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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 10:35

 

 

du 1 au 7 octobre semaine de lutte pour la santé en Europe. D'après ce que j'ai appris ,les travailleursdoivent être unis contre les patrons.Sans attendre des directives des partis politiques.

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 09:44
El 15 de septiembre tuvo lugar la jornada internacional de solidaridad con los repartidores de Pizza Dominos
de Brisbane, convocada porla Federación Anarcosindicalista de Australia. Estos trabajadores, que entregan pizzas,
están en luchacontra el abuso arbitrario cometido
por la empresa,que recortó sus salarios en un 19%.

La campaña fue apoyada por la Asociación Internacional de los Trabajadores y se llevaron a cabo acciones en
muchos países de todo el mundo, entre ellos España con acciones en ciudades como Mataró, Gijón, Cornellá,
Photo : ‎El 15 de septiembre tuvo lugar la jornada internacional de solidaridad con los repartidores de Pizza Dominos de Brisbane, convocada por la Federación Anarcosindicalista de Australia. Estos trabajadores, que entregan pizzas, están en lucha contra el abuso arbitrario cometido por la empresa, que recortó sus salarios en un 19%. La campaña fue apoyada por la Asociación Internacional de los Trabajadores y se llevaron a cabo acciones en muchos países de todo el mundo, entre ellos España con acciones en ciudades como Mataró, Gijón, Cornellá, Elche o Salamanca. http://iwa-ait.org/?q=es/node/234‎

 

c'est une information donné par l'AIT les travailleurs de Domino Pizza de  Lyon n'ont pas tenu au courant dela lutte internationale

l’employeur a été rencontré par quelques salariés samedi :
- les pneus ont été changés : des pneus de qualité (Peugeot), remplace des pneus premiers prix de mauvaise qualité (Kymco),
- des casques neufs ont été achetés pour chaque livreur,
- des tenues neuves vont être distribuées à chaque employé,
- des manchons vont être équipés au scooters,
- des tabliers de protection seront prochainement distribués au livreurs,
- le temps d’habillage et de déshabillage est désormais payé (5minutes pour l’habillage, 5 minutes pour le déshabillage, cela représente presque 1heure rémunérée en plus chaque semaine !),
- 10 à 12 nouveaux embauchés entre lundi et mercredi prochain,
- les problèmes d’emploi du temps, soucis avec les feuilles de paye et de défraiement d’une partie des frais de transport sont désormais réglés,
- les liens entre la direction et les salariés sont améliorés.

L’employeur a été contraint de répondre à l’essentiel des revendications portées à travers cette lutte ! Une section syndicale Sud se monte désormais dans le magasin, se préparant à revendiquer l’unité économique et sociale des 7 magasins (divisés en 4 franchises) détenus par l’employeur ! Le but étant de dépasser les seuils de salarié-e-s nécessaires à la mise en place d’un CE et d’un CHSCT dans les entreprises que détient notre employeur Jean-Claude Barbe.... Pour info, cet employeur détient également les magasins situés :
- rue paul bert,
- rue garibaldi,
- cours Emile Zola (Cusset),
- Charmettes (Charpennes),
- St Priest,
- Annecy. A ajouter au magasin situé avenue des frères lumières, dans le 8e, qui est le plus important d’entre eux.

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 09:39

Les 6 et 7 octobre prochains se tiendra à la Salle du Temps Libre à Cuisery (71), le 5è Salon du Livre Libertaire Saône-et-Loire, organisé par le groupe libertaire 71, le groupe La Vache Noire de la Fédération Anarchiste et la librairie associative Les Chats Noirs.

Comme nous l’avions espéré à l’ori­gine, ce salon est une excel­lente vitrine pour l’édition liber­taire et anar­chiste, trop peu pré­sente dans notre région rurale, où la déser­ti­fi­ca­tion touche aussi les librai­ries.

Le choix de Cuisery parais­sait assez évident dans la mesure où Cuisery est le vil­lage des bou­qui­nis­tes dans la région et orga­nise tous les 1er diman­ches du mois un Village du Livre (d’occa­sion prin­ci­pa­le­ment). Il y avait donc pour nous une vraie légi­ti­mité et un véri­ta­ble inté­rêt à nous ins­tal­ler à Cuisery.

PNG - 87.4 ko

Comme les années pré­cé­den­tes nous ouvri­rons les portes à 17h le samedi pour une ren­contre à 18h avec l’écrivain Jean-Pierre Levaray, auteur de Putain d’usine, Après la catas­tro­phe, Tue ton patron.
Au pro­gramme débats et échanges sur le tra­vail, le sala­riat, les ris­ques indus­triels...
Puis après un pas­sage à la buvette et une petite res­tau­ra­tion de notre cru, un concert, avec en ouver­ture un invité sur­prise, puis Fred Alpi nous fera danser et réflé­chir aussi.

Dimanche le Salon du Livre pro­pre­ment dit ouvre ses portes à 10h.
Plusieurs éditeurs, quel­ques bou­qui­nis­tes, des auteurs, des table de presse d’assoc’ loca­les et des tas de belles ren­contres...
Notamment notre ami Michel Chevalier qui vien­dra à l’apéro nous réga­ler et nous faire gueu­ler ses chants révo­lu­tion­nai­res.
A midi petite res­tau­ra­tion sur place.
A 14h une inter­ven­tion de Juanito Marcos et Yves Meunier sur le thème : Révolution espa­gnole, quels ensei­gne­ments utiles pour un futur liber­taire ?.
A 16h une inter­ven­tion de l’his­to­rienne Claire Auzias, auteure notam­ment de « Samudaripen, le géno­cide des Tsiganes » et « Chœur de femmes tsi­ga­nes ».
Clôture à 18h.


Voir une carte plus grande

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 11:28

lu sur le site cette semaine

Les avis de fin d’instruction commencent à tomber, sur la seconde vague répressive concernant les faits des 27 juin et 3 juillet 2011 en Val Susa. Outre Luca et Elena, frappés par des mesures répressives le 25 juin 2012 (l’un avec interdiction de quitter la ville, l’autre en résidence surveillée, plus d’un an après les faits), six autres compagnons ont été jetés dans le chaudron, dont certains perquisitionnés le 26 janvier dernier, mais dont les noms semblaient avoir disparu du dossier.

Les accusations sont les mêmes que contre les 46 autres mis en examen : "blessures volontaires", "violences aggravées en réunion contre des agents assermentés", "être masqué".

Pour le moment donc, les deux enquêtes, tout en relevant des mêmes faits et des mêmes accusations, sont maintenues de façon séparée.

Que les murs s’écroulent, et que la liberté s’évade !
Liberté pour Mau et Alessio, toujours prisonniers des geôles de l’Etat !

Traduit de informa-azione, Lun, 01/10/2012 - 19:44

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 08:52

reçu cette invitation sur l'adresse mail du laboratoire anarchiste:

Atelier de réflexion et d’échanges 2012-2013

« HISTOIRE DU SYNDICALISME

entre revendication et transformation sociale ».

à la librairie la Gryffe et au CEDRATS

Aux côtés des différents courants du socialisme, et parfois contre eux, le syndicalisme constitue,depuis un siècle et demi, une des grandes voies par lesquelles le mouvement ouvrier s’est engagé, plus ou moins radicalement, dans un projet de transformation sociale.

Qu’en est-il aujourd’hui des espoirs et des projets du syndicalisme ?

Quelles furent les conditions de sa naissance ?

Quelle continuité peut-on observer, depuis ses origines et la charte d’Amiens jusqu’à l’idée d’autogestion des années soixante et soixante-dix du siècle précédent ?

En quoi la reconnaissance et l’institutionnalisation des structures syndicales lui ont-elles permis ou non d’être fidèle à ses perspectives initiales ?

Son existence de par le monde n’oblige-t-elle pas à une analyse plus diversifiée ?

Que peut-on en attendre pour l’avenir ?

C’est à toutes ces questions que l’atelier «  Histoire du syndicalisme, entre revendication et transformation sociale » veut contribuer à répondre.

Proposé par le CEDRATS (Centre de ressources sur les alternatives sociales) et la librairie la Gryffe, cet atelier se tiendra alternativement dans les locaux des deux structures une fois par mois à partir du mois d’octobre.

Il s’adresse à toutes les personnes, militantes (ou non) dans une organisation syndicale, intéressées à cette question. La participation à chaque séance est donc ouverte à toutes et à tous.

D’un côté nous nous appuierons sur des interventions théoriques, mais aussi sur d’autres liées à la pratique du mouvement syndical/ouvrier. D’un autre côté, nous souhaiterions que l’on arrive à mettre en place un véritable échange collectif reposant sur une participation régulière à l’atelier.

Programme

Les séances se dérouleront les samedis à 15 h. Le lieu est précisé pour chaque séance.

- 6 octobre : Les origines du syndicalisme, coordonné et présenté par Daniel Colson (CEDRATS),

- 10 novembre : L’histoire du syndicalisme et ses transformations, coordonné et présenté par Daniel Colson (Librairie la Gryffe),

- 1 décembre : Le renouveau syndical (1960-1970), coordonné et présenté par Christian Corouge (Librairie la Gryffe),

- 12 janvier 2013 : L’éclatement syndical (1980-1990), coordonné et présenté par Sophie Béroud (Librairie la Gryffe),

- 9 février 2013 : Le pari du syndicalisme radical, coordonné et présenté par Irène Pereira (CEDRATS),

- 9 mars 2013 : Actualité et perspectives du syndicalisme,

table ronde entre militant-e-s de diverses organisations syndicales (SUD, CNT, CGT, CFDT...) (CEDRATS).


* CEDRATS, 27 montée saint Sébastien, 69001 Lyon

04 78 29 90 67

* Librairie libertaire la Gryffe, 5 rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon

04 78 61 02 25

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 06:55

communiqué:

Le local le laboratoire sera à nouveau ouvert mercredi3 à partir de 16h.

Ce lieu est ouvert depuis 1999. Mais depuis quelque années les forces antagonistes locales subissent un mouvement centrifuge qui laisse la place libre à deux  parti politique(Nouveau PartiAnticapitaliste, Parti des travailleurs) à volonté hégémonique et ausi diverses réalité complotistes.

Mais pour l'heure pour les quelques particules anarchistes présentent au laboratoire le combat antinucléaire et avec son  allié naturel le combat antimilitariste s'imposent comme  des urgences.

Régulièrement localement les agents publicitaires de greenpeace  sèment la confusion au service du N PA local.et les divers courants des écologistes présent dans la ville de préfectured'un département  très fortement déprendant de l'industrie nucléairie

a lire sur le site des liquidateurs du vieux monde

 

greenpeace et la dépossession des luttes écologistes

Brochure sur Greenpeace et la dépossession des luttes écologistes

Texte paru en version courte dans Pas de Sushi l’Etat Geiger n°3, juin 2012

greenpeace-et-depossession

 

Pour toutes les raisons évoquées ci dessus, il devient urgent de discuter en dehors d'un esprit de compétition.

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 21:23

Texte distribué lors du week-end du Chefresne

« Parmi les choses que les gens n’ont pas envie d’entendre, qu’ils ne veulent pas voir alors qu’elles s’étalent sous leurs yeux, il y a celles-ci ; que de tous ces perfectionnements techniques, qui leur ont si bien simplifié la vie qu’il n’y reste presque plus rien de vivant, agencent quelque chose qui n’est déjà plus une civilisation; que la barbarie jaillit comme de source de cette vie simplifiée, mécanisée, sans esprit ; et que parmi tous les résultats terrifiants de cette expérience de déshumanisation à laquelle ils se sont prêtés de si bon gré, le plus terrifiant est encore leur progéniture, parce que c’est celui qui en somme ratifie tous les autres. C’est pourquoi, quand le citoyen-écologiste prétend poser la question la plus dérangeante en demandant : “Quel monde allons nous laisser à nos enfants ?”, il évite de poser cette autre question réellement inquiétante : “À quels enfants allons nous laisser le monde ?”. »

Jaime Semprun, L’abîme se repeuple.

Les nucléocrates n’utilisent leurs retours d’expérience que comme outils de propagande. Chaque catastrophe ou « incident » est soudainement et a posteriori décortiqué pour améliorer la sécurité des installations nucléaires en fonctionnement. Comme si la catastrophe précédente conduirait à mieux se préparer à la prochaine. Pourtant, Fukushima n’est pas Tchernobyl qui lui-même n’est pas Three Mile Island. L’enjeu est ailleurs : rassurer et donner l’illusion de la maîtrise.

Notre retour d’expérience est tout autre. Depuis quelques mois la lutte contre le projet de ligne très haute tension Cotentin Maine a pris une tournure nouvelle au moment même ou l’État, RTE, et les entreprises qui sont commissionnées pour construire la ligne ont débuté les travaux.

Valognes fut la mise en bouche de ce tournant. Malgré ses tâtonnements et ses lacunes, l’expérience a réintroduit l’idée que l’on pouvait s’opposer à la pieuvre étatique nucléaire en s’attaquant directement à elle, là où elle montre des signes manifestes de faiblesse : les transports de matières radioactives.

À Valognes succéda Coutances qui sera à l’origine de la constitution de l’Assemblée du Chefresne. L’idée de constituer une assemblée autour du village qui semblait le plus investi dans la lutte anti-THT était de prolonger sur ce terrain la lutte commencée plus tôt et de s’attaquer à un autre point faible du délire nucléaire, ses lignes THT et leur vulnérabilité. Mais l’idée était également de faire de cette assemblée, de l’occupation d’un bois voué à être détruit, et du château d’eau, des espaces de rencontres et de discussion, d’appropriation directe de la lutte par ceux et celles qui désirent la vivre : futurs expropriés par le tracé, opposant-e-s aux THT ou au nucléaire ou aux deux, locaux, non locaux, etc.

Durant plusieurs semaines se sont succédés moments de rencontres et actions de harcèlement sur les travaux en cours : déboulonnages collectifs, actions d’interférences nocturnes, blocages de chantiers, réunions publiques, etc.

Mais cette assemblée n’a jamais prétendue être l’unique lieu d’opposition à la THT, ni une entité homogène. Ce combat revêt de multiples visages. Et nous tenions donc face à certaines positions qui émergent dans ce mouvement, défendre la nôtre, non pour le goût morbide de la polémique, mais par souci de clarté, et surtout pour peut-être mener une sorte de retour d’expérience.

Aujourd’hui, l’arrivée de la gauche au pouvoir semble avoir réactivé chez certain-e-s une étrange inclinaison électorale et l’idée que l’on pourrait négocier l’arrêt des chantiers en cours. Selon La Manche Libre du 21 mai dernier des anti-THT membres du collectif Stop THT désireraient comme à Notre-Dame-des-Landes un moratoire sur la THT. Plus tard, quelques anti-THT, ne représentant qu’eux et elles mêmes ont décidé de rencontrer le Président du Conseil régional de Basse-Normandie, ce même Conseil régional socialiste qui vota une motion pour que l’EPR s’installe, avec le silence complice des élus écologistes, à Flamanville. Plus récemment une rencontre faillit avoir lieu avec des émissaires de François Hollande, lors de sa venue sur les plages du débarquement, avant que le début des travaux le même jour au Chefresne ne vienne la faire capoter.

Révolutionnaires anti-autoritaires, nous n’avons jamais cru en l’action électorale, non par idéologie mais parce que nous savons depuis longtemps que nucléaire et État sont intimement liés, que nous connaissons le rôle actif de la gauche dans la mise en place du programme nucléaire et les errements opportunistes des écologistes d’Etat plus prompts à aller à la soupe qu’à contrecarrer l’avancée du nucléaire. Faut-il rappeler que Mitterrand fut l’un des promoteurs du programme nucléaire en France ? Qu’à Chooz, dans les Ardennes, ce sont les CRS du gouvernement socialiste qui occupaient militairement le village pour affronter conjointement antinucléaires et sidérurgistes ? Que plus récemment les écologistes d’État n’ont eu de cesse de rallier les positions de leurs alliés nucléaristes, de la signature des décrets d’application de l’usine Mélox fabricant le célèbre combustible nucléaire Mox en 99 par la ministre verte Dominique Voynet au vote au parlement Européen en 2009 d’une motion pro-nucléaire sur le réchauffement climatique porteuse paraît-il de nombreuses avancées.

Avec l’industrie nucléaire et ses THT c’est tout un monde qui travaille de la domination capitaliste de l’homme sur lui-même et la nature, à la domestication étatique de l’ensemble du vivant. Ce sont les mêmes, Vinci, Bouygues, Monsanto, Areva, gouvernements, chantres de la métropolisation des villes qui construisent THT, centres de rétention, aéroports, centrales nucléaires, lignes TGV, centrales à gaz, éoliens offshore, tout ce monde dans lequel on se retrouve lentement incarcérés entre une leucémie programmée et un cachot. C’est ce même monde qu’ils morcellent à l’infini pour nous donner l’illusion que rien n’unit l’ensemble des destructions en cours et à venir et qu’ils présentent comme le moins mauvais des mondes possibles. C’est cette domestication que nous refusons comme un Tout et donc avec elle la médiation de l’État. Qu’il renonce à son projet de THT et qu’avec ce renoncement s’initie une lutte beaucoup plus globale contre ce monde est notre seul horizon.

En outre, le moratoire présenté à Notre-Dame-des-Landes par les écologistes comme une grande victoire n’est en fait qu’un leurre chargé d’éteindre une contestation autour de la métropole nantaise qui aurait fait tache dans la campagne du nouveau premier ministre Ayrault. Ce moratoire a également l’avantage de diviser les opposant-e-s. Les occupant-es sans droits ni titre de maisons inoccupées de la Zone à Défendre (ZAD) ne sont pas concernés par des accords auxquels ils ne souscrivent pas, et ceux et celles que l’État juge les plus radicaux sont ainsi isolé-e-s. Leurs futures expulsions préfigurent alors celles qui suivront.

L’exemple récent porté par le maire du Chefresne et certain-e-s de ses administré-e-s montre bien que l’État, la justice, s’assoie ouvertement sur les désidérata des populations locales, mais non parce qu’ils bafoueraient la démocratie mais parce que c’est l’essence même de la démocratie représentative de servir de cache sexe d’un État par essence autoritaire et lié aux intérêts du capital.

L’autre face de cet État nucléaire c’est son arsenal répressif. Depuis quelques semaines, la répression s’est invitée au cœur même du mouvement. D’actions publiques en actions publiques, la répression est devenue plus féroce. Ce sont en tout plus d’un vingtaine de personnes auxquelles s’intéressent officiellement aujourd’hui les services de gendarmerie et plusieurs procès sont également en cours. Les convocations pleuvent tout autant que les filatures, avec leurs litanies d’intimidation.

Depuis janvier, les actions publiques de déboulonnages comme celles d’occupation de chantiers se sont multipliées. Elles ont rendues visibles, et c’était leur but avoué, toute la vulnérabilité des installations de RTE et qu’une foule déterminée pouvait également être une force. Elles ont également permis une appropriation par tous et toutes de formes illégales de lutte. À noter tout de même au passage que ce sont bien ces deux aspects des actions qui étaient visés puisque les actions d’interférences nocturnes contre les chantiers de RTE ont eu beaucoup plus d’impact réel. Mais elles ont eu comme effets « pervers » d’exposer ceux et celles qui les portaient à la répression. L’État, un moment en partie désarçonné, a sans doute également laissé faire pour mieux fixer, identifier, ficher une contestation et monter des dossiers en vue de mieux dresser ses futurs gibets. Les premières assemblées avaient une vision assez claire de ces effets pervers qui semblaient pourtant inévitables en vue de nouer des espaces de rencontres, d’élaboration, etc.

Cependant, il ne faudrait que la désobéissance civile que nous avons utilisé comme moyen de lutte ne se transforme en idéologie autonome : une sorte d’obligation à s’exposer aux fourches caudines de la justice. Là aussi, une sorte de retour d’expérience s’impose. Faut-il rappeler que le mouvement des faucheur-se-s volontaires à largement reflué du fait des lourdes amendes que l’État a imposé à ses activistes ? Faut-il rappeler que cette désobéissance là fait de l’État un organe neutre à même de trancher, là où de fait il est partie prenante des processus d’expropriation de nos vies en cours ? Faut il aussi rappeler que les courants citoyennistes n’ont eu de cesse de dénoncer les fauchages clandestins et ainsi participer à criminaliser une frange très active du mouvement à même de porter de réels coups aux OGM ?

Pour autant, une autre illusion serait de croire que tout se construit uniquement dans l’ombre des sociétés secrètes et des affinités électives. L’État adore les démanteler ou les inventer. Et si conspirer c’est respirer ensemble, ça ne l’est que jusqu’à qu’on nous coupe le souffle parce qu’on nous a isolé, matraqué, enfermé. Le repli sur des actions isolées ne renverrait chacun qu’à son isolement, son atomisation, si chère à la société dominante. Et les discours fanfarons sur l’innocuité de l’État et de son arsenal répressif ne sont ni plus ni moins marqués du sceau de l’irréalité que ceux et celles qui voient dans l’État une pieuvre toute-puissante.

Les prochains mois vont donc être particulièrement importants en terme tactique. Comment continuer à porter des actions qui nous permettent de nous croiser, de discuter, d’élaborer, mais qui nous évite également de nous exposer trop facilement à l’arsenal répressif ? Comment maintenir une solidarité réelle lorsque la répression cherchera à nous isoler entre bons citoyens et méchants irresponsables ?

C’est en tout cas ce que ces derniers mois nous ont appris, au travers de ces moments informels au détour d’un repas commun ou d’une nuit de veille, cette étrange ferveur qui nous lie soudain dans ce goût de résister au monde qui se déploie sous nos yeux et qui s’érige au détour d’un pylône. C’est ce lien subversif au cœur des luttes qu’il s’agit d’entretenir et de partager plus largement. Il est au moins aussi important que la nécessité d’abattre une ligne en cours de construction. C’est cette opposition tangible au monde tel qu’il tourne au désastre, sans représentant-e-s, ni chefs que nous pouvons espérer propager.

Juin 2012,
Le CRAN – Collectif Radicalement AntiNucléaire

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 20:51

Luca Abbà revient dans la manifestation contre le Tgv Lyon Turin et coupe les fils  de fer barbelé aiguisés comme des rasoirs

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 09:49

le lien vers cet article nous est parvenu par des compagnon(nes), on le  publie car ces  réflexions sont importantes pour la suite des mouvements ici comme ailleurs

 

[Ce récit critique du camp No Border de Köln (Allemagne) qui s'est déroulé ce mois ci a été écrit par des anarchistes qui participent au projet contrainfo.espiv.net et nous est parvenu par mail. Parce qu'il confirme les craintes et "on-dits" qui se sont répandus à propos de cette initiative, nous le publions aussi pour contrebalancer l'appel que nous avions relayé sans plus nous méfier de ce que les No Border sont devenus ces dernières années. Tant les critiques que pointe ce texte s'appliquent aussi bien à certains écueils qui ont pu être rencontrés dans d'autres évènements de ce type, nous partageons son analyse et l'amertume de la récupération politique et institutionnelle qu'il dénonce.]

IMG/jpg/DSC_3935-1.jpgLes attentes étaient importantes pour le camp No Borders de cette année, qui s’est tenue du 13 au 22 Juillet à Cologne, concernant la volonté de mettre en actes un grand nombre de ce qui avait été revendiqué par les milieux révolutionnaires au sujet des luttes de sans-papiers pour leurs luttes. Mais le moment venu, cette volonté a été étouffée par l’institution elle-même. Dès le début, il est clair qu’une «hiérarchie invisible» s’est établi sur le camp, qui a tout fait pour détruire les principes autonomes et anarchistes que les No Borders ont nourri au fil des ans. Mais cela ne devrait peut-être pas nous étonner lorsqu’on sait que le camp a été co-financé par l’Union européenne à travers son fonds d’action sociale de la jeunesse en lien avec un syndicat social-démocrate. L’information, qui s’est cachée jusqu’au dernier moment dans les petites lignes autant que faire se peut, fut un avant-goût de la pluie battante qui est tombée sur le camp durant les 10 jours passés sous le chapiteau monté pour l’événement.
Dès le départ, on a pu observer une véritable volonté de réduire les participants à une expression dominante politique libérale au détriment de quelque chose de plus radical, basé sur le consensus, et la solidarité réciproque par le biais de groupes d’affinité et une auto-organisation spontanée. Cette notion de contrôle hiérarchique est devenu de plus en plus évidente au fur et à mesure que le temps passait, jusqu’à ce que la plupart des radicaux quittent le camp aussi tôt dès le début du deuxième jour, ou s’en remette simplement aux seuls groupes d’affinité, accompagné d’un haussement d’épaules désespéré face à cette hiérarchie qui se réjouissait d’avoir atteint ses objectifs individuels de carriérisme politique.

Cependant, la responsabilité de cette situation incombe principalement au comité d’organisation, qui n’a jamais exprimé clairement sa volonté de faire du camp un rassemblement social ouvert à tous et une base à partir de laquelle lancer des attaques contre la tyrannie de l’Etat concernant la situation des sans-papiers sur le continent européen. Plutôt que de fournir un bon point de départ pour savoir où le camp allait, ils ont sciemment tentés de diriger l’ensemble de l’évènement vers leurs objectifs politiques libéraux.

IMG/jpg/DSC_3964-1.jpgToute discussion raisonnable avec eux fut rendue parfaitement impossible, et c’est au contraire à une re-affirmation systématique de leurs position et même à la négation des autres initiatives existantes, que nous avons eu droit (à tel point qu’on ne le réalise que lorsque ça arrive sous vos yeux). Un des principaux sujets où cette attitude s’est exprimée fut la question du bar au sein du camp. Dès la première nuit ce bar a été installé à proximité de l’entrée sous le pont. Au début, il a été dit que le bar ne fonctionnerai qu’à certains moments, certains jours, mais au lieu de celà il a fonctionné tous les soirs à partir de 18h00 jusqu’à minuit passé. Bientôt, les divers sans-papiers (dont les requêtes avaient été publiées sur le site Web dans un effort pour s’assurer que le camp serait au moins idéologiquement orienté vers leurs besoins et leurs exigences avec le reste d’entre nous dans notre volonté de solidarité) ont commencé à exprimer leur désapprobation à propos du bar,  qui leur procurait un sentiment d’insécurité et de malaise. Ils ont exprimé le fait qu’être entouré de gens ivres diluerait les efforts du camp pour créer une solidarité mutuelle et pouvait conduire à des comportements racistes de la part d’individus dans cet environnement social. En effet, certains arguments ont éclaté à propos de l’effet de l’ivresse sur les esprits rationnels et le fait de se complaire dans des attitudes dominantes et des préjugés culturels et raciaux, et de ne plus remettre en question leur comportement vis à vis de ceux qui les entoure.

Toutefois, lorsque cette question a été soulevée lors de l’assemblée principale, ceux s’occupaient du bar se sont ouvertement moqué des revendications, en prenant les choses sur la défensive, sans jamais rechercher le compromis, et même en affirmant qu’ils étaient dans leur bon droit. Ils n’ont même pas fait semblant de faire preuve d’empathie, mais se sont contentés de dire qu’il était nécessaire que le bar continue à tourner pour le bien du camp, non seulement au détriment des sans-papiers et de ceux qui les soutenaient, mais aussi en foulant au pied l’autonomie de chacun à décider comment les choses devaient s’organiser. Le bar a continué la distribution de boissons jusqu’à la fin du camp, malgré les demandes du groupe de défense du camp pour le fermer, mais le boycott progressif a finalement conduit à son abandon. Un entêtement similaire s’est exprimée sur des questions aussi importantes pour les participants que le véganisme (malgré l’annonce selon laquelle l’évènement serai végétalien, les organisateurs n’ont pas tenu parole), l’anti-tsiganisme (des photos de Roms bourrés de clichés racistes ont été affichées lors d’un atelier) et l’autoritarisme (les organisateurs ont rarement recherché le consensus, mais plutôt les décisions verticales, en niant systématiquement la nécessité de groupes affinitaires).

Quelques tentatives ont été faites pour renverser la structure du pouvoir que le camp semblait avoir embrassé, principalement sous la forme d’une assemblée autonome qui a finalement conduit à des actions au consulat français de Düsseldorf, où 11 personnes ont été arrêtées pour violation de propriété et outrage. L’action a été coordonnée en solidarité avec la mort «accidentelle» de Noureddin à Calais près de deux semaines auparavant. Mais étant donné la division régnant sur le camp, seul un groupe restreint de personnes ont été autorisés à participer ou même à être tenus informés de ce qui se passait. Formé principalement par un groupe de personnes qui se sont réunis de manière excluante et aliénante vis à vis de ceux qui les entouraient et voulaient participer à leurs actions, en créant leur petite clique de jeunes rebelles tout juste prêt à défier autorités sous couvert de solidarité. Cela a conduit à une autre organisation verticale avec pour prétexte la méfiance et le manque de coopération, leur donnant une raison d’exclure d’autres personnes de l’occupation du consulat français. Une autre action pour occuper le siège du Parti des vert a eu plus de succès, avec près de 50 personnes d’être finalement repoussés par la la police avec les autres soutiens à l’extérieur. L’action a été réalisée en solidarité avec les quatre sans-papiers en grève de la faim pour les deux dernières semaines dans le centre de rétention de Düsseldorf. Leurs actions, ainsi que celles d’autres groupes contre l’État allemand, étaient destiné à mettre en évidence la situation de non-droit dans laquelle se trouvent les sans-papiers, qui ne sont pas autorisés à approcher à moins de 30 km le centre de détention, qui ressemble à une prison en pire, sans installations sanitaires de base et des horaires alimentaires militaires. Certains soutiens ont exprimé leur solidarité avec eux en dormant sur la véranda ouverte (du centre de rétention) et étaient constamment harcelés par la police pour les empêcher d’y rester plus d’une heure. Une attention particulière aurait pu être portée aux deux actions du vendredi afin de contribuer à la lutte des sans-papiers, mais même la grande manifestation du dernier jour vers l’aéroport eu peu d’effet dans la tentative de relier une approche des luttes des No Borders qui aurait pu faire de ce camp un succès.

Un goût amer est resté dans la bouche des camarades qui sont restés jusqu’à la fin, et sont souvent venus d’un peu partout pour prendre part à l’événement, avec l’impression que plupart d’entre eux voulaient juste que tout ça se termine le plutôt possible que d’insister encore sur toutes ces questions plus longtemps. Les organisateurs étaient également amèrs au point de tout tenter pour attaquer tout ceux qui ont essayé de prendre la parole contre leur autorité auto-proclamée. Alors que dans d’autres camps, comme en Bulgarie, ces perspectives limitantes avaient été surmontés ou du moins contestée, ici, en Allemagne, avec ses structures gauchistes établies, le flou entre l’auto-organisation anarchiste et le contrôle social exercé par les marxistes de Die Linke au sein du camps n’ont conduit qu’à aggraver l’atomisation des participants.

Un nouveau slogan auto-critique est né de ce camp qui résume la rage concernant les conditions sévères et cruelles de nombreux sans-papiers qui sont détenus au sein de la forteresse Européenne (certains ont d’ailleurs suggéré que Frontex était sans doutes sur la même liste de financement que le No Border de Köln…): “No Border, No Nation! Stop the vacation!” (“Ni Frontières, ni Nation : finis les vacances!”) Malgré l’évidente ironie, le mot reflétait une tentative concertée par le pouvoir existant de jeter sur le camp une ambiance de festival, coopté par un capitalisme pour petits blancs, avec concerts de musique  et animation hiérarchisée d’ateliers (“workshops”) au lieu de l’action directe et d’une organisation horizontale.

Un projet de Camp No Border près de Berlin est déjà prévu pour l’année prochaine avec l’idée d’en revenir aux racines anarchistes des premiers No Border. Mais si les choses ne sont pas pensées de manière radicalement différente, rompant avec le germano-centrisme du No Border de Cologne, il sera difficile de convaincre le reste du mouvement que leurs militants sont autre chose que des “hipsters autonomes” qui ne luttent pour rien d’autre que la médiocrité et l’intégration sociale au discours politique dominant.

- Ecrit par des camarades qui participent au réseau contrainfo, et ont pris part à ce No Border.

 

Source : ContraInfo

 Traduit de l’anglais par Le Cri Du Dodo

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 09:05

commentairede la manoeuvre des spahisà Valence( Drome)

les manoeuvres qui ont lieu à valenceau mois de septembre les spahisd'après la presse locale le dauphiné libéré s'entrainaient avant de partir à Djibouti et en Côte d'ivoire. Nous le collectif la laboratoire pensions que le 'association Survie 26-07 diffuserait à cette occasion le 4 pages de l'association nationale. Pour rendre service à cette association on donne leur adresse internet: survie 26 -07 et aussi l'adresse du 4 pages pour le télé charger.

Présentée comme un gage de sécurité et de stabilité, la présence militaire de la France en Afrique constitue depuis 50 ans un des piliers de la domination politique, économique et la marque de l’ingérence de la France en Afrique.

Héritage d’un passé colonial proche, la France joue encore aujourd’hui un rôle de puissance militaire en Afrique. Elle a d’ailleurs été longtemps la seule puissance à posséder sur ce continent des bases militaires permanentes et à y maintenir près de 10 000 soldats cantonnés ou en opération.

La France est en outre liée avec plusieurs États africains par des accords militaires de coopération ou de défense, ces derniers justifiant au plan juridique les interventions armées de la France dans ses anciennes colonies.

PDF - 425.3 ko
4 pages Que fait l’armée française en Afrique ?
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