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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 07:06

Nous avons reçu ce tract d' Emancipation tendance intersyndicale. On le publie , pour engage un débat avec AG sous le hall St jean pour casser l'image du centre ville centre commercial par vitaville, les commerçant ne sont qu'une partie de la population habitante  du centre ville de valence. Idée comme une autre, à discuter par le blog et pour une discussion sur la question de l'assemblée populaire .

 

GREVE GENERALE JUSQU'AU RETRAIT
DU PROJET SARKOZY DE CASSE DES RETRAITES

Le 24 juin et le 7 Septembre, 2 puis 3 millions de grévistes ont manifesté pour le retrait du projet de loi
sur les retraites et au delà, contre la politique de casse de tous les acquis sociaux.
Malgré cela, Sarkozy annonce qu'il ne reculera pas...
62 ans pour le droit de partir en retraite, 67 pour le faire sans pénalités et, pour les fonctionnaires,
augmentation des "cotisations retraites" et disparition programmée des avantages familiaux. Avec toutes les
conséquences en termes de baisse des pensions (particulièrement pour les femmes), d'usure au travail et
de condamnation d'autant plus de jeunes ou de séniors au chômage. Autant d'évolutions que le pouvoir veut
exploiter pour individualiser les droits à la retraite (comme à l'indemnisation du chômage) et les soumettre à
terme aux lois du marché.
Comment ce Pouvoir notoirement acquis aux possédants et aussi discrédité qu'incapable de
convaincre de la pertinence de sa réforme, peut-il se prétendre assez fort pour résister à de telles
mobilisations populaires ?
LA FORCE DE CE POUVOIR RESIDE SURTOUT DANS LES FAIBLESSES DE CEUX QU'IL A EN FACE.
Reconnaître ces faiblesses avec lucidité, et les surmonter, c'est la condition pour forcer le
gouvernement à reculer comme en 95, déjà sur la protection sociale, et en 2006 sur le CPE.
Force est de constater qu'est engagée une confrontation où le Pouvoir comme les organisations
syndicales et les travailleurEs jouent très gros, sur la question des retraites, comme sur celle de l'ensemble
des garanties sociales et professionnelles ainsi que des libertés fondamentales.
Pour espérer gagner dans ce contexte, il faut changer de braquet.
Il est urgent de revendiquer touTEs ensemble le retrait total du projet de loi sur les retraites !
Cela impose aux directions syndicales, comme le proposent de plus en plus d'AG et de syndicats
- de cesser de proposer de l'aménager ou de "négocier" certains aspects techniques en cédant sur
l'essentiel ;
- de rappeler les revendications unifiantes pour le privé comme pour le public : retraite à 60 ans, à taux
plein avec 37,5 annuités, calculée sur les meilleurs salaires ;
- de cesser de reprendre les arguments sur la fatalité de réformer les régimes de retraites, en passant
aux oubliettes les milliards d'exonération des charges patronales et de renflouement d'un capitalisme
financier dont la rapacité a fait basculer les comptes sociaux par la crise et l'aggravation du chômage.
Il n'est pas possible d'attendre la journée de grève et de manifestations du 23 septembre, alors que
le débat à l'Assemblée nationale se termine le 15, ni de se borner à appeler ce jour là à des
rassemblements devant les permanences de parlementaires qui seront... à l'Assemblée !
Cela impose aux directions syndicales, comme le proposent de plus en plus d'AG et de syndicats
- d'en finir immédiatement avec cette stratégie des journées saute mouton espacées qui démobilisent ;
- d'appeler dans l'unité la plus large (sans que celle ci constitue un préalable) à être en grève et à
manifester le 15 devant cette assemblée croupion pour lui dénier le droit de voter la loi sur les retraites et
au delà l'ensemble des contre réformes ;
- d'appeler au plus vite et en tout état de cause à partir du 23 à reconduire la grève en l'assortissant de
toutes les possibilités de blocages de secteurs clés de la production ;
- de proposer à tous les niveaux des AG interprofessionnelles pour construire l'opposition frontale de
l'ensemble des secteurs et la grève générale.
EMANCIPATION Tendance Intersyndicale
Le 12-09-2010
Contact, abonnement : er@emancipation fr
Drôme : EMANCIP26@aol.com
Site : www.emancipation.fr

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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 08:51
reçu d'une militante du Laboratoire, je vous laisse le soin de réagir, comme à Valence il y a un poôle de traçabilité
et comme les étudiants de L'Eisisar fondent  leurs  mémoires d'étude  sur les recherches autour des RFID. 
Le Laboratoire publie cete brève en espérant que les citoyens qui vont hurler devant le CG à partir de 17h penseront de gueuler contre les cameras video surveillance qui fiment en continue devant la pref  et le CG et de gueuler aussi  contre cette technologie mortifère.
RFID : et maintenant c’est au tour des bébés !
 
Une crèche – non municipale - implantée à Paris, veut expérimenter, dans le courant du 1er semestre 2011, l’implantation de puces RFID dans les vêtements des enfants qui la fréquentent afin de favoriser la surveillance et de permettre, cela va sans dire, des économies de personnels...
 
Après les livres dans les bibliothèques, les animaux dans les élevages, c’est donc au tour des enfants de se faire surveiller par une puce électronique. Ceci est du point de vue humain, psychologique, éducatif, monstrueux et suscite déjà de justes réactions des professionnels spécialisés de la psychologie et de la puériculture. Mais ceci pose également des problèmes de sécurité sanitaire.
 
Les RFID constituent, en effet, une source de rayonnement électromagnétique qui s’ajoute aux sources déjà existantes, téléphonie mobile, WiFi… Elles utilisent, comme celles-ci des radiofréquences. Aucune étude d’impact sanitaire n’a été réalisée spécifiquement sur cette nouvelle source. L’AFSSET qui a rendu un avis sur les RFID en janvier 2009 recommande de « poursuivre la veille scientifique sur la recherche des effets biologiques des rayonnements aux fréquences spécifiques des RFID ». Cette ignorance sur les effets à court, moyen et long termes doit prêcher en faveur de la plus grande précaution et en interdire l’usage à destination des enfants et, plus particulièrement, encore à destination des très jeunes enfants.
 
Rappelons, en effet, que l’AFSSET a reconnu des effets sur nos organismes des rayonnements des radiofréquences et qu’il existe un consensus scientifique sur la vulnérabilité toute particulière des enfants.
 
Dans ce contexte, mettre des bornes électroniques dans toute une crèche et équiper tous les enfants d’une puce est une bien mauvaise idée et cette expérience doit être bien vite abandonnée. On ne doit pas jouer aux apprentis sorciers sur le dos de nos enfants.
 
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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 08:12

On publie ce texte pour donner des éléments pour construire notre présence  à ce rassemblement devant l'édifice  du conseil généra,l preff de la Drome.

Gérard Charollois signe, le dimanche 2 mai 2010 [1], cet article particulièrement bienvenu, alors que les plus modestes parmi la population de la Grèce se voient imposer une baisse drastique de leurs revenus et une perspective peu réjouissante pour leur vieillesse. Tandis que les marchés financiers continuent de faire la loi...

Chûte des cours - Montréal 1929

Voici donc ci-dessous le texte intégral de cet article (les mises en relief de certaines phrases sont de notre fait).

Le Marché, un tyran qui assassine la terre.

ATHENES aurait inventé la démocratie, il y a deux mille cinq cents ans, selon les idées reçues.

En fait, si vingt mille citoyens pouvaient disserter sur le bien de la cité, c’est que quatre cent mille esclaves travaillaient pour eux.

La démocratie athénienne fut un leurre à l’instar de biens des autres et notamment, au 20ème siècle, des dictatures et oligarchies des temps modernes qui se parèrent du titre de « démocraties populaires », nullement démocratique et encore moins respectueuses des droits de l’homme et de ceux de la Nature.

Le système mercantile mondialisé, aujourd’hui triomphant, se targue de perfection démocratique et s’autoproclame vertueux : il est la démocratie par excellence. D’ailleurs, les peuples élisent librement des partis politiques concurrents qui débattent dans les médias, préparent les élections périodiques où s’opèrent des alternances entre démocrates sociaux et sociaux démocrates.

Cette satisfaction repue et blasée est-elle fondée ?

Bourse du commerce de Paris

Sommes-nous en démocratie ?

La démocratie permet-elle de relever les défis écologiques ?

En démocratie, le peuple est souverain.

Il n’y a pas d’autre souverain que lui et les dirigeants ne sont jamais que ses représentants temporaires et éjectables.

Une première objection se présente à l’esprit : si le peuple est souverain peut-il tout faire ?

Décider, par exemple, de mettre à mort une fraction de la population pour des considérations conjoncturelles de races, d’opinions, de mœurs ?

Peut-il attenter, par ses lois, à la liberté de pensée, d’association, de mode de vie de minorités ?

L'Assiette au Beurre

C’est que démocratie et droits de l’homme ne sont nullement synonymes contrairement à ce qu’imagine une vulgate politique.

Le nazisme allemand, le maoïsme chinois, démocratiques en ce qu’ils s’appuyaient sur les masses tout en niant les droits fondamentaux, nous en fournissent des illustrations éclatantes.

Le nombre, la majorité, la masse, n’ont pas toujours raison et leur raison doit connaître des bornes sous peine de justifier le génocide, le bannissement, l’ostracisme, l’arrestation arbitraire de ceux qui ne possèdent nile nombre, ni la majorité, ni la masse.

Tout souverain peut devenir tyrannique qu’il soit roi, empereur ou majorité populaire d’un jour.

Aussi, par-delà les lois, par-delà les souverainetés, des garanties doivent protéger les personnes des caprices et des haines des foules versatiles.

Un droit et des cours supérieurs, des conventions peuvent tisser utilement un écran protecteur contre les erreurs, les fautes, les accidents de l’Histoire.

Dans un Etat donné, des lobbies trop puissants, peuvent nier les llibertés et les droits des citoyens et imposer aux représentants leurs privilèges féodaux.

Ainsi, en France, en 1999, la cour européenne des droits de l’homme sanctionna la « loi dite VERDEILLE que le lobby chasse imposait et que les élus n’auraient jamais eu le courage de réformer sans un arrêt de la cour de STRASBOURG.

Dès lors, admettons que la démocratie doive être bornée par un socle de droit supérieur dont un juge indépendant du souverain sera le gardien vigilant.

Mais, dans le système mondialisé actuel, ce ne sont point le droit fondamental des gens et les juges indépendants du peuple qui entravent les prérogatives du souverain.

Il est plaisant, historiquement, que la supercherie du système émerge à ATHENES.

La démocratie n’est qu’un leurre et les Grecs l’apprennent de manière édifiante, car le peuple ne dispose dans le système actuel pas davantage de véritables prérogatives que dans les régimes devanciers ou rivaux justement dénoncés.

La finance internationale, les agences de notations économiques, les spéculateurs, les banques, en un mot, le Marché fait la loi et lui seul.

Or, quelle est la légitimité des affairistes, des banques, y compris des « banques centrales » que les sectateurs du libéralisme ont voulu indépendantes.

Indépendantes du souverain c’est-à-dire du peuple.

Or, si la Justice qui protège la liberté mérite son indépendance absolue, l’argent n’a aucune raison d’échapper au contrôle démocratique.

L’homme, dans ce système de démocratie formelle, n’a plus le choix. Il peut penser, voter à gauche, changer l’équipe gouvernante, manifester dans la rue, s’insurger, peu importe : c’est le Marché qui fera la loi à sa place.

Le Marché ordonnera la réduction du nombre des fonctionnaires, l’affaiblissement des services publics, la « réforme » des droits sociaux, la diminution des salaires, l’aggravation du paupérisme, l’ouverture des frontières, la soumission de l’Etat aux lois de la comptabilité privée, la notion absurde de « dette publique » comme si l’Etat n’était qu’une entreprise, la marchandisation de la Nature, des espèces et des espaces.

Les sectateurs du Marché l’ont énoncé en anglais : there is not alternative.

Vous n’avez plus le choix. Il n’y a pas de système de rechange, mais, à part cela, sachez que vous avez le grand bonheur de vivre en démocratie !

Pour l’heure, la secte dirigeante n’a aucun souci à se faire. Une jeunesse anesthésiée ne rêve que d’écoles de commerce et d’intégration grégaire dans le troupeau guidé par la main invisible et criminelle du Marché.

Mais la douleur pourrait bien finir par dissiper l’anesthésie et le peuple réveillé récuser son tyran.

Ce tyran dirige le monde, se moque des Etats, ignore les aspirations des peuples et souille l’océan par son pétrole, dévaste partout la Nature, exploite la vie pour servir son culte : la cupidité.

C’est le Marché et ses agents qui empoisonnent les côtes de la LOUISIANE car des spéculateurs voraces obtinrent des gouvernements complices l’autorisation de forer en eau profonde, là où la technologie n’offre aucune sécurité des installations.

Une rupture avec les paradigmes du Marché serait salutaire avec répudiation de la croissance quantitative, édiction de normes écologiques et sociales supérieures aux règles du commerce, dépassement de l’esprit de compétition, de concurrence, de rentabilité.

Le vivant et non l’argent d’abord !

Gérard CHAROLLOIS

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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 07:46

 

On publie , mais,  vous pouvez passer avant au laboratoire pour y amener de 
la couleur à ce rassemblement, et pour quoi pas le transformer
ce rassemblement comme stipule Gérard V:

"Nous appelons à ce que partout en France s'ouvrent des lieux publics pour
accueillir

la colère qui gronde dans ce pays : Assemblées populaires, Assemblées
générales,

Collectifs Interluttes, etc ............... "

Message reçu de l'ASTIV

Le 10/09/10 22:03, Françoise Szynkman a écrit :
Merci d'envoyer à touTEs
*Urgence égalité des droits*
L'état ne respecte pas la loi. Fin Août, le préfet a "anticipé" les
rejets de dossiers de demandeurs d'asile et a mis des familles à la rue
: "L'état n'a plus d'argent" !!!! Il n'en n'aura pas non plus cet hiver
pour les sans logis, pour toutes les personnes fragilisées et
précarisées par la société. Les collectivités locales et territoriales
ont aussi leur part de responsabilité quand elles n'engagent pas ou
trop peu de programmes de logement social et d'urgence. Les associations
venant en aide aux personnes en situation précaire, ont de moins en
moins de moyens pour assurer leurs missions de service social, alors que
l'état se décharge sur elles.
*/Un logement pour tous, dans des conditions dignes, éducation, santé,
travail, culture, nourriture, habillement POUR TOUS.français ou
étrangers ! (déclaration universelle des droits de l'homme) /*
_résistons ensemble_:
*tous les jours, à partir de lundi 13 septembre de 17 à 19 heures devant
le conseil général*
avec "la couverture vivante", des pancartes et banderoles pour exiger
ces droits
Soyons nombreux !
Collectif 26/07 de soutien aux sans papiers et aux sans droits.
Contacts presse : Odile (06.13.07.74.76) - Jean Jacques (06.16.43.18.05)
- Yvon (06.87.36.96.46)

1) Un lien qui vous mènera vers la vidéo de l'intervention d'Odile
Schwertz-Favrat, présidente de la FASTI lors de la manifestation de
Valence (message envoyé par la Fasti):
http://actupolitique.net/nicolas-sarkozy/rassemblement-
contre-la-xenophobie-459316.html


2) Si vous ne l'avez pas encore fait un lien pour signer la pétition
"Stop aux expulsions des Roms"
http://www.avaaz.org/fr/roms_stop_aux_expulsions/?vl
<http://www.avaaz.org/fr/roms_stop_aux_expulsions/?cl
=728369837&v=7079>


3) Un rappel:
La FASTI vous propose d'acheter un billet pour la soirée Rock Sans
papiers (dont voici le programme :
http://www.rocksanspapiers.org/-Les-artistes-sur-scene-.html) pour la
somme de 12 euros (vous pouvez donner plus... L'argent récolté à
l'occasion de ce concert sera redistribuée au personnes sans papiers).
Le nombre de billets est limité, alors ne tardez pas à vous faire
connaître en contactant le siège de la FASTI. (01 58 53 58 50 ou
info@fasti.org <mailto:info@fasti.org>)

 

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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 07:11

Infos du dimanche

on a reçu  ceci par mails sur des listes de diffusion:

Vienne:
Une dizaine de familles roms ont été expulsées ces jours à Vienne - Isère.
La police
étant venue les chercher à Emmaus, ceci apparemment dans le
silence.


Où sont les 100.000 "résistants - républicains" de samedi dernier, face aux
expulsions ?
et ceci de Valence:

A Vienne
Une descente de police serait programmée pour le début octobre

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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 06:45

 

A la suite de l'accident nucléaire survenu à la Socatri à Pierrelatte . Jean louis Borloo ministre de l'environnement a demandé d'effectuer une enquête à L'IRSN sur la nappe phréatique entre Pierrelatte et Bolléne Cette enquête va être rendue publique le 17 septembre 2010 à Avignon le 22 septembre 2010 à Pierrelatte. Cette enquête a été aussi effectuée par l'exploitant du site de Pierrelatte c'est à dire AREVA . L'annonce des résultats de ces enquêtes a été publiée dans le journal le dauphiné libéré du vendredi 10 septembre. Ces enquêtes ont fait l'objet de 300 sondages et 10 réunions de travail. Quelle prévenance pour les habitants de la région? Par contre concernant l'enquête épidémiologique , on n'a  eu  ni un aussi grand tintamarre médiatique ,  ni deux réunions publique. Après les résultats de l'enquête seulement une réunion en préfecture accompagnée comme il se doit d'un article peu détaillé du journaliste du dauphiné libéré. On nous a proposé dans ce dernier   article une mise en scène  de contre expert , le face à face entre JP Morichaud et Roland Desbordes,  à grand traits journalistique en  cachant beaucoup d'éléments  sur le fond de l'enquête

Pour permettre de mieux comprendre aux lecteurs du blog le Laboratoire  l'ambiance à l'époque de l'accident de la SOCATRI en juillet 2010 et au moment de la décision de Jean Louis Borloo. ce long document est issu de la Gazette du nucléaire :

 


    " Dans le cadre de ses attributions, l'ASN a procédé à une inspection de votre établissement, le 10 juillet 2008, sur le thème mentionné en objet.
     A la suite des constatations faites, à cette occasion, par les inspecteurs, j 'ai l'honneur de vous communiquer ci-dessous la synthèse de l'inspection ainsi que les principales demandes et observations qui en résultent.

     Synthèse de l'inspection
     L'inspection du 10 juillet 2008 était consacrée à l'examen des circonstances dans lesquelles un rejet accidentel d'effluents uranifères s'est produit dans la nuit du 7 au 8 juillet 2008. Ces effluents uranifères provenant des ateliers de décontamination de la SOCATRI sont traités dans la station de traitement des effluents uranifères (STEU) avant d'être rejetés dans le canal de Donzère-Mondragon. La vidange fortuite d'une des cuves d'entreposage et l'absence d'étanchéité d'une cuvette de rétention sont à l'origine de cet incident.
     Au cours de l'inspection, les inspecteurs ont constaté que la mise en sécurité destinée à empêcher toute nouvelle pollution n'était pas complètement satisfaisante, que les conditions d'exploitation lors de l'incident présentaient des irrégularités par rapport aux dispositions réglementaires applicables et que la gestion de la crise par l'exploitant avait montré des lacunes en matière d'information des pouvoirs publics.
     Ces constats ont donné lieu à la décision de l'ASN 2008-DC-0104 du 11juillet 2008 et à l'établissement d'un procès-verbal transmis à Monsieur le Procureur de la République.
     Les inspecteurs ont noté la transparence dont a fait preuve l'exploitant ainsi que sa grande disponibilité le jour de l'inspection.

     A. Demandes d'actions correctives
     Les inspecteurs ont examiné les circonstances ayant conduit à cet événement. Leurs investigations ont montré que la STEU ne présentait pas un niveau de sûreté satisfaisant au moment de l'inspection et que de nombreuses actions devaient être réalisées dans les plus brefs délais pour y remédier. Il en est résulté les demandes suivantes. Certaines de ces demandes ont été reprises dans la décision de l'ASN n°2008- DC-0104 du 11 juillet 2008.
     La STEU comprend cinq cuves d'effluents d'une capacité de 50m3 environ. Au moment de l'inspection, deux de ces cuves étaient encore pleines (les cuves T300 et T303). Or la cuve T303 présentait une légère fuite et se trouvait sur la rétention en cause et donc non étanche. De plus, l'alarme de détection de liquide dans la rétention était mal positionnée, ce qui n'a pas permis la détection immédiate d'une fuite.
     1. Par la décision précitée, l'ASN vous a demandé de vidanger ces deux cuves sous 24 heures et de transférer ces effluents dans des cuves dédiées munies d'une rétention adaptée. Par ailleurs, cette décision vous impose la cessation définitive de transfert des effluents vers l'ancienne station de traitement des effluents. J'ai bien noté, lors de l'inspection menée le 12 juillet 2008 que vous vous êtes conformé à cette décision.
     2. Je vous demande par ailleurs d'assainir, sous une semaine, la rétention ayant recueilli les effluents uranifères.
     La perte d'intégrité de la rétention a entraîné le déversement d'une partie de la solution dans le bâtiment. La zone attenante à cette rétention étant en chantier, il n'y avait pas de revêtement. La solution uranifère s'est donc infiltrée dans le sol. Une zone de 50 m2 environ est contaminée. Le jour de l'inspection, seuls quelques mètres carrés avaient été excavés et évacués.
     3. Par la décision précitée, l'ASN vous a demandé d'assainir complètement cette zone sur une profondeur suffisante afin de garantir l'absence de migration de l'uranium vers la nappe phréatique, dans un délai de deux semaines.
     Lors de leur visite de la STEU, les inspecteurs ont constaté que la zone de chantier ne présentait pas un confinement suffisant permettant de garantir l'absence de migration de contamination atmosphérique vers les parties connexes de l'installation lors des travaux d'assainissement précités. Des mesures réalisées à la demande des inspecteurs ont révélé des valeurs de contamination en uranium de l'ordre de trois fois le bruit de fond.
     4. Par la décision précitée, l'ASN vous a demandé de mettre en place ce confinement sous 24 heures. J'ai bien noté, lors de l'inspection menée le 12 juillet 2008, que vous vous êtes conformé à cette décision.
     La partie du canal ouest du site du Tricastin, située entre le point de rejet des eaux pluviales et la Gaffière, a été asséchée par la mise en place d'un barrage gonflable. Cette zone est contaminée par des dépôts d'uranium.
     5. Par la décision précitée, l'ASN vous a demandé de procéder à l'assainissement de cette zone, dans les 24 heures, de façon à ce qu'aucun nouveau rejet vers la Gaffière ne survienne en cas d'orage. J'ai bien noté, lors de l'inspection menée le 12 juillet 2008 que vous vous êtes conformé à cette décision.
     Dans le cadre de l'examen des causes et de la chronologie des faits, les inspecteurs ont relevé de nombreux écarts d'exploitation. Il en résulte les six demandes suivantes.
     La vidange de la cuve T459 ayant causé le déversement des effluents uranifères résulte d'une opération de maintenance qui s'est déroulée le lundi 7 juillet dans l'après-midi. En effet, deux agents d'exploitation de la SOCATRI sont intervenus sur la vanne automatique d'isolement de la cuve T459 qui était colmatée par des cristaux d'uranium. A l'issue de ces opérations et compte tenu de la mauvaise ergonomie de cette vanne, la vanne est restée fuyarde alors que les agents la croyaient totalement opérationnelle.

(suite)

suite:
     Les inspecteurs ont constaté que ce type de maintenance ne faisait pas l'objet de procédure d'intervention ni ne donnait lieu à des requalifications fonctionnelles. En outre, ce type de vanne est présent dans la nouvelle station de traitement d'effluents.
     6. Je vous demande donc d'optimiser votre organisation afin que les interventions sur vos matériels soient mieux documentées et qu'une requalification soit faite avant de remettre en exploitation un système.
     7. Je vous demande également d'évaluer les conséquences sur la sûreté de l'utilisation de ce type de vannes automatiques et d'en tirer des conséquences sur l'ensemble des installations où elles sont utilisées.
     Alors qu'une alarme de niveau haut sur la cuve T303 s'est déclenchée en salle de conduite de la STEU, l'opérateur, ne constatant aucune anomalie localement, a poursuivi le transfert des effluents.
     Lors de leur visite des installations, et plus particulièrement de la salle de conduite et du poste de commande et de sécurité (PC-ES), les inspecteurs ont constaté que l'exploitant ne dispose ni d'un historique des alarmes survenues sur l'installation ni de conduite à tenir lors de leur déclenchement. De même, il arrive que l'exploitant ne réponde pas aux sollicitations du PC-ES lorsque celui-ci reçoit une alarme regroupée.
     En outre, le cahier de quart de la STEU intitulé «relevé de poste» n'est pas tenu à jour avec suffisamment de rigueur. La date et l'heure des faits relatés ne sont pas systématiquement indiquées, ainsi que les dysfonctionnements traités ou à traiter par le quart suivant. Les inspecteurs ont ainsi observé qu'une alarme intempestive d'indication de niveau très haut sur la cuve T304 (qui par ailleurs a déjà été démantelée) était sans explication ni traitement depuis 6 jours.
     8. Je vous demande donc d'optimiser la gestion et la traçabilité de vos alarmes.
     Les rétentions sont identifiées comme équipements importants pour la sûreté (EIS) dans le référentiel de l'installation. En effet, elles doivent permettre de recueillir les écoulements accidentels. A cet égard, elles doivent faire l'objet de contrôles périodiques adaptés tels que la vérification de l'état du revêtement de la rétention, son intégrité ou le bon fonctionnement de la sonde de présence de liquide. Toute intervention sur ces matériels doit faire l'objet d'une requalification. Les inspecteurs ont constaté que les rétentions de la STEU avaient été modifiées sans faire l'objet de requalification.
     En outre, bien que l'exploitant ait identifié le 2 juillet 2008 un défaut d'étanchéité de la rétention sous les cuves de l'ancienne station des effluents, celui-ci n'a pas pris de mesures compensatoires, ni engagé de travaux, ni arrêté son exploitation.
     Enfin, le détecteur de présence de liquide dans le puisard de la rétention sous les cuves de l'ancienne STEU est positionné trop haut, ce qui a entraîné un délai d'au moins une heure entre le constat de débordement de la cuve T303 par un opérateur et son déclenchement.
     9. Je vous demande donc de faire preuve de plus de rigueur quant aux écarts ou modifications relatifs à vos équipements importants pour la sûreté et vous rappelle que l'article 14 de l'arrêté du 31 décembre 1999 fixant la réglementation technique générale destinée à prévenir et limiter les nuisances et les risques externes résultant de l'exploitation des installations nucléaires de base exige que les capacités de rétention soient étanches et que cette étanchéité puisse être contrôlée à tout moment.
     10. Je vous demande également de vérifier l'instrumentation de l'ensemble des puisards de vos installations.
     Au moment de l'incident, l'équipe en poste n'était pas complète. Trois agents étaient manquants, dont le chef d'équipe. Aucune consigne n'a pu être présentée aux inspecteurs sur l'effectif minimal requis et les qualifications nécessaires pour remplacer un chef d'équipe.
     11. Je vous demande donc de mettre en place une organisation vous assurant qu'un nombre minimal d'agents d'exploitation soit requis et que ces derniers aient les compétences nécessaires pour accomplir leurs missions.
     La gestion de la crise par l'exploitant a montré des lacunes en termes d'analyse et de déclaration aux pouvoirs publics. Les inspecteurs ont dressé un constat notable pour les deux demandes suivantes.
     Après reconstitution des faits, les inspecteurs ont constaté que l'existence du rejet non maîtrisé dans la zone de chantier avait été identifiée par l'exploitant vers minuit. Le rejet à la Gaffière n'a été identifié qu'aux environs de 04h00 du matin et le PUI n'a été déclenché qu'à 05h30 du matin, d'après les cahiers de quart. Les autorités et les pouvoirs publics, quant à eux, n'ont été informés que tardivement de l'existence, de l'heure et de la nature du rejet.
     12. Je vous demande donc de veiller à ce que le déclenchement de votre PUI et son information aux autorités et pouvoirs publics soient réalisés dans les plus brefs délais.
     L'effluent contenu dans les cuves de la STEU est généré à l'occasion du lavage des gaz provenant de l'usine EURODIF. Il s'agit donc d'un effluent basique d'eau carbonatée contenant les principaux éléments suivants: uranium, chlorures, fluorures, chrome métal et chrome hexavalent. Le plan de surveillance de l'environnement initialement proposé par l'exploitant dans le cadre de la gestion de la crise ne prenait en compte que l'uranium.
     13. Je vous demande donc de veiller au caractère complet des informations transmises aux autorités et pouvoirs publics afin que des mesures environnementales soient menées, tant sur le plan radiologique que chimique.

     B. Demandes de compléments d'information
     Aucune.

     C. Observations
     Aucune.
     Vous voudrez bien me faire part de vos observations et réponses concernant ces points dans un délai qui n'excédera pas deux mois, sauf avis contraire".

 

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11 septembre 2010 6 11 /09 /septembre /2010 12:54

 

 le blog du Laboratoire publie ce texte  pour appeler à

la mobilisation de solidarité, faites le circuler pour organiser la solidarité

A Reims, un cas de harcèlement policier manifeste !

 

Ce lundi 13 septembre, un camarade de l'Egregore (le groupe rémois de

l'OCL) se voit convoquer devant la justice pour répondre de deux

accusations d’« outrage » contre des forces de l'ordre.

 

Pour comprendre le fond de cette affaire, il est nécessaire de saisir le

climat qui règne depuis maintenant deux ans dans notre ville. Comme

partout ailleurs, les luttes des dernières années (luttes des lycéens contre le CPE,

la LRU…) ont laissé des traces : des rencontres et des échanges ont eu lieu,

et un petit groupe de personnes majoritairement jeunes et de sensibilité

anarchiste s'est constitué.

A l'image de ce qui se passe actuellement dans d'autres villes,

(Poitiers, Tours…), ces personnes ont dû affronter la répression. Celle de la justice

de classe, en subissant des procédures judiciaires (outrage, rébellion…) ;

celle de la police, qui se comporte de plus en plus comme une bande de

cow-boys prêts à en découdre. C'est ce dernier point qui est le plus

inquiétant, car si la police a toujours été présente dans l'espace public,

la pression des flics dans les cortèges des manifestations s'est faite ces

derniers mois de plus en plus forte, tant du point de vue politique (la

DCRI, ex-RG), avec des prises de photos systématiques, que du point de

vue effectif (on serait tenté de dire militaire), avec des BAC qui

multiplient les provocations.

 

C'est dans ce contexte que le camarade se voit reprocher des faits censés

s'être déroulés au cours de deux manifestations publiques : l'une en

solidarité avec des lycéens interpellés pendant une manif de protestation,

lors de la venue des ministres Fillon, Pécresse et Châtel dans un lycée de

la ville ; l'autre pendant la parade syndicale du 24 juin contre la réforme des

retraites.

Les conditions des interpellations – à l'issue de l'émission de radio de

l'Egregore à laquelle il participe, ou dans des endroits où il a ses

habitudes – ne laissent aucun doute sur la nature du message délivré :

il s’agit de décourager, impressionner et faire peur. La méthode est classique et

bien connue.

 

C'est donc un procès qui dépasse largement le cas individuel de notre

camarade.

 

L'enjeu est ici double : il faut développer une solidarité réelle et concrète sur

des bases claires et fortes (c'est-à-dire en refusant l’« innocentisme » et

en plaçant le problème sur un plan politique), pour remporter une victoire

certes locale mais significative ; et refuser la stratégie de la peur en

signifiant que la tactique policière n'a pas de prise sur nous – la rue

nous appartient ici, maintenant et pour toujours !

 

Plus que jamais, face à l'Etat policier, notre arme c'est la solidarité.

 

Egregore

 

 

 

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 09:43

 


Rappel des faits:


PARIS OUVRE UNE ENQUETE PRELIMINAIRE SUITE A L'HOMMAGE RENDU A
JON ANZA EN
JUILLET

Anaiz Funosas, porte-parole d'Askatasuna, qui était convoquée au
commissariat de Bayonne aujourd'hui a été informée que le Procureur du
Parquet anti-terroriste de Paris avait ouvert une enquête préliminaire
suite à l'hommage rendu à Jon Anza à Ziburu en juillet dernier, lors
duquel trois membres de l'ETA avaient lu un message.





Le 6 septembre, Anaiz est ressortie du Commissariat de Bayonne 1h30
après y avoir été convoquée pour une audition (enquête préliminaire
déclenchée par le Procureur du Parquet antiterroriste de Paris suite à
l'hommage rendu à Jon Anza en juillet dernier à Ciboure : trois membres
de ETA cagoulés avaient pris la parole lors de cet hommage). Avant
d'entrer pour se rendre à sa convocation, Anaiz, entourée de membres de
Askatasuna, a lu une déclaration indiquant qu'elle n'avait rien à dire
sur la prise de parole de ETA à Ciboure. « Ce n'était pas au programme.
Ce que je peux dire sur cet hommage, c'est que la question est toujours
la même : on ne sait toujours pas pourquoi, le corps de Jon est resté
dix mois à Toulouse, pourquoi toutes les démarches de la famille sont
restées sans résultats ».

La porte-parole d'Askatasuna a poursuivi en disant que le comité
continuait à travailler « pour rechercher la vérité tant qu'aucune
réponse ne serait apportée ».

Son audition a consisté essentiellement à lire la déclaration présentant
ses questions sur l'affaire Jon Anza.
On a reçu sur notre boite mail ceci , je te recommande d'aller voir sur le site en lien d'utaritze



(Gurekin) Pétition pour la demande de vérité sur la disparition de JON ANZA








www.askatasuna-uztaritze.org
Lagunen etxea
64480 Uztaritze





Pétition pour la demande de vérité sur la disparition du militant basque JON ANZA


 

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 07:22

Après avoir discuté de ce problème, le non respect de la loi de 1905, et le grignotage, avec la complaisance de pas mal de parti de gauche et de droite confondus, des finances publique et des pans de la loi de 1905. Nous avons décidé de publier ce texte trouvé  dans le site  pensée libre des amis André Arru

Monique Cabotte-Carillon, présidente de l'association Chrétiens pour une Eglise dégagée de l'école confessionnelle (Cedec), qui rassemble depuis 1983 des «chrétiens critiques», dénonce les «coups de boutoir» de l'enseignement catholique qui «contribuent à appauvrir l'école publique», voire à «manipuler les textes évangéliques».
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Des chrétiens ont jugé bon -depuis plus de 25 ans- de demander à l'Eglise catholique de ne plus cautionner une école privée. Regroupés dans une association: le Cedec (Chrétiens pour une Eglise dégagée de l'école confessionnelle), ils se sentent humiliés quand l'Eglise catholique contribue, par le comportement des responsables de cette école confessionnelle, à appauvrir l'école publique -école de la nation- à appauvrir des communes, voire à "manipuler" les textes évangéliques. Quelques exemples récents de ces coups de boutoir qui, au nom d'une parité abusive, ne font que renforcer l'inégalité sociale et l'extension d'une politique ultralibérale, même si l'institution ecclésiale n'est pas toujours maîtresse des dérives accomplies en son nom dans ce domaine (dérives non dénoncées).

Dans le contexte économique actuel, bien des écoles françaises sont confrontées aux suppressions de postes, mais tout le monde ne crie pas misère de la même manière. Nathalie Mons, chercheuse spécialiste des politiques éducatives, nous apprend dans un article paru dans le Monde du 16 juin 2010 qu'entre 2003 et 2009 «95% (des postes supprimés) ont été prélevés sur le public contre moins de 5% pour le privé. Une proposition nettement en retrait par rapport au poids de ce réseau dans l'éducation française» (inférieur à 20% en ne considérant que les écoles sous contrat).

La loi Carle, adoptée le 25 octobre 2009, oblige toute commune (sous certaines conditions, certes, mais dans la réalité rares sont les possibilités de refus d'un maire) à financer la présence d'un élève dans une école privée située dans une autre commune. Conséquences: appauvrissement des communes, surtout en zone rurale, mais aussi fermeture d'écoles publiques de petits villages où la population scolaire -la publicité économique aidant- tombe au-dessous du seuil de fermeture.

La compromission politique qu'entraînent certaines écoles hors-contrat (qui s'attribuent l'appartenance à la communauté catholique) est devenue de notoriété publique par l'émission du 27 avril 2010: «A l'extrême droite du père», diffusée sur France 2. Quand aurons-nous une dénonciation ferme de l'emploi de références catholiques -à commencer par le nom de ces établissements- pour des lieux d'où l'on peut craindre que sortent quelques fascistes de demain?

Dans la rédaction de l'Accord Vatican-Kouchner les représentants du Vatican ont justifié la demande de délivrer des diplômes de l'enseignement supérieur (avec complicité de l'Etat français ou inversement, peu importe) par une référence "européenne" (Convention de Lisbonne - processus de Bologne), référence jugée abusive par le Conseil d'Etat (juin 2010) qui rappelle opportunément les lois françaises concernant la collation des grades, ce qui rend l'accord "hors sujet" nous semble-t-il. Ainsi, une fois de plus, l'Eglise se trouve-t-elle impliquée dans un contournement de  la législation.

Quelques pommes de discorde stupides viennent ternir le comportement de responsables de l'institution ecclésiale française. Ainsi, pourquoi ne pas avoir accepté de bonne grâce et immédiatement le retrait, dans les salles d'examen, de signes d'appartenance religieuse? Il a donc fallu avoir recours à une note du ministre pour que le principe de neutralité du service public soit respecté.
Comment accepter que dans certaines banlieues des annexes d'écoles privées catholiques ouvrent leurs portes (avec financement public à l'appui)? On y accueille des enfants, non chrétiens pour la plupart, dont les parents sont justement ceux qui, ayant le désir d'échapper au voisinage d'une population scolaire dite difficile, veillaient au suivi scolaire. On a ainsi contribué à la dégradation de la mixité sociale. Comment ces enfants vivent-ils les "propositions" des manifestations religieuses? Respect de l'enfant pour le moins douteux.

Dernier cas récent qui compromet (au sens légal et religieux du terme) l'Eglise catholique de France: la Fondation Saint Matthieu. Par un décret du 18 février 2010 celle-ci a été reconnue d'utilité publique! Cette fondation a été créée pour aider financièrement les écoles catholiques sous contrat pour «concourir aux besoins d'investissements de nature immobilière». Une fois de plus, la loi française est contournée. En effet, dans ce cas, la loi interdit le financement public pour les écoles primaires et ne l'accepte que dans la limite de 10% pour le secondaire. Par les dons à cette fondation, tout citoyen peut obtenir une réduction d'impôts (réduction pouvant aller jusqu'à 75% des sommes données pour les assujettis à l'I.S.F.). La somme ainsi versée n'ira bien sûr pas dans la caisse de l'Etat pour faire fonctionner le "bien commun". En bon français, cela s'appelle "une niche fiscale". Dans le comité d'honneur de la Fondation, on trouve les noms de Monseigneur Vingt-trois, Président de la Conférence Episcopale, et de Monseigneur Aumonier, Président de l'Enseignement Catholique. Sont-ils d'accord avec le site de cette Fondation où on lit: «Matthieu, apôtre financier, a été choisi comme apôtre de la Fondation qui collecte les dons pour l'immobilier de l'enseignement catholique»? Pire: est cité le verset de Saint Matthieu, référence à l'appui (chapitre7, verset 7): «Demandez, il vous sera donné». Quand on lit le passage complet du texte évangélique concerné, on s'aperçoit qu'il s'agit d'expliciter l'importance, pour un croyant, de la prière. Pour d'autres chrétiens, cette pratique de l'utilisation d'un texte relève de la perversion.

Le 16 août 2010,
Monique Cabotte-Carillon
présidente de l'association Chrétiens pour une Eglise dégagée de l'école confessionnelle (Cedec)

 

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 08:30

La manifestation de Valence a vu défiler selon les syndicats 20000 personnes la délégation du PS avec banderolle était très grand dignitaires locaux et départementaux.  l'absence totale des lycéens et des étudiants  a été remarcable. La Paix Sociale sur cette ville ressemble à la chappe de plomb qui entoure les saloperies nucléaires

Pour le gouvernement, cette réforme n’est pas négociable. Il faut donc se battre pour son retrait pur et simple.

 

La réforme des retraites fait partie d’un ensemble plus vaste de mesures par lesquelles l’État, via la réduction de la dette publique. Cette engrenage a commencé il y a quelques années rappelez vous:

1987: ministre des finances , Edouard Balladur lance le plan épargne retraite-un produit financier défiscalisé.

1991: Pierre Bérégovoy se déclare .« pour la retraite par capitalisation ». Michel Rocard lance un « observatoire des retraites » qui vise à « encourager l'étude et l'analyse de tous les systhèmes de retraite français et étrangers par répartition et par capitalisation »

1993:avec Balladur, comme premier ministre désormais, les salariés du privé passent de 37 ans et demi de cotisations à 40 ans

1995: Alain Juppé tente de faire reculer le public comme le privé. Après cinq semaines de grève , il abandonne.

1997: Dominique Strauss-Kahn ministre de l'économie , prépare « des fonds de pension à la française »-rebatisés « fonds partenariaux ».

Le duo d'enfer Fillon – Sarkozy dés 2003 ils mettent encore plus de pression sur les retraites( un marché potentiel pour les banquiers et les assureurs). Ce n'est pas une réforme ( langue de bois officielle), c'est un hold up organisé par l'état sur notre argent. 

a propos de 2003 il a circulé une brochure  de temps critique et je vous livre un passage  extrait de cette brochure ( disponible au Laboratoire  sur envoie de timbre)

« C’est en effet le même medef qui pousse à la radicalisation de la réforme et qui exige à la fois le passage aux 40 annuités de cotisation et le développement effréné des systèmes de pré-retraite dans le secteur privé. Dans certaines branches, de grosses entreprises envisagent d’abaisser jusqu’à 50 ans l’âge de départ de leur personnel, non seulement parce qu’elles ne veulent plus de la vieille force de travail, mais parce que celle-ci est partout surnuméraire. Tous les partants ne seront pas remplacés et le dégraissage se fera ainsi en douceur. Quand nous disons surnuméraire, c’est bien entendu par rapport aux nécessités de la valorisation qu’il faut le comprendre. Contrairement à ce que pensent Attac et tous les tenants du social contre l’économie, le capital n’a pas vocation à la philanthropie et quand il accorde des avantages, c’est toujours dans le cadre d’un certain rapport de force et devant la nécessité de reproduire les rapports sociaux qui l’engendrent. Si aujourd’hui, le rapport de force est si défavorable aux travailleurs salariés, ce n’est pas parce qu’une offensive des méchants néo-libéraux aurait été lancée contre eux depuis l’ère Thatcher-Reagan, mais parce qu’ils ne sont plus au centre du procès de valorisation. Si à certains moments (1979 et début des années 80) et en certains endroits (mines anglaises, sidérurgie française) cela a pu prendre l’allure du combat de classes, c’est qu’il s’agissait encore de réduire les dernières poches de résistance liées à l’ancien antagonisme de classe dans le procès de production »*.

 

* extrait de :Retraites à vau-l’eau et vies par défaut, contre le capital : assaut ! in temps critique

 

 

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