance, allait même jusqu’à remettre en cause la très sainte idée technocratique chère à S. Latouche, de « l’internalisation des coûts environnementaux » dans le calcul de la valeur des marchandises (ce qui ne ferait en effet que prolonger la religion de l’économie). Et c’est peu dire que l’idée de l’internalisation est depuis toujours la tarte à la crème de « l’écologie machinique », comme disait Guattari. Ce dernier dans Les trois écologies, ne pouvait aussi que s’étonner de voir les écologistes défendre l’idée d’un « revenu garanti » ou d’un « revenu d’existence », qui ne feraient que renforcer de manière technocratique l’intégration des gens à la Méga-machine techno-économique. En voulant sauver la planète, l’écologie politique est (oui) bel et bien sur le fil du rasoir technocratique. Et l’enfer sur-organisationnel comme disait Charbonneau, est bien pavé des meilleures intentions écologistes. Mais ce numéro aborde aussi la critique anti-industrielle et notamment celle des nécrotechnologies avec une percutante interview avec Pièces et Main d’Oeuvre. On notera aussi un intéressant article de Martial Lepic, « Le yaourt ou la yourte : écologie, transports et décroissance », même si encore une fois dans ce numéro, éclate au grand jour le peu de réflexion sur « l’invention de l’économie » et sa nécessaire réfutation. Ainsi l’auteur après avoir décortiqué la place des transports dans les échanges, n’en appelle finalement qu’à « repenser les échanges pour qu’ils agissent dans la rupture avec ce système fondé sur les flux, pour l’opposer à des pratiques qui retrouveraient le sens du stock [Waaa ! les stocks c’est la révolution !], moyen privilégié de la nature pour gérer l’aléa fondamental du temps dans le rapport à son environnement ». Là encore on croit rêver quand on appelle bêtement à la « gratuité du transport des marchandises et du transport collectif », vieille scie de la FA. L’interdépendance échangiste capitalistique se passerait en effet très bien des coûts de transport s’ils étaient pris en charge par la collectivité autogérée par la classe managériale (car notre auteur croit encore à l’auto-gestion de l’économie). Dans ce numéro on notera aussi un « In Memoriam » à M. Bookchin, et des recensions des derniers livres de Silvia Perez-Victoria (Les Paysans sont de retour, par Claude Llena, le mouton noir d’Entropia) et d’Hervé Kempf (Comment les riches détruisent la planète et comment Hervé se paye notre gueule avec un livre qui vaut que dalle, Seuil, 2007). La recension compatissante de ce dernier ouvrage qui ne propose pas moins qu’un « revenu maximal admissible » dans la ligne de Gorz et du « revenu maximum de décroissance » des Casseurs de Pub, quand il ne repose pas sur un vide qui tient pour analyse de l’économie (comme Veblen, Kempf, Latouche, Ariès et cie, ne veulent pas critiquer les catégories de base de la production en elle-même. Pour eux, la production ne doit plus être illimitée car aujourd’hui, « la production est suffisante, la question qui se pose à l’économie porte sur les raisons et les règles de la consommation » (H. Kempf). Vive la consommation, à bas le consumérisme ! Vive la croissance, à bas la surcroissance ! : voilà la tarte à la crème des Casseurs de Pub depuis des années. Et le petit peuple des antipub, ils adorent), exprime d’ailleurs l’éternel confusionnisme ambiant des anarchistes de cette revue sur la question de la critique de l’économie tout court (revue pourtant stimulante sur bien d’autres sujets). Cependant la critique d’une certaine décroissance aujourd’hui totalement dominante, fait de ce numéro de la revue une réussite, puisqu’elle aborde des questions de front que la grande majorité des « décroissants » veulent encore faire l’autruche face à ces interrogations centrales, quand Entropia et l’entreprise Parangon-copains-et-cie ne censurent tout simplement pas tout point de vue divergent : Réfractions remet ainsi clairement les pendules à l’heure et des limites à la décroissance comme à la croissance, et il était grand temps. C.H.

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20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 09:22

Nous militants antimilitariste seront présent à cette marche en distribuant des textes de l'Union Pacifiste de France .

 

Marche pour la paix et la non violence

Départ 17h30 place de la  PAIX

arrivée devant la mairie de Valence.

 

Cette marche est dans le cadre de la journée mondiale de la paix et la non violence le 21 septembre  voci  le texte d'appel de la première .

«Pour qu'on écoute enfin la clameur de millions de personnes dans le monde qui souhaitent vivre dans un monde de paix et veulent l'élimination définitive des guerres. Pour que les forces du Pacifisme et de la Non-Violence soient majoritaires et fassent entendre leur voix.»

C'est la première Marche Mondiale qui parcourra toute la planète en demandant la fin des guerres, le désarmement nucléaire et l'élimination de toutes formes de violence. 

Une action organisée pour la première fois au niveau mondial qui vise à rassembler toutes les organisations et personnes qui voient dans le pacifisme et la non-violence la véritable issue à la situation mondiale. 

C'est une dénonciation et à la fois un avertissement aux gouvernements violents qui sont en train d'emmener l'humanité dans une voie sans issue. C'est une action visant à mettre en valeur le meilleur des diverses cultures et peuples de la Terre ; cherchant à faire converger les meilleures volontés de toute la société civile pour éliminer définitivement cette plaie sociale que sont les guerres.

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 22:33

ce texte est issus de ce lien

  contre le silence de la presse sur cette question si importante

Comment dans ce pays fonctionne la démocratie et la presse ? Woerth réussira t il à supprimer la médecine du travail dans un silence général entre deux visites rétribuées chez Mme Bettencourt ?

Amendement 730 UMP a la loi contre les retraites :

Abrogation de l’article L.4622-2 qui stipule que : « Les services de santé au travail sont assurés par un ou plusieurs médecins qui prennent le nom de «médecins du travail» ;

Abrogation de l’article L 4622-4 qui note que : «  les services de santé au travail font appel soit aux compétences des CRAM [...] soit à des personnes ou organismes [...] Cet appel aux compétences est réalisé dans des conditions garantissant les règles d’indépendance des professions médicales et l’indépendance des personnes ou organismes associés».

Non à l’amendement 730 qui abroge la médecine du travail dans la loi sur les retraites

A la veille de l’ouverture du débat sur la réforme des retraites à l’Assemblée nationale, le gouvernement, sur indication de l’ Élysée, a déposé plusieurs amendements de dernière heure.

Le texte n° 730 introduit l’essentiel de la partie législative de la réforme de la médecine du travail, préparée par le ministre du travail. L’argumentaire du gouvernement pour justifier cette entrée en catimini de dispositions sans rapport avec le sujet est faux. « La mise en œuvre des dispositions législatives relatives à la pénibilité fait jouer un rôle important, de fait, aux services de santé au travail ». Pourquoi ? Faut-il rappeler au ministre du travail que ce sont les médecins conseils de sécurité sociale qui attribuent les IP, et non les médecins du travail ? L’argumentaire considère nécessaire « que les missions de ces services de santé au travail soient clairement définies par la loi ». Il estime que « Ce n’est pas le cas aujourd’hui puisque le code du travail reste centré sur les missions et l’action du médecin du travail » Faudrait-il acheter un code du travail à Monsieur Wœrth ?

Feinte ignorance, car le rédacteur, au fait du sujet, nous ressert les dispositions que le Medef, il y a un an, voulait faire signer par les organisations syndicales qui les ont repoussées à l’unanimité.

La plus importante et la plus grave est constituée par l’abrogation de deux articles fondamentaux du code du travail :
Abrogation de l’article L.4622-2 qui stipule que : « Les services de santé au travail sont assurés par un ou plusieurs médecins qui prennent le nom de « médecins du travail » » ;
Abrogation de l’article L 4622-4 qui note que : «  les services de santé au travail font appel soit aux compétences des CRAM [...] soit à des personnes ou organismes [...] Cet appel aux compétences est réalisé dans des conditions garantissant les règles d’indépendance des professions médicales et l’indépendance des personnes ou organismes associés ».

Ces abrogations sont indispensables pour justifier l’amendement 730.

En effet, il a pour objet exclusif de transférer aux services de santé au travail, donc à leurs directeurs, nommés et choisis par les employeurs, les responsabilités légales actuelles dévolues aux médecins du travail : «°conduire des actions de santé au travail visant à préserver la santé physique et mentale des travailleurs [...] les maintenir dans l’emploi. [...] conseiller [...] les employeurs, les travailleurs et leurs représentants [...] afin d’éviter ou de diminuer les risques professionnels et d’améliorer les conditions de travail. [...] assurer la surveillance de l’état de santé des travailleurs en fonction des risques concernant leur sécurité et leur santé au travail. [...] participer au suivi des expositions professionnelles et à la veille sanitaire. ».
Si cet amendement, qui prévoit l’application par décret de ces dispositions, est adopté, ce ne seront plus les médecins du travail qui seront chargés de la prévention médicale des risques professionnels, mais les employeurs responsables de l’organisation du travail et des risques qu’il font encourir à la santé des travailleurs qu’ils salarient.

Si à l’occasion du débat sur les retraites, cette manœuvre de pure opportunité permettait de voter l’amendement 730, les assemblées prendraient la responsabilité d’avoir, par une décision de couloir, voire de comptoir, non seulement abrogé la médecine du travail, mais également confié la santé au travail des salariés à leur propres employeurs.

L’importance du sujet mérite un traitement de haute tenue, et non une telle manipulation. Elle ne serait pas digne du rôle des représentants de la nation, chargés d’élaborer les lois. C’est pourquoi, nous demandons à tous les élus, quelles que puissent être  leurs positions sur la médecine du travail, de renoncer au vote de cet amendement. Ils permettront ainsi qu’un réel débat sur l’avenir de la prévention des risques professionnels puisse se tenir dans les assemblées. Ce débat pourra, éventuellement, déboucher sur l’adoption de nouveaux textes. Ils auront alors une légitimité que l’amendement 730 ne peut espérer.

Gérard Filoche

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 20:57
ce communiqué peut être mis en relation  avec l'annonce des grèves de la faim de Silvia et Marco , Billy et Costa.
Communiqué de Silvia de la prison de Bienne


Message
pour la rencontre de libération animale et de la terre de septembre 2010

Malheureusement je ne peux pas être présente à ces trois journées très importantes de la première rencontre

de libération animale et de la Terre,

mais avec ma pensée et mon cœur je suis là avec vous.
Je vous envoie ce message et je vous pense avec amour.

Nous sommes continuellement bombardées par une multitude de substances toxiques rejetées dans l’air,

dans le terrain,

dans les fleuves,

dans les mers; submergéEs par des nocivités industrielles et technologiques.

Biotechnologies et nanotechnologie sont en train de pénétrer dans l’entier tissu de cette société.
Intoxiquées, considérées des cobayes et des pièces de rechange,

violées dans la profondeur des nos corps…

entre l’aliénation d’un monde de circuits électroniques…
Tous les jours,

dans tous les moments,

une partie de la forêt amazonienne est détruite définitivement.

Espèces animales et végétales dont on ne connaît pas l’existence sont en train de s’éteindre,

pour les fragiles et complexes liens et équilibres du monde naturel ensemble à ces-ci aussi des autres espèces sont destinées à s’éteindre.
Le poids de la destruction d’écosystèmes et de leur biodiversité,

de la continuelle déprédation de leurs « ressources » pour le besoin énergétique du système industriel

et des bouleversements climatiques est un poids ayant des conséquences si terribles

et irréversibles pour la planète toute entière

et pour tous les êtres vivants qu’il ne peut plus être considéré une question secondaire.
Ainsi que l’importance des luttes écologistes radicales pour contraster ce système

qui se base sur l’avancée du progrès scientifique et technologique.
Les mêmes multinationales qui ont chez nous leurs sièges et centres de recherche

et étendent leur pouvoir et leurs projets dans la manière la plus sournoise,

dans le sud du monde elles manifestent leur visage de mort.

Pour les agriculteurs dépravés de leurs savoirs et obligés par les multinationales biotech comme Monsanto à planter des semences OGM stériles,

pour les dernières tribu restées dans les forêts qui sont en train de disparaître

pour laisser espace à des monocultures de soja et pour extraire biocarburants,

pour eux il s’agit d’une question du survivance.

Ne pas réagir signifie mourir.

Prêts aux armes ils résistent à l’avancée des multinationales et de la civilisation.

Leur résistance est aussi la notre, partie de la même lutte.

Les luttes de libération animale et de la Terre font partie du même parcours,

elles ne peuvent pas être scindées et considérées séparément.
Tous les êtres vivants sont liés au même fil d’exploitation.

C’est le même système,

le même paradigme anthropocentrique qui réifie tout être vivant en le réduisant à un pure numéro,

à marchandise,

à viande de boucherie,

à ressource à utiliser,

à agrégation d’organes à sectionner,

à ensemble de cellules,

de gènes et d’atomes à modeler et modifier…
Les nombreux plans d’exploitation et oppression du système sont comme plusieurs dimensions

qui se pénètrent et se fusionnent l’une dans l’autre,

en formant un filet à mailles serrées de liens et de relations.

Éloigner une question spécifique de ce filet signifie perdre le contacte avec la réalité qui nous entoure

et ne plus savoir comprendre les évolutions de la domination

Il faut se demander à quoi on s’oppose,

si à la domination dans toutes ses manifestations,

quand on conduit des projets spécifiques il faut reconnaître la nécessité de l’union des luttes de libération.

Sans jamais perd cette tension qui nous amène à être en conflit avec la société toute entière, qui nous empêche de nous contenter,

qui nous empêche de nous cacher derrière des mots mais qui les fait devenir pratiques.

« Protester est dire que quelque chose ne nous plaît pas, s’opposer est faire ainsi que ce qui ne nous plaît pas ne va jamais plus arriver. »

(Ulrike Meinhof, militant de la RAF).
Nous opposer c’est concrétiser l’ennemi en le rendant bien claire et visible devant nous,

c’est concrétiser notre entendre et notre pensée.
Seulement en liant dans un seul front les luttes de libération animale

et écologistes radicales nous sauront faire face à la complexité

et à la profondeur de la domination,

avec une lutte qui va au-delà de la surface pour dégonder à l’origine et dans la totalité toute forme d’exploitation.
Nous pourrons dire que la rue que nous avons entrepris est facile,

que nous ne tromperons jamais et que nous réussirons à obtenir beaucoup de victoires.

Nous approcherions plusieurs militants,

mais ainsi,

sans être prêt-e-s à affronter les premières difficultés,

quand elles se présenteront l’entier mouvement pourra couler.

Pour l’éviter nous devons être conscients qu’en réalité la rue est longue et tortueuse,

pleine d’entraves qui parfois nous semblent insurmontables.

Nous allons faire des fautes,

nous allons subir des défaites,

certain-e-s vont quitter la lutte et nous devrons s’affronter avec la répression…

mais malgré tout cela,

malgré le contexte autour de nous nous semble toujours plus désolant

et qu’il soit toujours plus difficile de transmettre nos messages dans leur complexité et radicalité,

si nous ne sommes pas nous,

si ce n’est pas toi à décider de combattre, qui le fera?

Si nous ne commençons pas maintenant à lutter,

quand?

Si nous attendrons,

si tu attendras,

il sera trop tard…

Face à ce scénario qui nous entoure si nous sommes assailli-e-s par l’impuissance

et par le désespoir,

nous ne devons par céder à ces sensations,

mais les renverser dans la conscience et dans la force.

Cette question tourne en tourbillonnant dans la tête:

« Qu’est-ce qu’on peut faire?

Qu’est-ce que on pourrait jamais réaliser contre tout cela? »

Pour répondre ça suffit simplement de commencer à renverser la route tracée par le système,

en arrêtant le cours des événements que les puissants nous veulent faire croire comme inéluctable.
Tou-te-s sont indispensables,

aussi seulement un individu peut faire la différence,

il peut ouvrir une cage,

et un prix trop élevé à payer n’existera jamais pour avoir sauver une vie…

Plusieurs individus peuvent devenir un bâton entre les rouages de ce système
et ils peuvent l’attaquer dans ses centres vitales.

Si toutes les personnes qui pour la première fois sont à cette rencontre,

quand elle sera terminé,

s’engageront concrètement et avec continuité,

des nouvelles campagnes de lutte pourront naître et des projets déjà existants se renforceront et accroitront.

Ensemble nous pourront développer un mouvement de libération animale et de la Terre fort dans sa radicalité,

composé par plusieurs âmes et plusieurs projets spécifiques,

mais les tous unis par le même

amour,

par la même haine,

par la même rage,

par la même passion et par la même ardente nécessité dans le cœur de combattre contre qui exploite

et tue tous les êtres vivants et la Terre,

en conflit avec l’entier existant.
Sans peur de se tromper car par les fautes nous apprendrons

et nous nous enlèverons plus conscients et forts.

Sans peur de la répression car il n’y a pas des cages plus terribles de celles qui enferment million d’animaux.

Car face à une planète mourante il faut apprendre le courage de risquer notre liberté,

car les cages les plus grandes ce sont celles que nous nous construisons autour de notre cœur et de notre esprit,

faites d’indifférence et de justification pour ne pas agir…
Sous la peux ce frisson qui nous fait vivre notre vie jusqu’au dernier soupir,

qui nous coupe le souffle,

avec le cœur battant et les poings toujours fermés.

Avec la certitude de combattre avec tous nos efforts jusqu’au fond…

Nous élevons les yeux dans la lumière des étoiles et nous conquérons le ciel…

A tous les esprits libres et sauvages

qui le restent même si enfermés derrières les barreaux d’une prison ou d’une cage.
Liberté pour Costantino Ragusa,

Luca Bernasconi,

Marco Camenisch et toutes les prisonnières et tous les prisonniers révolutionnaires.

Silvia Guerini, prison de Bienne-Suisse, juillet 2010.


Freiheit für Silvia, Costa und Billy
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18 septembre 2010 6 18 /09 /septembre /2010 05:34

Depuis quelque mois l'incompréhension, et la diffamation sont colportés  contre le combat de Costa ,  Sylvia et Billy   , ci dessous le communiqué  qui annonce la grève de la faim de Marco Camenish et les trois inculpé-e-s de la tentative d' attentat contre IBM Zurick. voici le communiqué trouvé sur le site informa -azione.

 

Nous exprimons à nouveau notre solidarité avec Marco Costa, Silvia et Billy en  grève de la faim du 10 Septembre  au  30. Notre solidarité est compliquée parce que nous sommes en phase avec l'esprit dans lequel ces camarades ont été motivés,  de les suivre  dans leur désir de liberté. Nous nous sentons proches d'eux parce que nous pensons qu'il est nécessaire de s'opposer avec détermination et concrétement  contre  le développement et la prospérité de cette entreprise technophiles.
Reconnaître un ennemi, d'identifier les responsabilités et les projets doivent apporter avec lui la tentative de combattre aussi efficacement que possible. Ils l'ont fait et c'est pourquoi je suis ici aujourd'hui avec nous, mais bien qu'ils sont des prisonniers / prisons suisses et leur contribution est encore une valeur.
Et ces jours-ci, dans lesquels ils se débattent dans la grève de la faim,il se peut  que cela soit  l'une des nombreuses occasions où il est possible de réduire les distances qui nous séparent d'eux  par la lutte, une fois de plus, comme souvent dans le passé avec eux.
à l'Intérieur aussi bien  qu'à l'extérieur, même combat!
Contre l'État et le capital!

Le Silvestre, anarchistes et le mode anarchiste de coeur, les anarchistes et les anarchistes Tessin Coalition contre les nuisances , Forlì l'égalité des droits, la Commission du Secours  Rouge (Zurich-Bruxelles)

 

 premier texte du  communiqué de soutien  de la calition contre les nuisances

 

 

 

Avec ce texte nous voulons exprimer notre absolue et inconditionnelle très grande proximité, solidarité et soutien, aux individus auxquels nous sommes fraternellement liés, individus qui, engagés depuis des années dans la lutte de libération animale, humaine et de la terre, amis et compagnons qui ont contribué d'une façon importante et entière au projet de la coalition contre les nuisances, des individus avec les quels nous avons échangé, avec qui nous partageons encore tellement d'instants de vie et d'expériences de lutte: nous savons quelle direction prendre, nous savons avec qui.
On n'est pas étonné du silence et de l'incertitude des nouvelles de la Suisse qui arrivent dans les jours suivant leurs arrestations . Un état qui fait de l'absence d'information un fondement afin de continuer à porter l'activité de domination et d'exploitation , un état qui héberge les sièges sociaux des plus grandes firmes ( multinationales) pharmaceutiques, agro-chimiques et agro-alimentaires. Un état fondé sur le pouvoir des banques et l'infini circuit financier, des sommes d'argent servant à faire tourner cette économie dominante, assassine et sanguinaire. Un état qui fait de la nouvelle technologie et de la recherche scientifique ( biotechnologie, nano technologie, nucléaire et informatique) ses chevaux de bataille avec ses laboratoire privés et d'état dans lesquels on expérimente, affine et teste l'attaque au vivant.
L'énorme présence des sièges centraux et des laboratoires, les plus importantes multinationales au monde, démontre quel est l'engagement et la disponibilité de cette connexion fabriquée par l'état dans le projet de stérilisation de la planète et des rapports intrinsèques adapté à eux, par la création de nouveaux organismes génétiquement modifiés pour être fabriqués et servir aux enculeries du pouvoir, exploitation et contrôle dans les inventions des nouveaux matériaux nano technologiques et micro technologiques qui modèlerons le monde de demain, nos propres corps et tout ceux des êtres vivants . La science de la vie et les nano technologies sont des secteurs de pointe de la recherche scientifique et technologique, en fonction d'une nécessité d'adapter et de modifier la nature dans sa complexité, chaque être vivant et les rapports qui se tressent entre eux, les nouvelles exigences économiques, politiques, sociales de la globalisation. L 'industrie technologique a l'obligation de se renouveler et de retirer des profits, et le domaine de la technologie avancée assure les deux. La manipulation des formes de vie et ce qui reste comme base étalon, l' informatique absolue qui contrôlera et descendra sur notre vie et la création ex cathédra (ex novo) du matériel à l'échelle du millionième de millimètre ( Il y a un milliard de nanomètres dans un mètre.) qui sera appliqué dans les secteurs agricoles, alimentaires, textiles , cosmétiques et informatiques, chimique, pharmaceutique, de l'armement et du contrôle social, ce sont des nouveaux secteurs d'étude et d'application qui ont ouvert les portes à une radicale transformation de ce monde et aujourd'hui comment nous sommes habitués à le concevoir? C'est une transformation déjà en activité et qui avance rapidement tant le progrès qu'il a généré, pour ceux qui en ont besoin, avec tous les moyens nécessaires. La recherche et l'application arrivent en ce moment à coïncider dans la façon et le temps, ainsi la réalité devient un laboratoire à ciel ouvert, et tous les êtres vivants des cobayes. Les connaissances de la biotechnologie, nanotechnologie, neuroscience, informatique et robotique sont déjà appliquées largement, elles sont déjà une épouvantable réalité en expansion, dans laquelle de nombreuses études sont engagées d'une façon progressive et rapide .L'avancée de la technologie au service de la domestication est toujours arrivé d'une façon hypocrite et silencieuse. Comme une surdité transmise d'un navire plein de semences trangéniques, comme l'ignoble détournement de la terre obligée à féconder les semences transgéniques des multinationales, comme le bruissement mécanique d'une imprimante de chip nanotechnologique. Les tentacules du mode de fonctionnement technico industriel rampent discrètement, comme une tumeur qui se réveille en retard dans le cobaye humain, comme le dépositaire des brevets sur le vivant qui rend esclave la communauté et les agriculteurs, comme la multiplication des appendices de surveillance technologique dans nos vies. La révolte de ceux qui luttent avec tous les moyens nécessaires pour libérer la terre et tout le vivant des mailles du filet de l'exploitation d'une oligarchie anthropocentriste résonne d'une façon scandaleuse et inopportune aux oreilles des patrons exploiteurs et aux exploités aliénés, mais c'est une mélodie et une espérance pour ceux qui ne s'accommodent pas des horreurs du présent et du futur. La route de la liberté est longue et tortueuse, imprévisible et pleine d'obstacles. Un de ceux ci, c'est la répression . A ceci, nous devons faire front à ceci, nous devons répondre avec les armes de la solidarité. Afin d'abattre le mur du silence.
Coalition contre toutes les nuisances, biotecnologie, nanotecnologie, nucléaire.

Traduction effectué par le  collectif le laboratoire

adresse des prisonniers au  23 aout 2010

Silvia Guerini
c/o
Regionalgefängnis Biel
Spitalstrasse 20
2502 Biel/Bienne, Switzerland

Costantino Ragusa
c/o
Regionalgefängnis Bern
Genfergasse 22
3001 Bern

Luca Bernasconi
c/o
Regionalgefängnis Thun
Allmendstr. 34
3600 Thun

pour les personnes qui veulent expédier des livres , nous vous rappelons que les livres doivent être emballés dans un film transparent; pour ceux qui veulent envoyer des mandats versement à ce compte courant en italiein Italia c.c.p. 93785582 intestato a Benedetta Galante, per bonifici bancari codice IBAN IT79T0760110700000093785582


P

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18 septembre 2010 6 18 /09 /septembre /2010 05:07

Un fait divers tragique a eu lieu   à Valence dans la nuit de samedi- 11 dimanche- 12 sept. que la presse populaire fasse  appel aux arguments le plus populiste et que des politiques s'emparent  de cet événement c'est de l'ordre de l' ordure. On a trouvé ce  document a partir de photos autour de la prison , celui-ci très officiel, permet de combattre le discours  : "la prison c'est un lieu qui permet  de faire le point". ce propos nous  l' avons entendu lors d'une soirée de l'arapej valence.

LE CONTRÔLEUR GÉNÉRAL DES LIEUX DE PRIVATION DE LIBERTÉ

AUX RENCONTRES PHOTOGRAPHIQUES D’ARLES 2010


L’Outre-Murs

Les prisons sont, par nature, des lieux inconnus, sauf de ceux qui y vivent ou y travaillent. Les images de la prison qui circulent depuis longtemps reflètent ce qu’on veut bien voir ou montrer de ces lieux de privation de liberté, comme l’a illustré l’exposition récente du musée Carnavalet consacrée aux prisons parisiennes.

Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté, dont les photos qui sont ici exposées sont issues, n’a d’autre but que de rendre compte de la prison, telle qu’elle est, afin de veiller, comme la loi en donne mission, à la sauvegarde des droits fondamentaux des personnes captives.

Il a visité à ce jour une soixantaine d’établissements pénitentiaires, demeurant dans chacun d’entre eux plusieurs jours du matin au soir, pour en observer la vie, parler en toute confidence avec les détenus et les personnels, relever le fonctionnement.

À chaque fois, les contrôleurs ont pris, pour éclairer leur constat, des photographies.

Sans doute ces images ne disent-elles pas tout. Ni l’angoisse et la solitude, ni le silence (« Qui peut dire la prison… Qui peut dire le silence ?» demandait déjà Pierre Goldman) ou les cris, ni l’appréhension, ni l’incapacité de se définir ou de se dire…

Mais au moins donnent-elles à voir ce qui en constitue l’origine et la trame. Il a paru utile, toutefois, de les assortir de quelques commentaires pour mieux témoigner du contexte, c’est-à-dire de ce qui a été établi au cours des visites d’établissements par le contrôle général, qui est rapporté dans chacun de ses rapports comme dans son rapport annuel (consultable sur www.cglpl.fr).

 

Jean-Marie Delarue, contrôleur général de lieux de privation de liberté.

 

1ère partie de l’exposition – cliquez sur la photo

 

 

2ème partie de l’exposition – cliquez sur la photo

 

—> Vous pouvez également retrouver de nombreuses autres photos dans les annexes du rapport du Contrôleur Général (de la page 31 à la page 45).

 

 

 

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