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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 11:25

note du comité No TAV 26 pour le débat en cours avec le comité No TAV 69 tous les mercredi à 19h à la librairie la Gryffe rue sébastien Gryffe.Cet article tiré du lyon Mag peut être commenté et critiqué. Pour que la situation n'empire pas comme pour le journal du pays Basque:Segidan, Antton Etxeberri.ri egindako elkarrizketa duzue:
http://www.lejpb.com/paperezkoa/20121004/365399/fr/Le-Pays-Basque-besoin-d%E2%80%99un-outil-tel-que-le-Journal-du-Pays-Basque

Y a-t-il eu conflit d'intêret au sein de la commission d'enquête publique qui s'est penchée en début d'année sur le projet de ligne grande vitesse ?

C'est ce qu'affirment coup sur coup deux magazines, parus cette semaine.

La première salve est lancée par Le Canard Enchaîné, dans son édition du mercredi 3 octobre. L'hebdo nous apprend que dans son rapport, favorable au projet de LGV, la commission d'enquête "incite fortement" Réseau Ferré de France, le maître d'ouvrage, à passer un marché avec l'entreprise de travaux publics Truchet TP. Celle-ci propose de stocker "de manière définitive 950 000 m3 de déblais" dans un terrain de 9 hectares, situé dans la zone artisanale d'Arbin, au sud-est de Chambéry. Or, le président de cette entreprise de BTP, Roger Truchet, n'est autre que... le frère de Guy Truchet, l'un des membres de cette fameuse commission d'enquête. Le Canard Enchaîné précise que le terrain a été acheté en 2006 pour 350 000 euros, alors qu'aujourd'hui, "le million de mètres cubes de sable et de gravier contenu dans le site peut générer un chiffre d'affaires de 20 à 50 millions d'euros".

Après le palmidé, c'est l'hebdomadaire Politis qui, ce jeudi, renforce encore la thèse du conflit d'intérêt. Le magazine affirme que le président de la commission d'enquête publique (un certain Pierre-Yves Fafournoux) a été l'associé entre 2004 et 2009 du cabinet Egis (filiale de la Caisse des dépôts), cabinet conseil qui a réalisé les études d'impact de la ligne Lyon - Turin. De quoi donner du grain à moudre aux opposants du projet, qui se sont plaints à plusieurs reprises de n'avoir pas voix au chapitre lors des réunions d'informations organisées par la commission. Et, peut-être, de quoi gêner aux entournures François Hollande, qui s'est déclaré à plusieurs reprises "fan" du projet,
et qui doit retrouver Mario Monti en décembre à Lyon pour évoquer le sujet.

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 10:14

1. Les classes existent depuis le début de la civilisation. La civilisation a toujours été une société de classes.

  2. La classe n’est pas seulement une catégorie économique, elle est aussi sociale. Les relations de classe structurent et disciplinent l’ensemble de la société, et pas seulement l’économie.

    3. Les relations de classes sociales ont toujours été liées à une série d’autres oppressions telles que les relations sociales patriarcales et les différentes formes de racisme.

   4. La division de classe est l’une des structures primaires d’organisation de toutes les sociétés depuis le début de la civilisation, et ce bien que la forme de la classe ai changé à travers le développement de la civilisation. Ce développement de la société et des relations sociales de classe a toujours été intimement liée à l’évolution de la technologie (ce que j’appelle une société de «régime techno-social»). A mesure que se développe la société de classe, il en va de même de la spécialisation sociale et de ses technologies. Une critique profonde de la société devrait toujours inclure une critique des relations sociales de classes et leurs liens avec la culture matérielle dominante de la société, y compris les technologies qu’elle rend à la fois possible et qui la rendent possible.

    5. La lutte des classes existe depuis que les classes existent.

    6. La lutte des classes existe, même quand les gens ne reconnaissent pas qu’ils y prennent part. Elle existe dans la vie quotidienne. Une des manières dont les révolutionnaires peuvent intervenir dans la lutte de classe, par conséquent, est d’aider les gens à reconnaître que c’est ce qu’ils font. Il ya plusieurs façons de le faire et nous devons faire preuve de créativité.

    7. Lorsqu’elle devient révolutionnaire, la classe dépossédée lutte pour mettre fin à l’existence de toutes les classes, même si les gestionnaires gauchistes de la révolte tentent de canaliser la lutte des classes, de la récupérer à des fins capitalistes en vue de prendre le pouvoir sur les autres et dans une position de profit matériel. Pour les révolutionaires sincères, ceux et celles qui souhaitent vraiment en finir avec la domination de la vie par l’Etat, le capitalisme et tous les rapports marchands, la discipline du travail, le patriarcat et le développement du régime techno-social, le but devient l’auto-négation du prolétariat / des dépossédé-e-s en tant que classe, non pour une classe (les dépossédé-e-s / le prolétariat) mais bien pour renverser la position d’une autre classe (la classe dirigeante ou capitaliste).

    Le sens de la lutte des classes n’est pas d’affirmer les travailleurs/euses sont de “meilleures personnes” que les capitalistes ou les bourgeois, ou de juger moralement chaque classe, ou de célébrer une classe sur une autre, mais de détruire l’institution sociale de classes dans son ensemble. La lutte des classes trouve son origine dans la contradiction entre nos désirs et la manière dont les structures de classes limitent, contrôlent, excluent et exploitent notre vie. Notre lutte commence par nos désirs de vivre d’une manière différente, de sortir du contrôle et de la discipline de classes de la société. Pourtant, la récupération de la lutte des classes se poursuivra sous des formes diverses, tant que les rapports de classes existent, mais cela ne doit pas nous faire renoncer à la lutte des classes, celà devrait au contraire nous rendre plus prudents dans notre analyse et nous pousser à faire preuve de plus de créativité dans la lutte pour libérer nos vies.

    8. La lutte des classes est toujours globale comme l’est le capitalisme, mais elle est souvent récupérée par des formes nationalistes. Nous avons besoin de trouver où le contenu révolutionnaire de la lutte des classes pousse à la rupture avec la forme nationaliste et mettre notre force derrière une telle démarche. Il n’est donc pas simplement question d’ignorer les mouvements de libération nationale, et encore moins de les célébrer mais de penser une solidarité critique et révolutionnaire avec la force de la lutte des classes qui pousse à la destruction complète des rapports de classe en démasquant ses récupérations.

    9. La racine de la lutte des classes n’est pas économique. La production n’est pas seulement économique : elle ne prend pas seulement place dans des usines, mais s’étend sur la société dans son processus de production et de reproduction sociale qui inclut le contrôle et la discipline des travailleurs ainsi que tous les autres membres de la société. C’est cette société-usine toute entière que nous devons détruire parce qu’elle produit des rôles sociaux, des relations et des subjectivités, qui discipline nos corps et nos esprits, et transforme et contrôle la vie elle-même.

    Les gestionnaires gauchistes de la lutte de classe tentent en général de transformer la lutte des classes dans une lutte strictement économique, une lutte pour le pouvoir économique, pour une plus grande part du gâteau, pour l’augmention du pouvoir d’achat, pour une légère réorganisation de l’économie. Un aménagement de la cage. C’est la base même de toutes les bureaucraties gauchistes, de tous les partis et syndicats dont c’est la force vitale. Pourtant, puisque les classes ne sont pas tant économiques que sociales dans leur caractère, la lutte des classes, pour être réellement radicale, pour se déplacer vers la fin des classes en tant que telle, doit rompre avec les objectifs économiques programmés par les gestionnaires gauchistes.

    La synthèse de toutes les luttes dans une seule organisation rend particulièrement vulnérable au contrôle la lutte par les bureaucrates de toute sorte. Ainsi, pour que la lutte des classes puisse maintenir sa force radicale, elle doit rester autonome, autogérée et auto-organisée, elle doit devenir incontrôlée et incontrôlable, et elle doit encore se répandre et s’approfondir socialement. L’objectif des dépossédé-e-s dans la révolution n’est jamais economique, il est anti-économique. Il pousse à sortir de l’économie et à la détruire, ainsi que tout les échanges marchands, et la médiation des relations par toutes les formes d’argent, d’idéologie et de morale.

    10. Le travail est un comportement discipliné au sein de l’économie. En tant qu’activité, elle est séparée des autres aspects de la vie dans la sphère de l’économie. A mesure que la société de classes s’est développée et transformée, le travail s’est de plus en plus éloigné de notre vie et de nos désirs. Il devient une activité qui nous dresse et nous opprime, une activité que nous ne pouvons plus contrôler, qui contrôle à notre place. La lutte des classes révolutionnaire, la lutte des dépossédés consiste à briser toutes les séparations qui nous sont imposées par la société de classes : la séparation entre nous et notre activité, entre le travail et le jeu, et entre nous-mêmes et ceux et celles avec qui nous interagissons.

    11. Dans le système capitaliste, la transformation, différents régimes d’accumulation ont organisé la façon dont la classe capitaliste accumule du capital grâce à l’exploitation de la main-d’œuvre et de la force de travail des exploité-e-s, des exclu-e-s et des dépossédé-e-s. Les divers régimes d’accumulation ne sont que les différentes formes de discipline du travail et d’organisation capitaliste. Aux États-Unis et dans la majeur partie de l’Europe, l’essentiel du 20e siècle s’est opéré sous le régime fordiste d’accumulation (nommé d’après le modèle de Ford de la production et de son idéologie keynésienne).

 Au début des années 1970, ce régime a été remplacé par le régime d’accumulation flexible : travail temporaire, pas de syndicats, horaires flexibles, pas de garantie d’emploi ou à la retraite, sous-traitance, fin des aides sociales, pas de contrôle sur les mouvements de capitaux à travers les frontières, augmentation des l’importance du commerce international et des technologies de communication, surveillance et contrôle, etc; son idéologie régnante est décrite comme “néo-libérale” et est souvent désigné comme le fait de la «mondialisation». On pourrait plus franchement parler aujourd’hui d’idéologie démocratique et de l’évolution des valeurs dominantes comme d’une suite logique des principes même du capitalisme.

    De nombreux autres pays sont poussés à produire des emplois de type fordiste sans les garanties du fordisme pour les travailleurs/euses (ce qui est vrai dans la plupart des pays du tiers-monde, par exemple). Mais la mort du fordisme dans certains pays ne signifie pas la mort de la lutte des classes, mais plutôt que sa transformation mondiale continue. Cela signifie que nous devons analyser ces transformations et nos réponses, et non pas tout simplement abandonner la lutte des classes comme certain-e-s dans les milieux autonomes semble le suggérer. Le régime d’accumulation flexible a été accompagné d’une financiarisation accrue et la privatisation de toutes les formes de la vie sociale et la marchandisation accrue de la vie elle-même ainsi que d’un nouveau pillage du tiers-monde. Ceci a façonné le caractère actuel de la lutte des classes. Cette transformation des relations au sein du capitalisme et de la classe doit nous orienter sur de nouvelles cibles d’intervention (sociales, matérielles, technologiques, etc) et les nouvelles contradictions que la société de classes tend à exploiter.

  12.  En tant  qu’anarchistes ou anti-autoritaires, il ne nous appartient pas d’inventer, de produire ou de gérer la lutte des classes. La lutte des classes continuera de se produire que nous le reconnaissions ou pas. Nous pouvons intervenir dans la lutte de classe, mais nous ne le faisons pas en totalité. La question n’est donc pas de savoir si nous devrions reconnaître la lutte des classes ou non. Mais toujours : comment pouvons-nous intervenir dans la lutte de classe, qui se poursuivra que nous intervenions ou pas ?

    13. Etant donné que la civilisation, à travers toutes ses transformations, a toujours été une société de classes, la destruction des classes en tant que telles par la lutte de classes révolutionnaire des dépossédé-e-s sera toujours un objectif indispensable de la projectualité anarchiste. C’est un aspect qui sépare l’activité révolutionnaire des gestionnaires de la révolte qu’on retrouve dans les mouvements révolutionnaires dans l’espoir de discipliner et canaliser la force de la lutte des classes à leurs propres fins, sauvant ainsi le capitalisme et toutes ses séparations et aliénations dans le processus.

Sacha K.

Source : The Anarchist Library, Traduit par Le Cri Du Dodo.

Originalement publié dans “Green Anarchism”, Automne/Hiver 2004.

Note de traduction : quelques libertés ont été prises dans la traduction. Ce texte est à la base une critique de la dérive primitiviste dans le mouvement anarchiste nord-américain qui tend à nier l’existence des classes et des autres oppressions et dominations ou à prétendre que la technologie est au coeur de tout les problèmes (on connait aussi  les dérives autoritaires autour de cette question, et les primitivistes qui ont finit par rejeter en bloc la critique de l’autorité au profit de la seule critique de la technique). Sans doutes donc trop “centré” sur les questions des classes, ce texte a au moins le mérite d’offrir une interprétation anarchiste de la question de la division de classe qui se limite pas à une approche syndicaliste ou économiste.

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 09:45
Les ouvriers du constructeur de bus Irisbus se sont enchaînés ce lundi devant le palais présidentiel à Rome. Ils voulaient ainsi manifester contre un projet de fermeture d’un des sites de fabrication. Plus de 600 emplois sont menacés.Cette information est passée sur la TV française sans commentaire.    

Cette information a été envoyé par une ami proche des NoTAV; celle ci m'a confirmé que l'action de blocage continuetoujours

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 09:17

Seconde journée consécutive d'occupation du chantier du Pylône 114 C sur
la commune de Saint-Martin d'Aubigny

Ce jeudi 4 octobre au matin, alors même que se tenait l'audience au
tribunal de Coutances (50) pour que la justice ordonne l'arrêt des travaux
et l'évacuation de la parcelle où se monte ce pylône, un groupe de
militant-e-s est allé une nouvelle fois constater la poursuite des
travaux. Lesquels ne purent alors qu'être ralentit : les responsables du
chantier tant d'Omexom que de leur donneur d'ordre RTE ayant refusé
d'ordonner aux ouvriers d'arrêter le travail.

Pendant ce temps là, à Coutances une mesure dilatoire du préfet
intervenant dans une audience du tribunal qui ne le concerne pas
directement, les protagonistes étant la propriétaire d'une part et RTE
d'autres part (à moins que cela ne confirme que RTE n'est qu'une
succursale de la préfecture) empêchait le juge de se prononcer sur le
dossier, lui étant même demandé de se déclarer incompétent.

Toutefois lorsque le groupe amoindri en nombre malgré quelques renforts,
mais plein de motivation, est retourné sur le chantier vers 14h30, les
travaux ont rapidment stoppé et la parcelle a été évacuée. Restant seul
sur place : un vigile "gardien de pylône" et son chien.

Fort de ce départ, la parcelle a ensuite été cadenassée et affublée d'un
panneau d'interdiction... Sauf que le vigile a failli s'y retrouver
enfermé. Il a finalement reçu l'ordre de poursuivre sa mission de
l'extérieur.

Une petite victoire qui ne fera pas repousser les arbres abattus en
bordure de cette même parcelle et tout le long de la ligne.

Coupons les pylônes, pas les arbres !

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 22:14
Incendio Spartaco, ora spuntano i teorici del complotto
"La struttura doveva ospitare i manifestanti no-Tav"
4 ottobre 2012 | 

 

C’è chi grida ‘al complotto’ in merito all’incendio divampato all’alba di oggi allo Spartaco. Gli organizzatori della manifestazione no-Tav e no-Cmc (in programma il 13 ottobre, ndr) non esitano a parlare di “strategia della tensione”. Sulla pagina Facebook di “Dalla parte della Terra”, sorta di coordinamento di associazioni ambientaliste e no-Tav, vengono sollevati sospetti sia sull’origine dell’incendio sia sulla rapidità con cui è stato detto che non si trattava di un rogo doloso.

“Questa notte, il centro sociale Spartaco è bruciato – scrive Ravenna Punto a Capo -. Quel centro sociale che doveva ospitare i manifestanti che venivano da fuori Ravenna il 13 ottobre. Ma guarda un po’, un altro caso? Ad una settimana dalla manifestazione…”.

“E Ravenna batte tutti i record, ora anche quello della perizia lampo – si legge in un altro post - i vigili del fuoco sono intervenuti questa mattina alle 7 per l'incendio al centro sociale Spartaco a Ravenna e naturalmente la conclusione è che dopo faticosi lavori di ristrutturazione qualcuno avrà lasciato la sigaretta accesa.. ? Anche per questo sarò a Ravenna il 13 ottobre! Voglio stringere la mano a chi ha fatto questa rapidissima perizia!”.

traduction avec d'autres éléments glanés  dans la presse locale
Il ya ceux qui crient «la conspiration» à propos de l'incendie a éclaté à l'aube aujourd'hui pour Spartacus. Les organisateurs de l'événement des No -Tav Cmc (prévue pour le 13 Octobre 2012) n'hésite pas à parler de la «stratégie de la tension». Sur la page Facebook "Sur la Terre", Une sorte de coordination des groupes environnementaux et des nNO -Tav, sont élevés sur l'origine de l'incendie en soupçonnant   la rapidité avec laquelle il a été dit que ce n'était pas un incendie criminel. Mais la police scientifique déplacée sur place déclare c'est tr.ès bizarre

"Ce soir, lSpartacus (centre social anarco e t communistes) est brûlé)- Ravenne écrit à Cape Point -. Le centre communautaire qui devait abriter les manifestants qui sont venus de l'extérieur de Ravenne pour la manif du 13 Octobre. Mais regardez un peu ", un autre cas? Pendant une semaine après l'événement ... ".

«Il bat tous les records Ravenne, maintenant que la police des pompiers expertise - selon un autre post -les pompiers sont intervenus ce matin là à 7 heures à l'incendie du centre social Spartacus à Ravenne et naturelement la conclusion est que, après quelqu'un  épuisait par  les travaux de  rénovations, a laissé une cigarette allumée .. ? Pour cela, je serai à Ravenne le 13 Octobre ! Je veux serrer la main de ceux qui ont fait de cette évaluation rapide. "

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 22:04

On transmet car la situation ne s'éclaircie pas pour la nouvelle taule de Valence.

Bonjour,

Vous trouverez ci-dessous le communiqué d’un prisonnier détenu au centre pénitentiaire de Lille-Annœullin, suivi d’une brève explication de l’atmosphère et des stratégies d’humiliations et de mises sous silence qui gouvernent cette prison.

Nous insistons, tout comme les prisonniers qui ont témoigné, sur l’importance de faire la lumière sur les différents aspects de la situation que connaissent les détenus du Centre Pénitentiaire d’Annœullin. Les regards journalistiques, associatifs et militants seront tous nécessaires dans les prochains mois afin de parvenir à ce but.

Par avance, merci.

Le Groupe Enquête Prison


Communiqué d’un détenu sur la situation au centre pénitentiaire de Lille-Annœullin

« En juin 2007, certaines lettres de prisonniers filtraient de la prison de Sequedin, prison construite en 2005 près de Lille. Elles dénonçaient les humiliations, le racisme et la violence dont la population pénale était victime.

En juin 2011, le centre pénitentiaire d’Annœullin ouvrait ses portes. Cet établissement, inscrit dans un plan national de construction, se veut être une prison moderne, confortable, plus humaine, prenant le relais du centre de détention de Loos, dont la vétusté et la surpopulation étaient les critères dominants. Or, force est d’admettre que, loin d’avoir résolu quelque problème que ce soit, ce centre d’expérimentation pénitentiaire, à l’instar de ce que fut Sequedin en son temps, fait subir à ceux qu’il enferme les souffrances de la déshumanisation carcérale.

À ce jour, il nous appartient derechef de briser le mur du silence en dénonçant conjointement la violence de l’institution et son insolent pouvoir axé sur le musellement des enfermés. Par ces divers courriers, notre dessein est d’alerter l’extérieur sur les conditions de détention intrinsèques à la prison d’Annœullin. Ces témoignages divulguent le comportement de certains surveillants et autres gradés, faisant état d’une intimidation régulière, d’abaissements constants et de brimades usuelles. Ils sont aussi ce que vous voudrez bien en retenir. Certains prétendront qu’il ne s’agit là que d’excès et d’abus de pouvoir d’une minorité. Ce à quoi nous rétorquerons qu’il en est de la marque de fabrique des lieux, représentant son fonctionnement en lui-même.

Pour imaginer pouvoir résister, il faut commencer par pouvoir parler. Pour s’organiser, il faut pouvoir échanger des idées et c’est cela que tente d’empêcher l’administration gardienne. Nous n’avons alors d’autre option que de braver cet interdit en dévoilant ce qui doit l’être.

Construire de nouveaux établissements n’a jamais servi à humaniser le système carcéral sachant que prétendre humaniser les prisons, c’est tenter d’humaniser les cimetières.

Construire de nouvelles prisons ne répond qu’à une logique de surenchère,à savoir enfermer toujours plus et toujours plus longtemps et n’obéit qu’à une optique de rentabilité assimilant le stock humain à une matière première économiquement exploitable.

La torture ne s’aménage pas, elle se supprime. »

Lettre de Xavier Vanlancker, septembre 2012

 


Les faits

 

L’inculpation de Malin Mendy en juin 2012, alors détenu à la prison d’Annœullin, pour « agression volontaire sur surveillant pénitentiaire et rébellion », alors qu’il était manifestement celui sur qui cette violence volontaire s’est exercée, est l’un des seuls événements en provenance des prisons de Lille qui soit parvenu à attirer l’attention de la presse, locale et régionale. Pourtant, depuis l’ouverture de ce centre pénitentiaire, une succession d’actes relevant de la torture psychologique, du harcèlement quotidien et de la brutalisation constante des prisonniers n’a cessé de rabaisser ceux-ci au rang de sous-hommes. Combien de suicides dans des circonstances douteuses, de corps dénudés traînés à terre jusqu’au « mitard », d’insultes racistes, et de pratiques déshumanisantes de la part de l’administration pénitentiaire, visant à imprimer la peur et à infantiliser les détenus ? Quiconque refuse cet état de fait risque de voir se déployer l’arsenal des sanctions disciplinaires, doublé des condamnations supplémentaires allongeant des peines déjà trop longues forment la base quotidienne de la survie à la prison d’Annœullin.


Expérimentation dans les prisons du Nord

En 2007, les révoltes de Sequedin avaient permis de faire sortir des murs certaines informations sur des exactions commises à l’intérieur et avaient révélé que les prisonniers étaient prêts à tout pour protester contre les violences institutionnelles et la déshumanisation provoquée par l’enfermement. La répression des révoltes avait, quant à elle, mis en avant que les autorités carcérales ne comptaient pas changer leur mode opératoire et ne se donnaient aucune limite pour faire rentrer les détenus dans le rang. Le fait que de nombreux prisonniers de Sequedin – ainsi que la direction de ce centre – furent transférés à Annœullin après les révoltes, semble indiquer que la répression sécuritaire des différentes prisons du Nord ne fait que se poursuivre tout en s’aggravant.

Plusieurs détenus d’Annœullin ont envoyé des appels au secours à l’extérieur, s’inquiétant du « climat dangereux » qui règne dans cette prison, qu’ils décrivent comme une sorte de « laboratoire » où s’expérimentent des méthodes de répression. Le fait que certaines unités de l’ancien centre de détention de Loos soient venues s’entraîner au cours d’exercices de simulation d’intervention musclée dans les couloirs de la prison d’Annœullin avant même qu’elle ne soit ouverte en 2011 ne vient que confirmer cette hypothèse. Annœullin est bien une prison « moderne », au sens de la torture psychologique et physique moderne, ou bien encore un lieu d’expérimentation de la gestion publique/privée de l’enfermement et de l’esclavage économique « moderne ». Mais Annœullin, c’est également un laboratoire où tout est fait pour que les liens les plus élémentaires ne puissent pas se tisser entre les détenus – comme le révèlent tant l’architecture des bâtiments que les techniques de gestion par la peur et l’intimidation.


Le silence des médias

Annœullin, c’est aussi le huis-clos propre à toutes les prisons, la chape de silence maintenue à tout prix pour qu’aucune parole libre des prisonniers ne filtre à l’extérieur des murs. Seule la directrice du centre pénitentiaire, Aurélie Leclercq, a le droit à la parole, dont elle profite pour s’extasier dans la presse de ses talents de jeune manager passionnée. La voix des détenus, sans cesse réprimée car discordante, ne sort jamais des murs d’enceinte. Pour certaines personnes détenues à Annœullin, le silence des médias est incompréhensible : « est-ce que ces incidents en amont ne sont suffisamment révélateurs en soi du climat dangereux entretenu ici même ? Faut-il réellement d’autres péripéties de ce type pour que [un] journaliste nous concède un indice de sincérité ? En 2007, il n’y eut pas le quart de ce qui s’est passé ici et pourtant le résultat fut là ».

Les lettres et témoignages auxquels fait référence Xavier Vanlancker dans son communiqué constituent une volonté de fracturer ce silence et de prouver que solidarité et résistance sont encore d’actualité malgré les tentatives ininterrompues de l’administration pénitentiaire de briser les détenus. Une partie de ces témoignages sont disponibles sur le blog contrelenfermement.noblogs.org

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 12:32

No Tav in mezzo alla strada 70 km in più per gli operai

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di ERICA DI BLASI su ‘La Repubblica’

I No Tav stanno bloccando ormai da qualche giorno gli operai diretti al cantiere. Gli attivisti si sdraiano in mezzo alla strada di Avanà impedendo così fisicamente il passaggio dei mezzi. Il primo presidio è stato organizzato lunedì scorso, ma la protesta è tuttora in corso. Gli operai sono costretti a percorrere 70 chilometri in più e a pagare due pedaggi da 5.80 euro ciascuno. Rinunciando peraltro a mangiare a Chiomonte nel ristorante convenzionato che rischia così di perdere il lavoro. L’annuncio della nuova azione di disturbo era stato lanciato nei giorni scorsi dall’attivista Luca Abbà, attraverso radio Black Out: “Dobbiamo obbligarli a usare solo l’autostrada, a uscire al casello di Exilles, in Alta Valle, costringendoli a pagare i pedaggi, il combustibile, e a perdere tempo”. Con la conclusione che “questa forma di pressione sta funzionando, alcune ditte valsusine che avrebbero potuto lavorare nel cantiere stanno pensando di rinunciare per i costi e per i disagi”. Sulla strada dell’Avanà è nata anche una casupola abusiva, diventata la base degli attivisti.

traduction pour ceux et celle qui ne parlent pas italien qui participent  ici c'est à dire no tav 26 et no TAV 69 et no TAV 73 à la lutte contre cette monstruosité


Les NO Tav sont maintenant depuis quelques jours, les travailleurs dirigés vers le site. Militants se couchent au  milieu de la routede la havanepour empêcher physiquement le passage de véhicules. La première ligne de défense a été organisée lundi dernier, mais la protestation se poursuit. Les travailleurs sont obligés de parcourir 70 km de plus et payer deux péages de 5,80 euro chacune. Abandonner, cependant, de manger au restaurant àconventionné, c'est à dire à Chiomonte  r ainsirisquer de perdre leur emploi. L'annoncecette nouvelle action, il a été lancé ces derniers jours par le militant Luc Abba, à travers la radio Black Out, «Nous devons les forcer à utiliser seulement de l'autoroute, sortir à Exilles dans la Haute-Vallée, les forçant à payer péages, carburant, et de perdre du temps. "Avec la conclusion que «cette forme de pression est au travail, certaines entreprises valsusine qu'ils puissent travailler dans le chantier envisagez d'abandonnercelui ci  pour le coût et les inconvénients." Dans la rue de La Havane est aussi né une hutte abusif, est devenu la base des militants.

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 10:32
Cet article pour connaître cette période, il n'y a eu aucune étude historique sur les anarchistes concernant la Drôme et les  bois chambaran.On a eu un témoignage d'un FFI qui descendait avec un bataillon du plateau du vercors faire la chasse aux barbus
A la question :pourquoi?. C'était des voleurs, des anarchistes, ils faisaient du mal contre nous 
la vraie résitance( sic). Voilà le seul témoignage recueilli.On conclu doc il y avait un maquis avec des anarchistes dans les chambaran On souhaite recueillir des témoignages  concernant les anarchistes dans la résistance sur cette période. les seuls travaux disponibles c'est écrit par des gens du PCF
LES ANARCHISTES ESPAGNOLS ET LA RESISTANCE


d’après un texte de JP (CNT AIT Pau) paru dans L’Affranchi (n°14 - Printemps été 1997)



« Ce n’est pas la patrie française qui est en danger, ni la liberté de la France qui est en jeu, c’est la Liberté, la culture et la paix mondiale »

Francisco Ponzan Vidal, dit « François Vidal », militant de la CNT, résistant exécuté à Toulouse par les nazis le 17 août 1944, veille de la Libération de la ville

 

Les espagnols sont plus de 500’000 à fuir Franco entre le mois d’août 1938 et le 12 février 1939. Parmi eux, beaucoup de miliciens aguerris aux armes et à la guerre, la tête pleine de compagnons tombés au front, d’amies violées, de parents massacrés ; des combattants défaits qui ne survivent que par leur haine du fascisme, sous la neige, dans des prés entourés de barbelés où sévit la dysenterie et la famine, appelés déjà « camps de concentrations », symbolisant à eux seuls l’hospitalité française fidèle à l’attitude criminelle des démocraties occidentales vis-à-vis du peuple espagnol durant la guerre civile. Ces militants ont eu du poids dans la résistance, un poids que l’on cache souvent. Pourtant la célèbre 2ème Division Blindée (DB) du Général Leclerc est composée d’espagnols à plus de 60% ; dans tous les maquis, ils sont des premiers résistants.

Parmi eux, les anarcho-syndicalistes — courant majoritaire durant la révolution espagnole de 1936-1939 — sont encore présents dans la lutte en France. Il n’est pas simple de suivre leur trajectoire. La victoire de Franco, c’est d’abord leur défaite militaire et politique. Durant toute la résistance (et même après) l’empreinte de cette défaite influe sur les décisions prises et celles qui ne le sont pas... Ce courant est aussi celui qui a le plus souffert et qui souffre encore, car il est isolé. Dans les camps, les militants du PCE noyautent les instances avec l’aide du PCF et discriminent les anarchistes.

Par ailleurs, le gouvernement français les hait plus que tout et certains de leurs représentants les plus illustres, comme Juan Peiro, sont livrés à Franco par Dalladier et fusillés. Le courant anarcho-syndicaliste doit se réorganiser, il a du mal ; il doit faire face à une situation nouvelle... Comme toujours, dans les organisations libertaires, le vide organique est remplacé par la spontanéité des militants qui finissent par réorganiser le mouvement. Cela pose aussi des problèmes à qui veut en faire une rétrospective : la complexité due à la multitude des expériences parfois contradictoires. Deux périodes distinctes apparaissent : la période de réorganisation où il faut faire la distinction entre le mouvement qui s’organise et l’action concrète des militants dans la lutte ; et la période des huit derniers mois avant la libération où se pose le problème d’adhérer ou non à la Union Nacíonal Española (UNE), organisation tenue par les militants du parti communiste espagnol (PCE) et du parti socialiste unifié de Catalogne (PSUC) qui se veut hégémonique parmi les résistants espagnols.

Un mouvement qui s’organise tant bien que mal

Dès le 25 février 1939, le mouvement tente de se réorganiser. Le comité national de la CNT et les comités péninsulaires de la FAI et de la FIJL [1] s’unissent dans une seule et même organisation : le Mouvement libertaire en exil (MLE). Dans le Conseil général du MLE, figurent des noms déjà célèbres et qui ont de l’importance durant toute la période tels que : Germinal de Souza, Mariano Rodriguez Vasquez, Gresco Isgleas, Germinal Esgleas (compagnon de Frederica Montse-ny), Pedro Herrera, Juan Gallego Crespo et Juan Manuel Molina (Juanel) qui est responsable des liaisons avec les camps de concentration. Par la suite et durant la guerre, le MLE s’organise, s’étend par le biais de plusieurs commissions en zone libre et en zone occupée qui représentent des groupes de militants affiliés dans des villes ou des lieux géographiques. Ainsi une des commissions les plus actives dans la reconstruction du mouvement libertaire est celle du Barrage de l’Aigle où, nous le verrons, le maquis est tenu par la CNT espagnole.

Il faut souligner que les mêmes militants sont partie prenante de la résistance et de la réorganisation du mouvement, ce qui est peu adéquat à l’action clandestine. Ainsi actions armées et structures organiques se chevauchent parfois, ce qui a des conséquences fâcheuses lors des arrestations. D’autant que le gouvernement de Vichy a fait de la neutralisation du MLE une priorité. Ainsi, dès fin 1941, la répression s’abat sur le MLE. C’est le premier mouvement de résistance espagnol qui subit un tel coup (les autres subissent le même sort par la suite). Les principaux responsables du MLE, c’est-à-dire les militants les plus aguerris qui ne sont pas encore emprisonnés ou morts, sont arrêtés. On reconnaît les noms de Germinal Esgleas (secrétaire du MLE), Federica Montseny, Germinal de Souza (secrétaire de la FAI), Francisco Isgleas Pierman, Valerien Mas Casas, Pedro Herra Camarero (membre du Comité péninsulaire de la FAI et délégué au Conseil général de SIA [2]) ainsi que des membres des « amis de Londres » (des anarchistes qui ont préféré agir directement avec les Anglais) tels que Manuel Gonzalez Marin « Marin Manuel », Eduardo Val Basco et Francisco Ponzan Vidal (dont nous reparlerons). Les premiers sont déportés en Afrique, afin de prévenir les tentatives d’évasions et empêcher tout contact avec le MLE. Celui-ci met du temps à se réorganiser après un tel coup.

Ce n’est que le 6 Juin 1943 qu’a lieu un plénum [3] du MLE où, pour la première fois, on aborde le thème de l’action conjointe avec la résistance française. Mais ce plénum n’apporte pas de solution. Il faut faire ici une parenthèse pour expliquer les problèmes qui se posent alors dans l’organisation. Cela nous évitera de tomber dans quelques erreurs faites par bon nombre d’historiens même aussi honnête que Marie-Claude Rafaneau Boj. Le Mouvement Libertaire voit apparaître, dans ce plénum, deux tendances distinctes qui vont s’affronter durant une dizaine d’années allant jusqu’à la scission. Il s’agit d’une part, de la tendance « collaborationniste » ou « politique » et d’autre part, de la tendance « maximaliste » ou « apolitique » (c’est-à-dire anti-politique). Les premiers affirment que les conditions historiques de la guerre d’Espagne sont toujours d’actualité et que, par conséquent, la CNT doit prendre part au gouvernement républicain en exil, dans le cadre d’une stratégie frontiste de reprise de l’Espagne ; les seconds considèrent qu’il faut revenir aux positions rupturistes de la CNT et baser le renversement de Franco sur un combat insurrectionnel du peuple espagnol. Cette deuxième tendance souligne qu’il faut analyser les leçons de la défaite.

Ces deux tendances sont très marquées et le MLE se trouvera par la suite avec deux comités à sa tête : celui de Juanel (du nom d’un des leader du courant collaborationniste) et celui de Bézier (composé par les « apolitiques »). L’erreur trop répandue est de calquer sur ces deux tendances, les positions pour ou contre l’action dans la résistance française. On croit souvent que les « collaborationnistes » appelaient à rentrer dans la résistance alors que les « apolitiques » refusaient de prendre part à une guerre bourgeoise entre des gens qui avaient laissé massacrer le peuple espagnol. Or la réalité est bien différente. Le sous-comité national (comité de la zone occupée) qui regroupe les deux tendances pour cette partie du territoire français se prononce contre l’entrée dans la résistance dans des proportions qui ne recoupent pas le poids respectif des deux tendances en présence. Il y aurait beaucoup de recherches à faire pour retracer une ligne exacte de ce qui s’est passé au sein du MLE vis-à-vis de la résistance, indépendamment des autres problèmes que se posait le mouvement. Par contre, au plénum de Marseille, en décembre 1943, le MLE conseille « à tous les militants de la CNT et du MLE de rejoindre la résistance française plutôt que de se laisser emmener en Allemagne » [4].

Le MLE venait d’entériner une situation de fait, puisque bon nombre de militants avaient déjà rejoint la résistance française. Mais nous le verrons tout à l’heure, la réorganisation tardive du MLE qui l’amène à ratifier des situations de faits, au lieu d’agir directement sur le cours des choses, le met dans une situation difficile dans les derniers mois de la guerre lorsque l’UNE aura des prétentions hégémoniques.

La présence des anarchistes.

Dans les maquis, dans les réseaux, à Londres, dans la 2ème DB du général Leclerc, les anarchistes espagnols ont joué un rôle important dans la libération de la France et de l’Allemagne. Ils l’ont fait par conviction anti-fasciste, mais aussi dans l’espoir que De Gaulle tiendrait sa promesse : ouvrir les frontières et chasser Franco. Les grands hommes ont le geste noble : les Espagnols morts pour la France ont reçu des médailles, leurs noms sont gravés sur les monuments aux morts. Comme une insulte, chaque 8 mai, cynique, une gerbe tricolore vient honorer leur sacrifice. En 1945, De Gaulle a envoyé un émissaire pour normaliser les relations avec le Caudillo. En 1975, Franco est mort dans son lit, toujours au pouvoir, 30 ans après... Parmi les nombreux militants anonymes, certains ont joué un rôle important dans la guerre d’Espagne, d’autre resteront à jamais inscrits dans les pages de la résistance. Ainsi Antonio Ortiz s’engage dans les corps francs d’Afrique, blessé il est hospitalisé, avant de repartir dans les « commandos d’Afrique » du Général Leclerc, puis dans le premier bataillon de choc comme instructeur du premier commando lourd. Il débarque à Saint-Tropez, participe à la bataille de Belfort et fait la campagne d’Allemagne où il est grièvement blessé. Ortiz n’est pas un inconnu de l’histoire de l’Espagne, le 24 juillet 1936, juste après la colonne Durruti, il avait pris la tête de la colonne de la CNT-FAI qui a porté son nom. C’était la deuxième colonne qui s’est levée contre Franco. Ces deux colonnes réalisèrent ce que personne d’autre ne fît : elles reprirent durablement du terrain sur les factieux (sur le front d’Aragon).

Ramon Villa Capdevilla avait lui aussi montré son courage durant la guerre civile. Il s’enfuit du camp d’Argelès et devient, en 1940, un des tous premiers résistants de la région. Il est plus connu sous le surnom de « commandant Raymond ». Spécialiste en explosif, son aide est précieuse pour le déraillement des trains, il commande deux cents résistants espagnols. Ce sont eux qui anéantissent la garnison qui avait massacré les habitants d’Oradour. Lui et ses compagnons rejoignent ensuite le bataillon « Libertad ». Ramon Villa Capdevilla est mort en 1963, dans une rixe avec des franquistes, alors qu’il était un des meilleurs passeurs d’hommes de la CNT et que depuis 1945, il faisait partie des groupes d’action qui n’ont de cessé de harceler le régime franquiste.

Enfin, avant de parler des résistants anarchistes espagnols de façon plus générale, il nous faut encore évoquer le parcours d’une figure exemplaire, qui fut la pierre angulaire du plus grand réseau de passeurs de la résistance, le réseau Pat O’Leary. Il s’agit de Francisco Ponzan Vidal, plus connu sous le nom de François Vidal. Militant de la CNT, il avait été responsable d’une comarcal [5] de la CNT en Aragon durant la guerre civile, puis il avait fait partie du groupe « Libertador » de la CNT, spécialisé dans la recherche d’informations militaires et dans les actions de sabotage derrière les lignes franquistes. Ce groupe fut, par la suite, intégré aux services secrets de la République espagnole. A partir de mai 1939, Vidal organise un réseau de passeurs d’hommes dans les Pyrénées pour faire sortir d’Espagne les militants en danger. Dès le début de la guerre ce groupe de cénétistes se met au service de la résistance et travaille activement avec l’Intelligence service et le Bureau central de renseignement et d’action (BCRA) de Gaulle, mais aussi avec le réseau Sabot et le groupe Combat. Ce réseau permet l’évasion de 1’500 personnes dont plus de 700 aviateurs alliés [6] et le passage de nombreux documents (sans compter tout ce qui sert la CNT et la lutte anti-franquiste). Le réseau couvre une zone qui va de Bruxelles à Lisbonne. Fait prisonnier en 1944 par la police française, Francisco Ponzan Vidal est livré aux Allemands et exécuté le 17 août 1944 par les nazis qui gardent la prison où il est enfermé à Toulouse.

D’une manière générale les anarcho-syndicalistes ont participé à pratiquement tous les réseaux de passeurs des Pyrénées (on en décompte une vingtaine). On les voit aussi dans les maquis. Voici la liste de ceux où leur présence fut suffisamment significative pour laisser des traces : le maquis de Dordogne, de la Montagne Noire, de Querigut (dans l’Aude), les maquis de l’Aveyron, du Pic Violent, de Savoie, les maquis du Lot, de Loches, de Belves, de l’Isère, de la Gouzette (Saint Girons), de Privas, les maquis du Cantal et de Corrèze, de Maleterne, de Bagnères, des Landes, du Rouergue, des Glières, du Limousin, le maquis Bidon 5 et le maquis du Vercors et n’oublions pas le maquis du COFRA (à moitié cénétistes) et du Barrage de Aigle (où les anarchistes sont hégémoniques). A Foix, ce sont les maquis anarchosyndicalistes CN-FAI qui libèrent la ville le 19 août. Un jeune officier parachustiste français avait été envoyé le 8 août par Londres pour officialiser une présence gaulliste. Son surnom : le lieutenant Aube, qui sera plus connu ensuite sous le nom de Bigeard ... [7]

Nous connaissons la présence d’anarchistes dans d’autres maquis, mais il s’agit souvent d’individus essaimés de-ci de-là sans lien entre eux. Notons aussi leur présence dans le réseau Robul Alfred et leur présence massive dans le Bataillon de la mort. Certains se retrouvent avec des responsabilité comme La Rey, membre de la CNT et responsable de la résistance à Montluçon ou Emilio Castro Ballesta qui, avec sa compagne, le commandant Pariset et l’épouse de Tavet dirigent, à l’arrestation de ce dernier, le maquis du Limousin. Dans le Gers, la moitié des résistants de l’UNE sont confédéraux et ce n’est pas un cas isolé. Faute d’organisation nationale de résistance, les anarchistes apparaissent peu, bien qu’ils soient très présents. Citons tout de même le maquis du Barrage de L’Aigle, dirigé par José German Gonzalez militant de la CNT, qui est un haut lieu de la reconstruction de la CNT en exil et un des maquis les plus actifs de la résistance. Ce maquis est pratiquement à 100% confédéral, tout comme le maquis de Bort les Orgues. D’une manière générale, les maquis du Massif Central sont en forte proportion composés d’anarchistes espagnols tout comme ceux issus des chantiers de barrages sur la Dordogne, des barrages de Marèges et de Chastang.

Bon nombre de ces maquisards se retrouveront dans le bataillon « Libertad » sous la responsabilité de l’anarchiste Santos. Ce bataillon atteint par la suite la pointe de Grave et libère le Lot et Cahors. Enfin, la présence anarchiste est particulièrement remarquable (et superbement ignorée) dans la 2ème DB du Général Leclerc. A plus de 60% espagnole, la 2ème DB compte bon nombre d’anarcho-syndicalistes tant et si bien qu’ils sont hégémoniques dans la 9ème compagnie du 3ème RMT, « la nueve », uniquement composée d’espagnols à l’exception du Capitaine Dronne qui la commande. C’est elle qui rentre la première dans Paris. Les premiers blindés portent des noms qui rappellent l’Espagne, les deux premiers se nomment « Ascaso » et « Durruti » rappelant les illustres solidarios (militants de la CNT), un autre s’appelle « Casas Viejas » pour ne pas oublier la répression anti-cénétiste de 1931 et un autre encore « Teruel » en référence à une grande bataille de la guerre civile. Les militants de la CNT-FAI sont bel et bien présents, la nueve installe un premier canon, nommé « El Abuelo », dans l’Hôtel de ville de Paris ainsi que le premier drapeau... ironie du sort. Cette présence est complètement occultée par bon nombre d’historiens tel Lapierre et Collins dans Paris brûle-t-il ? (édition R. Laffont 1964), Adrien Dansette dans Histoire de la libération de Paris (édition Fayard, 1946) où encore Henri Michel dans La libération de Paris (édition Comps, 1980).

Même le Capitaine Dronne semble frappé d’amnésie dans son livre La libération de Paris alors que dans son journal de marche, il évoquait abondamment les combattants issus de la CNT-FAI [8]. Les six derniers mois de la guerre sont ceux d’un courage qui est effacé par un manque d’organisation nationale en réseau de résistance, qui condamne les anarchistes à l’oubli, pour certains à la mort.

L’UNE, l’hégémonie dans le sang

Le mouvement libertaire est empêtré dans ses problèmes internes qui tournent autour de la question de savoir s’il faut participer ou non au gouvernement de la république espagnole en exil. La défaite contre Franco est encore dans tous les esprits et la question gouvernementale, qu’il aurait fallu trancher en juillet 1936, les anarchistes se la posent toujours au point de négliger des aspects importants. Le plus dramatique est certainement cette absence totale d’organisation des anarcho-syndicalistes espagnols en tant que corps dans la résistance. Rien pour faire valoir leurs droits, aucune structure pour assurer l’arrivée d’armes, de ravitaillement : les anarcho-syndicalistes se sont fondus dans la résistance comme nul autre, sans se soucier un seul instant de leurs intérêts propres.

D’autres sont plus réalistes. Les communistes dirigent la UNE qui se veut hégémonique et se présente comme « l’unique mouvement de résistance espagnole ». Sur un plan historiographique, cette situation a permis aux historiens de passer allègrement sur la complexité des courants d’idées qui animaient les résistants espagnols en les décrivant comme de simples anti-franquistes voire carrément des communistes. Cette conséquence n’est que la moins dramatique, car les volontés hégémoniques de l’UNE ne s’arrêtent pas là.

Les militants anarchistes n’ont pas rejoint unanimement la UNE. Certains y sont rentrés à contre cœur, d’autres dans l’idée de contrecarrer l’influence des communistes, tels les militants de la Agnupacíon Cenetista en la Union Nacional (ACUN). Si certains, quoique méfiants, sont tentés par la reconquête de l’Espagne proposée par la UNE, beaucoup d’anarchistes y adhèrent sous la menace et par peur des représailles. Les groupes de militants les plus avertis ont préféré intégrer les Forces françaises de l’intérieur (FFI), notamment dans le bataillon « Libertad ». Il faut souligner ici le travail essentiel fait dans ce sens par José German Gonzalez, commandant du maquis du Barrage de l’Aigle qui organisa, à travers les Groupes de travailleurs étrangers (GTE), l’entrée des cénétistes directement dans la résistance française.

C’est que les réticences envers la UNE étaient grandes. Comme le disait Pierre Bertaux très cyniquement « le Parti communiste n’a pas de rancune, il n’a que des tactiques ». La phrase convient à merveille au Parti communiste espagnol. On trouve dans la UNE des communistes certes, mais aussi des anti-franquistes très tardifs comme certains requetes, ces monarchistes absolutistes qui ont toujours brillé par leur conservatisme, et aussi les membres de la CEDA de Gil Robles. La CEDA, c’est la droite espagnole qui était au pouvoir durant le bieno negro, ces années de toutes les répressions anti-anarchistes d’avant 1936, quand le mot d’ordre était « pas de blessé, tirez au ventre ». Les anarcho-syndicalistes espagnols ont tous en tête les actes de répression d’avant la guerre, au point que « Casas viejas » transpire sur leurs chars. Et surtout la UNE est tenue par les communistes, ceux qui ont tué Berneri, Nin et tant d’autres. La UNE, c’est le gouvernement de Negrin, c’est la telefónica.. [9].

La suite des événements va prouver que les inquiétudes des anarchistes n’étaient pas vaines. La UNE se sert d’appuis pour éliminer ses adversaires de toujours. Le 20 septembre 1944, Santos, qui dirige le bataillon « Libertad », reçoit l’ordre du colonel Ravanel de transférer 350 de ses hommes à la UNE. En même temps, l’ordre est donné de ne plus ravitailler le bataillon « Libertad ». En cas de refus, le bataillon devait être désarmé par la UNE. Celui-ci préfère alors se dissoudre. Mais la UNE n’en reste pas là, elle fait pression, elle menace et elle tue ceux qui ne veulent pas se joindre à elle (anarchistes en particulier mais pas seulement, on connaît des cas de socialistes qui subirent le même sort). Angel Aransaez, secrétaire du comité régional CNT de l’Aveyron dénombre pour son département 56 exécutions sommaire. On en compte 13 dans l’Aude (crimes que des ex-guerilleros de la UNE avoueront en octobre 1953). Certains meurtres sont relatés dans Le Républicain du Midi d’août et novembre 1944. Tous sont commis sur des résistants socialistes et anarchistes en conflits avec la UNE. A Lavelanet, Francisco Alberich et Mercedes Miralles sont retrouvés morts après avoir été appréhendés par des guérilleros de la UNE. A Manse dans l’Ariège, Belmonte, anarchiste responsable d’une exploitation forestière où se cachent des réfractaires est abattu avec son compagnon Molina pour avoir refusé que la UNE vienne contrôler leur organisation. On peut aussi s’interroger sur toute la série d’exécutions sommaires d’anarchistes commises par des inconnus dans le Lot, dont celle de l’agent de liaison de tous les maquis du Lot : José Mana dit « Martins ». A Saint Girons, Royo et un de ses compagnons de la CNT, qui étaient en conflit avec la UNE, échappent miraculeusement à l’incendie et le mitraillage de la maison de Royo. Sa compagne, ses deux enfants et trois de ses amis n’ont pas eu la même chance... En Août 1945, Antonio Tellez, militant de la FIJL, lieutenant de la 9ème brigade des FFI de l’Aveyron, avertit Angel Aransaez que la UNE a prévu d’envoyer un commando à Decazeville, contre le Comité Régional de la CNT. Le capitaine espagnol Bariso, traducteur du commandant français du 412ème GTE, est enlevé. Aransaez va voir le responsable de la résistance Degoy dit « Valzergues » qui lui déclare « pas d’objection pour les traîtres ». Ce qui montre une fois de plus la collusion de certaines instances de la résistance avec la UNE. Aransaez et les principaux responsables de la CNT sont arrêtés par les Francs tireurs et partisans, mais ils sont libérés sous la pression des résistants libertaires qui les menacent d’insurrection armée (Aransaez était dans les FFI au barrage de l’Aigle).

Toute une série de cas similaires ont été répertoriés. On peut consulter à ce sujet Les dossiers noirs d’une certaine résistance, (Perpignan, Ed du CES, 1984) ainsi que le livre de Marie-Claude Rafaneau Boj, Odyssée pour la liberté. Les camps de prisonniers espagnols 1939-1945 (Paris, Denoël, 1993) dans lesquels sont relatés les cas les plus flagrants, mais ces ouvrages ne tiennent pas compte de tous les charniers inconnus et de toutes les disparitions. Il est un fait historique qui prouve la gravité et l’importance de ces méthodes expéditives. Il s’agit du rassemblement de l’essentiel du camp républicain espagnol qui se réalise contre la UNE. Cette union se fait au sein de la Alianza Democratica Española (ADE) avec la participation de la Gauche républicaine, de l’Union républicaine, du Parti républicain fédéral démocratique, du Parti socialiste ouvrier espagnol, de la Gauche républicaine de Catalogne, du mouvement libertaire et des centrales syndicales UGT et CNT. L’ADE dénonce les agissements de la UNE au gouvernement provisoire de la République française en mentionnant, dans un communiqué officiel en 1944, toute une série d’exécutions sommaires, détentions abusives, pressions en tous genres perpétrées par la UNE.

Fin 1944, la famille Soler est brûlée vive dans sa ferme. Le fils en réchappe et parvient à contacter la CNT. Un plénum national est organisé et un ultimatum des plus menaçants est adressé au PCE : « à partir de cette communication, la CNT n’est plus disposée à tolérer ni une brutalité, ni un attentat de plus. Elle rend directement responsable la direction du PCE en la personne de ses dirigeants de ce qui pourrait arriver ». La vague d’attentats s’arrête...

Après ce bref aperçu qui ne prétend pas couvrir l’ensemble de la réalité, on peut se faire une idée de la complexité de la période, une complexité accentuée par la situation d’un mouvement libertaire qui se cherche, qui n’est pas remis de sa défaite. Le mouvement est en pleine reconstruction avec tout ce que cela implique de conflits, il n’a pas l’efficacité nécessaire au niveau national, ne serait-ce que pour protéger ses militants. Dans le même temps, les militants qui le composent sont des combattants aguerris, qui ont des réflexes de lutte, d’organisation clandestine au niveau local et qui sont très précieux pour la résistance.

Si bien que l’on se retrouve devant un paradoxe : le mouvement libertaire est en plein dans la résistance, mais ses préoccupations semblent ailleurs, dans un passé récent qu’il cherche à comprendre. Cela lui coûte cher... mais il n’a pas fini de souffrir. Pire que la lutte, il y a l’exil. Un exil de quarante ans, d’une vie.

Qu’ils étaient dignes ces Espagnols que l’on rencontrait parfois dans la rue (que l’on rencontre encore quand on a de la chance). Souvent raillés, souvent pauvres. Ils n’ont pas haï les Français, ils n’ont pas confondu la trahison de ceux qui dirigent à la bête ignorance du petit qui subit. Ils ne lui ont même pas reproché son ignorance. On a laissé Franco les massacrer, bourgeoisement, poliment, sans trop de vagues. On leur a promis l’Espagne pour qu’ils apprennent aux Français à se battre. On a envoyé des émissaires auprès de Franco. Et quand, ces résistants anarchistes espagnols qui se sont battus pour la France, les Sabaté, les Facerias, les Ramon Capdevilla, plutôt que de se venger sur ceux qui les ont toujours trahis, sont repartis combattre Franco, seuls avec ceux d’Espagne qui maîtrisaient encore leur peur, les gouvernements français de la quatrième et de la cinquième République, les ministres de l’intérieur de ces gouvernements de gauche comme de droite, « résistants » comme Mitterand, ces gouvernements ont collaboré avec la police franquiste et ont permis qu’ils soient abattus comme des chiens. Honneur aux braves !

Complément bibliographique

  • J. Borras, Politicas de los exilados españoles, 1944-1945, Paris, Ruedo Ibérico, 1976.
  • A. Tellez Sola, Sabaté, Toulouse, Repère-Siléna, 1990.
  • Les anarchistes espagnols dans la tourmente (1939-1945), Bulletin du Centre international de recherche sur l’anarchisme, Marseille, 1er trimestre 1989.
  • F. Montseny, Seis años de mi vida (1939-1945), Barcelone, Ed. Galba, 1978.
  • D. Wingeate Pike, Jours de gloire, jours de honte : le parti communiste d’Espagne en France..., Paris, SEDES, 1984.

[1] Confédération nationale du travail (CNT) qui constitue l’organisation syndicale, la Fédération anarchiste ibérique (FAI) et la Fédération ibérique des jeunesses libertaires (FIJL).

[2] Solidarité internationale antifasciste (SIA) est une organisation de soutien à la lutte antifranquiste qui est proche de la CNT espagnole. Après la guerre, des personnalités comme Jean Rostand, Louis Lecoin et Albert Camus adhèrent à SIA

[3] Dans les organisations libertaires espagnoles, le plénum réunit les délégués mandatés par leurs régions respectives et les organes représentatifs de l’organisation (tel le Comité national) dont le mandat et le travail est alors vérifié. Le plénum gère administrativement l’organisation, donne des directives et peut prendre des décisions ponctuelles.

[4] Déclaration du plénum de Marseille du MLE (déc 1943)

[5] Une comarcal est un regroupement de fédérations locales de la CNT espagnole, que l’on pourrait comparer, par la taille, à une union départementale.

[6] Sur le réseau Pat O’Leary, voir Henri Michel, La guerre de l’ombre, Paris, Grasset, 1970.

[7] Bigeard livre dans ses souvenirs : "Il faudrait un livre entier pour raconter dans le détail ce mois d’août dans la résistance : le courage des Esapgnols, le comportement de mon équipe, les démélées avec certains FFI, FTP en particulier, l’accueil chaleureux des populations. Gonflé à bloc, toujours à la pointe des combats, le commandant espagnol Royo veut m’emmener avec lui pour lutter contre Franco. "Je te nomme général.". Brave Royo. J’apprendrai qu’il sera tué quelques mois plus tard" Général Bigeard. de la Brouuse à la Jungle - Hachette.

On voit comment les "libérateurs" ont remercié le dévouement des militants espagnols : en les laissant se faire tuer par Franco, pendant qu’eux se lancaient dans les guerres coloniales en Indochine ou en massacrant les algériens à Sétif ... Le dévouement des espagnols de l’ombre méritait certainement un livre, mais Bigeard n’en a jamais eu le temps, préférant décrire ses aventures de boucher sous les tropiques, ou il peut se donner le beau rôle ...

[8] Ce journal de marche est reproduit par Antonio Villanova dans son livre Los Olvidados, Paris, Ruedo Iberico, 1969, pp. 371-450.

[9] Camillo Berneri, anarchiste italien et Andres Nin, leader du Partido obrero de unificacíon marxista (POUM) furent assassinés à la suite des événements de la centrale téléphonique de Barcelone, en mai 1937, lorsque les communistes lancèrent une offensive contre le POUM et la CNT-FAI.

 

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 00:11

lu sur informa- azione.info et traduit par nous

Criminalizzazione delle lotte popolari, arresti, imputazioni per reati associativi, pesanti condanne per manifestazioni di piazza: sono questi alcuni degli strumenti della strategia poliziesco-giudiziaria che il Potere mette in atto per arginare la sempre più urgente ostilità nei suoi confronti.

Perché sia chiaro che non abbiamo alcuna intenzione di subire in silenzio l’escalation repressiva in atto in questo Paese, e per esprimere solidarietà a tutti/e coloro che affrontano il carcere e lottano fuori come dietro le sbarre, indiciamo un presidio davanti al carcere del Cerialdo (Cuneo, via Roncata), dove è ancora imprigionato Maurizio Ferrari, arrestato nell’ambito dell’inchiesta contro il movimento NoTav lo scorso 26 gennaio.

Domenica 7 ottobre 2012 dalle ore 14.

Presidio davanti al carcere del Cerialdo (Cuneo, via Roncata)
Interventi musicali e microfono aperto.
jusquà 17h
Contro il carcere e la società che lo crea!
Tutte e tutti liberi!
La traduction pour les compagnon(nes) qui ne parlent pas italien et pour NOTAV 69 information à faire tourner car Maurizio Ferrari a refusé de sortir de prison car les juges assortissé sa libération de restrictions: il ne devait plus retourner dans le val de susa son adresse  actuelle permettra  à ceux et celles qui le désirentde lui  écrire: 

Maurizio Ferrari C.C. via Roncata 75 12100 Cuneo

Dimanche 7 octobre2012 à partir de 14h

La criminalisationdes luttes populaires, arrestations, inculpations pour des soit disantes associations, condamnations lourdes pour des manifestations en ville.Ce sont les quelques instruments de la stratégies politico judiciaires que le pouvoir met en pratique pour endiguer l'ostilité de plus en plus grande à son égard.

 

Vous faites bien comprendre que nous n'allons pas à souffrir en silence l'escalade de la répression à l'oeuvre dans ce pays et d'exprimer sa solidarité avec toutescelles / et ceux qui risquent l'emprisonnement et la lutte à l'extérieur comme derrière les barreaux.Nous incitonsà faire un rassemblement devant la prison de cerialdo(cuneo, via Roncata)devant cette prison qui enferme encore Maurizio Ferrari, arrêté lors de la vague répressivecontre le mouvement No TAVle 26 janvier

rassemblement de 14h à 17h avec une intervention musicale et mégaphone ouvert

contre la prison et la société qui l'a crée

Toutes et tous libres

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 23:46

brève d'information

Dauphiné Libéré, 30/09/2012 à 06:01

Il est des missions qui sont parfois lourdes à porter. Un policier en a fait la douloureuse expérience jeudi soir. Il est aux environs de 19 heures lorsque ce policier, qui évolue dans les rangs du GID (Groupement d’intervention départemental) au commissariat de Valence, rentre en civil à son domicile de Romans-sur-Isère.

C’est là qu’il est immédiatement reconnu par deux individus, dont la route a croisé par le passé celle du fonctionnaire de police. Ils n’hésitent pas alors à s’en prendre violemment à lui, rapidement rejoints par deux comparses.

Insulté, menacé

Le policier n’a pas pris de coups, mais ces individus l’ont empêché de passer et de rejoindre son domicile. Il s’est copieusement fait insulter, cracher dessus, avant d’éviter de justesse d’être atteint par le jet d’un sac. Les quatre hommes ont ensuite multiplié envers lui des pressions. Allant jusqu’à menacer de s’en prendre à sa famille…

Ces quatre individus ont été placés en garde à vue. Un avait été interpellé le soir même, et les trois autres le vendredi matin. Trois sont des Romanais, le quatrième habite Chatuzange-le-Goubet.

Ils ont été tous formellement identifiés par le policier. Psychologiquement affecté, il a bénéficié d’une ITT de huit jours. Pour l’heure, un de ses agresseurs a été présenté hier au juge des libertés et de la détention au tribunal de Valence.

Ce dernier a décidé son mandat de dépôt avant une probable présentation en comparution immédiate lundi. Pour répondre des faits de violence et d’outrages sur personne dépositaire de l’autorité publique, en l’espèce un fonctionnaire de police.

Deux agressions en deux semaines

Affaire qui renvoie à l’agression dont avait été victime le 16 septembre dernier un autre policier romanais et qui lui avait valu 10 jours d’ITT. La justice avait alors condamné son agresseur à une peine de prison de six mois ferme.

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