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  • : Le blog du laboratoire anarchiste est un blog actif a propos de l'actualité sociale
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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 08:20

Hier à No border Bruxelles la répression a frappé encore une fois, arrestations tabassages massif...comme de nombreux cite montrent  des images et des infos, comme celui fort visuel du blog du   jura libertaire.et vous pouvez aller voir sur le site Belge de no borde http://www.noborderbxl.eu.or Hier soir discussion sur le journal Nomade

Bilan sommaire et rapide de la situation sur Bruxelles.


ENVIRON 450-500 ARRESTATIONS AU TOTAL AUJOURD'HUI, SUR
ENVIRON 600
ACTIVIsTES EN ACTION.
AU MOINS 2 BLESSES TRES GRAVES (dont un camarade au crâne ouvert,
gisant pendant 1/2h au sol, inconscient, dans une marre de sang, avant
que les secours arrivent pour l'emmener à l'hôpital).
NOMBREUX BLESSES.


SUR LES 300 CAMARADES AYANT REUSSIS A SE FORMER EN BLOC
ANTICAPITALISTE, MOINS DE 20 PERSONNES EN ONT RECHAPPE.
TOUS LES AUTRES
ONT ETE ARRETES.

 

 

 

 

 

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 07:42

Je met dans le blog du Laboratoire ce texte paru indymedia.grenoble, car mercredi à 19h on a continué la célébre revu de presse qui dure depuis 1 mois, pour faire connaitre  des journaux, des revus , :

 

 

Au programme : des articles ou des extraits d’articles issus de cette fameuse presse journal Fakir, la traverse, Nomade N°5 ( journal du No border) Le canard enchaîné de la semaine, , Offensive ( journal de l'OLS)  et..le postillon bien d'autre chose.et .... avec les commentaires et remarques de l’auditoire, au cours de la soirée,on a fait tourner un  tract  qui a circulé à Grenoble sur: émeute laboratoire, Sarkozy et Destot nous font la guerre sociale.  La discussion ne s'est pas enclanché mais c'est pour cette raison pour casser ce climat de chacun chez soi en laissant les méfias officiel nous endormir.

 

Depuis les "événements" de l’été, l’Arlequin est dans la ligne de mire des forces de l’ordre, qui ne sont ni au chômage ni en grève. Ils auraient même tendance à faire des heures supplémentaires. Il ne se passe en effet plus un soir sans que CRS ou gendarmes mobiles soient postés aux entrées du quartier (côté Grand Place, à La Bruyère ou près de la déchetterie). Cette après-midi, trois voitures de nationaux et une de la BAC sont entrées en trombe et sirènes hurlantes avant de se poser en bas du 30. Ces braves fonctionnaires ne sont bien entendu ni venus pour se recueillir sur les lieux du décès de Karim Boudouda, abattu par leurs collègues, ni pour avoir une conversation avec les jeunes qui étaient présents. Au bout de quelques minutes, ils sont repartis, moins vite qu’en arrivant, après avoir rangé leur matériel de guerre dans leurs voitures. Un coup pour rien. Un coup de provocation. Les médias ne cessent de rabâcher que lorsque on est un-e habitant-e du quartier, il y a de quoi se sentir en insécurité. Je suis d’accord avec eux, mais pas pour les mêmes raisons. Je pense que l’on est en insécurité quand il y a des personnes armées près de nous. Les seules armes que j’ai vu depuis que j’habite le quartier sont celles des forces de l’ordre. Il paraît également qu’on est en insécurité lorsque on rentre seul-e une fois la nuit tombée. C’est vrai que rentrer seul-e et devoir traverser des rangées de cars de gendarmerie mobile et des cordons bleus avant de pouvoir regagner son lit n’assure ni la sécurité, ni un sentiment de sérénité et ne présage a priori pas d’un bon sommeil. Il semblerait donc que ce soit la présence policière qui soit à l’origine des tensions et appréhensions ressenties pas les habitant-e-s. Pour que la tranquillité et la convivialité revienne sans obstructions extérieures dans le parc, sur le marché et dans toutes les têtes, il apparaît donc que la seule solution soit l’arrêt immédiat de toute présence policière sur le quartier, qu’elle réprime ou contrôle. Après cela seulement, l’ensemble des habitant-e-s aura la tête et le temps pour penser aux "événements", ceux qu’ils vivent quotidiennement, comme la précarité, le racisme, le rejet, le chômage, les discriminations en tout genre ou la gentrification annoncée. Après cela seulement il pourra y avoir des temps collectifs pour penser et agir sur le quartier. Après cela seulement les habitant-e-s pourront tenter de s’organiser collectivement pour que ce quartier redevienne ce qu’il a toujours été : un lieu dans lequel on se sent bien, un lieu où l’on parle toutes les langues, un lieu où l’on se parle, un lieu où toutes les odeurs donnent envie de se mettre à table, un lieu aux couleurs d’Arlequin.

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 09:16

Reçu on diffuse la nouvelle

 

NELLA NOTTE INCOLLATO PORTA E LASCIATO SCRITTA SU CONSOLATO SVIZZERO DI BOLOGNA.<SOLIDALI CON BILLY COSTA E SILVIA. ECOTERRORISTA

COLLER DANS LA NUIT DE PORTE GAUCHE et écrit sur le Consulat suisse de Bologne. <SOLIDARITE AVEC BILLY Costa e Silva. Eco-terrorisme, c'est l'etat!>

et aussi:

 

Freiheit für alle politischen Gefangenen
 
  > Ajouter un commentaire

ballade anti carcérale autour de la prison de Berne.

Aujourd'hui, le 24 septembre 2010, une quarantaine de personnes ont exprimé leur solidarité avec les prisonniers politiques Costa, Silvia, Billy et Marco devant la prison régionale de Berne (Amthaus).  
     
Pour ce faire, dix personnes ont pénétré l'avant-cour de la prison. Costa, qui y est emprisonné, a été salué avec beaucoup de bruit. Des slogans ont été criés et des pétards ont été allumés. Plusieurs prisonniers ont réagi en frappant sur les murs et en allumant des briquets derrière les vitres louches.

L'action s'inscrit dans les journées d'action pour nos camarades qui font actuellement une grêve de la faim. Malgré les barres et les murs, ils continuent leur lutte contre la domination, la destruction de l'environnement et le capital.

Ensemble, on est forts, la solidarité est notre meilleure arme!

Dedans et dehors - une lutte!
 
  Feuer in den Herzen - Licht in den Köpfen
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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 08:19
Tract Organisation Communiste Libertaire pour la manifestation du 2 octobre

LA RÉPUBLIQUE À LA RETRAITE... ET LE CAPITALISME AVEC !




On pressentait que la gauche mènerait campagne pour 2012 autour de

la défense et du retour à l’esprit de la République mise en danger

par Sarkozy. François Hollande lui-même nous en a apporté la

confirmation en déclarant au Monde, le 19 septembre : « Il faut donc

revenir au récit de la République pour retrouver le rêve français,

celui qui donne à chaque génération la perspective de vivre mieux que

la précédente. » Et il a précisé : « La République, c’est à la fois

le progrès et l’égalité. » Mais de quelle République s’agit-il ? Il y

a eu celle dite « des Egaux », qui a réclamé en 1796 la poursuite de

la Révolution, la collectivisation des terres et des moyens de

production, et le retour à une Constitution de l’an I jamais

appliquée (1). Il y a eu aussi, au lendemain de la Première Guerre

mondiale, les Républiques des conseils de Bavière, de Hongrie et de

Slovaquie. Ces républiques-là nous conviendraient. Mais ce n’est

évidemment pas de celles-là que Hollande nous parle – bien plutôt de

celles qui régissent la France depuis plus de deux siècles… et un

survol rapide de l’Histoire nous démontre que nous sommes très loin,

avec elles, de l'égalité qu’il évoque. Remarquons d’abord que ces

Républiques se terminent mal : la première, née en 1792, s’achève

avec le premier Empire en mai 1804 ; la deuxième, avec l’avènement du

second Empire ; la troisième, avec le régime de Pétain. Le mal a

triomphé de la République ? Peut-être, mais on remarquera qu’elle l’a

bien cherché, quoique ce soit rarement rappelé. Bonaparte a été au

pouvoir dès 1799, donc sous la première République ; avant le coup

d’Etat du 2 décembre 1851 qui l’a consacré empereur, Louis-Napoléon a

été le premier (et l’unique) président de la deuxième République

(soutenu par Victor Hugo) ; avant le « coup d’Etat », qualifié par la

gauche de « dictatorial », qui déboucha sur la cinquième République,

le général de Gaulle a été le président du gouvernement provisoire en

1944. La République sait couver ses prétendus fossoyeurs ! Quant aux

débuts de ces Républiques, ils ne sont guère plus glorieux : à peine

née, la deuxième s’empresse de massacrer les ouvriers, du 23 au 26

juin 1848 ; la troisième fait encore mieux en débutant par la

sanglante répression de la Commune de Paris, en 1871 ; la quatrième

noie dans le sang ce que le président socialiste Vincent Auriol

qualifie de « grèves insurrectionnelles » en 1947 (2), et que le

ministre également socialiste Jules Moch contribue à arrêter en

faisant tirer sur les grévistes. Et puis, entre la naissance et la

mort, n’ayons garde d’oublier : les diverses répressions meurtrières

contre le mouvement ouvrier, contre les mutineries durant la guerre

de 14-18 ; les massacres coloniaux ; les pleins pouvoirs à Pétain

votés par une majorité de députés socialistes ; le massacre des

indépendantistes kanaks à Ouvéa, en 1988, sous la présidence

Mitterrand… La liste est longue. C’est ce modèle de société que la

gauche « unie » voudrait nous voir avaliser une fois de plus, en

tentant de nous convaincre que la politique de Sarkozy se situe « en

dehors » de la tradition républicaine alors qu’elle s’inscrit dans sa

lignée. Mais serait-il possible d’améliorer cette République vantée

par la gauche ? La « République des Egaux » ou celle des conseils

ouvriers évoquées plus haut visaient l’égalité dans le cadre d’une

société sans différences de classes. Rien à voir ici : la République

dont la gauche se pose en défenseur prétend agir au nom et dans

l’intérêt de tous les habitants, les citoyens… au sein d’une société

divisée en classes sociales aux intérêts antagonistes. Mission

impossible – et c’est là que résident la fiction et l’escroquerie !

Parce que leur République ne fait jamais autre chose que servir les

intérêts des dominants, des capitalistes, du patronat. Des intérêts

qui ont toujours la même finalité : le maintien de l’exploitation et

du taux de profit. Seules varient les méthodes pour y parvenir, en

fonction de la conjoncture. Quand tout va bien, on lâche du lest en

donnant du grain à moudre aux exploité-e-s. Quand la crise

s’installe, on fait appel à des régimes plus autoritaires. Quand cela

va franchement mal, on convoque la dictature. Ce ne sont donc pas les

orientations politiques de tel ou tel parti, de tel ou tel

gouvernement, les proclamations républicaines ou les appels à la

Constitution qui déterminent la méthode, douce ou dure, adoptée.

C’est bien plutôt l’état du rapport de forces existant entre les

classes qui incite les dominants à confier les affaires publiques à

telle ou telle équipe, pour les mener, toujours dans leur unique

intérêt, de telle ou telle manière à un moment donné. L’idéologie

n’est là que pour enfumer l’électorat. Dès lors, qu’elle soit

étiquetée « de gauche » ou « de droite », la politique restera

fondamentalement la même tant que le rapport de forces sera

défavorable aux exploitée- s. Ainsi, l’opposition actuelle du PS au

gouvernement concernant l’âge de la retraite porte sur la forme de la

politique menée bien davantage que sur le fond. Royal, suivie des

caciques, a assuré que la retraite à 60 ans serait rétablie sitôt la

gauche revenue au pouvoir, la situation redevenant « comme avant ».

Mensonge et démagogie, car cette gauche n’a pas la moindre intention

de revenir sur le nombre d’annuités désormais nécessaire pour pouvoir

partir à la retraite à taux plein… et de ce fait sa « formidable »

promesse, si elle était en mesure de la concrétiser, toucherait moins

de 1 million de personnes. De plus, Sarkozy mène certes campagne sur

le thème du Président « protecteur », chef de guerre dans le combat

contre l’insécurité face aux « barbares ». Mais, au sein du PS,

nombre de voix se font entendre pour souligner que la gauche aurait

tort de dénoncer trop fortement cette politique car « les Français

aspirent à la sécurité ». Sur le terrain du sécuritaire aussi, seuls

la méthode et le vocabulaire changeront donc avec l’arrivée de la

gauche au pouvoir : les « barbares » deviendront des « voyous »…

s’ils ne redeviennent pas des « sauvageons » ? La période qui nous

sépare de la présidentielle risque d’être très difficile à vivre, si

le mouvement actuel devait n’aboutir qu’à une défaite. Le

découragement provoqué par la constatation qu’on ne fait pas plier un

gouvernement par la lutte – du moins la lutte classique – pourrait

inciter beaucoup à recycler tristement leurs attentes dans le

résultat des élections, en espérant la venue de la gauche, même si la

croyance dans le « changement » qu’elle promet est faible ; et ceux

et celles qui ne se couleraient pas alors dans le consensus

républicain de gauche se verraient marginalisés et stigmatisés.



Le gouvernement l’a dit : même avec 5 millions de personnes dans la

rue, il ne reculera pas. C’est probable, et de toute façon ce chiffre

ne sera pas atteint. Tant les bureaucraties syndicales que les

leaders des partis le savent, et comme ni les unes ni les autres ne

veulent aller jusqu'à une crise de régime il faudra 2012 aux deux

camps pour les départager. Pour eux, les luttes n’ont qu’une

fonction : appuyer des négociations qui représentent leur fonds de

commerce. Mais, quoi qu’il arrive dans les semaines à venir, des

points peuvent néanmoins être marqués qui permettront un repli moins

amer D’abord, les prochaines journées d’action annoncées ressemblent

à un remake de l’an passé – lorsque le dernier rendez-vous fixé par

une intersyndicale qui maîtrisait très bien la situation a fait flop,

juste avant les vacances d’été. Cependant, la situation n’est pas

tout à fait la même, car cette fois des voix plus nombreuses

s’élèvent dans de multiples les secteurs pour appeler à une grève

générale ou reconductible, ou à d’autres actions. Ensuite, si les

assemblées « générales », « populaires » et autres qui s’organisent

localement en dehors des directions syndicales ont jusqu’ici dans

l’ensemble fait preuve de faiblesse, sur le plan numérique et souvent

sur le fond, parce que trop souvent le fait des seul-e-s militant-e-

s, leur existence même est positive, et peuvent à la fois prendre de

l’ampleur et élargir l’aire de la contestation. Enfin, la

mobilisation au sujet des retraites sert à l’expression d’un malaise

plus profond vis-à-vis de l’organisation actuelle de la société. A

nos yeux, la question posée là n’est pas fondamentalement celle des

retraites, mais du pour quoi, pour qui et comment nous travaillons

dans cette société capitaliste. Or, de tels questionnements ne se «

solutionneront » pas à coups de pédagogie, d’explications

rationnelles ou de mises en avant d’idéologies spécifiques,

fussentelles anarchistes. Ils ne progresseront pas non plus grâce à

une théorisation en vase clos de la guerre des « plus radicaux »

contre le système. Cela, parce qu’il s’agit avant tout de faire

reculer la peur de l’inconnu représentée par le saut dans une société

nouvelle ; avec comme condition première le développement d’un

sentiment collectif de force – la bonne vieille « conscience de

classe » – face à des ennemis de classe clairement identifiés et sur

la défensive. Une victoire même partielle sur les retraites

contribuerait à susciter un tel sentiment dans de nombreuses têtes.

Alors, donnons-nous les moyens de cette victoire – dont le sens

premier serait de montrer que le rapport de forces entre les classes,

jusquelà en faveur du patronat, peut s’inverser et ouvrir la porte à

d’autres combats et dans de meilleures conditions. Imaginons que

seulement le quart des manifestants des 7 et 23 septembre – disons

500 000 – bloquent 100 points stratégiques dans l’hexagone. 5 000

personnes par lieu, ça aurait de la gueule, non ? De plus, ça

créerait des espaces permettant à d’autres franges de la population

de venir soutenir, discuter, etc. Difficile pour les forces de

l’ordre d’intervenir, face à une telle dispersion – et organisation –

de la mobilisation. La situation ainsi créée déboucherait sans doute

soit sur une crise de régime, soit sur un recul concernant les

retraites, soit sur les deux. En tout cas, elle permettrait que les

autres problèmes aujourd’hui sousjacents s’expriment dans un contexte

autrement plus intéressant que celui de l’horizon 2012 !



Organisation Communiste Libertaire (ocl-lyon@laposte.net)



(1) Cette dernière entendait compléter la Déclaration des droits de

l’Homme et du citoyen en privilégiant la souveraineté populaire sur

la souveraineté nationale, en affirmant le droit à l’insurrection, et

en entendant donner « asile aux étrangers bannis de leur pour cause

de liberté, mais pas aux tyrans ».



(2) 3 millions de grévistes. On peut citer quelques exemples de la

violence du conflit : des centraux téléphoniques furent attaqués à

Paris (à Montmartre et Marcadet) ainsi qu'à Béziers ; le 29 octobre,

une véritable bataille rangée opposa les forces de l'ordre aux

militants communistes dans les rues de Paris ; le déraillement

provoqué de l'express Paris- Tourcoing, le 3 décembre, causa 21

morts. Durant cette période, il n'y eut pas moins de 106

condamnations pénales pour sabotage.







(Extrait de Courant Alternatif, mensuel anarchiste-communiste, n°

203, d'octobre 2010)



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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 07:55
samedi 2 octobre rencontre -débat avec Alain Brossat
lu  ici
TOUS COUPAT TOUS COUPABLES

Tous Coupat, tous coupables ! Pour en finir avec le moralisme antiviolence

Rencontre-débat avec Alain Brossat

Le philosophe Alain Brossat, dans "Tous Coupat ! Tous coupables !" (Nouvelles éditions Lignes), effectue un retour critique et polémique sur le positionnement des médias, des milieux intellectuels et des collectifs qui se sont manifestés pour réclamer l’abandon des poursuites et la libération des inculpés.

Il y soulève les contradictions d’une défense publique qui s’est rapidement résumée à l’appel au respect des valeurs de l’État de droit, de la République, et de la Démocratie.

Résultat : la charge subversive de "L’insurrection qui vient" a vite été désamorcée pour laisser place aux figures consensuelles de jeunes victimes, innocentes, issues de bonnes familles, des meilleures écoles, intégrées et appréciées.

N’’est-il pas paradoxal que des Agamben, Rancière, Bensaïd... dont la renommée s’est construite sur la critique radicale de la « démocratie réelle » comme oligarchie ou « État d’exception permanent », aient mené leur campagne de soutien dans les termes même de la légalité et de la normativité démocratique – en opposition totale avec leur propre philosophie ?

Fallait-il balayer d’un revers de main la radicalité réelle de la pensée et de l’existence des inculpés pour que leur « défense » soit médiatiquement recevable ?

La véritable solidarité n’aurait-elle pas été, justement, de ne pas abdiquer devant le moralisme antiviolence ?

(communiqué de la Gryffe)

Après pot de rentrée de  la Gryffe.
Pot de rentrée de la librairie la Gryffe samedi 2 octobre

Nous invitons chaleureusement tous ceux et celles qui le souhaitent à venir au pot de rentrée de la librairie.

Nous invi­tons cha­leu­reu­se­ment tous ceux et celles qui le sou­hai­tent à venir au pot de ren­trée de la librai­rie.

Librairie liber­taire LA GRYFFE, 5 rue Sébastien Gryphe 69007 LYON, France. Ouverte du lundi au samedi inclus de 14 heures à 19 heures.

Téléphone/ fax : 04 78 61 02 25

Courriel : Librairie at lagryffe.net

Site Web : www.lagryffe.net

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 22:15

Le CAMP NO BORDER DE BRUSSEL s’inscrit dans la tradition des camps No Border organisés à travers le monde depuis les années 90. Ni cadre normatif ni organisation, NoBorder est avant tout une convergence de luttes et une rencontre, à un moment donné, dans un espace donné.

Comme à Calais ou à Lesbos en 2009, il s’agira de créer un espace de partage. Partage et échange d’informations, de compétences et d’expériences, voire d’expertise. Un espace de préparation et de mise en oeuvre de démarches visant à obtenir la fin du système de frontières qui nous divise tous et toutes. A l'occasion du No Border camp de Bruxelles voici ce qu'on peut trouver ici

Il fut un temps où l’anarchiste Albert Libertad, pressentant le développement d’une bureaucratie kafkaïenne et de la dictature paperassière, invitait les citoyens à brûler leurs papiers d’identité et à redevenir des êtres humains en refusant de se laisser réduire à des numéros, dûment répertoriés dans le dénombrement étatique et statistique des esclaves.

Nos existences sont aujourd’hui si imprégnées de ces chiffres qui contingentent indifféremment les paiements bancaires, les salaires, la sécurité sociale, les allocations de chômage et les retraites qu’exister sans papiers paraît aussi impossible et impraticable que la recommandation de Libertad d’en finir avec le marquage infamant et policier du bétail social.

Ainsi sommes-nous confrontés à une double et paradoxale exigence : d’une part, il faut que chacun, quels que soient son ethnie, son statut social, sa personne, bénéficie d’un droit d’accès à cette jungle bureaucratique qu’est devenue notre société ; d’autre part, il est intolérable que le sort des hommes soit ainsi contingenté par une gigantesque calculatrice dont le caractère inhumain est incompatible avec le droit à une vie librement épanouie.

Ajoutez à cela un processus de dégradation de l’Etat dû à l’emprise des puissances bancaires, elles-mêmes menacées par un effondrement monétaire mondial. Car les Etats ont perdu le privilège, qu’ils s’arrogeaient, de gérer le bien public. Hier encore, ils prélevaient leur tribut sur les citoyens avec force taxes et impôts mais, en contrepartie, ils assuraient le fonctionnement des services publics - enseignement, soins de santé, postes, transports, allocations de chômage, retraites…

Qu’en est-il aujourd’hui ? Les Etats sont devenus les valets des banques et des entreprises multinationales. Or, celles-ci sont confrontées à la débâcle d’un argent fou, à un tourbillon de milliards investis dans les spéculations boursières où ils tournent en rond, au lieu de travailler à l’essor des industries prioritaires et des secteurs socialement utiles. Des milliards qui forment une bulle vouée à imploser et à provoquer un formidable krach boursier.

Nous sommes la proie des gestionnaires de faillite, avides d’engranger leurs derniers profits à court terme en surexploitant des citoyens, qu’une politique démente d’austérité invite à se sacrifier pour combler le gouffre sans fond du déficit creusé par les malversations bancaires.

Non seulement l’Etat n’est plus en mesure de remplir ses obligations en vertu du vieux contrat social, mais il rogne sur les budgets des services publics, il envoie à la casse tout ce qui garantissait au moins la survie, à défaut de permettre à chacun de mener une vraie vie. Et cela au nom de cette gigantesque escroquerie baptisée du nom de dette publique.

L’Etat s’est replié sur la seule fonction qui rappelle encore son existence : la répression policière. La seule sauvegarde de l’Etat, c’est de répandre la peur et le désespoir. Il y réussit assez efficacement en accréditant une manière de vision apocalyptique. Il répand la rumeur que demain sera pire qu’aujourd’hui. La sagesse consiste donc, selon lui, à consommer, à dépenser avant la banqueroute, à rentabiliser tout ce qui peut l’être, quitte à ruiner son existence et la planète entière pour que l’escroquerie généralisée se perpétue.

La lutte en faveur des sans-papiers devrait tenir compte d’un tel contexte. A plusieurs égards.

a) Pour dissimuler le gigantesque détournement du bien public, l’Etat en est réduit à faire diversion. Il mise sur la crainte et sur le découragement, qu’il entretient soigneusement, pour assumer son rôle de gendarme sécuritaire. Et comme toujours, en pareils cas, il recourt à la vieille tactique du bouc émissaire. Aux citoyens apeurés par la montée du chômage, la baisse du pouvoir d’achat, la précarité croissante, il désigne des groupes « dangereux » sur lesquels il tente de détourner une agressivité qui, sans ces palliatifs, se tournerait contre les corrompus et les profiteurs qui nous gouvernent.

Tout est bon entretenir le rideau de fumée qui masque les vrais problèmes. Alors qu’en Belgique Wallons et Flamands sont pareillement victimes des malversations d’un Etat à la botte des puissances financières, un nationalisme mafieux tente de les dresser les uns contre les autres. Une xénophobie sournoisement entretenue s’attache à identifier Arabes et terroristes islamistes, elle tourne en antisémitisme la juste opposition à la politique anti-palestinienne du gouvernement israélien, elle travaille à opposer les chômeurs et les sans-papiers, elle ne craint pas d’exhaler des relents nazis dans le mépris et les mauvais traitements réservés aux Tziganes.

Nous devons prendre conscience que l’Etat corrompu fait tout pour empêcher qu’une véritable solidarité s’établisse entre les défavorisé, frappés aujourd’hui par la précarité, et ceux qui, jouissant encore d’une certaine sécurité d’existence, la perdront demain s’ils continuent à se résigner au sort qui les attend.

C’est donc cette solidarité qu’il faut restaurer, c’est sur elle qu’il faut miser en prenant la défense conjointe des sans-papiers, des chômeurs mais aussi des salariés en lutte contre l’exploitation, des associations préparant l’autogestion et la suppression de l’argent, des mouvements collectifs refusant la dégradation des transports publics, de l’enseignement, des soins de santé, de la poste, des industries prioritaires, de l’agriculture… Nous parions sur la poésie de la vie contre les lois du profit, qui la dégradent.

b) Répondre à la politique répressive des gouvernements corrompus, ce n’est user contre elle de la même violence, c’est passer outre à leurs diktats humiliants, c’est propager la désobéissance civile.

Comment ? En intervenant pour restaurer une qualité d’existence que l’Etat délabre sous la pression des mafias bancaires. Nous sommes tous des laissés pour compte, sacrifiés aux intérêts sordides d’un système absurde. Nous n’avons pas d’autre choix que de miser sur nous-mêmes pour sortir de la gabegie. Il existe chez la plupart des femmes et des hommes une richesse poétique et une créativité capables d’instaurer dans tous les domaines des conditions plus humaines. Beaucoup, ensommeillés par la routine l’ignorent encore. En revanche, c’est la principale, sinon la seule ressource de ceux que la politique des démocraties corrompues marginalise et condamne au rôle de boucs émissaires.

Plutôt que de déprécier un homme, mieux vaut valoriser ce qu’il a d’humain et de créatif. N’est-il pas aberrant de craindre et de pourchasser les Tziganes alors que les aider à développer leurs ressources artisanales et musicales ferait de leur passage une opportunité bienvenue ? Au lieu de vouloir hypocritement réintégrer les chômeurs dans un marché du travail mis à mal par la multiplication des fermetures d’entreprises, pourquoi ne pas favoriser des structures où l’inventivité de chacun pourrait se donner libre cours ? Le combat pour les sans-papiers s’enlise trop souvent dans une défense désespérée, voire suicidaire. Or, l’offensive est la meilleure défense. Non une réponse agressive, du même type que l’intervention policière télécommandée par une bureaucratie affairiste, prônant cyniquement l’austérité à ceux qu’elle ruine. Mais une offensive qui instaure partout des territoires libérés de l’emprise de la marchandise et du profit, des zones où le droit à la vie, à la joie, à la création, à la beauté, à la jouissance révoque les droits du commerce, de la prédation, de la barbarie

Nous allons devoir suppléer aux carences d’un Etat, de plus en plus éloigné des revendications des citoyens. Il nous appartient de nous y préparer dès maintenant si nous voulons plus que les impôts servent à combler le gouffre des malversations bancaires et des spéculations boursières. Notre tâche prioritaire, c’est de restaurer la poésie dans une société où l’appât du gain et du pouvoir a tout dépoétisé. C’est, dans un monde d’aveuglement agressif, de désigner, de réinventer, de privilégier les valeurs humaines, celles de la générosité, de la solidarité, de la gratuité, de la créativité, de la jouissance, de la vie souveraine.

Devenir humain signifie se nier comme esclave du travail et du pouvoir pour affirmer son droit au bonheur en créant des conditions favorables au bonheur de tous.

Raoul Vaneigem

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 07:40

 

http://www.slnd.net/dbdf/img/emissions/impasse.jpg

 

Le tract  ( traduit avec précision )ci dessous a été distribué autour de l'école polytehnique

de Zurich en solidarité avec la grève de la faim de SILVIA,COSTA et  BILLY , MARCO

 

Le monde dans lequel nous vivons est dans une phase de changement rapide, mais nous ne le
remarquerons à peine. Ce qui était nouveau hier, aujourd'hui, nous le tenons pour acquis déjà.
Cette préoccupation a suscité hier et causées d'émeutes , aujourd'hui, nous l'avons déjà
accepté, retiré de nos pensées ou tout simplement oubliée.
Nous vivons dans un

éternel présent, comme si le monde n'a jamais été et ne pourrait jamais devenir
différent.

Le plastique et l'asphalte, biens et technologies, l'industrie et le complexe
de bureau même si il y a seulement quelques générations, sont un phénomène mondial
continue de croître, imaginer une vie sans eux de plus en plus
difficiles. Chaque jour,

nous acceptons ce monde tel qu'il est dépourvu de vie, mais fonctionnelle ...
L'idée de progrès, la machine comme un moyen d'émancipation, l'adoption
à l'avance de toute innovation technologique se révèle être une conclusion erronée, la
plus tard, quand nous considérons l'appauvrissement général de la relation
l'homme, tant de manière qualitative et quantitative pour faire place à une vente
rampante. Le lien entre notre environnement et les personnes avec lesquelles nous

les partageons, l'histoire qui l' a façonné et, finalement, avec nous-mêmes, il devient de plus en plus faibles.
Non seulement les facteurs de soutien de ce changement sont hors de notre
compréhension, mais la plupart des gens ne semblent même pas être intéressés
à réfléchir sur leurs origines et leurs conséquences.
Les techniques

la société, l'extrême spécialisation et la division du travail, il est de plus en plus
l profond le fossé entre les activités et l'exercice de notre capacité à
comprendre leurs effets. De telles considérations et les besoins de cette «Progrès» et qu'est-ce qu'il avance? Avec l'hypocrisie de la neutralité " la science, les intérêts

de domination ne sont jamais analysé de manière critique. Non il est difficile de voir que

la recherche scientifique servent principalement de l'augmentation de la productivité,

la rationalisation et le renforcement de l'exploitation et donc également nécessaire d'accroître

le contrôle sur la vie. Tout cela permet donc de maintenir l'ordre en vigueur dans tous les aspects. Les fondations et les moteurs de notre temps, la technologie et la science sont les moyens - sans doute le plus puissants - au service du pouvoir et en tant que telle n'a jamais été neutre.

Nous nous intéressons ici, toutefois, parler d'un développement qui devient encore plus
répandue dans nos vies. Un développement si beau qui se passe dans une dimension que nous ne sommes plus

en mesure de percevoir avec nos sens.
Ce qui nous rend si dépendant des experts, qui à un moment de nous dire
A propos des expériences et des applications technologiques sur les décisions prises à la pratique
dessus de nos têtes. Depuis quelque temps, les universités et les centres
de recherche sont développés bio-et nanotechnologies qui permettent la
manipulation de la matière au niveau atomique et moléculaire.
Ce n'est pas terminé

les expériences simples sont limités à un espace confiné, et c'est maintenant notre
planète même à être utilisé comme un laboratoire. Génétiquement
nanoparticules modifiées ainsi que l'ajustement radioactifs même ,irrévocablement présent dans le monde où nous vivons tous. D'innombrables denrées alimentaire contiennent déjà des substances traitées de cette façon.

Les promoteurs de ces technologies
PUBLICATION proclamer leur utilisation à des fins humanitaires - en médecine,
la production alimentaire et plus généralement dans le «amélioration» de nos vies. Les véritable
intérêts de ceux au pouvoir, cependant, sont d'autres. Comme la majorité des
systèmes technologiques, y compris les nano-et biotechnologies ont été développées en grande partie
partie par la recherche dans l'armée. Leur potentiel d'intrusion dans chaque

aspect de la vie quotidienne, ainsi considérablement élargir le contrôle social
devient immédiatement apparent. Il ya déjà si petite puce
d'être invisible à l'œil nu (RFID) qui peuvent être placés sur n'importe quel
produit afin de suivre leurs déplacements. Graines manipulée de manière à
quindidevono être stériles et de racheter chaque année, sont déjà couramment
L'utilisation commerciale. Tiny nanomachines utilisées dans la surveillance et
puce à implanter des informations personnelles (telles que "Veri-Chip» de la
Société: E.A.D.S) est susceptible de s'étendre à l'avenir.

Nous ne voulons pas une autre liste d'horreurs créé par cette société.
Si cette

servi à secouer les gens, alors nous aurions déjà des milliers de foyers de la rébellion -
Non, Hobbes savait déjà que "Mais quand l'obstacle au mouvement est dans la constitution de la chose elle-même,

nous n'avons pas coutume de dire qu'il lui manque la liberté, mais nous disons qu'il lui manque le pouvoir de se mouvoir;

comme quand une pierre demeure immobile ou qu'un homme est cloué au lit par la maladie ». . "

Malgré la présence écrasante de l'ordre  en  vigueur, vous devez d'abord apprendre à rêver de nouveau -

rêvant d'une vie en dehors.
Par la logique d'efficacité et de contrôle, un monde totalement différent où

nous nous permettons de soumettre ou par des personnes ou des machines. Nous devons apprendre à nos rêves

en réalité, avec toutes les luttes que cela implique ...

Entamer un dialogue avec les puissants, qui développent et mettent au point des technologies de l'environnement,
mettra en œuvre l'utilisation et en tirer profit, c'est une perte de temps et d'énergie.
Dans

dialogue qu'ils seront toujours gagner. Après toutes ces évolutions ne sont pas effectués
que par les fantômes de certains scientifiques et des technocrates, mais par la logique d'un ensemble de
système qui pousse dans cette direction. Dans le besoin d'expansion,
le capitalisme dévorant tous les domaines de la vie qui peuvent être mis
sur le marché. Après un long moment déjà d' étreinte de la planète entière, maintenant

il cherche à approfondir son propre pouvoir - dans les moindres détails. Le plus
Globalement, le système, devenu maladies les plus dangereuses. Cela crée alors la
nécessité de contrôler toute la vie possible - un facteur
par excellence de l 'imprévoyance
Cette logique est inhérente à toute la technologie développée en vertu de la règle de
le capitalisme. Jusqu'à ce que nous sommes en mesure de décider - dans le rejet de toutes les formes de

domination et des considérations sociales et éthiques - quelles sont les évolutions
techniques pour faciliter la liberté et que ceux qui obéissent, et donc
sont détruits, il est absurde de discuter de leur utilisation d'une «bonne» ou «mauvais».
La technologie d'efficacité ne peut être atteint grâce à la spécialisation

sépare de la discussion de ses conséquences sur les personnes qui sont touchées et que
relégué à une purement scientifique. Nous pensons qu'il est nécessaire de faire une
recul et de reconnaître ces faits pour ce qu'ils sont: Que
une attaque contre toute capacité à l'autodétermination de notre vie. Qui n'a pas
d'accord avec l'évolution de ce monde, il n'y a pas de place pour se
retirer. Notre refus ne peut que conduire à une lutte qui vise à
destruction de ces technologies, à savoir l'interruption de tout l'ordre
Social , la production de ces monstruosités.


Anarchistes

 


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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 06:01

première manifestation à Bruxelle, nouvelle trouvé sur jura libertaire

16h10] La police présente en masse à la manifestation devant le centre 127bis à Steenokkerzeel

 

La police et les services de sécurité sont présents en nombre à Steenokkerzeel, où une manifestation de protestation contre la politique d’asile de la Belgique a lieu dimanche après-midi devant le centre 127bis. Tous les manifestants ont été fouillés, a constaté sur place l’Agence Belga.

 

L’action a été organisée par la Coordination contre les Rafles, les Expulsions et pour la Régularisation (CRER) dans le cadre du No Border Camp, qui s’est installé à Tour et Taxis samedi. Ce rassemblement d’associations de gauche manifestera toute la semaine prochaine à Bruxelles contre la politique d’immigration européenne. La police n’a rien laissé au hasard dimanche après-midi. Tous les activistes ont été contrôlés à leur arrivée à la gare de Nossegem. Les manifestants, selon eux au nombre de 60 à 70, ont indiqué avoir été filmés par la police. Un hélicoptère survole le centre de la localité, a également constaté l’Agence Belga.

 

[19h31] Manifestation à Steenokkerzeel : 11 arrestations administratives 

 

La police a arrêté administrativement onze personnes dimanche pendant la manifestation qui sest déroulée devant le centre 127bis à Steenokkerzeel. Environ 140 personnes ont manifesté contre la politique belge et européenne en matière dimmigration. Lambiance entre les forces de lordre, présentes en nombre, et les manifestants a été par moments particulièrement tendue.

 

Les manifestants se sont réunis vers 14h30 à la gare de Nossegem. Ils scandaient des slogans tels que «Solidarité avec les sans-papiers» et «Police partout, justice nulle part». La tension était palpable. La police montée a maintenu les manifestants à lécart de lentrée du centre. Ces derniers ont lancé de la boue, des pommes de terre et des pierres en direction des forces de lordre. Plusieurs activistes ont emporté les képis des policiers, dautres ont craché, poussé ou insulté les agents. Onze manifestants ont été arrêtés administrativement pour navoir pas obtempéré aux injonctions, a fait savoir le commissaire Joeri Vanbelle. Ces personnes ont depuis déjà été relâchées et reconduites par la police à la gare de Nossegem, doù elles ont pu rejoindre Bruxelles avec leurs camarades. La manifestation était organisée à linitiative du No Border Camp, qui a planté ses tentes à Tour et Taxis à Bruxelles ce samedi 25 septembre et qui y restera jusquau 3 octobre. «No Border ne communique pas avec les autorités administratives. La police ne savait donc pas si elle devait sattendre à 100 ou à 3.000 manifestants», a précisé le commissaire à propos de la présence massive des policiers.

 

Leur presse (RTL Info), 26 septembre.
notre presse:
Nomade #5

no border campliberté_de_circulation

Nomade5fr

Le Nomade est de retour. Ce journal est sorti plusieurs fois lors du camp No Border à Calais. Pour le camp No Border de Bruxelles, nous l’avons sorti en trois langues. Il paraîtra de façon irrégulière jusqu’au camp.


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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 08:31
Particulièrement interressé par cette bataille autour du minerai  d'URANIUM, le blog du Laboratoire donne des infos  sur la  situation au Niger contre,mais  pas seulement,   cette nouvelle campagne d'intoxication médiatique de Sarkozy le président  dictateur.pris site linter
Editorial 21-09-2010 sur le site matière et révolution - Qu’est-ce qui se trame au Niger, en Mauritanie, au Mali, au Tchad et dans tout le Sahel ?

mercredi 22 septembre 2010, par Robert Paris


Mine d’uranium pour Areva

La PDG d’Areva en conversation avec l’ancien dictateur du Niger

L’armée française au Sahel
Coup d’état au Niger

Coup d’état en Mauritanie
Qu’est-ce qui se trame dans le Sahel ?
La France est entrée en guerre à la fois dans quatre pays, mais la gauche et les syndicats sont incapables de dénoncer cette action. En effet, Sarkozy se fait passer pour l’attaqué et, pas par n’importe qui, par le terrorisme d’Al Qaïda ! Qui oserait dénoncer l’intervention militaire française alors que des civils français ont été enlevés et un a été assassiné ?
Cela fait un moment que Sarkozy cherchait un thème pour détourner de la question sociale, des emplois, des salaires, des services publics et des retraites, un thème sur lequel il pourrait intervenir sans que l’on puisse le critiquer. Il a essayé l’identité française, les jeunes de banlieue, les sans-papiers, les Roms. Et maintenant, c’est le terrorisme islamiste…
Voilà une accusation qui peut sembler gratuite : ce n’est pas Sarkozy qui a inventé Al Qaïda et les travailleurs ne peuvent qu’être opposés au terrorisme. Sous-entendu, chacun doit être aux côtés de l’armée française quand elle intervient contre Al Qaïda, que ce soit au Niger, en Mauritanie, au Tchad, au Mali et, pourquoi pas, au Maroc et en Algérie, dans tout le Sahel où sévit le groupe dit « Al Qaïda au Maghreb islamique »…
Mais les travailleurs doivent être contre tous les terrorismes et, particulièrement, contre le plus puissant : celui des impérialismes comme la France et les USA. Il y a bien plus de victimes civiles dans le monde dues aux armées de ces deux puissances que du fait des groupes intégristes. Et, dans le cas présent, en plus des victimes françaises, il y a déjà des victimes civiles des interventions françaises aux côtés des armées locales. Par exemple, deux femmes ont été tuées dans une intervention française aux côtés de l’armée mauritanienne. Cela aussi, c’est du terrorisme et nous devons le dénoncer.
Quand la France soutient toutes ces dictatures, ce n’est pas pour combattre le terrorisme, mais pour défendre leur exploitation du territoire, comme l’uranium du Niger… Un minerai qui allait servir pour le nucléaire militaire français (les bombes atomiques quoi de plus terroriste comme à Hiroshima et Nagasaki, même si, pour le moment on ne s’en sert pas). Qui, sinon la France, a aidé à organiser les coups d’états militaires au Niger et en Mauritanie ? Quelles concurrences avec la Chine et les USA sont à la source des interventions françaises, bien plus que la lutte contre le terrorisme ? N’est-ce pas plutôt une lutte contre l’influence chinoise, notamment à Agadez et Arlit, pour le contrôle des mines d’uranium ? L’ancien dirigeant du Niger n’avait-il pas trop tendu la main à la Chine aux yeux de la France ? N’est-ce pas du terrorisme contre les civils d’exploiter ainsi les mines de ces régions en contaminant gravement les population et en refusant de les indemniser ? N’est-ce pas ignoble de piller ces richesses en enlevant le bénéfice aux peuples ? N’est-ce pas ainsi que l’on favorise la propagande des idéologies des intégristes ?
Mais, direz-vous, Sarkozy n’y est pour rien si AQMI a attaqué des civils français ? Il ne fait que les défendre et tenter de les récupérer en attaquant ces terroristes ? Les protéger dites vous ? Mais on apprend que dès le début des vacances, le gouvernement français savait que des groupes agissaient près des mines d’uranium du Niger où travaillaient des salariés de Areva, le trust du nucléaire. Et il n’a rien fait pour les avertir ni les protéger. D’autre part, il a mené des opérations militaires dans ces divers pays en annonçant ainsi qu’il déclarait la guerre à AQMI. Il a cherché à se faire de la publicité en montrant que, lui contrairement aux autres puissances comme l’Espagne, réussissait à libérer des otages grâce à ses forces armées. Résultat : l’otage français a été tué.
Le terrorisme n’a pas été vaincu par l’intervention française, loin de là. Pas plus qu’en Afghanistan où « la France » poursuit sa guerre terroriste. L’impérialisme français ne peut prétendre qu’en Afghanistan, il défendait des civils français, ni qu’il y établit la démocratie, ni qu’il a fait baisser le niveau du terrorisme, ni même que ce pays l’a attaqué. Et il est clair que si tous les pays riches y interviennent massivement et sans succès depuis dix ans, c’est que le peuple afghan ne semble pas convaincu du bien fondé de cette intervention...
De plus, les rodomontades de Sarkozy face à AQMI ont mis le peuple travailleur de France sous la menace de nouveaux attentats sur le sol français cette fois. S’ils avaient lieu, cela ne dérangerait même pas la stratégie du président, puisque cela polariserait la situation en France sur la crainte de nouveaux attentats et pousserait la population, plutôt que de se mobiliser sur la politique anti-sociale, à se fier au gouvernement pour la protéger…
Malgré tous ces éléments, les partis de gauche, des verts au parti socialiste et au parti communiste, ne s’estiment pas assez informés. C’est tout ! Ils n’émettent aucune critique sur l’exploitation des richesses de l’Afrique. C’est normal : ils ont toujours été pour, qu’ils soient au gouvernement ou dans l’opposition.
Quand aux syndicats de travailleurs, ils se taisent, faisant comme si la défense des intérêts des travailleurs pouvait se développer sans combattre les calculs des classes dirigeantes.
Voilà jusqu’où vont les crimes de l’impérialisme français et de la droite aujourd’hui au gouvernement, voilà jusqu’où va la complicité des soi-disant représentants politiques et syndicaux des travailleurs
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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 07:59

Saint Nazairele  le 24 septembre, la  répression  face à la colère ouvrière, le procureur de cette ville :

 

Les 3 prévenus comparaissaient pour le même chef d’inculpation, à savoir jets de projectiles et attroupement illicite avec possession d’armes (à savoir des bouteilles). Le procureur demande 3 mois fermes avec mandat de dépôt pour les trois prévenus. A plusieurs reprises il évoque la nécessité de l’exemplarité et quand les avocats demandent une peine juste, il répond qu’il demande bien peu étant donné que les peines prévues par le code pénal pour ces chefs d’accusations vont jusqu’à 3 ans ferme voire 5 ans.

Le délibéré dure environ 5 minutes et la sentence tombe : 2 mois fermes avec mandat de dépôt pour MM. B. et Z., un mois ferme sans mandat de dépôt pour M. D. qui est convoqué chez le juge d’application des peines.

Maitre Lemoigne a immédiatement fait appel de la décision concernant M. Z.

compte rendu du pocés voir le site de l'Organisation communiste libertaire.

sur les 6 arrestations du jeudi:

2 ont été relâchés sans poursuites,

Un mineur est convoqué le 30 novembre.

Restait 3 comparutions immédiates ce vendredi après-midi :

1 agent sncf , 1 Tuyauteur en reconversion , pour les 2 , 2 mois fermes avec mandat de dépôt

1 soudeur STX, 1 mois ferme sans mandat de dépôt

Le tout pour jets de projectiles, attroupement illicite, ivresse sur la voie publique (0,86 g !)

Nous aurions tous pu être dans le box!

La justice à Saint-Nazaire est une justice de classe, aux ordres du gouvernement.

Le procureur Joël Denis, qui avait requis 3 mois fermes pour tout le monde, a laissé entendre que ça servira d'exemple aux gens qui liront les journaux !!!

Les 2 camarades ont quitté le tribunal dans un fourgon de Police qui partait sirène hurlante comme un ultime pied de nez des flics !
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Agenda

    dimanche 30 juin

15h à 16 h

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du 22 juillet